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Tout se poursuit à Bayreuth : un XXe siècle post-napoléonien

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Tout se poursuit à Bayreuth : un XXe siècle post-napoléonien - Page 4 Empty Re: Tout se poursuit à Bayreuth : un XXe siècle post-napoléonien

Message par DemetriosPoliorcète Jeu 23 Fév - 18:03

Chapitre 16 : vers la guerre

« Notre objectif est la réalisation de la Destinée Manifeste, qui est notre intérêt national mais est aussi la volonté de Dieu »

                                 Robert Swansson-Lewis, vice-président des Etats-Unis, 1937



La montée des régimes autoritaires n’avait dans un premier temps pas, à l’exception de l’Asie orientale, laissé penser à l’inévitabilité d’une nouvelle guerre : le pivot de la Russie vers l’Est avait, au contraire, rassuré les Européens quant à la possibilité d’un nouvel expansionnisme, tandis que le règlement de la question irlandaise semblait montrer que des règlements pacifiques, fussent-ils accompagnés de déplacements massifs de population, étaient possibles.

Ce fût sur le continent américain que la possibilité d’un nouveau conflit de grande ampleur prit corps. Si le poids de la responsabilité individuelle est toujours un objet de débat chez les historiens, on date généralement la montée des tensions à l’arrivée de Robert Swansson-Lewis à la vice-présidence des Etats-Unis. Syndicaliste socialiste dans sa prime jeunesse, il s’était par la suite engagé dans l’infanterie durant la guerre mondiale où, d’après son propre récit, il aurait eu une crise mystique et serait devenu particulièrement pieux. D’une intelligence hors du commun, il avait par la suite entrepris des études de géographie et avait acquis la conviction que la vocation de la politique américaine était de renouer avec la Destinée Manifeste, le grand projet qui avait été abandonné après la guerre de Sécession d’imposer les Etats-Unis comme puissance tutélaire de l’ensemble du continent américain et, au-delà, du monde. Devenu secrétaire d’Etat, il avait orchestré la déstabilisation du gouvernement libéral de la Nouvelle-Grenade puis son renversement et l’imposition d’un traité de commerce et d’assistance largement à l’avantage des Etats-Unis.

Tout se poursuit à Bayreuth : un XXe siècle post-napoléonien - Page 4 Laird_Cregar
Robert Swansson-Lewis [1]

Devenu vice-président en 1936, il allait de plus en plus exercer la réalité du pouvoir, face à un président Haig de plus en plus usé et effacé. Dès l’année suivante, les politiques interventionnistes mises en place suite à la crise de 1934 furent rapidement remplacées par des investissements massifs dans l’armement, selon l’idée qu’une quasi-économie de guerre permanente était le meilleur moyen d’empêcher à l’avenir les crises sans risquer de remettre en cause le système économique. Dans le même temps, à Cuba et au Brésil, des coups d’Etat soutenus par les services américains et les oligarchies locales renversaient les monarchies constitutionnelles pour les remplacer par des régimes autoritaires favorables à Washington. Mais la réaction se fit sentir rapidement : à Lima, un regroupement de militaires nationalistes renversa le gouvernement, mit fin à l’union personnelle avec la Nouvelle-Grenade et proclama l’avènement du socialisme national [2] et la nationalisation contre indemnités d’un certain nombre de biens détenus par des étrangers, entraînant la mise en place d’un blocus américain. Plus au Sud, le gouvernement argentin, en accord avec le monarque, entra lui aussi dans une phase d’opposition avec les Etats-Unis et se rapprocha dès sa création de l’Organisation de Coopération Continentale.

La crise de régime des Etats Confédérés avait donné l’occasion à Haig et Swansson-Lewis d’accélérer encore leur processus expansionniste : le rattachement pacifique de l’Arizona et du Nouveau-Mexique leur avait assuré un immense regain de popularité, mais le dépeçage de la Confédération ne pouvait pas s’arrêter là ; pour le vice-président, le verrou sudiste devait tomber afin d’assurer le contrôle des Etats-Unis sur l’ensemble de l’île américaine.
Bien sûr, la politique américaine n’était pas la seule responsable de la montée des tensions. La rivalité franco-britannique, qui était restée feutrée tout au long du XIXe siècle, devenait de plus en plus visible. La mort en 1928 de Charlotte du Royaume-Uni, qui avait continué à assurer ses fonctions de représentation malgré une séparation de fait avec son mari, puis le remariage deux ans plus tard de Maximilien II avec l’écrivaine mexicaine Paula Duarte avaient créé le scandale et donné lieu, au Royaume-Uni, à une rumeur selon laquelle l’Empereur aurait assassiné sa femme pour épouser sa maitresse, augmentant le sentiment de francophobie. S’ajoutait le départ à la retraite des commandants militaires et des dirigeants qui avaient connu la guerre et la coopération entre les deux armées, creusant encore le fossé entre les deux pays. S’ajoutait encore la rivalité anglo-russe jamais réellement éteinte en Asie centrale et en Alaska.

D’une manière générale, beaucoup de décideurs politiques et militaires s’étaient préparés à la guerre. Plusieurs stratèges américains qui avaient l’oreille du président Swansson-Lewis appelaient de leurs vœux un conflit pour détruire les concurrents européens et russes, tout en arrimant l’Angleterre aux Etats-Unis, dans une relation asymétrique où elle finirait inévitablement subordonnée. Dès février 1940, l’Alliance Anglo-Saxonne avait approuvé les grandes lignes de son plan de bataille en cas de guerre contre la France et la Russie.

Le mois suivant, la marche à la guerre allait encore s’accélérer avec le débarquement d’un corps expéditionnaire américain à Richmond, en Virginie, pour soutenir le gouvernent de l’Etat aux prises avec des milices favorables au maintien dans la Confédération. En quelques semaines, tous les Etats de la Ligue du Vieux Sud étaient sous le contrôle effectif de Washington, qui leur imposait par ailleurs des relations uniquement bilatérales. En juin, prétextant le soutien du gouvernement de la Nouvelle-Orléans aux confédéralistes virginiens et géorgiens, l’armée de l’Union envahit l’ensemble de la Confédération, par le nord en même temps qu’un débarquement sur la Nouvelle-Orléans. La rapidité de la victoire face aux Etats qui avaient tenu tête à l’Union pendant quatre longues années provoqua une euphorie générale, au cours de laquelle Swansson-Lewis annonça sa candidature pour la présidentielle.

Les élections de 1940 pouvaient donner aux Américains l’impression d’être revenus au fonctionnement normal de leur démocratie : le départ de Haig avait laissé la place à deux candidatures concurrentes au sein du Parti de l’Union Nationale, celle de Ronald Bruckheimer, soutenu par les milieux d’affaires, et celle de Swansson-Lewis, emmenant avec lui l’aile droite du Parti. L’incapacité de l’opposition à présenter un candidat unique, la relative bonne santé économique et les succès diplomatiques et militaires assurèrent à Swansson-Lewis la victoire.

Entre temps, la France s’était résolue à une politique de réarmement, arrêtant du même coup ses politiques de grands travaux et lançant en mars 1940 un plan quadriennal destiné à remettre à niveau l’aéronavale française face à celle des Etats-Unis. Mais il arrivait bien tard…

Le 8 janvier 1941, le parlement argentin votait un ensemble de mesures hostiles aux intérêts américains, entraînant en retour un blocus de la marine américaine contre les Provinces Unies du Rio de la Plata. En réaction, la France et la Russie rompaient leurs relations diplomatiques avec les Etats-Unis, puis avec le Royaume-Uni.

La guerre la plus terrible que le monde ait connu semblait imminente, mais c’était un événement bien loin des Amériques qui allait la déclencher.

[1] Représenté par l'acteur Laird Cregar

[2] Il ne s'agit bien entendu pas ici du national-socialisme de notre continuum mais d'un développementalisme socialisant.
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Message par Collectionneur Jeu 23 Fév - 18:13

La Confédération sudiste s'écroulant si rapidement ? Cela m'étonne. En cas de conscription, je doute de la loyauté du contingent provenant de ses États envers Washington.
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Message par DemetriosPoliorcète Jeu 23 Fév - 18:46

Collectionneur a écrit:La Confédération sudiste s'écroulant si rapidement ? Cela m'étonne. En cas de conscription, je doute de la loyauté du contingent provenant de ses États envers Washington.

Outre la supériorité numérique et matérielle, il y a le fait que la Confédération soit en crise politique et, pour certains Etats, en guerre civile.

L'Union ne va pas tenter de rattacher directement les Etats conquis, mais va les occuper.
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Message par DemetriosPoliorcète Ven 24 Fév - 12:34

Chapitre 17 : la seconde Grande guerre

« Notre ville d’Oslo tombera dans les heures à venir. Nous appelons chaque citoyen du Royaume-Uni de Danemark et de Norvège de poursuivre la lutte, dans la mesure des opportunités et des capacités de chacun »

Message de la maison royale de Danemark-Norvège, 12 mai 1941


Le 13 mars 1941, le roi d’Afghanistan Dost Mohammad Shâh II était renversé et exécuté avec de nombreux membres de sa famille par une clique d’officiers révolutionnaires, dont beaucoup étaient issus des minorités du nord. Si le lointain cousin du roi fut proclamé sous le nom de Daoud Shâh, la réalité du pouvoir était entre les mains d’un gouvernement militaire soutenu directement par l’Empire des Indes et le Royaume-Uni. Le nouveau régime était paradoxalement influencé par le résurrectionnisme russe, mais la bonne entente entre Kiev et l’ancien souverain, ainsi que la peur de l’expansionnisme russe sur les régions du nord avaient rapproché les conspirateurs de Londres et Calcutta, qui les avaient directement financé et informé. Dès la semaine suivante, une rébellion militaire à Peshawar, dans le sud pashtoun du pays, avait été écrasée avec la participation directe de l’aviation anglo-indienne.

Dénonçant une violation flagrante des engagements pris à la conférence d’Edo, la Russie demanda le retrait immédiat de tout militaire britannique d’Afghanistan et la fin des interventions aériennes, ainsi que la tenue d’une nouvelle conférence internationale pour l’Afghanistan, ce qui fut refusé par Londres. Le 17 avril, l’armée russe d’Asie centrale entrait dans le pays et occupait Kaboul, tandis que, comme lors du premier conflit mondial, les Britanniques et leurs alliés pendjabis occupaient Peshawar. Le 20, les deux pays s’échangeaient des déclarations de guerre ; le lendemain, le monde entier s’était déjà embrasé : Wahington avait déclaré la guerre à Moscou, Paris aux Anglo-Saxons, Buenos Aires, Munich et Milan l’avaient suivi.

Si le terrain afghan fût un enfer pour les soldats russes comme britanniques qui y furent stationnés, il était clair que le sort de la guerre ne s’y jouerait pas. Le plan Anglo-Saxon consistait à neutraliser les colonies françaises et à s’emparer d’un maximum de points d’appuis autour de l’Europe continentale pour l’affaiblir avant d’envisager de lancer des opérations terrestres, peut-être en convainquant la Prusse et la ligue de Hambourg de sortir de leur neutralité.

Dès les derniers jours d’avril, les Anglo-Américains avaient déclenché l’opération « Alfredus », du nom du roi du Wessex vainqueur des vikings : le royaume de Danemark-Norvège était attaqué sur l’ensemble de son territoire, Groenland et Islande étant envahis par l’armée américaine, tandis que les britanniques, aidés de deux divisions parachutistes américaines, devaient s’emparer d’Oslo et de Copenhague et fermer ainsi l’accès à la Baltique. La résistance inattendu des Dano-Norvégiens et l’aide apportée par la chasse française rendirent l’opération bien plus coûteuse que prévu, Oslo ne tombant que le 12 mai, Copenhague le 19, tandis que des corps francs continuaient à opérer dans l’intérieur norvégien. La difficile victoire fût rapidement suivie d’un désastre : le 29 mai, une attaque aérienne franco-russe, utilisant les bases françaises sur le continent ainsi que l’unique porte avion de la marine impériale, l’Impératrice Sophie, détruisit au mouillade deux porte-avions britanniques ainsi que plusieurs croiseurs, humiliant la Royal Navy.

Tout se poursuit à Bayreuth : un XXe siècle post-napoléonien - Page 4 1920px-Flag_of_Norway_%281814%E2%80%931821%29.svg

Drapeau du Royaume-Uni de Danemark et de Norvège

Les premiers succès français cachaient de lourdes faiblesse structurelles des armées continentales : la France bénéficiait d’un matériel très moderne mais n’avait pas encore la capacité de le produire en masse, et dut équiper une partie de ses troupes avec du matériel russe, tout en optant pour le développement de chasseurs ultralégers, ce qui rendit difficile la création d’un système d’armes cohérent. Les combats aériens au-dessus de la Manche ne laissèrent pas, au cours des mois suivants, se dessiner un vainqueur, tandis que la France évita soigneusement d’exposer sa flotte. Les états-majors français et russe se tournèrent vers la guerre sous-marine pour chercher à isoler les Îles britanniques.

Le volet méditerranéen du plan anglo-américain était gêné par la neutralité des Etats d’Afrique du nord et de l’Empire ottoman, mais les britanniques pouvaient compter sur leurs possessions à Gibraltar, Malte et Chypre. Alors qu’Athènes était entrée elle aussi dans le conflit, la Royal Navy prépara un débarquement en Crète, défendue par l’armée grecque renforcée de troupes russes et françaises ; la bataille pour s’emparer de l’île fût l’une des plus meurtrière de toute la guerre en regardant le ratio de pertes des deux camps, et s’acheva par la défaite des continentaux. Le coût de cette victoire convainquit néanmoins Londres et Washington de repousser la perspective d’un engagement au sol.

Tout se poursuit à Bayreuth : un XXe siècle post-napoléonien - Page 4 1920px-The_USS_Arizona_%28BB-39%29_burning_after_the_Japanese_attack_on_Pearl_Harbor_-_NARA_195617_-_Edit

Un navire britannique en flammes

Très loin de la Méditerranée, les troupes de marine américaines avaient lancé l’assaut sur les Provinces Unies du Rio de la Plata, s’emparant de Buenos Aires mais laissant la famille d’Orléans quitter la capitale et rejoindre la France. Lima était tombée à son tour quelques jours plus tard, mais l’état-major américain avait conclu à la nécessité de ne pas chercher le contrôle de l’ensemble des Andes.
Plus à l’ouest, l’attitude de la Chine allait être déterminante…
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Message par Rayan du Griffoul Sam 25 Fév - 1:10

Un Pearl Harbor Anglais ?
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Message par LFC/Emile Ollivier Sam 25 Fév - 9:58

Que de tensions quand on lit "l’attitude de la Chine allait être déterminante…" !

Joli Cliffhanger
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Message par DemetriosPoliorcète Sam 25 Fév - 10:42

Rayan du Griffoul a écrit:Un Pearl Harbor Anglais ?

En quelque sorte oui.
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Message par DemetriosPoliorcète Sam 25 Fév - 12:47

Chapitre 18 : des guerres parallèles à la guerre mondiale (1941-1942)

"Nous devons nous rendre à l'évidence : il ne peut y avoir de victoire sans le concours de la flotte américaine"

                           Li Guang, général en chef de l'armée impériale chinoise, 1941



La mort de Song Fanping en 1938 avait laissé la Chine sans leader incontesté, laissant le sommet du pouvoir divisé entre une vieille garde à la ligne prudente et des dirigeants plus jeunes partisans d’une réalisation la plus rapide possible de la « sphère de civilisation chinoise ».
Le début de la guerre dans l’Atlantique, qui avait rapidement débordée sur l’Asie du Sud-Est, où les marines britanniques et franco-hollandaises s’affrontaient, avaient laissé éclater les divergences de vues, la vieille garde imposant finalement sa solution de « guerre parallèle » : la Chine profiterait de la guerre entre les Occidentaux pour réaliser ses objectifs de court terme. Dès avril, le Siam avait été envahi une seconde fois et intégralement occupé, réduit à un Etat croupion autour du delta de la Rivière des Perles. Mais l’idée obsédante de tous les dirigeants chinois était la récupération de l’île de Formose, annexée par les Japonais depuis 1874.

Le 8 juin, Xi’an déclara la guerre à Edo et engagea immédiatement ce que l’on allait appeler la « bataille du détroit », bien que les principaux affrontements aéronavals n’aient pas directement lieu dans ledit détroit. Après un mois de combats, le gouvernement chinois avait pourtant vite déchanté : la flotte chinoise avait subi plusieurs sévères défaites, tandis qu’il avait été impossible d’obtenir la supériorité aérienne. Ultime provocation, la flotte japonaise, inspirée par le raid français contre la flotte britannique, avait lancé un raid aérien de longue distance contre les navires chinois non-encore engagés, qui mouillaient à Tianjin, détruisant les plus beaux bâtiments.

Au cours des mois suivants, la vieille garde avait dû plier face aux dirigeants qui considéraient que la guerre contre le Japon ne pouvait être gagnée sans le concours de la flotte américaine. Le 8 septembre, Xi’an déclarait la guerre à Kiev et Paris. La guerre devenait réellement mondiale, et les plans des continentaux étaient bousculés : alors que Kiev envisageait un assaut massif sur l’Inde avec le soutien de l’Iran voire de la Confédération marâthe, il fallait désormais porter l’essentiel de son effort vers la frontière sibérienne. La Russie était certes préparée à cette éventualité, ayant laissé en Sibérie orientale suffisamment de troupes pour soutenir un assaut chinois, mais le théâtre européen fût affecté par le départ de centaines de chasseurs russes, alors que les continentaux commençaient à remporter la confrontation aérienne.

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Soldats chinois en partance pour le front sibérien.

Devant l’absence d’offensive chinoise, la Russie lança en décembre une vaste offensive d’hiver contre la Mandchourie, dans l’idée de soutenir les franco-coréen en difficulté dans la péninsule. Si les fortifications de la « Nouvelle Grande Muraille » tombèrent aux prix de lourdes pertes, la puissant contre-offensive chinoise surprit les Russes et les força à reculer, dans ce qui reste la plus grande bataille de chars de l’histoire. Après six mois de résistance, les troupes coloniales françaises et l’armée royale coréenne durent accepter une évacuation vers le Japon, abandonnant la péninsule à un gouvernement collaborationniste.

Le soutien de la flotte et des troupes de marine américaines à la Chine, ainsi que l’envoi massif de matériel, avaient fait basculer le rapport de force, rendant Formose indéfendable. En avril 1942, l’armée impériale chinoise y avait enfin pris pied. Mais la bataille qui attirait tous les yeux en Asie du Sud-Est était celle des Philippines : chassées de Bornéo et des Indes Néerlandaises, les troupes coloniales et les débris des flottes Française et Hollandise s’y étaient répliées et avaient reçu un soutien massif de l’armée japonaise, désireuse d’imposer aux Anglo-Saxons une bataille coûteuse hors de l’archipel nippon. Il faudrait une année complète à la flotte américaine, devenue de loin la plus puissante du monde, et aux troupes de marine pour s’emparer complètement de l’archipel (encore que certaines poches de guérilla se maintiendront jusqu’à la fin de la guerre).

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Soldats japonais aux Philippines (colorisé)

La guerre touchait aussi le continent africain. Après un premier assaut manqué sur Dakar, la Royal Navy avait réussi à s’emparer des principaux ports coloniaux français et hollandais, mais la dispersion de ses forces l’empêchaient de mener des campagnes dans la profondeur des terres.
En Europe, les deux camps vivaient au rythme des combats aériens. Si, au cours de la première année, l’on n’avait bombardé que des objectifs militaires et logistiques, le printemps 1942 avait vu les premiers bombardements contre des civils, chaque camp accusant l’autre d’en avoir été l’initiateur.

L’alliance continentale visait également sur la guerre sous-marine, pour isoler les îles britanniques de l’aide américaine. La « bataille de l’Atlantique », moins spectaculaire que celle dans le Pacifique, n’en était pas moins devenu le principal sujet d’inquiétude des états-majors anglo-saxons. Swansson-Lewis se persuadait de plus en plus que la solution de la guerre ne passerait pas par la conquête de la « forteresse Europe » mais par la conquête de la suprématie en Extrême-Orient. Lors de la conférence de Seattle réunissant britanniques, américains et chinois le 8 juin 1942, les trois puissances s’accordèrent sur le principe de « Japan First » : le Japon devait la première puissance ennemie à tomber, si possible dès 1943. On planifierait ensuite une attaque massive en Sibérie, avant d’envisager un assaut direct contre la France.

Entre temps, la France avait perdu son Empereur, Maximilien II, mort en décembre 1941. Son fils Napoléon-Charles devenait Empereur sous le nom de Napoléon V, et son épouse Olga Impératrice des Français. Au même moment, un autre événement, passé complètement inaperçu, allait pourtant jouer un rôle majeur dans la suite de la guerre : la création le 12 décembre du Comité Continental pour la Recherche Militaire, qui allait permettre de mettre en commun les innovations technologiques au sein des continentaux.


Dernière édition par DemetriosPoliorcète le Mar 28 Fév - 10:05, édité 1 fois
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Message par Collectionneur Sam 25 Fév - 13:09

Quelques fautes de frappe :
mais le théâtre européen fût affecté ''pat'' le départ de centaines de chasseurs russes,

Le soutien de la flotte et des troupes de marine américaines à la Chine, ainsi que l’envoi massif de matériel, avaient ''f ait'' basculer le rapport de force, rendant Formose indéfendable.

La guerre ''touchaient'' aussi le continent africain.

les premiers bombardements contre des civils, chaque ''campa'' accusant l’autre

Le Mexique reste neutre pour l'heure ?
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Message par DemetriosPoliorcète Mar 28 Fév - 10:06

Corrigé!

Oui, le Mexique n'a par vraiment d'autre choix ici, avec les Etats-Unis à sa frontière.
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Message par Imberator Mer 1 Mar - 13:31

Y a un truc qui me chiffonne :

"Le 17 avril, l’armée russe d’Asie centrale entrait dans le pays et occupait Kaboul..."

Soit il y a une imprécision dans le texte soit il y a quelque chose qui se rapproche d'une impossibilité physique.


Kaboul se trouve à presque 300 km de la frontière russe. Si en plus on prend en compte la nature du relief, la faiblesse probable des infrastructures routières locales et les difficultés logistiques induites par ces contraintes, sans même parler d'un possible embryon d'opposition indigène, il me parait plus que difficile pour les Russes de parcourir cette distance et de prendre la ville en une journée.

Peut-être via un assaut aéroporté massif. Mais risqué si loin des bases de départ, dans un ciel dont la suprématie doit encore être contesté en cette seule journée et sachant que les forces terrestres mettront vraisemblablement pas mal de temps à rallier.

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Message par Collectionneur Mer 1 Mar - 14:04

Ou un lapsus ? : Elle entre en Afghanistan ''puis'' occupe Kaboul
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Message par LFC/Emile Ollivier Mer 1 Mar - 15:46

Imberator,

Je le vois plus comme une conquête rapide. Je ne pense pas que les Russes de cette LT ai occupé Kaboul à J
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Message par Imberator Jeu 2 Mar - 1:32

Collectionneur a écrit:Ou un lapsus ? : Elle entre en Afghanistan ''puis'' occupe Kaboul
Ça semble le mieux en effet. Peut-être en précisant quelques chose comme "au bout de quelques jours" ou "avant que les forces britanniques n'aient pu accourir pour s'opposer à leur avancée".

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Message par DemetriosPoliorcète Jeu 2 Mar - 9:13

Oui, c'est bien ce que je voulais dire.
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Message par DemetriosPoliorcète Jeu 2 Mar - 11:17

Chapitre 19 : le désastre de Kyushu

« On a parlé du piège de Thucydide pour évoquer la guerre. Je ne sais pas si nous étions des Athéniens, mais l’invasion du Japon a été notre Syracuse »

Silas Hollander, amiral américain



Le 6 avril 1942, le Royaume-Uni, excédé par l’ambigüité du gouvernement irlandais par rapport aux attentats commis par les nationalistes en Ulster déclare la guerre au gouvernement de Dublin, malgré les réticences de certains politiciens jugeant hasardeux de relancer la question irlandaise qui semblait réglée par le nettoyage ethnique. Après trois semaines de combats et la prise de Dublin et d’York, le gouvernement irlandais est contraint d’accepter la paix et l’occupation britannique, mais des groupes irréguliers poursuivent le combat depuis l’intérieur des terres, obligeant Londres à conserver des troupes dans le pays.

La guerre semble une fois de plus une impasse pour les deux camps : les Anglo-Saxons restent, grâce à l’industrie des Etats-Unis, imbattables en termes de logistique et de production, mais souffrent de l’extrême dispersion de leurs forces, d’autant que les Britanniques doivent faire face à une reprise des offensives au Soudan Occidental, les Américains dans les Andes. Par ailleurs, l’ancienne Confédération nécessite toujours une occupation massive de la part de l’Union, face aux mouvements de résistance et de guérilla qui se structurent. Swansson-Lewis est de plus en plus critiqué dans l’opinion, et s’inquiète d’autant plus que l’opposition semble décidée à présenter un candidat unique…

L’idée d’en finir avec au moins l’un des adversaires avant la prochaine élection s’impose et, dans la continuité de la stratégie Japan First, la décision est prise de débarquer au Japon au printemps 1943. Washington est confiant : l’essentiel de la flotte japonaise a été anéantie et, malgré les pertes terribles subies par les forces anglo-américaines aux Philippines, l’idée est que les combats au sol seront moins difficiles maintenant que l’élite de l’armée nippone a été mise hors de combat dans ce même archipel.

L’idée est dans un premier temps de faire supporter à la Chine l’essentiel des combats au sol, mais Li Guang refuse sèchement : « une fois le Japon vaincu, enverrez-vous le même nombre d’Américains en Sibérie ou votre précieuse opinion publique vous l’interdit-elle ? », déclare-t-il lors d’une rencontre avec l’ambassadeur de Washington. Le plan finalement arrêté prévoit ledébarquement d’une armée entièrement chinoise à Hokkaido, depuis la Corée, tandis que le gros des forces d’invasion doit s’emparer des côtes de l’île de Kyushu et de l’ensemble de Shikokku. Depuis ces bases, il sera ensuite possible de détruire les restes des forces armées et de l’industrie japonaise.

L’opération est fixée à juin 1943, et est maintenue malgré de mauvaises nouvelles dans l’Atlantique, avec une montée en puissance de la guerre sous-marine et l’arrivée des premiers chasseurs à réaction dans le camp des continentaux.

A la date prévue, 600 000 soldats chinois débarquent à Hokkaido, pendant que 500 000 Américains et 250 000 Britanniques lancent l’assaut sur Kyushu dans ce qui restera la plus vaste opération amphibie de l’histoire de la guerre…et le plus grand exemple de sous-estimation d’un ennemi. Dès avant le débarquement, les flottes d’invasion connaissent leurs premières déconvenues face à une marine japonaise loin d’être entièrement anéantie ; les premiers rapports font néanmoins état d’un débarquement plus facile que prévu, laissant entendre un succès de l’opération. Mais l’explication est qu’Edo a décidé de jouer le tout pour le tout en laissant l’ennemi masser ses forces afin de l’attirer dans l’intérieur des terres et de lui infliger de lourdes pertes. Face à une armée bien entraînée et une population entièrement acquise à la cause de la défense nationale, les Anglo-Saxons connaissent bientôt des pertes terribles, pour une avancée extrêmement lente. Après trois semaines de combat, Washington est contrainte de réviser entièrement le plan et d’envoyer du renfort. Deux semaines plus tard, on décide d’abandonner Hokkaido pour redéployer les troupes chinoises sur Kyushu, afin de soulager les troupes américaines.

Le 4 août, l’Armée de Libération des Peuples des Andes, guérilla communiste dont la puissance a dépassé celle des troupes réglières nationalistes du Pérou, lancent une offensive inattendue contre les troupes américaines, et obligent Washington à envoyer dans l’urgence de nouveaux conscrits pour empêcher la chute de Lima. Dans le même temps, les forces russes, appuyées par l’ « Armée d’Orient » française et des corps expéditionnaires des autres alliés continentaux, accentuent la pression sur la Mandchourie et la Mongolie afin d’interdire tout renforcement chinois au Japon.
Le 9 novembre, à la bataille du détroit de Kattegat, les flottes continentales remportent leur première grande victoire en surface, qui ouvre la voie à la libération du Danemark puis de la Norvège.

Dans le même temps, après six mois de combats, les troupes anglo-saxonnes avaient perdu au plus d’un million d’hommes (morts et blessés), sans même compter les pertes chinoises. L'expédition au Japon était, définitivement, un désastre militaire.

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Photomontage américain contemporain de la bataille de Kyushu parodiant Swansson-Lewis en pirate d'opérette.
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Message par Yodarc Jeu 2 Mar - 11:37

Opération Downfall de cette réalité alternative (même si je l'appellerais Opération Skyfall du fait des implications militaires et politiques pour les anglo-américains).
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Message par Thomas Jeu 2 Mar - 18:12

Soudan Occidental
Par Soudan Occidental, comprendre, je pense : l'Afrique occidentale autour du bassin du Niger.

Dans le même temps, après six mois de combats, les troupes anglo-saxonnes avaient perdu au plus d’un million d’hommes (morts et blessés), sans même compter les pertes chinoises. L'expédition au Japon était, définitivement, un désastre militaire.
Ouch!

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Message par Rayan du Griffoul Jeu 2 Mar - 21:38

Si les Japonais étaient aussi fanatisés que notre TL ça à du être une sacrée boucherie
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