Forces armées françaises
+2
Uranium Colonel
Collectionneur
6 participants
Page 5 sur 5
Page 5 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Re: Forces armées françaises
Visite de Xavier Tytelman chez DELAIR
_________________
« Ce n’est que devant l’épreuve, la vraie, celle qui met en jeu l’existence même, que les hommes cessent de se mentir et révèlent vraiment ce qu’ils sont. »
Alexandre Lang.
Au Bord de l'Abîme et au-delà
Uranium Colonel aime ce message
Re: Forces armées françaises
https://www.opex360.com/2024/11/10/selon-un-rapport-il-est-imperatif-de-soutenir-levolution-du-char-leclerc-avec-le-nouveau-canon-ascalon/
"Pour le moment, le ministère des Armées n’envisage pas de solution intermédiaire pour remplacer le char Leclerc dans l’attente de la mise en service du Système principal de combat terrestre [MGCS – Main Ground Combat System], dont le développement est censé faire l’objet d’une coopération entre la France et l’Allemagne.
Selon la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30, il est prévu de porter 200 chars Leclerc au standard XLR d’ici 2035, dont 160 avant 2030.
« La coexistence entre chars Leclerc et chars Leclerc rénovés se poursuivra donc au-delà de 2030, avec un objectif d’homogénéisation au sein des unités. […] L’opération de pérennisation représenterait un coût de 202 millions d’euros sur la période 2024-30, soit près de 882 millions d’euros estimés sur la période de la LPM 2024-30 », a ainsi résumé la députée Isabelle Santiago, dans son avis budgétaire sur les crédits devant être alloués à l’armée de Terre en 2025.
Alors que, l’an passé, la nécessité de changer le groupe motopropulseur [GMP] du Leclerc avait été évoquée, Mme Santiago a indiqué que le ministère des Armées avait écarté cette option. "
"Pour le moment, le ministère des Armées n’envisage pas de solution intermédiaire pour remplacer le char Leclerc dans l’attente de la mise en service du Système principal de combat terrestre [MGCS – Main Ground Combat System], dont le développement est censé faire l’objet d’une coopération entre la France et l’Allemagne.
Selon la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30, il est prévu de porter 200 chars Leclerc au standard XLR d’ici 2035, dont 160 avant 2030.
« La coexistence entre chars Leclerc et chars Leclerc rénovés se poursuivra donc au-delà de 2030, avec un objectif d’homogénéisation au sein des unités. […] L’opération de pérennisation représenterait un coût de 202 millions d’euros sur la période 2024-30, soit près de 882 millions d’euros estimés sur la période de la LPM 2024-30 », a ainsi résumé la députée Isabelle Santiago, dans son avis budgétaire sur les crédits devant être alloués à l’armée de Terre en 2025.
Alors que, l’an passé, la nécessité de changer le groupe motopropulseur [GMP] du Leclerc avait été évoquée, Mme Santiago a indiqué que le ministère des Armées avait écarté cette option. "
Uranium Colonel- Messages : 1910
Date d'inscription : 31/07/2019
Age : 25
Localisation : République Démocratique de l'Icaunais
Re: Forces armées françaises
https://www.opex360.com/2024/11/17/le-1er-regiment-de-hussards-parachutistes-a-developpe-une-munition-antichar-teleoperee-de-courte-portee/
"Comme le montre la guerre en Ukraine, s’approprier rapidement les innovations les plus pertinentes afin de les décliner ensuite en capacités militaires peut s’avérer crucial pour faire la différence sur le champ de bataille. Le cas de la transformation des drones FPV [First Person View ou pilotage en immersion] en munitions téléopérées [MTO] en est un exemple, leur usage s’étant généralisé au sein des forces ukrainiennes et russes.
Peu coûteux à produire, « consommables » et faciles à piloter, ces engins peuvent être d’une efficacité redoutable, d’autant plus qu’ils sont rapides et difficiles à détecter, sauf à déployer des moyens de lutte antidrone importants, notamment en matière de guerre électronique. Et encore, certains modèles étant désormais filoguidés, de tels dispositifs n’ont pas l’efficacité escomptée pour les contrer.
La Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30 prévoit un effort financier conséquent pour acquérir au moins 1 800 munitions téléopérées au profit de la force opérationnelle terrestre [FOT] avant 2030. Mais encore faudra-t-il qu’elles ne soient pas dépassées au moment de leur mise en service. Ce point a d’ailleurs été soulevé par le général Pierre Schill, le chef d’état-major de l’armée de Terre [CEMAT], lors d’une récente audition à l’Assemblée nationale.
« L’évolution des munitions téléopérées […] est tellement rapide que la question des stocks n’est pas la seule grille d’analyse pertinente. Il importe d’avoir des industries capables de produire les munitions les plus à jour possible, tant dans leur conception physique que logicielle, en incluant notamment l’intelligence artificielle afin d’offrir des capacités pour résister au brouillage, trouver des cibles ou se repérer grâce à l’analyse des images », a en effet affirmé le CEMAT.
Et d’insister : « Le flux de production doit permettre de s’entraîner et de disposer d’un stock minimum. Il doit surtout permettre de monter en cadence de production en cas de conflit, car constituer des stocks importants préalables ferait courir le risque de posséder des munitions obsolètes. Il s’agit d’une nouvelle modalité d’acquisition des munitions et un des aspects de l’économie de guerre qui nous impose de revoir nos façons de nous entraîner et de distribuer les équipements dans nos armées ».
Cela étant, l’innovation participative peut y répondre. En effet, en s’inspirant des retours d’expérience [RETEX] de la guerre en Ukraine, un adjudant du 1er Régiment de Hussards Parachutistes [RHP] a eu l’idée d’une munition téléopérée de courte portée destinée à compléter la trame antichar de son unité, en adaptant d’anciennes grenades à fusil au drone FPV Racer. "
"Comme le montre la guerre en Ukraine, s’approprier rapidement les innovations les plus pertinentes afin de les décliner ensuite en capacités militaires peut s’avérer crucial pour faire la différence sur le champ de bataille. Le cas de la transformation des drones FPV [First Person View ou pilotage en immersion] en munitions téléopérées [MTO] en est un exemple, leur usage s’étant généralisé au sein des forces ukrainiennes et russes.
Peu coûteux à produire, « consommables » et faciles à piloter, ces engins peuvent être d’une efficacité redoutable, d’autant plus qu’ils sont rapides et difficiles à détecter, sauf à déployer des moyens de lutte antidrone importants, notamment en matière de guerre électronique. Et encore, certains modèles étant désormais filoguidés, de tels dispositifs n’ont pas l’efficacité escomptée pour les contrer.
La Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30 prévoit un effort financier conséquent pour acquérir au moins 1 800 munitions téléopérées au profit de la force opérationnelle terrestre [FOT] avant 2030. Mais encore faudra-t-il qu’elles ne soient pas dépassées au moment de leur mise en service. Ce point a d’ailleurs été soulevé par le général Pierre Schill, le chef d’état-major de l’armée de Terre [CEMAT], lors d’une récente audition à l’Assemblée nationale.
« L’évolution des munitions téléopérées […] est tellement rapide que la question des stocks n’est pas la seule grille d’analyse pertinente. Il importe d’avoir des industries capables de produire les munitions les plus à jour possible, tant dans leur conception physique que logicielle, en incluant notamment l’intelligence artificielle afin d’offrir des capacités pour résister au brouillage, trouver des cibles ou se repérer grâce à l’analyse des images », a en effet affirmé le CEMAT.
Et d’insister : « Le flux de production doit permettre de s’entraîner et de disposer d’un stock minimum. Il doit surtout permettre de monter en cadence de production en cas de conflit, car constituer des stocks importants préalables ferait courir le risque de posséder des munitions obsolètes. Il s’agit d’une nouvelle modalité d’acquisition des munitions et un des aspects de l’économie de guerre qui nous impose de revoir nos façons de nous entraîner et de distribuer les équipements dans nos armées ».
Cela étant, l’innovation participative peut y répondre. En effet, en s’inspirant des retours d’expérience [RETEX] de la guerre en Ukraine, un adjudant du 1er Régiment de Hussards Parachutistes [RHP] a eu l’idée d’une munition téléopérée de courte portée destinée à compléter la trame antichar de son unité, en adaptant d’anciennes grenades à fusil au drone FPV Racer. "
Uranium Colonel- Messages : 1910
Date d'inscription : 31/07/2019
Age : 25
Localisation : République Démocratique de l'Icaunais
Thomas et Collectionneur aiment ce message
Page 5 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Page 5 sur 5
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Mer 20 Nov 2024 - 20:29 par Ammonios
» Nouvelle Chine-Clarke.
Lun 18 Nov 2024 - 16:11 par Uranium Colonel
» CTC 44 - La guerre du Levant (FITNA v2)
Sam 16 Nov 2024 - 14:53 par Thomas
» Ils arrivent !
Dim 10 Nov 2024 - 11:39 par Ammonios
» Terra Ignota, Ada Palmer
Sam 9 Nov 2024 - 14:24 par Ammonios
» Statut exact du domaine français de Terre Sainte
Ven 8 Nov 2024 - 17:28 par Ammonios
» Un cours d'histoire ancienne
Mar 5 Nov 2024 - 18:44 par Ammonios
» Que pourrait changer une mort prématurée de Churchill ?
Lun 4 Nov 2024 - 20:58 par Ammonios
» Présentation d'Ammonios
Sam 2 Nov 2024 - 22:47 par Ammonios