LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Je suis en train de commencé la quadrilogie la poudrière d'Orient de Pierre Miquel qui démarre lors de l'expédition des Dardanelles en 1915 et suit l'Armée d'Orient.
On suit les pérégrinations des soldats français dans une Grèce au début neutre avec un roi progermanique qui doivent se dépatouiller avec les divers mouvements de guérillas nationalistes grecs, serbes et bulgares qui s'entretuent pour le contrôle de la Macédoine. Les soldats du génie français étaient obligés de démolir les centraux téléphoniques d'Athènes pour empêcher la coordination de l'armée grecque fidèle au roi et s'opposant aux partis pro allié.
Espions en tout genres, trahison multiples et simultanés des hommes politiques balkaniques mangeant a toute les rateliers. Des bulgares pro russes en guerre contre les franco anglais suite a une décision du roi de Bulgarie contre l'avis de la totalité des partis politiques.
Les guerres et vengeances continuelles entres peuples des Balkans après la lutte commune contre l'Empire ottoman donne la migraine....
On suit les pérégrinations des soldats français dans une Grèce au début neutre avec un roi progermanique qui doivent se dépatouiller avec les divers mouvements de guérillas nationalistes grecs, serbes et bulgares qui s'entretuent pour le contrôle de la Macédoine. Les soldats du génie français étaient obligés de démolir les centraux téléphoniques d'Athènes pour empêcher la coordination de l'armée grecque fidèle au roi et s'opposant aux partis pro allié.
Espions en tout genres, trahison multiples et simultanés des hommes politiques balkaniques mangeant a toute les rateliers. Des bulgares pro russes en guerre contre les franco anglais suite a une décision du roi de Bulgarie contre l'avis de la totalité des partis politiques.
Les guerres et vengeances continuelles entres peuples des Balkans après la lutte commune contre l'Empire ottoman donne la migraine....
Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Collectionneur,
Je ne peux que te recommander "Capitaine Conan" sur l'Armée d'Orient.
J'ai vu un livre de Pierre Miquel sur les Poilus d'orient dans ma bibliothèque municipale favorite
Je ne peux que te recommander "Capitaine Conan" sur l'Armée d'Orient.
J'ai vu un livre de Pierre Miquel sur les Poilus d'orient dans ma bibliothèque municipale favorite
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1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
https://forumuchronies.frenchboard.com/t751-la-france-exilee-tome-1-1940-la-roue-du-destin
https://forumuchronies.frenchboard.com/t826-la-france-exilee-tome-2-1942-la-roue-tourne
https://forumuchronies.frenchboard.com/t968-la-france-exilee-tome-3-1944-la-fin-d-un-cycle
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LFC/Emile Ollivier- Messages : 2721
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Il écrit d'une manière plaisante mais il s'est planté dans quelques chiffres de pertes et d'effectifs engagés.
Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Il y a plus de chance de voir Satan être élu président au paradis que voir les habitants des Balkans arrêter de se jeter la vaisselle à la tête. Dans ce coin, l'adage qui dit : " La paix n'est que la période de préparation entre deux guerres" n'a jamais été aussi vrai.
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Le champ de bataille ne fait que révéler à l'homme sa folie et son désespoir, et la victoire n'est jamais que l'illusion des philosophes et des sots. William Faulkner
Anaxagore- Messages : 2236
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Avril 1943
Voulant déborder la Ligne Gustav, les Alliés débarquent à Anzio, sur les arrières de celle-ci. Néanmoins, là comme partout ailleurs en Italie, les opérations ressemblent fort à une guerre de positions quasi-similaire à celle de 14-18, seuls les matériels utilisés ayant changés. Cependant, si Rome apparaît encore loin même aux Marines américains ayant débarqués à Anzio, ceux-ci parviennent à résister aux furieuses tentatives allemandes pour les rejeter à la mer et à garder une tête de pont qui contraint les Allemands à retirer des troupes qui leur seraient nécessaires pour contrer l'offensive générale des Alliés sur la Ligne Gustav. Offensive qui si elle est lente et coûteuse en homme pour les Alliés occidentaux, apparaît comme irrésistible et impossible à stopper pour les troupes de Kesselring.
Soldats britanniques à Anzio
En URSS, Staline est informé des préparatifs de Citadelle grâce à ses espions. Tenté par l'idée d'attaquer le premier, il se laisse convaincre par Joukov de placer l'Armée rouge en posture défensive afin de contraindre la Wehrmacht à un combat décisif dans lequel les forces blindées de l'Axe seront usées avant de seulement déclencher ensuite une série de puissantes contre-attaques. En attendant, l'Union soviétique met en place un puissant rideau défensif en vue de contenir le premier choc de l'assaut allemand.
Les membres du gouvernement en exil à Alger du Roi Pierre II sont effrayés par l'importance prise par les Partisans de Tito au détriment des Tchéniks monarchistes, et ce, surtout depuis la reddition italienne. Depuis celle-ci, ils ont accélérés les préparatifs d'un programme de reconstruction nationale et le dévoile au Monde en ce mois d'Avril 1943. Constitution démocratique et Monarchie fédérale avec une Banovine non seulement pour les Croates, comme c'était déjà le cas avant la guerre, mais également pour les Slovènes et les Macédoniens. Le reste du pays, considéré comme Serbe, restera divisé en plusieurs Banovines. Notons que selon ce projet, les Bosniaques, considérés comme des Serbes de confession musulmane, n'obtiennent pas leur propre Banovine tout comme les Monténégrins et les Albanais du Kosovo.
Discrètement, ordre est donné à celui qui est officiellement le Ministre de la guerre du Roi, le Général Mihailovic, de « muscler » ses actions contre les Allemands et les traîtres oustachis.
Enfin, en vue de montrer sa bonne volonté envers les Croates, le Roi nomme l'un d'entre eux, Ivan Subasic, au poste de Premier ministre.
Ivan Subasic
La Radio allemande annonce au Monde la découverte du charnier de Katyn. Bien que les Alliés savent bien que ce sont les Soviétiques qui sont responsables du massacre de milliers d'officiers polonais, officiellement, ceux-ci rallient la thèse soviétique d'un acte de propagande nazie.
Cependant, Sikorski, le chef du gouvernement polonais en exil, est profondément choqué par cette découverte, bien qu'il se doutait déjà du sort des milliers de soldats qui ne sont pas réapparus lors de la libération des prisonniers polonais aux mains des Soviétiques suite aux accords d'Août 1941. En dépit de l'opposition des Alliés occidentaux, et ce, y compris du gouvernement français, que Sikorski tient pourtant en très haute estime, le chef du gouvernement polonais décide d'envoyer sur place des membres de la Croix-Rouge polonaise, conformément à l'offre faîtes par Goebbels, le maître de la propagande du IIIème Reich.
Staline est furieux et décide de cesser de reconnaître le gouvernement polonais de Sikorski et forme son propre gouvernement, à forte coloration communiste…
Le commandement aérien américain prend en charge une usine iranienne à Abadan qui monte les avions fournis à l'Union soviétique dans le cadre du prêts-bails.
Des centres d'entraînement pour les officiers chinois de l'artillerie sont ouverts en Chine.
Le pasteur théologien évangélique Dietrich Bonhöffer est arrêté sous l'inculpation d'« affaiblissement du potentiel de guerre de l'Allemagne », et incarcéré dans les prisons de la Gestapo. L'intervention de l'Amiral Canaris, chef du service de renseignement de l'armée (l'Abwehr), permet de le faire transférer dans une prison moins dure. M. Bonhöffer avait transmis des preuves de l'extermination des juifs aux Français lors d'un voyage à Stockholm.
Dietrich Bonhöffer
Le fils de Staline, l'officier Yakob Staline, meurt dans le camp de concentration de Sachsenhausen en Allemagne. Staline avait refusé de l'échanger contre le maréchal Paulus, Staline déclarant « Je n'échangerai pas un Maréchal contre un lieutenant ». Une autre proposition d'échange contre le neveu d'Adolf Hitler, Léo Raubal, mais cette demande avait été elle aussi repoussée. La raison de sa mort n'est cependant pas claire. Les rapports allemands déclarent que Yacob Staline est mort en touchant sur un grillage électrifié, au camp de concentration de Sachsenhausen. D'autres rumeurs font cependant état d'un suicide ou d'un meurtre.
Yakob Staline
Adolf Hitler rencontre le régent Horthy de Hongrie. Il exige que les juifs hongrois soient internés.
Dans la Pacifique, les combats d'une extrême violence se poursuivent aux Fidji et aux Nouvelles Hébrides.
En Pologne, soulèvement du Ghetto de Varsovie. Les Allemands font face à une résistance inattendue même si le sort de la bataille apparaît entendu à la vue de la disproportion des forces en présence.
Voulant déborder la Ligne Gustav, les Alliés débarquent à Anzio, sur les arrières de celle-ci. Néanmoins, là comme partout ailleurs en Italie, les opérations ressemblent fort à une guerre de positions quasi-similaire à celle de 14-18, seuls les matériels utilisés ayant changés. Cependant, si Rome apparaît encore loin même aux Marines américains ayant débarqués à Anzio, ceux-ci parviennent à résister aux furieuses tentatives allemandes pour les rejeter à la mer et à garder une tête de pont qui contraint les Allemands à retirer des troupes qui leur seraient nécessaires pour contrer l'offensive générale des Alliés sur la Ligne Gustav. Offensive qui si elle est lente et coûteuse en homme pour les Alliés occidentaux, apparaît comme irrésistible et impossible à stopper pour les troupes de Kesselring.
Soldats britanniques à Anzio
En URSS, Staline est informé des préparatifs de Citadelle grâce à ses espions. Tenté par l'idée d'attaquer le premier, il se laisse convaincre par Joukov de placer l'Armée rouge en posture défensive afin de contraindre la Wehrmacht à un combat décisif dans lequel les forces blindées de l'Axe seront usées avant de seulement déclencher ensuite une série de puissantes contre-attaques. En attendant, l'Union soviétique met en place un puissant rideau défensif en vue de contenir le premier choc de l'assaut allemand.
Les membres du gouvernement en exil à Alger du Roi Pierre II sont effrayés par l'importance prise par les Partisans de Tito au détriment des Tchéniks monarchistes, et ce, surtout depuis la reddition italienne. Depuis celle-ci, ils ont accélérés les préparatifs d'un programme de reconstruction nationale et le dévoile au Monde en ce mois d'Avril 1943. Constitution démocratique et Monarchie fédérale avec une Banovine non seulement pour les Croates, comme c'était déjà le cas avant la guerre, mais également pour les Slovènes et les Macédoniens. Le reste du pays, considéré comme Serbe, restera divisé en plusieurs Banovines. Notons que selon ce projet, les Bosniaques, considérés comme des Serbes de confession musulmane, n'obtiennent pas leur propre Banovine tout comme les Monténégrins et les Albanais du Kosovo.
Discrètement, ordre est donné à celui qui est officiellement le Ministre de la guerre du Roi, le Général Mihailovic, de « muscler » ses actions contre les Allemands et les traîtres oustachis.
Enfin, en vue de montrer sa bonne volonté envers les Croates, le Roi nomme l'un d'entre eux, Ivan Subasic, au poste de Premier ministre.
Ivan Subasic
La Radio allemande annonce au Monde la découverte du charnier de Katyn. Bien que les Alliés savent bien que ce sont les Soviétiques qui sont responsables du massacre de milliers d'officiers polonais, officiellement, ceux-ci rallient la thèse soviétique d'un acte de propagande nazie.
Cependant, Sikorski, le chef du gouvernement polonais en exil, est profondément choqué par cette découverte, bien qu'il se doutait déjà du sort des milliers de soldats qui ne sont pas réapparus lors de la libération des prisonniers polonais aux mains des Soviétiques suite aux accords d'Août 1941. En dépit de l'opposition des Alliés occidentaux, et ce, y compris du gouvernement français, que Sikorski tient pourtant en très haute estime, le chef du gouvernement polonais décide d'envoyer sur place des membres de la Croix-Rouge polonaise, conformément à l'offre faîtes par Goebbels, le maître de la propagande du IIIème Reich.
Staline est furieux et décide de cesser de reconnaître le gouvernement polonais de Sikorski et forme son propre gouvernement, à forte coloration communiste…
Le commandement aérien américain prend en charge une usine iranienne à Abadan qui monte les avions fournis à l'Union soviétique dans le cadre du prêts-bails.
Des centres d'entraînement pour les officiers chinois de l'artillerie sont ouverts en Chine.
Le pasteur théologien évangélique Dietrich Bonhöffer est arrêté sous l'inculpation d'« affaiblissement du potentiel de guerre de l'Allemagne », et incarcéré dans les prisons de la Gestapo. L'intervention de l'Amiral Canaris, chef du service de renseignement de l'armée (l'Abwehr), permet de le faire transférer dans une prison moins dure. M. Bonhöffer avait transmis des preuves de l'extermination des juifs aux Français lors d'un voyage à Stockholm.
Dietrich Bonhöffer
Le fils de Staline, l'officier Yakob Staline, meurt dans le camp de concentration de Sachsenhausen en Allemagne. Staline avait refusé de l'échanger contre le maréchal Paulus, Staline déclarant « Je n'échangerai pas un Maréchal contre un lieutenant ». Une autre proposition d'échange contre le neveu d'Adolf Hitler, Léo Raubal, mais cette demande avait été elle aussi repoussée. La raison de sa mort n'est cependant pas claire. Les rapports allemands déclarent que Yacob Staline est mort en touchant sur un grillage électrifié, au camp de concentration de Sachsenhausen. D'autres rumeurs font cependant état d'un suicide ou d'un meurtre.
Yakob Staline
Adolf Hitler rencontre le régent Horthy de Hongrie. Il exige que les juifs hongrois soient internés.
Dans la Pacifique, les combats d'une extrême violence se poursuivent aux Fidji et aux Nouvelles Hébrides.
En Pologne, soulèvement du Ghetto de Varsovie. Les Allemands font face à une résistance inattendue même si le sort de la bataille apparaît entendu à la vue de la disproportion des forces en présence.
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1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
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LFC/Emile Ollivier- Messages : 2721
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
C'est dommage que tu soit passé en mode survole des évènements.
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« Ce n’est que devant l’épreuve, la vraie, celle qui met en jeu l’existence même, que les hommes cessent de se mentir et révèlent vraiment ce qu’ils sont. »
Alexandre Lang.
Au Bord de l'Abîme et au-delà
Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Salut Thomas,
Et bien j'en prends note Tu voudrais plus de dialogues ?
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Pas forcément du dialogue, mais des évènement plus détaillés. La par exemple les événements du pacifique sud sont plié en une ligne.
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Alexandre Lang.
Au Bord de l'Abîme et au-delà
Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Ok. Je vais retravailler ça
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Mai 1943
Les opérations se poursuivent en Italie et les Alliés continuent à progresser lentement mais sûrement face aux puissantes positions défensives allemandes installées autour du Monte Cassino, transformé en bunker par les hommes de Kesselring avec l'aide involontaire des bombardiers alliés. Une attaque par les montagnes utilisant la grande mobilité des troupes nord-africaines est désormais hors de propos, les Allemands ayant retenus la leçon de la campagne de Sicile est gardant désormais les plus inaccessibles des sentiers. C'est donc par un assaut frontal que sera pris le monastère.
Le monastère est en ruine
Pendant ce temps, la Bataille de l'Atlantique semble tourner définitivement en faveur des Alliés. En effet, près d'une quarantaine de U-Boot sont coulés durant ce mois, notamment grâce à l'utilisation de plus en plus massive de l'arme aérienne dans la chasse aux Sous-marins allemands et la protection des convois. Donitz, face à cette situation catastrophique, ordonne l'arrêt des attaques dans l'Atlantique nord ! Ce désastre se déroule alors qu'Hitler venait de décider d'intensifier encore la guerre sous-marine...
En Chine, l'Armée impériale japonaise déclenche une gigantesque offensive qui a comme objectif rien moins que la chute de ce pays ! En effet, l’État-major nippon craint le renforcement progressif de l'Armée chinoise du fait de l'arrivée constante de l'aide américaine par la Route de Birmanie qui n'a pu être coupée en 1942. 2 colonnes nippones s'ébranlent, l'une depuis la région du fleuve jaune, l'autre depuis le Tonkin. L'objectif étant d'isoler les gigantesques troupes chinoises engagées plus à l'Est dans le Fujian, l'Anhui et le Jiangxi entre autres, des bases logistiques de l'Armée de Tchang près de Kunming et Chongqing. Cependant, la concentration de troupes japonaises au nord du Vietnam n'est pas passé inaperçue aux yeux de la Résistance française qui prévenu le commandement allié d'une probable attaque de la Chine par les Japonais. De plus, Salan a lancé préventivement une série d'attaques contre les convois ravitaillant ces forces et a multiplié les assauts contre les postes japonais en vue de contraindre les Japonais à divertir leurs forces.
Soldats de la Résistance
Cependant, face à l'ampleur de l'assaut, les Chinois plient malgré leur résistance héroïque et les Japonais menacent d'isoler des centaines de milliers de soldats chinois du cœur de la Chine non occupée.
Craignant une défection chinoise qui libérerait de trop nombreuses troupes japonaises, Roosevelt ordonne d'augmenter encore l'aide à la Chine tandis que les stratèges américains décident d'accélérer l'assaut dans le Pacifique centre, dont la première phase s'apprête à s'achever avec la libération des Îles Fidji (et dans le Pacifique sud, des Nouvelles-Hébrides).
En Pologne, la résistance des Juifs du Ghetto de Varsovie est écrasée dans le sang. Le Ghetto est rasé. Les survivants qui n'ont tout simplement pas été assassinés par les Nazis sont déportés vers les camps de la mort.
En ce mois de mai 1943, Mandel est écœuré. En effet, les preuves fournies par le pasteur Bonhöffer viennent confirmer ce que les Alliés soupçonnaient déjà. Les Nazis ne se contentent donc pas de déporter les Juifs à l'Est. Ils ont entreprise une politique d'extermination massive ! Mais l’écœurement n'est pas le sentiment le plus cruel qui traverse le cœur du chef du gouvernement de la République française. Pire que ce dégoût, il y a surtout son impuissance. En effet, même dans l'optique où la guerre s'achèvera fin 1944, ce qui est la prévision des stratèges les plus optimistes, les Allemands auront le temps d'assassiner des millions de personnes !
Mandel a bien envisagé de révéler au Monde le génocide commis par les Nazis puis de menacer l'Allemagne d'une destruction totale si elle ne cesse pas immédiatement son crime, mais Mandel sait bien que cela n'arrêtera pas les disciples fanatiques du Führer et, surtout, que les Allemands se vengeront immédiatement sur la population française, véritable otage du IIIème Reich !
Mandel décide donc, pour l'instant, que la meilleure chose est de tout faire pour gagner au plus vite la guerre contre le Reich. Ce sera le meilleur moyen de sauver un maximum de vies !
Pendant ce temps, le tyran cruel de l'Allemagne nazie décide de repousser le déclenchement de Citadelle, afin de pouvoir y faire participer en masse ses jouets que sont les Tigres et les Panthers. Cette décision est prise malgré l'opposition d'une partie du haut commandement allemand, qui craint, à raison, que les Soviétique ne profitent du temps gagné pour renforcer encore plus leurs défenses.
Un char Panther
Déclenchement par les Alliés de l'opération Chastise/Punition. Destruction par une escadrille spéciale (Les Dambusters, les destructeurs de barrages) de plusieurs barrages dans la Ruhr, cœur industriel du Reich. Le dégâts sont très importants mais seront rapidement réparés par les Allemands grâce à l'utilisation d'un nouveau type de pompe, inauguré l'année précédente.
Un barrage après l'attaque
En Yougoslavie, les Allemands déclenchent l'Opération Schwarz, une vaste campagne anti-partisan et anti-tchetniks (la majorité de ceux-ci ayant désormais optés pour la résistance à tout prix contre l'Axe et les Collaborateurs). 90 000 soldats de l'Axe (Allemands mais aussi Croates et Bulgares) sont engagés dans l'Opération. Dès que les Alliés apprennent le déclenchement de l'opération, ils multiplient les raids aériens contre les positions axistes et les parachutages d'armes aux Résistants (Alger n'aidera cependant que les hommes de Mihailovic). Churchill, quant à lui, impressionné par les performances de Tito et désireux de le mettre dans sa poche, décide de lui envoyer des agents de liaison. Alger fait tout le contraire. La France combattante, l'organe de presse fondé par Mandel en Août 1940, ne parlant que de la résistance héroïque et efficace des hommes de Draza Mihailovic.
Les opérations se poursuivent en Italie et les Alliés continuent à progresser lentement mais sûrement face aux puissantes positions défensives allemandes installées autour du Monte Cassino, transformé en bunker par les hommes de Kesselring avec l'aide involontaire des bombardiers alliés. Une attaque par les montagnes utilisant la grande mobilité des troupes nord-africaines est désormais hors de propos, les Allemands ayant retenus la leçon de la campagne de Sicile est gardant désormais les plus inaccessibles des sentiers. C'est donc par un assaut frontal que sera pris le monastère.
Le monastère est en ruine
Pendant ce temps, la Bataille de l'Atlantique semble tourner définitivement en faveur des Alliés. En effet, près d'une quarantaine de U-Boot sont coulés durant ce mois, notamment grâce à l'utilisation de plus en plus massive de l'arme aérienne dans la chasse aux Sous-marins allemands et la protection des convois. Donitz, face à cette situation catastrophique, ordonne l'arrêt des attaques dans l'Atlantique nord ! Ce désastre se déroule alors qu'Hitler venait de décider d'intensifier encore la guerre sous-marine...
En Chine, l'Armée impériale japonaise déclenche une gigantesque offensive qui a comme objectif rien moins que la chute de ce pays ! En effet, l’État-major nippon craint le renforcement progressif de l'Armée chinoise du fait de l'arrivée constante de l'aide américaine par la Route de Birmanie qui n'a pu être coupée en 1942. 2 colonnes nippones s'ébranlent, l'une depuis la région du fleuve jaune, l'autre depuis le Tonkin. L'objectif étant d'isoler les gigantesques troupes chinoises engagées plus à l'Est dans le Fujian, l'Anhui et le Jiangxi entre autres, des bases logistiques de l'Armée de Tchang près de Kunming et Chongqing. Cependant, la concentration de troupes japonaises au nord du Vietnam n'est pas passé inaperçue aux yeux de la Résistance française qui prévenu le commandement allié d'une probable attaque de la Chine par les Japonais. De plus, Salan a lancé préventivement une série d'attaques contre les convois ravitaillant ces forces et a multiplié les assauts contre les postes japonais en vue de contraindre les Japonais à divertir leurs forces.
Soldats de la Résistance
Cependant, face à l'ampleur de l'assaut, les Chinois plient malgré leur résistance héroïque et les Japonais menacent d'isoler des centaines de milliers de soldats chinois du cœur de la Chine non occupée.
Craignant une défection chinoise qui libérerait de trop nombreuses troupes japonaises, Roosevelt ordonne d'augmenter encore l'aide à la Chine tandis que les stratèges américains décident d'accélérer l'assaut dans le Pacifique centre, dont la première phase s'apprête à s'achever avec la libération des Îles Fidji (et dans le Pacifique sud, des Nouvelles-Hébrides).
En Pologne, la résistance des Juifs du Ghetto de Varsovie est écrasée dans le sang. Le Ghetto est rasé. Les survivants qui n'ont tout simplement pas été assassinés par les Nazis sont déportés vers les camps de la mort.
En ce mois de mai 1943, Mandel est écœuré. En effet, les preuves fournies par le pasteur Bonhöffer viennent confirmer ce que les Alliés soupçonnaient déjà. Les Nazis ne se contentent donc pas de déporter les Juifs à l'Est. Ils ont entreprise une politique d'extermination massive ! Mais l’écœurement n'est pas le sentiment le plus cruel qui traverse le cœur du chef du gouvernement de la République française. Pire que ce dégoût, il y a surtout son impuissance. En effet, même dans l'optique où la guerre s'achèvera fin 1944, ce qui est la prévision des stratèges les plus optimistes, les Allemands auront le temps d'assassiner des millions de personnes !
Mandel a bien envisagé de révéler au Monde le génocide commis par les Nazis puis de menacer l'Allemagne d'une destruction totale si elle ne cesse pas immédiatement son crime, mais Mandel sait bien que cela n'arrêtera pas les disciples fanatiques du Führer et, surtout, que les Allemands se vengeront immédiatement sur la population française, véritable otage du IIIème Reich !
Mandel décide donc, pour l'instant, que la meilleure chose est de tout faire pour gagner au plus vite la guerre contre le Reich. Ce sera le meilleur moyen de sauver un maximum de vies !
Pendant ce temps, le tyran cruel de l'Allemagne nazie décide de repousser le déclenchement de Citadelle, afin de pouvoir y faire participer en masse ses jouets que sont les Tigres et les Panthers. Cette décision est prise malgré l'opposition d'une partie du haut commandement allemand, qui craint, à raison, que les Soviétique ne profitent du temps gagné pour renforcer encore plus leurs défenses.
Un char Panther
Déclenchement par les Alliés de l'opération Chastise/Punition. Destruction par une escadrille spéciale (Les Dambusters, les destructeurs de barrages) de plusieurs barrages dans la Ruhr, cœur industriel du Reich. Le dégâts sont très importants mais seront rapidement réparés par les Allemands grâce à l'utilisation d'un nouveau type de pompe, inauguré l'année précédente.
Un barrage après l'attaque
En Yougoslavie, les Allemands déclenchent l'Opération Schwarz, une vaste campagne anti-partisan et anti-tchetniks (la majorité de ceux-ci ayant désormais optés pour la résistance à tout prix contre l'Axe et les Collaborateurs). 90 000 soldats de l'Axe (Allemands mais aussi Croates et Bulgares) sont engagés dans l'Opération. Dès que les Alliés apprennent le déclenchement de l'opération, ils multiplient les raids aériens contre les positions axistes et les parachutages d'armes aux Résistants (Alger n'aidera cependant que les hommes de Mihailovic). Churchill, quant à lui, impressionné par les performances de Tito et désireux de le mettre dans sa poche, décide de lui envoyer des agents de liaison. Alger fait tout le contraire. La France combattante, l'organe de presse fondé par Mandel en Août 1940, ne parlant que de la résistance héroïque et efficace des hommes de Draza Mihailovic.
Dernière édition par Emile Ollivier le Mer 25 Oct - 8:29, édité 2 fois
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Le démonstratif plus que le possessif me semble davantage indiqué.Salan a lancé préventivement une série d'attaques contre les convois ravitaillant ses forces
"Convois ravitaillant ces forces"
le roi louis- Messages : 98
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Emile Olivier a écrit:En Yougoslavie, les Allemands déclenchent l'Opération Schwarz, un vaste opération anti-partisan et anti-tchetniks
Répétition
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Le champ de bataille ne fait que révéler à l'homme sa folie et son désespoir, et la victoire n'est jamais que l'illusion des philosophes et des sots. William Faulkner
Anaxagore- Messages : 2236
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Je signale un s (ou un t) oublié : croyant une défection chinoise qui libérerai... de trop nombreuses troupes japonaises...
Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Merci à tous. Je corrige.
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1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Juin 1943
En Chine, tandis que l'offensive japonaise continue et que l'Armée impériale progresse toujours vers l'Ouest et le cœur du pays (les Nippons se sont emparés de Luoyang et assiègent Changsha), l'ambassadeur de France à Chongqing depuis Décembre 1941 (et le remplacement du bien trop mou Henri Cosme), Jean Escarra, Professeur de droit et Sinologue accompli, fait le siège de celui qui n'est officiellement que le Premier ministre chinois, Tchang Kai Tchek.
Tout en lui affirmant le soutien indéfectible de la France et des Alliés à la cause de son pays, il l'enjoint de proposer, à l'instar de celui que la France d'Alger prépare, un programme de reconstruction nationale allant vers plus de démocratie et une série de réformes sociales. L'objectif étant de renforcer la volonté de se battre des soldats de l'Armée révolutionnaire chinoise (le nom de l'Armée de Tchang) et, aussi, de contrer les velléités de prise du pouvoir des Communistes, grande obsession des dirigeants français, dans l'après-guerre.
Tchang Kai Tchek est tiraillé tout d'abord entre son nationalisme intransigeant, qui est choqué par ses Occidentaux qui se mêlent encore des affaires intérieures chinoises 1 siècle après les guerres de l'Opium, et sa reconnaissance envers ces mêmes Français qui n'ont désormais plus que de bonnes intentions à l'égard de son pays. Il est aussi coincé entre son Conservatisme social (il est allié aux grands propriétaires qui oppriment toujours les paysans en dépit du fait que le pays ait renversé les Qing en 1912) et son sentiment intérieur qui lui fait comprendre que le monde change et qu'il faut par conséquent réformer la Chine. D'ailleurs, n'est-il pas un dirigeant révolutionnaire ?
En Roumanie, formation du Bloc national démocrate qui regroupe l'ensemble des forces politiques opposées à la dictature. Ce rassemblement va des Communistes aux Libéraux et est patronné par le Roi Michel. Mais il est encore trop tôt pour espérer renverser Antonescu.
Suite à la trahison de 3 membres de l'Armia Krajowa (AK), Ludwik Kalkstein (Hanka), Eugeniusz Swierczewski (Genes) et Blanka Kaczorowska (Sroka), le général Stefan Rowecki, son commandant, est arrêté par les Allemands. Il est "interrogé" par la Gestapo à Berlin, où les allemands lui proposeront une alliance anti-bolchévique qu'il refusera. Il sera exécuté en Juin 1944 au camp de Sachsenhausen.
En Yougoslavie, Mihailovic et Tito parviennent tout deux à échapper aux forces de l'Axe. Certes, leurs forces ont subis des pertes importantes (Bihac, d'où Tito narguait l'Axe, ayant été reprise par les Allemands) mais ils en ont également infligés d'importantes aux Allemands et à leurs alliés. La phase finale de Fall Schwarz est d'ailleurs l'objet de la pire dispute qui opposa Churchill et De Gaulle, qui se rencontraient à Tarente pour discuter justement de la guerre en Yougoslavie. Churchill reproche tout d'abord aux Français de n'avoir aidé que Mihailovic puis tend au Général un rapport d'un officier britannique certifiant que des groupes tchétniks ont participés aux actions contre les Partisans. Il conclue en disant qu'il a envoyé auprès de Tito des agents britanniques. De Gaulle est furieux et un violent accrochage se produit durant lequel Churchill menace De Gaulle en ces termes et en Français. « Si vous et Alger m'obstaclez, je vous liquiderai ! » mais De Gaulle n'est pas homme à se laisser faire et à la fin de l'échange, il répond simplement. « Est-ce tout? », salue le Premier ministre et se retire. Comme d'un curieux hasard, des violentes manifestations nationalistes éclatent aux Levant français dans les jours suivants (alors qu'ont lieu des négociations sur l’obtention de leur indépendance par les 2 mandats français de la région). Quant au gouvernement d'Alger, il décide d'aider coûte que coûte les Tchétniks mais demande quand même à Mihailovic de frapper un grand coup contre les « Faux tchétniks » selon les termes utilisé par le Général. Dobroslav Jevđević est la première cible désignée par les services secrets français dans cette lutte contre les Tchétniks collaborateurs.
En Italie, les offensives alliées sur le Monte Cassino ou depuis la tête de pont d'Anzio alternent avec les contre-attaques allemandes visant à reprendre tout ou une partie du terrain perdue. Dans cette guerre d'usure, qui ressemble fort à la Bataille de la Somme du conflit précédent, tombent de nombreux vétérans alliés des campagnes précédentes.
Dans le Pacifique, les Alliés se préparent à assaillir les Îles Gilbert et les Salomon. Yamamoto, bien conscient du futur assaut sur les positions japonaises, déclare à ses officiers que la Flotte sera engagée massivement pour défendre les Îles Salomon. L'infériorité en nombre de Porte-avions du Japon sera quant à elle compensée par le fait qu'il pourra s'appuyer sur ses nombreuses bases aériennes de la région.
Désireux de soutenir l'allié chinois mais étant bien incapables, en dépit de leur supériorité en homme et en matériel, de prendre l'ascendant sur les Japonais en Birmanie, les Britanniques décident de déclencher pour le mois suivant une vaste opération aéroportée sur les arrières des armées nippones, nom de code : Opération Longcloth. L'initiateur du plan, le Général Orde Wingate, s'inspire à la fois des « Commandos » britanniques et des actions menées par les hommes de Salan en Indochine. Le but de l'opération est de lancer une série d'attaques sur les lignes logistiques de l'Empire du milieu par des soldats qui seront ravitaillés par les airs.
En Chine, tandis que l'offensive japonaise continue et que l'Armée impériale progresse toujours vers l'Ouest et le cœur du pays (les Nippons se sont emparés de Luoyang et assiègent Changsha), l'ambassadeur de France à Chongqing depuis Décembre 1941 (et le remplacement du bien trop mou Henri Cosme), Jean Escarra, Professeur de droit et Sinologue accompli, fait le siège de celui qui n'est officiellement que le Premier ministre chinois, Tchang Kai Tchek.
Tout en lui affirmant le soutien indéfectible de la France et des Alliés à la cause de son pays, il l'enjoint de proposer, à l'instar de celui que la France d'Alger prépare, un programme de reconstruction nationale allant vers plus de démocratie et une série de réformes sociales. L'objectif étant de renforcer la volonté de se battre des soldats de l'Armée révolutionnaire chinoise (le nom de l'Armée de Tchang) et, aussi, de contrer les velléités de prise du pouvoir des Communistes, grande obsession des dirigeants français, dans l'après-guerre.
Tchang Kai Tchek est tiraillé tout d'abord entre son nationalisme intransigeant, qui est choqué par ses Occidentaux qui se mêlent encore des affaires intérieures chinoises 1 siècle après les guerres de l'Opium, et sa reconnaissance envers ces mêmes Français qui n'ont désormais plus que de bonnes intentions à l'égard de son pays. Il est aussi coincé entre son Conservatisme social (il est allié aux grands propriétaires qui oppriment toujours les paysans en dépit du fait que le pays ait renversé les Qing en 1912) et son sentiment intérieur qui lui fait comprendre que le monde change et qu'il faut par conséquent réformer la Chine. D'ailleurs, n'est-il pas un dirigeant révolutionnaire ?
En Roumanie, formation du Bloc national démocrate qui regroupe l'ensemble des forces politiques opposées à la dictature. Ce rassemblement va des Communistes aux Libéraux et est patronné par le Roi Michel. Mais il est encore trop tôt pour espérer renverser Antonescu.
Suite à la trahison de 3 membres de l'Armia Krajowa (AK), Ludwik Kalkstein (Hanka), Eugeniusz Swierczewski (Genes) et Blanka Kaczorowska (Sroka), le général Stefan Rowecki, son commandant, est arrêté par les Allemands. Il est "interrogé" par la Gestapo à Berlin, où les allemands lui proposeront une alliance anti-bolchévique qu'il refusera. Il sera exécuté en Juin 1944 au camp de Sachsenhausen.
En Yougoslavie, Mihailovic et Tito parviennent tout deux à échapper aux forces de l'Axe. Certes, leurs forces ont subis des pertes importantes (Bihac, d'où Tito narguait l'Axe, ayant été reprise par les Allemands) mais ils en ont également infligés d'importantes aux Allemands et à leurs alliés. La phase finale de Fall Schwarz est d'ailleurs l'objet de la pire dispute qui opposa Churchill et De Gaulle, qui se rencontraient à Tarente pour discuter justement de la guerre en Yougoslavie. Churchill reproche tout d'abord aux Français de n'avoir aidé que Mihailovic puis tend au Général un rapport d'un officier britannique certifiant que des groupes tchétniks ont participés aux actions contre les Partisans. Il conclue en disant qu'il a envoyé auprès de Tito des agents britanniques. De Gaulle est furieux et un violent accrochage se produit durant lequel Churchill menace De Gaulle en ces termes et en Français. « Si vous et Alger m'obstaclez, je vous liquiderai ! » mais De Gaulle n'est pas homme à se laisser faire et à la fin de l'échange, il répond simplement. « Est-ce tout? », salue le Premier ministre et se retire. Comme d'un curieux hasard, des violentes manifestations nationalistes éclatent aux Levant français dans les jours suivants (alors qu'ont lieu des négociations sur l’obtention de leur indépendance par les 2 mandats français de la région). Quant au gouvernement d'Alger, il décide d'aider coûte que coûte les Tchétniks mais demande quand même à Mihailovic de frapper un grand coup contre les « Faux tchétniks » selon les termes utilisé par le Général. Dobroslav Jevđević est la première cible désignée par les services secrets français dans cette lutte contre les Tchétniks collaborateurs.
En Italie, les offensives alliées sur le Monte Cassino ou depuis la tête de pont d'Anzio alternent avec les contre-attaques allemandes visant à reprendre tout ou une partie du terrain perdue. Dans cette guerre d'usure, qui ressemble fort à la Bataille de la Somme du conflit précédent, tombent de nombreux vétérans alliés des campagnes précédentes.
Dans le Pacifique, les Alliés se préparent à assaillir les Îles Gilbert et les Salomon. Yamamoto, bien conscient du futur assaut sur les positions japonaises, déclare à ses officiers que la Flotte sera engagée massivement pour défendre les Îles Salomon. L'infériorité en nombre de Porte-avions du Japon sera quant à elle compensée par le fait qu'il pourra s'appuyer sur ses nombreuses bases aériennes de la région.
Désireux de soutenir l'allié chinois mais étant bien incapables, en dépit de leur supériorité en homme et en matériel, de prendre l'ascendant sur les Japonais en Birmanie, les Britanniques décident de déclencher pour le mois suivant une vaste opération aéroportée sur les arrières des armées nippones, nom de code : Opération Longcloth. L'initiateur du plan, le Général Orde Wingate, s'inspire à la fois des « Commandos » britanniques et des actions menées par les hommes de Salan en Indochine. Le but de l'opération est de lancer une série d'attaques sur les lignes logistiques de l'Empire du milieu par des soldats qui seront ravitaillés par les airs.
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1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
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LFC/Emile Ollivier- Messages : 2721
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Juillet 1943
En URSS, déclenchement par les Nazis de l’Opération Citadelle, leur grande offensive contre le front ukrainien de l’Armée rouge autour de la ville de Kharkov. Malgré l’emploi de nouveaux chars comme le Panther (qui se révélera efficace) et l’Elefant (qui se révélera de piètre qualité), des bombardements massifs par la Luftwaffe (qui voit cependant encore une fois le ciel lui être contesté par l’Aviation soviétique), l’offensive sera un échec, du fait de la résistance acharnée des défenseurs soviétiques et du fait que les points d’attaque de l’offensive étaient tellement logiques, que les Soviétiques ont pu les fortifier massivement.
Les Panzers avant l'assaut
Les Allemands ne parviennent à avancer péniblement que de quelques kilomètres dans les lignes soviétiques, non sans subir une série de contre-offensives locales de la part de l'Armée rouge.
Pire pour les Allemands, les Soviétiques déclenchent une série de contre-attaque de grandes ampleurs vers l’ouest dès que Citadelle commence à patiner. Ainsi, l'Opération Molotov contre le groupe d'Armée du centre permet la libération de Smolensk tandis que l'offensive « Louis Rossel » permet, elle, la destruction du saillant d'Orel tandis que les défenseurs soviétiques dans la région de Kharkov n'ont donc quasiment pas perdus de terrain. 3 jours après le déclenchement de Citadelle, Hitler convoque Von Manstein à la tanière du loup et lui ordonne de « suspendre » Citadelle. Face aux objections de son subalterne, pour qui la bataille peut encore être gagnée, le Führer explique qu'au vu de la situation, il vaut mieux attendre que les Russes se « cassent les dents » sur une armée allemande solidement retranchée.
Citadelle, qui sera plus tard connue sous le nom de bataille de Kharkov, fut la dernière grande offensive de la Wehrmacht en URSS.
Accords de Beyrouth. L'indépendance complète sera accordée à la Syrie et au Liban au maximum 6 mois après la fin de la guerre. En échange, la France maintiendra son influence culturelle et conservera des bases dans les 2 pays.
La situation difficile de l'armée allemande à l'est a poussé le Roi Michel Ier de Roumanie à accélérer la constitution du bloc national démocrate, regroupant les forces opposées au Régime pro-allemand d'Antonescu ainsi que, dans la même optique, les négociations avec les USA, la Grande Bretagne et la France par l'entremise de leurs représentation diplomatiques à Ankara (où René Massigli, l'ambassadeur de la République française, fait un travail formidable).
Bien qu'il ne soit pas chargé des affaires étrangères, Charles De Gaulle a insisté pour mener la seconde phase des négociations préliminaire avec l'envoyé du jeune monarque car en effet, le Général est extrêmement soucieux du sort des anciens amis de la France en Europe de l'est.
L'envoyé roumain, s'adressant dans un Français impeccable avec toutefois un léger accent, fait part de l'intention de la Résistance politique roumaine d'entrevoir les conditions à laquelle les Alliés seraient prêt à faire la paix avec son pays et espère qu'ils empêcheront les Russes de faire de la Roumanie une République socialiste soviétique, "d'ailleurs" déclare l'émissaire, "la seule raison qui a poussé son pays à entrer en guerre aux côtés de l'Allemagne est la..."
De Gaulle le coupe alors sèchement
"Votre altesse. Ne perdons pas de temps avec ce genre d'explications. Je sais parfaitement les événements qui ont conduit la Roumanie là où elle se trouve actuellement. Votre belle nation a été trahie par un Maréchal félon, tout comme la mienne. D'ailleurs, c'est uniquement du sauvetage de la Roumanie que nous débattrons aujourd'hui. Maintenant, je vais vous exposer ce que je compte offrir votre nation, amie de toujours de la France et puissance latine.
Tout d'abord, je compte m'appuyer sur votre jeune monarque, Michel Ier, et le bloc national démocrate pour renverser Antonescu et installer un gouvernement d'union nationale, votre roi proposera alors un armistice aux Alliés qui sera immédiatement accepté par mon gouvernement et rapidement par au moins l'Angleterre (je m'arrangerai pour), armistice dans lequel il sera stipulé le maintien, en attendant un traité de paix, de l'administration roumaine dans vos anciennes frontières, ce qui inclus donc la Transylvanie et la Dobrogée (Nom français de la Dobroudja) mais pas la Bessarabie, pour laquelle, malheureusement, la France ne peut plus rien.
Notre seule condition étant que la Roumanie déclare immédiatement la guerre à l'Allemagne. »
L'émissaire apparaît un peu abasourdi mais ravi par des conditions si tolérantes mais il ne peut s'empêcher d'objecter que Staline n'acceptera pas si facilement ces conditions.
"Je m'en doute bien mais j'ai l'intention de lui offrir des gages en échange, des gages qui auront en plus le mérite de vous ravir. Tout d'abord mon gouvernement et celui de sa majesté ont l'intention d'offrir à la Russie une influence prépondérante en Hongrie. En effet, nous n'avons nullement l'intention de manœuvrer pour sauver la complice de toujours des razzias hitlériennes"
L'émissaire hoche la tête affirmativement.
Et au delà des petites nations baltes qui sont, malheureusement, définitivement condamnées à l'annexion stalinienne, nous comptons laisser Staline une grande influence en Bulgarie, cette amie naturelle de la Russie qui n'a pas pour cela participer à Barbarossa alors que cela ne l'a pas empêchée de prêter son territoire aux forces allemandes pour qu'elles puissent se jeter contre nos forces et envahir l'héroïque petite Grèce. Très bien, alors elle sera ravie d'accueillir les troupes du père Joseph sur son sol !"
L'émissaire fait part de son ravissement devant la proposition de De Gaulle, il lui déclare que le gouvernement pro allié qui se formera fera tout pour parvenir à la réalisation de ce plan et il promet une amitié renouvelée et éternelle entre la France et la Roumanie.
"Ce plan peut paraître rude voir impossible à réaliser mais qui début Juin 1940 pariait un seul centime sur l'avenir de la France et regardait où nous en somme aujourd'hui ! Nous sommes toujours une grande puissance et ce n'est plus qu'une question de temps avant que notre armée, aidée des alliés, n'écrase l'envahisseur germanique et ne le chasse de la "terre sacrée" de France. Cependant, je ne vous cache pas que votre position sera la plus difficile à soutenir avec celle de la Pologne que mon pays et l'Angleterre essayons par ailleurs de sauver au maximum du dépeçage auquel compte se livrer à nouveau Staline mais nous ne sommes pas entrer en guerre pour voir livrer l'Europe de l'est à un régime despotique, qu'il soit brun ou rouge !"
Le Prince Barbu Stirbei, car c'est bel et bien lui qui rencontre De Gaulle à Alger, remercie alors chaleureusement le Général et lui serra la main.
Le Prince Barbu Stirbei
Les 2 hommes commencent alors à discuter des détails techniques du futur retournement d'alliance roumain.
En Italie tombe Henri d'Orléans, Comte de Paris et engagé dans la Légion étrangère française, durant les combats pour la prise du Monte Cassino.
En Birmanie, déclenchement de l'opération Longcloth, un puissant raid des « Chindits » sur les arrières des troupes japonaises dans le pays. L'opération conduite par Orde Wingate désorganise les communications nippones dans le pays mais ses résultats seront exagérés en vue de montrer que les Britanniques peuvent, à l'égal des Français en Indochine, conduire une bataille victorieuse dans la jungle contre les Japonais.
Dans le Pacifique, les Américains lancent une double offensive contre les Salomon (et plus particulièrement l'île de San Cristobal) et les Îles Gilbert. L'opération ou plutôt les opérations sont couvertes par les Porte-avions alliés HMS Formidable, Lexington, Cabot mais aussi le fraîchement mis en service Douglas Mc Arthur. Originellement nommé Bonhomme Richard, il fut nommé en l'honneur du Général US prisonnier des Japonais à la demande des ouvriers qui le construisirent. À ces grosses unités il faut ajouter plusieurs portes-avions d'escorte plus petits.
Déjà fortement éprouvés aux Fidji, les Marines US connaissent un véritable enfer aux Gilbert. En dépit de l'étroitesse des îlots, la résistance japonaise est acharnée, notamment à Tarawa. En effet, là où les experts avaient prédit qu'il suffirait seulement de 24 heures pour sécuriser l'atoll, il fallu en réalité 3 jours aux Américains pour écraser la résistance nippone et ce, au prix de plus de mille morts. Sur ordre de Yamamoto, la Marine et l'aviation japonaise ne sont pas intervenues aux Gilbert.
En revanche aux Salomons…
Dès l'annonce du débarquement allié (auquel participent les « Tirailleurs du Pacifique », unité composée d'Indigènes et de colons de Nouvelle-Calédonie et d'autres îles françaises du Pacifique), l'aviation japonaise basée à Rabaul et à Guadalcanal lancent une série de furieuses contre-attaques contre la Flotte d'invasion. Au sol, les Japonais, contrairement à ce qu'ils firent aux Fidji, n'abandonnent pas l'essentiel de l'île aux Alliés mais lancent dès qu'ils le peuvent une série de contre-attaques contre les têtes de pont alliés, conformément aux ordres du Grand État-major impérial décidé à défendre l'île coûte que coûte. Les offensives nippones contre les plages ne sont repoussés que grâce à l'aide opportune de l'artillerie des puissants Croiseurs et Cuirassés couvrant l'invasion. Néanmoins, une effroyable guerre d'usure commence…
La seconde nuit suivant le débarquement, une puissante armada nippone attaque la flotte alliée. Les Alliés se tiennent prêt à la recevoir, les Japonais ayant été repérés à plusieurs reprises par des sous-marins. Cependant, la flotte rassemblée par l'Empire du soleil levant apparaît formidable et ce, en dépit de l'absence des monstrueux cuirassés Yamato et Musashi, restés en réserve à Truk. Néanmoins, face à cette terrible menace, les Amiraux alliés décident de tendre une embuscade à la flotte japonaise qui descend le long du « Slot », le chenal située entre les parties occidentale et orientale de l'archipel. En effet, les vedettes lances-torpilles et les destroyers alliés devront faire pleuvoir la mort sur les unités lourdes japonaises avant le début de l'engagement principal. Cette embuscade est permise grâce à la présence du fameux Radar du côté des Alliés (dont l'efficacité est cependant réduite du fait que les Japonais se déplacent en longeant les îles montagneuses de l'archipel) mais surtout des sous-marins, qui signalent chaque minute la position des bâtiments nippons, ce qui permet aux Alliés de « voir » les Japonais sans que la réciproque ne soit forcément vraie.
L'escadre japonaise est commandée par le Vice-Amiral Gunichi Mikawa, ardent à l'idée d'enfin affronter les « Américains » à grand coups de canon. C'est alors qu'une série de gigantesque explosions frappe les grandes unités de la Marine impériale japonaise à l'instar du vaisseau amiral de Mikawa, le cuirassé Kirishama. D'importants dégâts sont signalés, le Cuirassé Hiei étant par exemple devenu incontrôlable. Mais Mikawa ne se laisse pas démonter et ordonne de poursuivre la marche vers San Cristobal. Une mêlée confuse s'engage alors au cours duquel les marins du Richelieu font preuve d'un courage à toute épreuve et d'une parfaite intelligence avec leurs frères d'armes du Washington, coulant de concert le Kirishama, détecté comme meneur de la Flotte ennemie et expédiant Mikawa au fond du « Slot ». En récompense de cette victoire, l'équipage du Richelieu reçut la « Medal of honor » US tandis que celui du Washington recevait la « Médaille militaire » française. Les Alliés ont certes subis de lourdes pertes mais la Marine impériale japonaise est encore moins bien lotie.
Le Vice-Amiral Gunichi Mikawa
Cependant, la bataille de San Cristobal ne faisait que débuter...
En URSS, déclenchement par les Nazis de l’Opération Citadelle, leur grande offensive contre le front ukrainien de l’Armée rouge autour de la ville de Kharkov. Malgré l’emploi de nouveaux chars comme le Panther (qui se révélera efficace) et l’Elefant (qui se révélera de piètre qualité), des bombardements massifs par la Luftwaffe (qui voit cependant encore une fois le ciel lui être contesté par l’Aviation soviétique), l’offensive sera un échec, du fait de la résistance acharnée des défenseurs soviétiques et du fait que les points d’attaque de l’offensive étaient tellement logiques, que les Soviétiques ont pu les fortifier massivement.
Les Panzers avant l'assaut
Les Allemands ne parviennent à avancer péniblement que de quelques kilomètres dans les lignes soviétiques, non sans subir une série de contre-offensives locales de la part de l'Armée rouge.
Pire pour les Allemands, les Soviétiques déclenchent une série de contre-attaque de grandes ampleurs vers l’ouest dès que Citadelle commence à patiner. Ainsi, l'Opération Molotov contre le groupe d'Armée du centre permet la libération de Smolensk tandis que l'offensive « Louis Rossel » permet, elle, la destruction du saillant d'Orel tandis que les défenseurs soviétiques dans la région de Kharkov n'ont donc quasiment pas perdus de terrain. 3 jours après le déclenchement de Citadelle, Hitler convoque Von Manstein à la tanière du loup et lui ordonne de « suspendre » Citadelle. Face aux objections de son subalterne, pour qui la bataille peut encore être gagnée, le Führer explique qu'au vu de la situation, il vaut mieux attendre que les Russes se « cassent les dents » sur une armée allemande solidement retranchée.
Citadelle, qui sera plus tard connue sous le nom de bataille de Kharkov, fut la dernière grande offensive de la Wehrmacht en URSS.
Accords de Beyrouth. L'indépendance complète sera accordée à la Syrie et au Liban au maximum 6 mois après la fin de la guerre. En échange, la France maintiendra son influence culturelle et conservera des bases dans les 2 pays.
La situation difficile de l'armée allemande à l'est a poussé le Roi Michel Ier de Roumanie à accélérer la constitution du bloc national démocrate, regroupant les forces opposées au Régime pro-allemand d'Antonescu ainsi que, dans la même optique, les négociations avec les USA, la Grande Bretagne et la France par l'entremise de leurs représentation diplomatiques à Ankara (où René Massigli, l'ambassadeur de la République française, fait un travail formidable).
Bien qu'il ne soit pas chargé des affaires étrangères, Charles De Gaulle a insisté pour mener la seconde phase des négociations préliminaire avec l'envoyé du jeune monarque car en effet, le Général est extrêmement soucieux du sort des anciens amis de la France en Europe de l'est.
L'envoyé roumain, s'adressant dans un Français impeccable avec toutefois un léger accent, fait part de l'intention de la Résistance politique roumaine d'entrevoir les conditions à laquelle les Alliés seraient prêt à faire la paix avec son pays et espère qu'ils empêcheront les Russes de faire de la Roumanie une République socialiste soviétique, "d'ailleurs" déclare l'émissaire, "la seule raison qui a poussé son pays à entrer en guerre aux côtés de l'Allemagne est la..."
De Gaulle le coupe alors sèchement
"Votre altesse. Ne perdons pas de temps avec ce genre d'explications. Je sais parfaitement les événements qui ont conduit la Roumanie là où elle se trouve actuellement. Votre belle nation a été trahie par un Maréchal félon, tout comme la mienne. D'ailleurs, c'est uniquement du sauvetage de la Roumanie que nous débattrons aujourd'hui. Maintenant, je vais vous exposer ce que je compte offrir votre nation, amie de toujours de la France et puissance latine.
Tout d'abord, je compte m'appuyer sur votre jeune monarque, Michel Ier, et le bloc national démocrate pour renverser Antonescu et installer un gouvernement d'union nationale, votre roi proposera alors un armistice aux Alliés qui sera immédiatement accepté par mon gouvernement et rapidement par au moins l'Angleterre (je m'arrangerai pour), armistice dans lequel il sera stipulé le maintien, en attendant un traité de paix, de l'administration roumaine dans vos anciennes frontières, ce qui inclus donc la Transylvanie et la Dobrogée (Nom français de la Dobroudja) mais pas la Bessarabie, pour laquelle, malheureusement, la France ne peut plus rien.
Notre seule condition étant que la Roumanie déclare immédiatement la guerre à l'Allemagne. »
L'émissaire apparaît un peu abasourdi mais ravi par des conditions si tolérantes mais il ne peut s'empêcher d'objecter que Staline n'acceptera pas si facilement ces conditions.
"Je m'en doute bien mais j'ai l'intention de lui offrir des gages en échange, des gages qui auront en plus le mérite de vous ravir. Tout d'abord mon gouvernement et celui de sa majesté ont l'intention d'offrir à la Russie une influence prépondérante en Hongrie. En effet, nous n'avons nullement l'intention de manœuvrer pour sauver la complice de toujours des razzias hitlériennes"
L'émissaire hoche la tête affirmativement.
Et au delà des petites nations baltes qui sont, malheureusement, définitivement condamnées à l'annexion stalinienne, nous comptons laisser Staline une grande influence en Bulgarie, cette amie naturelle de la Russie qui n'a pas pour cela participer à Barbarossa alors que cela ne l'a pas empêchée de prêter son territoire aux forces allemandes pour qu'elles puissent se jeter contre nos forces et envahir l'héroïque petite Grèce. Très bien, alors elle sera ravie d'accueillir les troupes du père Joseph sur son sol !"
L'émissaire fait part de son ravissement devant la proposition de De Gaulle, il lui déclare que le gouvernement pro allié qui se formera fera tout pour parvenir à la réalisation de ce plan et il promet une amitié renouvelée et éternelle entre la France et la Roumanie.
"Ce plan peut paraître rude voir impossible à réaliser mais qui début Juin 1940 pariait un seul centime sur l'avenir de la France et regardait où nous en somme aujourd'hui ! Nous sommes toujours une grande puissance et ce n'est plus qu'une question de temps avant que notre armée, aidée des alliés, n'écrase l'envahisseur germanique et ne le chasse de la "terre sacrée" de France. Cependant, je ne vous cache pas que votre position sera la plus difficile à soutenir avec celle de la Pologne que mon pays et l'Angleterre essayons par ailleurs de sauver au maximum du dépeçage auquel compte se livrer à nouveau Staline mais nous ne sommes pas entrer en guerre pour voir livrer l'Europe de l'est à un régime despotique, qu'il soit brun ou rouge !"
Le Prince Barbu Stirbei, car c'est bel et bien lui qui rencontre De Gaulle à Alger, remercie alors chaleureusement le Général et lui serra la main.
Le Prince Barbu Stirbei
Les 2 hommes commencent alors à discuter des détails techniques du futur retournement d'alliance roumain.
En Italie tombe Henri d'Orléans, Comte de Paris et engagé dans la Légion étrangère française, durant les combats pour la prise du Monte Cassino.
En Birmanie, déclenchement de l'opération Longcloth, un puissant raid des « Chindits » sur les arrières des troupes japonaises dans le pays. L'opération conduite par Orde Wingate désorganise les communications nippones dans le pays mais ses résultats seront exagérés en vue de montrer que les Britanniques peuvent, à l'égal des Français en Indochine, conduire une bataille victorieuse dans la jungle contre les Japonais.
Dans le Pacifique, les Américains lancent une double offensive contre les Salomon (et plus particulièrement l'île de San Cristobal) et les Îles Gilbert. L'opération ou plutôt les opérations sont couvertes par les Porte-avions alliés HMS Formidable, Lexington, Cabot mais aussi le fraîchement mis en service Douglas Mc Arthur. Originellement nommé Bonhomme Richard, il fut nommé en l'honneur du Général US prisonnier des Japonais à la demande des ouvriers qui le construisirent. À ces grosses unités il faut ajouter plusieurs portes-avions d'escorte plus petits.
Déjà fortement éprouvés aux Fidji, les Marines US connaissent un véritable enfer aux Gilbert. En dépit de l'étroitesse des îlots, la résistance japonaise est acharnée, notamment à Tarawa. En effet, là où les experts avaient prédit qu'il suffirait seulement de 24 heures pour sécuriser l'atoll, il fallu en réalité 3 jours aux Américains pour écraser la résistance nippone et ce, au prix de plus de mille morts. Sur ordre de Yamamoto, la Marine et l'aviation japonaise ne sont pas intervenues aux Gilbert.
En revanche aux Salomons…
Dès l'annonce du débarquement allié (auquel participent les « Tirailleurs du Pacifique », unité composée d'Indigènes et de colons de Nouvelle-Calédonie et d'autres îles françaises du Pacifique), l'aviation japonaise basée à Rabaul et à Guadalcanal lancent une série de furieuses contre-attaques contre la Flotte d'invasion. Au sol, les Japonais, contrairement à ce qu'ils firent aux Fidji, n'abandonnent pas l'essentiel de l'île aux Alliés mais lancent dès qu'ils le peuvent une série de contre-attaques contre les têtes de pont alliés, conformément aux ordres du Grand État-major impérial décidé à défendre l'île coûte que coûte. Les offensives nippones contre les plages ne sont repoussés que grâce à l'aide opportune de l'artillerie des puissants Croiseurs et Cuirassés couvrant l'invasion. Néanmoins, une effroyable guerre d'usure commence…
La seconde nuit suivant le débarquement, une puissante armada nippone attaque la flotte alliée. Les Alliés se tiennent prêt à la recevoir, les Japonais ayant été repérés à plusieurs reprises par des sous-marins. Cependant, la flotte rassemblée par l'Empire du soleil levant apparaît formidable et ce, en dépit de l'absence des monstrueux cuirassés Yamato et Musashi, restés en réserve à Truk. Néanmoins, face à cette terrible menace, les Amiraux alliés décident de tendre une embuscade à la flotte japonaise qui descend le long du « Slot », le chenal située entre les parties occidentale et orientale de l'archipel. En effet, les vedettes lances-torpilles et les destroyers alliés devront faire pleuvoir la mort sur les unités lourdes japonaises avant le début de l'engagement principal. Cette embuscade est permise grâce à la présence du fameux Radar du côté des Alliés (dont l'efficacité est cependant réduite du fait que les Japonais se déplacent en longeant les îles montagneuses de l'archipel) mais surtout des sous-marins, qui signalent chaque minute la position des bâtiments nippons, ce qui permet aux Alliés de « voir » les Japonais sans que la réciproque ne soit forcément vraie.
L'escadre japonaise est commandée par le Vice-Amiral Gunichi Mikawa, ardent à l'idée d'enfin affronter les « Américains » à grand coups de canon. C'est alors qu'une série de gigantesque explosions frappe les grandes unités de la Marine impériale japonaise à l'instar du vaisseau amiral de Mikawa, le cuirassé Kirishama. D'importants dégâts sont signalés, le Cuirassé Hiei étant par exemple devenu incontrôlable. Mais Mikawa ne se laisse pas démonter et ordonne de poursuivre la marche vers San Cristobal. Une mêlée confuse s'engage alors au cours duquel les marins du Richelieu font preuve d'un courage à toute épreuve et d'une parfaite intelligence avec leurs frères d'armes du Washington, coulant de concert le Kirishama, détecté comme meneur de la Flotte ennemie et expédiant Mikawa au fond du « Slot ». En récompense de cette victoire, l'équipage du Richelieu reçut la « Medal of honor » US tandis que celui du Washington recevait la « Médaille militaire » française. Les Alliés ont certes subis de lourdes pertes mais la Marine impériale japonaise est encore moins bien lotie.
Le Vice-Amiral Gunichi Mikawa
Cependant, la bataille de San Cristobal ne faisait que débuter...
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Le Yamato n'avait pas été coulé dans une bataille précédente?
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Dans une version obsolète à Midway oui mais pas dans cette TL.
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
OK.
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Normalement, on nomme un navire du nom d'un homme décédé... enfin aux USA et dans les autres pays démocratiques ( par contre dans les dictatures, on n'hésite pas à baptiser du nom du glooorieux chef suprême tout ce qui vole, roule et flotte... comme les chars Joseph Staline soviétique).
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Anaxagore- Messages : 2236
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Dison que ce Mc Arthur est tellement populaire qu'on enfreint cette règle :p
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LFC/Emile Ollivier- Messages : 2721
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Age : 35
Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Il y a bien eu le char Churchill de son vivant, pourquoi pas un engin au nom de MacArthur lol (bien que pour un général d'armée de terre, je ne sais pas si ça colle pour un navire, plutôt un modèle de char ?)
LARS (le vrai)- Messages : 111
Date d'inscription : 30/10/2015
Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Où pourquoi pas la construction en AFN ou dans l'usine française de Savannah de chars De Gaulle ou Reynaud pendant qu'on y est?
PauL62- Messages : 467
Date d'inscription : 12/12/2016
Age : 34
Localisation : Pas-de-Calais
Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Le char Churchill ne s'appelle-t-il pas ainsi à cause de John Churchill et non Winston ?
Par contre le char Pershing a bien été nommé ainsi alors que le général Pershing était bien vivant !
https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Pershing
https://fr.wikipedia.org/wiki/Char_M26_Pershing
Par contre le char Pershing a bien été nommé ainsi alors que le général Pershing était bien vivant !
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LFC/Emile Ollivier- Messages : 2721
Date d'inscription : 26/03/2016
Age : 35
Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Il me semble qu'à cette époque on ne donnais pas encore de petit nom au chars français.
Quand à Pershing, à défaut d'être mort il était retiré et à contribué au restructuration de l'armée après s'être "couvert de gloire" durant la grande guerre.
Quand à Pershing, à défaut d'être mort il était retiré et à contribué au restructuration de l'armée après s'être "couvert de gloire" durant la grande guerre.
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