LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Édition du mois d'Octobre 1940 suite aux discussions sur le Forum Air-Défense. L'Ark Royal participe désormais à la bataille de Détroit d'Otrante.
_________________
1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
https://forumuchronies.frenchboard.com/t751-la-france-exilee-tome-1-1940-la-roue-du-destin
https://forumuchronies.frenchboard.com/t826-la-france-exilee-tome-2-1942-la-roue-tourne
https://forumuchronies.frenchboard.com/t968-la-france-exilee-tome-3-1944-la-fin-d-un-cycle
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Juin 1942
Conformément aux plans de leur Haut-Commandement, les Allemands lancent un assaut préliminaire sur la Crimée en vue de protéger le flanc sud de leur assaut contre les champs pétrolifères du Caucase. Si la Crimée est rapidement occupée, ce n'est pas le cas de la forteresse de Sébastopol qui résistera 1 mois aux assauts des Nazis aidés pourtant de leurs alliés roumains et de canons géants. Ainsi, Sébastopol n'est pas encore tombée lorsque le reste du groupe d'Armée du Sud lance sa grande offensive d'été en direction du Caucase et de Stalingrad.
Sebastopol après la bataille
En France, le « Chef du gouvernement » de l’État français collaborateur, Pierre Laval, déclare, dans un discours prononcé le jour anniversaire du déclenchement de Barbarossa, soit le 22 Juin, souhaiter la victoire de l'Allemagne car « sans elle, le Bolchévisme s'installerait partout » ! Bien évidemment, ce discours est rapidement dénoncé par le gouvernement de la République française depuis Alger, De Gaulle mettant toute sa verve à dénoncer le « Collaborateur Laval ». Georges Mandel rappelle dans le même temps l'admiration du peuple français pour l'héroïque résistance du peuple soviétique.
Pierre Laval et Carl Oberg
C'est en ces termes que le Général répondra au « Chef du gouvernement » de l’État français.
« Les derniers voiles, sous lesquels l'ennemi et la trahison opéraient contre la France, sont désormais déchirés. L'enjeu de cette guerre est clair pour tous les Français : c'est l'indépendance ou l'esclavage. Chacun a le devoir sacré de faire tout pour contribuer à libérer la patrie par l'écrasement de l'envahisseur. Il n'y a d'issue et d'avenir que par la victoire.
Mais cette épreuve gigantesque a révélé à la nation que le danger qui menace son existence n'est pas venu seulement du dehors et qu'une victoire qui n'entraînerait pas un courageux et profond renouvellement intérieur ne serait pas la victoire.
Un groupe, issu d'une criminelle collaboration, s'exalte en pouvoir personnel. Le peuple français le condamne. La France s'unit pour la victoire.
Malgré les chaînes et le bâillon qui tiennent la nation en servitude, mille témoignages, venus du plus profond d'elle-même, font apercevoir son désir et entendre son espérance. Nous les proclamons en son nom. Nous affirmons les buts de guerre du peuple français.
Nous voulons que tout ce qui appartient à la nation française revienne en sa possession. Le terme de la guerre est, pour nous, à la fois la restauration de la complète intégrité du territoire, de l'Empire, du patrimoine français et celle de la souveraineté complète de la nation sur elle-même. Toute usurpation, qu'elle vienne du dedans ou qu'elle vienne du dehors, doit être détruite et balayée. De même que nous prétendons rendre la France seule et unique maîtresse chez elle, ainsi ferons-nous en sorte que le peuple français soit seul et unique maître chez lui. En même temps que les Français seront libérés de l'oppression ennemie, toutes leurs libertés intérieures devront leur être rendues. Une fois l'ennemi chassé du territoire, les institutions pour l'instant en exil, reprendront leur place conformément au vœu profond du peuple français.
Nous voulons que tout ce qui a porté et tout ce qui porte atteinte aux droits, aux intérêts, à l'honneur de la nation française soit châtié et aboli. Cela signifie, d'abord, que les chefs ennemis qui abusent des droits de la guerre au détriment des personnes et des propriétés françaises, aussi bien que les traîtres qui coopèrent avec eux, devront être punis. Cela signifie, ensuite, que le système totalitaire qui a soulevé, armé, poussé nos ennemis contre nous soit à tout jamais renversé.
Nous voulons que les Français puissent vivre dans la sécurité. A l'extérieur, il faudra que soient obtenues, contre l'envahisseur séculaire, les garanties matérielles qui le rendra incapable d'agression et d'oppression. A l'intérieur, il faudra que soient réalisées, contre la tyrannie du perpétuel abus, les garanties pratiques qui assureront à chacun la liberté et la dignité dans son travail et dans son existence. La sécurité nationale et la sécurité sociale sont, pour le gouvernement de la République, des buts impératifs et conjugués.
Nous voulons que l'organisation mécanique des masses humaines, que l'ennemi a réalisée au mépris de toute religion, de toute morale, de toute charité, sous prétexte d'être assez fort pour pouvoir opprimer les autres, soit définitivement abolie. Et nous voulons en même temps que, dans un puissant renouveau des ressources de la nation et de l'Empire par une technique dirigée, l'idéal séculaire français de liberté, d'égalité, de fraternité soit désormais mis en pratique chez nous, de telle sorte que chacun soit libre de sa pensée, de ses croyances, de ses actions, que chacun ait, au départ de son activité sociale, des chances égales à celles de tous les autres, que chacun soit respecté par tous et aidé s'il en a besoin.
Nous voulons que cette guerre, qui affecte au même titre le destin de tous les peuples et qui unit les démocraties dans un seul et même effort, ait pour conséquence une organisation du monde établissant, d'une manière durable, la solidarité et l'aide mutuelle des nations dans tous les domaines. Et nous entendons que la France occupe, dans ce système international, la place éminente qui lui est assignée par sa valeur et par son génie.
La France et le monde luttent et souffrent pour la liberté, la justice, le droit des gens à disposer d'eux-mêmes. Il faut que le droit des gens à disposer d'eux-mêmes, la justice et la liberté gagnent cette guerre, en fait comme en droit, au profit de chaque homme, comme au profit de chaque État.
Une telle victoire française et humaine est la seule qui puisse compenser les épreuves sans exemple que traverse notre patrie, la seule qui puisse lui ouvrir de nouveau la route de la grandeur. Une telle victoire vaut tous les efforts et tous les sacrifices. Nous vaincrons! »
En Birmanie, les Japonais, du fait de la mousson, ne peuvent aller plus loin. La Route de Birmanie qui permet aux Alliés de ravitailler l'Armée chinoise reste donc ouverte.
Dans le Pacifique, la bataille de Midway commence par une attaque de diversion des Japonais sur les îles Aléoutiennes, en Alaska. Mais les Américains, au courant des plans japonais car ils ont pu décrypter leurs messages radio, n'ont pas dispersés leurs forces et se tiennent prêt à repousser l'assaut d'une force de 4 Portes-avions (Akagi, Kaga, Hiryu, Soryu) avec un nombre équivalent de Portes-avions (Enterprise, Hornet, Yorktown et Lexington).
L'Akagi est prêt au combat
La bataille qui s'ensuit est rude et est la première de l'histoire à opposer 2 flottes qui ne se combattront que par aviation interposée.
Les premiers à attaquer sont les Japonais, qui lancent un raid contre l'île de Midway elle-même. En effet, Nagumo, qui commande l'avant-garde, se sent protégé par l'écran de sous-marins placé entre Midway et Pearl Harbor par l'Amirauté japonaise.
Cependant, ce sont les sous-marins alliés qui détectent la Flotte combinée avant leurs homologues nippons et signalent sa position à Nimitz.
Malheureusement, le Sous-marin américain est repéré. Cependant, même s'il parvient à s'échapper, il a mis les Japonais en état d'alerte.
Pendant ce temps, Midway est ravagée par les bombes japonais non sans que les courageux défenseurs US n'infligent des pertes substantielles aux assaillants.
Au retour des avions qui ont participé au raid sur Midway, Nagumo décide de faire de l'assaut aérien contre les Portes-avions américains une priorité pour sa Flotte.
C'est à ce moment que les appareils lancés par Nimitz, des bombardiers torpilleurs et en piqués, solidement escortés, arrivèrent en vue de la Flotte nippone et se ruèrent à l'assaut. En dépit de leur talent, les pilotes des Zéros qui protégeaient la Flotte de Nagumo ne purent empêcher les Américains de couler le Soryu et d'endommager le Hiryu.
A peine l'assaut terminé, l'Amiral japonais lança ses propres appareils contre la Flotte US, dont il venait d'apprendre la position. Les vétérans de Pearl Harbor firent payer cher aux Américains l'affront de la destruction du Soryu en coulant le Yorktown et l'Entreprise !
Nagumo pouvait alors transmettre un message enthousiaste à Yamamoto et à Tokyo, annonçant que la Flotte US ne survivrait pas à un second assaut à 3 contre 2 !
C'est alors qu'une gigantesque explosion déchiquette le Hiryu ! Un sous-marin allié, le USS Nautilus (SS-168), ayant en effet infiltré le Flotte ennemie et attaqué le Porte-avions japonais déjà endommagé.
Nagumo ne peut qu'annoncer le désastre à son supérieur.
Yamamoto reste de marbre comme l'explique ses subordonnés directs mais ordonne à la Flotte japonaise de retraiter vers le Japon.
Si les pertes en pilotes et en appareils dans les deux camps sont extrêmement lourdes, les USA peuvent plus aisément compenser les leurs contrairement aux Japonais pour qui la perte de leurs précieux Portes-avions et pilotes chevronnés est une catastrophe.
Cependant, le Japon est très loin d'être vaincu. En effet, Au soir de la retraite de Midway, Yamamoto, un moment ébranlé par cet échec, se ressaisit.
Il décide de regrouper ses forces et de lancer l'opération FS, l"invasion des Fidji et de la Nouvelle Calédonie en vue d'isoler l'Australie et de la contraindre à la paix.
Ce qui est ambitieux, vu que même les Français, dont la Métropole est entièrement occupée, continuent la guerre. Alors un simple blocus...
Yamamoto sait que si, comme il s'en doute, l'Australie refuse de signer la paix, alors il devra envahir l'île-continent.
Mais avant de songer à envahir les Fidji et la Nouvelle-Calédonie, il faut d'abord investir Port-Moresby, dernière place alliée en Nouvelle-Guinée.
Après avoir rapidement obtenu l'aval du Haut Etat-Major impérial et de l'Empereur lui-même pour déclencher FS, il envoie ses ordres.
Les PA basés à Singapour sont déplacés à Truk où ils rejoindront la Flotte qui a combattue à Midway.
Mais Yamamoto espère que FS et la menace pesant sur l'Australie contraindra les Alliés, notamment les Britanniques, à tenter de s'opposer à l'invasion dans une grande bataille aéronavale que l'Amiral japonais espère décisive.
L'assaut préliminaire sur Port-Moresby est programmé pour début Juillet.
En Tunisie, le Prince Moncef de la dynastie husseinite devient le nouveau Bey de Tunis. Son discours d'investiture, s'il est un éloge de la liberté et un appel aux Tunisiens à se battre pour elle aux côtés de la République française, est aussi un plaidoyer en faveur d'une indépendance à terme de son pays. Il se rapproche rapidement des militants indépendantistes du Néo-Destour.
Moncef Bey
Conformément aux plans de leur Haut-Commandement, les Allemands lancent un assaut préliminaire sur la Crimée en vue de protéger le flanc sud de leur assaut contre les champs pétrolifères du Caucase. Si la Crimée est rapidement occupée, ce n'est pas le cas de la forteresse de Sébastopol qui résistera 1 mois aux assauts des Nazis aidés pourtant de leurs alliés roumains et de canons géants. Ainsi, Sébastopol n'est pas encore tombée lorsque le reste du groupe d'Armée du Sud lance sa grande offensive d'été en direction du Caucase et de Stalingrad.
Sebastopol après la bataille
En France, le « Chef du gouvernement » de l’État français collaborateur, Pierre Laval, déclare, dans un discours prononcé le jour anniversaire du déclenchement de Barbarossa, soit le 22 Juin, souhaiter la victoire de l'Allemagne car « sans elle, le Bolchévisme s'installerait partout » ! Bien évidemment, ce discours est rapidement dénoncé par le gouvernement de la République française depuis Alger, De Gaulle mettant toute sa verve à dénoncer le « Collaborateur Laval ». Georges Mandel rappelle dans le même temps l'admiration du peuple français pour l'héroïque résistance du peuple soviétique.
Pierre Laval et Carl Oberg
C'est en ces termes que le Général répondra au « Chef du gouvernement » de l’État français.
« Les derniers voiles, sous lesquels l'ennemi et la trahison opéraient contre la France, sont désormais déchirés. L'enjeu de cette guerre est clair pour tous les Français : c'est l'indépendance ou l'esclavage. Chacun a le devoir sacré de faire tout pour contribuer à libérer la patrie par l'écrasement de l'envahisseur. Il n'y a d'issue et d'avenir que par la victoire.
Mais cette épreuve gigantesque a révélé à la nation que le danger qui menace son existence n'est pas venu seulement du dehors et qu'une victoire qui n'entraînerait pas un courageux et profond renouvellement intérieur ne serait pas la victoire.
Un groupe, issu d'une criminelle collaboration, s'exalte en pouvoir personnel. Le peuple français le condamne. La France s'unit pour la victoire.
Malgré les chaînes et le bâillon qui tiennent la nation en servitude, mille témoignages, venus du plus profond d'elle-même, font apercevoir son désir et entendre son espérance. Nous les proclamons en son nom. Nous affirmons les buts de guerre du peuple français.
Nous voulons que tout ce qui appartient à la nation française revienne en sa possession. Le terme de la guerre est, pour nous, à la fois la restauration de la complète intégrité du territoire, de l'Empire, du patrimoine français et celle de la souveraineté complète de la nation sur elle-même. Toute usurpation, qu'elle vienne du dedans ou qu'elle vienne du dehors, doit être détruite et balayée. De même que nous prétendons rendre la France seule et unique maîtresse chez elle, ainsi ferons-nous en sorte que le peuple français soit seul et unique maître chez lui. En même temps que les Français seront libérés de l'oppression ennemie, toutes leurs libertés intérieures devront leur être rendues. Une fois l'ennemi chassé du territoire, les institutions pour l'instant en exil, reprendront leur place conformément au vœu profond du peuple français.
Nous voulons que tout ce qui a porté et tout ce qui porte atteinte aux droits, aux intérêts, à l'honneur de la nation française soit châtié et aboli. Cela signifie, d'abord, que les chefs ennemis qui abusent des droits de la guerre au détriment des personnes et des propriétés françaises, aussi bien que les traîtres qui coopèrent avec eux, devront être punis. Cela signifie, ensuite, que le système totalitaire qui a soulevé, armé, poussé nos ennemis contre nous soit à tout jamais renversé.
Nous voulons que les Français puissent vivre dans la sécurité. A l'extérieur, il faudra que soient obtenues, contre l'envahisseur séculaire, les garanties matérielles qui le rendra incapable d'agression et d'oppression. A l'intérieur, il faudra que soient réalisées, contre la tyrannie du perpétuel abus, les garanties pratiques qui assureront à chacun la liberté et la dignité dans son travail et dans son existence. La sécurité nationale et la sécurité sociale sont, pour le gouvernement de la République, des buts impératifs et conjugués.
Nous voulons que l'organisation mécanique des masses humaines, que l'ennemi a réalisée au mépris de toute religion, de toute morale, de toute charité, sous prétexte d'être assez fort pour pouvoir opprimer les autres, soit définitivement abolie. Et nous voulons en même temps que, dans un puissant renouveau des ressources de la nation et de l'Empire par une technique dirigée, l'idéal séculaire français de liberté, d'égalité, de fraternité soit désormais mis en pratique chez nous, de telle sorte que chacun soit libre de sa pensée, de ses croyances, de ses actions, que chacun ait, au départ de son activité sociale, des chances égales à celles de tous les autres, que chacun soit respecté par tous et aidé s'il en a besoin.
Nous voulons que cette guerre, qui affecte au même titre le destin de tous les peuples et qui unit les démocraties dans un seul et même effort, ait pour conséquence une organisation du monde établissant, d'une manière durable, la solidarité et l'aide mutuelle des nations dans tous les domaines. Et nous entendons que la France occupe, dans ce système international, la place éminente qui lui est assignée par sa valeur et par son génie.
La France et le monde luttent et souffrent pour la liberté, la justice, le droit des gens à disposer d'eux-mêmes. Il faut que le droit des gens à disposer d'eux-mêmes, la justice et la liberté gagnent cette guerre, en fait comme en droit, au profit de chaque homme, comme au profit de chaque État.
Une telle victoire française et humaine est la seule qui puisse compenser les épreuves sans exemple que traverse notre patrie, la seule qui puisse lui ouvrir de nouveau la route de la grandeur. Une telle victoire vaut tous les efforts et tous les sacrifices. Nous vaincrons! »
En Birmanie, les Japonais, du fait de la mousson, ne peuvent aller plus loin. La Route de Birmanie qui permet aux Alliés de ravitailler l'Armée chinoise reste donc ouverte.
Dans le Pacifique, la bataille de Midway commence par une attaque de diversion des Japonais sur les îles Aléoutiennes, en Alaska. Mais les Américains, au courant des plans japonais car ils ont pu décrypter leurs messages radio, n'ont pas dispersés leurs forces et se tiennent prêt à repousser l'assaut d'une force de 4 Portes-avions (Akagi, Kaga, Hiryu, Soryu) avec un nombre équivalent de Portes-avions (Enterprise, Hornet, Yorktown et Lexington).
L'Akagi est prêt au combat
La bataille qui s'ensuit est rude et est la première de l'histoire à opposer 2 flottes qui ne se combattront que par aviation interposée.
Les premiers à attaquer sont les Japonais, qui lancent un raid contre l'île de Midway elle-même. En effet, Nagumo, qui commande l'avant-garde, se sent protégé par l'écran de sous-marins placé entre Midway et Pearl Harbor par l'Amirauté japonaise.
Cependant, ce sont les sous-marins alliés qui détectent la Flotte combinée avant leurs homologues nippons et signalent sa position à Nimitz.
Malheureusement, le Sous-marin américain est repéré. Cependant, même s'il parvient à s'échapper, il a mis les Japonais en état d'alerte.
Pendant ce temps, Midway est ravagée par les bombes japonais non sans que les courageux défenseurs US n'infligent des pertes substantielles aux assaillants.
Au retour des avions qui ont participé au raid sur Midway, Nagumo décide de faire de l'assaut aérien contre les Portes-avions américains une priorité pour sa Flotte.
C'est à ce moment que les appareils lancés par Nimitz, des bombardiers torpilleurs et en piqués, solidement escortés, arrivèrent en vue de la Flotte nippone et se ruèrent à l'assaut. En dépit de leur talent, les pilotes des Zéros qui protégeaient la Flotte de Nagumo ne purent empêcher les Américains de couler le Soryu et d'endommager le Hiryu.
A peine l'assaut terminé, l'Amiral japonais lança ses propres appareils contre la Flotte US, dont il venait d'apprendre la position. Les vétérans de Pearl Harbor firent payer cher aux Américains l'affront de la destruction du Soryu en coulant le Yorktown et l'Entreprise !
Nagumo pouvait alors transmettre un message enthousiaste à Yamamoto et à Tokyo, annonçant que la Flotte US ne survivrait pas à un second assaut à 3 contre 2 !
C'est alors qu'une gigantesque explosion déchiquette le Hiryu ! Un sous-marin allié, le USS Nautilus (SS-168), ayant en effet infiltré le Flotte ennemie et attaqué le Porte-avions japonais déjà endommagé.
Nagumo ne peut qu'annoncer le désastre à son supérieur.
Yamamoto reste de marbre comme l'explique ses subordonnés directs mais ordonne à la Flotte japonaise de retraiter vers le Japon.
Si les pertes en pilotes et en appareils dans les deux camps sont extrêmement lourdes, les USA peuvent plus aisément compenser les leurs contrairement aux Japonais pour qui la perte de leurs précieux Portes-avions et pilotes chevronnés est une catastrophe.
Cependant, le Japon est très loin d'être vaincu. En effet, Au soir de la retraite de Midway, Yamamoto, un moment ébranlé par cet échec, se ressaisit.
Il décide de regrouper ses forces et de lancer l'opération FS, l"invasion des Fidji et de la Nouvelle Calédonie en vue d'isoler l'Australie et de la contraindre à la paix.
Ce qui est ambitieux, vu que même les Français, dont la Métropole est entièrement occupée, continuent la guerre. Alors un simple blocus...
Yamamoto sait que si, comme il s'en doute, l'Australie refuse de signer la paix, alors il devra envahir l'île-continent.
Mais avant de songer à envahir les Fidji et la Nouvelle-Calédonie, il faut d'abord investir Port-Moresby, dernière place alliée en Nouvelle-Guinée.
Après avoir rapidement obtenu l'aval du Haut Etat-Major impérial et de l'Empereur lui-même pour déclencher FS, il envoie ses ordres.
Les PA basés à Singapour sont déplacés à Truk où ils rejoindront la Flotte qui a combattue à Midway.
Mais Yamamoto espère que FS et la menace pesant sur l'Australie contraindra les Alliés, notamment les Britanniques, à tenter de s'opposer à l'invasion dans une grande bataille aéronavale que l'Amiral japonais espère décisive.
L'assaut préliminaire sur Port-Moresby est programmé pour début Juillet.
En Tunisie, le Prince Moncef de la dynastie husseinite devient le nouveau Bey de Tunis. Son discours d'investiture, s'il est un éloge de la liberté et un appel aux Tunisiens à se battre pour elle aux côtés de la République française, est aussi un plaidoyer en faveur d'une indépendance à terme de son pays. Il se rapproche rapidement des militants indépendantistes du Néo-Destour.
Moncef Bey
Dernière édition par Emile Ollivier le Mar 20 Juin - 9:40, édité 1 fois
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1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Roh ta bataille de Midway est trop peu décrite. c'est le choc des titans, faut pas me faire ça.
_________________
« Ce n’est que devant l’épreuve, la vraie, celle qui met en jeu l’existence même, que les hommes cessent de se mentir et révèlent vraiment ce qu’ils sont. »
Alexandre Lang.
Au Bord de l'Abîme et au-delà
Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Thomas,
J'ai hésité avant de poster cette suite car oui, je ne détaille pas assez Midway mais j'ai eu peur de dire des énormités en détaillant :p
J'ai hésité avant de poster cette suite car oui, je ne détaille pas assez Midway mais j'ai eu peur de dire des énormités en détaillant :p
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
bah au pire envoie moi ta version et je te ferais des suggestions. De la guerre du pacifique j'en ai magner pour l'ABATL Tome 1 tu sais.
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« Ce n’est que devant l’épreuve, la vraie, celle qui met en jeu l’existence même, que les hommes cessent de se mentir et révèlent vraiment ce qu’ils sont. »
Alexandre Lang.
Au Bord de l'Abîme et au-delà
Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Je n'en doutais pas
Ce qui est bien avec ce récit, c'est qu'avec le fonction éditer, il est en constante amélioration et comme je suis ouvert aux suggestions
Ce qui est bien avec ce récit, c'est qu'avec le fonction éditer, il est en constante amélioration et comme je suis ouvert aux suggestions
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Appel de Mandel ajouté au chapitre du 16 Juin.
Édition de Midway (Merci Thomas)
Juillet 1942
Face à l’arrivée massive de troupes américaines en Grande-Bretagne et en Afrique du nord, Hitler ordonne l’envoi d’importants renforts en France et en Italie (notamment en Sicile et en Sardaigne). Dans le même temps, l'offensive allemande se développe en direction de Stalingrad, premier objectif pour les armées du Führer. En effet, la prise de cette ville a pour objectif de sécuriser le flanc nord de l'offensive principale contre le Caucase et les champs pétroliers de Bakou. En Crimée, la forteresse de Sébastopol finit par tomber aux mains de l'Armée allemande, mais la résistance soviétique lui a coûté fort cher.
Le Führer fait bien de se méfier. En effet, ce n'est que suite aux mauvaises performances lors des entraînements des soldats canadiens et au mauvais temps associé à un raid de l'aviation allemande contre la Flotte rassemblée à l'occasion que les Alliés ont retardé l'Opération Rutter (devenue désormais Jubilee/Jubilée), un puissant raid sur Dieppe, en Normandie ! Celui-ci devait initialement avoir lieu au mois de Juillet mais il a finalement été reporté au mois suivant.
Dans le Pacifique, l'assaut sur Port-Moresby, préliminaire à l'opération FS, est lancé. Les Alliés, ne se sentant pas de taille à affronter la puissante Flotte rassemblée par Yamamoto, préfèrent évacuer leurs garnisons de Nouvelle-Guinée. C'est donc dans un port vidé de tous ses défenseurs que débarquent l'infanterie japonaise ! Cependant, les Alliés qui ont bien compris que l’objectif des Nippons était d'isoler l'Australie, ont décidés, d'un commun accord, d'envoyer à Brisbane la Flotte britannique de l'Océan indien. Mais déjà, Yamamoto lance 2 Flottes contre les Fidji et la Nouvelle-Calédonie...
Port Moresby
L'autre événement marquant de ce mois de Juillet 1942 est la Conférence d'Alger, qui se tient dans la capitale provisoire de la République française. Staline ne participe pas à cette rencontre entre Georges Mandel, Winston Churchill et Franklin Roosevelt. Les 3 Grands décident d'exiger la capitulation sans condition des puissances de l'Axe, d'opérer rapidement un débarquement en Sicile suivi d'un autre dans la péninsule italienne tout en décidant de maintenir leur aide à l'URSS.
C'est au cours de la conférence que les rumeurs qui étaient parvenus à Alger se confirment. Une gigantesque rafle des Juifs de France occupée a été organisée par les Nazis, soutenus par leurs affidés de l’État français. Les Forces de Sécurité Légionnaires (FSL), les pseudos soldats de Pétain et Laval participent aux côtés de la Gestapo et de l'Armée allemande à l'arrestation de masse des Juifs de France, qu'ils soient Français ou étrangers.
Les débris de la police et de la gendarmerie française qui ont ralliés le Régime collaborateur soutiennent également le crime. Néanmoins, il se trouve des policiers et des gendarmes français, résistants ou tout simplement humains, pour faire de leur mieux pour prévenir les Juifs du sort qui les attend. Ainsi, de nombreuses personnes échapperont à l'arrestation et parviendront à se cacher, aidées en cela par la Résistance.
Mandel dénoncera cette rafle sur les ondes de Radio-Alger ainsi que de Gaulle et les plus hautes personnalités du Cabinet de la République. Les Français prennent conscience du sort qui attend leur malheureux frères juifs mais des milliers de personnes sont tout de même regroupées dans des camps partout en France, notamment dans le tristement célèbre Drancy. Des ordres sont rapidement donnés à la Résistance en vue d'empêcher dans la mesure du possible les déportations vers la Pologne.
Création en Union soviétique du « Comité de l'Allemagne libre ». Il est composé d'écrivains émigrés, de chefs, de députés du Reichstag, d'officier et de soldats allemands, ramassés dans les camps de prisonniers. L’objectif du Comité est de revenir aux frontières de 1937, d’entamer des négociations de paix et de démettre et poursuivre les dirigeants nazis. Le drapeau du comité n'est non pas celui de la République de Weimar mais celui de l'Empire allemand, noir, blanc et rouge, considéré comme plus populaire.
Le Colonel Hans-Günter van Hooven lors de la création du Comité.
La campagne japonaise dans le Tché-Kiang et le Kiang-si se termine. L'Armée impériale japonaise a massacré environ 250 000 civils chinois durant cette campagne de représailles.
Bataille du convoi PQ-17. Les Alliés organisent en effet un système de convois en vue de ravitailler l'Union soviétique. Heureusement, ils disposent d'une large supériorité navale ce qui leur permet de doter le convoi d'une solide escorte en Cuirassés pour tenir à distance le Tirpitz et la Flotte allemande.
Le convoi en Islande avant de son départ pour l'URSS
Mais il reste la menace des sous-marins et de la Luftwaffe basés en Norvège.
C'est dans cette optique que la Royal Navy fait participer les Porte-Avions HMS Furious et HMS Victorious à l'opération d'escorte en vue de doter le convoi d'une couverture aérienne.
Le HMS Furious
Les Allemands, engagés massivement en URSS, sont bien décidés à faire subir de lourdes pertes au convoi et déclenchent l'opération Rösselsprung d'attaque coordonnée de l'aviation et des U-Boots contre les vaisseaux alliés. Cependant, face à l'escorte massive du convoi (dont le Cuirassé français Jean-Bart, sister-ship du Richelieu qui a combattu à Midway), ils renoncent à engager leurs propres vaisseaux de ligne ce qui est déjà une victoire pour les Alliés !
L'assaut allemand est enragé. En effet, tandis que Stukas et JU-88 larguent leurs bombes depuis le ciel, les sous-marins du IIIème Reich s'infiltrent entre les escorteurs et tirent leurs torpilles sur les malheureux cargos alliés. Pire, l'Axe endommage sérieusement le Furious qui devra passer plusieurs mois en réparation à Scapa Flow.
Cependant, face à la détermination des chasseurs britanniques et des destroyers alliés (dont plusieurs français), les assaillants subissent de lourdes pertes.
Néanmoins, sur les 42 navires marchands du convoi, 9 sont coulés par les Allemands contre la perte d'environ 20 avions et 5 U-Boots.
C'est donc une victoire stratégique pour les Alliés même si un peu moins d'un quart des navires marchands a été coulé et que cette victoire n'a été permise que par la présence importante de navires de ligne et au prix d'un Porte-avion lourdement endommagé.
Sortie sur les écrans à Alger du long-métrage de la « France en exil », « Résistance en Indochine », dans lequel apparaît Yul Brynner, acteur aux origines mystérieuses (et Brynner ne fait rien pour dissiper ces doutes). Brynner crève l'écran dans son rôle d'officier indochinois de l'Armée française combattant l'invasion nippone aux côtés de Raoul Salan. C'est le premier film d'une longue carrière.
Photo d'identité utilisée par Yul Brynner pour traverser l'Espagne et rejoindre la France en exil (1940)
Édition de Midway (Merci Thomas)
Juillet 1942
Face à l’arrivée massive de troupes américaines en Grande-Bretagne et en Afrique du nord, Hitler ordonne l’envoi d’importants renforts en France et en Italie (notamment en Sicile et en Sardaigne). Dans le même temps, l'offensive allemande se développe en direction de Stalingrad, premier objectif pour les armées du Führer. En effet, la prise de cette ville a pour objectif de sécuriser le flanc nord de l'offensive principale contre le Caucase et les champs pétroliers de Bakou. En Crimée, la forteresse de Sébastopol finit par tomber aux mains de l'Armée allemande, mais la résistance soviétique lui a coûté fort cher.
Le Führer fait bien de se méfier. En effet, ce n'est que suite aux mauvaises performances lors des entraînements des soldats canadiens et au mauvais temps associé à un raid de l'aviation allemande contre la Flotte rassemblée à l'occasion que les Alliés ont retardé l'Opération Rutter (devenue désormais Jubilee/Jubilée), un puissant raid sur Dieppe, en Normandie ! Celui-ci devait initialement avoir lieu au mois de Juillet mais il a finalement été reporté au mois suivant.
Dans le Pacifique, l'assaut sur Port-Moresby, préliminaire à l'opération FS, est lancé. Les Alliés, ne se sentant pas de taille à affronter la puissante Flotte rassemblée par Yamamoto, préfèrent évacuer leurs garnisons de Nouvelle-Guinée. C'est donc dans un port vidé de tous ses défenseurs que débarquent l'infanterie japonaise ! Cependant, les Alliés qui ont bien compris que l’objectif des Nippons était d'isoler l'Australie, ont décidés, d'un commun accord, d'envoyer à Brisbane la Flotte britannique de l'Océan indien. Mais déjà, Yamamoto lance 2 Flottes contre les Fidji et la Nouvelle-Calédonie...
Port Moresby
L'autre événement marquant de ce mois de Juillet 1942 est la Conférence d'Alger, qui se tient dans la capitale provisoire de la République française. Staline ne participe pas à cette rencontre entre Georges Mandel, Winston Churchill et Franklin Roosevelt. Les 3 Grands décident d'exiger la capitulation sans condition des puissances de l'Axe, d'opérer rapidement un débarquement en Sicile suivi d'un autre dans la péninsule italienne tout en décidant de maintenir leur aide à l'URSS.
C'est au cours de la conférence que les rumeurs qui étaient parvenus à Alger se confirment. Une gigantesque rafle des Juifs de France occupée a été organisée par les Nazis, soutenus par leurs affidés de l’État français. Les Forces de Sécurité Légionnaires (FSL), les pseudos soldats de Pétain et Laval participent aux côtés de la Gestapo et de l'Armée allemande à l'arrestation de masse des Juifs de France, qu'ils soient Français ou étrangers.
Les débris de la police et de la gendarmerie française qui ont ralliés le Régime collaborateur soutiennent également le crime. Néanmoins, il se trouve des policiers et des gendarmes français, résistants ou tout simplement humains, pour faire de leur mieux pour prévenir les Juifs du sort qui les attend. Ainsi, de nombreuses personnes échapperont à l'arrestation et parviendront à se cacher, aidées en cela par la Résistance.
Mandel dénoncera cette rafle sur les ondes de Radio-Alger ainsi que de Gaulle et les plus hautes personnalités du Cabinet de la République. Les Français prennent conscience du sort qui attend leur malheureux frères juifs mais des milliers de personnes sont tout de même regroupées dans des camps partout en France, notamment dans le tristement célèbre Drancy. Des ordres sont rapidement donnés à la Résistance en vue d'empêcher dans la mesure du possible les déportations vers la Pologne.
Création en Union soviétique du « Comité de l'Allemagne libre ». Il est composé d'écrivains émigrés, de chefs, de députés du Reichstag, d'officier et de soldats allemands, ramassés dans les camps de prisonniers. L’objectif du Comité est de revenir aux frontières de 1937, d’entamer des négociations de paix et de démettre et poursuivre les dirigeants nazis. Le drapeau du comité n'est non pas celui de la République de Weimar mais celui de l'Empire allemand, noir, blanc et rouge, considéré comme plus populaire.
Le Colonel Hans-Günter van Hooven lors de la création du Comité.
La campagne japonaise dans le Tché-Kiang et le Kiang-si se termine. L'Armée impériale japonaise a massacré environ 250 000 civils chinois durant cette campagne de représailles.
Bataille du convoi PQ-17. Les Alliés organisent en effet un système de convois en vue de ravitailler l'Union soviétique. Heureusement, ils disposent d'une large supériorité navale ce qui leur permet de doter le convoi d'une solide escorte en Cuirassés pour tenir à distance le Tirpitz et la Flotte allemande.
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Le HMS Furious
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Bonjour à tous,
Connaissez-vous un bon convertisseur Youtube => Format MP4 ?
Ainsi qu'un bon logiciel gratuit pour monter de vidéos ?
Merci
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Merci Thomas
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Bonjour à tous,
Ce bref message pour tous vous remercier de me suivre encore après tout ce temps ! Je suis sincèrement touché par l'honneur d'avoir désormais ma propre section sur ce forum !
Mille fois merci !
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Attends je t'ai pas encore envoyer la facture pour la création de section et le déplacement des topics ^^
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Août 1942
Maîtres de Port-Moresby, les Japonais jettent désormais leur dévolu sur la Nouvelle-Calédonie et les îles Fidji. Si ces dernières tombent sans combats, la garnison britannique ayant été évacuée tout comme le fut la garnison australienne de Port-Moresby, les Alliés ont décidés de tout miser sur la défense de la Nouvelle Calédonie, dernier rempart avant une possible invasion de l’Australie elle-même !
Nouméa
Dès l'arrivée à proximité de la grande île française et patrie des Kanaks, de la Flotte de débarquement japonaise, les avions basés dans l'île et les appareils basés sur les Portes-avions alliés l'attaquent. Beaucoup d'aviateurs alliés meurent sous les assauts furieux des Zéros japonais mais plusieurs transports sont incendiés.
Yamamoto, conscient qu'il tient là son affrontement décisif, se décide à un assaut général sur la Flotte alliée et délaisse la couverture aérienne de l'invasion.
L'Amiral japonais fait donc le même pari qu'en Indochine lors de la destruction de la Force Z.
Supérieurs numériquement, les Japonais parviennent certes à installer plusieurs têtes de ponts au nord de l'île, mais l'absence de support aérien au sol et le raidissement de la résistance alliée les empêchent de pouvoir marcher sur Nouméa.
Mais le combat principal a lieu dans les airs. A l'issue de ce duel, chaque camp perd 3 Portes-avions (USS Hornet, HMS Ark Royal et USS Saratoga côté allié et l'Akagi, le Kaga et le Shokaku côté nippon) ainsi que des centaines d'appareils et de pilotes. Certes, les pertes sont extrêmement conséquentes des deux côtés donc mais la bataille s'est donc avérée décisive comme l'avait prévu Yamamoto, mais au dépend du Japon. En effet, il lui sera extrêmement difficile de former de nouveaux pilotes alors que cela n'est pas un problème pour les Américains. De plus, la force aéronavale du Japon est laminée tandis que celle des Alliés est mal au point. Cependant, encore une fois, la capacité des chantiers navals US dépassant de loin celles du Japon, il sera beaucoup plus facile aux Américains de reconstituer leur force de frappe dans ce domaine tandis que le Japon mettra au moins 2 ans à se doter d'une nouvelle force aéronavale.
Le combat a été d'une rudesse extrême !
Cependant, les Japonais sont encore une fois loin d'être vaincus et ils décident même de s'accrocher au nord de la Nouvelle-Calédonie tout en faisant ravitailler leurs troupes sur place par des petits vaisseaux rapides, formant ce qui sera surnommé avec dérision par les Alliés le « Tokyo Express ».
Néanmoins, l’État major japonais ordonne la construction immédiate d'un aérodrome aux Nouvelles-Hébrides occupées afin que l'Armée impériale japonaise ne soit plus dépendante des lointaines bases des îles Salomon pour sa couverture aérienne.
En attendant, une horrible guerre d'usure commence en Nouvelle-Calédonie…
Une rude bataille attend ses hommes
Pendant ce temps, en Indochine, si la Résistance a du mal à s'implanter dans une Vietnam plutôt hostile, elle rencontre un terrain plus favorable au Cambodge et même, un pays ami au Laos dont elle contrôle dans une large mesure l'arrière pays, les Japonais et les Collaborateurs se contentant, pour l'instant, d'occuper les villes, points stratégiques et les principaux axes de communication.
C'est d'ailleurs au Laos que se cache Salan, l'âme de la Résistance alliée dans le territoire.
Cependant, alors que la Résistance française commence petit à petit ses actions en Indochine, une autre Résistance meurt. Celle des Américains aux Philippines. En effet, une puissante offensive est déclenchée par les Japonais contre les poches de résistance US dans l'archipel. Mc Arthur lui-même est capturé et jeté dans un camp de prisonnier.
En URSS, tandis que le groupe d'armée du sud se dirige vers Stalingrad et le Caucase (où Maïkop est capturée), le Groupe d'Armée du nord prépare une offensive en vue de prendre d'assaut Leningrad. Cependant, les Allemands sont devancés par les Soviétiques qui déclenchent leur propre offensive en vue de faire sauter une nouvelle fois le verrou allemand qui encercle l'ancienne Petrograd. Si les Allemands parviennent à contenir l'Armée rouge, cette dernière est au moins parvenue à contraindre les Allemands à remettre à plus tard l'attaque contre Leningrad.
Les Allemands, qui ont subis de lourdes pertes qu'ils veulent combler, recrutent par conscription les jeunes d'Eupen, de Malmédy et d'Alsace-Moselle dans leur armée. Les jeunes luxembourgeois, dont le pays vient d'être officiellement annexés au Reich, sont aussi contraint désormais de servir dans l'Armée allemande. C'est le commencement du drame des « Malgré-Nous »
Le Brésil déclare la guerre à l'Allemagne et à l'Italie. Il sera le seul pays d'Amérique du sud à effectivement envoyer des troupes combattre en Europe.
En France occupée, les Alliés déclenchent l'Opération Jubilee/Jubilée, un puissant raid au niveau divisionnaire contre la ville de Dieppe. Les Canadiens sont en première ligne tandis que 100 membres des « Corps-francs » et 50 Rangers américains participent également au raid.
Cependant, l'Opération est un échec cuisant non pas par manque de courage du côté des soldats alliés mais bien à cause de la mauvaise préparation de l'Opération par les stratèges alliés. En effet, entre autres, les blindés des Canadiens restent bloqués sur la plage de galets tandis que la coordination entre la marine alliée, l'aviation et les troupes débarqués est très mauvaise.
Après 6 heures de combats, l'ordre de repli général est donné. La retraite est couverte par les Corps-francs français qui ne se replient qu'une fois le restant des survivants alliés à l'abri ce qui fera dire à Hitler « Vous entendez, messieurs, ce que raconte le Général Haase. C'est bien une nouvelle preuve de la thèse que j'ai toujours soutenue, à savoir que les Français sont, après nous, les meilleurs soldats de toute l'Europe. La France sera toujours en situation, même avec son taux de natalité actuel, de mettre sur pied une centaine de divisions. Il nous faudra absolument, après cette guerre, nouer une coalition capable de contenir militairement un pays capable d'accomplir des prouesses sur le plan militaire qui étonnent le monde comme ces Corps-Francs à Dieppe. » Sur les 100 soldats des unités spéciales de l'Armée française engagés dans Jubilée, seule une trentaine parviennent à rembarquer. Les autres sont soit tombés au combat ou gravement blessés, soit se sont rendus qu'après épuisement des munitions.
Prisonniers alliés partant vers les Stalags
Dès la nouvelle de l'assaut parvenue à Berlin, Hitler ordonne une sortie de la Kriegsmarine basée à Brest et notamment des grosse unités qui y sont stationnées désormais dans l'unique but de contrer un débarquement alliée dans le nord de la France.
Ce n'est qu'après avoir été harcelés par l'aviation alliée, qui les attendaient de pied ferme, que les puissants navire allemands parviennent à accrocher l'arrière garde de la Flotte alliée en pleine retraite.
Un furieux duel au canon et à la torpille oppose alors les navires alliés aux Allemands au cours duquel, le Scharnhorst est coulé tandis que le Prinz Eugen et le Gneisenau doivent se replier sur Brest à l'issue du combat, sévèrement endommagés. Certes, les Alliés occidentaux ont perdus plus de navires que les Allemands (3 Croiseurs et plusieurs Destroyers) mais la Marine du Reich basée en France est brisée à tel point qu'elle perdra rapidement son duel face à la composante sous-marine de la Kriegsmarine.
Maîtres de Port-Moresby, les Japonais jettent désormais leur dévolu sur la Nouvelle-Calédonie et les îles Fidji. Si ces dernières tombent sans combats, la garnison britannique ayant été évacuée tout comme le fut la garnison australienne de Port-Moresby, les Alliés ont décidés de tout miser sur la défense de la Nouvelle Calédonie, dernier rempart avant une possible invasion de l’Australie elle-même !
Nouméa
Dès l'arrivée à proximité de la grande île française et patrie des Kanaks, de la Flotte de débarquement japonaise, les avions basés dans l'île et les appareils basés sur les Portes-avions alliés l'attaquent. Beaucoup d'aviateurs alliés meurent sous les assauts furieux des Zéros japonais mais plusieurs transports sont incendiés.
Yamamoto, conscient qu'il tient là son affrontement décisif, se décide à un assaut général sur la Flotte alliée et délaisse la couverture aérienne de l'invasion.
L'Amiral japonais fait donc le même pari qu'en Indochine lors de la destruction de la Force Z.
Supérieurs numériquement, les Japonais parviennent certes à installer plusieurs têtes de ponts au nord de l'île, mais l'absence de support aérien au sol et le raidissement de la résistance alliée les empêchent de pouvoir marcher sur Nouméa.
Mais le combat principal a lieu dans les airs. A l'issue de ce duel, chaque camp perd 3 Portes-avions (USS Hornet, HMS Ark Royal et USS Saratoga côté allié et l'Akagi, le Kaga et le Shokaku côté nippon) ainsi que des centaines d'appareils et de pilotes. Certes, les pertes sont extrêmement conséquentes des deux côtés donc mais la bataille s'est donc avérée décisive comme l'avait prévu Yamamoto, mais au dépend du Japon. En effet, il lui sera extrêmement difficile de former de nouveaux pilotes alors que cela n'est pas un problème pour les Américains. De plus, la force aéronavale du Japon est laminée tandis que celle des Alliés est mal au point. Cependant, encore une fois, la capacité des chantiers navals US dépassant de loin celles du Japon, il sera beaucoup plus facile aux Américains de reconstituer leur force de frappe dans ce domaine tandis que le Japon mettra au moins 2 ans à se doter d'une nouvelle force aéronavale.
Le combat a été d'une rudesse extrême !
Cependant, les Japonais sont encore une fois loin d'être vaincus et ils décident même de s'accrocher au nord de la Nouvelle-Calédonie tout en faisant ravitailler leurs troupes sur place par des petits vaisseaux rapides, formant ce qui sera surnommé avec dérision par les Alliés le « Tokyo Express ».
Néanmoins, l’État major japonais ordonne la construction immédiate d'un aérodrome aux Nouvelles-Hébrides occupées afin que l'Armée impériale japonaise ne soit plus dépendante des lointaines bases des îles Salomon pour sa couverture aérienne.
En attendant, une horrible guerre d'usure commence en Nouvelle-Calédonie…
Une rude bataille attend ses hommes
Pendant ce temps, en Indochine, si la Résistance a du mal à s'implanter dans une Vietnam plutôt hostile, elle rencontre un terrain plus favorable au Cambodge et même, un pays ami au Laos dont elle contrôle dans une large mesure l'arrière pays, les Japonais et les Collaborateurs se contentant, pour l'instant, d'occuper les villes, points stratégiques et les principaux axes de communication.
C'est d'ailleurs au Laos que se cache Salan, l'âme de la Résistance alliée dans le territoire.
Cependant, alors que la Résistance française commence petit à petit ses actions en Indochine, une autre Résistance meurt. Celle des Américains aux Philippines. En effet, une puissante offensive est déclenchée par les Japonais contre les poches de résistance US dans l'archipel. Mc Arthur lui-même est capturé et jeté dans un camp de prisonnier.
En URSS, tandis que le groupe d'armée du sud se dirige vers Stalingrad et le Caucase (où Maïkop est capturée), le Groupe d'Armée du nord prépare une offensive en vue de prendre d'assaut Leningrad. Cependant, les Allemands sont devancés par les Soviétiques qui déclenchent leur propre offensive en vue de faire sauter une nouvelle fois le verrou allemand qui encercle l'ancienne Petrograd. Si les Allemands parviennent à contenir l'Armée rouge, cette dernière est au moins parvenue à contraindre les Allemands à remettre à plus tard l'attaque contre Leningrad.
Les Allemands, qui ont subis de lourdes pertes qu'ils veulent combler, recrutent par conscription les jeunes d'Eupen, de Malmédy et d'Alsace-Moselle dans leur armée. Les jeunes luxembourgeois, dont le pays vient d'être officiellement annexés au Reich, sont aussi contraint désormais de servir dans l'Armée allemande. C'est le commencement du drame des « Malgré-Nous »
Le Brésil déclare la guerre à l'Allemagne et à l'Italie. Il sera le seul pays d'Amérique du sud à effectivement envoyer des troupes combattre en Europe.
En France occupée, les Alliés déclenchent l'Opération Jubilee/Jubilée, un puissant raid au niveau divisionnaire contre la ville de Dieppe. Les Canadiens sont en première ligne tandis que 100 membres des « Corps-francs » et 50 Rangers américains participent également au raid.
Cependant, l'Opération est un échec cuisant non pas par manque de courage du côté des soldats alliés mais bien à cause de la mauvaise préparation de l'Opération par les stratèges alliés. En effet, entre autres, les blindés des Canadiens restent bloqués sur la plage de galets tandis que la coordination entre la marine alliée, l'aviation et les troupes débarqués est très mauvaise.
Après 6 heures de combats, l'ordre de repli général est donné. La retraite est couverte par les Corps-francs français qui ne se replient qu'une fois le restant des survivants alliés à l'abri ce qui fera dire à Hitler « Vous entendez, messieurs, ce que raconte le Général Haase. C'est bien une nouvelle preuve de la thèse que j'ai toujours soutenue, à savoir que les Français sont, après nous, les meilleurs soldats de toute l'Europe. La France sera toujours en situation, même avec son taux de natalité actuel, de mettre sur pied une centaine de divisions. Il nous faudra absolument, après cette guerre, nouer une coalition capable de contenir militairement un pays capable d'accomplir des prouesses sur le plan militaire qui étonnent le monde comme ces Corps-Francs à Dieppe. » Sur les 100 soldats des unités spéciales de l'Armée française engagés dans Jubilée, seule une trentaine parviennent à rembarquer. Les autres sont soit tombés au combat ou gravement blessés, soit se sont rendus qu'après épuisement des munitions.
Prisonniers alliés partant vers les Stalags
Dès la nouvelle de l'assaut parvenue à Berlin, Hitler ordonne une sortie de la Kriegsmarine basée à Brest et notamment des grosse unités qui y sont stationnées désormais dans l'unique but de contrer un débarquement alliée dans le nord de la France.
Ce n'est qu'après avoir été harcelés par l'aviation alliée, qui les attendaient de pied ferme, que les puissants navire allemands parviennent à accrocher l'arrière garde de la Flotte alliée en pleine retraite.
Un furieux duel au canon et à la torpille oppose alors les navires alliés aux Allemands au cours duquel, le Scharnhorst est coulé tandis que le Prinz Eugen et le Gneisenau doivent se replier sur Brest à l'issue du combat, sévèrement endommagés. Certes, les Alliés occidentaux ont perdus plus de navires que les Allemands (3 Croiseurs et plusieurs Destroyers) mais la Marine du Reich basée en France est brisée à tel point qu'elle perdra rapidement son duel face à la composante sous-marine de la Kriegsmarine.
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Et c'est partie pour la longue agonie des forces japonais dans la pacifique sud.
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Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Thomas a écrit:Et c'est partie pour la longue agonie des forces japonais dans la pacifique sud.
Ils n'avaient qu'à pas venir, on ne leur avait rien demandé... Je ne pousse jamais la pitié jusqu'à plaindre les petites brutes qui viennent jouer les caïds sur mon paillasson.
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Le champ de bataille ne fait que révéler à l'homme sa folie et son désespoir, et la victoire n'est jamais que l'illusion des philosophes et des sots. William Faulkner
Anaxagore- Messages : 2236
Date d'inscription : 18/10/2015
Age : 50
Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Les japonais attaquent la Nouvelle Calédonie? les fous!. J'y suis né et j'y ai passé les 20 premières années de ma vie. Le climat est bien moins pire que Guadalcanal mais pour le reste...
la Nouvelle Calédonie, pour être plus exacte la Grande Terre c'est plus de 400Km de long pour 80 de large environ. C'est un peu comme l'Italie en pire. Au centre des montagnes à plus de 1500m qui partagent le pays en deux versant, côte Ouest et côte Est, les cols entre les deux versants sont rares et dans les années 40 sans route. De parts et d'autre des collines tout du long, des vallées et des rivières qui favorisent le défenseur, une absence complète de route avant les années 70/80, une barrière de corail qui encercle l’île d'une muraille de récif ne laissant que quelques passes pour y entrer. La plus part des fonds de baie sont occupées par de la mangrove.
Les japonais débarqueraient sur les plages du nord, disons celle de Tangadiou du côté de Koumac, on est au pied du massif du Tiebagi, il y a là un port minéralier qui existe déjà à l'époque. A Koumac même il y a un aérodrome construis par les américains, en 42 je crois, qui existe toujours. Ensuite c'est des collines entrecoupés tous les 20 à 40km de rivières, le tout sans routes et ce sur plusieurs centaines de kilomètres. Nouméa est tout au sud de l’île. De nos jour, en voiture il y a 380km dont plusieurs col importants, celui de col des Pirogues est le plus connu.
Bref le paradis du défenseure, le cauchemars de l'attaquant. Si l’île est défendue un minimum, les japonais creusent leur tombent en en y débarquant.
la Nouvelle Calédonie, pour être plus exacte la Grande Terre c'est plus de 400Km de long pour 80 de large environ. C'est un peu comme l'Italie en pire. Au centre des montagnes à plus de 1500m qui partagent le pays en deux versant, côte Ouest et côte Est, les cols entre les deux versants sont rares et dans les années 40 sans route. De parts et d'autre des collines tout du long, des vallées et des rivières qui favorisent le défenseur, une absence complète de route avant les années 70/80, une barrière de corail qui encercle l’île d'une muraille de récif ne laissant que quelques passes pour y entrer. La plus part des fonds de baie sont occupées par de la mangrove.
Les japonais débarqueraient sur les plages du nord, disons celle de Tangadiou du côté de Koumac, on est au pied du massif du Tiebagi, il y a là un port minéralier qui existe déjà à l'époque. A Koumac même il y a un aérodrome construis par les américains, en 42 je crois, qui existe toujours. Ensuite c'est des collines entrecoupés tous les 20 à 40km de rivières, le tout sans routes et ce sur plusieurs centaines de kilomètres. Nouméa est tout au sud de l’île. De nos jour, en voiture il y a 380km dont plusieurs col importants, celui de col des Pirogues est le plus connu.
Bref le paradis du défenseure, le cauchemars de l'attaquant. Si l’île est défendue un minimum, les japonais creusent leur tombent en en y débarquant.
le roi louis- Messages : 98
Date d'inscription : 19/07/2016
Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
le roi louis a écrit:Les japonais attaquent la Nouvelle Calédonie? les fous!. J'y suis né et j'y ai passé les 20 premières années de ma vie. Le climat est bien moins pire que Guadalcanal mais pour le reste...
la Nouvelle Calédonie, pour être plus exacte la Grande Terre c'est plus de 400Km de long pour 80 de large environ. C'est un peu comme l'Italie en pire. Au centre des montagnes à plus de 1500m qui partagent le pays en deux versant, côte Ouest et côte Est, les cols entre les deux versants sont rares et dans les années 40 sans route. De parts et d'autre des collines tout du long, des vallées et des rivières qui favorisent le défenseur, une absence complète de route avant les années 70/80, une barrière de corail qui encercle l’île d'une muraille de récif ne laissant que quelques passes pour y entrer. La plus part des fonds de baie sont occupées par de la mangrove.
Les japonais débarqueraient sur les plages du nord, disons celle de Tangadiou du côté de Koumac, on est au pied du massif du Tiebagi, il y a là un port minéralier qui existe déjà à l'époque. A Koumac même il y a un aérodrome construis par les américains, en 42 je crois, qui existe toujours. Ensuite c'est des collines entrecoupés tous les 20 à 40km de rivières, le tout sans routes et ce sur plusieurs centaines de kilomètres. Nouméa est tout au sud de l’île. De nos jour, en voiture il y a 380km dont plusieurs col importants, celui de col des Pirogues est le plus connu.
Bref le paradis du défenseure, le cauchemars de l'attaquant. Si l’île est défendue un minimum, les japonais creusent leur tombent en en y débarquant.
Pour avoir rédigé la campagne de la Papouasie pour la FTL, j'ai une bonne idée de ce qui attends les Japonais : https://fr.wikipedia.org/wiki/Campagne_de_la_piste_Kokoda
Avec les kanaks à la place des Papous, et les Franco-Américains à la place des Australo-Américains.
_________________
Le champ de bataille ne fait que révéler à l'homme sa folie et son désespoir, et la victoire n'est jamais que l'illusion des philosophes et des sots. William Faulkner
Anaxagore- Messages : 2236
Date d'inscription : 18/10/2015
Age : 50
Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Anaxagore,
J'ai également pensé à la piste de Kokoda en voyant le message du roi louis. Des jungles sans routes, c'est pas ça qui fait peur à l'Armée impériale...
J'ai également pensé à la piste de Kokoda en voyant le message du roi louis. Des jungles sans routes, c'est pas ça qui fait peur à l'Armée impériale...
_________________
1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
https://forumuchronies.frenchboard.com/t751-la-france-exilee-tome-1-1940-la-roue-du-destin
https://forumuchronies.frenchboard.com/t826-la-france-exilee-tome-2-1942-la-roue-tourne
https://forumuchronies.frenchboard.com/t968-la-france-exilee-tome-3-1944-la-fin-d-un-cycle
https://forumuchronies.frenchboard.com/t1036-lfc-guerre-froide
LFC/Emile Ollivier- Messages : 2721
Date d'inscription : 26/03/2016
Age : 35
Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
C'est justement ça le problème des Japonais... ils ne reculent jamais et croient être courageux. Ils sont justes follement téméraire.
_________________
Le champ de bataille ne fait que révéler à l'homme sa folie et son désespoir, et la victoire n'est jamais que l'illusion des philosophes et des sots. William Faulkner
Anaxagore- Messages : 2236
Date d'inscription : 18/10/2015
Age : 50
Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Septembre 1942
Fin Septembre, les Allemands parviennent enfin aux portes de Stalingrad, que les Soviétiques comptent défendre jusqu'au dernier homme. Non par pur propagande, la ville portant le nom du dictateur de l'URSS, mais bien parce que le gouvernement soviétique a appris, via son espion à Tokyo, Richard Sorge, que le Japon, malgré ses revers contre les Occidentaux, attaquera l'URSS si les Allemands s'emparent d'une ville sur la Volga. Or, Stalingrad est située le long de ce fleuve !
Voulant briser les reins de l'Armée Rouge défendant la ville, les Allemands lancent leur Luftwaffe contre la malheureuse cité. Mais c'est sans compter sur l'aviation russe qui commence à se remettre de ses revers de 1941 (en partie car un grand nombre de pilote à été épargné par le fait que la Luftwaffe n'a pu lancer toutes ses forces lors de l'assaut surprise contre l'URSS du fait de la bataille de Crète et des raids nocturnes contre l'AFN et l'Angleterre.). Celle-ci défend la ville avec acharnement et inflige de lourdes pertes à la Luftwaffe de Goering, ce qui gonfle le moral des défenseurs russes bien mieux que les mitrailleuses des Commissaires politiques... La ville est néanmoins en grande partie rasée, ce qui renforce sa défense du fait que la moindre ruine constitue un potentiel blockhaus que les Soviétiques défendront avec acharnement.
Stalingrad en ruine
Dans le Pacifique, la force terrestre nippone déployée en Nouvelle-Calédonie parvient à tenir grâce au Tokyo Express, des petits convois rapides atteignant l'île de nuit et y déposant ses renforts et du ravitaillement. Mais les Marines reçoivent aussi leurs propres renforts et ravitaillement. De plus, alors que les convois ravitaillant les troupes japonaises sur l'île partent de Rabaul et parcourent un important espace sans couverture aérienne, les bases alliées en Australie sont beaucoup plus proches tandis que rares sont les convois US subissant des pertes, contrairement aux convois nippons, harcelés par les avions et les sous-marins alliés.
Un sous-marin américain
Les commandants des 2 camps en guerre savent que la prochaine bataille terrestre sera décisive. Le terrain est des plus favorables aux défenseurs, défenseurs qui se sont d'ailleurs postés sur les hauteurs qui coupent l'île en deux. Hauteurs entrecoupées de rares cols non traversés par des routes d'ailleurs… Et ce, sans compter que la population, qu'elle soit européenne ou bien autochtone, soutien à fond les Américains. Les Japonais décident de lancer un assaut général contre les positions alliées, de nuit, afin d'atteindre Nouméa et le QG allié. C'est la bataille du Bloody Pass où les Franco-Américains se battent avec courage et détermination contre un ennemi fanatisé qui déferle en hurlant sur leurs positions. Au petit jour, les Japonais sont finalement contraint à la fuite suite à l'intervention de l'aviation alliée basée dans l'île qui se met à mitrailler l'infanterie nippone.
Yamamoto sait bien que la cause japonaise est perdue en Nouvelle-Calédonie et il préférerait économiser ses forces en défendant des archipels plus proches des bases de Rabaul et de Truk, mais Tokyo lui ordonne de renforcer le « Tokyo Express » tandis que des travailleurs/esclaves coréens sont envoyés en masse aux Nouvelles-Hébrides afin d'y terminer au plus vite la base aérienne destinées à fournir une couverture aérienne aux convois vers la grande île française.
L'Amiral Karl Donitz, commandant en chef de la Flotte sous-marine allemande, est nommé à la tête de la Kriegsmarine au détriment de l'Amiral Raeder.
Le cardinal Gerlier, archevêque de Lyon, publie une lettre, lue dans les paroisses de son diocèse, pour s'opposer à la déportation des juifs. Cette lettre entre dans le cadre de sa lutte pour empêcher la déportation des 108 enfants du camp de Vénissieux, réclamés par les allemands.
En Suède, déroute des candidats pro-nazis aux élections nationales.
Aux États-Unis, un Hydravion lancé par le sous-marin japonais I-25 largue des bombes incendiaires sur des forêts de l'Oregon. Heureusement, le feu est rapidement maîtrisé par les gardes forestiers.
La date du débarquement de Sicile est fixée au 8 Novembre.
Staline rencontre Anthony Eden, Wendell Wilkie et Édouard Daladier (accompagné de Charles de Gaulle). Le dirigeant soviétique insiste sur la nécessité de l'ouverture d'un second front.
À son retour en Afrique, Charles de Gaulle s'adresse à la population française sur les ondes de Radio-Alger
« Les bombes qui pleuvent sur Alger et l'Afrique du nord n'ont pas entamés la détermination de notre courageuse population. De plus, en dépit des rodomontades des dirigeants du Troisième Reich, chaque nuit les villes allemandes subissent les audacieux raids de nos intrépides aviateurs.
La neige commence à tomber dans les montagnes du Caucase. Dans quelques semaines, elle couvrira les plaines russes. Une fois encore s'arrêtera l'offensive allemande, après avoir gagné du terrain et des trophées, mais sans avoir pu saisir la victoire en Russie.
L'Atlantique est un théâtre de lutte incessante et terrible. Du Cap Nord à Magellan, du Labrador au Cap de Bonne-Espérance, les sous-marins et les avions ennemis s'acharnent à y détruire le tonnage dont tout dépend. Assurément, beaucoup de bons navires furent engloutis dans l'Océan. Mais la victoire de l'Atlantique se dérobe toujours à l'ennemi.
Dans les pays de l'Europe qu'il opprime, l'ennemi mène un dur et sombre combat. Tour à tour, il cherche à séduire ou à briser ses victimes. Il a besoin que des efforts actifs viennent s'ajouter à ses efforts. Il est de fait qu'il a trouvé des traîtres pour l'aider, des malheureux pour le servir. Pourtant, la France, la Belgique, la Hollande, la Norvège, l'Europe Centrale, les Balkans, sont aujourd'hui plus loin que jamais du ralliement à l'Ordre Nouveau. Sur le front des pays occupés, l'Allemagne n'a pas gagné la victoire.
Du moins, sa force relative va-t-elle grandissant? Ses progrès s'accélèrent-ils? Son moral offre-t-il des ressources illimitées? Non! Elle avait d'abord, sur ses adversaires, une supériorité énorme en moyens de combat. Celle-ci est maintenant effacée. Le rythme des offensives allemandes, foudroyant au cours des deux premières années, s'est changé en lents et pénibles progrès, souvent coupés par des reculs. La confiance et l'enthousiasme des débuts ont fait place au doute et à la lassitude. L'ennemi est dans la situation de l'acheteur aux enchères qui touche le fond de ses poches, alors que son concurrent puise dans sa bourse bien garnie.
Après l'effort inouï qui n'a pu lui valoir la victoire, l'ennemi n'a plus la force de l'arracher. Tout comme vers 1917, il est à ce point de tension où un premier échec grave le vouerait à l'effondrement.
Pourtant dans son jeu reste un atout: la possibilité de discorde parmi les Alliés. Dans cette guerre mondiale, où s'enchevêtrent tant de passions, d'intérêts et de préjugés, l'ennemi espère ardemment que vont surgir ces oppositions qui affaibliraient le front des Nations Unies. Par sa propagande, mais surtout par mille voies secrètes qu'il a su se ménager, il fait tout pour attiser les vieilles rivalités, les relents de l'impérialisme, les méfiances séculaires, que traîne forcément avec elle la coalition des peuples libres. Mais en cela, comme en tout, l'ennemi en sera pour ses illusions. Ceux qui luttent pour la liberté ne la sacrifieront pas à des querelles périmées.
La France est le symbole mondial de la fidélité au pacte des alliances. Elle saura maintenir intacts les droits sacrés de la patrie et de l'Empire sans sortir de cette sagesse supérieure qui est l'ultime condition du triomphe des Nations Unies. »
Comme l'explique le Général, la bataille de l'Atlantique continue à faire rage tandis que les sous-marins alliés, dont de nombreux français, continuent leurs ravages contre la marine marchande japonaise dans le Pacifique.
Dans le même temps, Hitler est furieux contre Mussolini et l'Italie. En effet, il lui reproche non seulement de ne pas participer à la déportation des Juifs de sa zone d'occupation et des territoires français qu'elle a annexée, mais en plus le fait que l'Armée italienne s'est opposée à l'action des FSL et de l’État français lorsque ceux-ci ont voulu rafler les Juifs des territoires contrôlés par l'Armée du Duce ! En effet, en dépit d'une législation antisémite, l'Italie laisse les Juifs fuyant la France envahie se cacher dans les territoires qu'elle contrôle. Ses officiers et soldats se comportent ainsi souvent par humanité, quelque fois contre des pots de vin... Pire, l'Abwehr a fait remonter l'information à Hitler que de nombreux officiers italiens ne combattent même plus la Résistance française et la laisse agir comme bon lui semble dans leurs zones d'action en échange du fait que les combattants français de l'intérieur ne s'en prennent pas aux soldats italiens !
Fin Septembre, les Allemands parviennent enfin aux portes de Stalingrad, que les Soviétiques comptent défendre jusqu'au dernier homme. Non par pur propagande, la ville portant le nom du dictateur de l'URSS, mais bien parce que le gouvernement soviétique a appris, via son espion à Tokyo, Richard Sorge, que le Japon, malgré ses revers contre les Occidentaux, attaquera l'URSS si les Allemands s'emparent d'une ville sur la Volga. Or, Stalingrad est située le long de ce fleuve !
Voulant briser les reins de l'Armée Rouge défendant la ville, les Allemands lancent leur Luftwaffe contre la malheureuse cité. Mais c'est sans compter sur l'aviation russe qui commence à se remettre de ses revers de 1941 (en partie car un grand nombre de pilote à été épargné par le fait que la Luftwaffe n'a pu lancer toutes ses forces lors de l'assaut surprise contre l'URSS du fait de la bataille de Crète et des raids nocturnes contre l'AFN et l'Angleterre.). Celle-ci défend la ville avec acharnement et inflige de lourdes pertes à la Luftwaffe de Goering, ce qui gonfle le moral des défenseurs russes bien mieux que les mitrailleuses des Commissaires politiques... La ville est néanmoins en grande partie rasée, ce qui renforce sa défense du fait que la moindre ruine constitue un potentiel blockhaus que les Soviétiques défendront avec acharnement.
Stalingrad en ruine
Dans le Pacifique, la force terrestre nippone déployée en Nouvelle-Calédonie parvient à tenir grâce au Tokyo Express, des petits convois rapides atteignant l'île de nuit et y déposant ses renforts et du ravitaillement. Mais les Marines reçoivent aussi leurs propres renforts et ravitaillement. De plus, alors que les convois ravitaillant les troupes japonaises sur l'île partent de Rabaul et parcourent un important espace sans couverture aérienne, les bases alliées en Australie sont beaucoup plus proches tandis que rares sont les convois US subissant des pertes, contrairement aux convois nippons, harcelés par les avions et les sous-marins alliés.
Un sous-marin américain
Les commandants des 2 camps en guerre savent que la prochaine bataille terrestre sera décisive. Le terrain est des plus favorables aux défenseurs, défenseurs qui se sont d'ailleurs postés sur les hauteurs qui coupent l'île en deux. Hauteurs entrecoupées de rares cols non traversés par des routes d'ailleurs… Et ce, sans compter que la population, qu'elle soit européenne ou bien autochtone, soutien à fond les Américains. Les Japonais décident de lancer un assaut général contre les positions alliées, de nuit, afin d'atteindre Nouméa et le QG allié. C'est la bataille du Bloody Pass où les Franco-Américains se battent avec courage et détermination contre un ennemi fanatisé qui déferle en hurlant sur leurs positions. Au petit jour, les Japonais sont finalement contraint à la fuite suite à l'intervention de l'aviation alliée basée dans l'île qui se met à mitrailler l'infanterie nippone.
Yamamoto sait bien que la cause japonaise est perdue en Nouvelle-Calédonie et il préférerait économiser ses forces en défendant des archipels plus proches des bases de Rabaul et de Truk, mais Tokyo lui ordonne de renforcer le « Tokyo Express » tandis que des travailleurs/esclaves coréens sont envoyés en masse aux Nouvelles-Hébrides afin d'y terminer au plus vite la base aérienne destinées à fournir une couverture aérienne aux convois vers la grande île française.
L'Amiral Karl Donitz, commandant en chef de la Flotte sous-marine allemande, est nommé à la tête de la Kriegsmarine au détriment de l'Amiral Raeder.
Le cardinal Gerlier, archevêque de Lyon, publie une lettre, lue dans les paroisses de son diocèse, pour s'opposer à la déportation des juifs. Cette lettre entre dans le cadre de sa lutte pour empêcher la déportation des 108 enfants du camp de Vénissieux, réclamés par les allemands.
En Suède, déroute des candidats pro-nazis aux élections nationales.
Aux États-Unis, un Hydravion lancé par le sous-marin japonais I-25 largue des bombes incendiaires sur des forêts de l'Oregon. Heureusement, le feu est rapidement maîtrisé par les gardes forestiers.
La date du débarquement de Sicile est fixée au 8 Novembre.
Staline rencontre Anthony Eden, Wendell Wilkie et Édouard Daladier (accompagné de Charles de Gaulle). Le dirigeant soviétique insiste sur la nécessité de l'ouverture d'un second front.
À son retour en Afrique, Charles de Gaulle s'adresse à la population française sur les ondes de Radio-Alger
« Les bombes qui pleuvent sur Alger et l'Afrique du nord n'ont pas entamés la détermination de notre courageuse population. De plus, en dépit des rodomontades des dirigeants du Troisième Reich, chaque nuit les villes allemandes subissent les audacieux raids de nos intrépides aviateurs.
La neige commence à tomber dans les montagnes du Caucase. Dans quelques semaines, elle couvrira les plaines russes. Une fois encore s'arrêtera l'offensive allemande, après avoir gagné du terrain et des trophées, mais sans avoir pu saisir la victoire en Russie.
L'Atlantique est un théâtre de lutte incessante et terrible. Du Cap Nord à Magellan, du Labrador au Cap de Bonne-Espérance, les sous-marins et les avions ennemis s'acharnent à y détruire le tonnage dont tout dépend. Assurément, beaucoup de bons navires furent engloutis dans l'Océan. Mais la victoire de l'Atlantique se dérobe toujours à l'ennemi.
Dans les pays de l'Europe qu'il opprime, l'ennemi mène un dur et sombre combat. Tour à tour, il cherche à séduire ou à briser ses victimes. Il a besoin que des efforts actifs viennent s'ajouter à ses efforts. Il est de fait qu'il a trouvé des traîtres pour l'aider, des malheureux pour le servir. Pourtant, la France, la Belgique, la Hollande, la Norvège, l'Europe Centrale, les Balkans, sont aujourd'hui plus loin que jamais du ralliement à l'Ordre Nouveau. Sur le front des pays occupés, l'Allemagne n'a pas gagné la victoire.
Du moins, sa force relative va-t-elle grandissant? Ses progrès s'accélèrent-ils? Son moral offre-t-il des ressources illimitées? Non! Elle avait d'abord, sur ses adversaires, une supériorité énorme en moyens de combat. Celle-ci est maintenant effacée. Le rythme des offensives allemandes, foudroyant au cours des deux premières années, s'est changé en lents et pénibles progrès, souvent coupés par des reculs. La confiance et l'enthousiasme des débuts ont fait place au doute et à la lassitude. L'ennemi est dans la situation de l'acheteur aux enchères qui touche le fond de ses poches, alors que son concurrent puise dans sa bourse bien garnie.
Après l'effort inouï qui n'a pu lui valoir la victoire, l'ennemi n'a plus la force de l'arracher. Tout comme vers 1917, il est à ce point de tension où un premier échec grave le vouerait à l'effondrement.
Pourtant dans son jeu reste un atout: la possibilité de discorde parmi les Alliés. Dans cette guerre mondiale, où s'enchevêtrent tant de passions, d'intérêts et de préjugés, l'ennemi espère ardemment que vont surgir ces oppositions qui affaibliraient le front des Nations Unies. Par sa propagande, mais surtout par mille voies secrètes qu'il a su se ménager, il fait tout pour attiser les vieilles rivalités, les relents de l'impérialisme, les méfiances séculaires, que traîne forcément avec elle la coalition des peuples libres. Mais en cela, comme en tout, l'ennemi en sera pour ses illusions. Ceux qui luttent pour la liberté ne la sacrifieront pas à des querelles périmées.
La France est le symbole mondial de la fidélité au pacte des alliances. Elle saura maintenir intacts les droits sacrés de la patrie et de l'Empire sans sortir de cette sagesse supérieure qui est l'ultime condition du triomphe des Nations Unies. »
Comme l'explique le Général, la bataille de l'Atlantique continue à faire rage tandis que les sous-marins alliés, dont de nombreux français, continuent leurs ravages contre la marine marchande japonaise dans le Pacifique.
Dans le même temps, Hitler est furieux contre Mussolini et l'Italie. En effet, il lui reproche non seulement de ne pas participer à la déportation des Juifs de sa zone d'occupation et des territoires français qu'elle a annexée, mais en plus le fait que l'Armée italienne s'est opposée à l'action des FSL et de l’État français lorsque ceux-ci ont voulu rafler les Juifs des territoires contrôlés par l'Armée du Duce ! En effet, en dépit d'une législation antisémite, l'Italie laisse les Juifs fuyant la France envahie se cacher dans les territoires qu'elle contrôle. Ses officiers et soldats se comportent ainsi souvent par humanité, quelque fois contre des pots de vin... Pire, l'Abwehr a fait remonter l'information à Hitler que de nombreux officiers italiens ne combattent même plus la Résistance française et la laisse agir comme bon lui semble dans leurs zones d'action en échange du fait que les combattants français de l'intérieur ne s'en prennent pas aux soldats italiens !
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1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
https://forumuchronies.frenchboard.com/t751-la-france-exilee-tome-1-1940-la-roue-du-destin
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LFC/Emile Ollivier- Messages : 2721
Date d'inscription : 26/03/2016
Age : 35
Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Question à 10 balles, quid de l'archipel des Nouvelles Hébrides, l'actuel Vanuatu? Géographiquement l'archipel est pille entre les Salomon et l’archipel néo-calédonien. Difficile d'ignorer ces îles. Historiquement, les américains y ont installer un ou deux aérodromes en 42
Les infrastructures sont au niveau zéro, la population est essentiellement autochtone, contrairement au Cailloux il n'y a pas eu d'immigration de colon. Ce qui veut dire de nombreuses tributs mélanésiennes ayant chacune sa langue, très morcelé, souvant avec des confessions différentes entre protestant anglo-saxon et catho francophone.
Ce sont pour la plus part des îles volcaniques très montagneuses, avec une jungle presque équivalente à celle de Guadalcanal. Bref une bonne partie de plaisir en perspective.
Si tu as besoin de nom de lieux pour illustré ta campagne de Nouvelle Calédonie fait moi signe.
Les infrastructures sont au niveau zéro, la population est essentiellement autochtone, contrairement au Cailloux il n'y a pas eu d'immigration de colon. Ce qui veut dire de nombreuses tributs mélanésiennes ayant chacune sa langue, très morcelé, souvant avec des confessions différentes entre protestant anglo-saxon et catho francophone.
Ce sont pour la plus part des îles volcaniques très montagneuses, avec une jungle presque équivalente à celle de Guadalcanal. Bref une bonne partie de plaisir en perspective.
Si tu as besoin de nom de lieux pour illustré ta campagne de Nouvelle Calédonie fait moi signe.
le roi louis- Messages : 98
Date d'inscription : 19/07/2016
Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Salut le roi louis,
Je parle des Nouvelles-Hébrides Les Japonais y ont débarqués juste avant d'attaquer la Nouvelle-Calédonie et les Fidji et en Septembre 1942, ils y installent un aérodrome.
Merci de ta proposition Déjà je vais me permettre de réutiliser le lieu que tu as mentionné comme plage éventuelle du débarquement des Japonais.
Je parle des Nouvelles-Hébrides Les Japonais y ont débarqués juste avant d'attaquer la Nouvelle-Calédonie et les Fidji et en Septembre 1942, ils y installent un aérodrome.
Merci de ta proposition Déjà je vais me permettre de réutiliser le lieu que tu as mentionné comme plage éventuelle du débarquement des Japonais.
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1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
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LFC/Emile Ollivier- Messages : 2721
Date d'inscription : 26/03/2016
Age : 35
Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Tirage d'oreille, "Stalingard" le film est tout sauf potable historiquement. Y avais pas de bataillons avec des commissaires politique pour te tirer dessus si tu reculais.
Le truc qui s'en rapproche le plus sont les bataillons disciplinaires
Le truc qui s'en rapproche le plus sont les bataillons disciplinaires
Dernière édition par Maraud le Mer 28 Juin - 15:47, édité 1 fois
Maraud- Messages : 561
Date d'inscription : 01/11/2015
Re: LFC : 16 Juin 1940, un autre destin pour la France (Inspiré de la FTL)
Maraud a écrit:Tirage d'oreille, "Stalingard" le film est tout sauf potable historiquement. Y avais pas de bataillons avec des commissaires politique pour et tirer dessus si tu reculais.
Le truc qui s'en rapproche le plus sont les bataillons disciplinaires
Merci pour cette éclairage
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