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Daikita 太北

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Message par Jolou Mer 3 Fév - 22:17

Toujours aussi intéressant : Rétablis toi bien !
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Daikita 太北 - Page 5 Empty L’échec de la SDN en Éthiopie, la porte ouverte vers d’autres guerres

Message par Thomas Sam 12 Mar - 22:06

Retour des updates de cette uchronie.
Cet update et le suivant vont bouler le cycle éthiopien, le but à terme est de réécrire ce cycle pour le raccourcir.
Vous y verrez quelques indices sur les futurs conflits.
Vous noterez probablement un changement de style, je suis revenu à mon style d'écriture original. Lors de la V2, l'ensemble de Daikita sera écrit avec ce style.
Comme d'habitude les discussions et contributions sont les bienvenus pour renforcer cet univers.

L’échec de la SDN en Éthiopie, la porte ouverte vers d’autres guerres

Le sac d’Addis Abeba
Le 5 mai 1936, une couche de cendre recouvre certains quartiers de la capitale éthiopienne. Certains expatriés croient qu’il a neigé. Il s’agit juste de la conséquence de trois jours de pillage et d’incendie.
Selon certaines sources, les violences seraient le fait d’éthiopiens payés par Pietro Bodoglio permettant ainsi aux troupes italiennes de passer pour restaurateurs de l’ordre et de la sécurité.
Le lendemain, le 6 mai, la ville retrouve le calme au grand soulagement de certains expatriés français et britanniques.
Le 9 mai 1936, depuis son balcon de la Piaza Venezia à Rome, devant une foule en liesse, Benito Mussolini prononce un discours qu’il achève en clamant : « L’Éthiopie est italienne ! »
La victoire italienne satisfait en apparence le rêve fasciste d’un Empire africain qui est nommé l’Africa Orientale Italiana (AOI). Le territoire éthiopien permet la connexion entre l’Érythrée et la Somalie italiennes. Cet ensemble est divisé en six régions : l’Érythrée (qui comprend le Tigray éthiopien) ; l’Amhara (Bégemeder, Wello, Godjam et nord du Shewa) ; Galla et Sidamo (sud-ouest et sud), Addis Abeba (plus tard renommé Shewa) ; Harer et enfin la Somalie (à laquelle est intégrée l’Ogaden). Le pouvoir suprême de cette entité appartient au vice-roi, poste occupé par Badoglio jusqu’à la fin mai 1936. L’Italie refuse désormais de reconnaître la présence du représentant éthiopien à Genève et le 12 mai, la délégation italienne se retire de la Société des Nations.
Néanmoins, au moment de la constitution de l’AOI, de nombreuses provinces demeurent toujours sous contrôle éthiopien. La carte de cet empire africain est donc trompeuse puisque l’Italie n’occupe et n’occupera jamais l’ensemble de l’Éthiopie. Mussolini n’a apparemment rien prévu de concret pour achever la conquête du pays.

Résistance
Le 5 mai 1936, ne marque pas véritablement la fin de la guerre, en effet la résistance continue dans le Gojjam, le Béghédémir, le Shoa, en Érythrée et en Galla.
La résistance se met en place aussi bien de manière organisée que spontanée, dans l’ensemble du pays afin de mener une lutte dans laquelle les femmes jouent un rôle important.
Avant son exile, Haile Selassie I nomme Ras Emrou régent qui établi un gouvernement provisoire dans l’ouest du Wellega, à Goré. S’il craint initialement ne pas être soutenu, il devient néanmoins un point de ralliement de la résistance. Il a notamment à sa disposition les forces de Ras Desta Damtew, rescapé de la bataille de Genalé Dorya. Tout au long de la saison des pluies, de juin à août, les Italiens essaient de contrôler le nord et le centre du pays. Ras Emrou va oser une marche difficile sur Addis Abeba, mais il est mis en échec.
En septembre 1936, près des deux tiers du territoire éthiopien échappent au contrôle des Italiens. En novembre, les Italiens progressent vers Jimma et Goré ; le mois suivant, Emrou est capturé et emmené en Italie tandis que les trois fils de Ras Kassa Haile Darge sont pendus en public. Par la suite, on assiste au développement de mouvements adoptant la tactique du « hit-and-run ». La guerre conventionnelle se transforme en guérilla. En février 1937, Ras Desta est battu à Goggeti et est sommairement exécuté.
Ainsi, tout au long de l’Occupation, la Résistance se poursuit et son importance est telle qu’elle limite grandement la victoire italienne en restreignant le contrôle des soldats de Mussolini aux grandes villes.
Après la guerre d’Espagne, la France autorise à nouveau – mais secrètement — le transit d’arme par la frontière djiboutienne. Les Japonais — trop heureux de pouvoir créer des problèmes à une puissance coloniale européenne — achètent des munitions dum-dum auprès des Britanniques et se les font livrer directement au Djibouti pour leurs faire traverser la frontière.

L’exilé Haile Selassie
L’exil d’Haile Selassie a suscité une vive émotion. Pour la première fois dans l’histoire éthiopienne, le Negusse Negest quittait le pays face à une invasion étrangère. Une partie des Éthiopiens a critiqué le choix de l’exil, accusant le souverain d’avoir abandonné le pays. Les Éthiopiens considèrent que le devoir du Negusse Negest est de rester dans le pays et combattre à la tête de l’armée. Cet argument s’appuie sur l’histoire des souverains éthiopiens qui constituent une des dynasties avec le plus grand nombre de souverains morts au combat contre un ennemi.
Toutefois, les historiens semblent comprendre cette décision et rappelle qu’en restant en Éthiopie, Haile Selassie aurait couru le risque d’une capture ou, pire, d’une soumission. Un point de vue partagé et précisé par le fait que le décès ou l’emprisonnement auraient eu de graves conséquences pour un pays occupé et non colonisé, car malgré la défaite, l’Éthiopie a gardé sa souveraineté en la personne du Negusse Negest qui a refusé tout armistice. Pour ces raisons, l’exil a pu « symboliser le refus de l’Éthiopie d’accepter une défaite ».
Haile Selassie sait qu’il ne peut rien attendre des puissances étrangères. En revanche, l’exil lui offre la possibilité de mener un combat diplomatique. Par ailleurs, il ne peut mener une guérilla, ceci étant contraire aux traditions éthiopiennes.
C’est finalement le réalisme politique qui l’emporte sur l’idéal et les traditions : le 2 mai 1936, à 4 h, Haile Selassie prend un train à Addis Abeba pour se rendre à Djibouti. Le 4 mai 1936, à 16 h, il s’embarque dans un bateau britannique en direction de Jérusalem pendant que Ras Emrou mène la résistance sur le terrain.
Lorsqu’il arrive à la gare de Jérusalem, il est accueilli sous les acclamations d’une foule d’environ 8 000 personnes. Après un séjour de deux semaines, il part pour Londres, où il arrive le 3 juin 1936, sous les acclamations de la foule.
Plusieurs raisons poussent le Royaume-Uni à accueillir Haile Selassie sur son territoire. Cela lui permet tout de se protéger des critiques de la Société des Nations. Ensuite, l’opinion publique britannique est majoritairement favorable de la cause éthiopienne. C’est aussi la possibilité pour le Royaume-Uni de garder un homme d’importance politique comme moyen de pression afin d’empêcher l’Italie de se rapprocher de l’Allemagne. Cette situation est perçue comme un affront au Japon, car les deux pays sont liés par un Traité d’amitié et de commerce.
Pour Haile Selassie, sa venue en Europe est l’occasion de conduire un combat diplomatique dont l’appel à la SDN constitue un symbole.

La Société des Nations en échec
À Genève, Haile Selassie se prépare pour son discours pendant plusieurs jours. Le 30 juin 1936, il arrive à la SDN. Au moment où il doit monter à la tribune, des journalistes fascistes se mettent à crier : « Assassin ! À la guerre ! Va rejoindre ton gouvernement ! Ça suffit négrillon ! ». Au milieu de ce vacarme, le diplomate roumain Nicolae Titulescu s’élève et clame : « À la porte les sauvages ! ». L’assemblée éclate en applaudissements et le public des tribunes prend également parti pour les journalistes qui ont été expulsés de la salle. Une brève bagarre s’ensuit, Haile Selassié est resté impassible. Le ministre japonais des Affaires étrangères Kenkichi Yoshizawa déclara plus tard « Voilà pourquoi les pays colonisés doivent lutter contre leurs maitres européens. Cette prétendue supériorité raciale avait conduit le Japon à la guerre civile. Avec des telles idées l’Europe se dirigeait vers les affres de la guerre. »
Le souverain éthiopien choisit au dernier moment de prononcer le discours en amharique. L’intervention restée célèbre est qualifiée de magistrale, éloquente et retentissante. Plus concrètement, le Negusse Negest critique l’absence de soutien financier à l’Éthiopie, le risque que cette crise représente pour la SDN et dénonce les crimes commis par les forces italiennes. Il insiste sur la portée plus globale de ce conflit : « C’est la sécurité collective. C’est l’existence même de la Société des Nations. C’est la confiance que chaque État place dans les traités internationaux. C’est la valeur des promesses faites aux petits États que leur intégrité et leur indépendance seront préservées. C’est le choix entre d’un côté le principe de l’égalité entre nations, et de l’autre celui de l’acceptation de leur vassalité. En un mot, c’est la moralité internationale qui est en jeu. » Haile Selassie s’indigne que l’on ait laissé un gouvernement fort détruire un autre peuple et déclare : « Dieu et l’Histoire se souviendront de votre jugement », une formule marquant ses déceptions concernant la sécurité collective. Il insiste sur ce point dans les dernières lignes de son discours et prévoit que d’autres pays pourraient subir le même sort que l’Éthiopie : « Nous le demandons aux cinquante-deux États qui nous ont promis naguère d’aider le peuple éthiopien dans sa résistance à l’agression. Que veulent-ils faire pour l’Éthiopie ? Et les grandes puissances, qui ont promis la garantie de la sécurité collective pour les petits États sur lesquels pèse la menace qu’ils pourraient un jour subir le sort de l’Éthiopie, je vous demande quelles mesures comptez-vous prendre ? »
L’Histoire lui donnera raison. L’inaction de la SDN ouvrira aux puissances fascistes la voie vers des guerres d’agression pour mettre l’Europe à feu et à sang.
En effet, l’échec de la SDN est lié à l’importance de la géopolitique européenne. La France et le Royaume-Uni ont tout fait pour ménager Benito Mussolini et éviter qu’il ne s’allie avec l’Allemagne nazie. Ni la France ni la Grande-Bretagne n’ont compris qu’accommoder Mussolini au-delà d’un certain point détruirait la crédibilité de la SDN, la plausibilité d’une sécurité collective et l’équilibre des pouvoirs en Europe. Cette invasion laisse à Mussolini et Hitler la conviction que la France, le Royaume-Uni et la Société des Nations sont des reliques d’un autre âge et le monde tel que le veut le fascisme doit les effacer.

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Message par Jolou Sam 12 Mar - 22:25

Enfin de retour ^^
(Y'a vraiment des cons partout, même dans des conférences diplomatiques...)
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Message par Thomas Sam 12 Mar - 22:32

(Y'a vraiment des cons partout, même dans des conférences diplomatiques...)
Je précise que les comportement en question sont OTL.

Au delà la grand histoire qui suis son court, je posterais régulièrement des "coupures" parlant de la colonie de Daikita, d'entreprises, personnages et technologies...
Je cherche juste le bon moment pour les caser. Probablement entre des grands cycles.


Dernière édition par Thomas le Mer 8 Juin - 13:30, édité 1 fois

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Message par Maraud Dim 13 Mar - 0:07

Sympa. Tu as trouver où cette intervention à la SDN?

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Message par Thomas Dim 13 Mar - 9:05

Wikipédia.

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Daikita 太北 - Page 5 Empty L’occupation et la libération de l’Éthiopie

Message par Thomas Lun 14 Mar - 21:43

Voilà la fin du cycle éthiopien:

L’occupation et la libération de l’Éthiopie

L’échec de la colonisation
Première étape du processus de colonisation, le contrôle militaire du territoire est l’enjeu principal puisqu’il permettra le contrôle politique et administratif. Or ce contrôle ne fut jamais effectif puisque les troupes italiennes n’ont jamais soumis la totalité de l’Abyssinie. Dans les faits, l’occupation était limitée aux grandes villes et à grandes voies de communication. Plusieurs provinces montagneuses étaient contrôlées par les Arbegnotch (les Patriotes) et échappaient totalement au contrôle italien, parmi lesquelles le Shoa, le Godjam, le Begemder, le Wallo et le Wallaga.
Malgré cette situation, l’Abyssinie était considérée comme incorporée à l’Empire italien, mais la réalité était toute autre.
Berhanou Abebe, historien éthiopien, développe l’aspect légal de cette occupation : selon lui, l’Abyssinie avait gardé sa souveraineté en la personne de l’Empereur Hailé Sélassié Ier qui avait refusé l’armistice » même si la guerre était perdue.
Mussolini avait prévu une politique de colonisation par le peuplement, souhaitant installer des milliers de colons italiens sur les hauts plateaux agricoles. Or, cette politique s’est soldée par un échec. À la fin de l’année 1936, on comptait près de 14 600 travailleurs italiens dans l’Afrique-Orientale italienne, en juin 1939 ils étaient moins de 23 000 et près de 6 000 Italiens se trouvaient sans emploi à Addis Abeba. Seulement 400 agriculteurs se sont installés, dont seulement un tiers avait amené leur famille. En 1940, on pouvait recenser 54 296 civils italiens en Abyssinie de plus en plus effrayée par la violence qui se répand dans le pays.
Enfin, la colonisation culturelle fut inexistante, la langue italienne ne s’est pas répandue, les mœurs et les cultures n’ont pas été bouleversées par la présence italienne.
La courte durée de l’occupation (cinq années, jour pour jour) est un facteur permettant d’expliquer l’échec des différents processus de colonisation. À cela, il faut ajouter la nature géographique du pays (montagnes, hauts plateaux), mais également le rôle des différentes guérillas de la résistance éthiopienne, des soutiens étrangers et des bouleversements politiques en Italie.

Sous l’occupation
L’occupation italienne est marquée par la violence. L’épisode le plus célèbre de l’occupation reste le massacre de Graziani, du nom du maréchal Rodolfo Graziani, à la suite d’un attentat raté : entre le 19 et le 21 février 1937 des milliers de civils éthiopiens furent tués à Addis Abeba. Après cet incident, Graziani est remplacé par Amédée II de Savoie-Aoste le 21 décembre 1937.
À partir de 1940/41 et la chute de Mussolini, l’administration italienne tente d’améliorer ses relations avec la population locale. Les violences injustifiées commises par les troupes d’occupation italienne commencent enfin à être punies.
Plusieurs grands travaux sont alors lancés, dotant l’Abyssinie d’un réseau routier plus performant. 3 200 km de routes sont construits ainsi que 25 hôpitaux, 14 hôtels, une douzaine d’offices de poste, des écoles et d’autres infrastructures. Les Italiens tentent également d’éradiquer définitivement l’esclavage et abroger les lois féodales, dans la mesure où la lutte contre ces pratiques faisait partie des raisons invoquées par l’envahisseur pour justifier la guerre. Ces deux éléments restent les seuls aspects « positifs » de l’occupation.
Le métissage devint illégal et la ségrégation raciale fut appliquée dans la mesure du possible. Dans une perspective de « défense de la race italienne » et de sa pureté, le concubinage, la cohabitation au quotidien des Italiens avec des Éthiopiennes fut ainsi rapidement interdite par la loi. Car cela risquait selon les autorités de produire des individus à l’identité indécise, faisant de ces métis des parias au sein des communautés d’origine des deux parents.

Vers la libération de l’Éthiopie
Le pays fait un premier par son indépendance en 1941. La situation internationale a provoqué l’éviction de Benito Mussolini au profit de Pietro Bodoglio. Ce dernier tente d’éviter l’implication dans le conflit titanesque qui a commencé à déchirer l’Europe et qui il la bien compris, ne va qu’empirer.
Sur le terrain la situation est devenue intenable. Les patriotes reçoivent de plus en d’armes de la part des Alliés franco-britanniques notamment les armes italiennes et allemandes saisies pendant la guerre d’Espagne. Quelques dizaines de volontaires européens sont venus rejoindre les résistants. Parmi eux des Espagnoles, des Français et des Britanniques. Certains sont des militaires d’autres des aventuriers voulant combattre pour une cause qu’il leur parait juste.
Les Japonais de leurs côtés trouvent un moyen de purger leurs prisons encore pleines de soldats ayant pris part au coup d’État du Prince Chichibu en février 1936. En effet, un plan est établi pour acheminer plusieurs milliers de prisonniers combattre en Éthiopie. Ceux qui reviendront vivants seront alors libres de reprendre leur vie d’avant. Dans la pratique l’acheminement de ses hommes depuis le Japon s’avèrera compliqué et on estime que seuls deux cents Japonais ont été acheminés en Afrique de l’est.
Tous ces éléments poussent le gouvernement Bodoglio à entamer le 5 mai 1941 des pourparlers avec Haile Selassie et les Arbegnotch. Le 10 octobre voit la signature du traité de Djibouti reconnaissant une forme d’indépendance de l’Éthiopie en tant que protectorat provisoire de l’Italie. Les Italiens deviennent la nation favorisée pour le commerce et l’exploitation dans le pays, mais Haile Selassie est de retour sur trône dès le 5 novembre. La seule incertitude du traité est la durée du protectorat avant le retour à l’indépendance puisque le traité stipule que les pourparlers concernant l’indépendance commenceront lorsque la situation sécuritaire, politique et économique du pays sera rétablie. Ce statut de protectorat empêchera l’Éthiopie de prendre part à la guerre aux côtés de ses véritables alliés.
À la suite de la signature du traité de Paris de 1947, l’Éthiopie retrouve finalement son indépendance et l’Italie doit verser 25 millions de dollars de réparation. L’Éthiopie avait élaboré une liste des dommages infligés au cours de l’occupation : la destruction de 2 000 églises ; la destruction de 525 000 maisons ; le massacre et/ou la confiscation de 6 millions de bœufs ; le massacre et/ou la confiscation de 7 millions de moutons et chèvres ; le massacre et/ou la confiscation de 1 million de chevaux et mulets et le massacre et/ou la confiscation de 700 000 chameaux. Les dommages s’élevaient selon ces estimations à 184 746 023 £.
En outre, les pertes suivantes furent recensées : 275 000 morts au combat, 78 500 patriotes résistants tués pendant l’occupation, 17 800 femmes et enfants tués par les bombardements, 30 000 civils tués lors du massacre de Graziani en février 1937, 35 000 personnes mortes dans des camps de concentration 24 000 résistants exécutés par des juridictions sommaires et 300 000 personnes mortes de privations à la suite de la destruction de leurs villages.
Le chiffre total des pertes s’établit ainsi à 760 300 au total, soit 15 % de la population éthiopienne décédée de mort violente entre 1935 et 1941. Le traumatisme est durable par la suite, caractérisé par un rejet de l’Italie dans la population éthiopienne.


Dernière édition par Thomas le Lun 31 Oct - 14:31, édité 1 fois

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Daikita 太北 - Page 5 Empty Shibata Construction & Engineering

Message par Thomas Mer 16 Mar - 23:25

Un petit update non chronologique.

Shibata Construction & Engineering

Shibata Construction & Engineering est une corporation japonaise d’ingénierie diversifiée basée le siège se situe à Taihoku. La compagnie est régulièrement en charge de grands chantiers – notamment dans les régions de Teikoku et Okinawa — elle fait aussi de la sous-traitance pour d’autres grands groupes du secteur dans toutes l’Asie et l’Océanie.
Shibata Construction & Engineering a été fondé en 1952 à Taihoku par Mitsuo Shibata. La croissance rapide de la ville lui permet d’obtenir de nombreux contrat qui lui assure une croissance constante pendant plusieurs décennies. Dans les années 1970, Kanji Shibata – qui succédé à son père — commence à conquérir ses premiers marchés à l’étranger, principalement en Asie.
Ces activités les plus connues du public sont dans le domaine de la construction, mais l’entreprise est aussi impliquée dans le domaine de la haute technologie.

Activités au Japon :
Shibata est en charge de la construction et du renouvellement du réseau autoroutier de Teihoku ainsi que d’une partie du réseau routier classique. L’entreprise a aussi participé à la construction de l’aéroport international de Teihoku.
L’entreprise a construit :
— La place de la paix à Taihoku.
— Le mémorial Sun Yat-Sen à Taihoku.
— L’université nationale de Taihoku.
— Les digues et murs anti-tsunamis de Teikoku.
— La plupart de bâtiments gouvernementaux de Teikoku.
— Le Karenkō National Stadium (55 000 places) de Karenkō.
— De nombreux projets de logements, centres commerciaux et infrastructures.

Activités à l’étranger :
Shibata est impliqué dans de nombreux projets à l’étranger dans les pays suivants : Inde, Pakistan, Égypte, Algérie, Australie, Nouvelle-Zélande, Chine, Sri Lanka, Singapour, Malaisie, Vietnam, Thaïlande.

Haute technologie et défense :
La branche Engineering de Shibata est actuellement impliquée dans le projet de drone indien de la Defence Research and Development Organisation.
L’entreprise est aussi impliquée dans le réaménagement de la base navale de la marine australienne de Coonawarra à Darwin en Australie.


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Daikita 太北 - Page 5 Empty Chikuhei Nakajima

Message par Thomas Ven 18 Mar - 20:43

Chikuhei Nakajima

Chikuhei Nakajima est né le 1er janvier 1884 dans le district de Nitta (actuelle Ōta) la préfecture Gunma au Japon. Sa famille vivait de l’agriculture.
En 1903 Chikuhei sort diplômé de l’école impériale d’ingénieurs du Japon. Il s’engage dans la Marine impériale ou il devient lieutenant en 1909. Le 27 octobre 1911, il pilote le premier ballon dirigeable du Japon, il est promu capitaine de vaisseau. Après avoir étudié à l’école navale impériale du Japon en 1912, il est envoyé en voyage d’études aux États-Unis et devient ainsi le troisième Japonais à recevoir une licence de pilote après être passé dans une des écoles fondées par Glenn Curtiss. De retour au Japon, il dessine une version améliorée de l’hydravion de Farman pour la marine impériale japonaise. Nakajima est envoyé en Europe en 1916 en qualité d’attaché militaire pour étudier les premières utilisations militaires de l’aviation.

À son retour au Japon en 1917, il quitte les forces armées et fonde une compagnie de production d’avion dans sa ville natale d’Ōta dans la préfecture de Gunma. Nakajima reçoit un soutien financier de l’ingénieur Seibei Kawanishi et la compagnie fut nommée Nihon Hikoki Seisakusho KK (manufacture d’avions du Japon). L’entreprise devient la compagnie aéronautique Nakajima après la séparation des partenaires en 1919 et reçoit la même année une première commande de 20 appareils de la part de l’Armée japonaise.

Nakajima brigue pour la première fois une fonction politique lors des élections législatives japonaises de 1930 et est élu à la chambre des représentants de la Diète du Japon grâce au soutien du parti politique Rikken Seiyūkai. Il laisse le contrôle de sa compagnie à son frère cadet en 1931 afin de consacrer tous ses efforts à la politique et est réélu quatre fois à la tête du district électoral n° 1 de Gunma.

De juin 1937 à janvier 1939, Nakajima fut ministre des Chemins de fer dans le gouvernement de Suzuki Kisaburō. Il était membre de la faction Shinha et fut décoré de l’ordre du Trésor sacré (2e classe). Après l’entrée en vigueur du « décret impérial pour le renouveau politique du Japon » il rejoint le Mouvement Libéral Démocratique et Citoyen du Japon.

De 1941 à 1947, Nakajima exerce le poste de Ministre du commerce et de l’industrie.

Il meurt en 1949 d’une hémorragie intracérébrale à son domicile de Mitaka à Tokyo à l’âge de 65 ans. Il est inhumé au cimetière de Tama à Fuchū.


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Daikita 太北 - Page 5 Empty Kumashima

Message par Thomas Lun 21 Mar - 22:29

Je vous est pondu un petit chapitre ce soir. Ça faisait des semaines que je l'avait en tête
Retour à Daikita.

Kumashima

Kumashima (l’île aux ours) est une grande île côtière du sud de Daikita (57° 28′ N 153° 26′ O), dont elle est séparée par le détroit Heihachirō (initialement nommé Détroit de Chelikhov par les Russes puis rebaptisé par les japonais en l’honneur du vainqueur de Tsushima). C’est la plus grande île de Daikita. Elle a une superficie de 8 975 km2 pour une longueur de 160 km et une largeur variant de 16 à 96 km. Kumashima est l’île principale d’un archipel auquel elle a donné son nom, l’archipel Kumashima-rettō (l’archipel des îles aux ours). L’île se nommait Kodiak à l’époque russe et ce nom est encore utilisé en occident, car jugé plus facile à prononcer.


Histoire :
Kumashima est la terre ancestrale des Koniaga, une nation Alutiiq. Les premiers habitants vivaient de chasse, de pêche, de culture et de cueillette. Les Russes furent les premiers étrangers à l’explorer d’abord en 1763 par le marchand de fourrures Stepan Glotov puis par l’explorateur Grigori Chelikhov, qui perpétra en 1784 massacre d’Awa'uq (entre 2 000 ou 3 000 alutiiqs de la tribu Qik’rtarmiut Sugpiat — dont plusieurs milliers de femmes et des enfants — sont tués par les colons russes.) Chelikhov fonde la première colonie sur Kodiak au fond de la Three Saints Bay, la baie des Trois-Saints (rebaptisé Shindenwan, la baie du temple). Après l’achat de l’Alaska par le Japon en 1896, les Russes furent expulsés par les Japonais qui s’installèrent dans l’île, reprenant l’activité de la chasse et l’élevage de renard. L’Église russo-orthodoxe a été rasée pour être remplacé par un modeste temple shinto.
En 1912, l’éruption du Novarupta sur la partie continentale de Daikita recouvrit l’île de cendres volcaniques, provoquant d’importantes destructions et tuant de nombreux kaitakusha (colons). L’île fut aussi frappée le 27 mars 1964 par un tremblement de terre et le tsunami qui s’ensuivit, qui détruisit la majeure partie de la ville de Kumamura (le village aux ours, anciennement Kodiak).


Les Koniaga:
Les natifs ne sont plus que 50 en 2010, leur style de vie intègre encore des modes traditionnels de subsistance avec la pêche en particulier au saumon et au flétan, la chasse au daim noir de Sitka, au cerf élaphe et aux chèvres sauvages. La cueillette de baies et canneberges est habituelle en été et à l’automne.


Une économie qui dépend de la faune :
L’ours brun arctique (Ursus arctos middendorffi, appelé ours Kodiak en occident, Hokkyohiguma au Japon) et le crabe royal (Lithodidae ou Dōdōkani en japonais) sont des espèces endémiques. L’Hokkyohiguma est devenu un symbole de l’archipel. L’Empereur Shōwa, lors de sa première visite en 1941 recommanda la préservation de « cette espèce majestueuse qui mérite le respect », comportement rétrospectivement jugé étrange par les écologistes occidentaux pour un pays qui continue à pratiquer la chasse à la baleine.

L’industrie de la pêche est le principal pourvoyeur d’emplois de l’île. Les espèces les plus pêchées sont le saumon du pacifique, le crabe royal et le Flétan du pacifique.
Le minerai de cuivre est aussi largement exploité.


L’Hokkyohiguma :
Sur les îles de l’archipel, la population d’Hokkyohiguma est estimée à un peu plus de 3 500 individus. Grâce à la protection dont elle fait l’objet, la population a sensiblement augmenté ces 20 dernières années. Il y a environ 14 000 personnes qui vivent sur l’archipel. Très peu d’incidents avec les ours ont été rapportés. Un accident mortel a eu lieu en 1999 quand un chasseur a été tué en retournant chercher le cervidé qu’il avait tué. D’une manière générale, les Hokkyohiguma évitent les rencontres avec l’homme. Les principales exceptions à ce comportement arrivent quand l’ours est surpris, menacé, ou attiré par de la nourriture, des ordures, ou des gibiers tués par des chasseurs. Les ours blessent environ une personne par an aux Kumashima. Le seul cas d’attaque étrange est l’attaque des candidats de l’émission américaine « Ultimate Survival ».
Cette sous-espèce est protégée au sein d’un parc national depuis 1941 suite à un décret impérial. En dehors du refuge, la chasse est restée légale, mais très contrôlée et s’étend sur une période très courte jusqu’en 2006. Depuis, leur chasse n’est autorisée que pour réguler les populations. Les ours kodiak attirent de nombreux touristes, ce qui est une raison supplémentaire pour les protéger.


L’affaire Ultimate Survival :
En 2015, l’île fait la une des journaux mondiaux lorsque des candidats de l’émission de téléréalité américaine « Ultimate Survival » et leur équipe de tournage sont attaqués par des ours bruns arctiques. L’équipe de tournage qui a perdu son équipement radio dans l’aventure ne peut pas contacter les secours. Sept candidats et trois membres de l’équipe de tournage sont portés manquants. Après sept jours de marches, les autres survivants atteignent le poste des garde-chasses japonais qui lance immédiatement une mission de recherche.
Six candidats et deux membres de l’équipe de tournage sont retrouvés partiellement dévorés. Deux personnes sont portées manquantes et n’ont pas été retrouvées malgré trois mois de recherche. Pendant les premiers jours de recherche, les garde-chasses abattent trois ours extrêmement agressifs, toutefois les survivants affirment avoir été attaqués par au moins douze ours. Ce comportement est inexplicable, car les ours ne chassent pas en meute. De plus les analyses pratiquées sur les trois spécimens agressifs ne révèlent aucun élément qui aurait pu modifier le comportement des animaux.

Certains théoriciens du complot avancent différentes hypothèses sur l’affaire :
— une pollution causée par l’activité minière serait la cause du changement de comportement des ours. Les autorités japonaises auraient menti pour ne pas nuire à l’activité économique de l’île. Pourtant l’activité minière de l’île est très modeste en proportion de l’activité de Daikita et l’abandon de la mine ne nuirait qu’aux habitants de l’île.
— plus farfelue encore, une théorie avance que les ours auraient été les sujets d’une expérience chimique pour les militariser.

Depuis les tournages sont limités aux documentaires et sont accompagnés par des garde-chasses.
L’affaire est évoquée dans la première saison de la série américaine ZOO dans laquelle les animaux du monde entier changent de comportement pour faire face à l’espèce humaine.

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Daikita 太北 - Page 5 Empty Liste des premiers ministres du Japon

Message par Thomas Dim 27 Mar - 21:13

Nom Début Fin
Itō Hirobumi 22/15/1885 30/041885
Kuroda Kiyotaka 30/04/188 25/10/1889
Sanjō Sanetomi 25/10/1889 24/12/1889
Yamagata Aritomo 24/12/1889 06/05/1891
Matsukata Masayoshi 06/05/1891 08/08/1892
Itō Hirobumi 08/08/1892 31/08/1896
Le président du conseil privé du Japon Kuroda Kiyotaka agit en temps que premier ministre par interim
Matsukata Masayoshi 18/09/1896 12/01/1898
Itō Hirobumi 12/01/1898 30/06/1898
Ōkuma Shigenobu 30/06/1898 08/11/1898
Yamagata Aritomo 08/11/1898 19/10/1900
Itō Hirobumi 19/10/1900 10/05/1901
Le président du conseil privé du Japon Saionji Kinmochi agit en temps que premier ministre par interim
Katsura Tarō 02/06/1901 07/01/1906
Saionji Kinmochi 07/01/1906 14/07/1908
Katsura Tarō 14/07/1908 30/08/1911
Saionji Kinmochi 30/08/1911 21/12/1912
Katsura Tarō 21/12/1912 20/02/1913
Yamamoto Gonnohyōe 20/02/1913 16/04/1914
Ōkuma Shigenobu 16/04/1914 09/10/1916
Terauchi Masatake 09/10/1916 29/10/1918
Hara Takashi 29/10/1918 04/11/1921
Le ministre des affaires étrangères du Japon Uchida Kosai agit en temps que premier ministre par interim
Takahashi Korekiyo 13/11/1921 12/06/1922
Katō Tomosaburō 12/06/1922 24/08/1923
Le ministre des affaires étrangères du Japon Uchida Kosai agit en temps que premier ministre par interim
Yamamoto Gonnohyōe 02/11/1923 07/01/1924
Kiyoura Keigo 07/01/1924 11/06/1924
Katō Takaaki 11/06/1924 28/01/1926
Le ministre de l'intérieur du Japon Wakatsuki Reijirō agit en temps que premier ministre par interim
Wakatsuki Reijirō 30/01/1926 20/04/1927
Tanaka Giichi 20/04/1927 02/07/1929
Osachi Hamaguchi 02/07/1929 14/04/1931
Wakatsuki Reijirō 14/04/1931 13/12/1931
Inukai Tsuyoshi 13/12/1931 26/02/1936
Le ministre de l'armée du Japon Kanin Kotohito agit en temps que premier ministre par interim de facto
Suzuki Kisaburō 03/02/1936


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Message par Thomas Mar 29 Mar - 15:17

Il y a quelques chapitre de cela, je vous parlais de l'entreprise Shibata, mais j'avais oublier le logo:
Daikita 太北 - Page 5 Shibata_by_qsec-d9x1mnx

Et aussi une gribouille du Fast Battleship Ishizuchi:
Daikita 太北 - Page 5 Modernized_ishizuki_by_qsec-d9x1mmr

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Message par Thomas Jeu 5 Mai - 22:51

Le retour de Daikita.
Je m'étais offert un bon mois de glandouille régénérative à base de "pas trop de dessin ou d'écriture".
Je ne fait pas de promesse concernant les prochains updates et leur fréquence puisque je compte attaquer l'écriture du tome 2 d'Au Bord de l'Abime en juin.

La naissance d’un ordre panasiatique

La fin des traités inégaux en Chine
De nombreux traités inégaux furent imposés à la Chine depuis le 19ème siècle, essentiellement par les empires européens via le protocole de paix Boxer (que les Chinois appelaient Traité à la saveur puante), mais aussi par le Japon (les vingt et une demande de 1915).
Ces traités mettaient littéralement les ressources, l’économie et le peuple chinois au service de puissances étrangères, le tout sans contreparties dignes de ce nom.
Les traités inégaux prennent fin de facto lors de la guerre civile chinoise. En effet, l’immense majorité des Occidentaux évacue les territoires concédés par la Chine. Le 1er décembre 1934, lors de la signature de l’accord Nianjing, la Mandchourie alliée au Japon gagne son indépendance. En échange le Japon, renonce aux vingt et une demandes.
Dès la fin de la guerre, un rapprochement s’amorce entre la Chine et le Japon. Du côté chinois, Chen Cheng et surtout Wang Jingwei œuvrent à un rapprochement avec le Japon sous la bannière du panasiatisme prôné par les japonais. Ainsi lorsque les empires français et britannique tentent de réclamer leurs anciennes concessions et faveurs, ils font face à un bloc Sino-Japonais qui leur envoie une fin de non-recevoir. L’URSS salue le geste et les Européens sont contraints de ravaler leur orgueil, car il non pas les moyens d’une guerre contre la Chine et le Japon et surtout, l’opinion publique ne suivra pas. Ainsi la France et la Grande-Bretagne se contentent de conserver respectivement le Kouang-Tchéou-Wan et Hong Kong.


La première Conférence panasiatique et le plan Yoshisawa
Du 24 septembre au 10 octobre 1937 à Séoul se tient la première Conférence panasiatique, bien qu’elle ne porte pas encore ce nom.
Les délégations suivantes sont présentes :
— Japon.
— Chine.
— Mandchourie.
— Thaïlande.
— L’Empereur de Corée Yi Un.
— Yi Dong-nyeong président du gouvernement provisoire de la République de Corée.

La conférence est présidée par Kenkichi Yoshizawa ministre japonais des Affaires étrangères. Il présente le fameux plan Yoshizawa qui appelle les Asiatiques à s’allier pour contrer l’impérialisme occidental, œuvrer pour le progrès économique et social en Asie et faire en sorte que l’Asie puisse devenir un bloc autosuffisant sur le plan économique.

La Mandchourie et la Chine entament la négociation d‘un traité fixant définitivement la frontière entre les deux pays. Le traité définitif ne sera signé que le 8 décembre 1941.

Le Japon, la Chine et la Mandchourie signent le « pacte défense et d’assistance » pour se protéger de toutes agressions extérieures. Le traité vise directement les puissances occidentales, l’URSS et la République socialiste du Xinjiang.

La Thaïlande, représenté par son Premier ministre Phot Phahonyothin n’était pas venu signer un traité particulier, mais voir ce que pourraient apporter le panasiatisme à son pays. Il repart de la conférence avec la signature du Traité d’amitié Nippo-Thaïlandais.
Ce traité prévoit le soutien du Japon (au moins sur le plan diplomatique) à la Thaïlande en cas d’agressions extérieures et l’implémentation d’entreprises japonaises en Thaïlande. Toyota, Nissan et Isuzu ont installé des usines moins d'un an après la signature du traité.

Enfin, cinq jours de pourparlers avec le gouvernement provisoire de la République de Corée posent les bases de l’indépendance de la Corée. L’Empereur Yi Un renonce au trône et s’accorde avec Yi Dong-nyeong pour la création d’une République. Le gouvernement provisoire est autorisé à regagner la Corée pour commencer à poser les bases de l’indépendance. Le Japon s’engage à maintenir sa présence industrielle sur place pour poser les bases de l’économie locale et à aider à la formation de l’armée coréenne. Ainsi la République de Corée sera indépendante dès le 15 août 1940 et le Japon e peu plus être accusé d’hypocrisie par les puissances occidentales concerna sont anticolonialisme.


Le traité de Batavia
Alors que la guerre bat son plein en Europe et que les tenions sont de plus en plus nombreuse entre le Japon et l’Allemagne. Les puissances panasiatiques rencontrent les émissaires français (Jean Decoux, Gouverneur général de l’Indochine française), britannique (Sir Shenton Thomas, gouverneur des établissements des détroits) et néerlandais (Alidius Warmoldus Lambertus Tjarda van Starkenborgh Stachouwer, gouverneur des Indes orientales néerlandaises) à Batavia. Le traité de Batavia est un pacte de non-agression entre les empires européens et les puissances asiatiques. En échange, les Européens s’engagent à démarrer la décolonisation en Asie à la fin de la guerre en Europe (l’absence d’un calendrier précis poussera les Européens à ne pas tenir leurs engagements).

L’Union panasiatique
Bien que les bases de l’union panasiatique aient été posées en 1937 à Séoul, elle ne devient une réalité que le 21 décembre 1941 lors de la cinquième Conférence panasiatique à Bangkok.
Il s’agit d’une alliance politico-militaire regroupant le Japon, la Chine, la Mandchourie, la Corée et la Thaïlande. Les signataires s’assurent une défense mutuelle en cas d’agression étrangère et une coopération économique et s’engagent à soutenir pacifiquement les mouvements indépendantistes en Asie (même si tous ne sera pas toujours Pacifique).

Encore une fois et au risque de me répéter, si vous voulez discuter d'ajouts et corrections vous êtes les bienvenus.


Dernière édition par Thomas le Jeu 5 Mai - 22:59, édité 1 fois (Raison : PS)

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Message par Thomas Mar 10 Mai - 8:30

Bon finalement, je sais pas quand j'écrirais/posterais la suite. Je suis sur un appel d'offre pour une illustration de couverture de livre. Je vais donc être occupé un moment.

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Message par Jolou Mer 11 Mai - 21:08

Bonne chance !
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Daikita 太北 - Page 5 Empty Des tracteurs et des chars

Message par Thomas Dim 12 Juin - 17:10

Enfin du nouveau.
Encore une fois, si vous voulez m'aider à étoffé cette univers en proposant des idées ou des textes je suis preneur.


Des tracteurs et des chars

La Nouvelle politique économique
L’entre deux guerres ne fut pas de tout repos pour l’Union soviétique. À partie de 1921, la situation humanitaire est désastreuse et la famine fait plus 5 millions de morts, notamment sur la Volga où certains paysans se rebellent contre les réquisitions. C’est ensuite la révolte de Kronstadt et le fait que la répression ne suffise pas qui poussent Lénine à assouplir la politique du régime, mettant en œuvre la « Nouvelle politique économique » (NEP), une libéralisation économique donnant droit à une propriété privée limitée, notamment aux agriculteurs. Les réquisitions sont alors remplacées par un impôt peu élevé réglé en nature.
Pour s’expliquer, Lénine se réfère au fait que la Russie était encore une société essentiellement agraire avec une base industrielle encore faible et ne correspondait donc pas aux critères permettant le socialisme tel que défini par Marx. Grâce à La NEP à l’économie se relèvent des conséquences désastreuses de la guerre. La famine rampante disparaît et la classe paysanne s’enrichît. Les paysans aisés sont appelés Koulaks ; dans les agglomérations, les Nepmen constituent une bourgeoisie riche.
Bien que présentée comme une mesure provisoire, la NEP fut extrêmement critiquée par une frange importante du Parti bolchevique. De nombreux membres voyaient la NEP comme une trahison aux principes socialistes et voulaient un retour rapide à une économie planifiée. À sa mort Lénine considérait que la NEP devrait être maintenue ou tout du moins n’a-t-il jamais fixé, ni même évoqué, la date de son arrêt. Ainsi, à l’approche de sa succession, les oppositions au sein du Politburo se cristallisent autour de la NEP.

L’ascension de Staline
En 1922, la santé de Lénine décline à la suite d’attaques cérébrales, conséquences d’un attentat dont il fut victime en 1918. La lutte pour sa succession aboutie à l’accession au pouvoir suprême de Joseph Staline, ayant appartenu au premier cercle d’adhérents au Parti, bien que Lénine ne l’appréciait plus vraiment, déclarant même dans son testament de janvier 1923 qu’il fallait démettre de ses fonctions cet homme « trop brutal, et ce défaut, pleinement supportable dans les relations entre nous, communistes, devient intolérable dans la fonction de secrétaire général ».
L’ascension de Staline débute avec sa nomination au poste-tremplin de secrétaire général du Parti en avril 1922, fonction conciliatrice obtenue grâce à son effacement, ses relations, son dévouement, et sa loyauté à l’appareil du Parti. Face à lui, il rencontre rapidement l’opposition de Léon Trotski, fondateur de l’Armée rouge, ayant acquis dès 1902 l’estime de Lénine, mais aussi adhérent tardif au Parti bolchevique puisqu’il a été proche des mencheviks. Alors que Trotski n’avait parfois pas hésité à s’opposer à Lénine sur certains points dans le cadre des congrès du parti, Staline se présente comme un loyal serviteur du grand révolutionnaire et ne l’a jamais ouvertement contredit.
Pour évincer Trotski, Staline s’associe dès 1923 à Lev Kamenev et à Grigori Zinoviev, haut dirigeant du Komintern, ami intime de Lénine depuis 1905 convaincu d’être son légitime successeur et ayant lui aussi proposé un temps l’alliance avec les mencheviks. En 1926, deux ans après la mort de Lénine, Zinoviev et Kamenev décident de rompre avec Staline pour se rapprocher de Trotski avec lequel ils partagent une doctrine commune : exportation de la révolution dans le monde et abandon de la NEP. Cette Troïka des purs forme l’opposition de gauche à Staline, qui réagit tactiquement en se rapprochant — sans aucune conviction — de l’opposition de droite (Nikolaï Boukharine, Alexeï Rykov et Mikhaïl Tomski) favorable à la NEP et à une réalisation du socialisme d’abord sur le sol russe puis à l’extérieur.
Il s’appuie sur cette aile droite pour exclure les trois grands opposants de l’aile gauche du Parti en 1927. En novembre 1928, assuré que les partisans de l’Opposition de gauche ont été réduits au silence il se retourne contre Boukharine, Rykov, et Tomski qu’il exclut du Politburo et démet de leurs fonctions respectives de président du Komintern, chef du gouvernement, et dirigeant du Profintern.
Staline, seul maître à bord, n’hésite pas dès lors à adopter la mesure phare prônée par l’ancienne opposition de gauche devenue impuissante : l’abandon de la NEP. Cette réorientation s’accompagne d’une relégitimation de façade. Ainsi, en 1928, Kamenev est rétabli, il en va de même pour Zinoviev en 1929, mais Trotski, toujours populaire, est expulsé la même année.

Collectivisation et planification économiques
La « richesse » des Nepmen et des Koulaks amène Staline à les considérer comme une nouvelle classe capitaliste rendue responsable de l’augmentation du chômage et de l’inflation.
Staline finit par forger une doctrine qui exclut l’économie de marché tout en se concentrant sur le développement économique et industriel du pays. Ce qui conduit à l’autarcie par rapport à l’économie capitaliste externe et au recours massif au travail extensif (stakhanovisme) et même gratuit (des prisonniers dans les camps correctionnels de travail) pour réaliser les investissements colossaux qui sont nécessaires aux plans quinquennaux.

Dès 1929, Staline supprime la propriété privée dans les campagnes : le bétail, les outils, les terres doivent être mis en commun. Les moyens de production agricoles sont regroupés dans les kolkhozes ou dans des sovkhozes.
Cette collectivisation forcée provoque des résistances : plutôt que donner leurs troupeaux, les paysans les abattent pour les consommer immédiatement. Face à ces émeutes, Staline se ravise et accorde à chaque kolkhozien un lopin de terre.
En revanche Koulaks doivent être éliminés en tant que classe. De 1929 à 1935, plus de deux millions de paysans sont déportés et plusieurs millions meurent de faim, surtout en Ukraine et dans le sud de la Russie et leurs biens sont confisqués.

L’industrialisation de l’URSS
La Russie du début du 20ème siècle était une puissance économique nouvelle et en essor, mais très rurale et agricole. Staline voulait développer l’industrie lourde et faire de l’URSS une puissance économique majeure. Les moyens utilisés sont ceux d’une économie planifiée et centralisée et d’une organisation politique totalitaire :
— Quotas extrêmement durs à remplir : les mineurs travaillent de 16 à 18 heures par jour.
— Sanctions dures en cas de non-réalisation des quotas, pouvant aller jusqu’à l’accusation de trahison résultant en une déportation au Goulag ou l’élimination.
— Utilisation de la main-d’œuvre gratuite des prisonniers dans les camps du Goulag. Ils construisent des barrages sur le Dniepr, des canaux entre la mer Baltique et la mer Blanche, le canal Moscou-Volga, le canal Volga-Don. Ils bâtissent aussi les villes de Vorkouta, Norilsk, Komsomolsk, Bratsk, Balkhach et Magadan.
— Création de combinats industriels :
    — en Ukraine : région de Kiev ; Donbass centré sur Kharkov.
    — dans l’Oural : Magnitogorsk ; importante concentration Sverdlovsk - Perm – Tchéliabinsk.
    — en Sibérie : Kouzbass réunissant Léninsk-Kouznetski à Stalinsk, près de Krasnoïarsk.
    — dans les républiques musulmanes : vallée du Fergana (Tachkent).

On estime que 130 000 travailleurs payèrent de leur vie la mise en place du premier plan quinquennal de 1928 à 1932. Par ailleurs, l’allocation prioritaire des ressources à l’industrie, les exportations forcées de céréales pour financer des importations de biens d’équipement, combinée à la diminution de la productivité agricole provoquèrent de nouvelles famines : la famine de 1931-1933 cause près de six millions de morts. Le plan quinquennal fut cependant bouclé en quatre ans. De 1928 à 1932, la production de charbon avait doublé, celle de l’acier avait triplé.

La chute de Staline
Le 17ème congrès du Parti communiste de l’Union soviétique se tient du 26 janvier au 10 février 1934.
Lors des élections au Comité central, Staline reçoit plus d’une centaine de vote négatif, alors qu’il n’y eut que trois votes contre le très populaire responsable du parti à Leningrad, Sergueï Kirov.
Pendant le congrès, un groupe d’anciens du parti approchèrent Kirov pour lui suggérer de remplacer Staline en tant que dirigeant du parti. Kirov hésita jusqu’à ce que le général Mikhail Toukhatchevski (ministre adjoint de la défense nationale et chef des armements de l’Armée rouge) vienne lui parler.
Kirov devenu Secrétaire général du Comité central du Parti communiste revoit légèrement à la baisse les objectifs des plans quinquennaux et surtout s’avère moins brutal dans sa gestion des travailleurs et des prisonniers.
Mais Staline n’a pas digéré l’affront. Le 1er décembre 1934, Leonid Vassilievitch Nikolaïev tente d’abattre Kirov devant sa résidence. Il est arrêté in extremis par des hommes à la solde de Toukhatchevski. Nikolaïev a vite fait de parler et de permettre de détricoter une conspiration impliquant Guenrikh Iagoda (directeur du NKVD) et Boris Chapochnikov (rival de Toukhachevski) le tout chapeauté Joseph Staline. Mikhail Toukhachevski avoue alors à Kirov qui surveillait Chapochnikov depuis des mois lorsqu’il a découvert le complot. Il a lors préféré attendre de les prendre la main dans le sac pour que leur culpabilité soit incontestable.
Le procès des trois traitres n’est qu’une formalité et ils sont condamnés à mort. Kirov profite de l’état de grâce pour enterrer la politique stalinienne en déclarant « incapable de digéré sa défaite politique le traitre Djougachvili a préféré se gargariser des résultats de son plan quinquennal barbare. Depuis quand la famine du peuple et les morts par millions sont une chose dont on doit se réjouir ? […] Alors que le parti a sanctionné les résultats de sa politique, il a préféré comploter contre l’URSS. Pourquoi ? Parce qu’il n’a que faire du devenir des peuples soviétiques. Tout ce qui l’intéresse c’est le pouvoir. […]Le traitre Djougachvili vous a forcé à choisir entre avoir à manger ou avoir des usines. Ce que mérite le peuple c’est d’avoir à manger, des tracteurs pour cultiver et des chars pour se défendre ! »

Si des spécialistes de l'URSS veulent m'aider à déterminer ce que sera la politique de Kirov durant la période 1936-1945 (environs).
Ainsi que les réformes post guerre qu'une URSS non stalinisé et dirigé par Kirov pourrait engager, je suis très preneur.


Dernière édition par Thomas le Lun 31 Oct - 14:53, édité 2 fois

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Daikita 太北 - Page 5 Empty Mikhaïl Toukhatchevski

Message par Thomas Dim 12 Juin - 17:17

Mikhaïl Toukhatchevski

Biographie
Toukhatchevski naît le 16 février 1893 dans la province de Smolensk au sein d’une famille d’officiers et de fonctionnaires.
Après avoir fréquenté l’académie militaire Alexandre, il devient sous-lieutenant de l’armée russe en 1914. Il est fait prisonnier par les Allemands en février 1915 au cours de la campagne de Galicie. Il est notamment détenu au fort d’Ingolstadt avec un jeune officier français, Charles de, mais réussit à s’évader à la fin de l’été 1917. Il y laisse le souvenir d’un jeune officier, au patriotisme très vif, très hostile au régime tsariste, bien qu’il soit issu de la noblesse. Il faisait profession d’athéisme tout en faisant l’éloge de Péroun, le dieu slave de la guerre.

Au moment de la révolution russe, il décide de rester dans l’armée et occupe un poste à la section militaire du Comité exécutif panrusse des Soviets. Il adhère au parti bolchevik en 1918 et fait carrière dans l’Armée rouge après la révolution. Lors de la guerre civile qui s’ensuit, il prend le commandement de la 1ère Armée sur le front oriental, le 26 juin 1918. En 1920, il commande l’offensive contre la Pologne et, pour galvaniser ses hommes, lance son fameux ordre du jour : « La route de l’incendie mondial passe sur le cadavre de la Pologne ! » Il échoue cependant devant Varsovie et met ouvertement en cause Kliment Vorochilov et Staline pour avoir entravé son action et être responsables de son échec. Toukhatchevsky avait réclamé la cavalerie du général Boudienny en renfort, mais Staline le lui avait refusé, car ce dernier bataillait à Lvov, dont il faisait de la prise une question de prestige. C’est le début de l’inimitié entre Toukhatchevsky et Staline.

En 1921, sur ordre du parti communiste, il écrase la révolte des marins de Kronstadt, qui fait plusieurs milliers de morts. À l’été 1921, Toukhatchevski n’hésite pas à bombarder les populations aux gaz toxiques pour mater la grande révolte des campagnes de Tambov sans l’accord de ses supérieurs.

La guerre civile terminée, il participe activement à la réorganisation de l’armée. Il est nommé commandant de l’Académie militaire de l’Armée rouge en août 1921. Il devient chef d’état-major général de 1924 à 1928, puis commandant de la région militaire de Leningrad. En 1931, il est ministre adjoint de la défense nationale et chef des armements de l’Armée rouge. En 1934 il convainc Kirov d’accepter le poste de Secrétaire général du Comité central du Parti communiste puis il déjoue un attentat contre Kirov. Attentat organisé par Staline et quelque fidèle.
Toukhatchevski est élevé au rang de maréchal en 1935, seulement âgé de 42 ans. Il devient ministre de la Défense nationale et chef des armements et Président du Conseil des commissaires du Peuple d’URSS à la place de Viatcheslav Molotov. Il occupera ces deux postes jusqu’en 1946 dates à laquelle l’URSS entame des réformes qui avaient été repoussées à cause de la guerre contre l’Allemagne.

Un visionnaire
Dès les années 1920, Toukhatchevski a voulu transformer les unités irrégulières de l’Armée rouge en des troupes entraînées et disciplinées. Il poussait au remplacement de la cavalerie par les blindés, idée qui n’a commencé à être mise en pratique que dans les années 1930, quand Staline prit la décision d’industrialiser l’armée avant d’être évincé du pouvoir.
Toukhatchevski fait traduire en russe le livre du colonel de Gaulle « Vers l’armée de métier » dans lequel le futur chef de la France libre expose la stratégie des divisions blindées ; puis, dans un article de la Pravda, il expose les idées du stratège français.

Il théorise le concept « d’opérations en profondeur », dans lesquelles des armées combinées sont utilisées pour détruire les arrières de l’ennemi et sa logistique. La doctrine est codifiée dans le livre d’instructions de l’Armée rouge de 1936 puis mise en pratique pendant la guerre contre l’Allemagne. Mais il s’agit d’une conception théorique 100 % offensive qui sera approfondie par sa mise en pratique au cours du conflit notamment par Gueorgui Joukov.


Comme vous le voyez, ce chapitre comporte aussi quelque zone peu étoffé notamment la période « Président du Conseil des commissaires du Peuple ».
Premièrement parce que je ne sais pas encore comment va se dérouler la « Seconde Guerre mondiale » (si tant est qu’elle porte ce nom).
Deuxièmement, je le rappel on est dans le V1 de Daikita. J’ai déjà des modifications et ajouts en stock pour les anciens chapitres et les textes seront étoffés pour certains revus à la baisse pour d’autres afin d’obtenir un récit complet et homogène.

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Message par Jolou Dim 12 Juin - 18:30

Le retour !
En Europe, ça pourrait être intéressant que l'Italie soit allié avec la France et le Royaume unis tandis que l'espagne est allié avec l'allemagne (et peut etre que l'espagne a envahit le portugal pour formé un royaume d'ibérie :p) .
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Message par Thomas Dim 12 Juin - 18:55

Pour ce qui est cette partie du monde, j'ai déjà les grandes lignes.

Là ou je galère c'est une URSS sans Stalinisation et aussi le future des Indes Britanniques.

Par conrtre que ce soit pour la DKTL ou l'ABATL, je ne manque pas d'idée (même si elle ne seront pas toutes exploité). je viens de consigné dans mon PC plus de 20 pages de notes prises durant les 2 semaines ou mon PC était HS.

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Daikita 太北 - Page 5 Empty Tachikawa T-144 Itsumade

Message par Thomas Dim 12 Juin - 22:53

Un dernier pour la route Wink

Tachikawa T-144 Itsumade

Le Tachikawa T-144 Itsumade est un avion de transport quadrimoteur à hélices, produit par la compagnie japonaise Tachikawa entre 1945 et 1956. Sa vitesse et son rayon d’action révolutionnèrent le transport aérien japonais

Inspiré du Tachikawa T-77 et du Douglas DC-3 permettant respectivement le transport sur longue distance à haute vitesse et le transport confortable de passagers, le T-144 est rapidement devenu fer de lance l’aviation japonaise. Il est produit à plus de 5500 exemplaires, dont plusieurs volent encore de nos jours.

Les origines de l’appareil
Premièrement le gouvernement japonais a été impressionné par la performance du T-77, deuxièmement le japon à un vrai déficit dans ce domaine. Enfin le gouvernement japonais est en train de créer une compagnie aérienne nationale la Japan Airlines international Co. Ltd. (JAL), car le transport aérien n’est pas très développé en Asie et le Japon y voit un marché à conquérir. Tachikawa se voit alors confié l’étude d’un avion de ligne capable de voyager aussi loin et aussi vite que le T-77 tout en transportant plus de passagers dans un confort respectable.
Rapidement, Tachikawa cherche un partenaire pour concevoir les moteurs. C’est finalement Nakajima qui est choisie avec le Ha-151 un moteur développé spécifiquement pour ce projet. Le Ha-151 est un moteur 14 cylindres en double étoile développent 1500 chevaux au niveau de la mer et 1300 à une altitude 4 500 mètres.

Ayant possédé, en son époque, des performances exceptionnelles en matière de robustesse mécanique, de rayon d’action et d’autonomie de vol le T-144 est un avion de légende que les collectionneurs fortunés s’arrachent.

Version militaire
La marine japonaise et les garde-côtes font l’acquisition de 180 exemplaires d’une version militarisée destinée aux patrouilles maritimes. L’avion est équipé d’une verrière ventrale et d’une soute permettant le largage de bouées lumineuses. Au fil de l’évolution des technologies, les versions militaires subissent des modernisations lui permettant par exemple de larguer une torpille aérienne de type ASROC, un missile antinavire ou une bombe guidée par laser. L’équipement de détection comporte un radar et un ensemble optronique/guidage laser pour la version de la Marine impérial.
Les garde-côtes disposent encore actuellement de 30 appareils alors que la Marine en utilise encore 12. Les autres exemplaires sous stocké sous cocons et cannibalisé pour les pièces détachées du fait l’entré en service d’appareils plus modernes.

Spécifications civiles
Équipage : 5
Passagers : 30
Longueur : 15,3 m
Envergure : 29,5 m
Hauteur : 5,11 m
Poids à vide : 13 737 kg
Poids à plein : 22 380 kg
Capacité du carburant : 3727L
Moteurs : 4x Nakajima Ha-151. 14 cylindres en double étoile développent 1500 chevaux au niveau de la mer et 1300 à une altitude 4 500 mètres.

Performance
Vitesse maximum : 450 km/h à 4 500 mètres
Vitesse de croisière : 300 km/h
Rayon d’action : 18 000 km
Plafond : 8000 mètres
Vitesse ascensionnelle : 6000 mètres en 25 minutes

Daikita 太北 - Page 5 T_144_jal_by_beignetbison-da64cep
T-144 de JAL

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Message par Thomas Ven 2 Sep - 16:14

Emile Ollivier a écrit:Excellent travail ! Vivement la suite Smile
Merci.
Je ne sais pas quand sera le prochain update, puisque j'écris actuellement le Tome 2 d'Au Bord de l'Abîme. Lentement, je l'avoue car les chaleurs de ces dernières semaines nuisent à ma concentration et déclenchent une forte augmentation de mon taux de flemme.

Pour l'instant Daikita et l'état de brouillon. Je pense faire un première réécriture une fois que j'aurais traité la Guerre civile espagnole. Avant d'attaque la "WW2".
Pour le moment j'ai l'impression que le monde Daikita sera moins sombre que celui d'Au Bord de l'Abîme, ce qui est étrange puisque le plupart du temps quand j'ai une idée d'uchronie le résultat est monde plus sombre et violent que le notre.
Comme quoi, ont peut être optimiste de temps en temps.

Si jamais tu veux y apporté des complément, ou si tu as des idées de points que je devrais éclaircir, n"hésite pas?


Dernière édition par Thomas le Ven 2 Sep - 17:31, édité 1 fois

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Message par LFC/Emile Ollivier Ven 2 Sep - 16:40

C'est plutôt toi qui m'apprends des choses :p
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Message par Thomas Ven 2 Sep - 17:34

Emile Ollivier a écrit:C'est plutôt toi qui m'apprends des choses :p
C'est une des principales qualités du procédé uchronique, faire découvrir l'Histoire par la fiction.

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Message par Collectionneur Dim 23 Oct - 21:23

Je n'en suis qu'a l'incident du Maria Luz, mais il semble qu'il manque un mot sur la phrase concernant le retour du coolie chinois a bord du bateau péruvien. Il s'est fait tué ?
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