1941 : après la victoire
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Re: 1941 : après la victoire
Alors que l'Etat central s'effondre, le gouvernement des différents Länder devient un enjeu capital pour les différentes factions. En Bavière, les factions de gauche sont rapidement mises hors d'Etat de nuire avec le soutien de la Reichswehr, mais le gouvernement conservateur, désireux de conserver son autonomie et méfiant vis-à-vis des militaires prussiens protestants et des nationaux révolutionnaires décadents, encourage fortement les troupes régulières à quitter le territoire et organise sa propre force de défense, tandis que les organisations catholiques prospèrent sur la ruine des institutions dans tout le sud de l'Allemagne.
En Rhénanie, les forces de gauche s'opposent avec succès à un coup d'Etat militaire, l'ouest du pays devient un bastion républicain, au moins sur la rive droite.
Sur la rive gauche, en effet, le gouvernement français, alors dirigé par François Mitterrand, décide d'une intervention armée dont il considère que les derniers accords de rapatriement des forces d'occupation lui donnent le droit, en dépit de la condamnation de toutes les factions allemandes.
Les troupes françaises rencontrent une résistance inattendue, qui ne se limite pas aux groupes d'extrême droite, mais implique les forces de l'ordre et une large partie de la population. On admet aujourd'hui que l'intervention française a renforcé les nationalistes, en donnant à leur combat l'aspect d'une guerre de défense nationale. Dans les semaines qui suivent, les parachutistes français s'emparent de Kehl et de plusieurs villes frontalières dans le Bade, sans justifications légales cette-fois.
Autour de Berlin, l'enjeu est pour les nationalistes d'isoler la ville ville rouge honnie. En dépit de leurs victoires militaires, les troupes nationalistes ne peuvent que difficilement exploiter leurs succès faute d'essence et de pièces de rechange.
Le gouvernement républicain choisit finalement de quitter Berlin pour l'ouest. les factions d'extrême-gauche en profitent pour proclamer la Deutsche Volksrepublik, ajoutant encore à la confusion, tout en appelant à continuer le front commun contre les fascistes.
Après cinq mois de guerre, un accord provisoire est trouvé, par les deux gouvernements, motivés par la croissance des factions extrêmistes dans leurs camps respectifs. Berlin, entièrement encerclée, est évacuée par les factions de gauche. Malgré la garantie de leur sureté par la Reichswehr, certains convois subissent des tirs de roquette. En Saxe-Anhalt, un groupe de nationaux-révolutionnaires massacre une centaine de Berlinois, malheureusement des civils, en route vers l'ouest.
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Re: 1941 : après la victoire
Collectionneur a écrit:Une RDA ayant pour voisin une Pologne et un Tchécoslovaquie ayant une alliance anticommuniste tiendrai t'elle longtemps ?
Pour l'instant, la République Populaire est surtout une idée, à laquelle adhèrent un ensemble de milices et de gouvernements locaux, mais avec une assise territoriale très réduite et discontinue, tout en restant de facto dans une coalition de forces de gauche et du centre.
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Re: 1941 : après la victoire
La fin de la guerre ne met pas fin au régime autoritaire au Japon, mais entraine un renouvellement des cadres dirigeants. En Mandchourie, les responsables de l'armée du Kwantung sont remplacés par des militaires plus soucieux de développement économique que de création d'un homme nouveau. L'immigration japonaise est limitée, et les élites locales sont intéressées, dans une certaine mesure, au développement. La fin des sanctions et l'arrivée massive des investissements américains permet un véritable boom économique de la région, qui stabilise le régime de Puyi. Celui-ci doit progressivement accepter l'idée qu'il ne retrouvera jamais son trône impérial chinois, et ses protecteurs japonais lui imposent un changement de nom, le pays devenant "Etat impérial de Mandchourie", ainsi qu'un nouveau drapeau (si vous avez des idées pour un drapeau proprement mandchou, je suis preneur).
En Chine, le régime du Kuomintang provoque régulièrement les Japonais pour maintenir sa légitimité en interne, mais se consacre en priorité à la chasse au communiste. Si au début des années 1950, toutes leurs forces conventionnelles sont détruites, des guérillas se maintiennent dans les régions rurales reculées.
La façade littorale connaît un développement réel, porté par la bourgeoisie proche du pouvoir. Mais la différence de développement entre l'intérieur et la côté, accentuée par la corruption endémique du Parti, fragilise le régime.
A Taiwan, la résistance antijaponaise est dominée par les communistes.
En 1969, alors que le régime japonais est déjà considéré comme vieilli et peu efficace, pendant que la population accepte de moins en moins de servir dans les forces d'occupation en Mandchourie, en Corée et dans les îles chinoises.
Alors que la crise économique affaiblit profondément l'économie, le changement vers le retour à la démocratie parlementaire. L'Empereur intervient à plusieurs reprises pour arrêter l'action des militaires jusqu-au-boutistes.
Début 1973, le gouvernement japonais déclare vouloir entrer en négociation avec les mouvements de résistances de Corée, de Taiwan et de Hainan, provoquant la fureur du gouvernement chinois qui aurait voulu négocier directement le retour de ses îles.
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Re: 1941 : après la victoire
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Re: 1941 : après la victoire
A part les aborigène des montagne, il n'y a déjà quasiment plus de résistance à l'occupation à Taiwan. Globalement, la population taïwanaise est assimilée et joui d'un certaine prospérité.A Taiwan, la résistance antijaponaise est dominée par les communistes.
Les Takasago sot même l'une des unités le plus respecté de l'IJA.
Concernant le drapeau de la Mandchourie tu peu trouvé la liste des différent drapeau connu ici.
Le plus probable dans le cadre d'un Etat impérial de Mandchourie le plus probable est:
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Re: 1941 : après la victoire
Thomas a écrit:A part les aborigène des montagne, il n'y a déjà quasiment plus de résistance à l'occupation à Taiwan. Globalement, la population taïwanaise est assimilée et joui d'un certaine prospérité.A Taiwan, la résistance antijaponaise est dominée par les communistes.
Les Takasago sot même l'une des unités le plus respecté de l'IJA.
Concernant le drapeau de la Mandchourie tu peu trouvé la liste des différent drapeau connu ici.
Le plus probable dans le cadre d'un Etat impérial de Mandchourie le plus probable est:
Remarque que le drapeau avec l'orchidée était le drapeau personnel de l'empereur et non celui du pays. L'adopter comme drapeau national serait comme adopter la bannière de la reine d'angleterre comme drapeau du Royaume-Unis: pas impossible mais improbable.
Marc Pasquin- Messages : 96
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Re: 1941 : après la victoire
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Re: 1941 : après la victoire
Les années 1950 sont relativement calme et le statut quo issu de la décennie précédente, malgré l'agitation des groupes indépendantistes et de l'extrême droite, partisan de la partition des territoires coloniaux et de l'apartheid. Administrateurs et élites locales s'accordent sur l'obsolescence du pacte colonial et la nécessité d'une industrialisation locale, notamment en Algérie où de grands complexes industriels sont mis en place (dépenses très critiquées en métropole).
En dehors de l'Union française, les protectorats marocain et tunisien obtiennent l'autonomie interne (et donc le retour au protectorat au sens strict) dès 1955, et l'indépendance complète en 1960.
Les années 60 sont marquées par la rupture du consensus: l'immigration des nombreux citoyens de l'Union entraine des réactions de rejet et rend l'idée d'indépendance plus populaire en métropole, tandis que de nouvelles émeutes secouent Alger et Oran.
En 1965, le traité d'Alger fonde une nouvelle Union d'Etats égaux, l'AOF obtenant son indépendance en un bloc sous le nom de République Fédérale du Mali, présidée par Leopold Sédar Senghor, et l'AEF sous le nom d'Union de l'Afrique Equatoriale.
En Indochine, les trois monarchies se maintiennent sur des bases solides, en dépit de l'apparition de guérillas communistes.
Le cas de l'Algérie est plus problématique et entraine une véritable crise politique, qui menace d'entrainer des affrontements de haute intensité.
Les négociations entre les différentes parties aboutissent sur les accords de 1967: l'Oranais, à majorité européenne, est départementalisé et séparé du reste de l'Algérie, devenue République Fédérée Algérienne et définitivement autonome, à laquelle est rattachée le Sahara.
Le départ de nombreux européens, craignant d'être submergés par le nombre, est compensée en partie par l'immigration "pied-rouge" de jeunes intellectuels désireux de participer à la création d'une société post-coloniale.
DemetriosPoliorcète- Messages : 1472
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Re: 1941 : après la victoire
Alors qu'après l'évacuation de Berlin on négocie laborieusement de nouvelles élections, chaque camp cherche à réorganiser ses forces et à faire taire ses propres extrémistes; sans succès de part et d'autre.
Alors que dans les régions républicaines, l'aile gauche de la SPD, la KPD et divers groupes d'extrême gauche développent leurs propres institutions dans les territoires qu'ils contrôlent, sous formes de communes populaires ou de soviets, grassement financés par Moscou.
Dans les régions nationalistes, une bombe posée par le Front Noir tue le vieux maréchal von Stauffenberg, chef de file des partisans de la solution politique. La prise de pouvoir par les factions bellicistes signe la fin de la trêve au bout de quelques mois, le conflit entre dans une seconde phase.
Cette fois, les troupes républicaines, armées et ravitaillées en carburant par la France, la Tchécoslovaquie et la Pologne, prennent le dessus, réduisent les poches nationalistes à l'ouest et font reculer la ligne de front. Les volontaires étrangers arrivent massivement dans les deux camps: groupuscules néofascistes italiens, volontaires socialistes français, brigade latino-américaine dirigée par Ernesto Guevara ou Silver Legion d'extrême droite américaine.
Alors que les combats dans le nord semblent conduire à la victoire des républicains, dont le fer de lance est l'Armée Républicaine du Reich, fusion de la Reichsbanner, de diverses milices et des éléments de l'armée régulière passée du côté des forces de gauche, un événement survenu dans le Würtemberg fait basculer le conflit. Alors que des troupes républicaines cherchent à désarmer une milice d'autodéfense catholique, le refus de cette dernière entraine des affrontements armés et le bombardement d'un village dont la destruction de l'Eglise tue plus d'une centaine de civils. Cet événement choque l'opinion sud-allemande et entraine l'entrée en guerre de la Bavière, jusque là relativement épargnée. Contre toute attente, les troupes bavaroises et les milices religieuses catholiques remportent une série de succès.
Début 1977, la situation militaire s'enlise, et les deux grandes factions se disloquent. A l'Est, les troupes nationales-révolutionnaires et les conservateurs wilhelmiens s'affrontent de plus en plus souvent, Berlin se trouve à nouveau partagée entre différent groupes. Le gouvernement nationaliste quitte la ville pour Rostock, d'où il ne parvient plus à rien contrôler. La Reichswehr se disloque en divers groupes, dont le Corps Franc Adolf Hitler ou l'armée impériale allemande.
De la même façon, parmi les factions républicaines, centristes et gauche radicale se séparent définitivement et s'affrontent par intermittence.
DemetriosPoliorcète- Messages : 1472
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Re: 1941 : après la victoire
Re: 1941 : après la victoire
Collectionneur a écrit:Une libanisation de l'Allemagne ? Peut être le retour à la situation pré unification de 1870 ?
Bien vu pour la libanisation! Je m'inspire pas mal de la guerre du Liban, qui a lieu à la même période OTL.
DemetriosPoliorcète- Messages : 1472
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Re: 1941 : après la victoire
Re: 1941 : après la victoire
Collectionneur a écrit:l'Allemagne restant malgré tout la première puissance industrielle d'Europe, un chaos au centre de celle ci rendant très difficile les liaisons entre la France et l'Europe centrale et orientale sera un gros choc économique...
En effet, la situation va avoir des conséquences mondiales...
Jusqu'ici, une partie des régions industrielles allemandes, déjà éprouvées par la politique de l'occupant puis la crise économique, se trouve en zone républicaine, conc relativement épargnée; mais plusieurs centres de la Ruhr se trouvant contrôlées par les factions les plus à gauche, la prodution risque bien de s'effondrer.
Restent les centres de la rive gauche occupée par la France.
DemetriosPoliorcète- Messages : 1472
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Re: 1941 : après la victoire
Re: 1941 : après la victoire
Collectionneur a écrit:Une voie sécurisé via le Bade-Wurtemberg et la Bavière entre la France et l'Autriche et la Tchécoslovaquie est elle possible ?
Au début de la guerre civile oui. Mais dans ce que j'ai prévu pour la suite, le centre de gravité politique va se déplacer vers le Sud, avec l'apparition d'un mouvement religieux fondamentaliste (oui, le parallèle avec le Liban sera encore plus visible).
DemetriosPoliorcète- Messages : 1472
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Re: 1941 : après la victoire
Pâques 1979, Les phalanges chrétiennes catholiques lancent une offensive sur les villages protestants en Bavière. Des centaines de civils sont internés dans des stades. Une force de reconnaissance française publie les preuves de crimes de guerre, le Vatican désavoue ses extrêmistes. Des mercenaires suisses des deux confessions se combattent dans des milices opposés !
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Re: 1941 : après la victoire
Après l'écrasement de l'armée saoudienne, la guerre s'achève en 1970 par une conférence de paix sous l'égide de l'Iran, à Chiraz.
L'Irak annexe le Koweït, la Jordanie-Palestine de vastes portions de la péninsule arabique. Le Hedjaz et les lieux saints sont placés sous la co-souveraineté des deux monarchies hachémites. La vaste province d'Ach-Charchiya devient une république indépendante, que sa population majoritairement chiite place dans la sphère d'influence iranienne.
Les années 1960 et 1970 sont une période de floraison économique et culturelle pour le Proche et le Moyen Orient, en dépit de tensions toujours existantes, notamment entre l'Egypte, qui a annexé la bande de Gaza et ne pardonne pas à la Jordanie Palestine le cessez-le-feu avec les sionistes, et le Hachémites.
En 1974, Cléopâtre, film égyptien au budget gigantesque promu par le pouvoir et la cour, affirme l'image d'une Egypte puissante, à la fois ouverte sur le monde et jalouse de son indépendance (on remarque Alain Delon dans le rôle d'Octavien). Critiqué par les conservateurs religieux autant que par les puissances voisines, le film est un immense succès international. La Syrie-Irak réplique l'année suivante avec La Révolte, fresque sur la défaite des Ottomans, qui minimise le rôle des Britanniques.
En Iran, la crise pétrolière entraine une rentrée d'argent jamais vue, qui accélère les transformations sociales et les tensions qui s'en suivent. Le raidissement moral d'une large partie de la population s'exprime dans l'élection de Mehdi Bazargan, conservateur islamique. Ce dernier s'avère néanmoins un modéré, et se défait de son premier ministre, l'ayatollah Rouhollah Khomeini. "Il voulait l'Iran pour l'Islam, et nous voulons l'Islam pour l'Iran" [citation OTL!]
En Afghanistan, le pays connaît un développement plus lent, mais réel. Le régime militaire et neutraliste du prince Daoud reste en place, l'URSS décourageant les communistes de passer à l'action.
DemetriosPoliorcète- Messages : 1472
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Re: 1941 : après la victoire
La Jordanie est hachémite.ne pardonne pas à la Jordanie Palestine le cessez-le-feu avec les sionistes, et le Hachémites.
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Re: 1941 : après la victoire
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1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
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Re: 1941 : après la victoire
Thomas a écrit:La Jordanie est hachémite.ne pardonne pas à la Jordanie Palestine le cessez-le-feu avec les sionistes, et le Hachémites.
C'est bien ce qui est dit...mais ma phrase était peut être un peu trop lourde.
DemetriosPoliorcète- Messages : 1472
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Re: 1941 : après la victoire
J'avoue que je ne l'ai carrément pas comprise pour le coup.DemetriosPoliorcète a écrit:Thomas a écrit:La Jordanie est hachémite.ne pardonne pas à la Jordanie Palestine le cessez-le-feu avec les sionistes, et le Hachémites.
C'est bien ce qui est dit...mais ma phrase était peut être un peu trop lourde.
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Re: 1941 : après la victoire
Emile Ollivier a écrit:J'aurai plus vu Delon en Marc Antoine :p
J'y ai pensé! Mais il est peut être un peu jeune à ce moment là, tandis que Marx Antoine est un homme d'âge mur...
Et Delon est excelent en jeune aristocrate ambitieux dans "Le Guépard"!
DemetriosPoliorcète- Messages : 1472
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Re: 1941 : après la victoire
C'est un bien étrange obstacle que rencontrent les réfugiés berlinois qui cherchent à retrouver leurs anciens quartiers après des années d'exil: autour de plusieurs anciens quartiers ouvriers de Wedding et Kreuzberg se dresse désormais un mur de sacs de sable et de panneaux de tôles, bloquant tous les accès.
Le gouvernement de l'Etat de Prusse-Brandebourg manifeste ainsi sa volonté de fermer entièrement ces quartiers, sous le prétexte des dégâts causés par les combats et d'hypothétiques projets de rénovation urbaine qui devraient être décidés dans l'année.
La véritable raison est bien connue de tous: il s'agit de décourager le retour des réfugiés dans les le Land, et de les inviter à demeurer à l'ouest. Le compromis de 1984, puis le nouveau découpage de l'Allemagne confédérale reposant sur l'idée implicite que les principales factions conserveraient, dans les grandes lignes, le contrôle des zones occupées pendant la guerre civile, la résurrection du "Berlin rouge" apparaît aux autorités prussiennes, toutes issues des groupe nationalistes et conservateurs, comme une menace de rupture de l'équilibre.
Les autres Länder, au premier rang desquels la Rhénanie-Westphalie, bastion du républicanisme, et la Rhénanie occidentale, que les troupes françaises devraient définitivement évacuer au cours de l'année, n'ont pour l'instant émis aucune protestation, de même que le nouveau gouvernement du Reich, à Hambourg, tous cherchant pour l'instant à assurer la paix. Ironiquement, seul le Parti du Christ a ouvertement condamné la politique urbaine du gouvernement prussien, parlant du "mur de la honte" des "Junkers prussiens".
Le relatif succès de l'opération ferait envisager au gouvernement nationaliste, d'après les sources du Süddeutsches Zeitung, une extension du plan de rénovation urbaines à d'autres quartiers.
DemetriosPoliorcète- Messages : 1472
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