Uchronies américaines

L'Amérique du nord compte deux rongeurs notables, le chien de prairie (qui passa de 800 à 2 millions car considéré comme un nuisible) il est aussi considéré comme un réservoir potentiel de la peste. L'autre est le castor nord américain qui fut durement touché par la traites des fourrures, on estime qu'il y en avait de 60 à 400 millions. Les castoridés sont apparu à l'Eocène supérieur, ils étaient des formes fouisseuse comme  Palaeocastor puis ces formes ont disparues et ont laissé la place à des formes semi aquatiques tel qu'on les connait aujourd'hui.

Paleocastor (Oligocène supérieur, miocène inférieur) est connu pour ses terriers en forme de spirale qu'il creusait non avec leurs griffes mais avec leurs incisives, on surnomma ces terriers : tire bouchon du diable.  La forme de ses terriers s'explique car ils vivait dans un environnement avec des vent glacé en hivers et de forte chaleur en été, hors la spirale constituait un coup vent là où une galerie droite aurait laissé s’engouffrer le vent. On a aussi trouvé son prédateur dans un de ses terrier, le mustélidé Zodiolestes.

Terrier de paleocastor avec un paleocastor.


Paleocastor dans son terrier avec son prédateur Zodiolestes. Crédits : Julio Lacerda

Virent ensuite des castors aquatiques dont on a retrouvé la trace jusque dans l'île Ellesmere il y a 4 millions d'années (genre  Dipoides) ^[1]. On a pu reconstituer leur évolution (voir ci dessous), d'abord apparait le comportement de fouisseur (burrowing) puis l'alimentation à partir de végétaux aquatiques et de bois et le mode de vie semi aquatique. Ensuite certains d'entre eux ont perdu le mode de vie fouisseur voir la consommation de bois comme le genre des castoroïdes. La construction de barrage date d'il y a au moins 7,5 millions d'années (Dam), date de divergence des castors européens et américains. On pense que les barrages sont apparu suite au stockage de branchages pour constituer des réserves de nourriture, des barrages auraient été créer par hasard donc, ces barrage favorisant les déplacement et la protection des castors contre les prédateurs. La sélection naturelle auraient alors sélectionné les castors entretenant les barrages. Qui plus est ce serait aussi une adaptation au refroidissement du climat, les castors stockant des végétaux sous l'eau ce qui créait une réserve de nourriture quand les végétaux étaient rare en hiver. de plus un e retenue d'eau plus profonde  fait que la glace à moins de probabilité de geler entièrement rendant la réserve de nourriture accessible.

Les plus grosses espèces (2,5 m de long) étaient celles du genre Castoroides avec Castoroides leiseyorum vivant dans le sud ouest des Etats-Unis et Castoroides ohioensis qui vivait aux Etats-Unis et jusqu'au Yukon en période interglaciaire. Leur queue n'était pas comme celle des castor moderne mais plutôt circulaire comme celle d'un ragondin. Ils disparurent il y a environ 11 000 ans du fait de la disparition de leur milieu de vie , les marécages, contrairement aux espèces actuelles Castor canadensis en Amérique et Castor fiber en Eurasie qui créent leur environnement en construisant des barrages. Une autre raison est leur alimentation moins diversifiée (pas de bois)

A gauche castoroïde. Crédit Roman Uchytel, à droite : Dipoides sur l'île Ellesmere il y a 4 millions d'années. Crédit :Luke Dickey

Autre rongeur notable le genre Ceratogaulus, un groupe de rongeur fouisseur, les seuls rongeurs avec des cornes (Miocène supérieur, Pliocène). On sait que ces cornes ne servaient pas à creuser, sur le haut du crâne ce n'est pas pratique, elles ne servaient pas pour la sélection sexuelle (pour se battre entre mâles ou pour impressionner les femelles car celle-ci avaient aussi des cornes). On pense qu'elles servaient pour se défendre des prédateurs, l'animal donnait un coup vers l'arrière ses cornes vers son coup pour qu'un prédateur ne le morde pas à cet endroit. Il vivait dans le Grandes Plaines

Crédit : PaleoPastori

Crédit : Corbin Rainbolt

1864, Dakota du sud. le lieutenant John Dunbar de l'armée des États-Unis d'Amérique rampe vers le sommet d'une colline avec ses amis sioux ^[1]. Au sommet ils peuvent apercevoir la horde. JohnDunbar sort alors sa longue vue pour voir les animaux de plus près. Il peut alors voir les détails de tous ces mammouths colombiens qui couvrent la plaine, ces animaux massifs sont les plus gros de ce continents, bien plus gros que le plus gros et unique représentant du genre bison actuellement vivant qu'on trouve seulement en Europe. Il passe ensuite sa longue vue à son ami Oiseau Bondissant, chaman de la tribu, celui-ci montre son étonnement devant cet objet qui fait paraitre les mammouths éloignés si proche. La chasse qui va bientôt débuter promet d'être épique. Elle permettra de faire des réserves pour l"hivers.

Voici donc pour l'introduction

Le genre Bison est actuellement composé de deux espèces, le bison américain, Bison bison, et le bison européen, Bison bonasus. En Europe le bison européen descend de l’espèce Bison schoetensacki, on a rejeté une possible descendance du bison des steppe (Bison priscus).

Quel espèce est plus emblématique de l'Amérique du nord que le bison et pourtant c'est un immigrant récent. Le bison des steppes apparu en Eurasie il y a 1,9 million d’années et se répandit en Amérique du nord il y a 195 000 ans. Il disparu il y a environ 5400 ans. (un spécimen d'Alaska) Il était présent aussi en Europe, les peintures rupetstre de la grotte d'Altamira en Espagne représente des bison des steppes. En Amérique du nord il évolua en deux espèces, le grand  Bison latifrons et le le plus petit Bison antiquus qui lui même évolua en Bison occidentalis puis en Bison d'Amérique (Pour cette successions d'espèces on parlera de chrono-espèce, c'est à dire qu'une seule espèce est présent à un moment donné mais elle change avec le temps, à telle date on a le première espèce , succédé par la seconde un peu plus tard, puis une troisième). On pense que le Bison latifrons vivant en petits troupeau en forêt, les autres espèces étant des animaux de prairies.

Bison latifrons apparait il y a 120 000 ans pour disparaitre il y a environ 20 à 30 000 durant le dernier maximum glaciaire. Quand au bison actuel il démarre vers 10 000 ans.

On observe également une diminution de la taille des bisons suite à la fin de de l'ère glaciaire. Ceci est probablement du à la disparition des grands prédateurs : Félin à dent de sabre (Homotherium, Smilodon), Lion américain (Panthera atrox), loup sinistre (canis Dirus). En effet pourquoi être grand quand ses principaux prédateurs ont disparus il vaut mieux être plus petit et donc plus rapide pour échapper aux nouveaux prédateurs  humains et leurs armes de jets. Les loups chassent aussi les bison et cela peut prendre parfois 24 heures (chose montrée dans ces deux tableau de George Catlin : tableau 1, tableau 2). Ils harcèlent leur proie jusqu'à l'épuisement, une méthode pas très rapide. Pour tuer rapidement un animal de cette taille il fallait donc des prédateurs plus gros tel les lions africains qui chassent les buffles. Encore un anachronisme évolutif. le bison est aussi la proie des grizzlys et des pumas mais ils ne doivent pas être des prédateur efficaces, le puma étant trop faible et le grizzly chassant seul.

Après l'extinction des autres espèces de grands herbivores les bisons connurent une expansion sans précédent atteignant une population allant de 30 millions à 100 millions d'individu en 1800 pour ensuite tomber seulement à 571 individus à la fin du siècle suite à leur exploitation par les population d'origines européennes. Ils étaient en fait quasiment le seul grand herbivore présent dans les Grandes Plaines avec des cervidés et les pronghorns.

Crédit WDGHK


Voici un bison des steppes un bois de renne trouvé sur le site de La Madeleine en France daté d'il y a 17 à 12 000 ans. Un vrai lèche cul cette espèce.

Chassé par les hommes partout où il étaient présent les bisons furent fondamental pour la culture Folsom (Xe ou IXe millénaire av. J.-C.). Plus tard ils furent chassé. Le conquistador Cabeza de Vaca qui parcourus la région au XVI^ème siècle semble n'en avoir pas vu beaucoup, peut-être car ils était chassé par une population nombreuse qui maintenait leur nombre bas, population qui diminua ensuite suite aux épidémies introduites par les européens. Ou alors peut-être qu'il n'a pas vu de mer de bison car ils étaient ailleurs lors de leur migration ? L'expédition de Coronado elle en a vu beaucoup. Des pluies abondantes auraient aussi permit l'expansion de la population de bisons.

Les bisons étaient alors chassé en construisant des enclos, des trappes ou en les précipitant du haut de falaises. Il faut dire aussi qu'avant l'introduction du cheval dans les Grande Plaines à la fin du XVII^ème siècle (suite à la révolte des Pueblos en 1680 au Nouveau-Mexique) celles-ci étaient peu peuplée, quelques agriculteurs près des rivières là ou la terre est possible à travailler sans charrue à soc de fer.  Les amérindiens adoptèrent le cheval partout dans les Grandes Plaines en un siècle, passant alors à une vie nomade de chasseurs de bison, armé d'arcs et de lances puis de fusils à la fin de cette période, Les Sioux et les les Cheyennes étaient autrefois des agriculteurs sédentaires. Les sioux appelait le bison Tatanka (un de leur célèbre chef est d’ailleurs Tȟatȟáŋka Íyotake, plus connu sous le terme de Sitting Bull, Taureau assis en français).

A gauche enclos pour la chasse au bison, à droite peinture de George Catlin ^[2], célèbre peintre ayant vécu chez les amérindiens, son sujet de prédilection.

Les populations d'origine européennes initièrent le déclin du bison. Ils chutèrent d'une population de 30 millions à 100 millions d'individu en 1800 pour ensuite tomber seulement à 571 individus à la fin du siècle. Les causes du déclin furent diverses, chasse pour alimenter en viande l'est des États-Unis (une exportation rendu possible uniquement par la présence du chemin de fer, la viande aurait pourrie avant d'atteindre les marchés de l'est), souvent les chasseurs ne prenaient que la langues et la peau, laissant la carcasse pourrir.  C'est de cette période que date les photos de pyramides de cranes de bison et la carrière de Buffalo Bill. Le cuir de bison servait de courroie de transition dans les usines. Il y avait aussi la volonté de réduire les amérindiens par la famine.

A cette époque il furent divisé en deux par la construction du premier chemin de fer transcontinental en 1867, formant un troupeau nord et sud. C'est un miracle que les deux sous espèces aient survécus (Bison des plaines au sud et bison des bois au nord). Aujourd'hui les bisons sont plus nombreux, 800 000 individus, parfois croisé avec des bovins domestiques, mais on fait tout pour avoir des troupeaux de pure race. La quasi disparition du bison a aussi des effets sur la flore, avec la mise ne culture des grandes Plaines l'érosion s’est accélérée et à provoqué des tempêtes de poussière (Dust Bowl) dans les années 1930. Les sols retiennent aussi moins l'eau.

Si les bisons n'étaient pas entré en Amérique ou s'ils avaient disparus avec les autres membres de la mégafaune d'autre espèces auraient occupé son espace. Un remplacement par les espèces actuelles auraient pu mener à de Grandes Plaines peuplées d'un mélange de wapitis et de pronghorns, cette dernière espèce étant difficile a chasser par sa petite taille et sa rapidité, ces deux espèces auraient fourni moins de cuir (pas tant en quantité qu'un taille, étant plus petite elles fournissent des peaux plus petites, pas terrible pour faire des courroies), la quantité de viande restant la même. On peut aussi imaginer des espèces disparues prenant sa place : chevaux, camélidés, bovidé (des parents du bœuf musqué) ou pourquoi pas des mammouths (pas le plus probable, les grosses espèces étant plus vulnérable à l'extinction, mais un Danse avec les loups mettant en scène une chasse aux mammouths ça aurait été super).

Aujourd'hui le bison est élevé, tout les bison élevé ont des bœufs domestiques comme ancêtres.  Quand à domestiquer des bisons sauvages sans passer par hybridation c'est sans doute possible mais il faut des barrières solide pour les confiner (après tout on l'a bien fait au Proche Orient et en Inde avec des Aurochs) et donc un mode de vie sédentaire. Mais comme le, populations des Grandes plaines étaient peu nombreuses il valait sans doute mieux chasser les nombreux bisons sauvages plutôt que de se prendre la tête à retenir quelques individus en captivité. Pour les populations plus à l'est du Mississippi ce sera plus favorable. Ces population ont une pratique de l'agriculture (c'est un foyer de naissance de l'agriculture). Une domestication du bison dans cette région donnera deux choses dont elle manquaient : du crottin pour l’engrais (ce qui permet au sol de moins s'épuiser et éviter de déménager un village tout les 20 ans) et de quoi se vêtir car elles n'avait rien pour se faire des vêtements (que ce soit de la laine ou du cuir d'animaux domestiques ou des cultures textiles). Cet animal pourrait se répandre dans tout l'Amérique du nord, sauf les régions de toundra, les marécages, les forêts tropicales et un peu les déserts. Atteindre l'Amérique du sud sera dur, excepté par bateau (ça demande déjà d'avoir des bateaux assez grand), un fois là haut il pourra survivre dans les Andes, dans la Pampa et la Patagonie.

Quand à utiliser le bison comme cavalerie c'est peut-être possible mais ce n'est pas le meilleur animal. En Eurasie on n'a pas utilisé le bœuf, lui préférant le Cheval, l'âne, le dromadaire ou le chameau. On peut certes monter des bovins, ça se pratique actuellement dans certains endroits (armée chinoise avec des yaks) ou police brésilienne avec des buffles d'Asie. Une tactique qui peut être utiliser est celle de la charge du troupeau comme en Afrique, il suffit de rabattre un troupeau vers l'ennemi, et pas besoin de domestication pour ça, un troupeau sauvage suffit.

En Afrique il y a bien eu le peuple des Khoikhois qui vivait dans l'ouest de l'Afrique du sud, une région impropre à l'agriculture d'origine africaine, qui a avait acquis des bovins des peuples d'agriculteurs vivant plus à l'est et qui s'en servait un peu comme monture comme on peut le voir sur ces illustrations.

A gauche, des Portugais et des Khoikhois, à droite peinture de Samuel Daniell.

Crédit : mei-ming


Crédit : Buffalo Posse

Le bison est le plus célèbre des bovidés américains mais il en existe d'autres, ils sont tous arrivés récemment en Amérique, on n'en connait pas avant le Pléistocène. On n'en connait aucun en Amérique du sud. La Grande famille des bovidés comprend en plus des bœufs (Boviné), les chèvres, les moutons et les antilopes. Il y a le bœuf musqué (et ses parents disparus), la chèvre des montagnes (et son parent disparu), les deux espèces de mouflons nord américains et l'antilope saïga (aujourd'hui disparue en Amérique).

Crédit : Roman Uchytel

Le Bœuf musqué (Ovibos moschatus) est un animal plus apparenté aux caprinés qu'aux bovinés. Il avait des espèces apparentés. L'article de  wikipédia en anglais informe bien de leur histoire évolutive. Les bœufs musqués apparurent d'abord dans les régions tempérée d'Asie. Lors du Pliocène il passèrent des forêts aux steppes d'Asie centrale et de là ils se répandirent en Europe et en Sibérie, puis en Amérique. C'était alors des espèces qui n'étaient pas adapté à un climat arctique au contraire de l'espèce actuelle.

Le premier à être rentré en Amérique il y a 2 millions d'années est le bœuf des buissons, Euceratherium collinum, qui se maintien jusqu'à la fin de l'ère glaciaire. On a retrouvé ses restes dans l'ouest de l'Amérique du, nord, particulièrement dans le sud ouest des États-Unis et au Mexique. L'analyse des excrément a démontré qu'il était follivore.

Ensuite vint une espèce du genre Soergelia (d'autre espèce du même genre existaient en Asie et en Europe) peu après Euceratherium. Il disparu assez vite.

Vint ensuite le bœuf musqué géant, Praeovibos priscus, apparu il y a 1,5 millions d'années, il entra en Amérique il y a 1 million d'années et disparu il y a 500 000 ans. cet animal était adapté à la fois à la toundra et aux climats tempérés.

Le bœuf musqué des bois, Bootherium bombifrons, est la seule espèce uniquement américaine du groupe. On a retrouvé ses restes de l'Alaska au Mexique. Il était absent des région froide ou il était remplacé par le boeuf musqué actuel. Il survécu jusqu'à la fin de l'ère glaciaire.

L'espèce actuelle de bœuf musqué (Ovibos moschatus) apparu il y a 1 million d’année en Allemagne et se répandit jusqu'en Amérique il y a 200 000 à 90 000 ans et furent bloqué par la calotte glaciaire, restant donc bloqué  en Alaska et au Yukon jusqu'à une période plus chaude ou il profitèrent de la fonte des glaces pour se répandre plus au sud (Midwest, Appalaches, Virginie). L'espèce était présent aussi en Asie et en Europe. Elle connu une forte régression après l'ère glaciaire, les dernières populations disparurent d'Europe il y a 9000 ans (Suède) et d'Asie il y a 2000 ans (Péninsule de Taïmir). En Amérique il furent chassé jusqu'à l'extinction en Alaska et ne durent leur survie qu'à leur refuge du haut Arctique canadien et du Groenland. Ils sont absent du sud du Groenland et on pense que ce sont les homes qui ont limité leur progression vers le sud à cause de la chasse. Ils furent au bord de l'extinction au XX^ème siècle.

Actuellement des populations ont été réintroduites en Scandinavie (elle y souffre à cause du réchauffement climatique, l'espèce supportant mal les températures estivales de plus de 10°C), en Asie et en Alaska. Elle fut introduite aussi au sud de Groenland, dans l'archipel du Svalbard et au Labrador.

Deux tentative de domestications on eu lieu au XX^ème siècle, l'une au Labrador et l'autre dans le Vermont, ceux du Vermont soufraient du climat et la tentative fut abandonnée. Bien que l'animal fournissent une laine de bonne qualité (Qiviut) le manque de rentabilité ne pousse pas à poursuivre la domestication. De plus il y a plein de substituts que ce soit pour la laine ou la viande. Pour qu'il soit domestiqué il faudrait que des humains n'aient que cet animal à disposition. les autres espèce préhistorique présentent aussi un intérêt pour la domestication,  la majorité des espèces de bétail domestique sont en effet issu des bovidé. Les deux espèces bœuf des buissons et bœuf musqué des bois ont un potentiel plus intéressantes car elles vivaient dans des endroit ou les amérindiens pratiquaient l'agriculture au contraire des Inuits qui sont des chasseurs cueilleur, et n'ont pas beaucoup d'intérêt à domestiquer le bœuf musqué.

Crédits : Peter Schouten

Sur cette image montrant l'Amérique du nord orientale au Pleistocène vous pouvez voir en plus de Bootherium bombifrons : de gauche à droite : une sous espèce de jaguar disparue Panthera onca augusta, un pécari, Mylohyus nasutus, un castor géant,  Castoroides ohioensis, un tapir Tapirus veroensis, un cervidé Cervalces scotti et le paresseux de Jefferson, Megalonyx jeffersoni. Tout ces animaux ont disparus.

La petite chèvre des montagnes : Oreamnos harringtoni, la silhouette plus grande indique la taille de la chèvre des montagnes actuelle.
Crédits : Sergio de la Rosa

L'Amérique du nord abrite actuellement la chèvre des montagnes Rocheuses Oreamnos americanus. Cette chèvre blanche vit dans la partie nord des montagnes Rocheuses. les Amérindiens utilisaient sa laine pour tisser, que ce soit en tuant l'animal ou en attendant le printemps que la toison d'hivers tombe. Cette espèce n'a aps beaucoup de potentiel de domestication car elle habite une région dépourvu d'agriculteurs précolombiens et de plus elle vit en millieu alpin ou subalpin donc difficile à attraper. Sa parente plus petite la chèvre de Harrington Oreamnos harringtoni vivait plus au sud jusqu'au Mexique. Cette espèce ci a de plus forte chance de domestication car dans une zone plus propice à l'agriculture. Elle s'éteingit à la fin de la période glaciaire. Le genre Oreamnos  n'est connu qu'en Amérique du nord où il entra probablement avant le début de la dernière glaciation.

A gauche mouflon canadien, à droite mouflon de Dall.

L'Amérique du nord comprend deux espèces de mouflons, le mouflon de Dall (Ovis dalli) et le mouflon canadien (Ovis canadensis). Il se sont séparé de leur plus proche parent le mouflon des neiges (Ovis nivicola) qui vit en Sibérie il y a 600 000 ans. En Asie le mouflon fut domestiqué, c'est ce qui nous a donné le mouton. L'espèce qui à la plus de potentiel de domestication est le mouflon Canadien qui vit du Canada au Mexique, le mouflon de Dall lui vit trop au nord (Canada et Alaska) pour que d'éventuels agriculteurs s'y intéressent. dans une uchronie d'Alternatehistory (Bronze age North America) le mouflon du Canada est domestiqué de la manière suivante : après que les humains aient domestiqué le lama nord américain des mouflon viennent partager son pâturage et finissent par suivre les troupeau de lama domestique. Il faut savoir qu'OTL des lamas sont parfois utilisé pour garder des troupeaux de mouton.

L'antilope saïga Saiga tatarica n'est plus aujourd'hui présente en Amérique. Elle le fut dans le passé en Alaska et au Yukon mais ne put aller plus loin à cause des glaciers qui bloquaient le passage. Plus à l'est elle était présente au détroit de Béring alors à sec et jusqu'en Europe occidentale (épisodes à saïgas). On peut imaginé que si elle survit à la fin de l'ère glaciaire en Amérique du nord elle vivent aujourd'hui dans le nord des Grandes Plaines. Je ne la voit pas dans le sud car elle supporte mal les forte chaleur, actuellement elle est porteuse d'une bactérie, Pasteurella multocida, normalement bénigne mais qui en condition chaudes et humides devient létale ce qui provoque des mortalités massive et mets en danger la survie de l’espèce à cause du réchauffement climatique (ça et la chasse). Une introduction dans une région plus froide pourrait sauver l'espèce. Pas de domestication pour cet animal une antilope ça coure vite et saute bien.

Smilodon gracilis essayant de garder sa proie face à des pécaris à tête plate voulant sauver leur congénère.

Les Tayassuidae sont un groupe de mammifère regroupé avec les Suinae (porcins) dans le groupe des Suidés. Apparu en Europe à la fin de l'Eocène ou au début de l'Oligcocène il se répandirent dans l'ancien monde pour y disparaitre au Miocène (probablement face à la concurrence des suinae). Ils arrivèrent en Amérique du nord à l'Oligocène pour ensuite entrer en Amérique du sud il y a 3 millions d'années. Les espèces du genre Platygonus et Mylohyus sont les plus connues car elle survécurent jusqu'à la dernière période glaciaire. Ces deux espèces avaient la taille d'un sanglier soit plus grand que les pécaris actuels.

Le Pécari à long nez Mylohyus fossilis ou Mylohyus nasutus était répandu dans l'est de l'Amérique du nord et vivait probablement en solitaire.

Le Pécari à tête plate Platygonus compressus était lui plus largement répandu en Amérique du nord car on y a retrouvé ses reste jusqu'au Yukon (uniquement en période interglaciaire). On a aussi des ses restes en Amérique du sud. Il vivait en groupe et s'abritait dans des grottes. On a retrouvé un des ses os perforé par une lance.

Il existe actuellement trois ou quatre espèces de pécaris

Pécari du Chaco (Catagonus wagneri) Espèce répandue uniquement dans une petite zone en Amérique du sud. Jaune sur la carte.

Pécari à collier (Pecari tajacu). Bleu sur la carte.

Pécari à lèvres blanches (Tayassu pecari). En plus de son aire répartition naturelle il a été introduit par l'homme à Cuba. Orange sur la carte

Et possiblement Pécari géant Pecari maximus mais les preuves manque que ce soit bien une nouvelle espèce, si ce n'est pas le cas ce serait un synonyme du Pécari à collier.

Naturellement elle sont inféodées au milieux tropicaux et auraient pu atteindre des îles des Caraïbes naturellement (c'est la cas sur l'île de Trinidad qui a été reliée au continent lors de l'ère glaciaire)

A, Pécari à tête plate ; B, Pécari à long nez ; C, Pécari du Chaco ; D, Pécari à lèvres blanches ; E, Pécari à collier

Bleue : Pécari à collier, Orange : Pécari a lèvres blanches, Jaune : Pécari du Chaco, Points : Pécari à tête plate

Des pécaris était élevés pour des raisons rituelles mais plusieurs il y avait plusieurs obstacles à leur domestication comme un age reproductif élevé une tendance à l'infanticide. Dans ce cas il faudra penser à parquer les animaux ou à clôturer les champs car comme les porcs ils ravageraient les champs. une mutation aurait pu les rendre moins agressifs et comme les porcs ils peuvent devenir réservoir de maladies. Ces animaux fourniraient un alternative mieux adapté aux climats tropicaux que les porcs. Par contre ils ne pourraient sans pas s'étendre au delà du sud des États-Unis à cause du froid, ni dans les Andes et en Patagonie.

Quand aux espèces fossiles d'Amérique du nord si elles avaient été domestiquées elles auraient fourni un animal bien adapté à ce climat plus froid, surtout pour le pécari à tête plate bien adapté au climats plus froids. Ils auraient aussi fournis de quoi se vêtir (pas de plantes ou d'animaux domestiques fournissant des fibres textiles OTL dans cette région).

Sur alternatehistory quelques TL été écrite impliquant une domestication du pécari à collier (voir ici : Pecari Rex, Equus Regina : American Domesticates). Le pod est quele pécari à collier subit une mutation qui fait passer ses porté de 1 à 4 petit à 2 à 8 petits. Leur nombre étant plus élevé ils développe de meilleurs comportement de vie en groupe. Plus tard il sont suffisamment nombreux dans le sud ouest des États-Unis qu'ils chassent les mouflons ce qui permet de laisser assez d'espace pour que des cheveux survivent à l’extinction. C'est  là que les chevaux seront domestiquer, les pécaris eux l'étant en Amazonie. La TL explore aussi les pathogènes apporté par les pécaris.

Sur cette image représentant le Yukon il y a 125 000 ans vous pouvez voir le Pécari à tête plate protégeant ses petits d'un paresseux de Jefferson (Megalonyx jeffersonii). On peut aussi voir un mastodonte américain (Mammut americanum) et des camélidés (Camelops hesternus). Crédit : George Teichmann

Xenosmilus chassant Platygonus

Les cervidés sont très répandus en Amérique, que ce soit au nord comme au sud. Ilya à la fois le plus gros cervidé, lélan et le plus petit le pudu.

Originaire d'Asie centrale au Miocène il y a 7 à 9 millions d'années, ils migrèrent vers l'Amérique il y a 5 millions d'années puis vers l'Amérique du sud il y a 3 millions d'années quand les deux contient lors de l'échange inter-américain où il ont eu un succès fou avec de nombreuse espèces. Les premiers cervidés avaient de grandes canines pour les mâles comme les [/url]muntjacs, par la suite cet organe de démonstration rapetissa tandis que les bois firent leurs apparitions devenant de plus en plus grands.

Les cervidés se répartissent dans deux sous familles, les Cervinae ou cerfs de l'ancien monde et les Capreolinae ou cerfs du nouveau monde.

En Amérique cette sous famille est représentée uniquement par le wapiti (Cervus canadensis). Cette espèce originaire d'Asie orientale (qu'elle peuple toujours) à migré en Amérique du nord il y a 15 000ans en Béringie pour ensuite se répandre dans le reste du contient après la période glaciaire (Lors de cette période on a aussi retrouvé des fossiles jusqu'en Europe orientale). Au XIX^ème siècle l'espèce s’éteint de l'Amérique du nord orientale car trop chassée. Son brame est bien différent de celui du cerf élaphe européen, il apparente à un sifflement, vous pouvez l'entendre dans la vidéo musicale ci-dessus. On l'a pris pour la même espèce que le cerf élaphus (cervus elaphus) mais son ADN mitochondrial en fait une espèce différente.

Le reste des cervidés présents  en Amérique du nord appartient à la sous famille des Capreolinae, y compris les espèces présente en Eurasie comme l'élan ou le renne et les espèces disparues.

L'élan est présent en Amérique du nord depuis environ 14 000 ans. Récemment on débat pour savoir s'il y a une ou deux espèces d'élans (genre Alces). Une en Asie occidentale et en Europe (Alces alces) et une autre en Asie orientale et en Amérique du nord : (Alces americanus). Cette espèce a pu prendre la place d'un autre cervidé qui avait le même mode de vie  et joué un rôle dans sa disparition : Cervalces scotti. L'élan a un bon potentiel domestique, OTL il fut élevé avec succès, les suédois envisageant même d'en faire une cavalerie, on possède aussi de nombreuse photos d'élan attelé. Mais en Eurasie il avait pleins de concurrents : chevaux, bovins, rennes donc il y avait moins d'encouragement à sa domestication. Son alimentation aussi est difficile : des végétaux aquatiques, des feuilles donc plus difficile que pour un bovin qu'on met dans une prairie. S'il est domestiqué en Amérique du nord, hormis l'avantage en matière de communication et militaire pour les amérindiens il pourrait fournir un sacré avantage par exemple si un colonie suédoise acquiert quelques élans déjà domestiqué pour les ramener au pays. On peut aussi imaginer que l'élan domestique pénètre en Sibérie par le détroit de Béring, là les russes auraient un peu plus de mal a conquérir la Sibérie. On peut aussi imaginer une TL où l'lan est domestiqué en Sibérie et introduit par le détroit de Béring. Il fournit aussi du lait.

Le genre Odocoileus est représenté par le cerf de virginie et le cerf (Odocoileus virginianus, Amérique du nord et nord de l'Amérique du sud), cerf hémione (Odocoileus hemionus, ouest de l’Amérique du nord) et le cerf de montagne (Odocoileus lucasi). Cette dernière espèce disparut à la fin de la dernière ère glaciaire. Le cerf de Virginie s'élève bien aujourd'hui.

Le renne (Rangifer tarandus) est appelé caribou en Amérique bien que ce soit la même espèce. C'est un animal qui s'adapte aussi bien à la taïga qu'à la toundra, les plus gros habitent la toundra et les plus petit sous les rennes du Svalbard. Il survécus à la glaciation dans trois refuges, la Béringie, la côté du nord ouest et au sud du glacier des Laurentides. Cette espèce a été domestiqué en Eurasie (probablement deux fois, en Russie européenne du nord et en Fennoscandie ^[1]) mais le détroit de Béring a stopper l’extension de l'élevage de renne vers l'Amérique du nord. Il pourrait y avoir une domestication locale ou une importation depuis l'Asie (c'est le pod de mon histoire Quand Bixente Rytkheou rencontre Sven Cuauhtémocson où les tchouktches domestique eux même le renne et comme ils l'ont plus tôt qu'OTL ils se mettent en route vers l'Amérique). Au XIX^ème et XX^ème siècles des rennes européens ont été importé en Alaska respectivement depuis la Sibérie et la Norvège.

La présence de rennes domestiques  fournirait du lait et permettrait d'améliorer grandement les communications.

Le rennes avaient une distribution plus au sud qu'actuellement. Eu Europe il y en avait encore en Écosse au Moyen Age où ils ont été réintroduit au XX^ème. On pourrait imaginer des raids vers le sud avec des rennes tirant des traineaux (voir des rennes montés pour les plus gros) en hivers pour piller les ou commercé avec des agriculteurs puis un retour vers le nord en été.

Il y a des nombreuses espèces de cervidés, il ont bien profité de l'échange inter-américain. On compte plusieurs genres, le cerf des pampas (Ozotoceros bezoarticus), le genre Hippocamelus avec le cerf andin et le huemul, le genre Mazama (de 6 à 11 espèces), le cerf des marais (Blastocerus dichotomus), le genre Pudu avec deux espèces qui sont les plus petits cervidés existant. Ces espèce sont plutôt petite, deux mètres de longueur et 1,20 m de hauteur au garrot pour le cerf des marais donc on n'en fera pas des montures si on les domestique si tant est qu'on le fasse car certains sont trop petits comme le pudu ou vivent dans des environnement difficiles comme le cerf des marais.

Le pudu c'est mignon mais le bébé pudu c'est encore plus mignon !

En plus des espèces actuelle il y avait des espèces disparus, on a déjà cité le cerf de montagne (Odocoileus lucasi), on connait aussi Torontoceros, voici les autres :

Le genre Cervalces est proche de l'élan, il apparu en Eurasie pour s'étendre en Amérique du nord avec d'abord l'espèce Cervalces latifrons d'Eurasie est la plus grosse espèce de cervidé connue. On al retrouve en Alaska, au Yukon et dans le Territoire du Nord Ouest vers 500 000 ans. Ensuite vers 130 000 ans elle évolue en l'espèce Cervalces_scotti dont on  retrouvé des fossiles datant d'entre 30 000 et 11 000 ans. On pense que ces espèces avaient un mode de vie similaire à celui de l'élan

Crédits : Roman Uchytel

Les cervidés d'Amérique du sud ont aussi leurs espèces disparues. On peut citer les genres Agalmaceros Antifer, Epieuryceros Morenelaphus.  Des illustrations sont visibles ici. Ces espèce sont intéressantes car elles sont plus grandes que les espèces actuelles, elle se prêtent donc mieux à une éventuelle domestication et pourraient être chevauchée.

La vidéo présente l'histoire suivante : l'Amérique centrale ne se forme pas (la carte montre l'Amérique du nord s'arrêter au Guatemala, Les Antilles existent toujours) ce qui empêche les amérindiens de peupler l'Amérique du sud. Il parle ensuite du climat, le courant du Golfe n'étant plus renforcé par un courant chaud qui va dans le Pacifique au lieu de de venir renforcer le courant du Golfe comme OTL l'Europe à un climat plus froid. Les Espagnols arrivent donc et envahissent les Aztèques comme OTL puis se lancent dans la colonisation de l'Amérique du sud qui est plus lente qu'OTL car il n'y a pas d'autochtones a exploiter. Les conquistadors affrontent les oiseaux terreur (je crois que c'est surtout pour cela que Cody a fait cette vidéo) et rencontre la mégafaune qui survit jusqu'à nos jours dans les régions difficiles d'accès d''Amazonie. Ensuite ils découvrent les gisements d'argent et les exploitent avec des esclaves africains. (OTL ce fut en partie le cas, il existe une population afrobolivienne par exemple). Il y a plus d'explorations européennes du Pacifique car on n'est pas obligé de débarquer en Amérique centrale pour rembarquer ensuite ou de contourner l'Amérique du sud par le sud.

L'Amérique du sud est peuplée en majorité de descendants d'africains et d'un peu de descendants d'européens (avec un peu de métis européen/amérindien venant du Mexique sur la côte nord) cette société est fortement ségrégée. Le sud est peuplé de populations d'origine européenne.

L'histoire de l'Amérique du sud est celle de révoltes d’esclaves contre les espagnols et les portugais puis viennent les indépendances. L'histoire de l'Amérique du nord ne change pas et les États-Unis apparaissent toujours mais pas d'intervention dans les républiques bananières d'Amérique centrale car elles n'existent pas, par contre ils font leur coups d'état avec la CIA dans le reste du monde comme OTL. L'Amérique du sud n’impacte pas trop le reste du monde.

Maintenant voici mes critiques.

C'est impossible que l'Amérique centrale ne se forme pas, on peut peut-être retarder la formation de l'isthme de Panama de quelques millions d'années mais pas l'empêcher. OTL l'Amérique centrale s'est formé de la manière suivante. Lors de la fracture de la Pangée une dorsale séparât les deux Amériques, formant de la croute océanique entre les deux. A l'ouest dans le Pacifique une faille transformante existait. Elle coulissait, puis une plaque est venue de l'ouest, la plaque Farrallon (formée de croute océanique) s'est enfoncé sous la croute océanique formée par la séparation des deux Amériques formant une zone de subduction or une zone de subduction s'accompagne forcément de volcanisme formant donc des îles. Il existe des exemple par exemple la fosse des Mariannes qui a entrainé le formation des îles Mariannes, la fosse des Tonga qui a entrainé le formation des îles Tonga. Il existe aussi la fosse des Kermadec où les volcans sont submergés mais vu la configuration de la zone (ceinture de feu du Pacifique, présence de nombreux arc volcaniques : Grande Antilles, Aves, petites Antilles) je ne pensent pas qu'ils seraient submergés.

La plaque Farallon a donc formé les arcs volcaniques des Grandes Antilles et la rides d'Aves (aujourd'hui submergé un peu l'ouest de l'arc des petites Antilles).

Ensuite la plaque Caraïbe s'est formé. Il y a deux hypothèses de formation de cette plaque comme vous pouvez le voir ci dessous  : en A une formation dans la Pacifique et un glissement entre les deux Amériques et en B une formation in situ.

Donc en plus d'avoir un arc volcanique qui se formerait forcément il y a le bloc de Chortis, un morceaux de croute continentale qui était sous le Mexique et qui a glissé plus à l'est pour former aujourd'hui le nord de l'Amérique centrale.

En résumer au niveau tectonique ils y a deux dorsales une dans le Pacifique et une autre dans l'Atlantique qui créent de la croute océanique et qui poussent l'une vers l'autre donc elles se rencontrent et il faut forcément qu'au moins l'une d'elle s’enfonce donc subduction et création d'arc volcanique. Ensuite des sédiments ont relié ces îles volcaniques. Au minimum on aurait eu une chaine d'île volcanique à défaut d'un isthme.

Dans la vidéo il est dit qu'il y aurait un courant du Golfe moins fort donc moins de chaleur transféré vers l'Europe et donc un climat plus froid, il y a aussi une ère glaciaire. Cependant OTL cette eau chaude supplémentaire a apporté plus de précipitation qui se sont accumulées sur le Groenland sous forme de glace formant la calotte glaciaire du Groenland refroidissant le climat global et démarrant l'ère glaciaire donc pas d'isthme de Panama pas d'ère glaciaire. Je vous laisse imaginer les conséquences en terme d'évolution. Les humains seraient sous doute un peu différents sans compter la non apparition d'un tas d'espèces comme les mammouths, rhinocéros laineux, et ours blancs. L'absence de baisse du niveau de la mer aurait rendu plus difficile les migrations animales avec un détroit de Béring plus souvent submergé et des îles d'Asie du sud est jamais rattaché au contient (on oublie des espèces humains comme Homo floresiensis et Homo luzonensis). L'Australie aurait été atteinte plus tard, pour l'Amérique pas trop de changement le détroit de Béring n'est pas très large et en plus le climat gloabl est plus chaud qu'OTL donc les humains peuvent atteindre la région plus tôt, peut-être qu'il y aurait des humains en Amérique avant l'Homo sapiens ITTL.

Une Amérique du sud vide parait peu probable car il y aurait eu un peuplement soit sur l'arc volcanique d'Amérique centrale ou par celui des petites Antilles. OTL des humains ont peuplé les Antilles de plusieurs manières : depuis le Yucatan vers Cuba, depuis l'Amérique du sud en utilisant les petites Antilles et même en navigant directement du Venezuela vers Hispaniola. De plus des spectateurs de la vidéo lui ont fait remarquer que les polynésiens ont atteints l'Amérique sud.

Donc l'Amérique du sud aurait été peuplé par les amérindiens et leur développement aurait été aussi vite qu'OTL car la date aurait été peu retardé par rapport à OTL. Par contre pas de lamas à domestiquer mais peut-être un autre animal disparu OTL ou pas du tout.

Et  même dans l'hypothèse où les amérindiens n'arriverait pas à atteindre l'Amérique du sud les polynésiens y arriveront au Moyen Age donc toutes les côtes seraient peuplées au moment de l'arrivée des européens. Et les polynésiens seraient rentré en contact avec l'Amérique du nord. Par contre une Amérique du sud vide avant les polynésiens ferait que les mexicains manqueraient certaines technologies car OTL la métallurgie est arrivée par bateau vers le Mexique vers 800 AD en provenance du Pérou (ce qui fait que les espagnols n'auront pas d'or à piller) et la poterie a été inventé à deux endroits d'Amérique : l'est de l'Amérique du nord et l'Amérique du sud, c'est d'ailleurs de cet endroit qu'elle est remonté jusqu'au Mexique. Ah oui et pas de domestication de la pomme de terre non plus donc moins d'habitants en Europe du nord et en Russie, oubliez les tomates aussi. Pour la patate douce elle ne sera sans doute pas domestiquée ou alors bien plus tard ce qui fait que les maoris de Nouvelle Zélande n'auront quasiment rien à cultiver ils seront donc moins nombreux qu'OTL.

Vous pensez que ça fait cliché des lamas au Machu Picchu avec de la musique andine ? Vous avez raison !

Les camélidés sont une famille de mammifères originaires d'Amérique du nord du l'ordre des Artiodactyles du sous ordre des Tylopodes. Il a existé plusieurs familles de tylopodes toutes présentes en Amérique du nord et parfois en Europe et en Asie, mais comme les camélidés sont la seule survivante je n'aborderais que ceux-là. Ils apparurent il y a 45 millions d'années y restèrent jusqu'à une époque récente en passant en Amérique du sud il y a 3 millions d'années quand l'isthme de Panama se format. On en retrouve en Espagne il y a 7,5 millions d'années, genre Paracamelus c'est sans doute ce genre qui est l'ancêtre des camélidés actuels de l'ancien monde. On a retrouvé des fossiles de camélidés jusqu'à l'île Ellesmere dans le Haut Arctique Canadien (chameau du haut Arctique) datés il y a 3,5 millions d'années ^[1] et qui ont vécu jusqu'à environ 1 million d'années. Ils sont sans doute un reste de la population du genre Paracamelus qui a migré vers l’ancien monde.A cette époque juste avant l'ère glaciaire la zone était couverte de forêt permettant à ces animaux de vivre si loin au nord (on peut en voir deux dans le message sur les rongeurs nord américains). Les derniers camélidés nord américains ont disparu à la fin de la dernière ère glaciaire il y a environ 10 000 ans.[/b] On connait aussi des espèces de camélidé fossiles d'Europe et d'Afrique. le Genre Hemiauchenia originaire d'Amérique du nord migra en Amérique du sud et donna les camélidés sud américains actuels.

La forme ancestrale ressemblait plutôt, à un lama mais les camélidé adoptèrent parfois un mode de vie d’antilope tel les genres Poebrotherium et Stenomylus. D'autres ont évolué en allongeant leur cou pour occuper la niche écologique de la girafe tel les genres Oxydactylus et Aepycamelus. D'autres étaient vraiment très grand comme les genres Megacamelus, Megatylopus et Titanotylopus.

La population de dromadaires en Australie à été introduite par l'homme et est redevenue sauvage après l'adoption des véhicule à moteur.

Voici un arbre évolutif des camélidés^[2]. Tout ce qui est en dessous de Probotherinae ne fait pas partit des camélidés. Les  Protoceratidae sont désormais considéré comme plus proches d'autre groupe de ruminants.

Les chameaux de l'île Ellesmere il y a 3,5 millions d’années.

Titanotylopus




Aepycamelus

Crédits : artbyjrc

Crédits : artbyjrc

Ces deux genres ont disparu au Miocène, des millions d’années avant l’apparition de l'homme. Dans l'hypothèse de leur survie la domestication d'un animal ayant un mode de vie de girafe semble ardue. Il leur faudrait des feuilles au lieu d'herbe. Si ces espèces sont bien plus petite qu'une girafe et donc plus facile à chevaucher. Donc on évitera d'en faire des montures de nomade des steppes  (pas d'arbre dans les steppes) et pour les agriculteurs ce n'est pas terrible non plus car ils ont tendance à déboiser. Il semble que ces espèce aient disparues a cause de changement climatiques (vers  une aridification donc moins d'arbre).

Le genre Camelops fait un excellent candidat à la domestication avec la dernière espèce le Chameau occidental (Camelops hesternus) qui vivant jusqu'il y a 11 000 ans. Il a donc la bonne taille et la bonne époque. Il vivait principalement dans l'ouest de l'Amérique du nord, le centre du Mexique et même au Yukon durant les périodes interglaciaires.

Deux grosses bêtes, disparues avant l'arrivée de l'homme en Amérique du nord (300 000 ans pour la plus récente Titanotylopus). Les gros animaux ont une reproduction et une croissance assez lente donc pas le plus facile à élever. A la limite il pourraient être capturé et apprivoisé comme le sont les éléphant asiatiques.

Hemiauchenia est un genre a la fois présent en Amérique du nord (au sud d'une ligne coupant les Etats-Unis en deux) et en Amérique du sud sauf la Patagonie. Son apparence st proche de celel du lama mais il est plus gros, il ferait donc une bonne monture.

Palaeolama est un genre a la fois présent en Amérique du nord (au sud d'une ligne coupant les Etats-Unis en deux) et en Amérique du sud sauf la Patagonie. Il fait aussi un bon candidat à la domestication avec ses 300 Kg à comparer avec les 100 Kg d'un guanaco actuel et pourrait donc être chevauché.

Il existe aujourd'hui de 5 à 7 espèces de camélidés, tout dépend si on considère le lama et le guanaco (genre Lama) comme une seul espèce ainsi que l'alpaga et la vigogne comme seule espèce (genre Vicugna). Sachant qu'il n'existe pas de population sauvage de lama et d’alpaga le plus probable est que ce soit des formes domestiques du guanaco et de la vigogne. Les espèces asiatique ont eu aussi un rôle à jouer dans l'histoire de l'Amérique du nord. Lee espèces sont le dromadaire (Camelus dromedarius), le chameau de Bactriane (Camelus bactrianus), chameau sauvage de Tartarie (Camelus bactrianus ferus, non domestiqué), le lama (Lama glama), le guanaco (Lama guanicoe ou Lama glama guanicoe), l'alpaga (Vicugna pacos) ou Vicugna vicugna pacos) ou  et la vigogne (Vicugna vicugna)

Originellement domestiqué en Arabie il est aujourd'hui présent en Asie en Afrique et en Australie. Plusieurs tentatives d'importations furent faites en Amérique entre le XVII^ème siècle et le XIX^ème siècle : Caraïbes, Colombie, Brésil, Pérou, Bolivie et même États-Unis notamment le United States Camel Corps entre 1856 et 1866 (qui a inspiré l'album des Tuniques Bleues : Des Bleus et de Bosses). Il y a aussi Douglas le chameau du 43ème régiment d'infanterie du Mississippi du côté confédéré. Il faut aussi mentionenr la capture de Camp Verde en 1861 par les confédéré et la capture de 80 dromadaire qui ne semblent pas avoir été attribué à des unité militaires. Ces mêmes dromadaires seront recapturé par l'union en 1965 bien que certains se soient échappé dans la nature. Après guerre l'armée vendit les dromadaires et le derniers a été aperçu en 1891.

Bien que les dromadaires se soit bien adapté aux condition du sud ouest (grâce à son adaptation au désert et à son aptitude a manger du créosotier (un buisson toxique qui était sans doute bien supporté aussi par Camelops hesternus) l'expérience ne fut pas continuée. L'armée des États-Unis avait surtout l'habitude des chevaux et des mules, de plus l'expérience d'utilisation dur dromadaire fut impulsée par Jefferson Davis qui devint président de la Confédération. Il y a aussi des militaires qui avant guerre ont fait de bon rapports sur les dromadaires mais eux aussi sont passé dans le camp confédéré comme Robert Lee ou Samuel Cooper.

Dans une autre TL on peut imaginer une utilisation plus intensive des dromadaires si ces gens ne changent pas de camps ou si la guerre de sécession n'a pas lieu. Un utilisation plus importante de dromadaire pourrait aussi permettre la formation d'un population féral de dromadaires à l'instar des mustangs, permettant un réenssauvagement avant l'heure. Il y a aussi deux date butoir qui vont contre l'utilisation des dromadaires : l'(achèvement du chemin de fer du Pacifique central en 1869 et du Sud Pacific en 1883.

Des animaux domestiqués dans les Andes d'abord comme troupeau semi domestique vers 4200 av. J.-C., puis vers 2200 av. J.-C. ces animaux sont confinés (ces animaux ont des pathologies aux pattes du au confinement) puis vers 4100 av. J.-C. ces pathologies disparaissent. Vers 2000 av. J.-C. des gravures et peintures rupestres montrent des animaux domestiques. Vers 1100 av. J.-C. on a des animaux pleinement domestiqués.  Ces animaux étaient autrefois très nombreux dans les Andes mais leur nombre diminua beaucoup au XVI^ème avec l'arrivé du bétail européen (j'ai entendu des chiffres de 60 millions de lamas avant l'invasion, 7 millions aujourd'hui, la diversités de leur races aussi. On peut aussi mentionner le Chilihuèque un animal de la taille du lama utilisé par les Mapuches du Chili, on débat toujours pour savoir si c'était un lama domestique venant du nord ou une domestication locale du guanaco. Cette race a disparue à la fin du XVIII^ème siècle elle aussi à cause de la concurrence du bétail européen. Elle était utilisé pour tirer des charrues (sans doute pas avant le contact avec les européens).

Ces animaux fournissent en plus de la viande (qui a un goût de bœuf) une laine bien plus chaude que celle des moutons, il fournissent aussi du crottin qui sert d'engrais. Il servent aussi d'animaux de bât bien adapté au terrain escarpé des Andes même s'ils sont trop petit pour servir de mouture. Entrainé les lamas peuvent servir a garder les troupeaux de moutons. Ils ont aussi un rôle culturel, les fœtus de lama momifié servant comme objet de sacrifice avec les feuilles de coca à la Pachamama (en Bolivie ils ont aussi ajouté au rituel le fait de nationaliser une entreprise de capitaux étasuniens). Il existe aussi une constellation du lama constitué d'une tache sombre sur la voir lactée. ^[3] Attention aussi à leur mauvais caractère (demandez au capitaine Haddock).

Historiquement ils ont été répandu de l’Équateur à l'île Chiloé et s'adaptent très mal au milieux tropicaux. Certains avancent l'hypothèse que l'empire Inca aurait été limité par l'ai de répartition du lama. On peut imaginer des TL ou les lama et les alpaga s'étende vers le sud dans l'ère de répartition du guanaco et vers le nord mais par bateau vers le Mexique, de là il peut facilement se répandre vers le nord dans tout le continent. C'est aussi au Mexique qu'on connaissait la roue avec jouet à roulette, avec un terrain plus plat que les Andes et une bête de somme ils auraient pu inventer la charrette.

Les constellations incas, des taches sombres sur la Voie Lactée

Le Guanaco et la Vigogne ont été domestiqués pour former le lama et l'alpaga. Pour ce qui est des formes restées sauvage le guanaco sert de gibier et n'est pas menacé alors que la vigogne a bien failli disparaitre. Elle fournit en effet la meilleure laine du monde et était réservée à l'empereur inca, il était interdit de les tuer, on les capturait une fois par an lors du chaccu et on les relâchaient une fois tondues. Après l'invasion espagnole cette tradition s'est perdue et elles ont été chassées pour leur laine jusqu'à la protection de l'espèce en 1965 et à la remise en route du chaccu au profit des habitants cette fois.

Crédits : Mark Hallett

Comme vient de le rappeler Anaxagore dans le message précédent les équidés sont apparu en Amérique, ce message traitera donc de ces animaux. Allez musique !

L'histoire évolutive des équidés est souvent représenté de manière linéaire, une espèce unique succédant à une autre en étant plus grande et en perdant des doigts. Rien de plus faut car il y eu plusieurs espèces qui cohabitaient à la même époque, l'évolution était buissonnante. L'évolution de la lignée humaine fut aussi pendant longtemps représenté comme une succession d'espèce unique.

le plus ancien connu est Eohippus (longtemps considéré comme étant une espèce d'Hyracotherium) en Amétrique du nord à l'Eocène il y a 52 millions d'années. A l'époque c'était un petit animal à quatre doigts vivant en forêt avec un régime alimentaire follivore. Plus tard les forêts seront remplacée par les plaines et les équidés passeront à un régime alimentaire graminivore perdant le quatrième doigt. Les dents devinrent hypsodontes, c'est à dire que leur couronne s'éleva pour mieux mâcher les herbes bien plus abrasives (car elles contiennent du silicium) que les feuilles dont ils se nourrissaient avant. Ils devinrent aussi plus adapté à la course car le milieux devenant plus ouvert. Parmi les formes à trois doigt la plus connue est HipparionHipparion. Les chevaux tridactyles sont les premiers à être passés en Eurasie puis en Afrique. Eurygnathohippus est le dernier cheval tridactyle, il vivait en Afrique et en Inde et disparu il y a 781 000 ans.

Les formes à un seul doigt sont récentes, elles apparaissent il y a 10 millions d'années et le seul genre restant d'équidé, le genre Equus apparait il y a environ 4 à 5 millions d'années (Equus simplicidens. Le fossile le plus ancien date de  3,5 millions d'années dans l'Idaho). Il y a 2,5 millions d’années les chevaux passeront en Amérique du sud et donneront naissance au genre Hippidion, une seconde vague du genre Equus arrivera plus tard et donnera naissance au sous genre Amerhippus.

A l'arrivée des humains en Amérique il y avait deux genres d'équidé en Amérique du nord : Equus, Haringtonhippus et deux en Amérique du sud. En Amérique du sud le genre Hippidion et le sous genre Amerhippus (sous genre d'Equus). Ces espèces avaient des tailles variant de celle d'un âne à celle d'un cheval de trait (Equus giganteus). On peut citer comme noms : Equus alaskae, Equus conversidens (Mexique), Equus giganteus, Equus lambei, Béringie), Equus occidentalis, Equus scotti. Il y a beaucoup d’espèces peut être certaines sont elles synonyme après tout l'âne européen (Equus hemionus hydruntinus) a été reclassé comme une sous espèce de l'âne asiatique (Equus hemionus) par analyse ADN en 2017. Je n'ai pas recopier toutes les espèces que j'ai trouvé sur Wikipedia, on peut quand même pensé que puisque que l'Amérique du nord est la terre d'origine des équidé la diversités devait être assez importante. Pour Haringtonhippus des analyses ADN ont démontré que c'était bien un genre distinct de celui d'Equus ^[1].

Ces espèces ont disparu il y a environ 10 000 ans

On pense à tord que les chevaux ont perdu des doigts, rien de plus faut, en fait les doigts des chevaux ont fusionné. ^[2] Le troisième doigt a bien sur grossit mais les autres ont encore des os qui sont présents. De plus il y a bien trop d'artères et de veines dans le pied du cheval pour qu'il soit issu d'un seul doigt. De plus les chevaux à trois doigts sont souvent mal représenté avec les deux petit doigts ne touchant pas le sol, hors ce n'est pas ce qu'indique les traces de Laetoli car mis à part les traces d'hominidé ont y a aussi retrouvé celles d'autres animaux dont des traces d'Hipparion et les deux petits doigts y sont bien visible, ces chevaux avaient donc les pieds comme ceux des tapirs.

En haut, Mesohippus primigenium, ayant vécu il y a 40 millions d'années. En Bas cheval moderne.

Séquence sur les pieds des chevaux tridactyles entre 6 min 43s et 8 min 50s.

Les équidés ont un potentiel domesticable, avec toutes ces espèces il y en aura bien bien une de domesticable cependant il ne faut pas oublier que dans l'ancien monde ça ne s'est pas toujours bien passé, les zèbres ne sont pas assez dociles pour être domestiqué malgré tout les efforts entrepris aux XIX^ème et XX^ème siècles. Les ânes asiatiques ont aussi été domestiqué puis abandonné car trop agressifs, on leur mettait une muselière pour les empêché de mordre et ils ont été abandonné après que les ânes africains et les chevaux aient atteints la zone du Croissant fertile. L’avantage des équidés américains est qu'ils pourraient potentiellement fournir un cheval bien adapté à aux milieux tropicaux. Ils pourraient aussi apporté un cheval bien adapté au froid avec ceux résidant en Alaska, au Yukon et dans la Andes. Si on domestique un cheval aussi grand qu'Equus giganteus qui avait la taille d'un cheval de trait on pourra directement en faire une monture,les chevaux en Eurasie ont d'abord été utilisé comme bête de trait, il semble qu'ils n'aient pas été assez robuste pour servir de monture. On pense aussi que la raison pour lequel les celtes de Bretagne employaient encore des chars au temps de César est que ces chevaux insulaire était encore plus petit que les chevaux gaulois eux même tenant plus du poney (Un jour j'ai même lu un article s'intitulant Brennus et son poney club).

Tout dépend aussi d’où seront domestiquer les chevaux. Un cheval adapté au froid en Amérique du sud pourra s'étendre en Patagonie et dans les Andes mais comme les lama il aura du mal à s'étendre plus au nord. Un cheval domestiqué au Venezuela pourra s'étendre vers les sud mais aura du mal en Patagonie et au Canada. Un cheval domestiqué dans le sud ouest des États-Unis, du désert donc, sera adapté aux variations de température importante entre le jour et la nuit et aura un potentiel de dispersion important. Un cheval domestiqué dans une région arctique aura du mal à s'étendre vers le sud des États-Unis, par contre il aura un impact important au Canada, en Alaska et dans la partie nord des États-Unis.

Évidement une domestication du cheval, ou d'une autre monture, entrainera un développement bien plus important des Amériques par amélioration des conditions de transports de circulation des idées et technologies. On peut imaginer des peuples cavaliers comme OTL dans les Grandes Plaines, la Patagonie, la savane brésilienne et les Llanos (plaine inondable du Venezuela et de la Colombie, pas de peuple cavalier ici mais une forte tradition d'élevage).

Et qui dit domestication dit maladie. Dans le Ancien Monde les animaux domestiques ont apporté pleins de maladies : variole, grippe, etc. En 1872 la grippe équine paralysa les États-Unis et le Canada. ^[3] Les gens en était réduit à tirer eux-même les wagons. On peut aussi imaginer que la mouche tsétsé traverse l'Atlantique.

Contrôleurs et passagers tirant un tramway à Boston lors de l’épidémie de grippe équine.

Maintenant imaginez le scénario suivant. Les espagnols après avoir conquis les Antilles attaquent les Aztèques. Cependant contrairement à OTL Cortés est bien embêté car les chevaux des aztèques sont présent depuis des milliers d'années permettant à ceux-ci d'avoir des armes et des armures en bronze voir même en fer. De plus tandis qu'une épidémie de variole ravage les guerriers aztèques tandis que leur chevaux se portent bien les espagnols ont le problème inverse, étant immunisé à la variole mais privé de leurs chevaux infecté par une souche locale de la grippe équine auquel les chevaux locaux sont immunisé après des milliers d'années d'exposition au virus. sachant qu'OTL la chaleur du Mexique rend les armures de métal assez inconfortable mais les armures matelassés des aztèques, Ichcahuipilli, n'offre désormais plus une protection suffisante face aux arme en métal des aztèque là ou OTL elles offraient une bonne protection contre les armes de pierre et d'obsidienne. En plus porter une armure lourde sans la mobilité du cheval c'est moins efficace, surtout face aux archers de cavalerie aztèques

Une fois réintroduit au XV^ème siècle les chevaux ont utilisé par les autochtones quand ils en obtinrent. Des troupeaux retournèrent à l'état sauvage en Colombie (de même que des bovins) mais surtout les mustangs d'Amérique du nord qui sont protégé depuis 1971 ( de même que les ânes sauvages). En Amérique du nord les autochtones commencèrent à en avoir au XVII^ème siècle, d'abord ils les mangeaient puis quand des serviteurs indigènes des espagnols s’échappèrent ceux-ci emportèrent les techniques d'équitation avec eux. Le point fort de cette période est la révolte des Pueblos en 1680 où ceux-ci chassèrent temporairement les espagnols du Nouveau Mexique. Il s'emparèrent alors massivement du bétail qu'avait laissé les espagnols dans leur fuite. Plus tard ces chevaux permirent aux peuples des Grandes Plaines d'abandonner l'agriculture pour se concentré sur la chasse aux bisons. En Amérique du sud c'est le peuple Mapuche du Chili qui s'empara de bétail espagnol et qui ensuite commença son expansion vers l'est au delà de la Cordillère des Andes jusqu'à l'océan Atlantique, restant indépendant jusqu'au XIX^ème siècle avant d'être vaincu et génocidé par le Chili et l'Argentine (Campagne du désert en Argentine, Pacification d'Arauca au Chili).

Dans les Grandes Plaines les chevaux étaient plutôt rare au nord, en effet descendant de chevaux espagnols ils n’étaient pas très bien adapté au froid.

Expansion des chevaux en Amérique du nord (trait noir) et des armes à feu (en rouge). Au nord les chevaux amérindiens ont un peu d'ancêtres de chevaux français. En Californie ce sont les colons espagnols qui ont amené les chevaux en 1775, les déserts du Grand Bassin représentant un obstacle pour les chevaux des amérindiens du Nouveau Mexique.

Plusieurs possibilités d'importation du cheval existent.

Scandinave

Le plus évident. On sait qu'ils ont amené le cheval au Groenland et qu'ils avaient les moyens de l’amener au Vinland. Si le, cheval atteint le contient vers l'an 1000 en 1500 les aztèques en auront.

Afrique

Assez peu probable, l'Afrique occidentale était au stade de la pirogue, pas possible de transporter un cheval par delà d'un océan. De plus la diffusion du cheval dans cette région était handicapée par la mouche tsé tsé. Quand au Marocains ils avait la technologie navale mais auront il l'intention d'aller vers les sud alors qu'ils peuvent commercer par voie terrestre. Enfin si cela arrive les chevaux seront introduit probablement au Brésil ou au Venezuela.

Asie de l'est

Les chinois, japonais et coréens ont une possibilité d'amener le cheval en Amérique du nord. La technologie navale est bonne et on peut faire du cabotage.

Sibérie

Un scénario assez intéressant. On peut imaginer que les autochtones domestiquent une sous espèce locale de cheval bien adapté au froid qui aurait survécu à l'ère glacière. OTL après la fragmentation de l'Empire Mongol les Iakoutes sont allé vers le nord avec leur bétail bien adapté au froid, bovin et chevaux. Actuellement il y en a qui survivent jusqu'à 150 Km au nord du cercle polaire arctique. Certains ont même été introduit dans le Pleisto Park. On peut imaginer que des Iakoutes ou une population similaire s'installent bien plus tôt en Iakoutie et pousse vers l'est puis passent le détroit de Béring quand le mer est gelée ou même par bateau avec son bétail (cheval, bœuf, renne) et ses armes de fer. Un autre impact est que cette population sera un peu immunisé aux maladies de l'Ancien Monde (les Iakoutes sont les autochtones de Sibérie qui ont le mieux récupéré des maladies).

Ils en avaient bien sur mais ils n'ont pas du en commercer. La situation était différente plus au nord avec une rivalité franco anglaise donc il y avait nécessité d'armer les alliés amérindiens et en plus des trappeurs pouvaient commercer des armes pour que les indigènes chassent des peaux qu'ils revendaient ensuite contre des armes. Commerce que les espagnols ne pratiquaient pas. Donc pourquoi vendre des armes à des autochtones qui ne vous donneront pas de peaux en échange, qui n'attaqueront pas une puissance coloniale adverse car il n'y en a pas dans le coin et qui donc les retourneront forcément contre vous un jour. En plus il y avait une interdiction de vente d'arme aux autochtones.

Un article qui en parle : Some Trivia about Armor

Les périssodactyles se caractérisent par un nombre de doigts impair contrairement aux artiodactyles. Les chevaux sont les plus célèbres des périssodactyles ayant vécu mais ils ne sont pas les seuls, actuellement sont présent les rhinocéros et les tapirs. Les tapirs sont encore présent sur le continent américain tandis que les rhinocéros l'ont été dans le passé. Avant eux d'autres périssodactyles ont vécu sur ce contient, les Propalaeotheriums, les Brontotheriidés et les Chalicothères.

Au Paléocène les propalaeotheriums étaient présent, ces petits animaux vivaient en forêt se nourrissant de feuilles et servant de nourriture aux terrifiants et sanguinaires gastornis côtoyaient paisiblement le végétarien gastornis. Ces animaux n'ont pas vécu en Amérique mais ils devaient ressemblé aux ancêtre des rhinocéros (le gastornis était bien présent en Amérique du nord, ainsi qu'en Europe et en Asie). A l’Éocène un groupe ressemblant aux rhinocéros fit son apparition, les Brontotheriidés (en latin : bête du tonnerre), pour ensuite disparaitre à l'Oligocène suite à l’aridification du climat. Les Brontotheriidés ont développé au cours de leur évolution des cornes faites non pas de kératine (comme chez les rhinocéros ou chez de nombreux bovins) mais pour une développement des os, des ossicônes comme chez les girafes.

Crédits : ChuditchMammals

Un monde ou les oiseaux mangent les chevaux ... non pardon, un monde ou les oiseaux nourrissent les chevaux en faisant tomber des feuilles.



A gauche : Megacerops coloradensis le brontotheriidés le plus connu et le plus gros avec ses deux cornes.
A droite : Evolution du crane des brontotheriidés au cour du temps.

Deux Teleoceras en train de mourir sur le site d'Ashfall. Crédit : Rebecca Dart

Le groupe des Brontotheriidés fut remplacé par les rhinocéros apparut à l’Éocène. ces rhinocéros ne ressemblaient pas à ceux que l'ont connait aujourd'hui, ils étaient plus petits sans cornes et coureur comme Hyrachyus (présent en Amérique du nord et à la Jamaïque). Ils se diversifièrent en des formes ayant un mode de vie comparable à l’hippopotame comme les Amynodontes, des formes coureuses comme les Hyracodontidés. Ces deux groupes étaient présent en Amérique du nord, en Asie et en Europe. C'est le groupe des hyracodontidés qui donnât en Asie naissance à ces très grands rhinocéros : les Paraceratheriums. Le dernier groupe de rhinocéros est celui des Rhinocerotinae qui comprend tout les rhinocéros actuels et qui est le seul où ils ont développé des cornes qu’elles soient unique, double (chez dicérathérium), une grande et une petite, etc. Les rhinocéros ont vécu en Amérique du nord jusqu'il y a 5 millions d'anénes avec comme dernière formes Teleoceras et Aphelops. ces deux espèces se répartissaient les niches écologiques comme le font les rhinocéros en Afrique aujourd'hui. Des analyses isotopiques ont montré que Aphelops étaient folivores comme les rhinocéros noir tandis que Teleoceras était graminivore comme les rhinocéros blanc. On a longtemps pensé que Teleoceras avait un mode de vie similaire à celui de l'hippopotame du fait de ses membres cours mais des analyses isotopiques ont démontré qu'il se nourrissaient plutôt de végétaux terrestres. cette espèce est bien connu car on en a retrouvé de nombreux restes, un cimetière à vrai dire. ces animaux moururent du fait d'un éruption volcanique au Nebraska (site d'Ashfall, daté de 10 à 12 millions d'années.) qui répandis de la cendre qui les tuât en endommageant leurs poumons. Quand au plus célèbre rhinocéros de la préhistoire, le rhinocéros laineux, il ne vécu jamais en Amérique.

Et si les rhinocéros avaient vécu un peu plus longtemps en Amérique du nord ?

Si les rhinocéros avaient vécu plus longtemps en Amérique du nord ils auraient pu survivre jusqu'à l'arrivée des hommes. mais ils auraient eu des concurrent car il y a 3 millions d'années des animaux similaires sont venu d'Amérique du sud les Toxodontidés, notamment l'espèce Mixitoxodon (un parent du Toxodon qui vivaient à la même époque mais ne quitta jamais l'Amérique du sud) qui vivait de la Bolivie jusqu'au Texas. Ces animaux n'étant jamais remonté plus au nord que le texas les rhinocéros auraient pu survivre en Amérique du nord. Quand à s'étendre en Amérique du sud ils aurient eu de la concurrence avec les Toxodontidés, hors je ne crois pas qu'ils auraient pu les déplacer car ceux-ci sont parmi les mammifères d'Amérique du sud a avoir le peux résisté à l'échange interaméricains (toxodon survivant même jusqu'à il y a 5000 ans au Brésil). Des deux espèces c'est  probablement Aphelops qui aurait pu s'étendre car ils était folivores et pouvait bien s'adapter à la forêt contrairement à Teleoceras qui était graminivore et n'aurait pas pu passer la barrière de la forêt tropicale.

On peut aussi émettre l'hypothèse d'une arrivé du rhinocéros laineux en Amérique du nord. Il aurait pu s'étendre delà Sibérie orientale où il était présent jusqu'en Béringie (OTL il était absent, les conditions environnementale ne lui convenant certainement pas. ce ne fut sans doute pas un problème d'alimentation car celle ci était la même qu'en Sibérie orientale) de là comme le mammouth laineux il aurait pu profiter d'une période interglaciaire pour passer au sud des glacier et se répandre en Amérique du nord. Il y aurait formé une nouvelle espèce, perdant un peu de laine au passage. Je ne pense pas qu'il aurait pu aller en Amérique du sud car il était lui aussi graminivore. Et en plus il aurait eu les Toxodontidés comme concurrents bien adapté aux milieux tropicaux, de plus il n'aurait eu peu de temps pour se répandre en Amérique du nord.

A gauche : Arbre évolutif des rhinocéros. En bleu les Amynodontes, en vert les Hyracodontidés et en jaune les Rhinocerotinés.

A droite : Reste de teleocéras sur le site d'Ashfall en 1 et le cheval Cormohipparion en 2.

Moropus  elatus. Les pattes arrières me semblent trop courtes sur cette reconstitution. Crédit : Kiwano0

Souvent surnommé cheval gorille, les chalicothères sont un groupe de périssodactyles folivores. Apparut en Asie il y a 50 millions d'années, il se répandirent en Afrique, en Europe et en Amérique du nord d'où il disparurent il y a 10 millions d'années. dans l'ancien monde certaines formes persistèrent plus longtemps comme Ancylotherium qui vivait en Afrique il y a un million d'années ou le dernier d'entre eux Nestortherium qui vivaient en Birmanie il y a 781 000 ans. Ces animaux développèrent des griffes pour mieux se nourrir. c'est la niche écologique de l'herbivore aux gros bras tels les dinosaures Therizinosauridé ou des paresseux terrestres qui se servent de leur bras pour baisser les branchages.  On pense que c'est pour cela qu'ils ont disparu, l'aridification du climat diminuant le nombre d'arbre et des concurrents artiodactyles ayant un estomac à quatre chambre et donc digérant mieux la nourriture et donc ayant moins besoin de manger leur faisant concurrence comme les girafes par exemple. Les chevaux et rhinocéros eux se nourrissant de graminées ont pu survivre.

Ces animaux se divisent en deux groupes, les Chalicotheriinae au cou court et aux long bras et les Schizotheriinae aux membres de taille égale et au cou plus long avec parfois le crane bombé (sans doute pour attirer les femelle ou pour des combats avec d'autre mâles).

Et si les chalicothères avaient survécus ?

Si ces animaux avaient survécut il auraient je pense qu'ils auraient disparu d'Amérique du nord car ils seraient entré en concurrence avec les paresseux terrestre venus d'Amérique du sud il y a 3 millions d'années et ceux-ci ont un métabolisme très bas ce qui fait qu'ils ont besoin de moins de nourriture. de plus ceux-ci étant fouisseur ils peuvent mieux supporter les rigueurs. Ils ont aussi des ostéodermes qui les rendent plus résistant aux prédateurs, choses que n'avaient pas les chalicothères.

On peut aussi imaginer qu'ils auraient pu diversifier leur alimentation en se servant de leurs griffes pour déterrer des tubercules.

Pour une domestication les Chalicotheriinae auraient fait de mauvaise monture de part leur allure bancale, par pratique à chevaucher et la disparité de leurs membre n’en faisant probablement pas des animaux très rapide. Les Schizotheriinae représentent une meilleurs alternatives avec leurs membres égaux et leur dos droit.

Crédit : artbyjrc

Crédit : RoscoeStar

La niche écologique de l'herbivore aux gros bras et aux grosses griffes (le panda n'a rien a faire dans la liste à mon goût). Nothronychus (800 Kg, Crétacé supérieur d'Amérique du nord), Chalicotherium (600 Kg, Miocène d'Europe), Megalonyx (Paresseux ( 1 tonne, Pléistocène, Amérique du nord) grand panda (160 Kg, Chine, Holocène)

Les Tapirs Sont aujourd'hui principalement répandu en Amérique du nord avec seule espèce en Asie (Le tapir indien, même si au début de l'Holocène existaient une seconde espèce asiatique Tapirus augustus mesurant 1,5 m au garrot et 3,5 m de long là où un tapir moderne mesure pour la plus grande espèce 90 cm au garrot et 2,1 m de long. Il existe actuellement quatre espèce de tapir en Amérique, toutes répandues en zone tropicale. : le tapir de Baird (Tapirus bairdii), tapir des montagnes (Tapirus pinchaque), tapir du Brésil (Tapirus terrestris), Petit Tapir noir (Tapirus kabomani).

Le plus ancien connu est Homogalax de l’Éocène. Au Pléistocène existait des espèces de tapir aux États-Unis : Tapirus californicus, Tapirus haysii, Tapirus merriami, Tapirus veroensis, et Tapirus copei. (Vous pouvez en voir un dans une illustration dans le message sur les bovidés. Ces anmaux disparuent il y a 12 000 ans.

Certains pensent que ces cinq espèce pourraient être synonyme donc peut-être qu'un jour on reconnaitra qu'il y en avait moins que cinq. T. californicus est considéré comme une sous espèce de T. haysii par certains. T. californicus et T. veroensis sont impossible à différencier morphologiquement et sont contemporains, étant séparé seulement par la localisation. T. haysii, T. veroensis, et T. lundeliusi sont considéré comme étant très proche et sont regroupé dans le sous genre (Helicotapirus). De plus peu de détails distinguent T. haysii et T. veroensis à par la taille, la date et le port des ports et les spécimens de taille intermédiaires sont difficile à attribuer à une espèce en particulier, ces deux espèces étant peut-être des individus d'une même espèce à différents age.

Domestication du tapir

Les tapirs semblent être très difficiles à domestiquer. Leur période de gestation est longue donc un animal peu prolifique, un petit à la fois avec une gestation de 13 mois tout les deux ans. Ils sont plutôt nocturne, les animaux domestiqués par les humains sont plutôt diurnes. Ils sont solitaires, le bétail humain provient d'animaux qui vivent tous en groupe. Ils mangent beaucoup de fruits, fruits que les humains peuvent directement manger contrairement aux feuilles ou à l'herbe. pour qu’lis deviennent domesticable il faudrait au minimum qu'ils vivent en groupe, soient diurne. Et même là leur milieux c’est la forêt tropical donc il leur faut des feuilles et ils ne pourraient pas s'entendre bien au delà dans des milieux plus froid (à par le tapir de montagne qui a une pelage plus épais ou les espèces disparues d'Amérique du nord).