LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Septembre 1944
Rien n'arrête de Hauteclocque. Le Picard se rue en avant et libère presque toute l'Alsace dans la foulée de sa percée belfortoise, contraignant ainsi les Allemands à abandonner leurs lignes de défense vosgiennes. Le serment d'El-Agheila est honoré. Se rappelant la victoire de 1675 qui donna l'Alsace à la France, c'est le char Turckheim qui sera en tête du défilé de la victoire dans les rues de Strasbourg, juste devant son propre véhicule de commandant. Cependant, la position du Picard est précaire logistiquement tandis qu'Hitler jure de détruire la 2ème DB et prépare une contre-attaque sur Strasbourg. De Hauteclocque annoncera dans un message qu'il rédigera lui-même la Libération de la ville au gouvernement.
Mais, comme nous le savons, le Führer ne prépare pas qu'une contre-attaque en Alsace…
Il faut d'ailleurs faire au plus vite pour écraser le Reich car, déjà, les premiers V2 commencent à pleuvoir sur Paris !
Suite à leur défaite dans les Mariannes et au débarquement américain à Peleliu (où ont lieu de terribles combats), les Amiraux japonais et leur chef, l'Amiral Toyoda, n'ont plus aucun doute sur le prochain objectif des Américains. Les Philippines et le plus glorieux prisonnier du monde, Douglas Mc Arthur. Quant aux Américains, toujours dans l'idée de préparer le terrain à leur assaut sur les Philippines, lancent un assaut aérien dévastateur avec leur aviation embarquée sur les installations nippones des Philippines bien sûr, mais également de Formose et d'Okinawa.
En Nouvelle Bretagne, la progression alliée continue, isolant chaque jour un peu plus la garnison japonaise de Rabaul. Notons que cette garnison, affamée, en est réduite à pratiquer le cannibalisme sur les travailleurs coréens et les Indigènes !
En Laponie, l'Armée allemande pratique la politique de la terre brûlée dans sa retraite vers la Norvège (durant laquelle elle et harcelée par les Finlandais). Ainsi, Rovaniemi est détruite ainsi que plusieurs villages ! Plus au sud, Hitler tente de saisir plusieurs îles du Golfe de Finlande via un coup de main. C'est un échec cuisant, des centaines d'Allemands sont fait prisonniers par leurs anciens partenaires.
Rien n'arrête de Hauteclocque. Le Picard se rue en avant et libère presque toute l'Alsace dans la foulée de sa percée belfortoise, contraignant ainsi les Allemands à abandonner leurs lignes de défense vosgiennes. Le serment d'El-Agheila est honoré. Se rappelant la victoire de 1675 qui donna l'Alsace à la France, c'est le char Turckheim qui sera en tête du défilé de la victoire dans les rues de Strasbourg, juste devant son propre véhicule de commandant. Cependant, la position du Picard est précaire logistiquement tandis qu'Hitler jure de détruire la 2ème DB et prépare une contre-attaque sur Strasbourg. De Hauteclocque annoncera dans un message qu'il rédigera lui-même la Libération de la ville au gouvernement.
Mais, comme nous le savons, le Führer ne prépare pas qu'une contre-attaque en Alsace…
Il faut d'ailleurs faire au plus vite pour écraser le Reich car, déjà, les premiers V2 commencent à pleuvoir sur Paris !
Suite à leur défaite dans les Mariannes et au débarquement américain à Peleliu (où ont lieu de terribles combats), les Amiraux japonais et leur chef, l'Amiral Toyoda, n'ont plus aucun doute sur le prochain objectif des Américains. Les Philippines et le plus glorieux prisonnier du monde, Douglas Mc Arthur. Quant aux Américains, toujours dans l'idée de préparer le terrain à leur assaut sur les Philippines, lancent un assaut aérien dévastateur avec leur aviation embarquée sur les installations nippones des Philippines bien sûr, mais également de Formose et d'Okinawa.
En Nouvelle Bretagne, la progression alliée continue, isolant chaque jour un peu plus la garnison japonaise de Rabaul. Notons que cette garnison, affamée, en est réduite à pratiquer le cannibalisme sur les travailleurs coréens et les Indigènes !
En Laponie, l'Armée allemande pratique la politique de la terre brûlée dans sa retraite vers la Norvège (durant laquelle elle et harcelée par les Finlandais). Ainsi, Rovaniemi est détruite ainsi que plusieurs villages ! Plus au sud, Hitler tente de saisir plusieurs îles du Golfe de Finlande via un coup de main. C'est un échec cuisant, des centaines d'Allemands sont fait prisonniers par leurs anciens partenaires.
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1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
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LFC/Emile Ollivier- Messages : 2705
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
ça sent le sapin pour le 3ème reich.
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Le champ de bataille ne fait que révéler à l'homme sa folie et son désespoir, et la victoire n'est jamais que l'illusion des philosophes et des sots. William Faulkner
Anaxagore- Messages : 2228
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Octobre 1944
L'aube. Les opérateurs radar alliés en Belgique et dans le nord de la France sont surpris de voir soudain apparaître sur leurs écrans une masse en provenance de l'est. Si tous pensent au retour d'un énième raid nocturne britannique sur le Reich, la plupart prennent la peine de contacter l'état-major. Cependant, quelques-uns, inconscient des risques, certains qu'il s'agit d'Anglais, ne donnent pas l'alerte… Ailleurs, les sirènes hurlent.
La Luftwaffe attaque en force !
Escortés par les premiers Me-262, les bombardiers et les chasseurs s'en prennent aux pistes alliés afin d'obtenir pour un temps la supériorité aérienne sur les Ardennes !
C'est l'Opération Bodenplatte au cours de laquelle des centaines d'appareils alliés sont abattus.
Bodenplatte a pour but de préparer le terrain à un assaut majeur du IIIème Reich à l'ouest.
Le dirigeant nazi ayant, en effet, regroupé ses Panzers, a déclenché « Garde sur le Rhin », la contre-attaque de son Armée dans les Ardennes. Elle est si puissante qu'elle entraîne une débâcle digne des pires heures de Mai 1940 côté allié ! L'objectif allemand est de rééditer l'exploit de 1940 en encerclant les force alliées en Belgique et aux Pays-Bas pour gagner assez de temps pour permettre la mise en ligne des fameuses « Armes miracles » dont le Me-262 et les V1, V2 ne furent que les prémices. Hitler a pris un énorme risque, comme à son habitude, en massant l'essentiel de la Panzerwaffe dans la région (facilitant la progression soviétique à l'est notamment…).
Les fantassins alliés sont non seulement attaqués de face par des Allemands largement supérieurs en nombre mais également sur leurs arrières, les Parachutistes allemands étant de nouveau utilisés dans leur véritable emploi. Ces derniers s'emparent des principaux carrefours et de plusieurs dépôts d'essence américains (qui serviront à abreuver les redoutable Tigres royaux).
1 semaine après le déclenchement de l'opération, les Allemands sont de nouveau sur la Meuse mais ils n'iront pas plus loin. Ceux-ci sont en effet stoppés par l'association d'une pénurie d'essence et du raidissement de la résistance alliée. Cette fois, contrairement à 1940, ce sont les Allemands qui finiront écrasés sous les bombes de l'aviation de leurs ennemis, qui après une série de furieux combats, a repris le dessus sur son homologue allemande.
Pire pour les Nazis, Patton a confié le front de Metz aux Français de la Seconde Armée de Delestraint et déclenche le lendemain sa ruée vers le nord pour couper les Panzers de leurs arrières.
Son objectif ? Une petite ville dont les Allemands se sont emparés sans combats. Bastogne…
O'Connor, soucieux de se racheter de l'échec de Market Garden, lance ses propres chars vers le même objectif mais cette fois, depuis le nord. Le but étant de prendre en tenaille les Panzers du IIIème Reich bloqués sur la Meuse.
Mais Hitler n'a pas tout misé sur « Garde sur le Rhin ». Il déclenche également « Vent du nord » en direction de Strasbourg. En dépit des ordres de retraite d'Eisenhower, échaudé par la déroute alliée dans les Ardennes, de Hauteclocque, soutenu par Mandel, reste sur place et repousse l'assaut nazi.
De Gaulle aura ses mots envers les décisions stratégiques d'Hitler.
« Hitler n'est pas seulement un monstre, il est aussi un imbécile. N'ayant de Bismarck que la brutalité politique, il n'en a absolument pas la clairvoyance dans ce domaine. Par sa haine démesurée du Judaïsme, il préfère attaquer à l'Ouest en y regroupant ses dernière forces que de tout faire pour bloquer Staline à l'Est. Les Russes seront les premiers à Berlin ! »
Staline, de son côté, n'en attendait bien évidemment pas tant ! Le Tyran rouge, lance l'Opération Kościuszko contre le cœur de la Pologne. Les Allemands du Général Georg-Hans Reinhardt n'ont bien évidemment pas les moyens de stopper la ruée rouge sur la Pologne.
L'AK décide de montrer sa présence en lançant une série d'attaques d'ampleur limitée contre les troupes allemandes en retraite, mais de garder cachée la majeure partie de sa force. En Pologne, on connaît très bien Staline…
Après avoir rapidement chassé les Allemands du désormais défunt Gouvernement général, le corps de bataille soviétique oblique brusquement vers le Nord, en direction du Corridor et de Gdansk/Dantzig ! Le Groupe d'Armée Nord et la Prusse orientale sont isolées !
Qu'à cela ne tienne, Hitler mobilise sa Flotte. Tandis que d'Hambourg partent des renforts et du ravitaillement, de Königsberg repartent les Prussiens, évacués vers le cœur du Reich…
À peine la Prusse orientale et les États baltes coupés du reste du Reich que Staline déclenche contre le groupe d'Armée du Nord l'Opération Kalinine qui se transforme rapidement en un immense succès. Narva, la ville symbole, tombe aux mains des Soviétiques presque sans combats. Notons que Vlassov, comme n'importe quel Général soviétique ordinaire, rétabli l'ordre rouge en Estonie...
Plus au sud, la Slovaquie se soulève contre l'occupation allemande et le gouvernement Tiso. Ses partisans, quoi que Slovaques, souhaitent rétablir la Tchécoslovaquie et sont proches de l'URSS politiquement. Sur ordre de Staline, d'importantes forces soviétiques soutiennent les insurgés. La majeure partie de la Slovaquie est reprise. Benes, voyant une partie de son pays libérée, quitte Londres avec son gouvernement pour Kosice. Notons que la Ruthénie subcarpatique est quant à elle rattachée à la RSS d'Ukraine…
Dans leur marche victorieuse à travers la Pologne martyre, les Soviétiques découvrent toute l'horreur et la barbarie du Régime nazi. En effet, Auschwitz est libéré par les troupes de Staline, confirmant ce que les Alliés savaient déjà (notamment grâce aux informations transmises par le Pasteur Bonhoeffer et par la Résistance polonaise). L'existence de camps de la mort dans lequel les Nazis exterminaient les Juifs !
Pendant ce temps, Goebbels fait sortir sur tous les écrans du Reich son dernier film de propagande, « Le sac du Palatinat ». Le ministre de la propagande du IIIème Reich veut en effet provoquer un sursaut patriotique en montrant aux Allemands ce qui arriverait si les Français entraient en Allemagne. Notons que Louvois est présenté comme Franc-Maçon dans le film tandis que l'Armée de Louis XIV est montrée comme utilisant des Tirailleurs sénégalais (joués par des prisonniers de guerre africains), dans une volonté manifeste de provoquer la terreur au sein du peuple allemand en réutilisant le thème de la « Honte noire »... Au passage, Goebbels a mobilisé un nombre important de soldats du Front pour servir de figurants dans « Le sac du Palatinat » à l'heure où il vide les bureaux de leurs fonctionnaires pour combler les trous béants dans les divisions de la Heer !
En Amérique, le président Roosevelt est très préoccupé. Pas seulement par sa propre réélection (la campagne bat son plein) mais aussi par les rapports faisant état de négociations secrètes en Suisse entre Européens et Japonais ! Malgré sa maladie et sa faiblesse qui grandit de jour en jour, il décide de convoquer les ambassadeurs britanniques et français pour demander des explications et, surtout, pour leur rappeler qui est le patron et que le Japon sera puni pour Pearl Harbor !
Malgré son amitié envers lui, Roosevelt eut un entretien orageux avec Paul Reynaud dans ce sens, au cours duquel il rappela que jamais l'Amérique, elle, n'aurait entreprise la moindre négociation avec un partenaire de l'Allemagne hitlérienne, quelque fusse les circonstances, qu'il ne fallait pas provoquer Staline, dont l'Armée avait anéantie à elle seule 80 % de la Werhmacht et qu'au contraire, il valait mieux voir avec lui pour en obtenir des concessions concernant la tenue d’élections libres en Europe orientale.
Paul Reynaud subit la tempête sans broncher et ses talents d'avocat parviennent à calmer le Président américain.
Du soir, Reynaud envoie le code secret « Il fera bientôt nuit à Tokyo » à Georges Mandel pour signifier que les États-Unis sont opposés à tout compromis avec l'Empire du Soleil levant et que sans capitulation de la part des Japonais, leur pays sera voué à la destruction totale…
Mais l'ancien Président du conseil sait que tous les Américains ne partagent pas l'enthousiasme pro-soviétique de Franklin Roosevelt. Henry Wallace, son Vice-Président, a ainsi été écarté au profit de l'inconnu Harry Truman, moins Stalinobéât.
Pendant ce temps, les Américains débarquent dans les Philippines et, plus précisément, sur l'île de Leyte. Cette île a été choisie car elle est l'une des plus grandes de l'archipel. De plus, elle présentait de nombreuses plages qui rendaient le terrain adapté pour un assaut amphibie. Les routes du détroit de San Juanico, reliant Leyte à Samar, étaient en outre adaptées pour des opérations de blindés et d'infanterie. La prise de Leyte permettrait à l'United States Army Air Forces d'installer des bases d'où l'ensemble de l'archipel pourrait être bombardé. De nombreuses opérations de guérilla avaient en outre été menées à Leyte par la résistance philippine, ce qui laissait augurer d'un bon soutien de la population locale.
L'Amiral Toyoda, commandant de la Flotte japonaise, avait expliqué au Haut commandement naval japonais que la perte des Philippines signifierait la fin de la guerre, le Japon étant dès lors isolé de ses ressources en pétrole.
Mais les Japonais ne cherchent même plus à obtenir une victoire totale mais seulement à infliger des pertes telles aux Américains que ces derniers accepteraient de s’asseoir à la table des négociations et de signer avec le Japon une paix proche de ce que Tokyo négocie depuis plusieurs mois avec Paris et Londres.
Toyoda a donc conçu dans ce but le « Sho Ichigo sakusen », le Plan de la victoire. Un nom ronflant pour un Empire moribond...
Tandis que ce qui reste de la force aéronavale japonaise devra attirer à elle la fureur de l'armada US, la force cuirassée nippone devra foncer vers la Flotte d'invasion et l'anéantir à grands coups de canon. Plan risqué pour ne pas dire suicidaire…
Or, l'océan est à ce point couvert par les sous-marins alliés qu'à peine sortie de mer intérieure, la force aéronavale de l'Empire du Japon est détecté et est harcelé par les sous-marins.
Malheureusement pour les Nippons, les Cuirassés partis des Indes orientales, sont également très vite repérés… Ce diable d'Halsey scinde alors sa force en deux. Il lance la majeure partie de la puissante IIIème Flotte contre l'armada japonaise qu'il pense être la force principale de l'ennemi mais laisse une partie de ses Cuirassés couvrir les principaux détroits séparant les îles de l'archipel philippin.
Toyoda fait contre mauvaise fortune bon cœur de Samouraï et décide d'ordonner à Kurita et Nishimura de continuer leur marche en avant, et ce en dépit du harcèlement continuel de leurs Flottes par les sous-marins alliés.
Que ce soit dans le détroit de San Bernardino ou dans celui de Surigao, les Américains exploitent la géographie des lieux et l'étroitesse des détroits pour barrer le T aux Cuirassés nippons.
Cependant, les monstres japonais, le Musashi et le Yamato sont si puissants qu'ils parviennent à passer et, cette fois, ce sont les Cuirassés américains qui sont pris par le flanc !
Alors qu'au loin apparaît la Flotte de débarquement alliée, l'objectif à détruire, Kurita prend la décision surprenante d'engager les Cuirassés américains, laissant ainsi la VIIème Flotte s'enfuir !
Au sud, Nishimura, dont les vaisseaux sont beaucoup plus anciens, est balayé par les Américains. Une fois ce dernier écrasé, les Cuirassé vainqueurs se ruent au nord pour affronter les Super-cuirassés japonais qui finiront pas plier sous le poids du nombre. Leurs épaves gisent encore au fond de la Mer des Philippines.
Notons qu'en dépit de sa retraite, la VIIème Flotte a lancé ses courageux pilotes à l'assaut des monstres de Hito Hito. Certes, équipés de Bombes explosives (inefficaces contre les blindages), leurs intrépides assauts n'en ont pas moins déstabilisés les Japonais.
Bien plus au nord, Halsey continue à traquer comme un fou furieux la Flotte de diversion d'Ozawa. Et pourtant… Ce sont les Japonais qui attaquent les premiers. Le raid est cependant massacré sans casse pour les vaisseaux US. Halsey lance alors sa propre offensive qui balaye les Cuirassés Porte-avions et expédie au fond de la mer le plus gros porte-avion de l'époque, le monstrueux Shinano !
Halsey crie victoire et s'exclame. « Messieurs, n'ai-je pas tenu parole ? ». L'instant suivant, une série d'explosions anéantissent le Douglas Mac Arthur ! Un sous-marin japonais, le I-58, est parvenu à s'infiltrer au sein de la Flotte et à exécuter le Porte-avion américain ! Notons que le I-58 sera détruit lors de la contre-attaque des destroyers américains.
Mais là n'est que la première mort du Général américain… En effet, il est exécuté 3 jours plus tard par décapitation par ses geôliers japonais, ulcérés par la déroute de leur Flotte.
L'Amérique crie vengeance. Yamashita et Higashikuni sont effondrés. Ils comprennent déjà les conséquences de la cruauté de leurs soldats...
Pendant ce temps, la VIIème Flotte n'est revenue à proximité de Leyte que pour y subir un nouveau cauchemar… Le « Vent divin » !
Les attaques suicides japonaises !
En dépit du travail encore une fois formidable des pilotes de la Flotte, rejoint par ceux d'Halsey, plusieurs unités nippones sont parvenues à passer le rideau de feu et à se précipiter sur des Porte-avions d'escorte US !
Plusieurs sont fortement endommagés, certains mêmes coulés !
Conscient de leur débâcle, les militaires nippons commencent à transformer ce qui était l'acte désespéré d'un officier détruit par la défaite en véritable stratégie militaire !
Plus à l'ouest, les Britanniques reprennent pied en Birmanie. Leur axe de progression logique consiste à permettre la réouverture de la Route de Birmanie en vue de remettre en marche le robinet ravitaillant les Chinois.
L'aube. Les opérateurs radar alliés en Belgique et dans le nord de la France sont surpris de voir soudain apparaître sur leurs écrans une masse en provenance de l'est. Si tous pensent au retour d'un énième raid nocturne britannique sur le Reich, la plupart prennent la peine de contacter l'état-major. Cependant, quelques-uns, inconscient des risques, certains qu'il s'agit d'Anglais, ne donnent pas l'alerte… Ailleurs, les sirènes hurlent.
La Luftwaffe attaque en force !
Escortés par les premiers Me-262, les bombardiers et les chasseurs s'en prennent aux pistes alliés afin d'obtenir pour un temps la supériorité aérienne sur les Ardennes !
C'est l'Opération Bodenplatte au cours de laquelle des centaines d'appareils alliés sont abattus.
Bodenplatte a pour but de préparer le terrain à un assaut majeur du IIIème Reich à l'ouest.
Le dirigeant nazi ayant, en effet, regroupé ses Panzers, a déclenché « Garde sur le Rhin », la contre-attaque de son Armée dans les Ardennes. Elle est si puissante qu'elle entraîne une débâcle digne des pires heures de Mai 1940 côté allié ! L'objectif allemand est de rééditer l'exploit de 1940 en encerclant les force alliées en Belgique et aux Pays-Bas pour gagner assez de temps pour permettre la mise en ligne des fameuses « Armes miracles » dont le Me-262 et les V1, V2 ne furent que les prémices. Hitler a pris un énorme risque, comme à son habitude, en massant l'essentiel de la Panzerwaffe dans la région (facilitant la progression soviétique à l'est notamment…).
Les fantassins alliés sont non seulement attaqués de face par des Allemands largement supérieurs en nombre mais également sur leurs arrières, les Parachutistes allemands étant de nouveau utilisés dans leur véritable emploi. Ces derniers s'emparent des principaux carrefours et de plusieurs dépôts d'essence américains (qui serviront à abreuver les redoutable Tigres royaux).
1 semaine après le déclenchement de l'opération, les Allemands sont de nouveau sur la Meuse mais ils n'iront pas plus loin. Ceux-ci sont en effet stoppés par l'association d'une pénurie d'essence et du raidissement de la résistance alliée. Cette fois, contrairement à 1940, ce sont les Allemands qui finiront écrasés sous les bombes de l'aviation de leurs ennemis, qui après une série de furieux combats, a repris le dessus sur son homologue allemande.
Pire pour les Nazis, Patton a confié le front de Metz aux Français de la Seconde Armée de Delestraint et déclenche le lendemain sa ruée vers le nord pour couper les Panzers de leurs arrières.
Son objectif ? Une petite ville dont les Allemands se sont emparés sans combats. Bastogne…
O'Connor, soucieux de se racheter de l'échec de Market Garden, lance ses propres chars vers le même objectif mais cette fois, depuis le nord. Le but étant de prendre en tenaille les Panzers du IIIème Reich bloqués sur la Meuse.
Mais Hitler n'a pas tout misé sur « Garde sur le Rhin ». Il déclenche également « Vent du nord » en direction de Strasbourg. En dépit des ordres de retraite d'Eisenhower, échaudé par la déroute alliée dans les Ardennes, de Hauteclocque, soutenu par Mandel, reste sur place et repousse l'assaut nazi.
De Gaulle aura ses mots envers les décisions stratégiques d'Hitler.
« Hitler n'est pas seulement un monstre, il est aussi un imbécile. N'ayant de Bismarck que la brutalité politique, il n'en a absolument pas la clairvoyance dans ce domaine. Par sa haine démesurée du Judaïsme, il préfère attaquer à l'Ouest en y regroupant ses dernière forces que de tout faire pour bloquer Staline à l'Est. Les Russes seront les premiers à Berlin ! »
Staline, de son côté, n'en attendait bien évidemment pas tant ! Le Tyran rouge, lance l'Opération Kościuszko contre le cœur de la Pologne. Les Allemands du Général Georg-Hans Reinhardt n'ont bien évidemment pas les moyens de stopper la ruée rouge sur la Pologne.
L'AK décide de montrer sa présence en lançant une série d'attaques d'ampleur limitée contre les troupes allemandes en retraite, mais de garder cachée la majeure partie de sa force. En Pologne, on connaît très bien Staline…
Après avoir rapidement chassé les Allemands du désormais défunt Gouvernement général, le corps de bataille soviétique oblique brusquement vers le Nord, en direction du Corridor et de Gdansk/Dantzig ! Le Groupe d'Armée Nord et la Prusse orientale sont isolées !
Qu'à cela ne tienne, Hitler mobilise sa Flotte. Tandis que d'Hambourg partent des renforts et du ravitaillement, de Königsberg repartent les Prussiens, évacués vers le cœur du Reich…
À peine la Prusse orientale et les États baltes coupés du reste du Reich que Staline déclenche contre le groupe d'Armée du Nord l'Opération Kalinine qui se transforme rapidement en un immense succès. Narva, la ville symbole, tombe aux mains des Soviétiques presque sans combats. Notons que Vlassov, comme n'importe quel Général soviétique ordinaire, rétabli l'ordre rouge en Estonie...
Plus au sud, la Slovaquie se soulève contre l'occupation allemande et le gouvernement Tiso. Ses partisans, quoi que Slovaques, souhaitent rétablir la Tchécoslovaquie et sont proches de l'URSS politiquement. Sur ordre de Staline, d'importantes forces soviétiques soutiennent les insurgés. La majeure partie de la Slovaquie est reprise. Benes, voyant une partie de son pays libérée, quitte Londres avec son gouvernement pour Kosice. Notons que la Ruthénie subcarpatique est quant à elle rattachée à la RSS d'Ukraine…
Dans leur marche victorieuse à travers la Pologne martyre, les Soviétiques découvrent toute l'horreur et la barbarie du Régime nazi. En effet, Auschwitz est libéré par les troupes de Staline, confirmant ce que les Alliés savaient déjà (notamment grâce aux informations transmises par le Pasteur Bonhoeffer et par la Résistance polonaise). L'existence de camps de la mort dans lequel les Nazis exterminaient les Juifs !
Pendant ce temps, Goebbels fait sortir sur tous les écrans du Reich son dernier film de propagande, « Le sac du Palatinat ». Le ministre de la propagande du IIIème Reich veut en effet provoquer un sursaut patriotique en montrant aux Allemands ce qui arriverait si les Français entraient en Allemagne. Notons que Louvois est présenté comme Franc-Maçon dans le film tandis que l'Armée de Louis XIV est montrée comme utilisant des Tirailleurs sénégalais (joués par des prisonniers de guerre africains), dans une volonté manifeste de provoquer la terreur au sein du peuple allemand en réutilisant le thème de la « Honte noire »... Au passage, Goebbels a mobilisé un nombre important de soldats du Front pour servir de figurants dans « Le sac du Palatinat » à l'heure où il vide les bureaux de leurs fonctionnaires pour combler les trous béants dans les divisions de la Heer !
En Amérique, le président Roosevelt est très préoccupé. Pas seulement par sa propre réélection (la campagne bat son plein) mais aussi par les rapports faisant état de négociations secrètes en Suisse entre Européens et Japonais ! Malgré sa maladie et sa faiblesse qui grandit de jour en jour, il décide de convoquer les ambassadeurs britanniques et français pour demander des explications et, surtout, pour leur rappeler qui est le patron et que le Japon sera puni pour Pearl Harbor !
Malgré son amitié envers lui, Roosevelt eut un entretien orageux avec Paul Reynaud dans ce sens, au cours duquel il rappela que jamais l'Amérique, elle, n'aurait entreprise la moindre négociation avec un partenaire de l'Allemagne hitlérienne, quelque fusse les circonstances, qu'il ne fallait pas provoquer Staline, dont l'Armée avait anéantie à elle seule 80 % de la Werhmacht et qu'au contraire, il valait mieux voir avec lui pour en obtenir des concessions concernant la tenue d’élections libres en Europe orientale.
Paul Reynaud subit la tempête sans broncher et ses talents d'avocat parviennent à calmer le Président américain.
Du soir, Reynaud envoie le code secret « Il fera bientôt nuit à Tokyo » à Georges Mandel pour signifier que les États-Unis sont opposés à tout compromis avec l'Empire du Soleil levant et que sans capitulation de la part des Japonais, leur pays sera voué à la destruction totale…
Mais l'ancien Président du conseil sait que tous les Américains ne partagent pas l'enthousiasme pro-soviétique de Franklin Roosevelt. Henry Wallace, son Vice-Président, a ainsi été écarté au profit de l'inconnu Harry Truman, moins Stalinobéât.
Pendant ce temps, les Américains débarquent dans les Philippines et, plus précisément, sur l'île de Leyte. Cette île a été choisie car elle est l'une des plus grandes de l'archipel. De plus, elle présentait de nombreuses plages qui rendaient le terrain adapté pour un assaut amphibie. Les routes du détroit de San Juanico, reliant Leyte à Samar, étaient en outre adaptées pour des opérations de blindés et d'infanterie. La prise de Leyte permettrait à l'United States Army Air Forces d'installer des bases d'où l'ensemble de l'archipel pourrait être bombardé. De nombreuses opérations de guérilla avaient en outre été menées à Leyte par la résistance philippine, ce qui laissait augurer d'un bon soutien de la population locale.
L'Amiral Toyoda, commandant de la Flotte japonaise, avait expliqué au Haut commandement naval japonais que la perte des Philippines signifierait la fin de la guerre, le Japon étant dès lors isolé de ses ressources en pétrole.
Mais les Japonais ne cherchent même plus à obtenir une victoire totale mais seulement à infliger des pertes telles aux Américains que ces derniers accepteraient de s’asseoir à la table des négociations et de signer avec le Japon une paix proche de ce que Tokyo négocie depuis plusieurs mois avec Paris et Londres.
Toyoda a donc conçu dans ce but le « Sho Ichigo sakusen », le Plan de la victoire. Un nom ronflant pour un Empire moribond...
Tandis que ce qui reste de la force aéronavale japonaise devra attirer à elle la fureur de l'armada US, la force cuirassée nippone devra foncer vers la Flotte d'invasion et l'anéantir à grands coups de canon. Plan risqué pour ne pas dire suicidaire…
Or, l'océan est à ce point couvert par les sous-marins alliés qu'à peine sortie de mer intérieure, la force aéronavale de l'Empire du Japon est détecté et est harcelé par les sous-marins.
Malheureusement pour les Nippons, les Cuirassés partis des Indes orientales, sont également très vite repérés… Ce diable d'Halsey scinde alors sa force en deux. Il lance la majeure partie de la puissante IIIème Flotte contre l'armada japonaise qu'il pense être la force principale de l'ennemi mais laisse une partie de ses Cuirassés couvrir les principaux détroits séparant les îles de l'archipel philippin.
Toyoda fait contre mauvaise fortune bon cœur de Samouraï et décide d'ordonner à Kurita et Nishimura de continuer leur marche en avant, et ce en dépit du harcèlement continuel de leurs Flottes par les sous-marins alliés.
Que ce soit dans le détroit de San Bernardino ou dans celui de Surigao, les Américains exploitent la géographie des lieux et l'étroitesse des détroits pour barrer le T aux Cuirassés nippons.
Cependant, les monstres japonais, le Musashi et le Yamato sont si puissants qu'ils parviennent à passer et, cette fois, ce sont les Cuirassés américains qui sont pris par le flanc !
Alors qu'au loin apparaît la Flotte de débarquement alliée, l'objectif à détruire, Kurita prend la décision surprenante d'engager les Cuirassés américains, laissant ainsi la VIIème Flotte s'enfuir !
Au sud, Nishimura, dont les vaisseaux sont beaucoup plus anciens, est balayé par les Américains. Une fois ce dernier écrasé, les Cuirassé vainqueurs se ruent au nord pour affronter les Super-cuirassés japonais qui finiront pas plier sous le poids du nombre. Leurs épaves gisent encore au fond de la Mer des Philippines.
Notons qu'en dépit de sa retraite, la VIIème Flotte a lancé ses courageux pilotes à l'assaut des monstres de Hito Hito. Certes, équipés de Bombes explosives (inefficaces contre les blindages), leurs intrépides assauts n'en ont pas moins déstabilisés les Japonais.
Bien plus au nord, Halsey continue à traquer comme un fou furieux la Flotte de diversion d'Ozawa. Et pourtant… Ce sont les Japonais qui attaquent les premiers. Le raid est cependant massacré sans casse pour les vaisseaux US. Halsey lance alors sa propre offensive qui balaye les Cuirassés Porte-avions et expédie au fond de la mer le plus gros porte-avion de l'époque, le monstrueux Shinano !
Halsey crie victoire et s'exclame. « Messieurs, n'ai-je pas tenu parole ? ». L'instant suivant, une série d'explosions anéantissent le Douglas Mac Arthur ! Un sous-marin japonais, le I-58, est parvenu à s'infiltrer au sein de la Flotte et à exécuter le Porte-avion américain ! Notons que le I-58 sera détruit lors de la contre-attaque des destroyers américains.
Mais là n'est que la première mort du Général américain… En effet, il est exécuté 3 jours plus tard par décapitation par ses geôliers japonais, ulcérés par la déroute de leur Flotte.
L'Amérique crie vengeance. Yamashita et Higashikuni sont effondrés. Ils comprennent déjà les conséquences de la cruauté de leurs soldats...
Pendant ce temps, la VIIème Flotte n'est revenue à proximité de Leyte que pour y subir un nouveau cauchemar… Le « Vent divin » !
Les attaques suicides japonaises !
En dépit du travail encore une fois formidable des pilotes de la Flotte, rejoint par ceux d'Halsey, plusieurs unités nippones sont parvenues à passer le rideau de feu et à se précipiter sur des Porte-avions d'escorte US !
Plusieurs sont fortement endommagés, certains mêmes coulés !
Conscient de leur débâcle, les militaires nippons commencent à transformer ce qui était l'acte désespéré d'un officier détruit par la défaite en véritable stratégie militaire !
Plus à l'ouest, les Britanniques reprennent pied en Birmanie. Leur axe de progression logique consiste à permettre la réouverture de la Route de Birmanie en vue de remettre en marche le robinet ravitaillant les Chinois.
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1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Il me semble le Yamato a été coulé dans le pacifique nord lors de la bataille de Midway LFC.
Le Douglas MacArthur. Je me répète j’ai du mal à croire que la Navy du nom d’un rampant à un de ces CV. Quand on s’ait que OTL, des amiraux comme Halsey non jamais connu cet honneur…
Le Douglas MacArthur. Je me répète j’ai du mal à croire que la Navy du nom d’un rampant à un de ces CV. Quand on s’ait que OTL, des amiraux comme Halsey non jamais connu cet honneur…
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« Ce n’est que devant l’épreuve, la vraie, celle qui met en jeu l’existence même, que les hommes cessent de se mentir et révèlent vraiment ce qu’ils sont. »
Alexandre Lang.
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Salut Thomas. Pour le Yamato c'était effectivement le cas dans une première version. Mais j'ai remanié Midway suite à une de tes remarques. Pour le Mac Arthur, c'est quand même un "American Heroe" !
LFC/Emile Ollivier- Messages : 2705
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
C'est toujours un plaisir de suivre ce récit
Merci Emille
Merci Emille
Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Me voici de retour après une assez longue absence et je m'en excuse.
Pour résumer, je n'avais plus la tête à LFC et mon ordi n'arrivait plus à se connecter à Internet.
Je tiens à vous remercier pour vos réactions et vous dire que le récit reprend !
Pour résumer, je n'avais plus la tête à LFC et mon ordi n'arrivait plus à se connecter à Internet.
Je tiens à vous remercier pour vos réactions et vous dire que le récit reprend !
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LFC/Emile Ollivier- Messages : 2705
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Emile Ollivier a écrit:Après avoir rapidement chassé les Allemands du désormais défunt Gouvernement général, le corps de bataille soviétique oblique brusquement vers le Nord, en direction du Corridor et de Gdansk/Dantzig ! Le Groupe d'Armée Nord et la Prusse orientale sont isolées !
Mais les Soviétiques vont-ils faire l’erreur d'attaquer la Prusse-Orientale dans cette TL ?
OTL, réduire la Prusse avant d'attaquer Berlin a retardé de trois mois l'offensive sur la capitale du IIIème Reich et permis à celle-ci de renforcer ses défenses. Dans ses mémoires, Vassili Tchouïkov (vainqueur de Stalingrad et de Berlin) dit que la ville n'était pas encore prête et que s'ils avaient négligé la Prusse Orientale, elle serait tombée du premier coup, mettant fin à la guerre trois mois plus tôt et avec deux batailles majeurs de moins.
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Anaxagore- Messages : 2228
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Anaxagore, voici ta réponse
Novembre 1944
Aux États-Unis, Franklin Roosevelt emporte l’élection présidentielle face au Républicain Thomas Dewey.
Dans les Ardennes, Patton et O'Connor font leur jonction à Bastogne. L'intrépide américain n'écoute pas son chef qui lui intime de se contenter d'encercler les Allemands, le temps que l'aviation n'anéantisse les unités allemands encerclés, et lance ses Boys à l'assaut des Allemands isolés du Reich. Certes, les pertes sont lourdes pour les Alliés, mais l'Armée du Reich ne se remettra plus de ce désastre.
Alors que ce qui reste de la force blindée allemande est engluée dans les Ardennes, Staline déclenche la seconde phase de Vistule/Oder qui doit conduire l'Armée rouge aux portes de Berlin ! La concentration de matériel est formidable côté soviétique et est un immense succès qui les permet de se ruer sans difficultés en direction de la capitale du Reich dans laquelle Hitler se replie en urgence, espérant que sa présence galvanisera les derniers défenseurs du Nazisme. Las, les Soviétiques atteignent l'Oder. Cependant, Staline, devenu prudent, et l'URSS faisant face à des difficultés logistiques ordonne de stopper la marche sur Berlin et d'attaquer la Poméranie et la Silésie afin de protéger les flancs de son Armée rouge non sans que plusieurs têtes de pont n'ai été installé sur la rive occidentale du fleuve.
En Hongrie, offensive conjointe des Soviétiques et des Roumains en direction de Debrecen. La ville est prise par l'Armée rouge après de furieux combats. Staline met en place dans la cité un Gouvernement provisoire qui proclame la « République démocratique de Hongrie ». Cependant, la plupart des soldats hongrois restent fidèles au gouvernement fasciste de Szalasi , installé par Hitler à la tête du pays. Notons que c'est au cours de cette offensive que les Hongrois sont chassés d'Arad, ville célèbre pour avoir vu être célébré en son sein la « Cérémonie de renaissance de la Grande Hongrie ». Fort de ce succès, l'Armée rouge se dirige vers Budapest...
Plus au nord sur la Front de l'Est, l'Armée Rouge s'empare de Riga. Des centaines de milliers d'Allemands et de collaborateurs baltes se retranchent en Courlande. En Prusse, le territoire sous contrôle allemand s'amenuise de jour en jour tandis qu'une contre-attaque désespérée du Reich pour rétablir le lien avec le Groupe d'Armée du Nord échoue, du fait de l'absence de moyens. Là, pire qu'ailleurs, et cela est encore possible, les dirigeants nazis font preuve de leur bassesse. En effet, le Gauleiter de Konigsberg, Erich Koch, a fui, abandonnant la population à son sort peu enviable. On n'a d'ailleurs cessé de recenser les cas de morts par suicide dans la population allemande tandis que l'Armée rouge multiplie ses exactions, Staline voulant offrir un exutoire à ses hommes et provoquer la terreur, son arme favorite, chez ses ennemis. La conquête de la Prusse orientale, dont le transfert à la Pologne est déjà acté en secret, porte le nom d'Opération Jagiellonowie, Jagellon en Français, du nom de la dynastie lituanienne qui régna sur la Pologne et dont le membre le plus illustre, Ladislas II, mit fin aux prétention des Teutoniques et vassalisa la Prusse. D'ailleurs, l'Armée polonaise aux ordres de Staline, rejointe par certains éléments de l'AK, participe à la bataille.
En Norvège, les bombardements alliés en général, et les bombes perforantes Tallboy en particulier, ont finalement raison du Cuirassé allemand Tirpitz.
Dans le Pacifique commencent les bombardements du Japon par les B-29 partis des Îles Mariannes. Notons que seulement 4 bombardiers US participant au premier raid sont abattus par les Japonais en dépit d'une chasse impressionnante ! Côté japonais, l'armée impériale lance ses premiers ballons incendiaires vers l'Amérique. Cette prouesse est permise par le fait que les Japonais ont une connaissance extrêmement poussée des vents de la haute atmosphère ce qui permet aux ballons de pouvoir atteindre les côtes américaines. Dans le même temps, les combats, très rudes, se poursuivent aux Philippines.
En Indochine, l'invasion des Philippines donne du baume au cœur des résistants et inquiète les Japonais. Yuichi Tsuchihashi, fraîchement nommé commandant de la 38ème Armée qui occupe la région, décide de déclencher une vaste offensive contre les troupes de Salan qui, voyant la défaite du Japon se rapprocher de plus en plus, entreprennent des actions chaque jour plus audacieuses. Les Japonais mettent de côté pour l'opération les troupes des Collaborateurs locaux, auxquels ils ne font plus confiance.
À Tokyo, le Premier ministre Naruhiko Higashikuni a un entretien avec son neveu, l'Empereur Hiro-Hito, suite au premier raid américain sur le Japon (si on excepte l'attaque audacieuse de Doolittle en 1942).
Higashikuni supplie son neveu d'accepter les termes de la Déclaration du Caire mais ce dernier tergiverse, craignant de perdre son trône du fait du déshonneur de la défaite. De plus, il explique que les Américains voudront certainement se venger de lui et des dirigeants japonais (donc d'Higashikuni…) pour Pearl Harbor et, plus récemment, l'exécution de Mc Arthur.
Le Premier Ministre rétorque que les conditions de paix seront bien pires si on attend encore quelques mois, que le redressement d'un pays détruit par les futurs raids US seraient bien plus compliqué et, enfin, que les Soviétiques risques d'occuper le nord du Japon si la guerre se prolonge et ce, sans compter que l'horreur de la guerre touchera pour la première fois le sol sacré du Japon lorsque débutera l'inéluctable invasion américaine !
« Certes, comparativement à l'offre des Européens, nous perdrons nos îles du Pacifique, mais l'intégrité du VRAI Japon sera préservée. De plus, l'Empire pourra maintenir son rang de Puissance mondiale au sein de la grande coalition anti-soviétique à venir ! » Conclue le Premier Ministre.
L'Empereur réfléchit quelques instants puis dit.
« J'entends bien, mais ne craignez-vous pas la réaction de l'Armée ? »
Hiro-Hito craint donc de subir le même sort que le défunt Amiral Yamamoto.
« La purge consécutive à « l'exécution » du « Maudit » nous a permit de nous débarrasser des éléments les plus extrémistes et déloyaux de l'Armée. Une simple déclaration de votre part, à condition d'y mettre les formes bien sûr, suffira, Votre Majesté. »
« D'accord, mais que faire face à l'esprit de vengeance des Américains consécutif à la mise à mort de leur Général ? »
« Châtions les coupables, Votre Majesté. Cela devrait favorablement impressionner les Américains, du moins, les plus ouverts d'entre eux, et les Européens nous ont certifiés qu'il y en avait un certain nombre. »
« Très bien Monsieur le Premier Ministre, je pense que cette décision est la plus sage à prendre. Prenons immédiatement contact avec nos représentants à Berne pour informer les Alliés de nos intentions. Quant à vous, je vous charge de tenir une conférence de Presse durant laquelle une question « arrangée » vous permettra de glisser subtilement notre intention d'accepter la Déclaration du Caire afin de leur confirmer nos intentions. Quant à ces maudits officiers qui m'ont discrédités, leur tête ne tiendra plus longtemps sur leurs épaules... ».
Novembre 1944
Aux États-Unis, Franklin Roosevelt emporte l’élection présidentielle face au Républicain Thomas Dewey.
Dans les Ardennes, Patton et O'Connor font leur jonction à Bastogne. L'intrépide américain n'écoute pas son chef qui lui intime de se contenter d'encercler les Allemands, le temps que l'aviation n'anéantisse les unités allemands encerclés, et lance ses Boys à l'assaut des Allemands isolés du Reich. Certes, les pertes sont lourdes pour les Alliés, mais l'Armée du Reich ne se remettra plus de ce désastre.
Alors que ce qui reste de la force blindée allemande est engluée dans les Ardennes, Staline déclenche la seconde phase de Vistule/Oder qui doit conduire l'Armée rouge aux portes de Berlin ! La concentration de matériel est formidable côté soviétique et est un immense succès qui les permet de se ruer sans difficultés en direction de la capitale du Reich dans laquelle Hitler se replie en urgence, espérant que sa présence galvanisera les derniers défenseurs du Nazisme. Las, les Soviétiques atteignent l'Oder. Cependant, Staline, devenu prudent, et l'URSS faisant face à des difficultés logistiques ordonne de stopper la marche sur Berlin et d'attaquer la Poméranie et la Silésie afin de protéger les flancs de son Armée rouge non sans que plusieurs têtes de pont n'ai été installé sur la rive occidentale du fleuve.
En Hongrie, offensive conjointe des Soviétiques et des Roumains en direction de Debrecen. La ville est prise par l'Armée rouge après de furieux combats. Staline met en place dans la cité un Gouvernement provisoire qui proclame la « République démocratique de Hongrie ». Cependant, la plupart des soldats hongrois restent fidèles au gouvernement fasciste de Szalasi , installé par Hitler à la tête du pays. Notons que c'est au cours de cette offensive que les Hongrois sont chassés d'Arad, ville célèbre pour avoir vu être célébré en son sein la « Cérémonie de renaissance de la Grande Hongrie ». Fort de ce succès, l'Armée rouge se dirige vers Budapest...
Plus au nord sur la Front de l'Est, l'Armée Rouge s'empare de Riga. Des centaines de milliers d'Allemands et de collaborateurs baltes se retranchent en Courlande. En Prusse, le territoire sous contrôle allemand s'amenuise de jour en jour tandis qu'une contre-attaque désespérée du Reich pour rétablir le lien avec le Groupe d'Armée du Nord échoue, du fait de l'absence de moyens. Là, pire qu'ailleurs, et cela est encore possible, les dirigeants nazis font preuve de leur bassesse. En effet, le Gauleiter de Konigsberg, Erich Koch, a fui, abandonnant la population à son sort peu enviable. On n'a d'ailleurs cessé de recenser les cas de morts par suicide dans la population allemande tandis que l'Armée rouge multiplie ses exactions, Staline voulant offrir un exutoire à ses hommes et provoquer la terreur, son arme favorite, chez ses ennemis. La conquête de la Prusse orientale, dont le transfert à la Pologne est déjà acté en secret, porte le nom d'Opération Jagiellonowie, Jagellon en Français, du nom de la dynastie lituanienne qui régna sur la Pologne et dont le membre le plus illustre, Ladislas II, mit fin aux prétention des Teutoniques et vassalisa la Prusse. D'ailleurs, l'Armée polonaise aux ordres de Staline, rejointe par certains éléments de l'AK, participe à la bataille.
En Norvège, les bombardements alliés en général, et les bombes perforantes Tallboy en particulier, ont finalement raison du Cuirassé allemand Tirpitz.
Dans le Pacifique commencent les bombardements du Japon par les B-29 partis des Îles Mariannes. Notons que seulement 4 bombardiers US participant au premier raid sont abattus par les Japonais en dépit d'une chasse impressionnante ! Côté japonais, l'armée impériale lance ses premiers ballons incendiaires vers l'Amérique. Cette prouesse est permise par le fait que les Japonais ont une connaissance extrêmement poussée des vents de la haute atmosphère ce qui permet aux ballons de pouvoir atteindre les côtes américaines. Dans le même temps, les combats, très rudes, se poursuivent aux Philippines.
En Indochine, l'invasion des Philippines donne du baume au cœur des résistants et inquiète les Japonais. Yuichi Tsuchihashi, fraîchement nommé commandant de la 38ème Armée qui occupe la région, décide de déclencher une vaste offensive contre les troupes de Salan qui, voyant la défaite du Japon se rapprocher de plus en plus, entreprennent des actions chaque jour plus audacieuses. Les Japonais mettent de côté pour l'opération les troupes des Collaborateurs locaux, auxquels ils ne font plus confiance.
À Tokyo, le Premier ministre Naruhiko Higashikuni a un entretien avec son neveu, l'Empereur Hiro-Hito, suite au premier raid américain sur le Japon (si on excepte l'attaque audacieuse de Doolittle en 1942).
Higashikuni supplie son neveu d'accepter les termes de la Déclaration du Caire mais ce dernier tergiverse, craignant de perdre son trône du fait du déshonneur de la défaite. De plus, il explique que les Américains voudront certainement se venger de lui et des dirigeants japonais (donc d'Higashikuni…) pour Pearl Harbor et, plus récemment, l'exécution de Mc Arthur.
Le Premier Ministre rétorque que les conditions de paix seront bien pires si on attend encore quelques mois, que le redressement d'un pays détruit par les futurs raids US seraient bien plus compliqué et, enfin, que les Soviétiques risques d'occuper le nord du Japon si la guerre se prolonge et ce, sans compter que l'horreur de la guerre touchera pour la première fois le sol sacré du Japon lorsque débutera l'inéluctable invasion américaine !
« Certes, comparativement à l'offre des Européens, nous perdrons nos îles du Pacifique, mais l'intégrité du VRAI Japon sera préservée. De plus, l'Empire pourra maintenir son rang de Puissance mondiale au sein de la grande coalition anti-soviétique à venir ! » Conclue le Premier Ministre.
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« La purge consécutive à « l'exécution » du « Maudit » nous a permit de nous débarrasser des éléments les plus extrémistes et déloyaux de l'Armée. Une simple déclaration de votre part, à condition d'y mettre les formes bien sûr, suffira, Votre Majesté. »
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LFC/Emile Ollivier- Messages : 2705
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Oh?
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Thomas,
J'ai longtemps hésité sur le type de sortie du Japon. Mais IRL le Japon voulait sortir de la guerre bien avant Hiroshima et l'action des Franco-britaniques encourage Higashikuni dans ce sens. Et puis comme je l'ai dit la purge a eu lieu en 43
J'ai longtemps hésité sur le type de sortie du Japon. Mais IRL le Japon voulait sortir de la guerre bien avant Hiroshima et l'action des Franco-britaniques encourage Higashikuni dans ce sens. Et puis comme je l'ai dit la purge a eu lieu en 43
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Là on a une divergence majeure par rapport à l'OTL.
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Anaxagore- Messages : 2228
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Justement je me demanderais jusqu’où tu irais, même si je ne sais pas encore quel aboutissement tu va choisir à tout cela.Emile Ollivier a écrit:Thomas,
J'ai longtemps hésité sur le type de sortie du Japon. Mais IRL le Japon voulait sortir de la guerre bien avant Hiroshima et l'action des Franco-britaniques encourage Higashikuni dans ce sens. Et puis comme je l'ai dit la purge a eu lieu en 43
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Au fait, un détail auquel j'ai pas fait gaffe (ou zapper). Qui à tu choisi pour succéder à Yamamoto à la tête de la Flotte Combinée?
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Nagumo qui a moins de désastres derrière lui qu'IRL
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
OK. En réalité le successeur tout désigné de Yamamoto à la tête de la Flotte Combinée était Tamon Yamaguchi. Est-il toujours vivant en LFCTL?
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Oui il l'est. Pour être honnête, je ne le connaissais pas :p
Nagumo doit donc plus avoir le profil d'un exécutant. En tout cas lui est mort aux Mariannes, tué par le Requin.
Nagumo doit donc plus avoir le profil d'un exécutant. En tout cas lui est mort aux Mariannes, tué par le Requin.
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Décembre 1944
Alors que l'Armée allemande est rejetée bien au-delà de sa position de départ dans les Ardennes, prélude à la déroute finale du Nazisme et à la bataille d'Allemagne, Georges Mandel, accompagné inévitablement par le charismatique Général, effectue une visite diplomatique au gouvernement belge. Celle-ci s'avère triomphale mais l'accueil des bruxellois n'est rien comparé à celui que fait Liège aux 2 Français ! Tandis que Spaak parle « Confédération européenne » avec Mandel. « Monsieur le Président, si vous faîtes l'Europe maintenant, vous ferez l'Europe française ! » dit le Ministre des affaires étrangères belge au Président du Conseil français, le Bourgmestre de Liège va plus loin 2 jours plus tard en demandant en privé à de Gaulle le rattachement de la Wallonie à la France ! À cette demande, le Général répond « Tout ce que vous demande la France, Monsieur le Bourgmestre, c'est d'être à jamais ses plus fidèles alliés et amis ! ».
Les Alliés, et plus particulièrement les troupes de Patton, parviennent enfin à chasser définitivement les Allemands du territoire français en expulsant l'Armée du Reich du département de la Moselle, qu'elle occupait encore, libérant Metz au passage où Mandel fera une entrée triomphale.
Tandis que les Anglo-Américains développent leur offensive en direction de la rive gauche du Rhin, la 1ère Armée française, renforcée par la Seconde Armée française composée comme on le sait d'anciens FFI mais dont les effectifs ont également été gonflés grâce à un afflux massif de volontaires, traverse le Rhin en force (comme Napoléon en 1805) et envahie le Bade et le Wurtemberg.
Partout, la société édifiée par les Nazis s'effondre comme un château de cartes, en dépit des actions brutales de ceux-ci pour conserver le pouvoir et maintenir le « moral » de la population et de la résistance de quelques fanatiques. Hitler, furieux, limoge Model et le remplace par Kesselring, rappelé d'Italie pour commander à l'Ouest. En effet, le Führer surestime les compétences du Général d'aviation qui bloque les Alliés depuis des mois en Italie et l'imagine capable d'une telle performance face aux Alliés de l'ouest. Ce dernier, bien évidemment, n'a plus les moyens d'empêcher l'invasion de l'Allemagne par les Occidentaux et ses succès italiens, s'ils sont partiellement dû à son talent, sont aussi le fait que le front italien est considéré comme secondaire par les Alliés… Il est remplacé en Italie par von Vietinghoff.
Kesselring
À l'Est, Konigsberg capitule tandis que Breslau est totalement isolé. La bataille de Breslau sera un des combats les plus durs de la guerre.
Troupes allemandes à Breslau
Plus au sud, l'Armée rouge lance son assaut sur Budapest, tenue par les Croix-fléchées et une garnison allemande.
En Indochine, la 38ème Armée lance son attaque contre les hommes de Salan et se met à quadriller le pays. Certes des revers locaux sont infligés à la Résistance, plusieurs bases sont de même abandonnées, mais les pertes sont assez importantes pour les Nippons et la cause de la liberté finit par en ressortir renforcée. Notons l'aide massive apportée à la Résistance franco-indochinoise par les Américains.
Tandis que son Armée peine face à des Résistants en guenilles, Higashikuni tient une conférence de Presse à Tokyo, qui commence à craquer sous les bombes américaines.
À une question portant sur l'ultimatum Franco-Britannique ordonnant au Japon de se plier à la Déclaration du Caire, le Premier Ministre répond par le terme « Mokusatsu ». Compris par les militaires nippons comme un refus méprisant de se plier à l'ultimatum, les Alliés, informés par les représentants japonais à Berne, y voit là le « Oui » tant attendu concernant le fait que le Japon capitulerait dans les 2 semaines. Restait la déclaration impériale annonçant la situation au peuple japonais.
Dans le même temps, les officiers ayant ordonnés la mort de Mc Arthur étaient au fer dans un navire de transport en route vers le Japon pour y être jugés.
Le 22 Décembre, l'Empereur lit sur Radio-Tokyo une allocution appelant à la cessation des hostilités.
« ... Bien que chacun ait fourni ses meilleurs efforts – en dépit des vaillants combats menés par nos forces militaires et navales, de la diligence et de l'assiduité de nos serviteurs et dévouement de nos cent millions de sujets – la guerre a suivi son cours, mais pas nécessairement à l'avantage du Japon, tandis que les tendances générales prévalant dans le monde se sont toutes retournées contre ses intérêts.
En outre, l'ennemi a mis en œuvre une force aérienne d'une capacité de destruction incalculable et qui décime, au cours de raids d'une extrême cruauté, bien des vies innocentes. Si nous continuions à combattre, cela entraînerait l'effondrement et l'anéantissement de la nation japonaise.
Cela étant, comment pouvons-nous sauver les multitudes de nos sujets ? Comment expier nous-mêmes devant les esprits de nos ancêtres impériaux ? C'est la raison pour laquelle nous avons donné l'ordre d'accepter les termes de la Déclaration commune des Puissances.
Les maux et les douleurs auxquels notre nation sera soumise à l'avenir vont certainement être immenses. Nous sommes pleinement conscients des sentiments les plus profonds de vous tous, nos sujets.
Cependant, c'est en conformité avec les décrets du temps et du sort que nous avons résolu d'ouvrir la voie à une ère de paix grandiose pour toutes les générations à venir en endurant ce qui ne saurait être enduré et en supportant l'insupportable. »
À l'annonce de la capitulation, si aucune tentative de Coup d’État n'est sérieusement envisagée, les militaires les plus jusqu'au boutiste ayant été exécutés en 1943, on recense une multitude de cas de suicides au sein des forces armées nippones tandis que certains militaires nippons décident de poursuivre quand même les hostilités, ne les cessant qu'après un sévère rappel à l'ordre de Tokyo.
Et ne parlons pas des « soldats fantômes » que l'on ne retrouvera que bien des années plus tard…
Le 26 Décembre 1944 se tient une entrevue secrète entre le Général Tsuchihashi, qui commande les troupes japonaises en Indochine comme on le sait, et Hô Chi Minh ! L'officier nippon informe le vietnamien que c'est à sa milice que se rendront ses forces et qu'elles lui céderont ses armes ! Hô ne se fait pas prier et double les Résistants français en occupant les grandes villes du Vietnam. Le Communiste proclame la « République démocratique du Vietnam » à Hué, la capitale impériale occupée par ses hommes le 28. Notons que les troupes du gouvernement collaborateur rallient Hô...
Commence alors, dans tout le Vietnam, le drame des « Vêpres indochinoises », en fait, vietnamiennes seulement. Soucieux de rendre le retour de la France impossible, le Viet-Minh attaque les Résistants français tandis que ses troupes massacrent les civils français détenus dans des camps depuis 1941-1942 !
C'est avec une horreur facile à deviner que Salan, entré en triomphateur à Vientiane, apprend le carnage. En effet, tandis que le Laos et le Cambodge font un accueil grandiose à leurs résistants, le Vietnam trahit la cause commune !
Les événements sont presque similaires en Indonésie. Les Japonais livrent leur matériel aux hommes de Sukarno qui se tiennent prêt à recevoir à grands coups de canon les Néerlandais dès que ceux-ci enverront un corps expéditionnaire et décident de montrer les dents aux Australiens et aux Britanniques, afin que ceux-ci ne se fassent pas les agents du retour de l'autorité coloniale dans l'archipel. Curtin, le Premier Ministre australien convint Churchill de négocier avec l'Indonésien.
Sukarno
D'autant que les Britanniques font face à une situation très proche en Birmanie. Aug San ne promettant de ne déposer les armes qu'en cas d'autonomie immédiate suivie d'une indépendance dans les 3 ans !
L'Asie prend feu…
Pendant ce temps, les Américains, pragmatiques (et c'est peu dire), tout en préparant leur débarquement au Japon, négocient le transfert des « chercheurs » de la redoutable Unité 731 vers l'Amérique avec le gouvernement impérial.
Shirō Ishii
Pendant ce temps, les dirigeants collaborateurs les plus en danger sont soit en route, soit déjà arrivés au Japon. En effet, tandis que le Chef du gouvernement collaborateur chinois sait qu'il est condamné s'il reste dans son pays, d'autres, comme Bose ou Pu-Yi, sont également rapatriés au Japon, le premier n'ayant plus aucune base territoriale sur laquelle s'appuyer tandis que le second verra bientôt son Empire réintégré à la Chine de Tchang. La situation est par contre beaucoup plus terrible pour les Collaborateurs de plus bas niveau, qui doivent souvent se débrouiller par eux-même pour fuir ou se cacher afin d'échapper à la juste revanche de leurs compatriotes opprimés.
Alors que l'Armée allemande est rejetée bien au-delà de sa position de départ dans les Ardennes, prélude à la déroute finale du Nazisme et à la bataille d'Allemagne, Georges Mandel, accompagné inévitablement par le charismatique Général, effectue une visite diplomatique au gouvernement belge. Celle-ci s'avère triomphale mais l'accueil des bruxellois n'est rien comparé à celui que fait Liège aux 2 Français ! Tandis que Spaak parle « Confédération européenne » avec Mandel. « Monsieur le Président, si vous faîtes l'Europe maintenant, vous ferez l'Europe française ! » dit le Ministre des affaires étrangères belge au Président du Conseil français, le Bourgmestre de Liège va plus loin 2 jours plus tard en demandant en privé à de Gaulle le rattachement de la Wallonie à la France ! À cette demande, le Général répond « Tout ce que vous demande la France, Monsieur le Bourgmestre, c'est d'être à jamais ses plus fidèles alliés et amis ! ».
Les Alliés, et plus particulièrement les troupes de Patton, parviennent enfin à chasser définitivement les Allemands du territoire français en expulsant l'Armée du Reich du département de la Moselle, qu'elle occupait encore, libérant Metz au passage où Mandel fera une entrée triomphale.
Tandis que les Anglo-Américains développent leur offensive en direction de la rive gauche du Rhin, la 1ère Armée française, renforcée par la Seconde Armée française composée comme on le sait d'anciens FFI mais dont les effectifs ont également été gonflés grâce à un afflux massif de volontaires, traverse le Rhin en force (comme Napoléon en 1805) et envahie le Bade et le Wurtemberg.
Partout, la société édifiée par les Nazis s'effondre comme un château de cartes, en dépit des actions brutales de ceux-ci pour conserver le pouvoir et maintenir le « moral » de la population et de la résistance de quelques fanatiques. Hitler, furieux, limoge Model et le remplace par Kesselring, rappelé d'Italie pour commander à l'Ouest. En effet, le Führer surestime les compétences du Général d'aviation qui bloque les Alliés depuis des mois en Italie et l'imagine capable d'une telle performance face aux Alliés de l'ouest. Ce dernier, bien évidemment, n'a plus les moyens d'empêcher l'invasion de l'Allemagne par les Occidentaux et ses succès italiens, s'ils sont partiellement dû à son talent, sont aussi le fait que le front italien est considéré comme secondaire par les Alliés… Il est remplacé en Italie par von Vietinghoff.
Kesselring
À l'Est, Konigsberg capitule tandis que Breslau est totalement isolé. La bataille de Breslau sera un des combats les plus durs de la guerre.
Troupes allemandes à Breslau
Plus au sud, l'Armée rouge lance son assaut sur Budapest, tenue par les Croix-fléchées et une garnison allemande.
En Indochine, la 38ème Armée lance son attaque contre les hommes de Salan et se met à quadriller le pays. Certes des revers locaux sont infligés à la Résistance, plusieurs bases sont de même abandonnées, mais les pertes sont assez importantes pour les Nippons et la cause de la liberté finit par en ressortir renforcée. Notons l'aide massive apportée à la Résistance franco-indochinoise par les Américains.
Tandis que son Armée peine face à des Résistants en guenilles, Higashikuni tient une conférence de Presse à Tokyo, qui commence à craquer sous les bombes américaines.
À une question portant sur l'ultimatum Franco-Britannique ordonnant au Japon de se plier à la Déclaration du Caire, le Premier Ministre répond par le terme « Mokusatsu ». Compris par les militaires nippons comme un refus méprisant de se plier à l'ultimatum, les Alliés, informés par les représentants japonais à Berne, y voit là le « Oui » tant attendu concernant le fait que le Japon capitulerait dans les 2 semaines. Restait la déclaration impériale annonçant la situation au peuple japonais.
Dans le même temps, les officiers ayant ordonnés la mort de Mc Arthur étaient au fer dans un navire de transport en route vers le Japon pour y être jugés.
Le 22 Décembre, l'Empereur lit sur Radio-Tokyo une allocution appelant à la cessation des hostilités.
« ... Bien que chacun ait fourni ses meilleurs efforts – en dépit des vaillants combats menés par nos forces militaires et navales, de la diligence et de l'assiduité de nos serviteurs et dévouement de nos cent millions de sujets – la guerre a suivi son cours, mais pas nécessairement à l'avantage du Japon, tandis que les tendances générales prévalant dans le monde se sont toutes retournées contre ses intérêts.
En outre, l'ennemi a mis en œuvre une force aérienne d'une capacité de destruction incalculable et qui décime, au cours de raids d'une extrême cruauté, bien des vies innocentes. Si nous continuions à combattre, cela entraînerait l'effondrement et l'anéantissement de la nation japonaise.
Cela étant, comment pouvons-nous sauver les multitudes de nos sujets ? Comment expier nous-mêmes devant les esprits de nos ancêtres impériaux ? C'est la raison pour laquelle nous avons donné l'ordre d'accepter les termes de la Déclaration commune des Puissances.
Les maux et les douleurs auxquels notre nation sera soumise à l'avenir vont certainement être immenses. Nous sommes pleinement conscients des sentiments les plus profonds de vous tous, nos sujets.
Cependant, c'est en conformité avec les décrets du temps et du sort que nous avons résolu d'ouvrir la voie à une ère de paix grandiose pour toutes les générations à venir en endurant ce qui ne saurait être enduré et en supportant l'insupportable. »
À l'annonce de la capitulation, si aucune tentative de Coup d’État n'est sérieusement envisagée, les militaires les plus jusqu'au boutiste ayant été exécutés en 1943, on recense une multitude de cas de suicides au sein des forces armées nippones tandis que certains militaires nippons décident de poursuivre quand même les hostilités, ne les cessant qu'après un sévère rappel à l'ordre de Tokyo.
Et ne parlons pas des « soldats fantômes » que l'on ne retrouvera que bien des années plus tard…
Le 26 Décembre 1944 se tient une entrevue secrète entre le Général Tsuchihashi, qui commande les troupes japonaises en Indochine comme on le sait, et Hô Chi Minh ! L'officier nippon informe le vietnamien que c'est à sa milice que se rendront ses forces et qu'elles lui céderont ses armes ! Hô ne se fait pas prier et double les Résistants français en occupant les grandes villes du Vietnam. Le Communiste proclame la « République démocratique du Vietnam » à Hué, la capitale impériale occupée par ses hommes le 28. Notons que les troupes du gouvernement collaborateur rallient Hô...
Commence alors, dans tout le Vietnam, le drame des « Vêpres indochinoises », en fait, vietnamiennes seulement. Soucieux de rendre le retour de la France impossible, le Viet-Minh attaque les Résistants français tandis que ses troupes massacrent les civils français détenus dans des camps depuis 1941-1942 !
C'est avec une horreur facile à deviner que Salan, entré en triomphateur à Vientiane, apprend le carnage. En effet, tandis que le Laos et le Cambodge font un accueil grandiose à leurs résistants, le Vietnam trahit la cause commune !
Les événements sont presque similaires en Indonésie. Les Japonais livrent leur matériel aux hommes de Sukarno qui se tiennent prêt à recevoir à grands coups de canon les Néerlandais dès que ceux-ci enverront un corps expéditionnaire et décident de montrer les dents aux Australiens et aux Britanniques, afin que ceux-ci ne se fassent pas les agents du retour de l'autorité coloniale dans l'archipel. Curtin, le Premier Ministre australien convint Churchill de négocier avec l'Indonésien.
Sukarno
D'autant que les Britanniques font face à une situation très proche en Birmanie. Aug San ne promettant de ne déposer les armes qu'en cas d'autonomie immédiate suivie d'une indépendance dans les 3 ans !
L'Asie prend feu…
Pendant ce temps, les Américains, pragmatiques (et c'est peu dire), tout en préparant leur débarquement au Japon, négocient le transfert des « chercheurs » de la redoutable Unité 731 vers l'Amérique avec le gouvernement impérial.
Shirō Ishii
Pendant ce temps, les dirigeants collaborateurs les plus en danger sont soit en route, soit déjà arrivés au Japon. En effet, tandis que le Chef du gouvernement collaborateur chinois sait qu'il est condamné s'il reste dans son pays, d'autres, comme Bose ou Pu-Yi, sont également rapatriés au Japon, le premier n'ayant plus aucune base territoriale sur laquelle s'appuyer tandis que le second verra bientôt son Empire réintégré à la Chine de Tchang. La situation est par contre beaucoup plus terrible pour les Collaborateurs de plus bas niveau, qui doivent souvent se débrouiller par eux-même pour fuir ou se cacher afin d'échapper à la juste revanche de leurs compatriotes opprimés.
Dernière édition par Emile Ollivier le Dim 2 Sep - 21:22, édité 1 fois
_________________
1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
https://forumuchronies.frenchboard.com/t751-la-france-exilee-tome-1-1940-la-roue-du-destin
https://forumuchronies.frenchboard.com/t826-la-france-exilee-tome-2-1942-la-roue-tourne
https://forumuchronies.frenchboard.com/t968-la-france-exilee-tome-3-1944-la-fin-d-un-cycle
https://forumuchronies.frenchboard.com/t1036-lfc-guerre-froide
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Date d'inscription : 26/03/2016
Age : 35
Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Chouette update.
_________________
« Ce n’est que devant l’épreuve, la vraie, celle qui met en jeu l’existence même, que les hommes cessent de se mentir et révèlent vraiment ce qu’ils sont. »
Alexandre Lang.
Au Bord de l'Abîme et au-delà
Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Tu devrais faire au moins un paragraphe sur la Chine et la guerre civile. Vu le comportement des japonais en Asie du sud est, il est certain qu'ils ne vont pas se faire prier pour relancer la guerre civile. Que ce soit en laissant du matériel aux communiste ou en laissant les clefs des provinces conquises à des seigneurs de guerre opposés au Kuomintang.
Dans le même genre il y a eut une guerre civile en Malaisie à partir de 1945 ou les britanniques ne se sont privés pour massacrés les communistes ou considérés comme tel. Si tu cherches des infos tu trouveras en cherchant en anglais à partir de Malayan Emergency
Si en plus tu ressors les troubles autour de l’indépendance de l'Inde alors tu as une bonne troisième mi-temps pour la guerre mondiale.
Bref, si tu veux mètres le feu au poudre en Asie, il y a de quoi.
Dans le même genre il y a eut une guerre civile en Malaisie à partir de 1945 ou les britanniques ne se sont privés pour massacrés les communistes ou considérés comme tel. Si tu cherches des infos tu trouveras en cherchant en anglais à partir de Malayan Emergency
Si en plus tu ressors les troubles autour de l’indépendance de l'Inde alors tu as une bonne troisième mi-temps pour la guerre mondiale.
Bref, si tu veux mètres le feu au poudre en Asie, il y a de quoi.
le roi louis- Messages : 98
Date d'inscription : 19/07/2016
Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Salut le roi Louis. LFC est mensuel. Ce que je mentionne ne sont que les prémices. J'ai déjà pensé à l'avenir des 3 pays mentionnés.
Merci Thomas
Merci Thomas
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1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
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LFC/Emile Ollivier- Messages : 2705
Date d'inscription : 26/03/2016
Age : 35
Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Harg, après un tel massacre au Vietnam, la guerre d'Indochine risque d'être un bain de sang massif avec les représailles des français de métropole.
Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Collectionneur a écrit:Harg, après un tel massacre au Vietnam, la guerre d'Indochine risque d'être un bain de sang massif avec les représailles des français de métropole.
J'ai toujours dit que ma version (FTL) de la Guerre d' Indochine était un best-case ( et cela n’empêche pas une guerre civile entre Vietnamien, et plusieurs coup d'états au Cambodge).
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Le champ de bataille ne fait que révéler à l'homme sa folie et son désespoir, et la victoire n'est jamais que l'illusion des philosophes et des sots. William Faulkner
Anaxagore- Messages : 2228
Date d'inscription : 18/10/2015
Age : 50
Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Les anti-communistes vietnamiens existent et je pense qu'après un tel événement ceux qui restent seront particulièrement remontés. De plus les antagonismes entres peules locaux peuvent être virulent. Laos, Cambodgiens, Mongs (ou Méo) et autres peuples des hautes terres n'aiment pas les vietnamiens qui le leur rendent biens.
De plus il n'y a pas eu l'épisode infamant des français de Vichy qui se compromettent avec les japonais. La France a sauvé l'essentiel en Asie, c'est à dire a sauvé la face.
Bref les français trouveront des alliés et la guerre promet d'être longue.
De plus il n'y a pas eu l'épisode infamant des français de Vichy qui se compromettent avec les japonais. La France a sauvé l'essentiel en Asie, c'est à dire a sauvé la face.
Bref les français trouveront des alliés et la guerre promet d'être longue.
le roi louis- Messages : 98
Date d'inscription : 19/07/2016
Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Entre les sectes bouddhistes, chrétiennes et autre,, les pro impériaux, les indépendantistes, les actions des chinois et des américains, la politique locale donne la migraine.
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