Quelques bizarreries....

Une nouvelle pyramide découverte en Egypte

Des fouilles récentes (commencée en 2020) sur le site de Saqarat ont permis de découvrir plus de 300 sarcophage datant du Nouvel Empire, dont le sarcophage du trésaorier de Ramses II, une momie de femme avec un masque d'or, un jeu de Sennet complet, et même un soldat enterré avec sa hache. Des découvertes certes impresionnantes, mais pas vraiment extraordinaire. Mais, en continuant à creuser, les archéologues ont mis à jour une petite pyramide!

Ils l'ont ouverte et ont découvert le sarcophage de la reine Neith.

Le sarcophage avec l'archéologue egyptien Zahi Hawass (source Twitter)

D'après le quotidien de langue anglaise Egypt Today, cette découverte change radicalement toute la chonologie de l'Ancien Empire. Aucune 'Reine Neith' n'ayant jamais été mentionnée.

Par contre, la déesse Neith est connue, c'est une déesse de la guerre protrectrice de la ville de Saïs. Elle serait la mère du dieu Ra! Or, depuis la découverte de la tombe du Roi Sorpion, on sait que la dynastie 0 est celle de roi de l'époque proto-pharaonique et que ces rois sont en fait les prototypes des dieux égyptiens. Le Roi Scorpion ayant plus tard été divinisé sosu le nom de Horus.

Le mystère de l'Orichalque enfin résolu

Vous avez sans doute déjà entendu parler de l'Orichalque, le métal des légendaire atlante. Jusque là, ce métal "aux reflets de feu" avait été soit identifié à un métal parfaitement légendaire, soit à un mélange de zinc, charbon et cuivre.

Cependant des archéologues sous-marins ont retrouvé l'épave d'un navire coulé il y a 2 600 ans non loin de la colonie grecque de Gela, en Sicile.


Et ils ont remonté des lingots et des casques corinthiens dans un alliage d'une magnifique couleur dorée


D'après l'analyse, l'orichalque serait un mélange de 75 à 80 % de cuivre, 14 à 20% de zinc, et des traces de nickel, fer et plomb.

Un mur couvert de peintures vieux de 12 500 ans et long de plusieurs kilomètres trouvé en Amazonie!

Ce momnument a été découvert en 2020 et vu sa taille, il est incroyable qu'il n'est pas été découvert plus tôt (ce qui fait doucement rigolé quand j'entends des archéologues diplomé prétendre que l'on sait déjà tout et que les non-professionnel devraient se taire).

A l'époque où ce mur a été peint la région (l'ouest de la Colombie) était une savane. les animaux dessinés sotn des exemplaires de la mégafaune de l'Amérique dessiné peu de temps avant son extinction. ce qui est aussi un indice quant aux raisons de cette extinction. Le mur mesurant autour de 13 kilomètres de long, c'est un monument qui n'a pu être peint qu'au cours de longue période de temsp et par une population nombreuse. Comme la plupart des scènes peintes sont des scènes de chasse, il facile de comprendre que la pression humaine sur l'écosytème a été énorme. Il n'y a qu'un tout petit pas  à faire pour y voir la cause de l'extinction.

Le livre des Geants

Vieux de 2 300, le Livre des Géants est un texte Apocryphe, écrit au 2ème siècle avant notre ère. On le connait essentielleemnt de nos jours par des fragments découvert à Qumran (les fameux Manuscrits de la mer Morte). En tout 10 fragments sont connus.
Pourquoi je vous parle de ce livre?
Parce qu'il est assez troublant, surtout si on le lit en conjonction avec le Livre d'Enoch, et le livre de Daniel (qui n'est pas unapocryphe, mais une partie de l'Ancien Testament)
En effet le LIvre des Géants raconte une histoire du déluge complètement différente de celle qui est dans la Bible. Ce n'est pas un déluge! C'est uen guerre. ce n'est pas une histoire de bien ou de mal, mais le récit d'uen race appellée communément 'Géant'  (en fait  trois races les Nephilim,  les Gibborim, et les  Rephaim), qui auraient eu des enfants des filles des hommes.

Dans les grandes lignes, ces livres racontent l'histoire d'une grande civilisation qui disparait suite à une guerre et des modifications climatiques.
Intéressant, mais évidement pas vraiment convainquant. sauf que ce ne sont pas les seules mentions de Géants dans la Bible.
La Bible (Genèse 6.4) mentionne les Géants qui parcouraient la Terre au commencement du monde. Cette race se révélera un échec. Selon la Kabbale, le Dieu foudroyant noya 409 000 Géants dans les eaux du déluge. Mais tous ne moururent pas. La Bible parle des survivants et des demi Géants, héros de l’antiquité. D’abord le roi Nemrod, grand chasseur devant l’Eternel, puis Goliath le Philistin, le voleur de l’Arche d’Alliance, que David défit grâce à sa fronde. A 5 Km du site de ce combat mythique entre le Géant et le futur roi d’Israël, se trouve un tumulus qui est attribué à Goliath. Les dimensions du Gilgal Refaïm laissent rêveur. Sa hauteur est de vingt-cinq mètres pour cent cinquante cinq de diamètre. Cinq cercles concentriques d’imposantes pierres levées entourent le tumulus proprement dit. La salle sous voûte est si haute qu’un homme adulte pourrait y tenir debout. Le poids total du monument est estimé à trente sept mille tonnes
  La Bible nous renseigne sur l’apparence de Goliath : « Un homme sortit alors du camp des Philistins et s’avança entre les deux armées. Il se nommait Goliath, il était de Gath, et il était d’une taille de six coudées et un empan (près de trois mètres). Sur sa tête était un casque d’airain, et il portait une cuirasse à écailles du poids de cinq mille sicles d’airain. Il avait aux jambes une armure d’airain, et un javelot d’airain entre les épaules. Le bois de sa lance était comme une ensouple de tisserand et la lance pesait six cent sicles de fer. » 1 Samuel 17. 4 à 7  
  Il y a d’autres lieux aussi imposants en Israël, comme les mégalithes de Gil-Gal construit il y a 4 à 5 000 ans. Comme Stonehenge, auquel il ressemble, cet ouvrage de la préhistoire passe pour avoir été bâtis par des Géants. Lesquels ? C’est les Ecritures qui donnent l’explication. Ces constructions surdimensionnées seraient l’œuvre des Réphaïms. C’étaient des Géants comme le montre le lit de fer de Hog, roi de Bashan, leur dernier descendant. Cette couche  était longue de neuf coudées et large de quatre (Deutéronome 3.11). Enfin, le dernier descendant, pas si sûr. Lorsque Moïse envoie des éclaireurs reconnaître le chemin vers la terre promise ceux-ci reviennent fort dépités. « Et nous y avons vu les Géants, enfants d’Anak, de la race des Géants : nous étions à nos yeux et aux leurs comme des sauterelles (Nombres 13.33). »
   Jusqu’à ces dernières années, l’existence de ce peuple de Géant n’était attestée que dans la Bible. Des découvertes et des redécouvertes sont en passes de changer la vision que nous avons de ce texte. En 2004, Jonathan Tubb du British Muséum a ouvert une campagne de fouille à Tell es-Sa’idiyeh sur le Jourdain. Le cimetière de l’antique cité livra sept squelettes d’individus de 1,85m à 1,90m. Des personnes de grande taille selon notre point de vue. Pour les Juifs de cette époque, du haut de leur 1,55m de moyenne, il s’agissait de véritables géants. Nous n’avons pas là un cas isolé. Gath, la ville d’origine de Goliath, a également laissé un cimetière où auraient été inhumés des quidams surdimensionnés eut égard aux normes du treizième siècle avant J.C.  
   D’autres textes évoquent la présence de grands individus dans cette région du monde. Un papyrus égyptien du douzième siècle avant notre ère mentionne la tribu des « Sashou », de féroces brigands originaires de Megiddo, la cité des Géants. Toujours en Egypte, à Abou Simbel, on trouve une fresque qui rappelle la campagne de Ramsès II en Palestine. Dans un coin, on trouve deux Géants accroupis, gardés par des surveillants égyptiens. Un sceau du Moyen Orient montre également la décapitation d’un Géant au cours d’une bataille.
   Quant aux Réphaïms, que l’on croyait propres à l’imaginaire hébreu, ils se trouvent crédités d’une historicité certaine grâce aux tablettes de la ville d’Ugarit. En effet, ces inscriptions les évoquent comme étant de très anciens rois guerriers qui furent divinisés après leur mort. Des représentations de ces ancêtres divins nous sont parvenues grâce à l’art ugarite. On y voit des individus porteurs d’ailes comme les divinités assyriennes et dotés de six doigts. Ce dernier point est à mettre en relation avec le psaume 21.20 du deuxième livre de Samuel: « Il y eut encore une bataille à Gath. Il s’y trouva un homme de haute taille, qui avait six doigts à chaque mains et à chaque pieds, vingt-quatre en tout, et qui était aussi issu de Rapha ». On peut imaginer que cette représentation de doigts supplémentaires symbolise une dextérité accrue. Néanmoins, il peut bel et bien s’agir d’une déformation réelle. La découverte d’une momie égyptienne dotée de cette même anomalie démontre bien qu’elle existe depuis toujours.  C’est encore à Gath qu’apparaît une inscription sur une jarre. De droite à gauche, on y lit R( ?)PA, probablement le nom de son propriétaire, un certain Rapha.
    Voilà donc le mystère des Réphaïms, ces Géants de l’Ancien Testament, éclairci. Mais était-ce réellement ce que nous appellerions des Géants ? La taille exagérée que l’on prête à Goliath semble bien être une erreur de copiste. La version du premier livre de Samuel trouvée parmi les manuscrits de la Mer Morte lui donne une taille plus vraisemblable de près de deux mètres. Les écrits de l’historien juif Flavius Josèphe mentionnent Goliath comme un homme d’un mètre quatre-vingt-dix-sept.  
   On ne saurait quitter le Moyen Orient sans passer par le Liban, plus exactement par Balbek.  Quel fabuleux monument que celui-ci ! Balbek, ou plus précisément Héliopolis, est un complexe de temples dévolus à la triade Jupiter héliopolitain, Mercure héliopolitain et Vénus héliopolitainne. Un quatrième temple, plus petit, est généralement interprété comme étant destiné à Bacchus héliopolitain. Ceci, bien qu’il ne reste pour toute preuve que des frises à base de guirlandes, de sarments de vigne et de pavots. Le terme Balbek, généralement utilisé pour désigner Héliopolis, vient de l’ancien phénicien Baal (dieu du tonnerre que les Romains ont assimilés à Jupiter) et beck, mot désignant la source. Cependant, c’est le gigantisme inégalé des temples qui fait la grandeur du lieu. Le podium du temple de Jupiter est haut de douze mètres, entièrement fait de blocs de plusieurs tonnes. Son pourtour était fait de cinquante colonnes de vingt tonnes chacune. Quant au vestige le plus surprenant, il s’agit du trilithon, trois colonnes encore debout soutenant autant de mégalithes de deux cent tonnes chacun.  Un ingénieur américain qui s’y rendit eut ces mots célèbres : « Il a fallut attendre le vingtième siècle pour que les hommes construisent des engins capables de soulever des rochers pareils. On ne les trouve qu’à Cap Kennedy, ce sont les instruments de levage des fusées Titan. » Certaines pierres sont  si grosses que l’on a renoncé à évaluer leur poids. Mais, pourtant, ces blocs monstrueux viennent d’une carrière à 8 Km de là et ont été assemblés à 9 m du sol. Si encore l’ouvrage serait grossier… Non, tout a été assemblé avec une telle précision que l’on ne pourrait glisser une feuille de papier entre deux blocs.
   Les légendes locales racontent que les Géants auraient édifiés ce monument pour le compte du roi Nemrod.
    La réalité est moins spectaculaire. L’origine de ces temples démesurés ne s’explique ni par la magie, ni par d’hypothétiques Géants, encore moins par des extraterrestres. La réalisation de cet ouvrage a nécessité deux cent cinquante ans et le travail quotidien d’une dizaine de milliers d’esclaves arqués sur des systèmes de palans, de treuils et de cabestans. Une œuvre pourtant restée inachevée, abandonnée lorsque l’Empire Romain renonça au paganisme. Pour édifier cette gigantesque œuvre de prestige, il fallut créer des machines qui permettaient une importante multiplication des forces. Des engins monstrueux virent le jour, des roues qui nécessitaient parfois jusqu’à cinq cent esclaves pour les actionner. Lorsque cela ne suffisait pas, on les monta en série. Pour faciliter la traction et l’élévation des mégalithes, des rampes d’accès ou des chaussées furent également construites.
   Cette vérité archéologique est inscrite dans la pierre même des mégalithes. Les murs effondrés ont libérés des blocs marqués par les palans utilisés pour les hisser jusqu’aux positions choisies par les maîtres d’œuvres.

Néanmoins le généticien Marwin Antelmann a identifié un gène du gigantisme chez les humains, mais aussi les animaux. ce gène est encore actif shez le Sequoia - ce qui explique sa taille- et parfois se réveille chez des invidus particuliers comme le Viking Harld Hadranne

Lorsque l’on supprime l’impossible, il ne reste plus que la vérité aussi improbable puisse-t-elle paraître.
   Les archéologues ont tenté d’une dizaine de manières différentes d’expliquer la construction des monuments gigantesques de la haute antiquité. Dans certains cas, ils y sont parvenus ou tout au moins ont soulevé des hypothèses intéressantes.
   On a par exemple imaginé que les monstrueux blocs de ces constructions furent déplacés sur des rouleaux de bois. Pourtant, cet axiome ne peut être démontré. Il existe des lieux où le bois n’existe pas en quantité suffisante pour un tel usage. Un exemple, en Bolivie, est particulièrement frappant. Il s’agit d’une plateforme de pierre d’un poids de 900 tonnes et de 29 mètres de haut. Sa particularité ? Avoir été édifiée à 4 000 mètres d’altitude dans une vallée déserte, nue et éloignée de toute habitation. Sans possibilité d’utiliser des échafaudages, des rouleaux de bois ou une importante main d’œuvre, comment a-t-elle été érigée ?
  Il y a eut un âge des Géants, il y a plusieurs millions d’années. Cet âge existe encore dans nos gènes. Il arrive que la programmation de nos ancêtres soit réactivée chez certains individus qui se retrouvent dotés d’une taille phénoménale. Plus le temps passe, moins il y a de chances de voir apparaître de tels êtres. Ceux qui restent sont des exceptions, de vivants témoignages de cette époque. A l’inverse, autrefois, l’apparition de Géants devait être plus fréquente. Il n’est ni illogique, ni contraire aux lois de la génétique d’imaginer que des communautés de Géants aient pu apparaître et se perpétuer des siècles durant. Leur hérédité, partagée au sein d’un groupe restreint, aurait eu plus de chance de voir émerger le gène récessif du gigantisme.
   Les conditions nécessaires à l’apparition des Géants ne favorisent pas seulement la taille. L’ADN des espèces de l’ère des Géants devait présenter moins d’altérations chromosomiques que celui des animaux de notre époque. Les conséquences jouaient à plusieurs niveaux, dont l’intelligence, la longévité, mais aussi de manière significative sur la prévention des anomalies physiques et mentales.
  Les Géants qui survécurent jusqu’aux époques historiques devaient avoir hérité au moins en partie de ces talents. Il n’y a donc qu’un pas à faire pour les imaginer sous les attraits de demi-dieux dominant leurs contemporains de par leur beauté et leur savoir. De là à ce qu’ils aient évolués plus vite que les autres civilisations, il y a un autre pas. Le franchir donnerait une explication plausible à l’édification des monuments qui leur sont attribués.
   Pour autant, tout cela reste une hypothèse invérifiable.
   Il reste à souhaiter qu’elle soit valide. Parce qu’un jour ou l’autre, comme l’annoncent les légendes et la géologie, les conditions de vies sur Terre changerons de nouveau. Nos lointains descendant connaîtront alors un nouvel âge des Géants.

Problèmes de math dans un papyrus vieux de 3 800 ans

Volume d’une pyramide tronquée = 1/3 * hauteur verticale * (carré du côté de la base + côté de la base * côté supérieur + carré du côté supérieur)

On pensait que ce genre de problème de géométrie avaient été résolus par Archimède trois cent ans avant notre ère.

Le Rohonc Codex

Le Rohonc Codex est un livre trouvé vers 1800 en Hongrie. L'origine du texte est sujette à débat, l'opinion générale est qu'il aurait appartenu à la bibliothèque personnelle du comte Gusztáv Batthyány. Ce dernier aurait offert sa bibliothèque personnelle à l'académie des sciences hongroises.

Le problème est que ce texte est écris dans une langue... inconnue.
L'aphabet et utilisé présente de nombreuses ressemblances avec le vieil Hongrois, mais ce n'est pas du vieil hongrois.

Toutes les tentatives pour déchifrer le texte ont échoué jusque là. Il existe bien deux 'traductions' de ce texte, mais ces dernières sont considérées comme des Hoaxs.

Ce que l'on sait

Bien que le texte n'ait pas été déchiffré, les scientifiques ont cependant appris un certain nombre de choses.
1°) Le livre est officiellement référencé depuis 200 ans, il a donc (au minimum) cet âge. A ma connaissance aucune datation n'a été faite par des procédés comme le carbone 14, mais le Rohonc Codex est un considéré comme étant un livre médiéval par les spécialistes, il en a toutes les caractéristiques. Plus intéressant, en quatre endroits du livre ont a trouvé une marque à l'encre, cette dernière était postérieure au livre lui-même et aurait été faite vers 1529-1540 (j'ignore cependant pourquoi cette marque est si reconnaissable... je suppose que c'est une sorte de signature qui identifie quelqu'un ayant vécu à cette époque).
2°) Si le texte reste incompréhensible, le livre comprends aussi 87 illustrations

Nombres d'entre elles représentent des scènes de la vie du Christ, et les spécialistes pensent que le livre est... une vie du Christ.
3°) Les lillustrations présentent des signes chrétiens... mais aussi mulsumans et hindous! Les sientifiques qui l'ont examiné pensent que le livre provient d'un pays où ces trois religions auraient été connues. Si c'est le cas, on peut se demander comment il a fini par arriver en Hongrie, et pourqoi l'alphabet utilisé ressemble autant au vieil hongrois.

Sachant que le peuple hongrois vient des steppes, on peut imaginer qu'il vienne d'une région située en Asie centrale, à la limite des trois mondes. L'Afghanistan ?

. oui, c'est assez logique.
. Ce texte pourrait remonter à la "christianisation" des Hongrois, approximativement Xème siècle.
. Il correspondrait à un moment "classique" de syncrétisme entre éléments religieux préexistants, et chrétienté.
. Par contre, de toute évidence, les "magyars" du haut moyen âge étaient plus "chamaniques" qu'hindous..

Anaxagore a écrit:

Göbekli Tepe

Le cercle de pierre de Göbekli Tepe est en Turquie. Sa découverte en 1963 est passée relativement inaperçue. En fait l'archéologue Klaus Schmidt qui - le premier- a fait des fouilles sur le site n'a travavaillé sur les lieux qu'à partir de de 1994. Le pire? Il travaillait en fait sur le site d'un village sur une colline voisine et a inclu Göbekli Tepe sur une intuition... qui s'est d'ailleurs révélée juste. Le village et le cercle de pierre étaient contemporains et bâtis par la même culture.

Pourquoi Göbekli Tepe est un véritable pavé dans la marre de l'archéologie?

Pour plusieurs raisons.

1°) L'ancienneté

Göbekli Tepe date de - 10 000, ce qui en fait à la fois le plus ancien cromlech connu, mais aussi le plus ancien lieu de culte connu.

2) la qualité technique

Regardez

Ceci a été sculpté 8 000 ans avant les pyramides! La perfection technique de l'ensemble est proprement sidérante.

3) La taille

Göbekli Tepe est un cromlech parmi d'autres. les archéologues ont découverts jusqu'à présent 20 sites de ce type, comprenant 200 pierres levées. Dans les villages contemporains dont les archéologues ont trouvé les ruines, il y a une place centrale avec un seul moniolithe identique à ceux des cromlechs.

4) L'état de conservation

L'état de conservation s'explique par le fait que les cercles de pierre ont été ensevelis volontairement. Ce qui a d'ailleurs beaucoup perturbé les archéologues. Pourquoi ces sites ont été ensevelis? Une chose est sûr, les villages et les cerrcles ont tous été abandonnés simultanément.

Des théories incroyables

Preuve éclatante du trouble provoqué par cette découverte, elle est à l'origine de thèses particulièrement étranges, en particulier celle-ci: la vallée fertile qu'étaii Göbekli Tepe en -10 000 serait... le légendaire jardin d'Eden!

En tout cas, il est certain que la perfection du site de Göbekli Tepe remet en question la théorie (jusque là accepté sans discussion) que les hommes du néolithiques étaient des brutes incapables de rélisation architecturale et qui - bien sûr- ne pouvaient que faire que des sculptures très naïves.

Je viens de tomber sur un article sur Göbekli Tepe assez intéressant qui met en doute l'âge de ces cercles de pierre. En effet, les sientifiques datent Göbekli Tepe d'une époque glaciaire appellée "Young Dryas" cependant l'un des menhirs sculptés montrent une procession humaine en pagne. L'auteur de l'article juge impossible que des gens si peu vêtus aient vécu à l'extérieur à cette époque. Renseignement pris, la température dans cette région du monde à l'époque correspond à celle de la Norvège... mais en été, les gens se baignent sur les plages en Norvège donc, je ne suis pas convaincu.

Plus intéressant, l'étude des symboles animaux montre que la plupart des représentations aniamales sont celles de nécrophages (dont beaucoup de corbeaux) l'un des corbeaux tient d'ailleurs une tête humaine dans son bec. Si on rajoute l'absence de toute femme parmi les représentation humaine (et la femme est lié à l'enfantement), il se pourrait que Göbekli Tepe soit un site funéraire où les corps humains soient abandonnés aux aimaux pour qu'ils dépouillent les os. De telles coutumes ont existé, notament dans le Zoroastrisme. Les coffres de pierre trouvées entre les menhirs auraient servi à contenir les corps étant livrés aux animaux.

Encore plus intéressant, l'archéologue Thor Heyerdhal (1914-2002) avait estimé que pour dresser une pierre de la taille de celles utilisées à Göbekli Tepe, il fallait entre 500 et 700 hommes, des cordes et des palans. Or, les cercles de pierre ont été édifiées à une période lde l'histoire intermédiaire entre le paléolithique et le néolithique... et par des chasseurs-cueilleurs. Le temple lui-même est contemporain des tout premiers champs de céréales, mais les premiers archéologues à travailler sur le site estimaient que le peuple qui est à l'origine de ces cercles de pierre n'était pas encore sédentaire et ne cultivait pas, et qu'il ne vivaient pas sur le site, convergeant de toute la région pour des fêtes. Néanmoins, des découvertes récentes (moins de deux ans) notemment sur plusieurs villages à proximité remettent cette assertion en question. On n' y a trouvé de nombreux instruments pour broyer le grain qui prouvent qu'il s'agissait d'une population de cultivateurs sédentaires (une des toutes premières). Reste un problème majeur: où trouvaient-il de l'eau? Il n'y a pas de sources à proximité. Des citernes de retenue de l'eau de pluie (creusées dans la pierre) ont été découvertes. Seulement leur contenance totale ne dépassait pas 153 mètres cubes, ce n'était pas suffisant pour abreuver les habitants.


En tout cas, j'ai beaucoup de mal à croire que tout a été taillé avec des outils en pierre.

Et puis, des études en 2008 ont démontré que le site avait une complexité géométrique incroyable.

Ce qui démontre une compréhensio nde la géométrie incroyable! En effet, les trois groupes de deux piliers forment un triangle équilatérale presque parfait !

Et en plus il n'y a pas un seul site de ce genre. En effet, à Karahan Tepe: à 35 km de  Göbekli Tepe, un autre site identique a été découvert. Il est probable qu'il soit encore plus ancien.

La Pyramide de Gudun Pradang

Gudun Pradang est un monument mégalitihique trouvé sur l'ile de Java en 1914 et daté de 1 500 avant J.C.

Jusque là, rien d'extraordinaire...
En 2011, un chercheur appelé Danny Hilman Natawidjaja décide de faire un sondage de la colline où se trouve ce monument en utilisant des techniques modernes comme la tomographie à rayon X et la réolution en image 3D.  Et... la colline est artificelle!  C'est une pyramide à degré recouverte par de la terre et de la végétation. Elle est faite de trois étages de pierre basaltiques similaire à celles des ruines du sommet. De plus, il y a trois vastes chambres rectangulaire à l'intérieur de la pyramide.


Mais la suite crée une importante polémique.

C'est la datation qui pose un problème

Selon Danny Hilman Natawidjaja l'ensemble a été construit en plusieurs étapes.
- La couche 1 daterait de 3000 à 3500 ans
- La couche 2 daterait de 7.500 à 8.300 ans
- La couche 3 aurait 9.500 ans.
- La couche 4 aurait.... 28 000 ans!



Notez que j'ai posté ceci parce que je trouvais cela intéressant, mais j'ai été incapable de retrouver les recherches originelles de Danny Hilman Natawidjaja alors qu'elles ont été déposées sur ESS Open Archive. Le document a été effacé...
Il est cependant intéressant que des chercheurs (notemment the American Geophysical Union (AGU) lors de leur réunion de 2018) se sont intéressés à Gudun Pradang. D'autres chercheurs ont fait le lien avec la pyrmide engloutie de Yonaguni (dont j'ai déjà parlé). Les deux monuments pourraient en effet avoir les mêmes constructeur, puisque à l'é"poque de la construction de Gudun Pradang l'île de Java faisait partier du continent Sundaland .Maintenant englouti. Dans un autre article (Les Cartes des Rois des Mers) je vous ai parlé de cartes anciennes (datant de la Renaissance) montrant des zones du globe qui n'avaient pas encore été découverte; Vosu rappelez peut-être que l'une d'entre montrait le Sundalan?

Sauf que la thèse de Danny Hilman sur Gunung Padang, dont il est le seul tenant (si on exclut le charlatant Graham Hancock).
Plus d'une trentaine de scientifiques indonésiens ont signé une pétition contre le papier d'Hilman.
Le document n'a pas été effacé, il est disponible ici.
Il s'avère qu'il repose sur méthodologie de travail douteuse d'Hilman dont les strates viennent du fait que son papier n'est basé que sur un nombre choisi d'échantillons datés. Il ne dit pas combien d'échantillons ont été prélevés et analysés, ni sur combien d'entre eux se basent sa théorie des strates. Les "excavations" menée n'ont respectées aucun des protocoles archéologiques, faussant d'office les résultat (échantillons contaminés/mélangés). Il s'avère qu'il y a aussi des motivations politiques derrière cette "affaire".
Bref, le gars fait du cherry-picking pour porter une théorie sensationnelle et se faire connaitre.
Il est d'ailleurs à noter que Danny Hilman n'est ni archéologue ni paléontologue. Son domaine, c'est la géologie et la géotectonique.

Comme j'évoquais plus haut le pseudo archéologue Graham Hancock, ce dernier à fait une série "documentaire" sur tout un tas de "monument" de ce genre : Ancient Apocalypse.
C'est à chaque fois la même chose, que ce soit dans le documentaire ou les études : On est face à un problème, on prend des preuves partielles qu'on ne peut relier à rien, on invente des histoires pour palier l'absence de preuve, on comble les vides avec ce qui nous arrange. Hop nous voila avec une civilisation avancée qui aurait peuplé la terre avant le Dryas récent et aurait été anéanti par un impact.
Problème, en dehors des preuves bidons ayant initié l'idée, puis les hypothèses non vérifiables pour combler les trous, il n'y a aucun éléments scientifiques valables. Utilisé l'absence de réponse valable pour fabriquer une réponse arrangeante ne le rend pas valable pour autant.
Je vous "conseil" franchement de regarder "Ancient Apocalypse", vous verrez à quel point ces théories, qui comblent les mystères, reposent sur un mélange de "mensonge" et de "rien".
On ne sait pas. Donc c'est mystérieux. Inventons une belle histoire parce qu'il faut à tout pris combler les trous.

D'ailleurs, il existe déjà des explications scientifiques plus terre à terre concernant Gunung Padang. Mais comme elles ne sont pas très sensationnalistes, on n'en fait pas la pub.
Il suffit de lire/traduire l'étude de Victor Lluis Perez Garcia : "Gunung Padang y el megalitismo indo-malayo: Arqueología y pseudoarqueología" [Gunung Padang and Indo-Malay Megalithism: Archeology and Pseudoarchaeology] => ici.

J'offre ici une traduction rapide des éléments importants :

c'est un ancien volcan. Les différentes études géologiques et électromagnétiques réalisées in situ montrent que le cœur du mont Gunung est constitué d'un col volcanique qui s'est formé lors du durcissement d'une lave à l'intérieur d'un cratère ou d'une fissure. Dans ces cas, il n'est pas rare de trouver des blocs de pierre anguleux solidifiés dans la cheminée, ce qui peut donner lieu à l'apparition de roches aux formes prismatiques et géométriques particulières, non seulement en position verticale, mais, voire horizontales parfois–, qui n'ont rien d'artificiel ni de sculpté par le travail de l'être humain [...]

En ce qui concerne le matériau en particulier, ce sont des piliers naturels ou des colonnes d'andésite (Figs. 12­13), un type de roche ignée ou magmatique d'origine volcanique, riche en minerai de fer, qui nous rappellent en raison de sa similitude formelle avec les blocs de pierre utilisés dans la construction de la cité mégalithique de Nan Madol (île de Pohnpei) en Micronésie, bien que ces dernières soient encore plus colossales que celles de Gunung Padang.

Par rapport à la forme particulière de la montagne, le fait qu'elle soit plus ou moins pyramidale –avis assez subjectif– n'exclut pas le caractère naturel de l'élévation rocheuse, compte tenu de l'existence sur l'ensemble de la planète d'autres montagnes, pics ou pics ou unités de relief d'aspect pyramidal.

Quant à l'existence supposée d'une chambre secrète au cœur de la pyramide, [...] les études géoélectriques de 2012­-2013 ne montrent qu'une petite cavité de type naturel à l'intérieur de la montagne, une caverne ou une grotte de nature volcanique, sans aucun motif ni indication de régularité, formée par un ancien tunnel de lave.

Enfin, la méthodologie utilisée par l'équipe de Natawidjaja a fait l'objet d'innombrables critiques de la part des scientifiques et universitaires en raison de ses irrégularités et erreurs, tant dans l'application pratique que dans l'interprétation théorique des données.

En l'absence de datation précise, on a estimé que les constructions mégalithiques du Gunung Padang remontent au plus au milieu du premier millénaire avant notre ère, plus ou moins vers 500 avant notre ère, avec quelques siècles d'erreur, mais nous n'avons aucune preuve permettant d'aller beaucoup plus loin, ni pour ce monument ni pour aucun autre de type mégalithique en Indonésie. D'une part, il convient de souligner que les matériaux archéologiques les plus anciens associés, en utilisant la méthode stratigraphique, ces constructions sur l'île de Java sont placées sur la période allant de 500 avant JC à 500 après JC, pas au néolithique (Bellwood 2007, 2017). D'autre part, l'occupation et les ajouts de structures sur le mont Padang ont été documentés aussi loin que le royaume de Sunda (669­-1579).

Je mets à disposition le PDF en VO et la VF (rapidement traduite) ici.

Merci, je suis très ouvert quand il s'agit des civilisations anciennes et une pyramide de 7000 ou 8000 ans cela ne me choque pas particulièrement, mais une pyramide de 28 000 ans... là ça me parait un peu... extrême.

La découverte du feu par l'homme... 50 000 ans plus ancienne

Jusqu'ici la théorie était que l'homme avait découvert le feu il y a 200 000 ans.
Cette découverte fut une avancée majeure pour l'humnité: repousser les prédateurs, cuire la nourriture, s'éclairer, durcir le bois, liquéfier les résines, cuire les poteries. Sans le feu, rien de tout cela ne serait possible.

Il y a deux jours de cela, des chercheurs de l'université de  Heriot-watt à Edinbourg (Ecosse) ont publié les résultats de leur recherche sur le site de Valdocarros (Espagne). Ils ont découverts les traces d'un feu datant de 250 000 ans.
Ce qui est un bond de 50 000 ans dans chronologie.
De plus, si l'étude conclut à l'allumage volontaire, d'un feu contrôlé, elle souligne aussi que les habitants ont sélectionné les essences d'arbres qu'ils ont mis dans leur feu, utilisant selon leur besoin des essences produisant plus ou moins de chaleur, et produisant moins de fumée. Déjà à l'époque, nos lointains ancêtres se servaient de feux pour cuire la nourriture à 'feux doux'... et ne pas risquer de brûler ce qu'ils préparraient.

Anaxagore a écrit:Alors qu'ils effectuaient des relevés en longeant la dorsale océanique, une expédition de la NOAA (L'Agence  Publique Américaine d'Observation Océanique et Atmosphèrique) a découvert une suite de trous creusés dans le plancher océanique par 2 700m de fond.
Ces trous étaient parfaitement alignés et de même dimension.


L'origine de ces trous est pour l'heure inconnue et ds équipes scientifiques recherchent une explication rationnelle pouvant les expliquer. De nombreuses théories ont été avancées comme du gaz méthane, un animal. mais les scientifiques ne rejettent pas que ce soit le résultat d'une intervention humaine.

Mystère résolu

L'auteur de ces étranges trous est un crustacé d'une espèce proche de la puce des sables. L'animal se nourrit de sédiments riches en nutriments qu'il prélève dans le sable grâce à des appendices surdimentionnés.

Anaxagore a écrit:

La découverte du feu par l'homme... 50 000 ans plus ancienne

Jusqu'ici la théorie était que l'homme avait découvert le feu il y a 200 000 ans.
Cette découverte fut une avancée majeure pour l'humnité: repousser les prédateurs, cuire la nourriture, s'éclairer, durcir le bois, liquéfier les résines, cuire les poteries. Sans le feu, rien de tout cela ne serait possible.

Il y a deux jours de cela, des chercheurs de l'université de  Heriot-watt à Edinbourg (Ecosse) ont publié les résultats de leur recherche sur le site de Valdocarros (Espagne). Ils ont découverts les traces d'un feu datant de 250 000 ans.
Ce qui est un bond de 50 000 ans dans chronologie.
De plus, si l'étude conclut à l'allumage volontaire, d'un feu contrôlé, elle souligne aussi que les habitants ont sélectionné les essences d'arbres qu'ils ont mis dans leur feu, utilisant selon leur besoin des essences produisant plus ou moins de chaleur, et produisant moins de fumée. Déjà à l'époque, nos lointains ancêtres se servaient de feux pour cuire la nourriture à 'feux doux'... et ne pas risquer de brûler ce qu'ils préparraient.

. Intéressant, ce thème est bien développé dans le film, et le livre, "la guerre du feu".
. De mémoire, Jean-Jacques Annaud situait l'action 80 000 ans avant notre ère.
. Doux anachronisme, la tribu rencontrée par le héros utilisait une langue aux sonorités quelque peu indo-européennes...

Attention, il y une nette différence entre "découvrir le feu" et "fabriquer le feu".
Les hommes ont longtemps gardé des braises pour allumer le feu sans savoir créer le feu.
Les hommes utilisent le feu depuis 400 000 ans (Homo Erectus), mais là on parle bien de maîtrise du feu, donc de son utilisation avancée et sa fabrication... et donc le premier stade de l'utilisation 'technologique' du feu.

Les statues de San Casciano dei Bagni

Début 2019, près danciennes sources thermales sacrées où on soignait les malades pendant toute la période étrusque et Etrusco-romaine,  un immense chantier archéologique a vu le jour sous la direction l’étruscologue Jacopo Tabolli, professeur à l’Université de Sienne; En fait, des hisriens et des archéologues de toutes les disciplines, mais aussi des géologues et des spécialistes de la numismatique.
Cette coopération a porté ses fruits puisqu'en octobre 2022,  les archéologues ont découvert un véritable gisement de statues antiques représentant les dieux étrusques.
Il s'agit de la plus grande découverte archéologique en matière de statuaire antique, mais aussi quand à la civilisation étrusque.


Désolé, je n'ai pas trouvé de vidéo en Français.

Un navire de l'âge du bonze avec une coque en... matériaux composites

Bon, vous êtes probablement en train de vous dire que j'ai fumé un truc pas clair avant d'écrire cet article. Mais avant d'hurler lisez ma pertie histoire.

Les peuples de l'Âge du Bronze avaient d'excellents ingénieurs

Contrairement à l'idée communément admise, le progrès technologique n'est pas une force constance, c'est une succession de bonds et d'oublis. Des guerres et des catastrophes naturelels ont effacé de la surface de la terre des peuples qui ont découvert des secrets technologiques que nous avosn mis très longtemps à redécouvrir... ou qui nous échappent encore.
Un bon exemple de cela est le port de la ville de Troie...en effet, ce port est installé à l'endoit où un fleuve se jette dans la mer. D'autres peuples ont fait la même chose et les ports ont fini par s'envaser et à disparaître. Mais les Troyens ont fait preuve de beaucoup d'ingéniosité creusant en avant un bassin de sédimentation où les alluvions se déposaient avant d'arriver au port. Il a fallut attendre le XIXème siècle pour d'autres ports soient dotés d'un tel perfectionnement technologique.

La construction des coques

http://www.salimbeti.com/micenei/ships.htm

Il y a peu de navire de l'âge du bronze à avoir survécu au passage du temps, mais contrairement à ce que l'on pourrait croire, on a trouvé plusieurs épaves enterrée sous le sable de mer peu profondes et retrouvé. La construction navale de l'époque n'utilise pas encore de clous, mais des pièces de bois (tenons) qui s'emboitent dans des trous de deux pièces de bois (des mortaises). Les pièces de bois sont assemblés à coup de masse, les espaces comblées avec du tissu de lin parfois goudronné.  la plupart des navires de l'époque sont des grosses barques à fond plat et sans quille.. Il n'y a pas encore d'entrepont, les marchandises sont directement empilés sur le fond de la coque. Il y a un mat au milieu, deux rames à l'arrière.

La construction navale chez les Minoens

Les Minoens ont passé un millier d'années à perfectionner leurs navires. Et la première chose que l'on remarque lorsqu'on les compare aux navires existant à la même époque en Méditerrannée c'est..; qu'ils sont plus beau.

Il faut savoir que le Minoa a été assemblé avec une méthode dite "en tension". Les planches sont cambrées et très légèrement plus grande que ce qu'elles devraient être. Il faut contraindre la planche à se mettre en place en utilisant une corde et plusieurs hommes. Lorsque la planche et fixé la tension garde la planche en place sans créer d'espace. Il n'y adonc pas besoin de cafeutrage.

Le Minoa est une galère millitaire légère très avancée sur son époque, mais sa construction n'est pas tellement futuriste.

Mais certaines galères minoennes n'étaient pas faite de planche ordinaires. Ils utilisaient du bois recouvert d'un drap de lin lui-même imperméabilisé par de un mélange de résine, de poudre de calcaire et de lapi lazuli. Selon les archéologues à l'origine de cette découverte. ce choix aurait débord été fait pour des raisons... esthétique. La coque extérieure était souvent décorée de motifs en bleu et blanc. Néanmoins, le mélange de résine et de poudre minérale s'est révélé très résistant à la pourriture.

Les minoéens doublaient probablement l'intérieur avec une couche de toile traitée de la même manière, mais comme aucune coque de navire Minoen n'a jamais été retrouvé on n'en est pas sûr. D'après certain archéologue, il est possible que le calcaire ait plus tard était remplacé par de la poussière de métal (du bronze). Les coques seraient alors devenue aussi dure que le métal. Là aussi les raisons auraient été purement esthétique... du moins au départ, mais le mélange aurait empêché les barnacles de s'accrocher à la coque.
Il est également possible - d'après les archéologues- que les Minoéens aient utilisé de la poudre de nickel.

Et comment les archélogues ont appris tout ça?

Aucune épave minoéenne n'a jamais été retrouvé, mais c'est en étudiant les fresques des palais crétois que les archéologues ont observé tout ça. En effet, les fresques ont révélé des détails extraordinaire pour celui qui sait regardé; Et les peintres semblaient bien connaître les navires qu'ils représentaient... preuve que la mer était au coeur de leur vie.

Le savoir astonomique des Sumériens

Aujourd'hui, je vais commencer pour vous un long article que je développerais par la suite dans de nouveau posts.
Après des mois de recherches, je suis arrivé à la conclusion que... l'archéologiqe officielle MENT sciemment et délibérément à propos des connaissances astornomiques des anciennes civilisations, et surtout à propos des connaissances des Sumériens.
Le but de cet article n'est pas d'expliquer d'où viennent les connaissances des Sumériens, ni pourquoi les archéologues et les historiens nient les connaissances des Sumériens... ce serait de pures spéculation de ma part.
Je vais juste m'intéresser à des astrolabes et des descriptions venues de catalogues astronomiques datant - pour les plus anciens - de près de 4 700 ans.

première partie: L'histoire officielle de l'astronomie

Le but de cette première partie est expliquée dans le titre. Il s'agit simplement de vous raconter comment l'astronomie est apparue selon l'histoire officielle. Notons, que la rédaction que je vais faire de l'histoire de l'astronomie est à la fois chronologique et... partisane, dans le sens que je vais raconter l'histoire de l'astronomie vue par les Européens en insistant sur les connaissances qu'ils en avaient avant la découverte de la bibliothèque d'Assurbanipal (Ninive, Mésopotamie) ou du zodiaque de Dendérah (Egypte, actuellement au musée du Louvres).

Les connaissances astronomiques de l'Antiquité Greco-romaine

Atlas portant le monde


Cette statue également appellée ATLAS FARNESE est une desription de la voûte étoilée représentée comme une sphère. Il s'agit il est vrai d'une sphère géocentrique, centrée sur la Terre... ce qui est une conception fausse du ciel. Mais cela reste un outil qui permet une réprésentation appremment exacte du ciel, du mouvement des astres et qui permet de calculer les angles entre les étoiles.
Il est important de noter que cette statue d'Atlas a survécu au passage du temps et est restée visible tout au long du Moyen-Âge, cette partie des connaissances antiques ne futdonc jamais totalement perdue. Ce n'est pas le cas de l'objet qui suit.

La machine d'Anticythère

On a déjà parlé longuement, et à plusieurs reprises de ce calculateur mécanique trouvée dans une épave romaine et datant de l'antiquité grecque (exactement, l'étude du mécanisque prouve que le point 0 du mécanisme est le 22 ou 23 décembre - 178).
Je vais résumer très succinctement ce que l'étude de cet objet nous a appris.
1°) Les connaissances des Grecs quand au  mouvement des étoiles étaient bien plus avancée qu'on ne le croyait jusquà sa découverte. En fait, les Grecs du 2ème sièccle avant l'ère commune avaient des connaissances équivalentes à celle de la Reniassance en matière de mouvement des étoiles, orbites (mouvement en forme de section de cône), trigonométrie sphérique et mathémathique en générale.
2°) Bien que cela sorte du sujet de ce Post consacré à l'astronomie, les connaissances en mécaniques des Grecs ont été largement réévaluée à cause de cette découverte. En effet, il a fallut attendre le XIXème siècle pour que l'homme contemporain soit capable de créer u ncalculateur mécanique de la précision et du niveau d'ingéniosité de la machine d'Anticythère.

Les connaissances astronomiques de la Renaissance

Pour l'essentiel, le Moyen-Âge n'a rien apporté à ces connaissances antiques.  Nombre d'étoiles du ciel ont des noms en arabe come Algol, Aldébaran, ou encore Altaïr à cause des travaux des astronomes arabes. Néanmoins, les Arabes ont - pour l'essentiel- fait un travait certes remarquable mais un travail de conservation des connaissances antiques, ils n'ont fondamentalement rien apporté de nouveau.
Les Européens se sont enorgueillis d'avoir relancer l'astronomie avec deux grandes 'découvertes' d'abord le calucl des orbites par Kepler et la découverte de l'Héliocentrisme par Copernic.
Sauuuuuuf que... ce n'est pas vrai.
Le calcul des orbites a été fait bien avant Kepler, la machine d'Antycythère le prouve. On estime généralement que c'est Appolonios de Perga (IIIème siècle avant J.C.) qui le premier décrit les orbites des planètes comme des sections coniques (élipses).
Quant à l'héliocentrisme,c'était une théorie connue depuis... le IIème siècle Avant J.C. en effet,  Aristarque de Samos avait démontré que la terre tourne autour du soleil et que l'alternance du jour et de la nuit était le résultat de la rotation de la terre sur elle même.
D'ailleurs, un autre savant Grec, Eratosthène, avait calulé la circonférence de la Terre Cliquer ici

Ce que j'essaie d'expliquer, c'est que les Hommes blancs se sont comportés à partir du XVIème siècle comme ils se sont comportés dans bien d'autres domaines... c'est-à-dire comme des individus certains de tout savoir et qui ont imposé aux autres leur certitudes, à la pointe de l'épée si nécessaire.

De la Renaissance au XXIème siècle

Raconter les progès de l'astronomie après la renaissance ne serait certainement pas dénué d'intérêt, mais ce nest pas vraiment le sujet. Contentons-nous de faire la remarque que les progrès technologique en matière de mathématique, optique puis la découverte des ondes radios ont permis de découvrir des constellations inconnues des anciens, c'est ainsi que les 25 constellations connues à la Renaissance s'agrandirent à 88 et que de nouvellesétoiles furent observées gâce à des lunettes astronomique... dont des étoiles connues depuis l'antiquité ( comme Antares, la queue du scoprion) mais qu'il est impossible de voir à l'oeil nu.

Quittons un instant le domaine de l'astronomie pour nous consacrer à l'archéologie et à l'histoire.

Deuxième partie: des découvertes qui changent la donne

Au début du XIXème siècle, les connaissances de l'histoire et de la paléontologie feraient sourire. On croit encore que le monde n'a que 5 000 ans et les connaissances de l'Orient Ancien se résument à ce qu'en dit la Bible. C'est d'ailleurs en se basant sur les récits bibliques que Sir Henry Layard va situer Ninive (la capitale de l'Assyrie) sous le Tell Nebi Yunus (le Tertre du Prophète Jonas... Jonas étant sensé être mort et enterré sur le site de Ninive). De 1848 à 1932, le site fera l'objet de fouilles intensives par des archéologues britanniques qui déterrerons de milliers de tablettes d'argile.
Comme je l'ai raconté dans un autre Topic, la ville de Ninive fut prise par les armées Babyloniennes (exaspérées par les atrocités commises par les Assyriens et la dépravation de leurs Grands Rois). Au lieu de piller la ville et de l'occuper, les Babyloniens l'incendièrent sans la la piller avant de l'abandonner. Une tragédie... mais aussi une chance. Les tablettes de terre crue de la bibliothèque d'Assurbanipal furent cuites (ce qui permit leur conservation)et oubliées, restant entérrées pendant des milliers d'années.

Leur redécouverte fut un choc. D'abord, en 1876, George Smith traduit le texte l'Epopée de Gilgamesh. Cela remit en question le récit biblique de la création... non pas qu'il soit contradictoire... mais bien qu'il raconnait exactement la même histoire - en particulier le Déluge. En fait, les Hébreux avaient juste remanié un texte légendaire en remplaçant les actions des dieux mésopotamiens par l'acion du dieu unique de la Bible. D'autres récits traduits par la suite, permirent de s'apercevoir que la Bible était un copié/ collé des traditions Mésopotamiennes. Moïse trouvé par une princesse sur le Ni? C'est arrivé avant à Sargon d'Akkad, sauf qu'il fut recuillis sur l'Euphrate.  Et lorsque Dieu donne les Tables de la Loi à ce même Moïse, les juifs rejouent la scène où le souverain Hammourabi reçoit le fameur code de Loi qui porte son nom des mains du dieu soleil Shamash.

Mais surtout, les fouilles archologiques permirent de trouver des textes astronomiques, des astrolabes, et des tables astronomiques qui stupéfièrent les hommes du XIXème siècle. Mais avant de parler de ces redécouvertes... rappelons une fois encore ce que les hommes blancs confis de la certitude de leur propre supériorité avient oublié. Parce que les vastes connaissances des Chaldéens en Astronomie avaient été oubliées... dans le sens que l'on avait oublié ce qu'écrivaient les auteurs antiques (grecs essentiellement). En effet, les Grecs ne cachaient absolument pas qu'ils tenaient leurs connaissances astronomique de la Mésopotamie. Bien au contraire, c'était pour eux une preuve qu'ils s'inspiraient d'une excellente source.

Voilà une liste rapide des connaissances astronomiques attribuées aux Mésopotamiens par les Grecs:
- Le calendrier
- Les 12 constellations du zodiaque
- La longueur de l'année
- Le cycle de Méton https://fr.wikipedia.org/wiki/Cycle_m%C3%A9tonique
- Vers - 375, un astronome originaire de Chaldée (un certain Kidinou) calcula l'année solaire avec une erreur de seulement 4 minutes et 32,65 secondes.

Les découvertes faites dans la bibiothèque d'Assurbanipal ne font que confirmer ce que les Grecs disaient. Sur les tablettes cunéiforme sont consignés les levés et couchés héliaques de Vénus, les éphémérides donnant les positions du soleil, de la lune et des planètes. Le tout avec des erreurs mineurs et en utilisant des méthodes mathématiques... qui ne seront découvertes en Europe qu' XIVème siècle.


Planisphère en cuneiforme, position des étoiles en 650 avant J.C. à Niniv (British Museum)

Néanmoins, les textes des Assyriens ne cessent de faire des références aux "Anciens" ou précisent que tout les calculs ont été faits selon la méthode utilisée à "Sumer et Akkad". Le savoir des Assyriens était plus ancien qu'eux.

Dans une prochaine partie nous étudirons d'autres textes astronomiques datant de ces époques reculées.

C'est peut-être un peu plus que partisan sur certains points donc je vais permettre de donner quelques éléments.

Il manque sur l'Atlas Farnèse les constellations Ursa Major et Minor ainsi que Draco et les deux Canis Major et Minor (entre autre) alors qu'elles étaient visibles à l'époque de la création de cette "voute". Donc non, l'Atlas Farnèse n'est pas "une représentation apparemment exact du ciel".

Concernant la machine d'Anticythère, aussi avancé soit elle, elle n'est probablement pas unique. Cicéron évoque deux machines semblables.

Entre l'antiquité et la renaissance, il faut rappeler que: les siècles sont passés, des informations se sont perdu pour être redécouverte, sur certaines périodes du moyen-âge les sources sont très parcellaires (le fameux âge-sombre).

Concernant l'Épopée de Gilgamesh, tu fais quelques raccourcis faciles. Il y a bien des similitudes entre la tablette XI de l’Épopée et les récits du Déluge de la Genèse. Toutefois, il y a surtout une inspiration des versions mésopotamiennes du Déluge. La version du Déluge dans l'Épopée est vraisemblablement basé sur le récit du Déluge de l'Atrahasis. Le thème du Déluge est un motif récurant, partagé par plusieurs civilisations du Moyen-Orient antique. La Bible partage donc similitude, non pas spécifiquement avec l'Épopée, mais avec les récits mésopotamiens.
Est-il utile de rappeler qu'aussi marquant et épique qu'elle soit, l'Épopée, tout comme les textes bibliques, est une fiction plus ou moins basé sur des personnages historiques?

Concernant le feu l’utilisation et le contrôle sont plus ancien avec des date de 1,7/1,5 million d'années en Afrique. Pour le contrôle Wikipédia (Domestication du feu) indique 790 000 ans en Palestine. C'est sur qu'on ne peut pas survivre en Europe sans feu même en période interglaciaire il fait froid en Espagne l’hiver.

Voici l’article auquel fait référence Anaxagore :

Organic geochemical evidence of human-controlled fires at Acheulean site of Valdocarros II (Spain, 245 kya)

L'article mentionne que le site de Valdocarros est seulement un des plus vieux connu en Europe.

. Interessant, Menez-Dregan - Finistere -, et Terra Amata - Nice -, sont situés en France.
. Enfin, sur ce qui, aujourd'hui, est devenue la France.
. Constituant à la fois une impasse, vers l'ouest, donc le "ponant", et un croisement, nord/sud, la France est idéalement située pour brasser différentes émigrations.
. Ce n'est pas nouveau.

. S'agissant du feu, reste une question ouverte.
. Pourquoi sa domestication est elle avérée, à peu près simultanément, en de multiples endroits très éloignés ?

Découverte d'un site paléolithique qui remet en question la chornologie classique

En Grêce près de Mégapolis, on été découvert des pointes de sagaies et des pierres taillées datant de... 450 000 (Kyparissia 3) soit un site repoussant de 250 000 ans l'occupatio nde l'Europe par des humanoïdes. En continuant les fouilles, 70 mètres sous la surface actuelel du sol, les paléanthropologues ont découvert un deuxième site (Kyparissia 4) datant de 700 000 ans


Sagaie vieille de 450 000 ans (reconstruction)


Outil en pierre venant du site Choremi 7

Les liens photos ne s'ouvrent pas.

Le savoir astronmique des Sumériens

Quatrième partie: les planètes et le système solaire

Avant toute chose, dégonflons une baudruche gonflée de vent. je veux parler du livre La douzième planète de  Zecharia Sitchin.


Voici l'empreinte du sceau cylindrique VA 243 conservé au Vorderasiatische Museum Berlin.

Z. Sitchin voit dans les signes entre les deuxième et troisième personnage une représentation du système solaire, le soleil au centre et desplanètes sur différentes orbites. Néanmoins, il s'agit probablement de tout autre chose.

Voici une représentation des planètes tournant autour de la Terre dans une tablette trouvée à Uruk et datant de l'époque babylonienne (vers 2004- 1595 avant J.C)


Et bien sûr les tablettes de MUL.APIN ( catalogue BM.86378) situent 71 corps célestes.... dans la seule partie intacte.

D'après les tablettes de MU.APIN -> VOIR ICI les Babyloniens ne connaissaient que 7 planètes en comptant le Soleil et la Lune.


Consulter ici le PDF -> MUL. APIN



Z. Sitchin prétend que les Annunakis (les dieux inférieurs) étaient  venus d'une planète errante qu'il appelle Nibiru, et que sur cette planète venu d'au-delà de Pluton mais qui traversait régulièrement le système planétaire vivaient encore les Igligli (les dieux majeurs).

Alors il a raison sur un point, il existe bien un astre Nibiru et c'est un astre mobile qui apparait parfois près de Ninurta (Mercure) et parfois près de AMAR.UTU/ Marduck (Jupiter). Toutefois, ces changements de position sont annuels...  rien avoir avec une rotation de 36 000 ans, ravageant le système solaire, provoquant des déluges... Quand à ce qu'est Nibiru, les astronomes modernes n'en ont aucuen idée.

Cinquième partie: les constellations

Les Babyloniens connaissaient 66 constellations... pour rappel, à la Renaissance, les Européens en connaissaient 25. En particulier, les  12 constellations du zodiaque :

1. GOU.AN.AN ("Taureau Céleste"), le Taureau
2. MASH.TAB.TA (Jumeau), les Gémeaux
3. DOUB ("Pinces") le Cancer
4. OUR.GOU.LA ("Lion") le Lion
5. AB.SIN ("Son Père Etait Sin") La Vierge
6. ZI.BA.AN.AN ("Destinée Céleste") La Balance
7. GIR.TAB ("Qui Pince Et Coupe") Le Scorpion
8. PA.BIL ("Défenseur"), Le Sagitaire
9. SOUHOUR.MASH ( "Chèvre-Poisson") Le Capricorne
10. GOU ("Seigneur des Eaux") Le Verseau
11. SIM.MASH ("Poissons") Les Poissons
12. KOU.MAL (L'habitant des Champs") Le Bélier

Les plus vieilles représentations du zodiaque  datent du début de l'ère sumérienne (vers - 3000), néanmoins aucune version complète de ces premiers zodiaques n'a été trouvé. Les tablettes circulaires montrant ces zodiaques et indiquant la position des étoiles sont toujours fragmentaire.
En 1900, en partant de ces fragments, T.G. Pinches reconstitua une astrolabe sumérienne, donnant la position des étoiles pour les 12 mois du calendrier sumérien. Les 12 mois étaient divisés en 3 zones, formant 36 sectioons. et dans ces sections il y a plusieurs fois le symbole *... qui survécu sous le nom d'astérique sur nos clavier et qui date de l'antiquité sumérienne et signifie... étoile (littéralement Innana... la divinité du ciel plus connue sous le nom d'Ishtar). chaque * est accompagné d'un nom que l'on a trouvé dans bien des textes astronomiques et listes d'étoiles figurant sur d'autres tablettes.
Les trente-six sections incluent aussi un numéro écris sous le nom du corps céleste. Dans le cercle le plus proche du centre, les nombres vont de 30 à 60; dans le cercle central ils vont de 60 à 120, tandis que dans le cercle extérieur les numérotations vont de 120 à 240.

Astrolabe de Pinches -> VOIR ICI

Vers 1950, l'historien des sciences et mathématicien Otto Eduar Neugebauer VOIR ICI se penche sur la reconstitution de l'astrolabe sumérienne recrée par T.G. Pinches et conclut : " le texte entier constitue une sorte de carte céleste schématique... dans chacun des trente-six champs nous trouvons le nom d'une constellation et un nombre simple dont la signification n'est pas claire."

Revenons aux chiffres inscrits sur l'astrolabe sumérien. C'est une réprésentation de la voûte céleste, en additionnant les chiffres des différentes "voies" qui forment les deux axes du quadrillage, on optient toujours 90 ou 360. La ligne février-mars fait 180 et la ligne août-septembre fait aussi 180.

C'est une planisphère!  Ce disque est la représentation plane d'une demi-sphère! ( 180° ddans un sens par 180°dans un autre sens... une voûte céleste demi-sphérique englobant une Terre en forme de disque graduée sur 360°... exacteemnt comme la représentation médiévale du ciel basée sur la Bible... sauf que l'astrolabe de Pinches est bien antérieure  et qu'il y a un sytème de coordonnées pour repérer les étoiles).

Ce qui est intéressant, c'est qu'en étudiant la disposition des étoiles, le professeur Langdon a également été conclu que l'astrolabe représentait le ciel par 30° de latitude nord (soit à hauteur d'Ur) vers - 4400. En croisant cette information avec les rites des fêtes religieuses se déroulant les 12 premiers jours de l'année, à l'époque Babylonienne, on apprend que le calendrier Babylonnien est sensé commencer au moment du passage, au premier jour de printemps, du soleil dans la constellation du taureau. Un événement que la tradition place vers la fin du mois mars et le début d'avril (1)... 4380 avant JC!
Il est intéressant de noter que les Sumériens, puis les Babyloniens ont gardé des connaissances d'astrologie acquise plus d'un millénaire avant l'apparition de l'écriture.

Et les Sumériens connaissaient ce que l'on appelle la Grande Année (ou Année Platonicienne) cette traversée des 12 signes du zodiaques par le soleil en 25 920 ans.
Jusque là, la découverte de la Grande Année était attribuée à Hipparque (IIème siècle avant J.C.)

Langdon a également étudié les tablettes astronomiques des Hitties et des Babyloniens et conclut que le passage du soleil dans le taureau (2160 plus tôt) était un fait connu des astronomes de l'époque.

Ces conclusions sont partagés par le professeur Willy Hartner, avec de légères différences dans la chronologie, lui-même pense que le zodique sumérien daterait de -4000 et aurait été établir à Ur (30° nord).


Tablette VAT.7847

Zodiaque montrant la constellation du lion "foulant au pied" la constellation de l'hydre.  L'étoile à 8 branches à gauche est appellée SAG.ME.GAR, u ndes noms donné à la planète que nosu appelons Jupiter. Il s'agit d'une tablette datant de -200 et provenant d'Uruk.

La tablette AO.6478 du musée du Louvres cite 26 étoiles et indiquent les distance qui les sépare selon une unité de mesure appellée mana shoukoultou... qui semble faire référence à du temps écoulé. La deuxième colonne donne des mesure d'angle.


(1) Je ne peux pas donner la date exacte parce que le calendrier Babylonien est d'une complexité à s'arracher les cheveux. C'est une synthèse entre un calendrier solaire et un calendrier lunaire... comme le calendrier juif.... exctement comme lui, en fait puisque les Juifs ont copié le calendrier sumérien. Ce qui fait que le début de l'année varie... chaque année... de quelques jours. Le premier jour de l'année varie entre fin mars et début avril du calendrier grégorien. (Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué   ). Et parce que c'est encore trop simple, les Sumériens utilisent simultanément deux systèmes nmériques, un système "ordinaire" à base 10 pour compter les objets du quotidien, et un système à base 60 pour tout ce qui est divin. L'astrolabe de Pinches a des notations numérique dans ces deux systèmes! Les notations qui sont indiquées sur les zones (ce que je crois être des mesures d'angles) sont sous base 60, mais les chiffres associés aux étoiles (j'ignore leur signification) sont sous base 10  
Pitié! J'ai mal à la tête!

Le Savoir astronomique des Sumériens

Sixième partie: météorites

La tablette que vous voyez ci-dessus a été trouvé dans les ruines de Ninives. Il s'agit d'une tablette astronomique datant de 700 avant J.C. trouvée il y a 150 ans, elle est resté depuis indéchiffrable. mais - récemmment- deux chercheurs ont proposé une théorie pour le moins... inovante. Ces chercheurs ne sont pas des archéologues, mais des spécialistes des fusées, Alan Bond et Mark Hempsell CLIQUER ICI.


Pour eux, cette tablette serait une copie d'un original bien plus ancien et elle raconterait... la légende de Sodome et Gommorrhe, du moins l'original de cet événement, le phénomène qui a inspiré le récit biblique. En effet, la tablette raconterait la chute d'une météorite que les chercheurs identifient à celel qui aurait frappait Köfels.

Important: l'explication qui va suivre s'est heurtée à un large septicisme. En particulier celui de l'archéologue anglais John Taylor. Pour lui notre connaissance de la langue sumérienne est encore trop partielle. De plus, il n'y a aucune preuve que les Sumériens soient capables d'effectuer des mesures astronomiques et des caculs angulaires du niveau de précision demandé pour les calculs de trajectoires.

L'impact de Köfels

Köfels est en Autriche, c'est le site d'un glissement de terrain massif qui a été attribué à la chute d'une météorite.

EarthDoc a écrit:The Köfels landslide (Ötztal, Tirol, Austria) is recognized as the large st landslide in the crystalline Alps. This event took place about 8700 years ago according to radiocarbon dating. The geoscientific community became more interested in this event, when pumice and fused rock was found at this site. The findings gave rise to numerous theories about the cause of the landslide. The hypothesis of a volcanic event has been discarded presently, however, impact theories and purely geomechanical theories are still under consideration (Heuberger, 1994). Structural maps of the landslide and the topography of the valley before the event are a prerequesit for a decision between these theories.

L'impact aurait été estimé à l'équivalent de l'explosion d'une bombe nucléaire d'une mégatonne, tuant des milliers de personnes et ravageant 386 000 miles carrés.

L'intépretation de la tablette sumérienne

D'après Alan Bond et Mark Hempsell, la tablette représenterait le ciel, le 29 juin 3123 Av.J.C.  Ils auraient reconstitué le ciel de l'époque grâce à des ordinateurs pour confirmer le témoignage occulaire de l'astronome ayant fait la tablette originale (dont l'exemplaire serait une copie nettement plus récente).
La moitié de la tablette montre la position des planètes et des nuages (les sumériens ne font pas de différence entre astronomie et métérologie, ils décrivent toujours orgae et autre signes atmosphériques). L'autre moité se contrentre sur la description d'un objet en forme de "bol de pierre" qui se déplace à une vitesse incroyable dans le ciel.
Hempsell a déclaré : « Il est arrivé à un angle très faible – environ six degrés – et a ensuite heurté une montagne appelée Gaskogel à environ 11 kilomètres de Kofels. » Hempsell a ensuite expliqué comment l’objet a explosé alors qu’il descendait la vallée et a finalement produit un événement aux proportions littéralement bibliques.

Bond et Hempsell affirment que l’explosion aurait généré un énorme champignon atomique et rempli l’air d’une épaisse poussière sur des centaines de kilomètres ou « l’événement de l’impact de Kofels ».

Cependant, selon les géologues, l’événement de Kofels est généralement considéré comme ayant eu lieu il y a environ neuf mille ans, bien avant la date de 3123 avant J.-C. mentionnée dans les archives sumériennes. Bond et Hempsell pensent que l’erreur de datation est due à des échantillons contaminés utilisés dans l’analyse précédente.

Le savoir astronomique des Sumérien

Septième partie: Calculs de trajectoire

Cette tablette mésopotamienne d'aspect banale est pourtant un trésor. Ce n'est pas un texte, mais des calculs. Et pas n'importe quels calculs. Il s'agit de la trajectoire de la planète Jupiter selon une méthode dite trapezoïdale.


Cette table babylonienne daterait de période 350 à 50 avant J.C. Elle fut découverte au XIXème siècle dans les ruines du temple d'Esagila à Babylone. Elle est actuellement conservée au British Museum à Londres. Deux autres tablettes utilisant la méthode trapezoïdale ont été découverte en 1955, et deux autres encore au cours des dernières années.
Il faut savoir que la méthode dite 'trapezoïdale' n'est pas inconnue des Européens... en fait, on croyait qu'elle avait été découverte au XIVème siècle par des mathématiciens des universités d'Oxford et de Paris.
Théorème de vitesse moyenne

Les connaissances mathématiques des Sumériens ne devraient surprendre personne. Ils sont à l'origine de la déclinaison de coordonnées angulaires en 12 heures,  chaque heure étant divisée en 60 minute  de 60 secondes, secondes qui se divisent elle-mêmes en degrées.
Le fait que ce système est également été utilisé pour le calcul du temps n'est pas une coïncidence.
Les Sumériens utilisaient simultanément un système numérique à base 12 (sacré) et un système numérique à base 10 (pour les calculs plus ordinaires). Le sytème à base 12 et ses multiples 60 et 360 est idéal pour les calculs d'angle.

La plus ancienne construction humaine

Une découverte est venue bouleverser tout ce que l'on croyait savoir  du passé. Ce n'est pas un délire des allumés d'un site conspirationniste mais un article scientifique de l'équipe d'archéologues de l'université de Liverpool dirigés par le professeur Larry Barham.
Ce dernier, interviewé par The Guardian a témoigné en disant “Lorsque je l’ai vue pour la première fois, je me suis dit que ce n’était pas possible.”

De quoi parle-t-il?

Une construction en bois datant de 476 000 ans !

Les faits

Le 20 septembre, la revue Nature a publié un acticle sur " la plus ancienne structure en bois" fabriquée par l'homme. Elle a été découverte au cours de fouilles en Zambie. Il s'agit d'un rondin de 1,40 m posé sur un autre plus grand. Les deux morceaux de bpis portaient des marques d'outils et une profonde entaille au milieu, de manière à ce que les deux morceaux de bois s'encastrent avec un angle de 75° ce qui garantit un assemblage relativement solide. Il s'agissait probablement de l'amorce d'une plateforme ou d'une passerelle.

Les conséquences

L'équipe de l'université de Liverpool en a déduit plusieurs choses.

1°) l'homo sapien apparaissant seulement il y a 300 000 ans, cette contruction est donc l'oeuvre des peuples ayant précédé l'homme moderne. Ce qui révalue à la hausse leur intelligence et leur habilité manuelle.
2°) Jusque là, les populations du paléolithique étaient considérés comme nomade... mais seul un peuple sédentaire ou semi-sédentaire a pu contruire cette plateforme.