LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Tout d'abord, merci pour vos réactions
Collectionneur, Churchill et Mandel savent qu'ils sont des nains aux côtés de l'Ours soviétique. Pour l'instant, Unthinkable est une série de coups de crayons sur une carte de l'Europe. Juste une extrémité.
Par contre ce qui est un peu plus sérieux, c'est la sortie de guerre honorable pour le Japon, mais là encore, effectivement, il faut convaincre les Américains avides de venger Pearl Harbor.
Collectionneur, Churchill et Mandel savent qu'ils sont des nains aux côtés de l'Ours soviétique. Pour l'instant, Unthinkable est une série de coups de crayons sur une carte de l'Europe. Juste une extrémité.
Par contre ce qui est un peu plus sérieux, c'est la sortie de guerre honorable pour le Japon, mais là encore, effectivement, il faut convaincre les Américains avides de venger Pearl Harbor.
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1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
https://forumuchronies.frenchboard.com/t751-la-france-exilee-tome-1-1940-la-roue-du-destin
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LFC/Emile Ollivier- Messages : 2721
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Mai 1944
Dans le Pacifique, les Américains achèvent la conquête de Saipan, après 2 mois de durs combats et au prix de pertes très lourdes. Notons que les Alliés découvrirent sur cette île que le refus de la reddition et la folie suicidaire qui en découle ne touchait pas seulement les militaires, mais également les civils japonais ! Des milliers d'entre eux préfèrent mettre fin à leurs jours plutôt que de se livrer aux Américains en dépit des tentatives de ces derniers de les sauver.
C'est à Saipan que s'illustrèrent les Indiens Navajos, dont la langue, inconnue des Japonais, servait de moyens de communications et, au-delà, de code, pour la transmission des messages américains. Cependant, au-delà du racisme anti-indien aussi vivace, l'autre cause de leur manque de reconnaissance après-guerre fut le simple fait que l’État-major américain ne voulait pas dévoiler son secret au Monde et réutiliser le Code Navajo à l'avenir.
Conformément aux plans alliés, les Soviétiques déclenchent à leur tour une offensive quelques semaines après le début d'Anvil/Enclume, le débarquement de Normandie. C'est l'Opération Béria, une gigantesque offensive en Biélorussie, comme l'avait prédit justement Hitler. Guderian fait son maximum pour tenter d'enrayer la ruée soviétique vers l'ouest et sa région natale, la Prusse occidentale et y parvient au début avec un relatif succès. Cependant, le Général allemand comprend vite que la Biélorussie est perdue et supplie d'ordonner un repli a minima sur la frontière polono-soviétique de 1939 mais tout en proposant plusieurs options plus à l'ouest, et notamment un repli sur une ligne s’appuyant, entre autre, sur le Niémen et le Boug.
Pour seule réponse, Heinz Guderian apprend son remplacement par un falot totalement soumis au Führer, Ernst Busch.
Ce dernier applique à la lettre les ordres d'Hitler consistant à ne plus reculer. Ces consignes désastreuses pour le Reich ne font qu'augmenter l'ampleur du succès soviétique. La lente et coûteuse progression de l'Armée rouge devient subitement un triomphe complet qui l'amène rapidement à la reconquête complète de la Biélorussie et au-delà, à pénétrer de nouveau en Lituanie de 1940 (dans la région de Wilno/Vilnius donc) tandis que plus au sud, la frontière polonaise de 1939 est également franchie en de multiples endroits.
Mais partout, c'est l'administration soviétique qui reprend ses droits, Staline, comme il l'a dit aux Occidentaux le mois précédent, considérant ces territoires comme soviétiques.
En dépit des avertissements des Occidentaux, consécutifs à la Conférence de Moscou et donc trop tardifs, l'AK déclenche l'Opération Tempête dans les confins polonais. C'est dans ce cadre que se produit « La Trahison de Wilno » comme l’appelleront entre eux les Polonais. En effet, c'est en grande partie grâce à l'action de l'Armée secrète polonaise que l'Armée rouge parvient à chasser les Allemands de la ville. Or, à peine la ville sécurisée, que, comme à Belgrade, les Soviétiques attaquent les Résistants non communistes en arrêtant par surprise leurs commandants puis en écrasant par la force ceux qui refusaient de se rendre. Et comme en Yougoslavie, ceux que les Communistes considèrent comme des Fascistes sont bientôt traqués et contraints à la clandestinité.
Avant la trahison...
Notons qu'à l'origine, Anvil/Enclume aurait dû être déclenchée en ce mois de Mai et Béria suivre de quelques jours mais que la déroute allemande à l'ouest a donc permis aux Alliés occidentaux de déclencher un assaut plus rapidement. Cependant, le type de préparatif n'étant pas le même à l'est, les Soviétiques n'ont pu avancer Béria d'un mois…
Paris est libérée par les Américains. De Hauteclocque a pourtant tout fait pour essayer, depuis la région lyonnaise, d'atteindre la capitale en même temps que l'Américain mais Eisenhower, pragmatique, considérant la 2ème DB comme épuisée par les combats, la retire du front. Mais De Hauteclocque n'oublie pas le serment d'El-Agheila, et Strasbourg restent dans son viseur, faisant tout pour que le repos forcé de sa division soit le plus court possible. Mais les Allemands ne l'entendent pas de cette oreille et ne le laisseront pas le Français libérer Strasbourg aussi facilement.
D'ailleurs, l'autre raison qui empêche les troupes alliées de la pince sud, et donc les troupes de l'armée régulière de la République française, de libérer Paris et qu'elles font face aux divisions de Panzers expédiées depuis le Pas-de-Calais et qui les bloquent en Bourgogne.
La France se libère, d'ailleurs, en partie elle-même. C'est notamment le cas du Sud-Ouest de notre pays. Tandis que la Wehrmacht entame une fuite éperdue en direction du Reich. D'ailleurs, pour empêcher l'invasion de l'Allemagne, Hitler a rameuté en urgence des forces du front de l'est vers le front de l'ouest, accélérant ainsi la victoire soviétique dans Béria, déjà bien entamée.
Paris s’est également insurgé contre les Allemands peu avant l'arrivée des troupes de Patton et a entamé de furieux combats contre l’Armée allemande qui avait reçue l’ordre d’Hitler de tenir la ville jusqu’au bout ou de la détruire. Cependant, Paris ne subira pas le même sort que Lyon, la cité martyre. En effet, le Général Carl-Heinrich von Stülpnagel, commandant du « Gross Paris », est un anti-nazi convaincu. Il négocie en secret avec la Résistance via l'ambassadeur de Suède auprès de l’État français, Raoul Nordling, une trêve et bientôt la capitulation de la garnison allemande de la capitale. Hitler, furieux, le fera juger par contumace par le « Tribunal du Peuple » et condamner à mort.
C'est une foule en liesse qui accueille Mandel, de Gaulle, Blum, Daladier et Noguès lors de leur arrivée dans la Capitale de la France.
« Paris, Paris outragé, Paris brisé, Paris martyrisé, mais Paris libéré ! Libéré par lui-même, libéré par son peuple avec le concours des armées de la France, avec l'appui et le concours de la France tout entière : c'est-à-dire de la France qui se bat. C'est-à-dire de la seule France, de la vraie France, de la France éternelle. » s'écrira de Gaulle depuis le balcon de l'Hôtel de Ville, lieu symbolique pour toute restauration républicaine, que ce soit en 1848, en 1870 et maintenant en 1944, après la remontée triomphale par les hauts dirigeants républicains des Champs-Élysées sous les vivats amplement mérités du peuple de Paris.
Les grands moments de la célébration de la Libération de Paris seront notamment immortalisés par Robert Capa, dépêché en urgence par Mandel dans la Capitale alors qu'il suivait jusque là les combats de la 2ème DB.
Quelques jours après la fuite de Pierre Laval, c'est donc Mandel, son ennemi intime, qui s'installe dans son bureau à Matignon (tandis qu’Albert Lebrun remplace Pétain à l’Élysée). Commence pour lui la tâche immense de réformer la France vaincue en 1940 mais qui, aujourd'hui, triomphe. Mandel a dans ses valises le vaste programme émis par la Commission préparatoire aux grandes réformes politiques et sociales, surnommé par les Français « Programme d'Alger ». Le Président du Conseil a peser de tout son poids pour rendre ce programme encore plus audacieux. Les grandes réformes prévues consistent en la création d'une sécurité sociale, à accorder aux femmes le droit de vote, et en la transformation de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane, de la Réunion, des Établissements français dans l'Inde, de la Nouvelle Calédonie, des Établissements français d'Océanie et de Saint-Pierre et Miquelon en Départements d'Outre-mer. Est également prévue une série de nationalisation a minima et uniquement punitive, le chef du gouvernement restant un homme de droite. Ainsi, la plus grande entreprise qui sera nationalisée sera Renault, l'entreprise félonne dont le directeur a servi sans vergogne le Reich. Mais Mandel profitera de l'euphorie de la Libération pour faire passer ce train de réformes au Parlement dans les semaines qui suivent. Notons que la République n'ayant jamais cessé d'exister, la restauration de celle-ci en Métropole annule automatiquement l'intégralité des mesures prises par Vichy, les mesures antisémites notamment.
Mais Paris est certes une conquête d'importance, mais reste une étape sur le chemin de la victoire totale sur le Nazisme. L'Armée allemande, quoi qu'en retraite, est toujours présente dans la partie septentrionale de la France. Ce secteur, et, au-delà, la Belgique et les Pays-Bas, sont dévolus à l'Armée britannique, aux forces du Commonwealth ainsi qu'à l'Armée tchécoslovaque du gouvernement dirigé par Benes.
Certes les Allemands ont évacués en urgence le Sud-Ouest de la France et ce sous les assauts furieux de l'aviation tactique alliée tout en étant harcelés par la Résistance intérieure mais la majeure partie de leur unités sont parvenues à passer et à rejoindre la Champagne en passant entre les troupes de Patton engagées en Île de France et les divisions alliées combattant en Bourgogne.
Après ce petit exploit, Von Rundstedt et Rommel décident d'un commun accord d'ordonner aux troupes allemandes une retraite générale sur les positions suivantes.
-Au nord, l'Armée allemande évacuera la Belgique, à l'exception notable d'Anvers, que les 2 Allemands ont décidés de conserver en vue de perturber les lignes logistiques alliées. Concernant le reste de la partie septentrionale du futur Front, la Wehrmacht se repliera sur les Pays-Bas et le long de la Ligne Siegfried après avoir évacué la Belgique et le Luxembourg.
-Plus au sud, l'Armée allemande se repliera sur la frontière franco allemande de 1871. Sa défense s'appuiera sur les fortifications du Moselstellung et les hauteurs des Vosges.
Hitler, furieux, fera limoger les 2 hommes. C'est Model qui devient Commandant des forces allemandes à l'ouest. Celui-ci maintiendra les ordres de repli donnés par ses prédécesseurs. D'ailleurs, les Alliés talonnent les soldats allemands en retraite…
Dans le même temps, en Provence, des éléments de l'Armée polonaise dite de l'Ouest, en réalité la seule aux ordres du gouvernement légal de Sikorski, libèrent Nice, dont la population s'est spontanément révoltée contre l'occupant. Mais les Alliés ne poussent pas plus loin leur avantage et après avoir symboliquement libérés Menton, s'arrêtent à la frontière italienne. Notons que l'essentiel des forces polonaises libres combattent au sein de la 1ère Armée française.
La fibre patriotique française est ainsi exaltée par le fait que la Libération de la France a été effectuée en partie par les FFI et les armées d’Alger et cette dernière ne compte plus les engagements volontaires en son sein à l’heure où l’assaut final contre le Reich se précise. Cet afflux de volontaires permet à la France de créer une « Second armée », confiée au Général Delestraint, grand maître dans l'art de diriger des blindés à l'instar d'un de Hauteclocque.
Pétain et les membres du Gouvernement Laval ont été emmené en Allemagne, à Sigmaringen, dès le déclenchement du soulèvement, échappant ainsi à la capture par la Résistance. Ils y formeront un gouvernement en exil qui n'arrivera jamais, bien entendu, à la cheville de celui de Mandel. Pire, les Collaborateurs passeront leur temps à se disputer entre eux tandis que Pétain fera la « grève » du pouvoir même si celui-ci n'aurait été de toute façon que théorique…
La Libération est également synonyme d'épuration. Certains profitent de la situation pour se venger des traîtres et des bourreaux tandis que certains règlent simplement des comptes personnels… Mais le gouvernement républicain avait prévu ses éventualités et l'ordre est rapidement rétabli. C'est la Justice de la République qui jugera et punira dans l'immense majorité des cas, ceux qui ont trahis la patrie grâce aux Juges, Procureurs et autres Avocats ayant fuis la Métropole depuis 1940 ou étant en poste dans l'Empire durant l'invasion.
Le mois de Mai 1944 voit également se dérouler l'un des épisodes les plus empreints de mystère de la guerre. La fuite de Rudolf Hess. Progressivement mis à l'écart au sein des élites nazies au profit de Bormann, celui-ci, désireux de retrouver son rang par un coup d'éclat et de sauver également son maître, vole un Focke-Wulf Fw 190 et s'envole pour négocier en personne avec les Occidentaux. Vomissant la France, ses institutions et, surtout, son Président du Conseil, ce n'est donc pas vers ce pays en pleine libération qu'il s'envole, mais bien vers le sud de l'Angleterre et Londres. Cet orgueilleux espère pouvoir négocier avec le lion Churchill qui, même en Juin 1940, alors qu'il avait l'intuition que Pétain allait gagner et mener la France dans les bras d'Hitler, refusait l'idée de discuter avec les Nazis ! Alors en ce mois de Mai 1944 où les troupes nazies sont en pleine débâcle… Hess s'est à peine posé dans un champs qu'il est arrêté comme un simple bandit (et après tout, c'est ce qu'il est…) et jeté en prison, sans voir Churchill bien évidemment…
Cependant, encore de nos jours, certains historiens se demandent si Hess n'a pas agi sur ordre d'Hitler, à l'heure où la défaite du Reich semblait inévitable mais où, également, la crise commençait à couver entre l'Est et l'Ouest.
Hitler a-t-il voulu tester les Occidentaux sur une éventuelle alliance anti-bolchevique ? Après tout, il a plusieurs fois parlé de cette éventualité à ses généraux mais a mis comme condition sine qua non la mise à l'écart de Mandel. Or, c'est vers Londres que s'est envolé Hess…
À Sofia débute la procès pour « Collaboration avec l'ennemi » du Prince Kiril, de Bogdan Filov et du Général Nikola Mikhov, les 3 anciens régents. Bien évidemment, et cela n'est pas une surprise, le procureur réclame la Peine de mort pour les 3 accusés. Si ce procès est organisé dans l'urgence, que dire du « référendum populaire » portant sur l'abolition de la monarchie qui confère 97 % des suffrages au oui... La République populaire est proclamée dans la foulée des résultats et Kimon Georgiev et élu Président dans les jours qui suivent. L'ancien dictateur tombe dans un piège puisque la Constitution rapidement adoptée conférera l'essentiel des pouvoirs au Premier ministre, à savoir un certains Georgi Dimitrov, qui, on le sait, a réalisé l'exploit d'être relaxé par la justice nazie ! Dans les mois qui suivront, les Partis indépendants du « Front patriotique » seront déclarés illégaux et leurs dirigeants bientôt jetés dans des camps pour les plus chanceux (?) ou exécutés pour les autres.
Néanmoins cette tactique montre que Staline est pressé. En effet, il craint la présence occidentale en Grèce et en Albanie qui pourrait donner de « mauvaises idées » aux pays d'Europe de l'Est. Les événements montreront aussi que le natif de Gori avait également comme volonté de faire tomber la Roumanie dans ses filets en l’encerclant de toute part. En effet, le lendemain de la proclamation de la République en Bulgarie, des manifestations éclatent à Bucarest, réclamant la déchéance du Roi Michel Ier et la mise en place d'un Régime « populaire » en Roumanie, similaire à celui mis en place par les Bulgares et s'inspirant du modèle du grand frère soviétique et du glorieux Staline. Rapidement, les manifestations dégénèrent mais la police roumaine est empêchée d'intervenir par les soldats soviétiques. Les Occidentaux n'ayant pas d'ambassadeurs en Roumanie, c'est le représentant de la Suède qui par son intercession, permet au Roi de quitter son palais puis de prendre un vol pour la Suisse d'où il passera rapidement en France, terre de son exil royal, la seule condition étant qu'il signe au préalable son acte d'abdication.
Son Premier ministre n'aura pas la même chance et sera jeté en prison par les Communistes. La République populaire sera de même que dans l'ancien rival méridional, proclamée très rapidement.
Pour les dirigeants français, c'est la stupeur. En 2 mois, Staline a donc pris ouvertement le contrôle de la Roumanie, de la Bulgarie, de la Yougoslavie et prendra bientôt celui de la Tchécoslovaquie, de la Hongrie et de la Pologne selon toute vraisemblance.
Des centaines de milliers de Français sont donc morts inutilement, car malgré leur sacrifice, un Empire totalitaire va donc bientôt prendre le contrôle de la malheureuse Pologne et, au-delà, de l'Europe orientale donc.
Mais le pire n'est pas là. Pour éviter d'autres pertes, la France ne peut pas faire grande chose pour le moment pour s'y opposer car en effet, c'est bientôt entre les mains de Staline que tomberont les millions de prisonniers français cantonnés en Allemagne orientale. Or, pour Mandel, leur probable déportation par Staline, s'il allait trop loin aux yeux du Soviétique pour sauver l'Europe de l'Est, ne serait pas une statistique, mais bien une tragédie...
Dans le Pacifique, les Américains achèvent la conquête de Saipan, après 2 mois de durs combats et au prix de pertes très lourdes. Notons que les Alliés découvrirent sur cette île que le refus de la reddition et la folie suicidaire qui en découle ne touchait pas seulement les militaires, mais également les civils japonais ! Des milliers d'entre eux préfèrent mettre fin à leurs jours plutôt que de se livrer aux Américains en dépit des tentatives de ces derniers de les sauver.
C'est à Saipan que s'illustrèrent les Indiens Navajos, dont la langue, inconnue des Japonais, servait de moyens de communications et, au-delà, de code, pour la transmission des messages américains. Cependant, au-delà du racisme anti-indien aussi vivace, l'autre cause de leur manque de reconnaissance après-guerre fut le simple fait que l’État-major américain ne voulait pas dévoiler son secret au Monde et réutiliser le Code Navajo à l'avenir.
Conformément aux plans alliés, les Soviétiques déclenchent à leur tour une offensive quelques semaines après le début d'Anvil/Enclume, le débarquement de Normandie. C'est l'Opération Béria, une gigantesque offensive en Biélorussie, comme l'avait prédit justement Hitler. Guderian fait son maximum pour tenter d'enrayer la ruée soviétique vers l'ouest et sa région natale, la Prusse occidentale et y parvient au début avec un relatif succès. Cependant, le Général allemand comprend vite que la Biélorussie est perdue et supplie d'ordonner un repli a minima sur la frontière polono-soviétique de 1939 mais tout en proposant plusieurs options plus à l'ouest, et notamment un repli sur une ligne s’appuyant, entre autre, sur le Niémen et le Boug.
Pour seule réponse, Heinz Guderian apprend son remplacement par un falot totalement soumis au Führer, Ernst Busch.
Ce dernier applique à la lettre les ordres d'Hitler consistant à ne plus reculer. Ces consignes désastreuses pour le Reich ne font qu'augmenter l'ampleur du succès soviétique. La lente et coûteuse progression de l'Armée rouge devient subitement un triomphe complet qui l'amène rapidement à la reconquête complète de la Biélorussie et au-delà, à pénétrer de nouveau en Lituanie de 1940 (dans la région de Wilno/Vilnius donc) tandis que plus au sud, la frontière polonaise de 1939 est également franchie en de multiples endroits.
Mais partout, c'est l'administration soviétique qui reprend ses droits, Staline, comme il l'a dit aux Occidentaux le mois précédent, considérant ces territoires comme soviétiques.
En dépit des avertissements des Occidentaux, consécutifs à la Conférence de Moscou et donc trop tardifs, l'AK déclenche l'Opération Tempête dans les confins polonais. C'est dans ce cadre que se produit « La Trahison de Wilno » comme l’appelleront entre eux les Polonais. En effet, c'est en grande partie grâce à l'action de l'Armée secrète polonaise que l'Armée rouge parvient à chasser les Allemands de la ville. Or, à peine la ville sécurisée, que, comme à Belgrade, les Soviétiques attaquent les Résistants non communistes en arrêtant par surprise leurs commandants puis en écrasant par la force ceux qui refusaient de se rendre. Et comme en Yougoslavie, ceux que les Communistes considèrent comme des Fascistes sont bientôt traqués et contraints à la clandestinité.
Avant la trahison...
Notons qu'à l'origine, Anvil/Enclume aurait dû être déclenchée en ce mois de Mai et Béria suivre de quelques jours mais que la déroute allemande à l'ouest a donc permis aux Alliés occidentaux de déclencher un assaut plus rapidement. Cependant, le type de préparatif n'étant pas le même à l'est, les Soviétiques n'ont pu avancer Béria d'un mois…
Paris est libérée par les Américains. De Hauteclocque a pourtant tout fait pour essayer, depuis la région lyonnaise, d'atteindre la capitale en même temps que l'Américain mais Eisenhower, pragmatique, considérant la 2ème DB comme épuisée par les combats, la retire du front. Mais De Hauteclocque n'oublie pas le serment d'El-Agheila, et Strasbourg restent dans son viseur, faisant tout pour que le repos forcé de sa division soit le plus court possible. Mais les Allemands ne l'entendent pas de cette oreille et ne le laisseront pas le Français libérer Strasbourg aussi facilement.
D'ailleurs, l'autre raison qui empêche les troupes alliées de la pince sud, et donc les troupes de l'armée régulière de la République française, de libérer Paris et qu'elles font face aux divisions de Panzers expédiées depuis le Pas-de-Calais et qui les bloquent en Bourgogne.
La France se libère, d'ailleurs, en partie elle-même. C'est notamment le cas du Sud-Ouest de notre pays. Tandis que la Wehrmacht entame une fuite éperdue en direction du Reich. D'ailleurs, pour empêcher l'invasion de l'Allemagne, Hitler a rameuté en urgence des forces du front de l'est vers le front de l'ouest, accélérant ainsi la victoire soviétique dans Béria, déjà bien entamée.
Paris s’est également insurgé contre les Allemands peu avant l'arrivée des troupes de Patton et a entamé de furieux combats contre l’Armée allemande qui avait reçue l’ordre d’Hitler de tenir la ville jusqu’au bout ou de la détruire. Cependant, Paris ne subira pas le même sort que Lyon, la cité martyre. En effet, le Général Carl-Heinrich von Stülpnagel, commandant du « Gross Paris », est un anti-nazi convaincu. Il négocie en secret avec la Résistance via l'ambassadeur de Suède auprès de l’État français, Raoul Nordling, une trêve et bientôt la capitulation de la garnison allemande de la capitale. Hitler, furieux, le fera juger par contumace par le « Tribunal du Peuple » et condamner à mort.
C'est une foule en liesse qui accueille Mandel, de Gaulle, Blum, Daladier et Noguès lors de leur arrivée dans la Capitale de la France.
« Paris, Paris outragé, Paris brisé, Paris martyrisé, mais Paris libéré ! Libéré par lui-même, libéré par son peuple avec le concours des armées de la France, avec l'appui et le concours de la France tout entière : c'est-à-dire de la France qui se bat. C'est-à-dire de la seule France, de la vraie France, de la France éternelle. » s'écrira de Gaulle depuis le balcon de l'Hôtel de Ville, lieu symbolique pour toute restauration républicaine, que ce soit en 1848, en 1870 et maintenant en 1944, après la remontée triomphale par les hauts dirigeants républicains des Champs-Élysées sous les vivats amplement mérités du peuple de Paris.
Les grands moments de la célébration de la Libération de Paris seront notamment immortalisés par Robert Capa, dépêché en urgence par Mandel dans la Capitale alors qu'il suivait jusque là les combats de la 2ème DB.
Quelques jours après la fuite de Pierre Laval, c'est donc Mandel, son ennemi intime, qui s'installe dans son bureau à Matignon (tandis qu’Albert Lebrun remplace Pétain à l’Élysée). Commence pour lui la tâche immense de réformer la France vaincue en 1940 mais qui, aujourd'hui, triomphe. Mandel a dans ses valises le vaste programme émis par la Commission préparatoire aux grandes réformes politiques et sociales, surnommé par les Français « Programme d'Alger ». Le Président du Conseil a peser de tout son poids pour rendre ce programme encore plus audacieux. Les grandes réformes prévues consistent en la création d'une sécurité sociale, à accorder aux femmes le droit de vote, et en la transformation de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane, de la Réunion, des Établissements français dans l'Inde, de la Nouvelle Calédonie, des Établissements français d'Océanie et de Saint-Pierre et Miquelon en Départements d'Outre-mer. Est également prévue une série de nationalisation a minima et uniquement punitive, le chef du gouvernement restant un homme de droite. Ainsi, la plus grande entreprise qui sera nationalisée sera Renault, l'entreprise félonne dont le directeur a servi sans vergogne le Reich. Mais Mandel profitera de l'euphorie de la Libération pour faire passer ce train de réformes au Parlement dans les semaines qui suivent. Notons que la République n'ayant jamais cessé d'exister, la restauration de celle-ci en Métropole annule automatiquement l'intégralité des mesures prises par Vichy, les mesures antisémites notamment.
Mais Paris est certes une conquête d'importance, mais reste une étape sur le chemin de la victoire totale sur le Nazisme. L'Armée allemande, quoi qu'en retraite, est toujours présente dans la partie septentrionale de la France. Ce secteur, et, au-delà, la Belgique et les Pays-Bas, sont dévolus à l'Armée britannique, aux forces du Commonwealth ainsi qu'à l'Armée tchécoslovaque du gouvernement dirigé par Benes.
Certes les Allemands ont évacués en urgence le Sud-Ouest de la France et ce sous les assauts furieux de l'aviation tactique alliée tout en étant harcelés par la Résistance intérieure mais la majeure partie de leur unités sont parvenues à passer et à rejoindre la Champagne en passant entre les troupes de Patton engagées en Île de France et les divisions alliées combattant en Bourgogne.
Après ce petit exploit, Von Rundstedt et Rommel décident d'un commun accord d'ordonner aux troupes allemandes une retraite générale sur les positions suivantes.
-Au nord, l'Armée allemande évacuera la Belgique, à l'exception notable d'Anvers, que les 2 Allemands ont décidés de conserver en vue de perturber les lignes logistiques alliées. Concernant le reste de la partie septentrionale du futur Front, la Wehrmacht se repliera sur les Pays-Bas et le long de la Ligne Siegfried après avoir évacué la Belgique et le Luxembourg.
-Plus au sud, l'Armée allemande se repliera sur la frontière franco allemande de 1871. Sa défense s'appuiera sur les fortifications du Moselstellung et les hauteurs des Vosges.
Hitler, furieux, fera limoger les 2 hommes. C'est Model qui devient Commandant des forces allemandes à l'ouest. Celui-ci maintiendra les ordres de repli donnés par ses prédécesseurs. D'ailleurs, les Alliés talonnent les soldats allemands en retraite…
Dans le même temps, en Provence, des éléments de l'Armée polonaise dite de l'Ouest, en réalité la seule aux ordres du gouvernement légal de Sikorski, libèrent Nice, dont la population s'est spontanément révoltée contre l'occupant. Mais les Alliés ne poussent pas plus loin leur avantage et après avoir symboliquement libérés Menton, s'arrêtent à la frontière italienne. Notons que l'essentiel des forces polonaises libres combattent au sein de la 1ère Armée française.
La fibre patriotique française est ainsi exaltée par le fait que la Libération de la France a été effectuée en partie par les FFI et les armées d’Alger et cette dernière ne compte plus les engagements volontaires en son sein à l’heure où l’assaut final contre le Reich se précise. Cet afflux de volontaires permet à la France de créer une « Second armée », confiée au Général Delestraint, grand maître dans l'art de diriger des blindés à l'instar d'un de Hauteclocque.
Pétain et les membres du Gouvernement Laval ont été emmené en Allemagne, à Sigmaringen, dès le déclenchement du soulèvement, échappant ainsi à la capture par la Résistance. Ils y formeront un gouvernement en exil qui n'arrivera jamais, bien entendu, à la cheville de celui de Mandel. Pire, les Collaborateurs passeront leur temps à se disputer entre eux tandis que Pétain fera la « grève » du pouvoir même si celui-ci n'aurait été de toute façon que théorique…
La Libération est également synonyme d'épuration. Certains profitent de la situation pour se venger des traîtres et des bourreaux tandis que certains règlent simplement des comptes personnels… Mais le gouvernement républicain avait prévu ses éventualités et l'ordre est rapidement rétabli. C'est la Justice de la République qui jugera et punira dans l'immense majorité des cas, ceux qui ont trahis la patrie grâce aux Juges, Procureurs et autres Avocats ayant fuis la Métropole depuis 1940 ou étant en poste dans l'Empire durant l'invasion.
Le mois de Mai 1944 voit également se dérouler l'un des épisodes les plus empreints de mystère de la guerre. La fuite de Rudolf Hess. Progressivement mis à l'écart au sein des élites nazies au profit de Bormann, celui-ci, désireux de retrouver son rang par un coup d'éclat et de sauver également son maître, vole un Focke-Wulf Fw 190 et s'envole pour négocier en personne avec les Occidentaux. Vomissant la France, ses institutions et, surtout, son Président du Conseil, ce n'est donc pas vers ce pays en pleine libération qu'il s'envole, mais bien vers le sud de l'Angleterre et Londres. Cet orgueilleux espère pouvoir négocier avec le lion Churchill qui, même en Juin 1940, alors qu'il avait l'intuition que Pétain allait gagner et mener la France dans les bras d'Hitler, refusait l'idée de discuter avec les Nazis ! Alors en ce mois de Mai 1944 où les troupes nazies sont en pleine débâcle… Hess s'est à peine posé dans un champs qu'il est arrêté comme un simple bandit (et après tout, c'est ce qu'il est…) et jeté en prison, sans voir Churchill bien évidemment…
Cependant, encore de nos jours, certains historiens se demandent si Hess n'a pas agi sur ordre d'Hitler, à l'heure où la défaite du Reich semblait inévitable mais où, également, la crise commençait à couver entre l'Est et l'Ouest.
Hitler a-t-il voulu tester les Occidentaux sur une éventuelle alliance anti-bolchevique ? Après tout, il a plusieurs fois parlé de cette éventualité à ses généraux mais a mis comme condition sine qua non la mise à l'écart de Mandel. Or, c'est vers Londres que s'est envolé Hess…
À Sofia débute la procès pour « Collaboration avec l'ennemi » du Prince Kiril, de Bogdan Filov et du Général Nikola Mikhov, les 3 anciens régents. Bien évidemment, et cela n'est pas une surprise, le procureur réclame la Peine de mort pour les 3 accusés. Si ce procès est organisé dans l'urgence, que dire du « référendum populaire » portant sur l'abolition de la monarchie qui confère 97 % des suffrages au oui... La République populaire est proclamée dans la foulée des résultats et Kimon Georgiev et élu Président dans les jours qui suivent. L'ancien dictateur tombe dans un piège puisque la Constitution rapidement adoptée conférera l'essentiel des pouvoirs au Premier ministre, à savoir un certains Georgi Dimitrov, qui, on le sait, a réalisé l'exploit d'être relaxé par la justice nazie ! Dans les mois qui suivront, les Partis indépendants du « Front patriotique » seront déclarés illégaux et leurs dirigeants bientôt jetés dans des camps pour les plus chanceux (?) ou exécutés pour les autres.
Néanmoins cette tactique montre que Staline est pressé. En effet, il craint la présence occidentale en Grèce et en Albanie qui pourrait donner de « mauvaises idées » aux pays d'Europe de l'Est. Les événements montreront aussi que le natif de Gori avait également comme volonté de faire tomber la Roumanie dans ses filets en l’encerclant de toute part. En effet, le lendemain de la proclamation de la République en Bulgarie, des manifestations éclatent à Bucarest, réclamant la déchéance du Roi Michel Ier et la mise en place d'un Régime « populaire » en Roumanie, similaire à celui mis en place par les Bulgares et s'inspirant du modèle du grand frère soviétique et du glorieux Staline. Rapidement, les manifestations dégénèrent mais la police roumaine est empêchée d'intervenir par les soldats soviétiques. Les Occidentaux n'ayant pas d'ambassadeurs en Roumanie, c'est le représentant de la Suède qui par son intercession, permet au Roi de quitter son palais puis de prendre un vol pour la Suisse d'où il passera rapidement en France, terre de son exil royal, la seule condition étant qu'il signe au préalable son acte d'abdication.
Son Premier ministre n'aura pas la même chance et sera jeté en prison par les Communistes. La République populaire sera de même que dans l'ancien rival méridional, proclamée très rapidement.
Pour les dirigeants français, c'est la stupeur. En 2 mois, Staline a donc pris ouvertement le contrôle de la Roumanie, de la Bulgarie, de la Yougoslavie et prendra bientôt celui de la Tchécoslovaquie, de la Hongrie et de la Pologne selon toute vraisemblance.
Des centaines de milliers de Français sont donc morts inutilement, car malgré leur sacrifice, un Empire totalitaire va donc bientôt prendre le contrôle de la malheureuse Pologne et, au-delà, de l'Europe orientale donc.
Mais le pire n'est pas là. Pour éviter d'autres pertes, la France ne peut pas faire grande chose pour le moment pour s'y opposer car en effet, c'est bientôt entre les mains de Staline que tomberont les millions de prisonniers français cantonnés en Allemagne orientale. Or, pour Mandel, leur probable déportation par Staline, s'il allait trop loin aux yeux du Soviétique pour sauver l'Europe de l'Est, ne serait pas une statistique, mais bien une tragédie...
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1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Les pertes américaines et japonaises a Saipan feront réfléchir les responsables a Washington. Si le Japon veut se rendre sans un un bain de sang, ils seraient sans doute près a cela.
Pour la perte de l'Europe centrale, vu les maigres résultats de la Petite Entente durant l'entre deux tours, cela passera par pertes et profits pour la France..
Pour la perte de l'Europe centrale, vu les maigres résultats de la Petite Entente durant l'entre deux tours, cela passera par pertes et profits pour la France..
Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Salut Collectionneur,
Pour l'Europe orientale, la France est rentrée en guerre pour sauver l'indépendance d'un des pays la constituant. Et le gouvernement Mandel est l'héritier légitime de celui qui voulait bombarder Bakou et affronter Staline en Finlande.
Pour Saipan, effectivement, ça risque de faire réfléchir. D'autant que Guam arrive.
En tout cas, merci de ton passage
Pour l'Europe orientale, la France est rentrée en guerre pour sauver l'indépendance d'un des pays la constituant. Et le gouvernement Mandel est l'héritier légitime de celui qui voulait bombarder Bakou et affronter Staline en Finlande.
Pour Saipan, effectivement, ça risque de faire réfléchir. D'autant que Guam arrive.
En tout cas, merci de ton passage
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Au passage, une lettre oubliée :
donc les troupes de l'armée régulière de la République française, de libérer Paris ''e...t'' qu'elles font face aux divisions de Panzers expédiées depuis le Pas-de-Calais
Et concernant les Balkans, la Turquie reste neutre jusqu'au bout ?
https://www.lesclesdumoyenorient.com/La-neutralite-de-la-Turquie
Edit :
Transformé les comptons des Indes en département risque de brouiller les relations avec l'Inde une fois celle-ci indépendante. Je rappelle le coup de force contre le Portugal a Goa en décembre 1961 :
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Invasion_de_Goa
donc les troupes de l'armée régulière de la République française, de libérer Paris ''e...t'' qu'elles font face aux divisions de Panzers expédiées depuis le Pas-de-Calais
Et concernant les Balkans, la Turquie reste neutre jusqu'au bout ?
https://www.lesclesdumoyenorient.com/La-neutralite-de-la-Turquie
Edit :
Transformé les comptons des Indes en département risque de brouiller les relations avec l'Inde une fois celle-ci indépendante. Je rappelle le coup de force contre le Portugal a Goa en décembre 1961 :
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Invasion_de_Goa
Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Emile Olivier a écrit:En effet, le Général Carl-Heinrich von Stülpnagel, commandant du « Gross Paris », est un anti-nazi convaincu.
Légende...
Stülpnagel s'est présenté comme un "anti-nazi convaincu" comme... la plupart des officiers allemands APRES la fin de la guerre. La raison pour laquelle il a épargné Paris est toute différente... après tout il a bien commis des crimes de guerre en URSS... c'est juste qu'il avait bien compris que la guerre se terminait et qu'il allait finir dans un camp de prisonnier. S'il avait rasé Paris, il n'aurait plus jamais vu la lumière du jour.
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Le champ de bataille ne fait que révéler à l'homme sa folie et son désespoir, et la victoire n'est jamais que l'illusion des philosophes et des sots. William Faulkner
Anaxagore- Messages : 2236
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Anaxagore,
Je serai d'accord si c'était Von Choltitz, mais c'est Stupnagel qui a participé au complot contre Hitler et à fait arrêter les SS parisiens durant Walkyrie.
Collectionneur,
Merci pour le lien sur la Turquie
Pour Pondichéry, effectivement ça sera chaud, quelque soit la route prise par l'Inde après son indépendance.
Je serai d'accord si c'était Von Choltitz, mais c'est Stupnagel qui a participé au complot contre Hitler et à fait arrêter les SS parisiens durant Walkyrie.
Collectionneur,
Merci pour le lien sur la Turquie
Pour Pondichéry, effectivement ça sera chaud, quelque soit la route prise par l'Inde après son indépendance.
LFC/Emile Ollivier- Messages : 2721
Date d'inscription : 26/03/2016
Age : 35
Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Je me demande si on vas avoir droit à ce type de scénario:
1)Scénario du jeu"rush for Berlin"coté allemand, le complot contre hitler réussi, les allemands débarrassé du fuhrer peuvent enfin mettre des plans efficace en place, repoussant les alliés et soviétiques de l’Allemagne, proposent un traité de paix qui rétablit l’Allemagne dans ses frontières de 1935
2)Scenario du jeux "Warfront,turning point"(sans les mechas et autres char générateur de boucliers)Hitler est renversé et les allemands proposent la paix au alliés et au soviétiques, Staline, voyant l’opportunité de s'emparer de l’Europe entière trahit alliés et allemands lors du traité de paix, obligeant les allié à combattre au coté des allemands pour repousser les rouges, et qui sait, s'emparer de Moscou....
1)Scénario du jeu"rush for Berlin"coté allemand, le complot contre hitler réussi, les allemands débarrassé du fuhrer peuvent enfin mettre des plans efficace en place, repoussant les alliés et soviétiques de l’Allemagne, proposent un traité de paix qui rétablit l’Allemagne dans ses frontières de 1935
2)Scenario du jeux "Warfront,turning point"(sans les mechas et autres char générateur de boucliers)Hitler est renversé et les allemands proposent la paix au alliés et au soviétiques, Staline, voyant l’opportunité de s'emparer de l’Europe entière trahit alliés et allemands lors du traité de paix, obligeant les allié à combattre au coté des allemands pour repousser les rouges, et qui sait, s'emparer de Moscou....
Wardog1- Messages : 356
Date d'inscription : 08/11/2015
Age : 32
Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
j'ai du mal avec le fait que le petit père des peuple soit aussi franco dans ses manœuvres politiques.
Staline est beaucoup lus subtil qu'on ne le pense. Si il doit prendre le pouvoir dans l’Europe orientale il y mettra les formes Le parti communiste est au mieux embryonnaire dans ces pays là. Il a besoin de personnel locaux et il le sait. Il lui faut au moins un ou deux ans avant de prendre le pouvoir.
A Prague OTL il a attendu presque trois ans, pour se débarrasser de l’opposition. En Bulgarie les communistes se sont appuyés sur les agrariens, une fiction de multipariti est même maintenu durant toute la période communiste. Non si Staline veut pendre le pouvoir en Bulgarie il peut le faire de façon subtil.
Par contre je suis d'accord qu'avec les polonais il ne va pas pendre de pincettes
Staline est beaucoup lus subtil qu'on ne le pense. Si il doit prendre le pouvoir dans l’Europe orientale il y mettra les formes Le parti communiste est au mieux embryonnaire dans ces pays là. Il a besoin de personnel locaux et il le sait. Il lui faut au moins un ou deux ans avant de prendre le pouvoir.
A Prague OTL il a attendu presque trois ans, pour se débarrasser de l’opposition. En Bulgarie les communistes se sont appuyés sur les agrariens, une fiction de multipariti est même maintenu durant toute la période communiste. Non si Staline veut pendre le pouvoir en Bulgarie il peut le faire de façon subtil.
Par contre je suis d'accord qu'avec les polonais il ne va pas pendre de pincettes
le roi louis- Messages : 98
Date d'inscription : 19/07/2016
Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Wardog1 a écrit:Je me demande si on vas avoir droit à ce type de scénario:
1)Scénario du jeu"rush for Berlin"coté allemand, le complot contre hitler réussi, les allemands débarrassé du fuhrer peuvent enfin mettre des plans efficace en place, repoussant les alliés et soviétiques de l’Allemagne, proposent un traité de paix qui rétablit l’Allemagne dans ses frontières de 1935
2)Scenario du jeux "Warfront,turning point"(sans les mechas et autres char générateur de boucliers)Hitler est renversé et les allemands proposent la paix au alliés et au soviétiques, Staline, voyant l’opportunité de s'emparer de l’Europe entière trahit alliés et allemands lors du traité de paix, obligeant les allié à combattre au coté des allemands pour repousser les rouges, et qui sait, s'emparer de Moscou....
1/ Aucune chance en 1944 les alliées et les soviétique ne peuvent plus perdre une guerre conventionnelle. Dans le tome d'Au Bord de l'Abîme, le complot du 20 juillet réussi. J'ai fait plein de simulation pour la bataille sur les deux fronts. Dans les meilleurs des cas, en faisant un sans faute les allemandes tiennent jusqu'à juillet. Et donc se prennent potentiellement une bombe A. Contrairement à la légende, les alliées aurait pas eu trop scrupule à l'utiliser en Europe. Concernant les négociation de paix, les conspirateurs (le Cercle de Kreisau) souhaitait une retour au frontière de 1939.
2/ Le coups des alliées qui se joignent aux nazis conte les soviétiques est devenu un classique depuis 10/15 ans. Patton souhaitait le faire ou tout du moins c'est ce qu'il disait.
-The War That Came Early (6 volumes) par Harry Turtledove. D'après les critiques que j'ai lu c'est globalement pas mal, malgré quelques abérations.
-Le Grand Jeu, BD signé par J-P Pécau. Dont les 5 premier tomes sont super avant un 6ème désastreux. Mêle: uchronie, histoire, secrètes, surnaturel et lovecrafteries.
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« Ce n’est que devant l’épreuve, la vraie, celle qui met en jeu l’existence même, que les hommes cessent de se mentir et révèlent vraiment ce qu’ils sont. »
Alexandre Lang.
Au Bord de l'Abîme et au-delà
Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
le roi louis a écrit:j'ai du mal avec le fait que le petit père des peuple soit aussi franco dans ses manœuvres politiques.
Staline est beaucoup lus subtil qu'on ne le pense. Si il doit prendre le pouvoir dans l’Europe orientale il y mettra les formes Le parti communiste est au mieux embryonnaire dans ces pays là. Il a besoin de personnel locaux et il le sait. Il lui faut au moins un ou deux ans avant de prendre le pouvoir.
A Prague OTL il a attendu presque trois ans, pour se débarrasser de l’opposition. En Bulgarie les communistes se sont appuyés sur les agrariens, une fiction de multipariti est même maintenu durant toute la période communiste. Non si Staline veut pendre le pouvoir en Bulgarie il peut le faire de façon subtil.
Par contre je suis d'accord qu'avec les polonais il ne va pas pendre de pincettes
Certes, Staline fut nettement plus subtil IRL, mais des données changent la donne dans ses calculs.
-2 des 3 Grands ne lui font aucunement confiance. Churchill est conforté dans son anti-stalinisme par les Français.
-C'est donc une Armée hostile qui s'installe en Grèce, en Albanie et dans un petit port dalmate,Zara.
-Staline est plus fort qu'IRL. C'est une donnée très importante. La saignée est moins importante qu'IRL pour l'URSS.
-IRL, le Front patriotique bulgare est quand même, si je ne m'abuse, nettement dominé par les Communistes. De plus, c'est dès Mars 1945 qu'il impose un régime communiste à la Roumanie.
-Staline a quand même retenu Tito un temps. Mais il a juste appliqué aux Tchéniks ce qu'il a fait à l'AK de l'IRL.
-Staline a été très brutal dans ses méthodes en 1939-1941. Il a quand même fait des guerres et détruit des nations indépendantes. Alors oui, il n'est pas toujours subtil. Disons que pour parler familièrement, LFC, "Il a pris la confiance".
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1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
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LFC/Emile Ollivier- Messages : 2721
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Une troisième guerre mondiale en préparation ?
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Le champ de bataille ne fait que révéler à l'homme sa folie et son désespoir, et la victoire n'est jamais que l'illusion des philosophes et des sots. William Faulkner
Anaxagore- Messages : 2236
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Anaxagore,
Tout ce que je peux répondre, c'est que LFC, la situation est certes tendue dès 1944, mais que ça l'a été aussi vers 1946-1947 IRL et...
Juin 1944
Proclamation de l'indépendance de l'Islande sous la forme d'une République. Ainsi prend fin l'Union personnelle avec le Danemark dont le gouvernement est le seul d'un pays occupé à ne pas s'être exilé lors de l'invasion par les Armées du IIIème Reich.
Sveinn Björnsson. Régent puis Président de la République d'Islande.
L'Armée rouge, épuisée, avait été stoppée à proximité de la ligne Curzon. Partout la soviétisation reprenait ses droits tandis que ces terres polonaises, mais marquées par une grande diversité de populations, en grande partie respectée par l’État polonais avant-guerre, était déjà en cours de rattachement aux RSS biélorusse et ukrainienne, rattachement qui ne se limitera bientôt plus seulement au domaine administratif…
Cependant, Staline ne rejette pas complètement l'idée de s'appuyer sur l'AK, du moins à l'ouest de la ligne Curzon de 1939. Voyant l'effondrement du Reich à l'ouest tandis que son Armée est momentanément enlisée, il craint que Berlin, son joyau, ne tombe entre les mains des Occidentaux et souhaite donc s'associer partiellement à l'Armée des Ombres polonaises. En revanche, la Résistance intérieure polonaise devra se rallier au gouvernement pro-soviétique que Staline est en train d'organiser et ne plus obéir à Sikorski.
Bien évidemment, les concessions qu'il accorderait aux Polonais se limiterait à une satellisation « douce », dans le style de celle qu'accepte volontairement Benes pour la Tchécoslovaquie. Cette satellisation serait par ailleurs accompagnée de l'annexion par la Pologne des « territoires recouvrés », c'est à dire les terres allemandes à l'est de la Ligne Oder-Neisse et qui étaient polonaises il y a 1000 ans...
Pendant ce temps, en France, comme on le sait, au sein de la Résistance française se trouve une part importante de Communistes. Le Président du Conseil de la République française décide, comme avec les autres FFI, de les incorporer à l'Armée française, bien qu'il se méfie d'eux. Cependant, suite aux premiers soubresauts de ce qu'on connaîtra bientôt comme étant la « Quasi-Guerre » (terme inventé par de Gaulle en référence au conflit Franco-américain de la période révolutionnaire, véritable guerre non déclarée), le chef du gouvernement de la France libérée décidera d'engager les divisions composées de Communistes à la mission de second ordre consistant à assiéger les poches de l'Atlantique, le reste des troupes issues des rangs FFI, des Socialistes aux Conservateurs, se voyant placés dans des divisions qui marcheront bientôt vers le cœur du Reich et à une mission nettement plus glorieuse donc.
Malheureusement, la guerre ne se terminera pas dans quelques semaines.
En effet, après la rapide Libération de la France, les Allemands bloquent depuis plusieurs semaines les troupes alliées le long de la frontière entre l'Allemagne, les Pays-Bas et la Belgique (sauf Anvers, fermement tenue par eux) tandis que leurs troupes positionnées plus au sud sont enlisées devant Metz et au pied de Vosges. Cependant le raidissement de la défense allemande n'est qu'une des causes de l'enlisement allié. Les difficultés logistiques des Alliés en sont la seconde cause. En effet, la logistique alliée est au bord du point de rupture car elle n’arrive en Europe que via les ports artificiels construits sur les plages du débarquement de Provence et des Normandie. Il faudra du temps avant que les ports comme Marseille, Toulon ou bien Cherbourg et Le Havre soient reconstruits tandis que d’autres comme Brest, Lorient ou bien Bordeaux sont toujours tenus par des garnisons allemandes.
Face à la menace d'une invasion imminente de l'Allemagne, Hitler ordonne la levée du Volksturm.
Tremblez soldats alliés !
Mais sur un autre « Front », l'Allemagne passe à l'attaque…
En effet, les premiers V-1 sont lancés sur l'Angleterre depuis les Pays-Bas. En effet, malgré la capture de nombreux sites de lancement dans le nord de la France et en Belgique, les sites néerlandais sont toujours aux mains des Nazis qui peuvent donc commencer à faire pleuvoir la mort sur Londres et sa région ! En parallèle, d'autres sites sont en construction en Rhénanie, objectif ? Paris…
Churchill entre dans une rage noire dès la chute des premiers missiles nazis. Il faut toute la force de persuasion de son État-major pour l'empêcher de gazer les villes allemandes en représailles !
Cependant, le blocage de la situation sur le Front n'empêche pas Georges Mandel, désormais fermement installé au palais de Matignon, de continuer la réforme des institutions de la République française.
Dans le Pacifique, les Américains envahissent l'île de Guam. Ils font presque immédiatement face à une résistance acharnée de la puissante garnison nippone.
Plus à l'Ouest, l'Armée japonaise est enfin stoppé sur le Gange par une Armée majoritairement composée d'Indiens mais encadrée, pour ne pas dire surveillée, par des soldats venus des colonies « blanches » du Commonwealth. Même l'Afrique du sud a daignée envoyer des soldats. L'Armée nippone est de son coté complètement épuisée, ses lignes de communications sont plus qu'étirées tandis que les exactions qu'elle commet en « Inde libre » fait que le cycle des défections indiennes commence petit à petit à changer de sens, au grand désespoir de Bose et Yamashita...
Tout ce que je peux répondre, c'est que LFC, la situation est certes tendue dès 1944, mais que ça l'a été aussi vers 1946-1947 IRL et...
Juin 1944
Proclamation de l'indépendance de l'Islande sous la forme d'une République. Ainsi prend fin l'Union personnelle avec le Danemark dont le gouvernement est le seul d'un pays occupé à ne pas s'être exilé lors de l'invasion par les Armées du IIIème Reich.
Sveinn Björnsson. Régent puis Président de la République d'Islande.
L'Armée rouge, épuisée, avait été stoppée à proximité de la ligne Curzon. Partout la soviétisation reprenait ses droits tandis que ces terres polonaises, mais marquées par une grande diversité de populations, en grande partie respectée par l’État polonais avant-guerre, était déjà en cours de rattachement aux RSS biélorusse et ukrainienne, rattachement qui ne se limitera bientôt plus seulement au domaine administratif…
Cependant, Staline ne rejette pas complètement l'idée de s'appuyer sur l'AK, du moins à l'ouest de la ligne Curzon de 1939. Voyant l'effondrement du Reich à l'ouest tandis que son Armée est momentanément enlisée, il craint que Berlin, son joyau, ne tombe entre les mains des Occidentaux et souhaite donc s'associer partiellement à l'Armée des Ombres polonaises. En revanche, la Résistance intérieure polonaise devra se rallier au gouvernement pro-soviétique que Staline est en train d'organiser et ne plus obéir à Sikorski.
Bien évidemment, les concessions qu'il accorderait aux Polonais se limiterait à une satellisation « douce », dans le style de celle qu'accepte volontairement Benes pour la Tchécoslovaquie. Cette satellisation serait par ailleurs accompagnée de l'annexion par la Pologne des « territoires recouvrés », c'est à dire les terres allemandes à l'est de la Ligne Oder-Neisse et qui étaient polonaises il y a 1000 ans...
Pendant ce temps, en France, comme on le sait, au sein de la Résistance française se trouve une part importante de Communistes. Le Président du Conseil de la République française décide, comme avec les autres FFI, de les incorporer à l'Armée française, bien qu'il se méfie d'eux. Cependant, suite aux premiers soubresauts de ce qu'on connaîtra bientôt comme étant la « Quasi-Guerre » (terme inventé par de Gaulle en référence au conflit Franco-américain de la période révolutionnaire, véritable guerre non déclarée), le chef du gouvernement de la France libérée décidera d'engager les divisions composées de Communistes à la mission de second ordre consistant à assiéger les poches de l'Atlantique, le reste des troupes issues des rangs FFI, des Socialistes aux Conservateurs, se voyant placés dans des divisions qui marcheront bientôt vers le cœur du Reich et à une mission nettement plus glorieuse donc.
Malheureusement, la guerre ne se terminera pas dans quelques semaines.
En effet, après la rapide Libération de la France, les Allemands bloquent depuis plusieurs semaines les troupes alliées le long de la frontière entre l'Allemagne, les Pays-Bas et la Belgique (sauf Anvers, fermement tenue par eux) tandis que leurs troupes positionnées plus au sud sont enlisées devant Metz et au pied de Vosges. Cependant le raidissement de la défense allemande n'est qu'une des causes de l'enlisement allié. Les difficultés logistiques des Alliés en sont la seconde cause. En effet, la logistique alliée est au bord du point de rupture car elle n’arrive en Europe que via les ports artificiels construits sur les plages du débarquement de Provence et des Normandie. Il faudra du temps avant que les ports comme Marseille, Toulon ou bien Cherbourg et Le Havre soient reconstruits tandis que d’autres comme Brest, Lorient ou bien Bordeaux sont toujours tenus par des garnisons allemandes.
Face à la menace d'une invasion imminente de l'Allemagne, Hitler ordonne la levée du Volksturm.
Tremblez soldats alliés !
Mais sur un autre « Front », l'Allemagne passe à l'attaque…
En effet, les premiers V-1 sont lancés sur l'Angleterre depuis les Pays-Bas. En effet, malgré la capture de nombreux sites de lancement dans le nord de la France et en Belgique, les sites néerlandais sont toujours aux mains des Nazis qui peuvent donc commencer à faire pleuvoir la mort sur Londres et sa région ! En parallèle, d'autres sites sont en construction en Rhénanie, objectif ? Paris…
Churchill entre dans une rage noire dès la chute des premiers missiles nazis. Il faut toute la force de persuasion de son État-major pour l'empêcher de gazer les villes allemandes en représailles !
Cependant, le blocage de la situation sur le Front n'empêche pas Georges Mandel, désormais fermement installé au palais de Matignon, de continuer la réforme des institutions de la République française.
Dans le Pacifique, les Américains envahissent l'île de Guam. Ils font presque immédiatement face à une résistance acharnée de la puissante garnison nippone.
Plus à l'Ouest, l'Armée japonaise est enfin stoppé sur le Gange par une Armée majoritairement composée d'Indiens mais encadrée, pour ne pas dire surveillée, par des soldats venus des colonies « blanches » du Commonwealth. Même l'Afrique du sud a daignée envoyer des soldats. L'Armée nippone est de son coté complètement épuisée, ses lignes de communications sont plus qu'étirées tandis que les exactions qu'elle commet en « Inde libre » fait que le cycle des défections indiennes commence petit à petit à changer de sens, au grand désespoir de Bose et Yamashita...
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
les exactions qu'elle commet en « Inde libre » fait que le cycle des défections indiennes commence petit à petit à changer de sens, au grand désespoir de Bose et Yamashita...
Il y a des libérations que l'on préfère éviter !
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Anaxagore- Messages : 2236
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Je tiens compte des remarques de mes lecteurs
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LFC/Emile Ollivier- Messages : 2721
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Salut tout le monde ! De retour après une trop longue absence, voici un nouveau chapitre.
Bonne lecture
Juillet 1944
Les Alliés englués aux frontières de l'Allemagne par les soldats de Model, la mort pleuvant de nouveau du ciel sur Londres, et l'idée paraissant maligne sur le papier, Eisenhower décide de se rallier au projet britannique dénommé Market Garden d'une offensive à travers les Pays-Bas en vue de contourner la Ligne Siegfried, point d'appui de la défense allemande.
Heureusement, les Alliés ont eu le temps de transférer les divisions parachutistes depuis l'Afrique du nord en direction de l'Angleterre depuis qu'Eisenhower a validé le projet en Juin et la chute des premiers V1. Les Paras seront le fer de lance de l'opération.
La première vague est larguée sur les Pays-Bas à la toute fin de Juillet. Le temps de peaufiner l'Opération et de préparer les hommes.
La fixation du front ouest permet à Staline, qui avait un temps envisagé de négocier avec Helsinki mais sur des bases si rudes qu'elle avait rejeté l'offre, en vue de pouvoir rameuter un maximum de troupes pour la ruée sur Berlin, de déclencher son offensive contre ce petit pays. D'ailleurs, bien qu’ayant largement pris le dessus sur l’envahisseur nazi et ayant mis fin au blocus de Leningrad donc, l’URSS voit toujours l'armée finnoise positionnée non loin de l'ancienne Saint-Petersbourg, sur la frontière Soviéto-finlandaise de 1939.
Si en 1941, l'Armée finlandaise a stoppé son offensive sur la frontière d'avant-guerre, ne la franchissant que de quelques kilomètres en certains endroits (uniquement pour des raisons de stratégie militaire), sa principale ligne de défense en Carélie est la ligne VT (Vammelsuu-Taipale), située en retrait du front. Les Finlandais et le génie du Maréchal Mannerheim ont mis toute leurs ressources dans la conception de cette ligne de défense et ce, depuis 1941.
Staline le sait et oppose aux Finnois une concentration d'artillerie formidable. Mais, le gros du corps de bataille finlandais s'est déjà retiré sur la ligne VT, seule quelques unités d'élite tenant le « front ». Mieux, celles-ci décrochent dès que le pilonnage soviétique apparaît imminent et se retirent par étape sur la ligne VT tout en harcelant les avants-gardes soviétiques (ce qui leur inflige de lourdes pertes).
Pressé par le « Vojd », le commandement soviétique lance ses unités désorganisées par le harcèlement finlandais contre les fortifications finnoises dès ces dernières atteintes. C'est une véritable catastrophe pour les Russes et les Finlandais repoussent facilement le premier assaut.
Mais plus dur sera la seconde manche.
Le Maréchal commandant l'Armée finlandaise a rameuté ses réserves et peut donc mener un roulement de ses unités qui défendent directement la ligne VT. Ainsi, ce sont des unités fraîches auxquels font face les soldats de Staline. Mais les Soviétiques ont un net avantage en terme de puissance de feu. Lors du second assaut, ce n'est qu'en effectuant des contre-attaques forts habiles que les soldats de Mannerheim parviennent à conserver l'intégralité de la ligne VT et à empêcher un percée soviétique qui les auraient contraint à reculer sur la seconde ligne, la ligne VKT, ce qui aurait placé Viipuri et ses habitants en première ligne.
Plus à l'est, les forces finlandaises commandées par le Général Karl Lennart Oesch et qui défendent la partie de la Carélie située entre les lacs Ladoga et Onega reculent certes, mais maintient leurs cohésions tout en épuisant les assaillants soviétiques. Sortavala est toujours sous contrôle de la Finlande.
À Berlin, où l'OKW pensait que la Finlande s'écroulerait rapidement, on est ravis. En effet, alors que partout l'Axe recule, les dirigeants allemands se satisfont de voir un « allié » (en fait les Finlandais sont plutôt des co-belligérants de l'Allemagne) rejeter un assaut massif d'une Armée rouge qui use et abuse de la force blindée. Ainsi, les Nazis savent que les troupes finlandaises ne tiendront pas éternellement sans un apport en armements anti-char, que ce soit sous forme de Panzerfausts ou d'escadrons de Stukas. Ils voient donc là l'occasion d'en profiter pour accroître leur pouvoir sur la Finlande tout en la maintenant dans la guerre contre la livraison de ses armements vitaux à la défense de ce pays.
Mannerheim en est également conscient tandis qu'un troisième assaut d'envergure est en préparation et que celui-ci risque de provoquer la rupture de la ligne VT. Le Maréchal pousse ainsi le Président Ryti à se compromettre en acceptant un accord avec Ribbentropp, venu en personne à Helsinki tout en préparant son éviction une fois l'armement reçu, dans une sorte de version finlandaise de l'opération Berthelot (sauf que Ryti ne sera pas jeté en prison contrairement à Antonescu).
Juillet 1944 se termine et la Finlande est toujours debout.
Mais pour combien de temps ?
Pourtant, la guerre a bien failli s'arrêter en ce mois de Juillet 1944. En effet, des officiers antinazis tentent un putsch contre Hitler le 15, mais la bombe échoue à tuer le Führer. En effet, alors qu'il réunit son État-major pour discuter, justement, de la situation de la Finlande, le Colonel von Stauffenberg dépose une mallette contenant les explosifs destinés à tuer Hitler puis se retire. Or, peu avant le déclenchement du détonateur, le dirigeant nazi est pris d'une envie pressante et interrompt la réunion. La bombe explose mais Hitler n'est même pas blessé, du fait de son absence. En revanche, Goering, Himmler et Keitel, entre autres, sont foudroyés. Les antinazis, informés à tort de la mort du Führer (l'explosion a été d'une puissance terrifiante), déclenche le coup d'état, l'Opération Walkyrie. Mais la tentative de renverser Hitler échoue dès que la radio berlinoise retransmet un discours d'Hitler, en direct, déblatérant sa haine de « la clique d'officiers ambitieux ». La répression contre les conjurés, qui se sont révélés au grand jour, sera impitoyable et touchera même Rommel, qui sera pendu à croc de boucher, dans le plus pur style hitlérien. Malheureusement, l'échec du coup d’État sera si rapide, que les Alliés n'auront aucun temps de flottement à exploiter côté allemand.
Claus von Stauffenberg
En Inde, l'heure est à la contre-attaque côté allié. Tandis que l'Armée britannique reprend l'ascendant sur les Japonais et reprend pied dans l'Assam, les Chinois chassent les Japonais du Yunnan et avancent dans le Nord de la Birmanie. Dans le Pacifique, les combats, extrêmement violents, continuent à Guam.
À Berne, les premiers échanges, qui se déroulent dans le plus grand secret, ont lieu entre les représentants français, britanniques et japonais, conformément au souhait d'une paix de compromis entre le Japon et les Alliés. Le choix de la Suisse, pays neutre, et du au fait que les voyages des diplomates entre Londres et Paris d'un côté, Berne de l'autre, sera facilité par le fait que la France est, comme on le sait, en grande partie libérée. Les diplomates japonais expliquent que la plupart des dirigeants civils, à commencer par le Premier Ministre, seraient prêt à accepter dès maintenant les conditions des Européens mais, ceux-ci avaient bien compris que les Américains n'étaient pas au courant de ses pourparlers du fait de l'absence de leurs représentants à Berne. Côté nippon, restait à convaincre les militaires, prêt à aller jusqu'au sacrifice suprême, celui du Japon, comme l'avait montré l'exécution de Yamamoto.
Bonne lecture
Juillet 1944
Les Alliés englués aux frontières de l'Allemagne par les soldats de Model, la mort pleuvant de nouveau du ciel sur Londres, et l'idée paraissant maligne sur le papier, Eisenhower décide de se rallier au projet britannique dénommé Market Garden d'une offensive à travers les Pays-Bas en vue de contourner la Ligne Siegfried, point d'appui de la défense allemande.
Heureusement, les Alliés ont eu le temps de transférer les divisions parachutistes depuis l'Afrique du nord en direction de l'Angleterre depuis qu'Eisenhower a validé le projet en Juin et la chute des premiers V1. Les Paras seront le fer de lance de l'opération.
La première vague est larguée sur les Pays-Bas à la toute fin de Juillet. Le temps de peaufiner l'Opération et de préparer les hommes.
La fixation du front ouest permet à Staline, qui avait un temps envisagé de négocier avec Helsinki mais sur des bases si rudes qu'elle avait rejeté l'offre, en vue de pouvoir rameuter un maximum de troupes pour la ruée sur Berlin, de déclencher son offensive contre ce petit pays. D'ailleurs, bien qu’ayant largement pris le dessus sur l’envahisseur nazi et ayant mis fin au blocus de Leningrad donc, l’URSS voit toujours l'armée finnoise positionnée non loin de l'ancienne Saint-Petersbourg, sur la frontière Soviéto-finlandaise de 1939.
Si en 1941, l'Armée finlandaise a stoppé son offensive sur la frontière d'avant-guerre, ne la franchissant que de quelques kilomètres en certains endroits (uniquement pour des raisons de stratégie militaire), sa principale ligne de défense en Carélie est la ligne VT (Vammelsuu-Taipale), située en retrait du front. Les Finlandais et le génie du Maréchal Mannerheim ont mis toute leurs ressources dans la conception de cette ligne de défense et ce, depuis 1941.
Staline le sait et oppose aux Finnois une concentration d'artillerie formidable. Mais, le gros du corps de bataille finlandais s'est déjà retiré sur la ligne VT, seule quelques unités d'élite tenant le « front ». Mieux, celles-ci décrochent dès que le pilonnage soviétique apparaît imminent et se retirent par étape sur la ligne VT tout en harcelant les avants-gardes soviétiques (ce qui leur inflige de lourdes pertes).
Pressé par le « Vojd », le commandement soviétique lance ses unités désorganisées par le harcèlement finlandais contre les fortifications finnoises dès ces dernières atteintes. C'est une véritable catastrophe pour les Russes et les Finlandais repoussent facilement le premier assaut.
Mais plus dur sera la seconde manche.
Le Maréchal commandant l'Armée finlandaise a rameuté ses réserves et peut donc mener un roulement de ses unités qui défendent directement la ligne VT. Ainsi, ce sont des unités fraîches auxquels font face les soldats de Staline. Mais les Soviétiques ont un net avantage en terme de puissance de feu. Lors du second assaut, ce n'est qu'en effectuant des contre-attaques forts habiles que les soldats de Mannerheim parviennent à conserver l'intégralité de la ligne VT et à empêcher un percée soviétique qui les auraient contraint à reculer sur la seconde ligne, la ligne VKT, ce qui aurait placé Viipuri et ses habitants en première ligne.
Plus à l'est, les forces finlandaises commandées par le Général Karl Lennart Oesch et qui défendent la partie de la Carélie située entre les lacs Ladoga et Onega reculent certes, mais maintient leurs cohésions tout en épuisant les assaillants soviétiques. Sortavala est toujours sous contrôle de la Finlande.
À Berlin, où l'OKW pensait que la Finlande s'écroulerait rapidement, on est ravis. En effet, alors que partout l'Axe recule, les dirigeants allemands se satisfont de voir un « allié » (en fait les Finlandais sont plutôt des co-belligérants de l'Allemagne) rejeter un assaut massif d'une Armée rouge qui use et abuse de la force blindée. Ainsi, les Nazis savent que les troupes finlandaises ne tiendront pas éternellement sans un apport en armements anti-char, que ce soit sous forme de Panzerfausts ou d'escadrons de Stukas. Ils voient donc là l'occasion d'en profiter pour accroître leur pouvoir sur la Finlande tout en la maintenant dans la guerre contre la livraison de ses armements vitaux à la défense de ce pays.
Mannerheim en est également conscient tandis qu'un troisième assaut d'envergure est en préparation et que celui-ci risque de provoquer la rupture de la ligne VT. Le Maréchal pousse ainsi le Président Ryti à se compromettre en acceptant un accord avec Ribbentropp, venu en personne à Helsinki tout en préparant son éviction une fois l'armement reçu, dans une sorte de version finlandaise de l'opération Berthelot (sauf que Ryti ne sera pas jeté en prison contrairement à Antonescu).
Juillet 1944 se termine et la Finlande est toujours debout.
Mais pour combien de temps ?
Pourtant, la guerre a bien failli s'arrêter en ce mois de Juillet 1944. En effet, des officiers antinazis tentent un putsch contre Hitler le 15, mais la bombe échoue à tuer le Führer. En effet, alors qu'il réunit son État-major pour discuter, justement, de la situation de la Finlande, le Colonel von Stauffenberg dépose une mallette contenant les explosifs destinés à tuer Hitler puis se retire. Or, peu avant le déclenchement du détonateur, le dirigeant nazi est pris d'une envie pressante et interrompt la réunion. La bombe explose mais Hitler n'est même pas blessé, du fait de son absence. En revanche, Goering, Himmler et Keitel, entre autres, sont foudroyés. Les antinazis, informés à tort de la mort du Führer (l'explosion a été d'une puissance terrifiante), déclenche le coup d'état, l'Opération Walkyrie. Mais la tentative de renverser Hitler échoue dès que la radio berlinoise retransmet un discours d'Hitler, en direct, déblatérant sa haine de « la clique d'officiers ambitieux ». La répression contre les conjurés, qui se sont révélés au grand jour, sera impitoyable et touchera même Rommel, qui sera pendu à croc de boucher, dans le plus pur style hitlérien. Malheureusement, l'échec du coup d’État sera si rapide, que les Alliés n'auront aucun temps de flottement à exploiter côté allemand.
Claus von Stauffenberg
En Inde, l'heure est à la contre-attaque côté allié. Tandis que l'Armée britannique reprend l'ascendant sur les Japonais et reprend pied dans l'Assam, les Chinois chassent les Japonais du Yunnan et avancent dans le Nord de la Birmanie. Dans le Pacifique, les combats, extrêmement violents, continuent à Guam.
À Berne, les premiers échanges, qui se déroulent dans le plus grand secret, ont lieu entre les représentants français, britanniques et japonais, conformément au souhait d'une paix de compromis entre le Japon et les Alliés. Le choix de la Suisse, pays neutre, et du au fait que les voyages des diplomates entre Londres et Paris d'un côté, Berne de l'autre, sera facilité par le fait que la France est, comme on le sait, en grande partie libérée. Les diplomates japonais expliquent que la plupart des dirigeants civils, à commencer par le Premier Ministre, seraient prêt à accepter dès maintenant les conditions des Européens mais, ceux-ci avaient bien compris que les Américains n'étaient pas au courant de ses pourparlers du fait de l'absence de leurs représentants à Berne. Côté nippon, restait à convaincre les militaires, prêt à aller jusqu'au sacrifice suprême, celui du Japon, comme l'avait montré l'exécution de Yamamoto.
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1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
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LFC/Emile Ollivier- Messages : 2721
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Content de te voir de retour.
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« Ce n’est que devant l’épreuve, la vraie, celle qui met en jeu l’existence même, que les hommes cessent de se mentir et révèlent vraiment ce qu’ils sont. »
Alexandre Lang.
Au Bord de l'Abîme et au-delà
Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Bravo !
Cela dit je pense que SANS Goering et Himmler, l'Allemagne s'en sortira mieux! Ce n'est donc pas une bonne nouvelle.
Cela dit je pense que SANS Goering et Himmler, l'Allemagne s'en sortira mieux! Ce n'est donc pas une bonne nouvelle.
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Le champ de bataille ne fait que révéler à l'homme sa folie et son désespoir, et la victoire n'est jamais que l'illusion des philosophes et des sots. William Faulkner
Anaxagore- Messages : 2236
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Je note un détail, OTL Goering et Himmler ne sont pas présent dans le Wolfsschanze.
Qu'est ce qui en LFC fait qu'il s'y trouve?
Qu'est ce qui en LFC fait qu'il s'y trouve?
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Salut ! Tout d'abord, merci de vos réponses !
Anaxagore : Oui, il faudra que je cherche leurs remplaçants. Mais feront-ils "mieux" ? Vu ta réaction je pense que oui malheureusement.
Thomas : Himmler commande un Volkssturm levé plus tôt, situation oblige. Quant à Goering, c'est une réunion d'importance, et puis on va envoyer des Stukas à la Finlande.
Anaxagore : Oui, il faudra que je cherche leurs remplaçants. Mais feront-ils "mieux" ? Vu ta réaction je pense que oui malheureusement.
Thomas : Himmler commande un Volkssturm levé plus tôt, situation oblige. Quant à Goering, c'est une réunion d'importance, et puis on va envoyer des Stukas à la Finlande.
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LFC/Emile Ollivier- Messages : 2721
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Heureusement, Martin Bormann a survécu, et sans Himmler il devrait prendre ses aises et donc être encore plus nocif pour l'effort de guerre.
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Anaxagore- Messages : 2236
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
J'imagine qu'il doit être secrètement ravi de pouvoir encore augmenter son influence sur Hitler !
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LFC/Emile Ollivier- Messages : 2721
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Secrètement ?
Il n'avait pas tant de retenue que cela...
A la mort de Reinhard Heydrich OTL, il n'a absolument pas caché ce qu'il avait toujours pensé de lui (et ce n'était pas vraiment très positif). Je suppose qu'il crachera son venin sur les tombes d'Himmler et de Goering sans guère plus de considération.
Il n'avait pas tant de retenue que cela...
A la mort de Reinhard Heydrich OTL, il n'a absolument pas caché ce qu'il avait toujours pensé de lui (et ce n'était pas vraiment très positif). Je suppose qu'il crachera son venin sur les tombes d'Himmler et de Goering sans guère plus de considération.
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Anaxagore- Messages : 2236
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Age : 50
Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Merci pour cette information
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Août 1944
L'opération Market Garden tourne au désastre pour les Alliés. En effet, les Parachutistes se font massacrer par les Allemands solidement retranchés. Pire, alors qu'au prix de très lourdes pertes, certains ponts sont pris par les Parachutistes américains, français et britanniques, la phase blindée, conduite par les chars de sa gracieuse majesté, fait face à des unités de Panzers rééquipées et est repoussée et ce, quasiment sur sa ligne de départ. C'est une immense victoire pour Model, qui a suivi les opérations depuis son PC d'Aix-la-Chapelle tandis que des milliers de soldats d'élite alliés partent pour les Stalags, étant à court de munitions tandis que tout espoir de secours s'est désormais évanoui. Les Allemands se vengeront de la population néerlandaise qui a soutenu les Alliés en l'affamant...
Hitler s'emballe alors. Ayant constaté l'ampleur des moyens alliés engagés en Belgique et aux Pays-Bas, il ordonne aux Généraux qu'il n'a pas fait fusiller après « Walkyrie » de préparer « Garde sur le Rhin », riens moins qu'une réédition du « Coup de faucille » de 1940 ! Model sait que cette décision conduira l'armée du Reich à sortir de sa « coquille » et la mènera à la catastrophe. Il préférerait mener des encerclements tactique et limités par leur ampleur mais n'ose, vu le contexte, s'opposer à Hitler...
Libération d'Anvers mais le port est dans un trop piètre état pour être utilisé tandis que les Allemands tiennent encore fermement l'estuaire de l'Escaut.
Après l'échec de Market Garden, Eisenhower décide de revenir à la stratégie plus « classique » d'une percée à travers les lignes de défense vosgiennes de la Wehrmacht. Pour réussir celle-ci, il décide de renvoyer au front le fer de lance des Alliés, la 2ème DB de de Hauteclocque. L'offensive est déclenchée fin Septembre. C'est le début de la ruée sur Strasbourg, digne d'une manœuvre de
Turenne.
En effet, le génial picard décide de passer en force à travers la trouée de Belfort, comme son génial prédécesseur. La manœuvre osée de 1944 est un aussi grand triomphe que celle de 1674.
Pendant ce temps, désormais largement équipée en armement anti-chars, l'armée finlandaise parvient à repousser la troisième offensive de l'Armée rouge contre ses positions.
Auréolé de cette victoire, Mannerheim succède donc logiquement à un Ryti démissionnaire. Officiellement pour raison de santé. Le corps électoral finlandais n'étant pas consultable, c'est par le Parlement que le Maréchal francophile et francophone est élu à la tête de l’État finlandais.
Mais alors que les cadavres des combattants tués sont encore chauds, les plénipotentiaires ont déjà pris le relais. Staline, qui ne veut pas s'engluer de nouveau en Finlande alors qu'il craint toujours d'être doublé par les Occidentaux à Berlin et que mêmes ses propres ressources en hommes ne sont pas illimitées, accepte de négocier avec les Finlandais.
C'est l'Armistice de Moscou.
En attendant la signature d'un Traité de paix définitif, la frontière est fixée temporairement le long de la ligne de cessez-le-feu, ce qui constitue une immense victoire pour les Finlandais, qui conservent la majeure partie de la Carélie finnoise de 1938.
Voici les autres clauses de l'armistice :
-L’armée finlandaise devra chasser les forces allemandes encore présentes sur son sol. Notons que Mannerheim, soucieux de ne pas complètement trahir sa parole, fut tentée de laisser partir pacifiquement l'Armée allemande de Finlande et de se contenter de poursuivre « mollement » les troupes nazies stationnées en Laponie. Il fallut toute la force de persuasion de celui qui a désormais rang d'ambassadeur à Helsinki, René Cassin, pour convaincre le Maréchal d'effectuer une vraie poursuite. Cependant, les exactions commises dès l'annonce de l'armistice par les troupes du Führer en Laponie montrèrent qu'aucun compromis de ce style n'aurait pu de toute façon tenir longtemps avec un Régime comme celui d'Adolf Hitler.
-La Finlande devra se doter d’un gouvernement politiquement favorable à l’URSS. Ainsi, les éléments « grands finlandais » et philogermaniques doivent être écartés du pouvoir (ce qui est déjà le cas depuis la prise du pouvoir par Mannerheim).
-La Finlande accepte de louer la base navale de Porkkala pour 50 ans à l'URSS.
-De nouvelles élections, ouvertes au Parti communiste (qui redevient autorisé), auront lieu une fois le conflit terminé.
Dans le Pacifique, les Américains achèvent la reconquête de l'île de Guam. Des milliers de Boys sont morts pour la reprendre aux Japonais. Ainsi, 1/4 des soldats américains engagés ont été soit tués, soit blessés ! Cependant, bien que l'île soit déclarée officiellement « sécurisée », des petits groupes de soldats japonais continueront à effectuer des actions de guérillas dans les mois suivants.
En Asie, les Japonais sont pratiquement chassés du Raj. L'Azad Hind perd ainsi toute assise territoriale...
L'opération Market Garden tourne au désastre pour les Alliés. En effet, les Parachutistes se font massacrer par les Allemands solidement retranchés. Pire, alors qu'au prix de très lourdes pertes, certains ponts sont pris par les Parachutistes américains, français et britanniques, la phase blindée, conduite par les chars de sa gracieuse majesté, fait face à des unités de Panzers rééquipées et est repoussée et ce, quasiment sur sa ligne de départ. C'est une immense victoire pour Model, qui a suivi les opérations depuis son PC d'Aix-la-Chapelle tandis que des milliers de soldats d'élite alliés partent pour les Stalags, étant à court de munitions tandis que tout espoir de secours s'est désormais évanoui. Les Allemands se vengeront de la population néerlandaise qui a soutenu les Alliés en l'affamant...
Hitler s'emballe alors. Ayant constaté l'ampleur des moyens alliés engagés en Belgique et aux Pays-Bas, il ordonne aux Généraux qu'il n'a pas fait fusiller après « Walkyrie » de préparer « Garde sur le Rhin », riens moins qu'une réédition du « Coup de faucille » de 1940 ! Model sait que cette décision conduira l'armée du Reich à sortir de sa « coquille » et la mènera à la catastrophe. Il préférerait mener des encerclements tactique et limités par leur ampleur mais n'ose, vu le contexte, s'opposer à Hitler...
Libération d'Anvers mais le port est dans un trop piètre état pour être utilisé tandis que les Allemands tiennent encore fermement l'estuaire de l'Escaut.
Après l'échec de Market Garden, Eisenhower décide de revenir à la stratégie plus « classique » d'une percée à travers les lignes de défense vosgiennes de la Wehrmacht. Pour réussir celle-ci, il décide de renvoyer au front le fer de lance des Alliés, la 2ème DB de de Hauteclocque. L'offensive est déclenchée fin Septembre. C'est le début de la ruée sur Strasbourg, digne d'une manœuvre de
Turenne.
En effet, le génial picard décide de passer en force à travers la trouée de Belfort, comme son génial prédécesseur. La manœuvre osée de 1944 est un aussi grand triomphe que celle de 1674.
Pendant ce temps, désormais largement équipée en armement anti-chars, l'armée finlandaise parvient à repousser la troisième offensive de l'Armée rouge contre ses positions.
Auréolé de cette victoire, Mannerheim succède donc logiquement à un Ryti démissionnaire. Officiellement pour raison de santé. Le corps électoral finlandais n'étant pas consultable, c'est par le Parlement que le Maréchal francophile et francophone est élu à la tête de l’État finlandais.
Mais alors que les cadavres des combattants tués sont encore chauds, les plénipotentiaires ont déjà pris le relais. Staline, qui ne veut pas s'engluer de nouveau en Finlande alors qu'il craint toujours d'être doublé par les Occidentaux à Berlin et que mêmes ses propres ressources en hommes ne sont pas illimitées, accepte de négocier avec les Finlandais.
C'est l'Armistice de Moscou.
En attendant la signature d'un Traité de paix définitif, la frontière est fixée temporairement le long de la ligne de cessez-le-feu, ce qui constitue une immense victoire pour les Finlandais, qui conservent la majeure partie de la Carélie finnoise de 1938.
Voici les autres clauses de l'armistice :
-L’armée finlandaise devra chasser les forces allemandes encore présentes sur son sol. Notons que Mannerheim, soucieux de ne pas complètement trahir sa parole, fut tentée de laisser partir pacifiquement l'Armée allemande de Finlande et de se contenter de poursuivre « mollement » les troupes nazies stationnées en Laponie. Il fallut toute la force de persuasion de celui qui a désormais rang d'ambassadeur à Helsinki, René Cassin, pour convaincre le Maréchal d'effectuer une vraie poursuite. Cependant, les exactions commises dès l'annonce de l'armistice par les troupes du Führer en Laponie montrèrent qu'aucun compromis de ce style n'aurait pu de toute façon tenir longtemps avec un Régime comme celui d'Adolf Hitler.
-La Finlande devra se doter d’un gouvernement politiquement favorable à l’URSS. Ainsi, les éléments « grands finlandais » et philogermaniques doivent être écartés du pouvoir (ce qui est déjà le cas depuis la prise du pouvoir par Mannerheim).
-La Finlande accepte de louer la base navale de Porkkala pour 50 ans à l'URSS.
-De nouvelles élections, ouvertes au Parti communiste (qui redevient autorisé), auront lieu une fois le conflit terminé.
Dans le Pacifique, les Américains achèvent la reconquête de l'île de Guam. Des milliers de Boys sont morts pour la reprendre aux Japonais. Ainsi, 1/4 des soldats américains engagés ont été soit tués, soit blessés ! Cependant, bien que l'île soit déclarée officiellement « sécurisée », des petits groupes de soldats japonais continueront à effectuer des actions de guérillas dans les mois suivants.
En Asie, les Japonais sont pratiquement chassés du Raj. L'Azad Hind perd ainsi toute assise territoriale...
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