En traversant des temps difficiles (Traduction FR d'une TL écrite par Gillan1220 et Uchron).
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https://youtu.be/AXbKr72zC44
Les premiers rapports de cas dans le nord-est de la Chine et à la frontière sino-coréenne. Le rouge foncé à la frontière sino-coréenne indique les zones possibles de "Ground Zero," tandis que le rouge-orange indique les premiers cas en Mandchourie, qui ont été initialement couverts par des "émeutes de dissidents".
- A. Rumsfeld. (2021). Réactions chinoises à l'épidémie de 2018. The New York Times : The New York Times Building, 620 Eighth Avenue, New York, NY, USA. p. ix
La région de la baie de Tokyo pendant le premier jour de l'épidémie.
- Publié par le ministère japonais de la Santé, du Travail et des Affaires sociales (厚生労働省, Kōsei-rōdō-shō), 1-2-2 Kasumigaseki, Chiyoda-ku, Tokyo, 100-8916 Japon.
Situation mondiale de la Pandémie, évalué par l'OMS au 30 novembre 2018 (jour Z +43) par pays. Puisque c'est par pays, certains territoires d'outre-mer sont grisés même si si aucune épidémie n'y a été signalée. L'OMS reconnaît qu'il y a eu des erreurs dans cette compilation de données et nous invitons donc nos lecteurs à vérifier les faits avant de supposer que telle endroit a été envahi par les infectés.
- F.C. Barrows. (2020). The Dead Walk ! Le cauchemar de 2018. Yale University Press : New Haven, CT, USA. p. iv.
Notes de l'auteur: à l'exception de la dernière carte que j'ai réalisé, toutes les autres ont été faites par Gillan.
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Date : 21 octobre 2018, 0h30 (Jour Z+4)
Lieu : NAS North Island
San Diego, Californie
Le capitaine de l'USS Theodore Roosevelt regardait sur le pont vers la baie de San Diego où se déroulait l'évacuation chaotique de la Californie du Sud. Autour de lui, des XOs et des officiers subalternes couraient autour du CINC[1] avec des papiers et des cartes. D'autres étaient à la radio, assurant la coordination avec les autres navires et unités militaires qui tenaient encore la ville pour sauver le plus de vies possible. La marine marchande et d'autres compagnies maritimes civiles contribuaient elle aussi à l'évacuation. Désormais surnommée par les médias le "Dunkerque du Pacifique", cette évacuation était désormais plus importante que le miracle de Dunkerque en 1940 et que le "boat lift" du 11 septembre 2001.
"Il y a tout simplement trop de gens. Tout le monde ne peut pas être sauvé." Le capitaine se murmura à lui-même.
En regardant en arrière sur la ligne d'horizon, il pouvait voir beaucoup d'hélicoptères faisant des allers-retours tandis que les avions décollaient vers des zones de sécurité désignées à travers l'Amérique.
"Fort Iwin, vous me recevez ? Fort Irwin, vous me recevez..."
"Les SEALs à Coronado font face à des attaques constantes mais tiennent bon. Ils ne tiendront pas un jour de plus. Demandez l'évacuation immédiatement."
"Le nord de la ville a été envahi par les infectés..."
"Monsieur, nous venons de perdre le contact avec Twentynine Palms..."
Le capitaine n'a pas parlé. En regardant les bateaux quitter la baie escortés par des destroyers, des croiseurs et des garde-côtes armés, il savait qu'ils pouvaient au moins sauver 400 000 personnes. Un nombre trop important même pour les puissants porte-avions américains. Bien sûr, il y avait l'USS Carl Vinson dans le port, ainsi que de nombreux LHA, LHD, LPD et LSD, mais ce n'était pas encore suffisant pour sauver tout le monde. Les navires de transport de troupes étaient restés ancrés dans la baie, ils seraient les derniers à évacuer lorsque les paquebots civils sortiraient de la baie. Au-dessus de l'entrée de la baie, le capitaine pouvait voir les destroyers USS Russel, USS Decatur, et USS Paul Hamilton qui la gardaient. Les croiseurs USS Bunker Hill, USS Mobile Bay et USS Lake Chaplain sortaient de la baie. L'USS Cowpens et l'USS Chosin ont choisi de rester derrière, car l'USS Lake Erie, l'USS Princeton et l'USS Cape St. George avaient été compromis par les infectés. Une énorme fusillade a éclaté dans les croiseurs infectés bien qu'il semblerait qu'ils soient laissés derrière. Certains des destroyers étaient également confrontés aux infectés.
"Ils ont déjà eu certains de nos vaisseaux." Le XO dit, frappant son poing sur le tableau de bord.
A côté d'eux, un RHIB accueillant actuellement quelques SEALs ouvrit le feu sur des infectés tombés à la mer. Un petit bateau de patrouille des gardes-côtes hissant un filet de pêche ramassait quelques Infectés à l'eau. Une fois à bord, les "Coasties" ont sorti leurs armes de poing et les ont tués.
"Ils sont aussi dans l'eau. Mais bon..au moins ils ne savent pas nager." Un marin dit.
"Ouais, mais ils ne peuvent pas se noyer non plus." Un autre répondit.
"Mais au moins, ils sont sujets aux attaques des animaux." déclara un Seabee . "J'ai vu une vidéo d'un zombie gorgé d'eau se faire attaquer par des poissons et des crabes[1]. Dieu soit loué, le virus n'affecte pas les animaux."
"Heureusement, nos navires d'assaut amphibies n'ont signalé aucune infection jusqu'à présent." Un jeune enseigne répondit.
"J'espère qu'ils le feront. Il n'y a tout simplement aucun moyen de les retenir tous." dit le capitaine.
En regardant vers l'horizon, il pouvait voir les feux qui commençaient déjà à se propager dans les banlieues. Il savait que les infectés arrivaient. Ils étaient attirés par les cris et les coups de feu ainsi que par les innombrables réfugiés cherchant à se réfugier vers la mer. Des explosions et des balles traçantes ont été vues, un signe que les militaires couvraient la retraite. Pourtant, aussi difficile que cela puisait paraître, certains devraient être laissés derrière.
"Que Dieu nous bénisse tous." Se dit le capitaine.
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Notes de l'auteur :
[1] Une référence à Fear the Walking Dead où un zombie coupé en deux est dévoré par des crabes.
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Un napalm de fortune, de qualité non militaire, est très "facile" à fabriquer.Collectionneur a écrit:Pour les bombes thermobariques, pour qu'elles soient efficaces, elles doivent peser des tonnes. Trop lourd pour un drone. Je pense juste un bidon transformer en bombe au napalm basique.
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« Ce n’est que devant l’épreuve, la vraie, celle qui met en jeu l’existence même, que les hommes cessent de se mentir et révèlent vraiment ce qu’ils sont. »
Alexandre Lang.
Au Bord de l'Abîme et au-delà
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"Je suis un peu inquiet... Le meilleur des mondes semble un peu plus réel chaque jour. . . ."
- Solange Nicole
https://youtu.be/ST2H8FWDvEA
Date : 22 octobre 2018 (Jour Z +5)
Lieu : San Diego, Californie
Le premier jour de l'épidémie, tout le monde avait fui dans toutes les directions pour éviter les griffes des Infectés voraces. Cette panique collective connue sous le nom d'" hystérie de masse " a provoqué un chaos secondaire qui a fait plus de dégâts que les Infectés. Les émeutes, les pillages, les accidents de voiture, les bagarres pour le ravitaillement, et les fusillades accidentelles étaient monnaie courante. On pouvait pointer du doigt qui ou quoi était à l'origine de tout cela, mais cela avait-il vraiment de l'importance lorsque le véritable ennemi était celui qui voulait vous dévorer?
La panique est une chose qui est toujours présente à l'esprit de chacun lorsqu'une catastrophe survient. La réaction de fuite ou de combat pousse les gens soit à se mettre à l'abri, soit à affronter le danger. Pourtant, lorsque tout le monde a la même idée, il en résulte des conséquences inattendues. Il y aura des laissés-pour-compte, car il n'y a tout simplement pas de place pour tous les autres. Il y a ceux qui se battent pour protéger leurs proches, ce qui est compréhensible. L'autodéfense devient une norme.
Dès le deuxième et le troisième jour de l'épidémie, on trouve des individus qui veulent causer des problèmes et imposer leur volonté aux faibles en cas de catastrophe. Ces individus assoiffés de pouvoir vivent dans leur "royaume" ou "colonie" autoproclamé ; ils profitent de l'effondrement de l'ordre public. Essentiellement, ils sont la loi. Il y a ceux qui veulent juste piller tous les survivants qu'ils rencontrent au lieu de s'entraider. Parmi eux, des gangs comme les Crips et les Bloods qui contrôlaient une grande partie du territoire de Los Angeles après l'opération Cobalt. Ces criminels, du moins ceux qui avaient réussi à survivre aux bombes incendiaires, contrôlaient des quartiers entiers où ils exigent un tribut des survivants. Ils faisaient la guerre à d'autres gangs rivaux. Il aurait été préférable qu'ils s'unissent pour combattre les Infectés, mais hélas, leur soif de pouvoir et de contrôle est trop forte. Dans le Sud des États-Unis, certains groupes de suprémacistes blancs et noirs ont tenté de se tailler un ethno-état, se battant souvent entre eux et tuant les survivants qui se présentaient et qui n'étaient pas de la même couleur que leur peau. Dans des régions comme San Diego (ou n'importe quel endroit qui résistait encore) où la loi et l'ordre s'effondraient lentement, des groupes de pillards rasaient les maisons et les supermarchés. Ces jeunes gens, sans allégeance à aucune cause si ce n'est l'anarchie, causaient plus de dégâts que les infectés eux-mêmes. Le SDPD et la Garde Nationale étaient trop dispersés pour arrêter ces émeutiers et pillards car tout le personnel et les équipements étaient concentrés sur l'évacuation. Si ces pillards étaient pour la plupart désarmés et mal entraînés, il y en avait quand même quelques-uns qui savaient tirer au fusil et certains savaient diriger un groupe. Il ne fallait donc pas les sous-estimer.
Si cette épidémie a montré une chose, c'est que les humains étaient les vrais monstres.
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Date : 21 octobre 2018, après-midi (Jour Z +4)
Lieu : Au large des côtes de l'île de Siquijor, Philippines.
Le pêcheur jetta son filet de pêche dans la mer profonde qui séparait la province insulaire de Negros Oriental à l'île de Siquijor. Cette belle île, connue localement sous le nom d'île mystique ou d'île de feu, car elle était associée au vaudou et à la sorcellerie, avait attiré au fil des années de nombreux touristes locaux et étrangers pour son écotourisme. C'est la destination idéale pour Halloween aux Philippines si l'on veut s'adonner à ce mélange de paranormal et de surnaturel. En raison de la situation mondiale de la pandémie de nombreux touristes étrangers se sont retrouvés bloqués sur l'île.
Bien sûr, les pêcheurs avaient entendu parler des infectés et de ce qu'ils faisaient, ainsi que des procédures pour se défendre, mais jusqu'à présent, aucun infecté n'avait été encore signalé à Siquijor. Il y en avait dans les villes voisines de Cebu et Bohol, ainsi que dans d'autres parties des Philippines, mais jusqu'à présent ils étaient en sécurité.
En remontant le filet, l'homme remarqua que sa prise était inhabituellement lourde. Il avait du se retrouvé avec un gros lot de poissons, peut être même un banc de poisson-perroquet , met délicat dans le pays, ainsi que d'autres trouvailles coûteuses. Cependant, alors qu'il s'apprêtait à ouvrir le filet, une main émerga de la pile de poissons. Elle essaya d'agripper l'homme surpris mais, heureusement, le filet l'a empêché de renfermer sa prise. Le propriétaire de la main a montré sa vilaine tête, révélant qu'il s'agissait d'un des infectés.
Terrifié, le pêcheur a sorti son bolo[1] et a tailladé à plusieurs reprises la tête de la créature. La garnison locale de la PNP à Siquijor avait fait des annonces publiques aux résidents sur la façon de se défendre. La plupart des habitants de l'île n'ayant pas accès aux armes à feu, ils se s'étaient armés d'outils agricoles ou de toute autre arme qu'ils pouvaient maîtriser.
La créature a été tuée mais son sang a contaminé la prise, ce qui signifie qu'elle ne sera pas comestible (Après tout ? qui mangerait du poisson qui a été enduit du sang d'infecté ?)
"Yawa, sayanga dah, sunogon gyud ni. (Putain, quel gâchis, je vais devoir brûler ça)". Le pêcheur s'est maudit, sachant qu'il ne pourrait pas vendre cela sur le marché local de Siquijor.
Soudain, il fut alors été interrompu par une annonce forte dans le haut-parleur.
"Ayaw duol aning lugara ! (Ne vous approchez pas de cette zone !)" Une voix autoritaire cracha.
Unité du groupe d'opérations spéciales du PCG (Gardes-Côtes Philippins) patrouillant dans les eaux à proximité de l'île de Siquijor
En tournant la tête, il a vu un petit bateau des gardes-côtes philippins accompagné de deux navires de surface du groupe maritime de la PNP s'approcher de la zone. C'est alors qu'il s'est rendu compte qu'il était entouré d'infectés dans l'eau, certains en train de pourrir et d'autres avec des gilets de sauvetage. Certains avaient même des poissons et des anguilles qui mangeaient leur chair putride. A 50 m, il pouvait voir un ferry en feu avec des gens sautant à bord. Certains étaient déjà infectés. Les gardes-côtes philippins abattaient les infectés avec un mélange de mitrailleuses de calibre 50, de mitrailleuses de calibre 30 et de leurs mitrailleuses Scorpion EVO de service. Les marins du groupe maritime de la police firent de même, abattant certains des infectés dans l'eau avec leurs carabines CTAR-21. Ils ont sauvé certains des passagers encore vivant sur leurs bateaux, mais la police et les garde-côtes abattaient immédiatement ceux qui cachaient leurs morsures, qu'ils soient jeunes ou vieux, hommes, femmes, enfants ou handicapés.
Le site du massacre et les Infectés en décomposition ont fait perdre au pêcheur son déjeuner. Il s'est retiré dans le port de Siquijor, dégoûté. Dans le port, les gens se rassemblaient et regardaient le massacre. Certains le filmaient même sur leurs smartphones. La police, armée de fusils M16A1 et de CAR-15, les repoussait alors que le littoral est bouclé au cas où des infectés s'échoueraient sur le rivage.
Les pêcheurs, les habitants et les touristes piégés de Siquijor savaient que l'île mystique n'était plus un paradis, car les eaux qui l'entourent devenaient rouges.
Date : 21 octobre 2018, 18h00 (jour Z +4)
Lieu : Fort San Pedro
Cebu City, Philippines
Le fort bourdonnait d'activité. La veille, il avait été transformé en base opérationnelle avancée. Les routes qui l'entouraient avaient été barricadées par des bus et autres véhicules, tandis que des transport de troupes V-150 gardaient l'entrée. Soldats et policiers faisaient des allers-retours pour défendre le vieux fort espagnol. La plupart du camp Lapu Lapu avait été évacué car il était indéfendable, aussi la plupart des soldats s'étaient retirés ici.
Du haut des vieux murs espagnols, les soldats pouvaient voir les incendies qui faisaient rage dans les différentes parties de la ville. Cebu City, comme d'autres villes du pays et du monde, était assiégée, mais la situation n'était pas aussi pire qu'à Luzon. Seuls Les bidonvilles entourant la ville avaient été perdus avant d'être littéralement rasés par les OV-10 Broncos et les hélicoptères de reconnaissance MD-520 de la PAF. C'était un miracle que la deuxième ville des Philippines ne soit pas encore tombée. Elle était bien trop diffuse et anarchique pour être envahi aussi rapidement, de plus le port maritime et l'aéroport adjacent était encore libres pour l'instant. Quelques infectés commençaient alors à se présenter aux murs de l'ancien fort colonial, servant de cibles au snipers et aux sentinelles.
Un sniper fournissant un tir de couverture.
"Cinq tangos, une heure." Dit l'un des observateurs des forces spéciales de l'armée philippine.
"Reçu." répondit l'un des snipers avant d'ajuster la portée de son SR-25 de Knight's Armament. Quelques secondes plus tard, cinq infectés sont tombés sur la route, le crâne perforé
"Cinq tangos neutralisés." dit le guetteur.
Les défenseurs de la ville savaient que ce serait difficile, mais eux aussi gagnaient du temps pour que les réfugiés s'échappent vers des zones éloignées des Infectés. Les barangays de montagne [2] été épargnés par l'infection car les routes qui y mènent avaient été bombardées tandis que les ponts de Mactan ont été barricadés. La question qu'ils se posaient est de savoir combien de temps ils faudrait (et pourrait) défendre Cebu.
Notes de l'Auteur (Gillan):
[1] Un bolo (Tagalog : iták, Cebuano : súndang, Ilokano : bunéng, Hiligaynon : binangon) est un grand outil de coupe d'origine philippine similaire à la machette. Il est utilisé notamment aux Philippines, dans les jungles d'Indonésie et dans les champs de sucre de Cuba.
La principale utilisation du bolo est le défrichage de la végétation, que ce soit pour l'agriculture ou pour le balisage des sentiers. Le bolo est également utilisé dans les arts martiaux philippins (Arnis) dans le cadre de l'entraînement.
[2] Un barangay ou baranggay (/bɑːrɑːŋˈɡaɪ/ (abrégé en Brgy. ou Bgy.)), anciennement appelé barrio, est la plus petite division administrative des Philippines et est le terme philippin natif pour un village, un district ou un quartier. Dans les zones métropolitaines, le terme désigne souvent un quartier du centre-ville, une banlieue ou un quartier suburbain.
Dernière édition par Uranium Colonel le Sam 22 Oct - 15:59, édité 1 fois
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Re: En traversant des temps difficiles (Traduction FR d'une TL écrite par Gillan1220 et Uchron).
.Elle essaya d'agrip''p"er l'homme su...pris mais, heureusement, le filet l'a empêché de renfermer sa prise.
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Re: En traversant des temps difficiles (Traduction FR d'une TL écrite par Gillan1220 et Uchron).
Partie 4: Invasion
Date : 18 octobre 2018 (Jour Z+1 ; 14:45)
Lieu : Avenue Loyola (Périmètre de Défense nom de code Charlie)
Nouvelle-Orléans, Louisiane
"Le camp de Beauregard a été mis en quarantaine après que des éléments du 256ème Régiment d'Infanterie soient tombés malades à cause de la contagion. Aucun rapport d'activités ennemies à proximité de la base, tenez votre position..."
Le lieutenant Meyers, du 61e Command Troop, acquiesça sans véritable certitude. Après tout, les unités du 256ème Régiment d'Infanterie avaient été décimées lors de leur déploiement à Lafayette, il semblait maintenant évident que ces "junkies" étaient bien plus dangereux qu'une bande de drogués au PCP armés si l'une des forces militaires les plus fortes (si ce n'est la plus forte) du monde ne pouvaient même pas rétablir l'ordre dans ses villes, l'apocalypse arrivait à coup sûr.
"Lieutenant ?" demanda l'un des miliciens (un homme de 60 ans équipé d'un M14) qui tenait le barrage routier.
"Oui ?" "Nous avons entendu que l'USAF va bombarder les grandes villes. Ça ne peut pas être vrai, hein ?"
"Que voulez-vous, nous perdons du terrain si vite que même ces fainéants de l'Air Force n'arrivent pas à tenir leurs bases. Je pense qu'ils essaient de faire de leur mieux pour couper les ponts et les routes afin d'arrêter cette merde"
"Mais...mais cela signifie que la Nouvelle-Orléans sera une cible ?" L'homme demanda avec un ton de peur dans la voix.
"Calmez-vous monsieur, nous avons des centaines de refuges dans le stade Mercedes Benz qui attendent d'être évacués. Ils ne seront sûrement pas bombardés car nous ne sommes pas encore enfoncés au niveau du périmètre de défense nord..."
L'homme n'était pas convaincu.
"C'est comme Katrina, Monsieur, ils disent qu'ils vont aider mais on ne verra jamais rien." Cependant, ce n'était pas du tout comme Katrina. Bien sûr, les inondations étaient graves, mais ce n'était rien comparé à un ennemi qui pouvaient soit vous bouffer , soit transformer en cadavres carnivores. Pour ajouter à cette "insulte", les ennemis qu'ils affrontaient n'étaient même pas censés exister. Ils étaient des produits de la fiction et auraient dû le rester. Ironiquement Les joueurs de Resident Evil, Left 4 Dead, Dead Rising et The Last of Us pensaient que leur heure était venue de briller. Sans une bonne condition physique, un entraînement aux armes à feu et même une survie de base, ils ont été les premiers à mourir. Au moins, les survivalistes et les aspirants "Rambo" ont tenu bon.
"Ecoutez mon vieux, nous ne sommes pas ici pour attendre et nous inquiéter de ce que pensent les fédéraux" Le Lt Meyers commençait à douter de lui-même. "Nous sommes ici pour tenir cette putain de rue et laisser un maximum de réfugiés rejoindre les camps de la FEMA...."
"Monsieur, nous avons un contact à 250 mètres" interrompit un soldat.
"Des ennemis ou des amis ?"
"C'est un homme seul, certainement infecté. Merde, si on tire, le bruit va attirer tous les salauds autour de cette avenue."
"Ne tirez pas, il semble humain."
***********************************
Karpov vit le blocus militaire et lèva les bras.
Il crie avec un fort accent russe : "Ne tirez pas, je n'ai pas été mordu, s'il vous plaît."
"Putain de merde ! C'est pas possible ! Ce type vient de la zone interdite et il n'est pas infecté." Un des soldats dit.
"Qu'est-ce que vous attendez des Américains, je suis un Russe" dit avec une pointe d'ironie Karpov en atteignant le périmètre de défense.
"Oh mon Dieu, c'est un communiste." répondit l'homme de 60 ans. Il avait vécu pendant toute la guerre froide dans la crainte d'une guerre nucléaire. Il s'est méfié des Russes tout au long de sa vie et avait juré de défendre l'Amérique si jamais les communistes mettaient un pied dans le pays. Mais aujourd'hui, c'était différent, l'ennemi ne se souciait pas de vos allégeances ou de vos croyances politiques.
"Da et je vais vous filer un coup de main" dit Karpov.
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Re: En traversant des temps difficiles (Traduction FR d'une TL écrite par Gillan1220 et Uchron).
Date : 21 octobre 2018 (Jour Z +4 ; minuit)
Lieu : San Diego, Californie
Hey, merci de nous laisser crécher ici, Tamara." a dit Spencer. Les autres hochérent la tête en signe d'accord.
"C'est plutôt normal." répondit Tamara.
"Une fois que nous serons sortis du continent américain, nous pourrons maintenant nous reposer loin des muertos." Jim dit, en vérifiant son M4A1. "J'ai toujours voulu voir les îles."
Étonnamment, l'appartement de Tamara était loin du chaos, du moins c'est ce qu'il semblait. Il n'y avait pas d'infectés dans les autres pièces. Quelques blocs plus loin, les émeutes étaient en cours. On pouvait voir des incendies, des cris et des explosions. Il y avait moins de flics pour empêcher les émeutiers de détruire tout ce qui pouvait l'être, juste pour le plaisir.
Les hommes ont vérifiés les autres pièces où ils ont été accueillis, par des tiroirs et des armoires ouverts. Des restes de conserves provenant de boîtes entrouvertes jonchaient le couloir. La personne qui les avait laissés ne s'en souciait pas, probablement parce que le salut n'était pas loin. Naturellement, le groupe a pris ce qu'il fallait de nourriture, de vêtements et de matériel médical avant de s'installer pour la nuit. La nourriture consistait principalement en des conserves de SPAM, de la soupe de champignons et du pain. Ce n'est pas exactement la même nourriture "gastronomique" que celle que le groupe avait mangée dans cette belle maison de Huntington Beach il y a deux soirs, mais c'est tout de même de la nourriture. Au cours du dîner, les groupes combinés de survivants ont raconté comment ils avaient survécu. Nathan, la figure de proue apparente de l'autre groupe, a raconté son histoire. Il était à l'origine un gestionnaire de réseau de 25 ans, avec son collègue Keith, lorsque tout a commencé.
" San Diego est restée sûre pour le moment, a expliqué Nathan, mais ils devaient sortir. "La ville a été transformée en forteresse mais comment pourrait-elle être une forteresse quand les Infectés étaient déjà en ses murs ?"
"Alors Keith et moi nous sommes armés avec les armes que nous avons pu trouver. nous avons fait de notre sortie de la ville une priorité. En chemin, j'ai vu un officier infecté du SDPD. J'ai dû le tuer et j'ai récupéré son arme." dit-'il en nous montrant son SIG Sauer P229.
"Nous avons ensuite secouru Tamara. J'ai seulement appris que cette fille n'avait que 20 ans et qu'elle travaillait dans un magasin de vêtements. Elle était en train de se faire attaquer par un groupe d'infectés mais j'ai pu en venir à bout."
"Ensuite nous avons rencontré Darren, puis nous sommes restés ensemble. On s'était abrités dans une épicerie depuis quelques jours, ainsi on a pu amassé quelques provisions mais on l'endroit avait été pillé dès le début de cette merde, donc il nous fallait tenter des sorties pour reconnaitre une voie sûre mais les gangs armés là dehors, sont bien plus dangereux que les infectés. Ils tuent des gens pour des provisions et violent les femmes et les enfants. Nous devions rester vigilants. Les infectés sont le dernier de nos soucis ici."
Malgré l'effondrement de tout, il y avait ces gens qui voulaient toujours tout détruire. L'apocalypse était juste une autre excuse.
Le groupe a pris cet avertissement bien en considération et certains des hommes du SWAT ainsi que Nathan et Darren se sont portés volontaires pour monter la garde pour la nuit.
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"Mon pote, on est presque sortis d'affaire." Gillan dit, en tapotant à la fois son ami Mike et Gabrielle alors qu'ils se préparaient à dormir sur quelques matelas préparés par Tamara.
"J'espère. Ensuite, depuis Hawaï, je pourrais probablement faire du stop pour aller en Polynésie française, le territoire français le plus proche au milieu du Pacifique Sud." Jules dit. "J'ai toujours voulu partir en vacances à la plage loin de chez moi. Je suppose qu'une apocalypse de zombies me permettrait d'y arriver LOL." Jules laissa échapper un rire sec et amer.
"Je veux juste revoir ma famille, puis j'ai vraiment envie d'embrasser ma sœur si fort. C'est tout ce que je demande." Gabrielle répondit, en regardant fixement le plafond. Son pistolet P2000 reposait à ses côtés tandis que son MP5A3 était posé sur le côté du canapé à côté des carabines des hommes. Elle s'en servait de mieux en mieux depuis qu'ils l'avaient pris à un propriétaire d'appartement mort quand ils étaient encore à Los Angeles.
"Quand ce sera fini, nous irons boire un verre tous ensemble." Jules plaisanta.
"Chut, ne porte pas la poisse." Gillan dit en riant. "Nous ne sommes pas encore sortis de cette folie."
"Très bien, allons nous reposer les gars." dit Mike.
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Re: En traversant des temps difficiles (Traduction FR d'une TL écrite par Gillan1220 et Uchron).
Date : 22 octobre 2018 (Jour Z +5 ; 00h45)
Lieu : San Diego, Californie
Un grand fracas a réveillé le groupe, suivi de cris et de hurlements. Ce n'étaient pas les infectés, mais plutôt des pillards et des émeutiers qui se sont frayés un chemin dans le quartier sans être remarqués par les survivants. Des pierres ont été lancées sur les fenêtres tandis que des voitures ont été renversées. Un mélange d'épithètes raciales et profanes a été crié. Contrairement aux émeutes de Los Angeles qui ont été contenues dès le début, celles de San Diego étaient impossibles à stopper, les autorités et l'armée s'étant concentrées sur la sécurisation de l'aéroport et des ports maritimes. Les pompiers, débordés, n'ont pas pu répondre à tous les incendies, soit par manque de personnel (désertion ou tués par les infectés), soit par crainte pour leur propre sécurité. Un tel spectacle était nouveau dans la ville relativement assez calme de San Diego. Si un quartier ne tombait pas aux mains des infectés, alors il tombait dans l'anarchie des pillards et des émeutiers.
"Les gars, vous devez vous lever maintenant ! Le bâtiment d'à côté est en feu." cria Nathan. Le mur à côté d'eux se réchauffait.
Le cri a réveillé les autres.
"Oh merde." Mike dit, en prenant son sac et ses armes. Ses amis lui emboîtèrent le pas, se frottant les yeux et attrapant leurs sacs. L'attaque était si soudaine qu'ils n'ont même pas eu l'occasion de se changer pour mettre des vêtements de ville corrects.
"C'est des hostiles." dit Francis, le fusil pointé sur la fenêtre en dessous.
"On va devoir tirer pour sortir ?" demanda Spencer.
"Si ces enfoirés posent un danger, alors oui."
"Merde !" Jules a crié.
En sortant, le groupe a vu la rapidité avec laquelle le chaos s'est installé. Les émeutiers lançaient des cocktails molotov, des briques et des pierres. Certains ont combattaient les infectés avec des battes de baseball et des barres de fer. Au moins, ça faisait du bien, mais il y avait aussi ceux qui se faisaient attraper et mordre. La grande majorité de la foule ne prêtait même pas fait attention à ceux qui étaient déchiquetés.
"Gabrielle, reste près de moi." Gillan dit, tenant la main de la jeune femme et son SIG dans son autre main. Son M4 était accroché à son sac à dos. Mike et Jules le suivaient, pointant leurs armes sur tout fauteur de trouble potentiel.
"Dégagez du chemin !" Jules cria, visant avec son pistolet les émeutiers qui ont prudemment reculé en sachant que leurs outils improvisés ne faisaient pas le poids face à un type énervé avec un 9mm dans une main et un fusil automatique.
Pendant ce temps, les autres tiraient des coups de semonce en l'air. Ceux qui se trouvaient à proximité se sont repliés, mais la majorité a continué à faire ce qu'elle faisait. Lorsqu'ils ont atteint les voitures, tout le monde est monté pour s'éloigner de la scène. Le feu provenant du bâtiment adjacent a commencé à se propager à l'appartement dans lequel ils se trouvaient. Ils avaient eu de la chance de pouvoir sortir à temps.
Soudain, certains des émeutiers qui avaient des armes de poing dissimulées sur eux ont commencé à tirer sur le groupe. Les coups de feu résonnaient dans le pandémonium. Malheureusement pour les émeutiers armés, ils n'étaient pas à la hauteur de l'entraînement des hommes du SWAT. Ils ont été simplement fauchés par les tirs de riposte. Les autres ont bien commencé à jeter des briques et à tirer sur les survivants, mais ceux-ci se sont contentés d'éloigner leurs véhicules du chaos.
Ils n'ont pas eu le temps de regarder en arrière. Ils devaient trouver un endroit pour tenir jusqu'au lever du soleil. Il leur a fallu quelques minutes pour atteindre un endroit où il n'y avait ni feu ni Infectés, mais sinistrement calme et vide.
"Pff...c'était à deux doigts." Quelqu'un a dit.
Mais le destin en a décidé autrement. Un camion hors de contrôle a soudainement heurté le van du SWAT que le groupe suivait. Les autres voitures derrière le convoi se sont arrêtées dans leur course. Le conducteur du camion était déjà infecté[1]. En heurtant la camionnette du SWAT, celle-ci a fait une embardée avant d'exploser dans un feu ardent. Le conducteur infecté est parti avec. La rue a alors été éclairée par une étrange lueur rouge-orange.
"Putain de merde !" Mike cria. "On doit les faire sortir !"
Gillan, Gabrielle, Jules, et les autres ont fait de même.
"Vérifiez s'il y a des fuites de carburant !" Nathan cria.
En se levant, ils ont atteint le van. Francis en est sorti blessé mais sain et sauf. Dans le siège du conducteur et du passager, cependant, c'était un spectacle macabre. L'officier du SWAT Johnson était assis sur le volant, sans vie, du sang coulant sur sa tête. Il était mort sur le coup. Ray, quant à lui, était coincé.
"Laisse-moi, il y a une fuite de carburant !"
"On doit les sortir de là !" Gillan cria.
"Non, on ne te laisse pas derrière !" répondit Francis. "Trouvez-moi un couteau ou n'importe quel outil pour faire levier."
Les autres sont allés essayer de le faire sortir. À leur grande horreur, les jambes de Ray été écrasées par le tableau de bord de la camionnette. il suppliait qu'on le laisse derrière, car ils n'avaient pas les moyens de le faire sortir.
"Allez, sortez d'ici. Dirigez-vous vers le centre civique de San Diego. La FEMA a un point d'évacuation là-bas ! Francis, prends mon arme."
Francis a tendu la main vers le fusil Benelli avant d'essayer d'atteindre la main de son ami. dissimulée par la nuit, le carburant qui s'échappait du van s'approchait dangereusement du feu causée par le camion accidenté.
"GOOOOO !" Ray cria en dernier avant que la traînée de carburant ne touche le feu. La flamme a parcouru en quelques secondes la distance jusqu'aux restes de la camionnette du SWAT. Sachant qu'ils ne pouvaient rien faire pour Ray, le reste du groupe a couru aussi vite que possible. La flamme a alors consumé le fourgon du SWAT avant d'exploser, emportant Ray avec elle.
Le groupe est resté sans voix. Ils ne savaient pas comment réagir. Deux de leurs amis venaient d'être tués. Il y a quelques jours, les mêmes hommes qui avaient aidé Gillan, Mike, Gabrielle, Jules et Jim à s'échapper de l'aéroport de Los Angeles alors que la zone sécurisée était envahie par les infectés. Il ne restait plus que Francis, seul rescapée de la division métropolitaine de la police de Los Angeles qui s'était échappé peu de temps avant l'opération Cobalt. Une autre triste vérité de l'épidémie. Un autre chiffre dans les statistiques du nombre de morts de la pandémie.
"Allez, les gars, on y va." dit Francis. "On doit continuer à avancer."
Ils retournèrent à leurs voitures et s'éloignèrent des épaves en feu.
De retour dans le pick-up, Gillan pris le volant. Il n'avait pas de permis de conduire international mais pourtant il conduisait dans un endroit inconnu.
"J'emmerde les règles." a-t'-il marmonné.
Combien de personnes devaient encore mourir dans cette épidémie ? pensa-t-il. Les infectés n'étaient pas les seuls à avoir des problèmes. Il y avait des maniaques fous, des psychopathes, des sociopathes, toutes les ordures du monde. les accidents étaient encore pires. La mort attendait à chaque coin de rue.
Gabrielle s'est assise à côté de lui, tenant sa main alors qu'il tenait le levier de vitesse. Elle était traumatisée. Elle voulait juste sortir comme tout le monde. Jules et Mike étaient assis derrière, les armes prêtes.
"Où allons-nous ?" a-t'elle demandé.
"Je suis juste la voiture qui est devant nous. J'ai entendu le Civic Center. Franchement, je n'ai jamais conduit dans un autre pays. C'est la première fois que je fais ça."
"Et si ce n'est pas sûr ? S'il est envahi ou réduit en cendres ?" La jeune femme demanda.
"Je ne sais pas. Nous devons juste chercher un autre endroit jusqu'à ce que nous soyons plus proches de la base navale. Si nous pouvons y arriver à temps."
Ils ont conduit pendant ce qui semblait être de longues heures (en fait, ce n'était que des minutes) jusqu'à ce qu'ils atteignent un autre barrage tenu par la police et les troupes de la CNG. Ils ont alors été redirigé vers le Civic Center. C'était sûr mais il y avait beaucoup de personnes évacuées. Si un seul infecté arrivait à passer, ce serait à nouveau le chaos. Beaucoup périraient dans la bousculade qui s'ensuivrait sûrement.
Le groupe est descendu et a attendu à l'intérieur du Civic Center bondé mais s'est assuré d'être près de la sortie. À l'intérieur du bâtiment, les civils étaient autorisés à se promener avec des armes. Il y avait même des volontaires civils armés de AR-15, de fusils de chasse et de fusils de chasse qui gardaient l'endroit, renforçant les policiers et les soldats débordés. Ils se sont reposés quelques heures pour dormir un peu avant de se lever tôt le matin pour se rendre à la base navale.
Plus on tardait, plus les chances de survie étaient minces.
*****************
Notes de l'auteur :
[1] Référence à Resident Evil 2
[2] La photo est tirée de Fear the Walking Dead et provient de l'article "Survival Rule of the Week : La pourriture humaine".
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Re: En traversant des temps difficiles (Traduction FR d'une TL écrite par Gillan1220 et Uchron).
Le USS Makin Island (LHD-1) entre dans la base navale de San Diego. (Source : U.S. Navy Photograph/DOD)
Des manifestants contre la nomination de Brett Kavanaugh se rassemblent devant la Cour suprême à Washington, le 24 septembre 2018. (Source : ABC News)
La caravane de migrants en provenance d'Amérique centrale entre au Mexique quelques jours avant le déclenchement de la pandémie. (Source : Express UK)
Avant l'épidémie, la "crise des migrants", les manifestations contre Brett Kavanaugh et les élections des Midterms de 2018 étaient les titres qui ont pris d'assaut l'actualité. En dehors de cela, les potins de célébrités étaient le sujet commun de ces journées. Personne n'imaginait que dans quelques jours, le monde verrait la pire pandémie de l'histoire. Seuls ceux qui étaient préparés - les Doomsday Preppers, les Texans avec beaucoup de fusils, les hillbillies et les milices du Sud américain - souvent considérés comme des cinglés et des fous, ont bien résisté à l'épidémie dans leurs communautés et ont même facilité le travail des militaires lors de la reconquête début 2019.
Au moment où l'épidémie a été connue du public le 17 octobre 2018, une grande partie de ces gros titres politiques ont disparu, car une autre crise plus importante a pris le dessus, qui serait pire que la pandémie de grippe espagnole de 1918, cent ans auparavant.
- E. Colinsworth. (2022). Almanach de la Grande Peste : Une analyse de la pandémie meurtrière. Random House Incorporated : New York, NY, USA.
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Re: En traversant des temps difficiles (Traduction FR d'une TL écrite par Gillan1220 et Uchron).
Vous voulez mettre une sorte d'explication sur tout ça ? En voici une aussi bonne que les autres. Nous sommes punis par le Créateur. Il nous a jeté une malédiction. Peut-être qu'Il ne voulait pas nous voir nous faire exploser, faire un grand trou dans le ciel. Peut-être qu'Il voulait juste nous montrer qu'Il est toujours le patron. Il s'est peut-être dit qu'on devenait trop grands pour nos pantalons, à essayer de comprendre sa merde.
- John, Le jour des morts (1985)
"Le marché mondial s'est effondré depuis le début de cette pandémie avec la perte de Wall Street et d'une grande partie du réseau commercial mondial."
"La plupart de l'Europe de l'Est est maintenant plongé dans le noir. Le gouvernement ukrainien se serait replié sur Odessa et la Crimée après le cessez de feu et l'offre d'assistance des forces armées de la Fédération de Russie..."
"Le Sri Lanka a été déclaré zone morte par les Nations unies alors que des millions de réfugiés venus de l'Inde - dont beaucoup sont infectés - ont envahi le pays."
"En Afrique, les gardes forestiers et les braconniers ont déclaré une trêve pour éradiquer les infectés errants dans les savanes."
"Les régions viticoles du Chili bombardée au napalm par le gouvernement, l'économie chilienne affectée.
"La plupart des pays du Pacifique Sud et des territoires étrangers n'ont pas signalé d'infection."
"350 millions de morts estimés, - OMS."
- Diverses agences de presse mondiales au cinquième jour de l'épidémie.
"Comment se défendre d'un réanimé !"
- Angry Cops, YouTube, date de mise en ligne le 20 octobre 2018.
"Les idiots réagissent à la pandémie meurtrière".
- Paul Joseph Watson, date de mise en ligne le 20 octobre 2018.
Date : 21 octobre 2018 (1:00 AM, Z-Day+4)
Lieu : San Diego, Californie
Tout s'est passé si vite. Notre soi-disant sanctuaire que Tamara nous avait offert pour la nuit n'était plus sûr. Nous avions été attaqués par des humains, rien de moins ! Ces fous me faisaient perdre ma foi en l'humanité. Dans un monde où il y a des monstres qui essaient de nous bouffer le cul, des salauds de malades mentaux décident de tout détruire alors que l'unité est la seule chose qui permette à la race humaine de rester soudée une fois que ce fléau aura disparu. Nous avoins dû rencontrer des pillards, des violeurs, et maintenant ces malades qui se comportaient comme des véritables mongols!.
Nous étions en route pour le centre civique où un centre temporaire de la FEMA avait été établi. Temporaire mon cul.
Mais il faisait encore nuit dehors et il était très dangereux de tomber sur un des infectés. Le centre civique était notre meilleure option.
"Une bonne chose que nous soyons sortis à temps." Je me suis dit.
En allumant la radio, j'ai écouté les reportages :
" Un porte-parole de la flotte américaine du Pacifique a déclaré qu'aujourd'hui 21 octobre 2018 serait le dernier jour de l'évacuation navale de la Californie du Sud. Si vous ne vous trouvez pas dans le port ou dans les environs à l'intérieur de la base navale, nous ne pouvons pas garantir votre sécurité."
"Le ministère de la Défense n'a pas confirmé les rumeurs selon laquelle un possible coup d'état se serait produit en Chine et d'une possible tentative d'utilisation d'armes nucléaires sur Taïwan et les bases américaines en Asie-Pacifique."
"On doit se dépêcher alors." Gabrielle dit. "C'est notre seule chance d'aller à Hawaï et ma seule chance de revoir mon père et ma mère."
J'ai hoché la tête en serrant le volant. Nous nous arrêterions au centre civique pour nous reposer un peu avant de commencer notre voyage vers la base navale.
*************************************
Lieu : Centre civique de San Diego
Nous sommes ensuite arrivés au Civic Center où les Marines, la Garde nationale, la police et le personnel de la FEMA nous ont conduits dans le hall. Encore une fois, ça ne les dérangeait pas que nous portions des armes. Ils ont compris. D'une manière ou d'une autre, nous ne pouvions plus compter sur les militaires et les autorités pour nous protéger. San Diego était une ville en état de siège. Chaque jour où elle n'est pas tombée aux mains des infectés était un véritable miracle. Cependant nous savions que l'inévitable était en route.
Le Civic Center était en désordre. Des milliers de gens campaient sur les sièges et dans les allées. Certains avaient apporté des sacs de couchage, tandis que d'autres avaient dormi seuls sur leurs bagages ou à même le sol . Il y avait de moins moins de personnel de la FEMA pour les aider. Des tonnes d'ordures jonchaient le couloir. Des bagarres ont également éclaté, que les autorités ou les patrouilles de volontaires civils armés de AR-15, de fusils de chasse et de fusils de chasse essayaient de les disperser. De toute évidence, la loi et l'ordre s'effondraient ici. L'endroit empestait également les déchets humains.
Notre groupe est resté près de la sortie, près du couloir, et a dormi un peu, mais nous sommes restés vigilants, car certaines personnes ont laissé entendre qu'elles voulaient piller nos provisions.
L'endroit était aussi plein de cinglés. Il y avait ce type, un pasteur autoproclamé, qui déclarait que tout cela était la seconde venue du Christ ou le second déluge.
"Nous avons été maudits par le Créateur lui-même à cause de nos péchés. Nous ne pouvons être sauvés que si nous nous repentons de nos péchés." braillait le "pasteur". Certains étaient prêts à suivre ses prêches tandis que d'autres ne s'en souciaient pas du tout. Des fous profitant du chaos pour dire des affirmations odieuses sur ce qui avait provoqué l'apparition et la propagation de cette maladie.
Le matin, Gabrielle m'a réveillé. "J'ai une sale tête. J'ai besoin de me laver et de me changer, tu peux m'accompagner aux toilettes ?"
"Bien sûr, tu ne peux pas y aller seule. Il y a beaucoup de malades dehors."
"S'ils te draguent, j'espère que tu leur latteras les couilles." Jules plaisanta.
"Tiens ça." Elle m'a alors passé son MP5. "J'ai besoin que tu gardes cette arme, juste au cas où."
Jules et moi avons monté la garde devant les toilettes des femmes. Certaines femmes étaient là, d'autres ont amené leurs filles accompagnées pendant que leurs maris attendaient dehors, également armés pour s'assurer qu'aucun taré n'essaierait de tenter sa chance Gabrielle est sortie cinq minutes plus tard en ayant l'air plus soignée, après s'être coiffée et avoir enfilé un pull blanc et un jean bleu."
"Tu as l'air mieux maintenant." J'ai dit, en lui remettant la mitraillette.
"Merci." Gabrielle a répondu, en mettant l'arme en bandoulière sur son dos.
De retour à notre lieu de repos, j'ai ensuite enfilé une veste tactique marron pour me tenir chaud. Il faisait toujours froid, même si l'endroit était plein de gens qui auraient pu le réchauffer avec la quantité de CO2 expirée. J'ai ensuite pris quelques MREs au comptoir et les ai partagés avec mon groupe. Un peu plus tard, tout le monde dans notre groupe avait mangé un bout , s'était changé et s'était équipé.
"Vous êtes tous prêts à partir ?" Nathan a demandé.
"Oui, allons-y.
Nous nous sommes ensuite dirigés vers nos véhicules respectifs. J'ai vu plusieurs autres réfugiés nous suivre. Cependant, c'était étrangement ordonné mais dans un rythme rapide. Au moment où nous sommes partis, nous avons entendu des coups de feu et des cris venant du Civic Center. Ce n'était pas agréable. Une bagarre avait dû éclater ou pire... je n'avais pas besoin de le savoir. Nous n'avons pas regardé en arrière alors que nous nous rapprochions de la base navale.
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Re: En traversant des temps difficiles (Traduction FR d'une TL écrite par Gillan1220 et Uchron).
Date : 21 octobre 2018 (Jour Z + 4)
Lieu : San Diego, Californie
Un flot de voitures et des milliers de personnes se dirigeaient vers le salut, qui étaient l'aéroport, le port maritime et la base navale. Dans cet exode massif de personnes terrifiées, cela avait poussé certains infectés à se rassembler autour de ce que leur résidu de cerveau avait identifiés comme de la "nourriture". Mais il y avait d'autres dangers: certains émeutiers, criminels et voyous semblaient avoir profité du chaos. Il y avait eu des cas de personnes abattues, poignardées, battues, volées pour leurs provisions, ou même forcées de se "vendre" pour un supposé "salut". C'était l'équivalent de toutes les ordures de la société exerçant leur pire sur une société déjà en ruine. Les autorités faisaient ce qu'elles ont pu pour arrêter ceux qui entravaient les efforts d'évacuation, mais elles ont été détournées de point défensif en point défensif. Il était clair que San Diego devait être abandonnée tôt ou tard en raison du manque d'approvisionnement et de l'augmentation des attaques de la horde.
******************
"Nous sommes arrivés là-bas juste à temps." ai-je dit.
"Donc les infectés étaient déjà dans le Civic Center ?" Mike a demanda.
"Possible, les gens pouvaient cacher leurs morsures. Ou peut-être que c'était juste une émeute." Jules a répondu. "Je ne veux pas voir à quel point c'est moche."
"C'est déjà le cas, Frenchie." Gabrielle a répondu. "Je préfère être dans un navire crasseux plutôt que de côtoyer tous ces cadavres dans les rues."
Je conduisais la voiture, suivant le SUV avec les flots de voitures et de personnes sur la route. Nous avons roulé pendant un long moment, passant finalement devant le porte-avions USS Midway. Les quatre d'entre nous dans le pick-up ont regardé vers l'énorme porte-avions qui était maintenant un navire musée.
"Regardez-le, n'est-il pas magnifique ?" a demandé Jules.
"Oui, j'y suis allé une fois." Mike a répondu.
"Mon ami y est allé aussi." ai-je ajouté.
"Ne servirait-il pas mieux comme centre de réfugiés ? Il suffit de détruire ses amarres ? Les infectés ne peuvent pas l'escalader de toute façon." Gabrielle a ajouté.
"Ça se pourrait, mais techniquement ça l'est." ai-je dit, en regardant les flux de personnes rassemblées sur le pont d'envol du porte-avions alors que des SH-60 Seahawks, des CH-53 Stallions et des hélicoptères civils semblent faire des allers-retours en direction de la baie. L'utilisation d'hélicoptères civils devait signifier que la situation est de plus en plus désespérée.
"On peut tenter notre chance là-bas ?"
"Non, on devrait juste aller à la base. C'est le même bordel partout..."
J'ai gardé les yeux sur la route avec le flux lent de véhicules et de personnes se dirigeant vers les points d'évacuation quittant cette terre infectée.
******************
"Nous y sommes presque, Angela." dit Spencer, une main sur le volant et l'autre tenant la main d'Angela.
"Plus que quelques kilomètres avant le salut."
USS Makin Island (LHD8)
Actuellement amarré à la station navale de San Diego
Une file de Marines attendait d'être déployée sur la baie de débarquement du véhicule d'assaut amphibie. Les RHIB [1], LCU [2], LAV-25 et AAV7 reposaient oisivement tandis que leurs mécaniciens vérifient leurs carburant, leurs pièces et leurs munitions, et ce alors que les marins allaient et venaient pour livrer des fournitures afin de combler les lacunes du personnel manquant ou tué à cause de l'épidémie. Le navire n'était pas encore ouvert aux réfugiés civils, car le capitaine et l'officier commandant n'avaient pas reçu d'ordre de CINCPACFLT.
Le jeune Marine, le LCpl. Allen, attendait les ordres. Lui et son escouade de Marines s'étaient retirés ici après avoir été mis en déroute de tous les points de repli. Ses meilleurs amis Sanchez et Phillips ont réussi aussi à évacuer mais d'autres Marines ont été tués ou ont disparu alors que de plus en plus de quartiers de la ville tombaient aux mains des infectés.
Le XO a alors annoncé sur l'intercom.
"Attention tout le monde. Notre navire le Makin Island doit rester le dernier navire à accepter des réfugiés. Nous avons reçu l'ordre de la flotte du Pacifique de nous retirer dans quelques heures car il est trop dangereux pour nous de rester ici. Tout le monde doit maintenant se rapporter aux postes de combat. Les Marines prendront des positions défensives autour du dock tandis que les réfugiés seront soigneusement filtrés. Tous les infectés seront abattus à vue tandis que ceux qui ont été mordus mais qui n'ont pas encore été transformés seront détenus dans une zone séparée où on leur donnera les derniers rites avec leurs proches avant de les abattre. Politique de tolérance ZERO pour les infectés à bord de ce vaisseau. Je répète, nous avons une tolérance ZERO pour tout infecté à bord de ce vaisseau. Chaque vie que nous sauvons compte. Maintenant montrons à ces bâtards ce que nous sommes capables. Bonne chance matelots et Marines. XO terminé."
"Vous avez entendu! allons-y !" le marine le plus haut gradé hurla.
"OORAH Marines !"
Les Marines sont alors sortis et ont commencé à former des barricades temporaires en utilisant du béton, des fils barbelés et des nids de mitrailleuses soutenus par 2 LAV-25 et un AAV7. Une file unique a été créée pour que les réfugiés puissent être acceptés tandis que les Navy Corpsman et le personnel EOD de la Marine, soutenus par des unités K-9, ont pris place pour être prêts à filtrer les réfugiés.
Trevor priait silencieusement pour que son ami Spencer soit proche ou déjà en sécurité.
******************
Notes de l'auteur :
Le titre de ce chapitre est une référence à la réplique de Brad Pitt dans World War Z. J'ai également basé une partie de ce chapitre sur The Last Alarm - Book One Chapter 45 et Chapter 47 de Firemanjim. (une fan fiction sur Highschool of the dead traitant des forces américaines au Japon)
[1] RHIB - Rigid Hull Inflatable Boat (bateau gonflable à coque rigide)
[2] LCU - Landing Craft Utility (engin de débarquement)
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Re: En traversant des temps difficiles (Traduction FR d'une TL écrite par Gillan1220 et Uchron).
Date : 21 octobre 2018 (Jour Z+3 ; Heure locale : 14h45)
Lieu : Aéroport international de Paris Orly-île de France
"Est que tu veux une cigarette, mon vieux ?" demanda le légionnaire avec un fort accent polonais.
"Non, et puis de toute façon, c'est mauvais pour la santé" répondit le Gardien de la Paix Fabrice Cayrou, 26 ans, avec le sourire malgré son manque de sommeil depuis 4 nuits.
"Hahaha, mauvais pour la santé, je crois bien que d'autres sont en plus mauvaise forme que toi. Le légionnaire polonais dit avec un certain humour.
"Puisque nous en sommes là, c'est une habitude pour la Légion de refaire Camerone tous les siècles ?"
"Oczywiście (Bien sûr)"
Ce genre de conversation pouvait être facilement entendu par des milliers de réfugiés parisiens mais aussi par des touristes étrangers qui essayé d'échapper au cauchemar parisien par la seule voie possible : l'aéroport international de Paris-Orly et l'aéroport international Charles de Gaulle.
C'était une sorte de scène surréaliste. Une masse de personnes effrayées essayant d'obtenir un laissez-passer pour monter à bord d'un des rares avions encore sur le tarmac. Trois jours après le déclenchement de l'épidémie et les millions de morts qui ont suivi, la défense de l'aéroport était assurée par un groupe de Légionnaires, de soldats de l'armée française appartenant au corps de défense NRBC, de survivants épars de la Police nationale et d'unités de sécurité locales. Ils ont tenu bon malgré l'afflux massif de réfugiés et d'infectés, des tas de corps à moitié brûlés bloquaient l'accès à l'autoroute 6B bombardée la nuit dernière par des avions de l'armée de l'air française.
Les environs immédiats de l'aéroport quant à eux été massivement envahis par une énorme vague de civils tentant de se frayer un chemin dans un dédale de voitures et de barrages d'urgence. Il s'agit d'une vision cauchemardesque de ce qui était arrivé à l'un des pays les plus avancés du monde.
Fabrice Cayrou n'avait jamais fumé et ne voulaient pas essayer maintenant. Peut-être pensait-t-il encore qu'il allait survivre ou peut-être est-il simplement convaincu que la mort était si proche que changer ses habitudes reviendrait à accepter sa défaite. Il ne le savait pas, mais c'était un homme chanceux. Après tout, qui parierait sur un jeune policier qui avait quitté l'Académie de police à peine un an et qui avait rejoint la BAC Parisienne ? Il avait évité la mort tellement de fois en seulement trois jours qu'il n'avait pas eu le temps d'analyser lui-même ce qui s'est passé. Toute justice, toute loi et tout ordre ont disparu avec l'émergence de ces monstres mangeurs de chair, ces Goules ? (quel que soit le nom de ces créatures). Il avait vu un homme avec une tête à moitié arrachée déchirér en deux la gorge d'un CRS malgré les balles en caoutchouc et les gaz lacrymogènes.
Peut-être que c'est juste l'apocalypse ?
"Arrête de rêver et concentre toi plutôt sur les tests de dépistage. On doit faire un tri entre les infectés et les sains". sermonna un haut gradé en lui tenant un thermomètre laser. Le même que le personnel de l'aéroport avait reçu pendant la crise Ebola en 2014.
dans la file d'â côté, un homme mesurait la température d'une femme et recula prudemment en faisant des signes à un soldat en costume Hamzat.
"Putain, encore un autre !"
Le soldat pousse la femme dans une autre pièce.
"Ne touchez pas à ma femme, bande de salauds" Cria rageusement un homme.
"Monsieur, reculez s'il vous plaît, maintenant !" dit Fabrice d'une voix calme et douce.
Le mari ne l'écouta pas et le pousae d'un coup de pied...
"Putain de Merde ...Arrêtez vous maintenant !"
"N'ouvrez pas ces putains de portes" !
Le bruit d'un tir de FAMAS fût suivi de celui de la chute de l homme, pas si loin de la pièce où étaient mis en quarantaine les Infectés.
Bienvenue en France, 2018.
********************
Notes de l'auteur :
- Écrit par ukron
- La bataille de Camerone fut une bataille épique menée par les FFL (French Foreign Legion) lors de l'intervention française au Mexique (dans les années 1860), chaque année, les Légionnaires célèbrent la mort héroïque du capitaine Danjou et de son équipe lors de la défense d'une Hacienda, c'est le "Alamo" français.
- Le gouvernement français a beaucoup investit dans la sécurité des aéroports contre les nouvelles maladies, surtout après le SRAS de 2003 et le syndrome MERS du Moyen-Orient de 2013 (beaucoup de musulmans français vont à la Mecque chaque année).
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Re: En traversant des temps difficiles (Traduction FR d'une TL écrite par Gillan1220 et Uchron).
Date : 21 octobre 2018 (Jour Z + 4)
Lieu : San Diego, Californie
La circulation... la putain de circulation. J'ai tapé sur le tableau de bord en signe de frustration. Si ça pouvait être mieux de partir maintenant. C'était un flot sans fin de réfugiés terrifiés allant vers la sécurité de l'océan Pacifique. Soupir, si seulement on pouvait arriver quelque part me suis je-dit en regardant les gens apporter avec eux bagages et sacs à dos. Certains n'avaient même pour seul bagage qu'un bâton et un sac poubelle rempli de vêtements. C'est la même chose partout, je suppose. Dans un scénario de survie, nous ne sommes pas les seuls à avoir eu la même idée.
"Bon sang, on n'arrivera jamais à l'heure." ai-je juré.
"Putain !" Jules a quant à lui juré en français.
Au-dessus, un hélicoptère de la police planait et annonçait au mégaphone que tout le monde devait rester dans son véhicule. Mais personne n'a écouté.
Devant nous, il y avait une foule de gens en colère qui incendiaient les voitures de police et lançaient des briques. La police semble s'être retirée du secteur. Un autre quartier est tombé dans le désordre. La police semble avoir abandonné l'idée de maintenir l'ordre et ne cherchait plus qu'à sauver ses fesses. Je ne les blâmait pas cependant.
"Nous avons une foule qui nous bloque." crachota mon talkie.
Tout le monde a pris ses armes.
"On va devoir passer en force, les amis"
"Mec, c'est dingue." ai-je répondu.
"Gillan, on n'a pas le choix " La réponse est venue, laconique et brève.
Cette pensée m'a rendu malade. On allait devoir écraser des humains si on voulait atteindre la base, Mais c'était eux ou nous et la foule n'était pas coopérative.
"Préparez vos armes." ai-je dit à Mike, Jules, et Gabrielle. J'ai sorti mon P226 au cas où je devrais tirer par la fenêtre du conducteur. J'ai donné un coup de klaxon, j'ai appuyé sur la pédale et j'ai foncé dans la foule. Les émeutiers se sont dispersés à la vue du véhicule en mouvement. Cependant, il y avait ceux qui ne s'étaient pas mis sur le chemin à temps. J'ai pu entendre des os craquer et, à vrai dire, j'ai été horrifié. C'est la première fois que j'écrasais un être humain, ou plutôt des êtres humains vivants, mais c'était un acte d'autodéfense. Certains ont décidé de riposter ont commencé à nous lancer des briques et des bouteilles. Le Français a pointé son fusil et a tiré sur eux en retour. Mike et Gabrielle ont fait de même. Le bruit des coups de feu était suffisant pour effrayer les autres. Nous avons traversé la mer de gens et plus tard nous avons pu voir une éclaircie.
Mais à ce moment-là, quelqu'un a jeté une bombe incendiaire sur l'avant du pare-brise. Je ne pouvais pas voir où je conduisais puisque les flammes me bloquaient la vue. J'ai tourné frénétiquement le volant et j'ai entendu le bruit sourd: l'écrasement de quelques émeutiers. Je perdais bientôt le contrôle de la camionnette et m'écrasais sur le côté d'une façade de magasin, le pare-chocs frappant jusqu'à l'avant. L'airbag s'est ouvert avant que je ne puisse me cogner le visage sur le volant, ce qui était génial car je n'avais pas besoin d'un nez et de dents cassées pour commencer. Jules, Mike et Gabrielle essayèrent de récupérer puis sortirent leurs armes avant déboucler leurs ceintures de sécurité.
"On doit bouger, maintenant !" cria Jules.
Les autres, devant dans leurs véhicules, étaient probablement au courant de notre situation. Ils étaient à environ 25 mètres. Je me suis levé et j'ai dégainé mon M4. Par-dessus la rue, je pouvais entendre la foule d'émeutiers.
"Ils sont immobiles ! Attrapez-les."
"Tuez ces enfoirés et prenez leurs affaires !" Un des pillards a crié.
"Merde, ils arrivent." ai-je dit.
"Fumez-les si vous le devez." Mike a répondu.
"Je n'ai jamais tiré sur quelqu'un avant..." Gabrielle a dit.
"Moi aussi, mais c'est nécessaire." ai-je répondu.
La foule arrivait. Nous allions courir vers les véhicules. La foule réclamait notre sang. Nous n'allions pas les laisser l'avoir. Nous avions tous les quatre pointé nos armes vers la rue alors que la foule en colère commençait à nous encercler et que nous devions nous replier vers les véhicules dans lesquels se trouvaient nos compagnons.
***********
Notes de l'auteur (Gillan).
- Une refonte majeure par rapport à la version d'origine. Au lieu d'être pris en embuscade par des membres d'un gang dans la version originale, je l'ai changé en une foule en colère, une référence à cette scène dans la Guerre des Mondes (2005) où Tom Cruise son fils et sa fille sont attaqués par des gens désespérés en colère.
Dernière édition par Uranium Colonel le Sam 22 Oct - 18:25, édité 1 fois
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Re: En traversant des temps difficiles (Traduction FR d'une TL écrite par Gillan1220 et Uchron).
Voici quelques photos de la présence policière et militaire accrue dans la région du nord-est de la Chine qui borde la Corée du Nord. La région est largement considérée comme le point zéro de la pandémie qui a débuté en octobre 2018. La théorie la plus intéressante et la plus probable est que le virus est une mutation de la rage qui est peut-être passée des canidés aux humains, bien qu'aucune preuve de cela n'ait été trouvée. Ce que l'on peut dire, c'est que des réfugiés nord-coréens ont peut-être apporté le virus en Chine via la frontière et ont déclenché des épidémies à partir de là, qui ont été brutalement réprimées par l'Armée populaire de libération, la Police armée du peuple, le Bureau de la sécurité publique et le ministère de la Sécurité d'État. Malgré cela, le virus a réussi à émerger dans différentes parties du monde, car il fût admis que certains voyageurs chinois cachaient leurs morsures.
Des policiers chinois patrouillent à Dandong, une ville chinoise située sur les rives du fleuve Yalu, près de la frontière avec la Corée du Nord, le 3 octobre 2018.
L'APL à la frontière sino-coréenne, le 4 octobre 2018.
Des réfugiés nord-coréens secourus par des soldats de l'APL. La plupart des réfugiés ont déclaré que la Corée du Nord était atteinte d'une maladie qui transforme les gens en "cannibales homicides", bien que cette information ait été largement étouffée par les médias d'État chinois et nord-coréens. Toutefois, certains réfugiés ont caché leur infection et sont soupçonnés d'avoir déclenché des épidémies dans le nord-est de la Chine.
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Re: En traversant des temps difficiles (Traduction FR d'une TL écrite par Gillan1220 et Uchron).
Date : 18 octobre 2018 (Z-Day+1 ; 2:58 AM)
Lieu : Avenue Loyola (Périmètre de Défense nom de code Charlie)
Nouvelle-Orléans, Louisiane
"Comment avez-vous fait pour survivre sans armes ou même sans voiture ?" demanda un milicien à Karpov.
"J'ai eu une certaine expérience sur la façon de survivre dans une zone de guerre, vous savez Grozny en Tchétchénie. C'était une situation cauchemardesque et j'ai toujours espéré ne plus jamais la revoir.
"Vous ne trouvez pas ça drôle de rencontrer un vétéran de l'Armée rouge dans cette apocalypse ?" répondit l'Américain avec une pointe d'ironie.
"Da, c'est insensé comme une intervention de Dieu ou quelque chose comme ça." Le Russe a répondu.
Karpov est trop choqué par ce qu'il a vu ces deux dernières heures : des membres déchiquetés, des corps ambulants sans bras ni jambes, des voitures brisées dont les conducteurs ont été à moitié mangés, à moitié coupés en deux, et bien plus encore. Même les sombres souvenirs de la Tchétchénie et de Grozny semblaient bien pâles face à cela. La Nouvelle-Orléans avait été placée par le CDC et la FEMA en "zone de niveau 5". Cela signifiait que la ville est frappée par une épidémie massive et jamais vue. Jusqu'à la fin de la "pandémie", personne ne comprendra comment cette ville régionale avait pu être si durement touchée. En fait, à ce moment-là, personne (et surtout pas Karpov) ne savait que le virus avait été apporté en ville par l'intermédiaire du tourisme depuis le Texas voisin.
Le milicien américain semblait être un brave type de 30 ans, trop jeune pour être endurci par la vie mais pas trop jeune pour être naïf.
"J'espère juste qu'ils pourront évacuer tout le monde au Mercedes Benz Stadium. Ma petite amie Tracy est là bas avec sa famille, et vous avez une famille ?"
"Oh tu sais, mon père a été tué en Afghanistan avant que je grandisse. Il était dans les Spetsnaz quand son hélicoptère a été détruit par un missile Stinger de fabrication américaine. C'était à l'époque, en 1986."
L'Américain semble un peu mal à l'aise avec cela.
"Ma femme s'est séparée vers les années 2000 mais au moins j'ai ma fille Olga, elle était là pour se marier avec ce connard". a répondu Karpov.
Hmmm....je suppose que c'est pour ça que tu nous détestes, nous les Américains".
"Je ne déteste pas le peuple américain. Je déteste les politiciens de Washington. Mais je suis sûr qu'il y a des choses plus importantes à faire maintenant que de se haïr mutuellement". Le Russe a répondu avec franchise.
"Je répète contact ennemi au stade Mercedes ! Ils nous débordent.... (coups de feu)... on ne peut pas (cris et coups de feu)... putain de merde..." crachota la radio avant de se couper brusquement. Tout le monde avait un regard d'horreur sur le visage.
"C'est quoi ce bordel ? L'ennemi a brisé nos lignes, nous devons bouger maintenant afin de les soutenir. On y va les gars !" dit le Lt. Meyers.
"Tracy..." dit le jeune Américain en pensant à sa petite amie et à sa famille.
"Allez, allez ... et bienvenue parmi nous, Russkie", dit le Lieutenant Meyers en prêtant un pistolet M9 à Karpov. "Je n'ai pas besoin de vous demander si vous savez vous en servir."
"C'est une question stupide. Bien sûr, mais j'espérait que vous me donneriez un .44 magnum parce que nous sommes dans un putain de film de cow-boys". Le Russe a plaisanté.
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Re: En traversant des temps difficiles (Traduction FR d'une TL écrite par Gillan1220 et Uchron).
Date : 21 octobre 2018 (Jour Z + 4)
Lieu : San Diego, Californie
Avec nos sacs à dos et notre équipement lourd, nous avons ensuite couru vers le reste de nos compagnons. Je pouvais sentir la foule derrière nous, en colère et frustrée.
"Bande d'enflures." Ai-je dit.
Nous avons alors tiré des coups de semonce en l'air mais la foule a continué à déferler. Derrière eux, il n'y avait qu'une émeute non organisée. Une autre excuse pour tout piller et saccager.
Quatre gars encapuchonnés se sont précipités avec des pieds-de-biche et des tomahawks. J'ai pointé mon M4 sur eux dans l'espoir de les dissuader. Ils ont continué à avancer. Encore une fois, l'idée de leur tirer dessus me rendait malade. Mais je devais le faire. Quatre tirs dans la poitrine, ils sont tombés. Je n'étais pas sûr qu'ils soient morts ou mourants. La foule n'a pas été dissuadée de voir ses camarades se faire tirer dessus. Il ne fait aucun doute que de nombreux civils et policiers ont probablement été tués par cette foule en colère. Ils ne se souciaient pas de ces vies. A leur insu, j'ai pu voir des infectés se cacher dans leurs rangs, attrapant tout pillard malchanceux et les massacrant. Certains des émeutiers qui avaient du flair ont engagé les Infectés mais virtuellement à ce stade certains auraient pu cacher leurs morsures et se réanimer dans la foule. si seulement ils avaient déversé leur rage sur les infectés...
"Ah putain, tirez leur dessus !" Mike a crié, en pointant son M4 CQB sur ceux qui s'approchaient. Ils sont tombés après une courte rafale.
"Oh mon dieu, oh mon dieu..." Gabrielle murmura, tirant de petites rafales avec son MP5. Ses tirs se sont emballés, touchant certains des émeutiers à la poitrine et aux jambes. Si elle ne les a pas tués sur le coup, certains d'entre eux ont été neutralisés. Ceux qui ne pouvaient pas bouger ont été piétinés par la foule en colère qui n'avait aucun respect pour la vie humaine. C'était de la pure panique et la rage qui rendaient beaucoup plus effrayants et dangereux ces gens que les infectés.
Les véhicules n'étaient qu'à 10 ou 20 mètres mais ça m'a paru une éternité. C'était la course de ma vie. nous ne fuyions plus les infectés mais une horde d'émeutiers en colère qui voulaient juste détruire ce qu'il restait de normal dans ce monde. c'était difficile de courir avec un sac à dos lourd et un gilet JPC. Les jeux vidéo et les films donnaient l'impression que c'est facile, mais la réalité est bien différente.
Alors que nous approchions d'une barricade de fortune, j'ai laissé tomber le chargeur et en ai inséré un nouveau. La foule essayait toujours de nous poursuivre et mes trois autres amis les ont fauchés.
"Je recharge !" Jules a crié. "Couvre-moi."
"Je t'ai eu". Mike a répondu.
"Merde, c'est coincé." Gabrielle a crié, essayant de débloquer son MP5.
"Oublie ça, on court !" ai-je dit.
Elle a ensuite jeter son MP5 et est passée à son pistolet. À notre insu cependant, les émeutiers ont cessé de nous poursuivre. Les gars armés dans la foule, principalement armés de pistolets, de pistolets imprimés en 3D et de quelques M4 et M16 volés, ont commencé à nous tirer dessus.
"Mettez-vous à l'abri !" , en plongeant pour me mettre à l'abri et en essayant de garder la tête basse tout en reculant lentement.
Jim est alors arrivé en courant vers nous, en pointant son M4 sur la foule.
"Allez les enfants, on y va !" Il a crié.
A notre insu cependant, certains des pillards avaient grimpé dans les bâtiments et nous tiraient dessus. Nous avons riposté. Tout à coup, j'ai ressenti une douleur fulgurante à l'arrière de mon épaule gauche. J'ai alors réalisé qu'on m'avait tiré dessus avant de tomber au sol. J'ai alors sorti mon pistolet, en visant les toits. Je pouvais sentir l'odeur du sang et je n'avais jamais été aussi terrifié de toute ma vie.
"Oh non Gill !" Gabrielle a crié. "Il s'est fait tirer dessus".
Jules, Mike et Gabrielle m'ont alors traîné jusqu'à la voiture alors que j'étais dans un état de perplexité. Je l'ai vue détacher mon M4 de mon corps et tirer quelques coups de feu sur la foule. Elle avait du mal avec le recul de son arme. Elle s'en fichait. Elle devait couvrir mes amis qui me traînaient jusqu'à la voiture.
*************************
"Sortez-le d'ici !" Jim a crié, en tirant sur les pillards sur le toit. Ils sont tous tombés. Ils ne faisaient pas le poids face à l'expérience militaire du Texan. Cependant à sa gauche, il y avait un groupe de délinquants qui s'apprêtaient à le charger avec des armes de mêlée. Il les a abattus. Mais à son insu, un pillard a réussi à se glisser derrière le Texan et l'a frappé violemment à la tête avec un parpaing. Il a hurlé de douleur mais s'est vite remis et a plaqué le voyou.
Il a tabassé le voyou. Le jeune délinquant n'était pas non plus à la hauteur de la carrure du Texan. Il a été réduit en bouillie dans le feu de l'action.
Malheureusement, il y avait deux infectés à proximité.
Un des infectés est venu en trébuchant. L'un d'eux est tombé sur ses pieds et est tombé sur la jambe droite de Jim. Avant que le texan puisse réagir, la créature a planté ses dents dans sa jambe, le faisant hurler de douleur. L'autre est tombé sur le pillard qu'il venait de tabasser et a commencé à le mordre. Il a oublié qu'il avait une arme de poing à cause de la chaleur du moment, alors il l'a dégainée et a tiré sur l'infecté au visage avant de se tourner vers l'infecté suivant et de tirer sur la créature et sur le pillard qui avait été mordu.
Le reste des survivants sont venus et l'ont emmené. Ils ont placé un garrot sur la blessure et ont traîné le Texan blessé jusqu'à la voiture et se sont enfuis. La foule en colère a continué à les poursuivre mais la vitesse des véhicules les en a empêchés.
"Laissez-moi, c'est trop tard pour moi." dit Jim en commençant à tourner son arme de poing vers sa tête.
"Non, ne fais pas ça !" Tamara a crié.
"Et si on coupait la partie infectée ?" La fille a demandé. "Je veux dire que seul le bas de sa jambe droite a été mordu, peut-être que si nous le faisons maintenant, nous pourrons empêcher la propagation du virus."
C'était une chance sur deux. Après tout, ils ne savaient pas jusqu'où le virus avait pu se propager dans son sang. Mais ils devaient agir maintenant s'ils voulaient sauver ce Texan. La voiture n'offrait pas assez d'espace pour permettre un traitement sur le champ de bataille. Les survivants l'ont maintenu au sol et ont placé une serviette sur sa bouche pour étouffer ses cris.
"Jim, ça va faire mal mais tu sais que tu as peut-être une chance de survivre, n'est-ce pas ?" a ajouté Keith.
Le Texan acquiesça. D'un coup sec, Nathan abattit la lame et la jambe se sépara. Jim hurla avant de s'évanouir. Le sang jaillit maintenant de la blessure. Les sièges du véhicule étaient tachés de sang.
"Vite, mets-y de la pression !"
"J'ai un briquet." dit Nathan. Il a ensuite brûlé la plaie pour que Jim ne se vide pas de son sang. Il a ensuite enveloppé la jambe amputée dans un tissu. Ils ne pouvaient pas simplement le jeter par la fenêtre. Ils devront s'en occuper plus tard.
***************************
Dans le même véhicule, se trouvait également leur autre ami blessé.
"Ça va aller. Tu vas t'en sortir. On se dirige vers la base navale maintenant !" Mike a crié.
"Oh non, Gill. Ne pars pas, reste avec nous, s'il te plaît !" Gabrielle a dit en pleurant.
"Fais pression sur la blessure !
La camionnette a alors traversé la barricade et a roulé à toute vitesse vers la base.
***************************
Voilà donc ce que ça fait de se faire tirer dessus. C'en est fini de mes rêves de voir le monde.
Ma vie a alors défilé sous mes yeux. De l'époque où j'étais enfant, durant les jours innocents du début des années 2000, au moment où j'ai vu le 11 septembre à la télévision quand j'avais cinq ans, en passant par les moments amusants de mon enfance, jusqu'au moment où j'ai grandi au lycée. Soudain, j'ai vu les souvenirs de l'université, de la première à la quatrième année. Une scène s'est ensuite déroulée : j'ai rejoint les USC-Mountaineers, j'ai rencontré Gabrielle et j'ai fait de la randonnée avec elle en ce dimanche après-midi pluvieux de janvier. Puis elle passe à une scène où je défile sur la scène où j'ai reçu mon diplôme le jour où j'ai été diplômé de l'université, suivie de l'été, puis de la rencontre avec Kimberly et plusieurs autres personnes dans le bar appelé Sentral. Enfin, on passe à une scène où je suis à l'école de médecine. C'est drôle, les dix mois d'enfer ont défilé devant moi en l'espace de cinq secondes, avant que le film ne passe à nouveau à la course à pied et à mon unique rendez-vous d'adieu avec Kimberly, puis enfin aux derniers jours avant le jour Z.
"Est-ce que je vais mourir ?" Je me suis demandé.
"Non, je ne peux pas encore mourir. Seigneur, donnez-moi une autre chance." ai-je pensé.
"Tout va bien. Tu vas t'en sortir. On se dirige vers la base navale maintenant !" Mike m'a crié au visage alors que je voyais ma vision se déplacer constamment.
"Oh non, Gill. Ne pars pas, reste avec nous, s'il te plaît !" Gabrielle a dit en pleurant.
"Fais pression sur la blessure !"
Le temps semblait vraiment lent et intense alors que le van filait aussi vite qu'il le pouvait sur le chemin de la base navale. Je ne savais pas si j'allais m'en sortir ou pas, mais j'ai prié Dieu pour que je m'en sorte. Je n'ai que 22 ans. Je suis trop jeune pour mourir.
"Tu vas t'en sortir". Mike m'a répété et rassuré alors que je devenais de plus en plus étourdi.
********************
Notes de l'auteur (Gillan).
Nous y sommes, nous approchons du "Climax". Restez à l'écoute pour la suite. Oui, c'est bizarre que j'ai laissé mon personnage se faire tirer dessus, mais oui, cette histoire a besoin de rebondissements parce que tout peut arriver. Il m'a toute fois fallu une heure ou plus pour le remanier à partir de la version originale.
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Re: En traversant des temps difficiles (Traduction FR d'une TL écrite par Gillan1220 et Uchron).
Date : 24 octobre 2018 (Jour Z + 7)
Lieu : Aérodrome RAF Manston[1] - Commandement d'urgence de l'USAF et de la RAF pour le sud de l'Angleterre.
Nord-est du Kent, Angleterre, Royaume-Uni
"Ceci est une émission d'urgence du service BBC....Dernière nouvelle en provenance d'Angola, les forces armées locales ont réussi à se retirer et à consolider leurs positions dans l'enclave nord de Cabinda. Le gouverneur local Eugénio Laborinho a exprimé son respect aux membres loyaux de l'armée et de la police qui ont protégé les civils. Les jours suivants verront une opération conjointe entre les forces armées angolaises et l'armée namibienne afin d'établir des zones de sécurité dans le district de Cunene. D'autres rapports en provenance d'Afrique, comme nous l'avions appris précédemment, le gouvernement d'urgence d'Afrique du Sud a refuté toute opération militaire dans le sud du Botswana. Le chef de l'État botswanais, Ian Khama, a qualifié la réponse sud-africaine de "mensonge" et a déclaré que les Sud-Africains cherchaient un moyen d'envahir les territoires non infectés.
En Chine, le conseil de transition établi après le "coup d'État" manqué a rencontré des responsables taïwanais et américains à bord du USS Blue Ridge. Il est maintenant clair que la Chine ait retiré tous les navires du détroit de Taiwan après que les États-Unis aient menacé d'utiliser des armes nucléaires. Toujours pas de confirmation sur une supposée explosion nucléaire en Chine centrale la semaine dernière.
Un rapport détaillé sur le retrait massif de Tsahal de Gaza, il est maintenant confirmé que le gouvernement israélien a finalement obtenu un cessez-le-feu avec le Hamas et les organisations palestiniennes locales le temps de nettoyer et de sécuriser Tel Aviv, Haïfa et Jérusalem des vagues d'infectés venant de la Jordanie maintenant désolée.
En Russie, des témoins font état d'une utilisation massive de napalm, de bombes incendiaires et d'artillerie, une fois encore à Perm, mais on ne sait pas si des essaims d'infectés et/ou des convois de réfugiés ont été visés."
Les camions roulaient tous feux éteins, afin d'éviter d'attirer l'attention des infectés, vers l'ancienne base désaffectée de Manston, à leurs bords? des dizaines de techniciens de l'USAF, de la RAF et de l'armée britannique, qui travailleraient d'arrache pied d'ici les quelques heures, en vue de faire de l'ancienne base de la RAF, une base opérationnelle avancée pour la suite des opérations de l'OTAN dans le sud de l'Angleterre.
"S'il vous plaît, pour l'amour de Dieu, ne pouvez-vous faire taire cette saloperie" demanda le sergent de l'USAF Micheal O'Leary en tenant son MP5.
"Nous devons garder cet aérodrome ouvert, pas écouter cette putain de radio. L'aéroport doit être sécurisée avant 06h00. Si l'on veut que ce soit une putain de tête de pont pour que les gars puissent sécuriser la région."
"Désolé sergent, permission de parler librement Sir?" demanda le soldat Marlon, qui conduisait, le sergent, magnanime hocha la tête en guise de réponse.
"Je pense que vous êtes beaucoup trop optimiste. Bien sûr, nous devons espérer le meilleur, mais je pense que nous devons nous préparer au pire. Toutes les côtes ouest et est des Etats-Unis sont une zone d'enfer et l'Europe ressemble à un champ de bataille de la Première Guerre mondiale."
"Non fiston, je suis un sergent-chef optimiste. Si l'état major pense que cela vaut le coup, alors cela le vaut, ce n'est pas une bande de morts-vivants cannibales, qui va m'empêcher de suivre les ordres, ces sacs à pus ne peuvent pas faire le poids face à l'Humanité, surtout face aux Etats-Unis tout-puissants."
"J'espère que vous avez raison Sergent."
*************
Notes de l'auteur :
Écrit par ukron.
[1] RAF Manston a en fait fermé en 1999 et l'aérodrome a été fusionné avec l'aéroport international de Kent. Le reste du site a été conservé par le ministère de la Défense en tant que Fire Service Central Training Establishment, qui est ensuite devenu le Defence Fire Training and Development Centre. En mars 2017, le RAF Manston est devenu le QG du 3e bataillon du Princess of Wales Royal Regiment (PWRR).
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Re: En traversant des temps difficiles (Traduction FR d'une TL écrite par Gillan1220 et Uchron).
(Il s'agit d'une mise à jour du chapitre 43 : The World is Dying et d'un focus sur la réponse internationale une semaine après le Jour Z)
***********************
Date : 19 octobre 2018 (Jour Z +2)
Lieu : Varadero, Cuba
L'horrible odeur des cadavres à moitié brûlés et à moitié noyés peut retourner l'estomac des soldats, mais le devoir est le devoir et ces "gringos" méritent leur mort, non ? Mais personne ne veut être dévoré vivant par les muertos ou par les requins ou même brûlé par les obus de la marine cubaine tirés sur leurs petits bateaux pourris.
La silhouette rassurante d'une frégate était le véritable signe de la victoire sur les impérialistes, mais ces impérialistes étaient désarmés. Ce n'étaient même pas des miliciens, juste des gens qui essayaient de trouver un refuge. Pensait le soldat Frias en rangeant les corps en ordre, mais ce jeune conscrit n'était pas aussi prudent qu'il ne le pensait car il n'avait pas vu le mouvement lent d'un de ces cadavres. En passant au-dessus des restes en feu des "boat people" américains, il avait pensé à quel lepoint la situation doit être mauvaise dans le paradis impérialiste de la soi-disant Amérique. Une situation si mauvaise que des milliers de navires, des puissants pétroliers et cargos aux bateaux de pêche et aux yatchs, en passant par des radeaux de fortune faits de bois et d'autres matériaux légers, faisaient leur chemin vers Cuba et le reste des Caraïbes[1]. Il avait regardé les cadavres flottants, ce n'étaient que des hommes, des femmes, des enfants, des personnes âgées et même des handicapés.
Frias ne voulait pas assassiner ces gens mais les ordres étaient les ordres.
Cuba n'accepterait aucun réfugié.
"Soyez prudents et ne les touchez pas sans combinaison de protection." dit l'un des "doctores".
Ils semblent si effrayés par ce virus... ce n'est pas comme un simple rhume, c'est quelque chose de pire qui tue les gens et les fait bouger à nouveau. Frias était vraisemblablement trop terrifié pour inspecter à nouveau le "tas" qu'il venait de faire.
Comment Dieu pouvait-il laisser une telle chose se produire ?
Même dans ce pays communiste, le catholicisme était toujours important pour une grande partie de la population. Il fait partie de la culture cubaine, remontant à l'époque de l'empire espagnol.
Frias jetta le chiffon imbibée d'alcool sur le "tas" avant d'y mettre le feu, il n'avait pas eu l'idée qu'un de ces cadavres pourraient bien se glisser dans le champ de canne à sucre, en contre bas, et infecter l'ensemble des villages.
Le cadavre pourri d'un homme d'affaires de Floride infecté par le virus lors de l'évacuation de Miami serait l'un des innombrables "cheval de Troie" du virus pour atteindre Cuba.
Date : 23 octobre 2018 (jour Z +6)
Lieu : Palais de la Révolution
La Havane, Cuba
Les habitants de la Havane continuait leur fuite en avant, alors que les malchanceux et autres malheureux mourraient en masse sous les dents des infectés qui pullulaient maintenant, les rares rescapés fuyaient les quartiers centraux alors que les rues étaient envahis de véhicules incendiés, et les égouts débordaient littéralement à cause du sang. Pour ne rien arranger les deux MiG-21 "Fishbeds" de la base aérienne de San Juliàn passèrent très bas au dessus de la ville, en passant le mur du son, ayant pour effet de faire éclater les tympans de quelques malheureux, qui n'avaient plus que quelques minutes à vivre. Les bâtiments et les voitures continuaient de brûler alors que les deux avions larguent des bombes au-dessus d'une grande avenue.
"Hmm... nous devrions évacuer maintenant, nous ne pouvons pas attendre..." dit Raùl Castro en regardant la ville brûlée depuis le balcon du Palais de la Révolution.
"Nous avions perdu le contact avec le groupe de sécurité du Président Canel, nous supposons que leur hélicoptère s'est écrasé..."
"Comment ?"
"Ils avaient probablement été infectés... Señor"
"Un navire de guerre russe nous attend mais nous devons quitter le Palais maintenant !"
BRRRAAAAMM, un long mais trop proche bruit, celui d'une mitrailleuse RPK claquant dans l'air. Les tirs réguliers signifiaient que les infectés se rapprochaient rapidement et en groupe.
"Nous avons des failles dans la sécurité, ils viennent de partout !"
"Où est ce satané hélicoptère, capitan ?" dit le dernier des Castro en saisissant (littéralement) à la gorge le malheureux capitaine
"Nous ne savons pas monsieur, mais ils doivent arriver dans quelques minutes, nous devons vous évacuer sur le toit !"
Peu après, les munitions se sont épuisées et les défenseurs ont été submergés. Un grand groupe d'infectés a tué les derniers gardiens et a dévoré le dernier Castro.... si seulement l'hélicoptère qui devait les évacuer, avait pu décoller...
*************************************
Notes de l'auteur :
Écrit par ukron
[1] Référence au scénario de Resident Evil : Extinction, intitulé à l'origine "Afterlife", qui mentionne que la marine cubaine coule les bateaux de réfugiés en provenance d'Amérique.
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Re: En traversant des temps difficiles (Traduction FR d'une TL écrite par Gillan1220 et Uchron).
Date : 21 octobre 2018 (Jour Z + 4)
Lieu : San Diego, Californie
Les voitures se sont arrêtées à l'entrée de la base. Comme prévu, il y avait une longue file de personnes qui attendaient d'être contrôlées pour pouvoir entrer sur les navires de la marine.
"Ecartez-vous, nous avons deux blessés !" a crié l'un des hommes. Cela a déconcerté l'un des membres de la Marine et les Marines qui gardaient le poste de contrôle. Un contingent d'entre eux s'est approché de ce groupe hétéroclite de personnes armées. Il semblait y avoir deux blessés, un jeune homme d'une vingtaine d'années sur le point de s'évanouir et un homme plus âgé qui n'était pas en uniforme.
"Très bien, nous avons besoin que vous rendiez vos armes. Elles ne sont pas autorisés sur le navire." dit l'officier des marine. Lentement, le groupe a alors commencé à dégainer leurs armes tout en enlevant leurs gilets et leurs étuis avant que les Marines ne les prennent et les placent dans une caisse pleine d'armes remises.
"Comment ces deux-là ont-ils été blessés ?" L'officier des Marines a demandé.
"Celui-là a reçu une balle dans le dos....des pillards". dit La jeune Philippine tandis que des larmes coulaient de son visage. "Il a besoin de soins médicaux urgents."
"Et l'autre a dû être amputé après avoir été mordu."
"QUOI ? !?" L'officier a crié alors que les Marines pointèrent leurs M16 et M4 sur l'homme amputé.
"Ne vous inquiétez pas, nous avons stoppé l'infection à temps. Nous avons coupé sa jambe juste après qu'il ait été mordu."
"Monsieur, nous ne permettons pas au personnel infecté de monter à bord du vaisseau." Un jeune Marine a dit.
"S'il vous plaît monsieur, il est sain."
Après un moment d'hésitation, l'officier a accepté. "Mettez celui-ci en quarantaine et sous surveillance armée 24/7. S'il se transforme, tirez-lui dessus." L'autre jeune homme blessé a été emmené vers le navire d'assaut amphibie USS Makin Island après que son sang ait été analysé et été détecté négatif pour l'infection. Quant à l'homme amputé, son sang s'est également révélé négatif.
"Nous ferons tout ce que nous pouvons pour sauver votre ami." L'infirmier a rassuré la jeune fille en pleurs.
"Je n'ai jamais entendu dire que des amputations fonctionnaient auparavant." déclara L'infirmier . "Si c'est fait rapidement, il y a une chance pour que le virus n'atteigne pas le tronc central" "Très bien tout le monde en ligne." Un par un, le groupe hétéroclite de survivants a été examiné et s'est avéré négatif. Ils ont ensuite reçu le laissez-passer pour entrer sur le Makin.
*******************************
Alors qu'il sécurisait la dernière ligne de contrôle et observait les, le LCpl Trevor Allen a réussi à voir un visage familier parmi la foule. "C'est pas possible ?".
"Spencer ! Hey Spencer, par ici !" Il a crié. Ce qui a provoqué la confusion chez les autres Marines.
"C'est ton ami dont tu parlais ?" Un autre marine a demandé.
"Oui, je suis content qu'il s'en soit sorti."
De la foule, Spencer a alors vu son ami.
"Putain de merde, mec, c'est toi !" dit Spencer en s'approchant de son ami Marine. Angela l'a suivi. " Les deux ont partagé une accolade amicale.
"Je savais que tu t'en sortirais, tu es un dur à cuire."
"Je suis content que tu sois sain et sauf aussi, frérot.Oh et voici Angela, une amie que je me suis faite en chemin. Et voici quelques survivants que j'ai aussi rencontrés en chemin. Deux de nos amis sont blessés. Ils sont à l'infirmerie en ce moment même."
"J'espère qu'ils s'en sortiront. Montez à bord, on gardera cet endroit jusqu'à ce que l'ordre soit donné de dégager."
"Reste en sécurité, mon pote."
"On a beaucoup de choses à se dire, mec." Trevor a répondu.
Date : 21 octobre 2018 (jour Z +4)
Lieu : infirmerie de l'USS Makin
Actuellement à quai à San Diego
Derrière le verre de sécurité, de nombreuses personnes se sont rassemblées pour voir leurs amis ou leurs proches se faire soigner pour des blessures sans morsure. Certains étaient soignés pour des blessures tandis que d'autres, des femmes enceintes notament, devaient obligatoirement être examiné par les médecins militaires.
Parmi eux il y avait Gillan, évanoui et subissant une opération pour retirer la balle de 5,56 qui s'était logée dans son épaule droite. Gabrielle pouvait voir derrière la vitre. Elle espérait que son ami allait s'en sortir. Malgré les assurances de l'infirmier et des autres membres du personnel médical, elle ne pouvait pas se reposer tant que son état n'était pas stable. Pour elle, c'est l'un des amis les plus gentils et les plus solidaires qu'elle n'ait jamais rencontrés. Tous les deux, avec un groupe d'autres survivants, avaient réussi à traverser cet enfer, mais maintenant il était là, luttant pour sa vie.
Dans la zone de quarantaine se trouvait un Jim inconscient, constamment surveillé par le personnel médical et un duo de Marines avec des M16, prêts à mettre fin à ses souffrances s'il devenait un des infectés.
"Hey, je pense que tu devrais aller dans tes quartiers et te reposer." Angela dit à Gabrielle en lui tapant sur l'épaule. "Spencer et moi allons veiller sur lui."
"Non... C'est mon ami. Je ne peux pas le laisser ici." Gabrielle a dit. "Je l'ai soutenu lui et son ami Mike quand nous nous sommes échappés de L.A. Il ne sait même pas qu'il est ici."
"Gabrielle, je sais que tu tiens profondément à lui mais on dirait que tu es sur le point de faire un malaise. Repose-toi, je suis sûr qu'il ne voudrait pas que tu sois triste pour lui. Je vais demander à Jules, Mike et les autres de t'accompagner." dit Angela.
"Ok, je suppose que tu as raison." Gabrielle a répondu en embrassant Angela.
"On t'appellera quand il se réveillera"..
Jules et Mike ont ensuite accompagné Gabrielle jusqu'aux quartiers. Derrière la vitre, Spencer et Angela se tenaient l'un l'autre, espérant que leur ami s'en sortirait. Angela ne pouvait s'empêcher d'être triste aussi, sachant que son père était mort il y a seulement deux jours. Elle détestait voir les gens partir car elle savait aussi ce que Gabrielle avait traversé. Elle comprenait ce que Gabrielle ressentait face à la possibilité de perdre une ami qu'elle avait appris à mieux connaître au cours des quatre derniers jours.
"S'il vous plaît, Seigneur, sauvez nos amis." s'est dit Angela.
*******************************
A bord du CINC, le capitaine du Makin Island a reçu l'ordre d'évacuer le port. Ils étaient le dernier navire encore amarré là-bas alors qu'ils essayaient de récupérer autant de réfugiés que possible. Mais maintenant les infectés commençaient à se répandre dans la base navale. San Diego était tombé et toute résistance était dispersée et isolée.
A l'extérieur, les Marines ont vu des vagues de réfugiés essayaient d'entrer dans le vaisseau, mais ils étaient trop nombreux. Certains n'ont même pas été contrôlés à temps. Comment diable sommes-nous censés savoir s'ils ont contracté le virus ? pensa le LCpl Trevor en mitraillant un infecté qui tentait de dévorer un malheureux réfugié.
"Allez, on se casse !" lui hurla un autre marine
À contrecœur, Trevor Allen a pris son M4 et est retourné au navire. Quelques minutes plus tard, le Makin Island quittait la baie, laissant derrière lui des milliers de survivants hurlants qui tentaient de courir et même de nager vers le navire. Beaucoup d'entre eux aller mourrir en essayant, mais cela semblait mieux que d'être dévorés par les infectés.
Leurs cris continueront à hanter ceux qui ont survécu à l'épidémie pendant les années à venir.
*******************************
"Tous ces gens." Le capitaine a murmuré pour lui-même. La culpabilité pesait lourdement sur lui alors qu'il venait de condamner des milliers de personnes à mort. Le pont était silencieux, personne ne murmurait un mot alors que le dernier navire quittait San Diego pour de bon.
Dans moins de 30 minutes, le Makin Island rejoindra les grands navires de la marine américaine, des garde-côtes, du MARAD et d'autres embarcations civiles au large des côtes de la Californie du Sud, avec à leur tête les porte-avions USS Theodore Roosevelt et USS Carl Vinson. Tous les navires se sont ensuite retirés à toute vitesse vers Pearl Harbor à Hawaï, où les îles avaient été désignées comme zone de sécurité de la FEMA depuis le début de la crise. Cependant, seuls 2 000 réfugiés avaient pu être acceptés, les îles n'ayant pas assez de ressources pour nourrir une population de masse.
Les autres ont été relocalisés sur l'île de Santa Catalina ou plus au nord dans l'État de Washington, dans l'ouest du Canada, voire en Alaska et dans les Aléoutiennes où le froid devrait ralentir les infectés.
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Re: En traversant des temps difficiles (Traduction FR d'une TL écrite par Gillan1220 et Uchron).
Date : 19 octobre 2018 ; 5:12 AM (Z-Day+2)
Lieu : Avenue Loyola (Périmètre de défense nom de code Charlie)
Nouvelle-Orléans, Louisiane
Karpov et les autres observaient le long et étrangement calme ballet des avions de l'USAF au-dessus du centre-ville de la Nouvelle-Orléans, en train de bruler. Le Mercedes-Benz Stadium a été frappé en premier, il y a plusieurs heures, et il n'était plus que ruines. Au moins, un bon nombre des réfugiés avaient pu être évacués vers un endroit sûr à Mandeville où des milliers de civils et d'agents des forces de l'ordre essayaient de maintenir le dernier point d'évacuation du sud de la Louisiane. C'était tout simplement insensé de voir comment des gens normaux pouvaient se comporter dans de telles conditions.
Les pleurs et les cris de colère étaient désormais les dernières émotions de l'humanité. Les camp de la FEMA dans le secteur n'était plus opérationnel car trop de personnes, souvent infectés, les avaient pris d'assaut.
Bien sûr, la police locale et la garde nationale avaient fait de leur mieux mais comment pouvaient'-ils arrêter cette vague géante de morts ?
Quelques personnes se rassemblèrent autour d'un poste de radio fonctionnel :
"Il est maintenant confirmé que la région de Washington D.C. a été évacuée par le gouvernement il y a plusieurs heures. Aucun rapport ne provient plus de Baltimore où les dernières nouvelles font état d'une destruction totale ; à l'échelle internationale, le nouveau gouvernement d'urgence en Afrique du Sud a confirmé que de nouvelles zones de sécurité ont été établies dans le nord de Pretoria..."
"Qu'est-ce qu'ils attendent pour lâcher une ou deux bombes nucléaires sur ces enculés?" demanda un homme.
"S'ils avaient eu les couilles de faire ce qu'il fallait, cette merde ne serait pas arrivée." Un autre a répondu.
A ce moment, Karpov se surpris à prier pour Olga.
"J'espère qu'elle saine et sauf."
Il avait essayé de l'appeler mais les lignes téléphoniques avaient rendus l'âme .
Peut-être avait'-elle pu échapper à temps, prendre la route vers Bâton Rouge.... ou peut-être pas...
Il ne pouvait pas s'imaginer ce que sa petite fille aurait pu ressentir s'il elle avait été dévorée vivante.
Le haut-parleur de la radio continuait : "Bien, nous avons des nouvelles de Californie, où l'USN et l'USMC tentent de sécuriser San Diegeo afin d'évacuer tous les citoyens."
Karpov pensa qu'au moins il n'était pas seul à se battre, chaque homme ou femme sur cette terre essayait de lutter tant bien que mal contre ce fléau.
Uranium Colonel- Messages : 1879
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