CTC 44 - La guerre du Levant (FITNA v2)
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CTC 44 - La guerre du Levant (FITNA v2)
La guerre du Levant (FITNA v2)
Présentation : j’avais déjà pondu un CTC avec ce titre. Il s’agit d’un début d’une version largement retravaillé pour mes travaux sur la future V2 de la DKTL. Le Royaume de Palestine et Jordanie devient le Royaume Arabe Uni, au nom et la structure inspiré (mais pas détaillé dans le présent texte) du « King Hussein's federation plan ». Pour rappel, dans cet univers, l’Iran, l’Inde et la Turquie sont dans le camp « socialiste ».
Introduction
Le schisme entre sunnites et chiites des années 2000-2010 a marqué un tournant surprenant de la conflictualité au Moyen-Orient. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la région avait été secouée par des révolutions, coups d’états et guerre qui avaient tous une motivation politique qui n’avait pas pour cause principale de l’appartenance ethnique et religieuse. Les seules exceptions étaient les conflits impliquant le Royaume Arabe Uni, dont les voisins avaient eu pour ambition de lui faire payer sa protection du peuple juif. Pour le reste les conflits de la région étaient marqués par le nationalisme ou l’opposition entre communistes et libéraux. Soudain, le terrorisme de face venait secouer la région.Toutefois, cela n’était pas aussi soudain que les gens tendent à le croire. Les premières milices et groupes terroristes ne sont pas apparus du jour au lendemain après l’invasion de la Syrie en 2008. Tous n’ont pas non plus pour origine la guerre Iran-Irak.
Carte du Levant.
La guerre du Levant
La guerre du Levant était à la fois une guerre civile et l’invasion du territoire de la Fédération du Levant par la Syrie.Drapeau de la Fédérétion du Levant.
Contexte
Depuis 1958, malgré la protection de Paris et Jérusalem, le Levant était victimes des influences de la Syrie qui, enclavée, souhaitait annexer le Levant pour avoir accès à la méditerranée et prendre le contrôle des places économique de la Fédération. De la même manière, la Turquie communiste nourrit des vues sur Alexandrette et y finance différents groupuscules communistes au prétexte que ce territoire était turcophone.Après des années de tensions communautaires tant religieuses qu’ethniques alimentées par la Turquie et la Syrie un incident allait mettre le feu aux poudres. La fédération du Levant, composé de trois gouvernorats est nation très diversifiée sur les plans ethnique et religieux. Le gouvernorat du Hatay, au nord, est majoritairement peuplé de musulman, mais d’obédiences diversifiées (alawites, chiite, sunnites), des syriaques (catholique et orthodoxe), des maronites, des Grecs de l’Église d’Antioche et des Arméniens apostolique. D’un point de vue démographique, près de 85 % des habitants sont arabes. Les restes essentiellement d’origine turque qui descendent en partie habitant historique, même si des dizaines de milliers de Turcs on fuit la révolution communiste qui à prit le pouvoir dans leur pays. Le centre de la Fédération est occupé par le gouvernorat de Lattaquié. Sa population est à 85 % Arabes, composés à 60 % de sunnites et 25 % d’alaouites. Le reste de la population est chrétienne, essentiellement grec-orthodoxe. Lattaquié est d’ailleurs le siège d’un archidiocèse grec-orthodoxe de l’église orthodoxe d’Antioche. Enfin, le sud du pays, le gouvernorat du Liban, plus densément peuplé abrite la capitale fédérale, Beyrouth, cœur du pouvoir économique du pays. Plus de 50 % de la population est musulmane quasiment composée moitié pour moitié de sunnites et chiite et une toute petite minorité d’alaouites. Plus 40 % de la population est composés de chrétiens et plus de la moitié est maronites. Le dernier groupe religieux significatif est les Druzes, comptant pour moins de 10 % de la population. Le problème est que si le gouvernorat du Liban abrite l’essentiel du pouvoir politique et économique, ce pouvoir est majoritairement à la main d’une bourgeoisie maronite. Cette population maronite, si elle représente 40 % de la population du Liban, est minoritaire à l’échelle de la Fédération. Bien que la majorité de la population du pays soit plus ou moins pratiquante, la Fédération est dotée d’une constitution laïque qui garantit tant les libertés de cultes que politiques et semble satisfaire l’immense majorité de la population. Au fil du temps, la bourgeoisie maronite s’attire les foudres de la population musulmane, surtout des sunnites, qui l’accusent de corruption et divers abus. Si cette insatisfaction est exprimée essentiellement de manière pacifique à l’échelle de la fédération, elle se cristallise de plus en plus sous une forme violente dans le sud du pays. Des groupes peu structurés, principalement sunnites, commencent à faire usage de la violence à l’égard des maronites qui finissent des milices, dont le plus éminent et dangereux sera les Phalanges levantines, un groupe maronite. Cette apparition d’une force paramilitaire maronite au Liban va alors a sont tours pousser les musulmans, d’abord sunnites puis chiites, et même les Druzes à s’armer et se structuré leurs tours. Cela va entrainer une montée progressive des violences au fil des années. Enfin, la « confiscation » du pouvoir par les maronites va aussi provoquer une structuration d’une opposition communiste.
Drapeau du Gouvernatorat d'Hatay
Drapeau du Gouvernatorat de Lattaquié
Drapeau du Gouvernatorat du Liban
La « guerre de deux ans »
En février et mars 1975, des grèves massives des pêcheurs, soutenus par l’Organisation de l’Action communiste au Levant, dégénèrent en de violents affrontements entre la police et des communistes. La situation est telle que l’armée fédérale doit intervenir pour rétablir l’ordre à Saïda. Alors que les pêcheurs et le gouvernement parviennent à un compromis, l’OACL choqué que le gouvernement ait osé faire appel à l’armée, commence à s’armer. Le 13 avril 1975, les extrémistes chrétiens des Phalanges levantines attaquent, à Beyrouth, un convoi de bus transportant des membres et sympathisant de l’Armée arabe du Levant, une organisation sunnite proche de la Syrie, revenant d’une démonstration de force à Sabra ou ils ont défilé armé dans les rues de la ville. Dans la journée, les affrontements se généralisent autour de Beyrouth. Des barricades sont dressées et les belligérants s’affrontent avec des armes de guerre. Avec 72 morts et 190 blessés dans les rangs de son proxy local, le dictateur syrien Haydar al-Kouzbari active immédiatement ses pions en Syrie : l’Armée Arabe du Levant et le Parti Bass socialiste arabe — Région du Levant, branche clandestine levantine du Bass. Ces deux organisations vont progressivement former l’une des factions du conflit, le Mouvement de Libération du Levant. Une alliance de circonstance avec le Front de Libération Populaire du Hatay (Pro turque) et l’Organisation de l’action communiste au Levant. Le but officiel de ce front est de faire tomber le pouvoir de la bourgeoisie maronite corrompue. La principale cible des accusations est « le clan Gemayel » dont le patriarche, Bachir, est le gouverneur du Liban.La Fédération sombre alors dans une guerre civile par procuration, et une spirale de violence inouïe. Le 6 décembre 1975, les phalangistes massacrent plus de 200 musulmans à Beyrouth au prétexte que le quartier visé abrite des membres de l’Armée Arabe du Levant. Le 18 janvier un massacre du même type, mais aux proportions encore plus terribles prend place dans le quartier de la Quarantaine avec le massacre d’environ un millier de musulmans. L’Armée Arabe du Levant prend sa revanche à Damour ou près de six cents maronites sont tués. Malgré un soutien indirect la France et du Royaume Arabe Uni, l’armée fédérale est débordée. Le pays sombre dans l’anarchie et le pillage. Même les grandes banques de la capitale sont ciblées. Le pays déchiré semble au bord de l’effondrement politique et économique, mais les combats ne sont pas décisifs.
En 1976, la Syrie et la France négocient un cessez-le-feu. Le 6 juin, les troupes française et syrienne entrent dans le pays. Le but est de rétablir l’ordre et désarmer les milices. Les troupes française et levantine rétablissent assez rapidement l’ordre dans les républiques du Hatay et de Lattaquié. Le Front de Libération Populaire du Hatay et l’Organisation de l’action communiste au Levant étant bien moins équipés et encadrés que l’Armée Arabe du Levant qui est essentiellement active dans la moitié sud du pays. Dans la partie libanaise de la Fédération, les forces syriennes occupant les territoires à l’est au sud du fleuve Litani laissent le champ libre à l’Armée Arabe du Levant qui règne par la terreur et impose ses propres lois et taxes. Dans ces conditions, les troupes françaises ont bien du mal à désarmer certains groupes des Phalanges et les affrontements en territoire libanais font 14 morts dans les rangs français et 135 dans les rangs phalangistes avant que les combattants ne se plient aux ordres du clan Gemayel, déposent les armes et rejoignent les rangs de l’armée fédérale.
L’intervention franco-syrienne
Entre 1977 et 1982, la situation semble s’apaiser ou tout du moins se stabiliser, mais cela n’est qu’apparence. Face à la violence de fond, notamment alimentés par la Syrie, de nouveaux groupes prennent les armes dans le sud de la Fédération. Goutant peu aux violences des soldats et proxys sunnites de Damas, les chiites prennent les armes : le Mouvement Révolutionnaire Islamique et l’Amal. Le premier est actif de Beyrouth jusqu’à la frontière sud du pays. Le second est principalement actif dans la plaine de la Beqaa. Alors que les affrontements débordent en territoire palestinien, le Royaume Arabe Uni intervient au sud du fleuve litanie en mars 1978. Les troupes syriennes se replient immédiatement, abandonnant leurs supplétifs qui sont balayés en moins d’une semaine. Cette intervention permet à l’Armée Fédérale du Levant de reprendre les mains sur la zone. Si le Mouvement Révolutionnaire Islamique rentre dans le rang, il n’est pas désarmé.Drapeau du Movement Révolutionnaire Islamique
Toujours en 1978, goutant peu du rapprochement de l’Amal avec la Syrie, Abbas Moussaoui et Hassan Nasrallah, deux des cadres les plus importants de l’organisation rejoignent le Mouvement Révolutionnaire Islamique. Ce dernier est considérablement renforcé aux dépens de son allié qui devient de plus en plus un rival. Tout au long des années 1980, le MRI va s’installer comme principale force d’opposition politique et paramilitaire chiite. Moussaoui parvient à prendre le contrôle de l’organisation avec le soutien de l’exilé iranien Rouhollah Khomeini réfugié en France.
L’intervention du Royaume Arabe Uni
À partir de 1979, le Mukhabarat (General Intelligence Directorate), l’agence de renseignement de la RAU mène une campagne d’élimination contre l’Armée Arabe du Levant, le Parti Bass socialiste arabe — Région du Levant et leurs sympathisants. La façon dont est organisée cette campagne (voitures et colis piégés) créer un sentiment d’insécurité total dans ce qui reste de la coalition formant le Mouvement de Libération du Levant. La nature des attentats pousse initialement le MLL et Damas à attribuer ses attaques à l’Amal et au MRI. Le but cynique de Jérusalem est devoir les supplétifs de Damas recourir à la même méthode pour justifier plus facilement une intervention plus directe contre l’Armée Arabe du Levant et expulser l’armée syrienne du pays. Le rôle du Mukhabarat dans cette campagne de terreur restera inconnu du public jusqu’en 2018.Drapeau du Royaume Arabe Uni
Toutefois, le plan du Mukhabarat se retourne contre le RAU lorsque le MLL supposant une manipulation lance le 16 juillet 1981 des centaines de roquettes sur le RAU sur le district de Galilée faisant 33 morts et plusieurs centaines de blessés. La réaction du Roi Hussein est immédiate et brutale, avec le bombardement dès le lendemain de nombreux sites du Mouvement de Libération du Levant et de l’armée syrienne près de Beyrouth et à l’est du Litani. Environs 250 combattants sont « neutralisés » et plus d’une cinquantaine de civiles sont tués et plusieurs centaines d’autres blessés. À partir de cette date Paris et Jérusalem, décide de préparer une offensive visant à neutraliser militairement le MLL et expulser les Syriens. Après des mois de négociation, le Premier ministre du RAU, Mudar Badran, et le Président de la République française (fraichement élu), François Mitterrand dénonce la duplicité de la Syrie d’Haydar al-Kouzbari qui n’a fait aucun effort pour désarmer le MLL dans les territoires occupés par l’Armée syrienne. La déclaration conjointe donne 48 heures à Haydar al-Kouzbari pour entamer le retrait de ses troupes et aux composantes du MLL pour déposer les armes.
Dans la nuit du 5 au 6 juin 1982, alors que l’ultimatum a expiré sans que les Syriens et le MLL ne s’y plient, l’aéronavale française et l’aviation arabe entament des bombardements sur les positions du MLL. Le 6 juin à l’aube, l’Armée Arabe Unie franchit la frontière et atteint la banlieue de Beyrouth en quelques heures. L’action, coordonnée avec les armées levantines et françaises, conduit à l’effondrement des positions syriennes et du MLL au sud du Litani et autour de Beyrouth. Un cessé le feu débute le 21 août et permet aux unités syriennes et affiliées d’évacuer la ville.
L’évacuation de Beyrouth est complétée le 13 septembre 1982, mais dès le lendemain une bombe attribuée au MLL et au Syrien tue le gouverneur du Liban, Bachir Gemayel, alors qu’il visite le QG des phalangistes. Plus de 30 civils sont tués et 120 blessés dans l’attentat qui entraine une réponse brutale des phalangistes et de certains soldats chrétiens qui culmine avec le massacre 700 civiles du 16 au 18 septembre dans les quartiers de Sabra et Chatila réputé pro-syrien. Ce déchainement de violence et l’insubordination d’une minorité de soldats maronite entrainent une réaction immédiate du chef d’état-major de l’armée fédérale, Michel Aoun. Plusieurs dizaines d’officiers et soldats sont traduits en court martial pour crime de guerre et encoure la peine de mort. Les miliciens phalangistes subissent quant à eu une forte répression. La fermeté dont fait preuve le général, pourtant maronite, le place sous les feux des projecteurs. Sa cote de popularité est renforcée par le soutien médiatique du « sunnite laïque » Rafic Hariri, mania du BTP et de l’immobilier qui opère au Levant, au Royaume Arabe Uni et même en Arabie Saoudite. Le fait qu’un maronite prenne parti contre d’autres maronites dans le but de protéger des musulmans et faire respecter l’état de droit joue alors pour beaucoup dans l’apaisement du ressentiment des Druzes et des musulmans. Si Amine Gemayel succède à son père au poste de gouverneur du Liban, d’abord par intérim puis par élection, l’aura politique du clan Gemayel va progressivement se faner, marquant une baisse de la politisation du courant maronite. Le parti « phalangiste » Kataëb abandonnant son nom et son étiquette maronite en 1990 pour devenir le Parti social-démocrate du Levant, bien plus inclusif.
« Ni guerre ni paix »
Suite à la « déculotté » de l’été 1982, les forces syriennes ne sont plus présentes qu’à l’est du fleuve Litani, mais d’autres tensions secouent de sud du Levant. Dans les montagnes du Chouf, des affrontements de plus en plus fréquents éclatent entre Druzes et chrétien et le gouvernement fédéral menace de déployer l’armée. Le dirigeant druze Walid Joumblatt fait bombarder l’aéroport de Beyrouth et attaque les positions de l’armée fédérale. Cette attaque provoque exactement ce que craignait Joumblatt et l’armée attaque les positions druzes plutôt que de séparer Druzes et chrétiens comme elle l’avait initialement prévu. Les Druzes reçoivent alors un soutien de la Syrie et les civils chrétiens sont contraints de fuir par crainte d’être massacrés. Il faut attendre une intervention française lors de le la bataille de Souk el-Gharb en septembre 1983 pour qu’un cesser le feu soit signer et que les milices locales soient désarmées.En 1987, les forces Franco-Arabe lancent une campagne aérienne contre les positions de l’Armée Arabe du Levant et de l’armée syrienne dans la plaine de la Bekaa. En effet, de nombreuses positions ont été identifiées au fil des mois et années tant par des missions de reconnaissance aériennes que par des missions de forces spéciales. Lorsque la campagne démarre le 19 août et la Syrie s’empresse de dénoncer une agression injustifiée à son égard. Le 21, chaine française TF1 diffusent un reportage sur les frappes. Ce dernier inclus de nombreuses séquences fournies par le ministère français de la Défense prouvant que les Syriens soutiennent, hébergent et équipent l’Armée Arabe du Levant. Les images sont progressivement reprises dans le monde entier détruisant rapidement la crédibilité de la version syrienne. La campagne, appelé opération Alizé, qui dure près de trois semaines, est suivi de plusieurs raides héliportés des forces françaises et arabes menant à la destruction d’une bonne partie du potentiel militaire de l’Armée Arabe du Levant. Cette dernière passe du statut tout relatif d’armée à celui de « simple force insurrectionnelle », l’essentiel de ses moyens lourds ayant été détruit et plusieurs milliers de ses combattants ayant été tués.
De 1988 à 1990 se déroule l’épisode appelé « guerre inter-chiites » alors que l’Amal s’aligne en plus avec Damas pendant que Mouvement Révolutionnaire Islamique, de plus en plus « radicalisé » vise l’instauration d’une République Islamique du Levant avec l’expulsion, la conversion ou l’élimination de sunnites, des juifs, des chrétiens et des Druzes. Les affrontements commencent mars 1988, principalement autour de Beyrouth et Saïda. Si jusqu’à mis avril les combats sont à l’avantage de l’Amal, le MRI prend ensuite progressivement l’ascendant et déloge l’Amal de ses positions dans le sud de Beyrouth. Les combats s’achèvent en novembre 1989 avec la quasi-destruction de l’Amal.
L’accord de Taëf et conséquence de la guerre du Levant
La guerre du Levant s’achève avec l’accord de Taëf en Arabie Saoudite à l’initiative du Royaume Arabe Uni, de l’Égypte, de l’Arabie Saoudite, de l’Algérie et de la France. Les accords marquent :*La dissolution de ce qui reste des groupes paramilitaires Phalangistes
*Le retrait total des troupes syriennes
*La dissolution de l’Organisation de l’action communiste au Levant et de l’Armée Arabe du Levant
*L’abandon de la lutte armée par le Mouvement Révolutionnaire Islamique, le Parti Bass socialiste arabe — Région du Levant, le Front de Libération Populaire du Hatay et de l’Amal
*Le déploiement de la Force d’Interposition Internationale au Sud-Levant (FIISL) de la SDN
*L’accès commercial aux ports de Tartus, Lattaquié et Saïda pour la Syrie
Alors que débute une période relativement paisible pour la Fédération du Levant, le sud du pays, l’économie nationale, les infrastructures et l’armée fédérale restent à reconstruire et moderniser. Si la France reste présente via la FIISL de la SDN ainsi que les bases militaires françaises de Lattaquié et Tartus, François Mitterrand veut éviter tout ce qui pourrait ressembler à une « tutelle néocoloniale de la France sur le Levant. » C’est donc le Royaume Arabe Uni endossera se rôle de « tuteur ». Une position qui va nourrir le ressentiment des islamistes radicaux du sud-Levant et notamment le Mouvement Révolutionnaire Islamique qui va progressivement se réarmer.
Le 7 février 1992, le leader du Mouvement Révolutionnaire Islamique Abbas Moussaoui est tué dans une opération des forces spéciales du Royaume Arabe uni. L’opération a été lancée en représailles à plusieurs attaques et enlèvements attribués au MRI. Hassan Nasrallah lui succède à la tête du mouvement qui se radicalise encore plus et va étendre son influence en Irak et Iran via les réseaux de l’ayatollah Khomeini.
Vers la septième Fitna
La guerre du Levant a pour conséquence la création et la montée en puissance du Mouvement Révolutionnaire, premier belligérant dû de la septième Fitna des années 2000-2010.Drapeau de l’Armée du Mahdi
C’est aussi en 1992 qu’un nouveau mouvement subjugue les milices islamistes majoritaires sunnites et prend le contrôle de l’insurrection islamiste afghane face à l’URSS, l’Iran et l’Inde. Il s’agit de l’Armée du Mahdi d’Abu Musab al-Zarqawi. Son organisation, comme celle de Nasrallah, va ensuite s’implanter en Irak suite à la chute du régime de Saddam Hussein le 20 mars 1991. Alors que la coalition internationale s’appuie sur l’armée iraquienne pour maintenir l’ordre dans le pays, les « fedayins de Saddam » prêtent allégeance à l’Armée du Mahdi et parviennent à prendre le contrôle de plusieurs quartiers de Fallujah. En réponse aux violences antichiites, le Marja-e taqlid Mohammad Sadeq al-Sadr rallie le Mouvement Révolutionnaire Islamique et prend la tête d’une branche iraquienne. Si les deux groupes s’affronteront régulièrement c’est l’invasion de la Syrie en juin 2008 et l’effondrement du régime de Mustafa Tlass qui provoquera un appel d’air permettant à l’Armée du Mahdi de rallier les « fedayins » (majoritairement sunnites) et déclencher une insurrection généralisée qui va toucher le Levant et l’Irak permettant d’y étendre le Califat Islamique.
Drapeau du Califat Islamique
Dernière édition par Thomas le Sam 16 Nov - 22:57, édité 4 fois
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« Ce n’est que devant l’épreuve, la vraie, celle qui met en jeu l’existence même, que les hommes cessent de se mentir et révèlent vraiment ce qu’ils sont. »
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Au Bord de l'Abîme et au-delà
LFC/Emile Ollivier et Uranium Colonel aiment ce message
Re: CTC 44 - La guerre du Levant (FITNA v2)
Merci. Une relecture rapide. Mots oubliés :
Le 7 février 1992, le leader du Mouvement Révolutionnaire Islamique Abbas Moussaoui ...... dans une opération des forces spéciales du Royaume Arabe uni(t)
Le 7 février 1992, le leader du Mouvement Révolutionnaire Islamique Abbas Moussaoui ...... dans une opération des forces spéciales du Royaume Arabe uni(t)
Thomas et Uranium Colonel aiment ce message
Re: CTC 44 - La guerre du Levant (FITNA v2)
Merci, c'est corrigé.Collectionneur a écrit:Merci. Une relecture rapide. Mots oubliés :
Le 7 février 1992, le leader du Mouvement Révolutionnaire Islamique Abbas Moussaoui ...... dans une opération des forces spéciales du Royaume Arabe uni(t)
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Re: CTC 44 - La guerre du Levant (FITNA v2)
SI vous trouvez que la carte manque de précision, dite vous que ce n'est qu'un brouillon fait une trentaine de minutes.
Le jour où je replongerai réellement dans le projet "DKTL", les cartes seront plus travaillées.
Comme toujours, pour les drapeaux je me suis bien amusé.
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Re: CTC 44 - La guerre du Levant (FITNA v2)
Thomas a écrit:
Comme toujours, pour les drapeaux je me suis bien amusé.
J'adore le drapeau du Royaume Arabe Uni !
Le rôle de la France semble énorme dans cette TL. À la lecture de ce texte, j'ai l'impression que la France est la puissance la plus influente au Proche-Orient. À quoi est due cette influence persistante ?
Il y a aussi plusieurs références à une invasion de la Syrie en 2008... Ça m'intrigue ! Invasion par qui ?
Attention, il y a une coquille sur la carte : "Royaume Arabe Unie"
Ammonios- Messages : 54
Date d'inscription : 02/11/2024
LFC/Emile Ollivier aime ce message
Re: CTC 44 - La guerre du Levant (FITNA v2)
Dans ce que je prévoie pour le reboot de cette TL, la France demeure une puissance majeure avec des très fort liens avec la Fédération du Levant et le Royaume Arabe Uni. Elle tirait ensuite des liens semblables avec d'autre puissance, un peu à la manière d'OTL.
Pour retrouver quelques explorations, via le CTC, de la future V2, tu peux retrouver les liens ici.
Toutefois, je recommencerai (à mon grand regret) à retravailler sérieusement cet univers que lorsque que j'en aurais terminé avec "Au Bord de l'Abîme".
Pour retrouver quelques explorations, via le CTC, de la future V2, tu peux retrouver les liens ici.
Toutefois, je recommencerai (à mon grand regret) à retravailler sérieusement cet univers que lorsque que j'en aurais terminé avec "Au Bord de l'Abîme".
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LFC/Emile Ollivier, Collectionneur et Ammonios aiment ce message
Re: CTC 44 - La guerre du Levant (FITNA v2)
Bon texte. Quand je reprendrai la guerre froide LFC, il faut que j'ose plus niveau influence française dans le Monde.
J'aime bien l'idée du vaste royaume hachémite mais LFC, cela ressemblera plutôt à IRL. Mais je retravaillerai ce que j'ai produit dans la première version.
J'aime bien l'idée du vaste royaume hachémite mais LFC, cela ressemblera plutôt à IRL. Mais je retravaillerai ce que j'ai produit dans la première version.
LFC/Emile Ollivier- Messages : 2721
Date d'inscription : 26/03/2016
Age : 35
Re: CTC 44 - La guerre du Levant (FITNA v2)
Magnifique le drapeau du RAU !
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1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
https://forumuchronies.frenchboard.com/t751-la-france-exilee-tome-1-1940-la-roue-du-destin
https://forumuchronies.frenchboard.com/t826-la-france-exilee-tome-2-1942-la-roue-tourne
https://forumuchronies.frenchboard.com/t968-la-france-exilee-tome-3-1944-la-fin-d-un-cycle
https://forumuchronies.frenchboard.com/t1036-lfc-guerre-froide
LFC/Emile Ollivier- Messages : 2721
Date d'inscription : 26/03/2016
Age : 35
Thomas aime ce message
Re: CTC 44 - La guerre du Levant (FITNA v2)
Merci. J'adore créer des drapeaux, logo et autres.
J'ai même créé des marques et produit (que je ne peux encore dévoiler) tant pour l'ABATL que la DKTL.
Ça va de boisons énergisantes à consoles de jeux vidéos en passant par les logiciels et le PMC.
J'ai même créé des marques et produit (que je ne peux encore dévoiler) tant pour l'ABATL que la DKTL.
Ça va de boisons énergisantes à consoles de jeux vidéos en passant par les logiciels et le PMC.
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LFC/Emile Ollivier et Uranium Colonel aiment ce message
Re: CTC 44 - La guerre du Levant (FITNA v2)
C'est malin! maintenant j'en veux plus.
Uranium Colonel- Messages : 1896
Date d'inscription : 31/07/2019
Age : 25
Localisation : République Démocratique de l'Icaunais
Thomas et LFC/Emile Ollivier aiment ce message
Re: CTC 44 - La guerre du Levant (FITNA v2)
Ca viendra... un jour et en mieux.Uranium Colonel a écrit:C'est malin! maintenant j'en veux plus.
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