The Footprint of Mussolini (traduction)
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Yodarc- Messages : 427
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Un e oublié :
le fascisme en général étaient extrêmement populaires en Italie, car ils étaient considérés comme ceux ayant vengé le traité de Versailles et placé l'Italie au rang de super puissance mondial....
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Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
DemetriosPoliorcète- Messages : 1486
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Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
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Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
Nous y'reviendrons plus tard, vu que les prochains chapitres vont se concentrer sur l'Europe.
Et merci encore pour vos retours
Extrait de 'The Great Terror' de Robert Conquest
Avec la mort de Togliatti, une nouvelle vague de persécution et de terreur commença à s'emparer de l'Union soviétique et même de ses nouveaux territoires. Celui qui en a le plus souffert c’est surement la Finlande. Comme elle avait été pleinement annexée, son opposition interne était totalement exposée à l'emprise mortelle du NKVD. Et les hommes de Beria, n'ont pas perdu de temps pour arrêter toute personne suspectée d'être membre d’un parti de droite. Des actions similaires furent prises contre des policiers, des enseignants, des fonctionnaires, ou mêmes des artistes. Au total, près de 10% de la population d'Helsinki fut arrêtés en l'espace de deux jours en janvier 1946. Et à peine la moitié reviendra vivante de Sibérie. Cela fut le cas dans toute la Finlande. Le maréchal Carl Gustaf Mannerheim, qui se trouvait dans une cellule de la prison d'Helsinki, fut retrouvé abattu. Les gardes avaient déclaré, qu'il avait tenté de s'échapper, mais étant donné qu'il fut retrouvé dans une cellule fermée à clé, il semble peu probable qu'il ait été nécessaire de lui tirer dessus. Mannerheim deviendra un martyr pour les Finlandais, en particulier parmi la population qui avait trouvé réfugie en Suède. On estime que près de 500 000 Finlandais ont dû fuir leur pays pendant la guerre froide. Certains suggèrent que cela était dû aux tentatives, des autorités russes d'encouragés les Finlandais à partir, pour créer un renversement démographique. Ce qui serait vraisemblable.
En Allemagne de l'Est, la population locale a subi un torrent de haine soviétique. Le maréchal Chuikov fut chargé de l'occupation. Avec le sentiment germanophobe des russes, couplée à la frustration de n’avoir pas pu prendre Berlin, ils traitaient les habitants avec un dédain inébranlable. Staline avait carrément encouragé le mauvais traitement des habitants, comme un moyen de laisser les soldats « se défouler ». On estime qu'entre 25 % et 50 % des femmes est-allemandes âgées de 18 à 35 ans ont été violées entre juin 1945, et 1948 (lorsque les nécessités de la guerre ont forcé les Soviétiques, à essayer de gagner l’amitié de la population locale). A l'inverse de la situation occidentale, les soldats de la Wehrmacht, et les SS furent jugés et condamnés sans pitié. Même ceux qui ont combattu dans l’armée allemande libre. Une pratique particulièrement répugnante émergea, où d'anciens soldats de la Wehrmacht été arrêtés pour des accusations inexistantes, et leurs sœurs, petites amies ou épouses furent soumises à un chantage sexuel, par des commandants soviétiques pour les sauver. Lorsque l'ampleur de ses agressions fut connue des dirigeants soviétiques, des brochures furent distribuées aux troupes soviétiques exigeant qu'elles «ne se souillent pas avec les Allemandes ». Ces atrocités seront ensuite utilisées par Joseph McCarthy lors des campagnes électorale de 1946 et 1948 pour critiquer la remise par Wallace de la zone américaine de Berlin aux Soviétiques.
En Pologne, cependant, l'ambiance était différente. La population polonaise bien armée était (pour le moment) à l'abri de la brutalité soviétique. Cependant, l'air était tendu. Il n'était pas rare que des troupes polonaises et soviétiques se regardent en chien de faïence de part et d’autre d’une rue. Les polonais refusèrent même de discuter avec les soldats de l’armée rouge. Les journaux, toujours gratuits, se moquaient fréquemment des soldats soviétiques. Ces derniers se retrouvaient enfermés dans leur caserne, jour et nuit, sans rien faire. Même les prostituées refusèrent de faire affaire avec eux. Les élections de 1946 confirmèrent ce schéma, les communistes récoltèrent à peine 10% des voix, et le Parti populaire polonais obtenu la majorité. Mais ces leaders surprirent tout le monde en annonçant un accord de gouvernement avec le parti socialiste. Bien qu'il puisse sembler étrange qu'un parti chrétien-conservateur noua une alliance avec des socialistes. C’est que ses deux formations, avaient un but commun. Que les Soviétiques quittent la Pologne. Les atrocités de l’armée rouge contre ses territoires conquis étant désormais évidentes et accablantes, ils pensaient que le maintien des troupes russes en Pologne était une folie. Le plan du nouveau gouvernement de Varsovie, était d’obtenir un retrait des forces russes, en échange d’une promesse de neutralité, à l’instar de la Hongrie et de la Roumanie.
Pendant ce temps, la situation déjà tendue en Tchécoslovaquie, empirait encore. Alors que la Slovaquie était occupée par l’armée rouge (et vivait dans la terreur jour et nuit en raison des purges du NKVD), la Tchéquie sous occupation anglaise se remettait, doucement des horreurs de la dernière guerre. Mais officiellement la république de Tchécoslovaquie, existait encore. Le parti communiste Tchécoslovaque était le plus performant dans en Europe, ses dirigeants supplièrent Staline de calmer la terreur, car elle tuait leur popularité. Staline refusa, et Klement Gottwald dut soutenir à contrecœur, la ligne du parti selon laquelle il y avait une « conspiration impérialiste » en Slovaquie qui devait être traitée. Cela signifiait surtout une purge anticatholique, en guise de vengeance contre l'édit papal selon lequel le communisme était désormais une infraction excommuniable. Et comme il était impossible de le faire en Pologne l'Église slovaque a ressenti de plein fouet la morsure russe. On estime qu'environ 90% des prêtres catholiques de Slovaquie furent arrêtés en 1946 pour "confirmer leur loyauté". Parmi ces quatre-vingt-dix, près des ¾ ne reverront jamais leur paroisse. Avec cela, la résistance au communisme en Tchéquie, commença à se développer, culminant avec la Marche des Frères, une manifestation de réunissant 200 000 Tchèques et Slovaques dans le centre de Prague, pour condamner l'oppression communiste en Slovaquie. Jan Masaryk prononça le discours final en déclarant : « Nous n'en voulons pas en Tchéquie, ni en Slovaquie ni ailleurs !"
A l’extrême est, la vie à Hokkaido s'avéra particulièrement rude. Le Japon avait une société étroitement basée sur le système de classes social. En tant que tels, les habitants se sont montrent réticents face au communisme. Bien sûr, les Russes ne leur ont pas fait de cadeau. Déjà, alors que les communistes locaux, avaient voulu adoptés pour leur ile, le nom de ” République populaire du Japon”. Ils durent se contenter de « République populaire d'Hokkaido », en raison de la présence écrasante des Aïnous au sein du gouvernement. Au mépris direct (mais discret) des ordres de Wallace, les communistes japonais furent mis à l’index par MacArthur. Les dirigeants soviétiques avaient activement encouragé la visibilité des Aïnous pour s'assurer que leur survie dépende uniquement, de leur bon vouloir. Les Yakuzas, se sont avérés étonnamment favorables aux intérêts américains au Japon. C'était une organisation criminelle extrêmement traditionaliste (sans parler de leur goût pour le matérialisme). En tant que tels, les autorités d’occupations américains, utilisèrent des membres des Yakuza à Hokkaido, pour saboter les initiatives communistes et recueillir des renseignements. En échange les américains fermeraient les yeux sur les activités des Yakuzas, tant cela reste sans violence (comme le jeu et la prostitution). En réponse les autorités d’Hokkaido (y’compris les agents du NKVD sur place) lancèrent des rafles "anti-Yakuza". Bien sûr, c'étaient souvent un moyen simple de justifier la persécution et le meurtre par l'État. Les sanctuaires shintos furent incendiés avec une intensité étonnante pour tenter de détruire la tradition japonaise sur l'île. Cela avait conduit à une croissance du nationalisme japonais des deux côtés du détroit et à un esprit anticommuniste résolu sur la partie sud.
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Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
On a vu dans les pays baltes, Ukraine et Pologne de tels organisation continuer à agir alors qu'ils étaient totalement isolés et les tentatives d'aides par les SR occidentaux totalement infiltrés par les agents Soviétiques.
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Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
C'est fort probable.
_________________
1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
https://forumuchronies.frenchboard.com/t751-la-france-exilee-tome-1-1940-la-roue-du-destin
https://forumuchronies.frenchboard.com/t826-la-france-exilee-tome-2-1942-la-roue-tourne
https://forumuchronies.frenchboard.com/t968-la-france-exilee-tome-3-1944-la-fin-d-un-cycle
https://forumuchronies.frenchboard.com/t1036-lfc-guerre-froide
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Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
The Dark Decade : L'Amérique des années 40 par Wendy Walters
Avec les scandales des derniers mois, Wallace fut contraint de consacrer un temps précieux et un capital politique important à essayer de reconstruire son cabinet, après les retombées de la “Lettres de gourou”. Pratiquement la seule personne qui n'avait pas critiqué Wallace à propos de l'affaire était Truman. Tout d'abord, le poste de « secrétaire à la guerre », fut renommée « secrétaire à la défense ». Celui-ci serait confié à Robert Patterson, qui était connu pour avoir encouragé une plus grande participation des soldats afro-américains à la guerre. D'autres garderaient leur poste, comme Henry Morgenthau en tant que secrétaire au Trésor. Un homme que Wallace aimait en raison de leur haine mutuelle et sans faille du fascisme. Harry Dexter White fut nommé adjoint de Morgenthau en raison de leur relation étroite.
La nomination la plus notable concernée le poste de secrétaire d'État. Edward Stettinius Jr. Il était en colère par rapport aux lettres du gourou. L’homme qui le remplaça avait fait un excellent travail aux Nations Unies, aidant à mettre en place la charte de l’ONU. Il s’appelait Alger Hiss.
Dans l'ensemble, le nouveau cabinet était bien plus à gauche que celui dont Wallace avait hérité à la mort de Roosevelt. Cela semblait logique à l'époque. La reconduction de Morgenthau était la principale pomme de discorde, car le plan de ce dernier, appelant à la désindustrialisation de l'Allemagne, avait renforcé la résistance allemande dans les derniers jours de la guerre, après sa divulgation. En fin de compte, Morgenthau fut choisi parce que Wallace ne voulait pas améliorer ses relations avec l'Allemagne. Il ne voulait pas entraîner l'Amérique dans un autre conflit, surtout quand il voyait la nouvelle Europe. Il considérait l'hitlérisme comme le mal personnifié, mais considérait une alliance « coloniale-fasciste » comme à peine meilleure que n'importe quelle alliance communiste. Il a ordonné à son nouveau secrétaire d'État de maintenir des relations amicales avec l'URSS.
Interview de Storm Thurmond pour "The Wallace Years" de PBS (1984 )
Intervieweur : « Pourquoi vous et vos amis avez-vous décidé de créer votre propre parti politique ? »
Thurmond : « La principale raison était incontestablement l'aversion totale de Dickstein et Wallace pour la vérité. Il a essayé de prétendre que tout cela n'était due qu'à une agitation d'un groupe d'extrémistes. Mais nous savions que les démocrates du nord avaient totalement perdu le lien avec l'Américain moyen. Celui qui s'inquiétait de la montée du communisme. Nous avions un Rouge qui faisait les lois ! Et Wallace faisait comme s'il été aveugle. Mais personne n'allait les chasser. Il nous fallait prendre position. Alors nous avons créé un parti qui disait en gros : « Les communistes dehors.
Extrait de 'La liberté c'est l'esclavage : La sombre histoire d'un parti', par Sam Weathers
Strom Thurmond et d'autres de ses partisans, insisteraient sur le fait que la formation du Parti de la liberté était due aux retombées de l'affaire Dickstein. Mais en réalité, il fut prouvé que lui et d'autres ségrégationnistes éminents avaient contacté Wallace dans les jours qui ont suivi l'arrestation de Dickstein, pour réitérer leur soutien. Une autre hypothèse est beaucoup plus probable. Le 8 janvier 1946, Wallace donna ordre à la garde nationale de faire appliquer, les décrets contre la ségrégation raciale. Cela déclencha la colère de la population blanche du sud, qui craignait pour son mode de vie. Wallace déclara que « ce n'était que la première étape du chemin long mais nécessaire pour libérer des millions de nos compatriotes américains de leur indignité quotidienne ». Les républicains avaient soutenu Wallace (même Patton reconnaissait que c'était une bonne décision) mais la frange sudiste du Parti démocrate craignait maintenant que les droits civiques ne deviennent le credo officiel du Parti démocrate.
Lorsque Wallace, déclara effectivement que la défense des droits civiques, pourrait constituer le gros de son programme, pour la prochaine présidentielle. C’est la goutte de trop. Les sudistes étaient convaincus que Wallace n'était qu'un imbécile et qu'il provoquerait le chaos dans une Amérique, isolée à l’international. Une réunion de représentants des “Dixiecrats” a été convoquée dans une chambre d'hôtel à Washington le 19 janvier 1946 pour discuter de ce qu'il fallait faire.
Certains voulaient une campagne présidentielle distincte du nord. D'autres avancer à l'intérieur du parti, estimant que Wallace n'allait être qu'un phénomène temporaire et qu'ils prendraient le relais par la suite. En fin de compte, Storm Thurmond avait finalement convaincu la majorité des participants que l'ascension de Wallace signifiait une perte à long terme pour les démocrates. Pour cette raison, dit-il le meilleur plan était la voie de la dissidence.
Pour le nouveau parti, il fallait choisir un nom. Certains voulaient simplement "Parti démocrate pour les droits des états" ou "The Dixiecrats", mais Thurmond soutenu avec succès qu'il devait y avoir une rupture avec l'héritage démocrate, qui était déjà entaché par Wallace. En fin de compte, un nom simple a été donné à sa place : « Liberté » ou « Parti Américain de la liberté ». Les positions du parti étaient : Conservatisme social, défense de la ségrégation, des lois anti-métissage et du modèle traditionnel de société. En même temps, ils étaient favorables à l’interventionnisme économique, tout en respectant la propriété privée. Lorsque Wallace fut mis au courant de cela, il afficha une indifférence cinglante. Il était même content de les voir partir, disant qu’il n'aurait plus jamais à se soucier de leur influence au sein du Parti démocrate. Malgré la perte de deux postes de gouverneur, cinq sénateurs et environ une douzaine de membres de la Chambre (sans parler des défections dans les mois à venir), Wallace refusa de voir le danger.
Storm Thurmond Fondateur du Parti Américain de la Liberté (American Liberty Party)
Discours de Storm Thurmond lors du congrès fondateur du Parti Américain de la liberté, le 22 février 1946
"Soyons clairs : lorsque nous disons "liberté", nous ne parlons pas du droit de New York, d'avoir autant de ségrégation que la Caroline du Sud. C'est ce que la « liberté » et les « droits de l'État » signifient pour nous. Cela signifie laisser les gens faire ce qu'ils veulent. Mais dans le Parti démocrate, il semble que ce point de vue ne soit plus populaire. Il semble qu'ils nous considèrent comme des gens abominables, mauvais, immoraux pour avoir les opinions que nous avons depuis des générations dans des circonstances auxquelles ils n'ont jamais eu à faire face. En même temps, ils laisseront n'importe quel coco en plein cœur de Washington. Si le Parti démocrate est plus à l'aise avec les communistes qu'avec les travailleurs et les travailleuses de tout le pays ? Alors nous n’avons rien à faire avec eux.
Dernière édition par Rayan du Griffoul le Mer 15 Fév - 2:26, édité 3 fois
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Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
DemetriosPoliorcète- Messages : 1486
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Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
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Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
Collectionneur a écrit:Pas sûr. On peut même voir la lutte pour les droits civiques avancés de quelques années vu qu'ils ont au centre de la contestation des la fin des années 40.
Oui, mais le Parti Républicain ne récupérera jamais l'électorat blanc du sud, il va se retrouver avec une base électorale réduite. Les démocrates seront de leur côté plus à gauche.
DemetriosPoliorcète- Messages : 1486
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Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
La première guerre européenne après la Seconde Guerre mondiale avait semé ses graines bien avant.
Alors que les historiens reconnaissent, que les Romains, avaient fait de la Méditerranée, un lac romain. Mussolini avait fait la même chose. Mais seulement avec l’Adriatique.
L’Italie était désormais solidement implantés sur sa rive orientale. Que ce soit avec la Slovénie, directement annexée. Ou avec le royaume d’Albanie (agrandie du Kosovo et du Monténégro) sur laquelle le roi d’Italie Vittorio Emanuele III, régnait en union personnelle. Et entre les deux, la Croatie fut finalement érigée en royaume, dont la couronne fut offerte, au prince Aimone de Savoie, duc d’Aoste. Il fut proclamé roi sous le nom de Tomislav II (Mais en réalité c’était toujours Pavelic qui avait l’essentiel du pouvoir dans ses mains). Ainsi la maison de Savoie était présente sur les deux rives de l’Adriatique.
Tomislav II ancien alpiniste devenu roi de Croatie
La Serbie, après avoir été dévastée lors de la troisième guerre Balkanique, fut laissée dépérir sous la mauvaise gestion de Milan Nedić. Il n'été guère populaire parmi son peuple, et n’avais aucune sympathie pour l'Alliance romaine, qui le traitait avec dédain. La Serbie souffrait d'un afflux gigantesque de migrants serbes qui avaient été expulsés de Croatie. Des émeutes de la faim secouèrent Belgrade en 1943 et 1944, le régime au pouvoir n'avais aucun soutien parmi la population.
Dans cet environnement, la formation d’une guérilla était presque inévitable. Le plus puissante était conduite par un certain Josip Broz, que ses partisans surnommaient Tito, un communiste soutenu par Moscou. Mais ce qui avait rendu Tito particulièrement populaire, c'est son nationalisme serbe. Alors qu'il était initialement un partisan de l'État yougoslave, mais après avoir vu le meurtre de centaines de personnes par les Oustachis et l'indifférence avec laquelle les serbes de Croatie furent accueillis, il considéra que c'était une cause perdue. Il décida qu'il allait au moins sauver la Serbie, de l'humiliation que les fascistes lui avaient imposée. Pour ce faire, il devait d'abord renverser Nedić. Cette tâche s'était avérée étonnamment facile. Bien que la position de Nedić fût garantie dans le traité de paix de 1941, il ne reçut aucun soutien. En effet, certains historiens suggèrent qu'il fut délibérément mis en place pour échouer afin que les fascistes aient une excuse pour revenir attaquer la Serbie autant de fois que nécessaire. À la fin de 1945, on estimait qu'environ 80% du territoire serbe échappait au contrôle des autorités de Belgrade. Les défections étaient si fréquentes que des unités entières ne revenaient jamais dans leurs casernes, il envoyait quand une lettre à leur famille, pour leur dire qu’ils avaient rejoints la guérilla.
Le 2 février 1946, Tito planifia sa dernière opération, une attaque complète sur Belgrade. Aucun pays de l’alliance romaine ne réagit. L'attaque fut si soudaine, écrasante et intense que le Parlement proclama la République populaire de Serbie. Aucun soldat du régime ne résista, la plupart firent défection au premier trouble, il n'y avait aucune résistance idéologique à Tito, dans la population, car même les conservateurs, le voyaient comme le libérateur tant attendu. Nedić fut arrêté, jugé en cour martiale pendant quarante minutes et fusillé, et personne ne le pleura. En ce réagissant pas l'Alliance romaine, se retrouvait avec une nation communiste enclavée en elle. A Zagreb, Pavelić savoura l'opportunité de punir davantage les Serbes en disant : "Nous transformerons Belgrade en un champ de gravats". Certains historiens suggèrent aujourd’hui que Pavelić voulait carrément génocider le peuple serbe. La Bulgarie et l'Italie préparaient également leurs troupes pour l'invasion… jusqu'à ce qu'un message parvienne de Moscou le matin du 3 février 1946. Déclarant que toute invasion de la Serbie par l'Alliance romaine serait considérée comme un acte de guerre contre l'URSS.
Ante Pavelic chef des Oustachis et véritable homme fort de la Croatie
Few: Europe 1945-1949' par Abraham Ferguson
L'ultimatum de Staline sur la Serbie provoqua des va-et-vient frénétiques de tous les côtés de l'Alliance romaine. Pavelić insista sur le fait que la Serbie devait être détruite tandis que la Bulgarie et l'Italie préfèrent la voie de la négociation et de la prudence. Cela était en partie dû au fait que les troupes bulgares et italiennes en Autriche seraient les premières à ressentir l'assaut soviétique, tandis que la Croatie était relativement en sécurité derrière le mur de protection de la Hongrie. La Turquie, le Portugal et l'Espagne étaient encore plus catégoriques pour éviter la guerre. Après des appels entre Rome, Moscou et Londres, une réunion d'urgence fut fixée à Bucarest pour le 27 février. Des représentants de l'Alliance romaine, de la France, de la Grande-Bretagne, des Soviétiques et du gouvernement de Tito étaient présents
Mussolini fut informé dès le départ par Churchill que la Grande-Bretagne ne se joindrait pas à une guerre pour réimposer le contrôle fasciste sur la Serbie. Ce en raison de la relative sympathie des Britanniques pour Tito, et de l’impopularité des déclarations “génocidaire” de Pavelic. De Gaulle exprima des préoccupations similaires, affirmant que personne en France ne mourrait pour Pavelić contre Tito. A plus forte raison, lorsque on se souvient, que la justice française, avait condamné à mort par contumace, Pavelic pour son rôle dans l'assassinat du roi Alexandre de Yougoslavie et du ministre français des Affaires étrangères en 1934 à Marseille. De toute évidence, aucune aide ne serait apportée par l'Amérique. Mussolini était vraiment isolé.
Les négociations furent tendues dès le départ, mais on évita le chaos des précédentes conférences telles que Kiev ou Potsdam (bien que l'offre de Molotov de « médiation américaine neutre » fût accueillie par les rires de Ciano). Un accord commença à se former. La position de Tito était inattaquable, mais les négociations commencèrent à suggérer de faire de la Serbie, un pays neutre, tout comme la Hongrie et la Roumanie. Tito pourrait continuer à diriger le pays comme il l'entendait à condition qu'il le démilitarise et renonce à reprendre tout autres territoires à l'Alliance romaine, même si pendant un moment, il fut suggéré que la Hongrie rende la Voïvodine. Les Soviétiques se méfiaient de cela, craignant que la Serbie ne soit envahie, comme en 1941. Étonnamment, de réels progrès semblaient avoir été réalisés.
Malheureusement, tout le monde ne semblait pas d'accord. Pavelić était furieux contre Mussolini pour avoir négocié non seulement avec les communistes mais avec « les ordures de l'humanité » ‘les serbes). Pavelić s'était toujours méfié de Mussolini, ne le voyant que comme un moyen pour arriver à ses fins. Il en voulait aussi au Duce d’avoir gardé la Dalmatie pour lui. Er maintenant il voulait laisser une Serbie communiste à sa frontière. Il ne croyait en aucune des promesses de démilitarisation, et était convaincu qu'avec le temps, cela conduirait la Serbie à devenir suffisamment forte pour reprendre ses anciens territoires. Pavelić assista à la conférence de Bucarest, et déchaina sa colère sur Ciano à propos de la « faiblesse » de l'Italie face au communisme. Avant de quitter la conférence. Ciano n'y pensa pas et se coucha peu après. Le 8 mars, Ciano entra dans la salle de conférence principale face à lui Molotov et Tito était furieux. C’est là que le ministre de Mussolini apprit, qu’a l’aube, la Croatie avait envahie la Serbie.
Dernière édition par Rayan du Griffoul le Mer 15 Fév - 2:43, édité 6 fois
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Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
Flosgon78- Messages : 290
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Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
DemetriosPoliorcète- Messages : 1486
Date d'inscription : 05/03/2016
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Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
En ne réagissant pas je pense.
Étrange que les SR italiens n'ont pas eu vent de l'ordre d'offensive croate.
Vu les informations se passant dans les années 50 a aujourd'hui, on sait déjà que l'URSS et l'Italie de Mussolini ont survécu. Énorme pat dans les Balkans ?
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Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
Oups.Le 8 mars, Ciano est entra dans la salle de conférence principale face à lui Molotov et Tito était furieux. C’est là que le ministre de Mussolini apprit, qu’a l’aube, la Croatie avait envahie la Serbie.
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« Ce n’est que devant l’épreuve, la vraie, celle qui met en jeu l’existence même, que les hommes cessent de se mentir et révèlent vraiment ce qu’ils sont. »
Alexandre Lang.
Au Bord de l'Abîme et au-delà
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Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
Extrait de 'The Making of the Fascist Bloc' de Jodie Rutkins
La 5éme guerre Balkanique (ou guerre croato-serbe) fut la première guerre internationale en Europe à débuter après la Seconde Guerre mondiale. Cela a également failli provoquer une troisième guerre mondiale.
Le conte Ciano plaida auprès de Molotov que l'action de la Croatie était unilatérale et que l'Alliance romaine ne prendrait aucune part dans ce conflit. Des paroles confirmées par la délégation Bulgare. Molotov accusa l'Italie d'avoir trouvé un prétexte pour faire sortir Tito de Serbie afin de l’attaquer. Après plusieurs heures de plaidoyers, Molotov fut conduit hors de la pièce par un officier soviétique avant de revenir dix minutes plus tard. Il déclara qu'il croyait en la bonne foi des italiens. En réalité, les espions soviétiques avaient entendu la conversation de Ciano et Pavelić et la preuve que les Croates avaient agi seuls.
La question était de savoir ce qu'ils allaient faire à ce sujet. Toute déclaration de guerre soviétique contre la Croatie déclencherait une guerre contre l'Alliance romaine, ce que toutes les parties voulaient éviter. Dans le même temps, l'Italie se refusa d'envahir la Croatie en disant qu'il lui serait diplomatiquement impossible d'attaquer un allié. En fin de compte, il fut convenu que personne n’interviendrait, à moins que l’un des deux pays soient menacé de destruction totale. Secrètement, les deux parties voulaient également tester leurs dernières technologies et techniques militaires. L'équipement soviétique envoyé en Serbie, serait utilisé dans ce but. L'Italie était plus réticente à approvisionner la Croatie, estimant que son partenaire des Balkans n'en avait pas besoin. Des témoignages rapportaient que Mussolini fut indignés que la Croatie, n’avait pas hésité à risquer la destruction totale de l'Europe. La Grande-Bretagne, la France et les Etats-Unis annoncèrent leur neutralité.
Pavelić lança son pays dans la guerre dans un état d'arrogance vertigineuse. Alors que l’invasion commençait à peine, il planifiait déjà le défilé de la victoire à Zagreb. La propagande croate a sombrement promis à ses citoyens que « il n'y aura plus de Serbes pour déclencher une autre guerre ». L'invasion fut à la hauteur de l’horrible réputation, ces derniers n’hésitant pas bombarder des camps de réfugiés. Le moral en Serbie était au plus bas, et seul le discours radiophonique de Tito à la nation (une nation si pauvre que souvent que des centaines de personnes devaient se serrer devant un poste de radio)
« Il y aura toujours une Serbie tant qu'il y aura des hommes courageux en elle !” clama le président Serbe.
Josip Broz Tito le nouveau leader Serbe
Cela eu le don de remonter le moral des troupes. Surtout après avoir appris que les Italiens n’interviendrait pas
La première grande bataille de la guerre eu lieu à Šabac le 26 mars. Les Oustachis comptaient quelque 50000 hommes et les Serbes à peine 10000 (beaucoup s'étaient déjà dispersés pour préparer une longue guérilla ou pour défendre Belgrade). Pourtant, grâce à la pure arrogance des commandants croates, les défenseurs largement dépassés en nombre purent retenir les Oustachis pendant plus de quatre mois, infligeant des pertes dévastatrices aux envahisseurs. Pavelić, dans sa rage, a ordonna que toutes les églises orthodoxes soient incendiées sur le territoire serbe occupé. Ce qui provoqua la condamnation de la Bulgarie Orthodoxe, tandis que Mussolini, craignait de voir son alliance s’autodétruire. Tandis que côté Serbe, même les chrétiens intégristes, s’été rallié aux communistes.
Pavelić ordonna à ses troupes de marcher sur Belgrade, mais elles furent tellement gênées par la guérillera et le mauvais temps qu'il a fallu attendre la mi-octobre, pour commencer un assaut. À ce moment-là, le cauchemar logistique des combats au plus profond des régions montagneuses avec une opposition très forte de la part des habitants et un ennemi bien approvisionné avait conduit Pavelić à enfin réaliser l’ampleur de la situation. Le choix était clair : Prendre Belgrade ou perdre la guerre. Pavelic jeta tous les hommes disponibles sur la capitale serbe. C'était un combat brutal, avec des hommes et des femmes serbes qui se battaient ensemble avec l'énergie du désespoir qui n'était pas sans rappeler les réfugiés juifs de Trieste. Les combats ont été aussi furent aussi sanglants et brutaux, que sur le front de l’est durant la guerre. Et aucun des deux camps se faisait de quartier, et encore moins de prisonniers. Le 29 novembre, la bataille de Belgrade fut un échec pour les croates. Pavelić ordonna aux Oustachis de tenir bon et de se battre pour saigner les Serbes jusqu'au dernier. Bien qu'il ait saigné les Serbes, il avait aussi blessé les Croates. Au total, environ 40000 Croates sont morts dans la bataille pour la prise de Belgrade, et près de 100 000 Serbes ont connu le même sort. Néanmoins, l'ambiance dans toute la Serbie était à la fête. Tito décida de tourner cela en sa faveur, il décida non seulement de chasser les Croates. Mais aussi de planifier une invasion de la Croatie.
Après que la Serbie leur ait explosé au visage, les fascistes furent effrayés, en voyant que la même chose allait se produire en Grèce.
Le Premier ministre Ioannis Rallis (qui dirigeait le gouvernement fantoche) supplia l'Alliance romaine de le sauver de l'insurrection communiste. En effet presque tous les territoires au sud d'Athènes étaient sous le contrôle des rebelles communistes. Le gouvernement communiste dissident fut installé à Sparte (pour la propagande) était dirigé par Nikos Zachariadis. Markos Vafeiadis dirigeait les forces de guérilla contre le gouvernement. Tout comme la Serbie, les collaborationnistes étaient extrêmement impopulaires et les communistes bénéficiaient d'un large soutien dans la société, même dans les régions traditionnellement conservatrices. Les communistes du monde entier prévoyaient une répétition de la situation serbe.
Mais cette fois-ci, les fascistes ne resteraient pas les bras croisés. Répondant à l’appel du gouvernement grec, ils envoyèrent des troupes, depuis la Macédoine Bulgare, et l’Albanie italienne, le 16 Mars. Les Turcs envoyèrent des renforts terrestres, mais surtout maritimes. Contrairement aux Serbes, les communistes grecs n'avaient pas de lignes d'approvisionnement rapides avec les Soviétiques. Voyant le temps jouer contre lui, Zachariadis décida de lancer un assaut sur Athènes, pour s'en emparer avant l'arrivée des Italiens. Malgré les objections de Vafeiadis, la guérilla fut précipitée dans une guerre conventionnelle. Les Italiens n’en demandé pas moins, pour lancer leur aviation sur eux. Mais les rebelles communistes, allaient commettre une erreur, qui allait retourner l’opinion mondial contre eux. Le Pogrom d’Athènes.
Le 18 mars, les rebelles entrèrent dans la capitale. Une fois entrés dans le quartier juif d'Athènes (qui s'était considérablement agrandi ses dernières années), leurs frustrations augmenta. Les Juifs avaient été injustement décriés comme pro-Italie en raison de l'alignement de l'Italie sur les intérêts juifs. Le quartier juif fut dévasté les communistes, ironiquement les habitants opposèrent la plus forte résistance de toute la ville. La grande synagogue d'Athènes fut incendiée et la moitié des Juifs de la ville se retrouvèrent sans abri. Les atrocités contre les Juifs d'Athènes annonceraient les atrocités commises plus tard par les gouvernements communistes.
En tant qu'idée purement militaire, ce fut calamiteux car cela laissa au gouvernement plus de temps pour organiser les défenses, sans parler du gain de temps pour les troupes de l'Alliance romaine d'occuper les régions clés du pays. Mais c'était encore pire au niveau de l’image. Contrairement à la guerre croato-serbe, la Grande-Bretagne approuva pleinement l'action italienne en Grèce, citant principalement le pogrom commis contre les Juifs d'Athènes comme preuve de la malveillance des rebelles. Rallis était soulagé. Son gouvernement avait survécu à la pire étape de la guerre civile grecque et attendait avec impatience que les Italiens effacent le communisme de la péninsule.
Dernière édition par Rayan du Griffoul le Mer 15 Fév - 2:51, édité 3 fois
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Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
* Ce qui provoqua la condamnation de la Bulgarie Orthodoxe(s),
* Le quartier juif fut dévasté les communistes, ironiquement un pogrom c’est les habitants opposèrent la plus forte résistance de toute la ville.
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Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
DemetriosPoliorcète- Messages : 1486
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Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
Mais bon y'aura quand même de bonnes choses
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Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
Dernière édition par Collectionneur le Sam 30 Juil - 20:40, édité 1 fois
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Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
Le Monténégro est rattaché à l'Albanie italienne.
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Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
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