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En traversant des temps difficiles (Traduction FR d'une TL écrite par Gillan1220 et Uchron).

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Message par Uranium Colonel Lun 20 Juin - 18:08

Merci pour la correction, parfois je fais ça à la va-vite entre le boulot et la maison.

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Message par Uranium Colonel Lun 27 Juin - 18:45

Chapitre 10: Chaos et Confusion.
Z-Day+9 Heures.

Point de vue de Gillan.

Mike et moi étions dans ce quartier commerçant très fréquenté lorsque nous avons vu des gens se rassembler devant un magasin de télévision: une foule d'une trentaine de personnes s'était rassemblée autour d'une télévision grand écran 24 pouces, celle-ci diffusant des images d'hélicoptère d'un accident sur l'autoroute de Los Angeles la nuit dernière.
"ACCIDENT SUR L'AUTOROUTE, LE CONDUCTEUR ATTAQUE l'AMBULANCIER ET EST TUÉ PAR LA POLICE", titraient les gros titres.

Les images de l'homme hagard qui avait littéralement sectionné la carotide de l'ambulancier, provoquèrent un frémissement collectif dans la foule, avant que les images ne montrent les policiers tentent sans succès de stopper l'homme avec des matraques.

"Putain de merde, ce type doit être défoncé au PCP !" s'exclama Mike, lui aussi sous la choc

"Les images montrèrent les officiers dégainant leurs armes de poing sur l'homme, lui ordonnant de s'arrêter, sans succès. les plusieurs balles tirés dans la poitrine, l'homme s'effondrant sur ses genoux, avant que celui ci ne relève. La foule étaient terrifiés et je dois dire que Mike et moi l'étions tout autant, c'était juste impossible.

"Regardez combien de balles ils ont déchargé sur cet homme !"
"C'est quoi ce putain de bordel !?"
"Il n'y a aucune chance que l'on puisse survivre à ça !", les murmures de la foule avait fait place aux cris et à une hystérie palpable.
"Et mec, ça ressemble aux attaques cannibales de Miami, vous savez le truc à Miami."

Mike et moi n'arrivions pas à nous sortir cette chose de la tête. Nous décidâmes de boire un café afin de faire le point même si d'un autre côté j'avais vraiment la sensation qu'il était urgent de dire à ma famille que j'allais bien et de prendre contact avec le consulat des Philippines.

Uptown Los Angeles
9:45 am


Charles et Gabrielle étaient coincés dans le trafic qui semble avoir empiré ces derniers jours. "Nous n'arriverons jamais à temps à San Francisco." Gabrielle dit avec un ton d'inquiétude dans la voix.

"Ne t'inquiète pas chérie, je vais te conduire à ta famille en toute sécurité". dit Charles, assurant à sa petite amie que tout allait bien. A  cependant, Charles essayait tant bien que mal de cacher son inquiétude: la fréquence de ces attaques de drogués et des émeutes violentes ne cessaient pas, et ce malgré le déploiement massif de la police. Le bruit des rotors de plusieurs hélicoptères passant en trombe au dessus de l'autoroute, les firent lever les yeux, toutefois ce n'était pas des hélicoptères de la police. C'étaient des UH-60 Blackhawks de la Garde nationale.

"Ça doit être un exercice", expliqua Charles afin de rassurer sa petite amie.

Devant eux, il y avait un autre carambolage que la CHP et les brigades du LAPD étaient en train de dégager avant de rediriger le trafic.

Centre-ville de Los Angeles

La division métropolitaine du LAPD avaient été mobilisée, une fois de plus, pour répondre à une flambée de "violence" dans le centre médical de Dignity Health - California Hospital.
Les choses étaient sérieuses vu que le commandant avaient fait distribuer carabines d'assaut, mitraillettes, fusils à pompe, et bien entendu protection en kevlar.
Le commandement métropolitain de police était déjà au courant de l'épidémie et l'avait gardée secrète, mais manifestement elle succombait rapidement à la progression des infectés: malgré tous leurs efforts pour éradiquer les premiers infectés, la "marée" était trop forte. Bientôt, la Garde Nationale sera là pour prendre le relais du LAPD.

"Mec, tu crois que c'est quoi ces trucs ?" Ray.

"Avec ce que j'ai déjà vu, ce ne sont plus des gens. Un peu comme des zombies si tu veux mon avis", répondit Francis.

L'utilisation du mot Z était suffisante pour donner des frissons à tous les membres du SWAT.

"Mon pote, je ne crois pas non plus à ces conneries de zombies, mais ça ressemble vraiment à ces films Walking Dead ou Resident Evil" argumenta Johnson. "Et tu trouves pas ça étrange, on nous a dit de 'les éliminer avec des tirs groupés à la tête?" Francis hocha la tête.

Il ressentait l'épuisement d'être déployé dans tous les sens. D'abord les gangs, puis les émeutiers et enfin les infectés.

Quelques minutes plus tard, le fourgon du SWAT s'étaient garé dans le parking de l'hôpital où La police et les "paramedics" étaient déjà sur place, évacuant les patients et le personnel non essentiel à l'extérieur du complexe. Une barricade mise en place laisser filtrer lse gens après inspection par des unités canines: les personnes présentant des morsures étaient mises à part et évacuer vers une tente où médecins et ambulanciers tentaient de juguler le flux. Des dizaines de sac mortuaires déployés le long des tentes semblaient quant à eux indiquer le destin funeste de ceux qui avaient été infectés.

"Très bien, les gars. Mettez-vous au garde-à-vous pour le débriefing."  hurla le commandant Miller.

"Notre mission aujourd'hui est de nettoyer l'hôpital des infectés. Vos ordres sont simples, sommation et ordre de s'arrêter, s'ils ne s'arrêtent pas, alors ils sont infectés. Vous leur tirez dans la tête. Des questions ?

"Monsieur, avec tout le respect que je vous dois, mais ces choses que l'on nous a cachées sont-elles vraiment des zombies ?"  demanda Lawrence, un jeune membre du SWAT.

"On dirait bien. Il n'y a rien d'autre qui puisse les décrire. Maintenant, allons-y."

Tous les hommes du SWAT étaient aux aguets en entrant dans le hall de l'hôpital. C'était un véritable carnage avec des chaises, fauteuils roulants, papiers et matériels hospitaliers broyés au sol, mais il n'y avait aucun signe de sang.
D'une progression rapide mais sécurisée, les policiers d'élites se dirigeaient vers la salle d'urgence principale, d'où des cris et des gémissements pouvaient être entendus. Tout le monde était en alerte durant la traversée du couloir menant à la salle.
Le commandant Miller poussa la porte délicatement, révélant un patient dévorant ce qui avait été une infirmière. Visant avec le HK416 et pointant la lampe de poche Surefire et l'unité laser PEQ, Miller ne pût cacher son dégoût lorsque le patient tourna la tête vers sa direction, révélant son teint cadavérique, l'absence d'un oeil gauche et un large morceau de chair humaine coincé dans la bouche.

"Au sol ou je tire !" cria Francis.

Le patient ne réagit pas et se dirigea en titubant vers les hommes du SWAT,  Francis n'avait jamais vu une des ces choses se déplacer, en général les infectés avaient pu être neutraliser par les hommes du LAPD ou du CHP mais pas dans ce cas.

"Tuez le!"

À contrecœur, Francis tira sur la jambe du patient. Il n'avait jamais tiré sur une personne désarmée de sa vie. La balle pulvérisa le tibia, ce qui aurait dû mettre le patient hors d'état de nuire, cependant absolument pas découragé, le "patient" continuait sa progression.

"Les Zombies...sont réels...putain!".

Ajustant l'HK416 à la tête, Francis ouvrit d'un seul coup de fe le crâne du patient. L'infecté est tombé raide mort. Toutefois le bruit avait attiré d'autres infectés, certains ayant même des sur blouses de médecins et d'infirmiers.

"Envoyez-les en enfer !" ordonna Miller.

La salle entière fût alors le théâtre de tirs contrôlés, simples ou en rafale, provenant des carabines d'assaut, des mitraillettes et des fusils à pompe du SWAT. le calme fit place à un lieu jonché de cadavres et de douilles de balles, tandis que du sang et des trous de balles tapissaient les murs tout autour.

Uptown Los Angeles
10 h 15


Charles était soulagé que le trafic se soit temporairement calmé. Les routes étant dégagées, il avait pu bouger un peu jusqu'à ce que quelque chose surgisse devant sa voiture. Un homme apparemment ivre ou défoncé titubait au milieu de la route. Charles avait fait de son mieux pour éviter l'homme,réalisant ainsi une embardée, manquant de heurter l'homme et s'écrasant contre un lampadaire. Sa voiture a été détruite. Super, maintenant je ne peux pas amener ma petite amie à sa famille pensa-t-il en jurant copieusement, une petite foule commençait à se rassembler tout autour.

"Enculé!....Gabrielle, reste dans la voiture."
Charles sortit de la voiture et se dirigea vers l'homme, toujours planté en plein milieu de la route

"Hé, regarde où tu vas mon pote. J'ai broyé ma caisse à cause de toi!" hurla t'il à l'homme qui n'écoutait même pas.

"Hey, je te parle mon pote."

L'homme s'est alors tourné vers Charles, ses yeux blancs laiteux et sa peau grise le fixant. Il tendit les bras pour essayer d'attraper Charles.

"Charlie, éloigne-toi de lui !" cria Gabrielle.

Mais Charles n'avait pas entendu. Il donna un coup de poing à l'homme en plein visage, faisant trébucher l'homme de quelques pas mais sans réussir à l'éloigner de lui, Charles agrippa l'homme

"La prochaine fois que tu fais cette merde, je vais te tuer moi-même."

Cependant, l'homme d'un grand coup de mâchoires enfonca ses dents dans le bras supérieur de Charles, près de l'épaule. le sang gicla alors que le hurlement de Charles poussa la foule à s'enfuir.  Gabrielle criait hystériquement, suppliant qu'on l'aide. Son instinct agissant, elle chercha une arme dans la boîte à gants.
Elle avait trouvé un tournevis et attaqua l'homme, qui semblait se pencher sur Charles, l'attaquant au ventre et au bras, l'attaque de la jeune femme n'eu apparemment aucun effet, si ce n'est d'attirer l'attention de ce malade sur elle. Paniquée et sur le point de trébucher, Gab planta le tournevis dans le front de l'homme, faisant pression sur le manche pour essayer de retirer l'arme improvisé. L'homme s'effondra, mort.

Se levant, Gabrielle repoussa le cadavre et alla aider son petit ami. La foule de personnes paniquées ne faisait que grandir. Plusieurs passèrent en courant, les ignorant pour s'éloigner d'une menace qui devait être si terrifiante que l'hystérie collective n'était que la seule solution logique.

"Oh mon Dieu", a dit Gabrielle. "Je...je l'ai tué..."

Charles était tombé sur le sol, serrant sa blessure.

"Oh mon Dieu Charles, il faut qu'on t'emmène à l'hôpital."

La jeune fille hurla à l'aide, demandant aux badauds d'appeler le 911. Cependant, tout le monde était déjà en train de fuir la scène. Les mains tremblantes, Gabrielle sorti son téléphone pour composer le 911, pour se rendre compte que les numéros d'urgence étaient impossibles à joindre. La peur s'était installée dans son cœur.

"C'était tout à fait normal il y a quelques heures..." Elle a dit alors que l'émotion l'a envahie, la faisant pleurer dans la rue.

S'accrochant toujours à Charles, Gabrielle  supplia les quelques personnes qui étaient rester de l'aider. Les cinq premières personnes auxquelles elle s'étaient accrochée l'avaient simplement ignorée pour prendre la fuite. Elle finit par réussir à s'accrocher aux bras d'un homme de presque le même âge qu'elle, vêtu d'une tenue semi-tactique, d'un sac à dos tactique et armé d'un pistolet Glock. L'homme avait un compagnon également vêtu de la même manière, équipé et armé d'un pistolet M1911.

"Hé, s'il vous plaît, aidez-nous. Mon petit ami a été attaqué. S'il vous plaît, je vous en supplie." des larmes coulant sur son visage.

L'homme auquel elle s'est accrochée l'a regardée. Et en quelques millisecondes, ils avaient établi un contact visuel. les deux visages semblaient si familiers que Gabrielle réalisa qu'elle regardait droit dans les yeux son ancien camarade lors de son séjour au groupe d'alpinisme, il y a environ deux ans, lorsqu'elle était étudiante de premier cycle.
Le jeune homme avait manifestement aussi réalisé la même chose. Tous deux étaient également abasourdis et étonnés de se retrouver ici à Los Angeles à un moment pareil. Les chances étaient très minces et pourtant ils étaient là. Tant de questions à poser sur le pourquoi et le comment et pourtant il y avait urgence.

"Bon sang! Gabby, c'est toi ?"

"Gill ?"
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Message par Uranium Colonel Mer 29 Juin - 20:23

Chapitre 11: Nous devons les combattre dans les rues (Partie 2)
17 Octobre 2018 (Z-Day) 9h30 du matin
Los Angeles, Cedars Sinaï


La nuit et la journée du 16 octobre n'avaient pas été aussi calmes que les jours précédents. Le vol constant des hélicoptères, le bruit des sirènes et les gigantesques incendies avaient tenu en respect les deux Français, les obligeant à se réfugier sur le toit du centre commercial. Les rations et les bouteilles d'eau recueillies dans les magasins pillés leur permettraient de tenir plusieurs jours. Il ne fallait pas compter sur les secours puisque le centre hospitalier Cedars Sinai avait été la proie de tirs puis d'un incendie. Les deux amis auraient pu continuer à se procurer de la nourriture et de l'eau dans le centre commercial mais les pillages et ce que les gens appelaient désormais les Infectés avaient commencé à pulluler dans le coin, finalement récupérer les deux fusils d'assaut du SWAT avait été une bonne idée.

Mais les munitions étaient en petit nombre et la perspective de se réfugier dans un magazine en proie aux pillages et aux attaques incessantes de ces choses n'enchantait ni Jules ni Dylan, tous deux avaient vu les classiques Zombie de Georges Romero. Une grande surface au centre d'une mégapole mondiale submergée par ce qui ressemble à une apocalypse zombie était le pire endroit. L'espoir d'être secouru avait été alimenté tard dans la soirée par l'arrivée inattendue de plusieurs UH-60 de la Garde nationale, mais ceux-ci s'étaient dirigés vers la mer. La situation ne cessait d'empirer au fil des heures dans la ville où les explosions et les fusillades étaient monnaie courante. La ville de LA était en train de mourir, et selon les informations obtenues par les téléphones de deux amis, c'était le monde entier qui sombrait dans le chaos, ils avaient le sentiment d'être des spectateurs de l'apocalypse.

"Vanguard 1 à Vanguard leader, sommes submergés, où sont ces putains de renforts!!!"
"Vanguard 1, tenez vos positions, nous avons des civils en progression vers la zone..."

Il y a des spectacles que vous ne voudriez pas voir, celui-là en faisait partie. Une colonne de la Garde Nationale soutenue par le SWAT et des policiers de la LAPD tentait désespérément de se replier sur Beverly Boulevard mais elle était encerclée par les Infectés, qui arrivaient de partout. Le rugissement assourdissant des mitrailleuses Browning et le bruit sec des armes automatiques résonnaient, accompagnant les beuglements de la horde d'infectés. Beaucoup tombèrent, mais le flot continuait comme l'eau d'un barrage qui s'est rompu.

Jim avait été sonné par l'explosion d'une voiture et n'avait du son salut qu'à quelques gardes nationaux: il commençait à émerger à proximité d'un Humvee d'où s'échappait une pluie de douilles brulantes. Quelques civils effrayés essayant de traverser la rue, tombant nez à nez avec la horde. C'était une erreur fatale. Les cris de terre et de douleur étaient plus ou moins couverts par les détonations mais largement audible pour glacer le sang du texan.

"Putain de merde", cria a t'il en reprenant ses esprits. Les "muertos" avançaient toujours, marchant sur ceux qui avaient été abattus ou jetés à terre, le sang caillé et les membres arrachées s'accumulaient dans la rue, rendant l'air poisseux et puant.

"Putain.....Non pas comme ça", hurla un garde national paniqué, qui lâcha son arme et s'enfuit, abandonnant ses camarades

"Pas de retraite, nous devons tenir cette position à tout prix, pour que le convoi de réfugiés de Brea et Melrose puisse rejoindre la ZA "Charlie". tentait, avec désespoir, un lieutenant afin de convaincre le restant de ses hommes de continuer le combat

Jim ramassa la carabine M4 du garde national et pris la position, "Alors vous aurez besoin de tout le monde!".

Jules et Dylan avaient très bien vu le convoi militaire essayant de défendre sa position.

C'était maintenant ou jamais.

rassemblant en urgence leurs quelques affaires avant de se précipiter dans les escaliers pour rejoindre le rez-de-chaussée, oubliant la horde qui avait pris le contrôle du secteur.

Trop tard...

"Grrrrahhhh" un horrible meuglement retentit.

"Nous devons courir ! Ils sont derrière nous !" cria Dylan.

pas le choix, en effet

"Vite la porte de secours !"

"Oh putain !" s'exclama Jules en français.

Celle-ci était bloquée par des infectés. S'ils s'arrêtaient maintenant, la horde qui venait de pénétrer dans les ruines du magasin les rattraperait.

"On passe", Dylan saisit le bras d'un des Infectés qui bloquait la porte, et le propulsa d'un seul coup dans la vitrine d'un magazine de mode.

Jules pulvérisa la jambe de l'autre zombie, qui bloquait l'accès.

La voie était libre, enfin, c'est ce qu'ils pensaient...
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Message par Collectionneur Mer 29 Juin - 21:15

Merci. Je me demande si des gaz toxiques seraient efficaces. Les zombies sont ''morts'' ou juste leurs cerveaux HS ?
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Message par Uranium Colonel Jeu 30 Juin - 18:08

Non, ils sont morts et réanimés: une des mes hypothèses (probablement pseudo-scientifique à ce stade) évoque un effet cytopathique sur les cellules humaines infectées, en permettant des modifications métaboliques majeures, y compris, celle d'une "respiration" cellulaire anaérobie (ce qui permet aux cellules de fonctionner sans dioxygène).

Par contre cela n'empêche pas la dégradation progressive des tissus (nécrose) qui implique d'autres problèmes pour nos zombies...mais j'en resterai là pour l'instant.
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Message par Uranium Colonel Jeu 30 Juin - 21:02

Chapitre 12 : Hystérie collective

"La nuit précédant le jour où tout s'est terminé, je me suis couché tard."
- Takashi Komuro, Highschool of the Dead


Le 17 octobre 2018 (10h00)
Z-Day
Uptown Los Angeles



15 minutes plus tôt...

En terminant notre café, Mike et moi avons continué à nous promener dans le quartier quand nous sommes tombés par hasard sur un 7-Eleven avec une voiture de police garé. Un officier de police était en train d'acheter des fournitures, manifestement en panique, portant deux packs de bouteilles d'eau. Alors qu'il plaçait les boîtes de bouteilles d'eau dans le coffre, j'ai vu qu'il avait également amassé beaucoup de conserves et de nouilles instantanées, ainsi que d'autres fournitures. Une femme afro-américaine s'est ensuite approchée de l'agent, lui posant des questions. Bien que je n'aie pas pu entendre ce dont ils parlaient, la femme n'était pas satisfaite de la réponse que le policier lui avait donnée et était partie en trombe.

Curieux, Mike et moi nous nous sommes approchés de l'officier.

J'ai alors demandé : "Monsieur, pouvez-vous nous dire ce qui se passe avec toutes ces émeutes ? Et pourquoi cette accumulation de fournitures ?"

L'officier, dont on pouvait lire sur l'insigne Peterson nous répondit : "Les cas de ces meurtres bizarres sont en augmentation. Ça ne va faire qu'empirer. Vous devriez soit quitter la ville tant que vous le pouvez, soit au moins vous retrancher avec beaucoup de provisions dans les banlieues nord."

Abasourdi, ma curiosité a pris le dessus.

"Vous voulez dire que cela va empirer ?" ai-je demandé.

L'officier Peterson a alors compté la quantité de provisions qu'il avait amassées à l'arrière de sa voiture de patrouille avant de se tourner vers nous, je pouvais remarquer la peur sur son visage. "Écoutez, cette merde va empirer. La garde nationale est en attente mais n'a pas reçu l'ordre du gouverneur Brown de bouger. Je vous suggère de vous armer de toutes les armes que vous pouvez trouver, de trouver des provisions et de tenir bon. Et  essayer de rester loin des endroits bondés."

"D'accord, merci officier Peterson."
"Faites attention et bonne chance,je suis désolé mais je dois y aller, j'ai une famille à protéger." Il est ensuite parti au volant de son véhicule.

Nous avons alors salué l'officier et Mike et moi avons suivi son conseil et décidé d'acheter quelques provisions au 7-Eleven. Nous n'avions que de petits sacs avec nous, alors nous avons pris seulement ce que nous pouvions porter: quelques conserves, des nouilles instantanées, de l'eau, des piles et une trousse de premiers soins. Néanmoins, notre première objectif serait de se rendre au consulat philippin, mais cela ne semblait pas si aisé avec les bouchons qui se formaient sur les avenues principales de la ville.

Mike ouvrit téléphone pour consulter Facebook où une vidéo en direct était diffusée, les gens du 7-Eleven se rassemblèrent autour de nous pour regarder la vidéo.
Elle montrait une scène de crime où des policiers recouvraient des corps avec un drap blanc. Il y avait apparemment une foule de citoyens en colère qui criaient des insultes à l'encontre de la Police, quand soudain, une femme apparement sous l'emprise de la drogue tenta d'agresser une des agents des forces de l'ordre.
La policière sorti son Beretta 92 et ordonna à la femme de s'arrêter. Ce qu'elle ne fit pas conduisant aux tirs de trois balles, qui allèrent droit à l'abdomen. Cependant, la femme ne s'était pas effondrée. La policière a alors pointé son pistolet vers la tête avant de tirer, tuant nette la femme. La foule s'est alors dispersée, comme on peut le voir sur la vidéo. Mike et moi, ainsi que le reste des personnes présentes dans la supérette, étions sous le choc.

Environ 5 à 7 minutes plus tard, Mike et moi nous trouvions dans un endroit très fréquenté lorsqu'une foule de personnes fuyait ce que je pouvais voir comme des drogués à l'air léthargique. Des coups de feu ont retenti depuis une voiture de patrouille voisine qui servait de barrage routier. Trois de ces choses sont tombés mais d'autres arrivaient dans la rue.

J'ai alors demandé à l'un des fuyards,un étudiant à l'air jeune, qui cherchait à s'échapper.

"Putain de zombies, mec ! Pas de conneries ! Tu dois partir maintenant !"

Il a crié en courant. J'ai levé la tête pour voir l'officier de police derrière la porte de sa voiture en train de tirer sur les zombies qui avançaient. Les tirs à la tête semblaient bien être les seuls moyens efficaces de lutter contre ces zombies mais il y en avait beaucoup trop pour un simple barrage routier comme celui-lui: je pouvais voir que certaines personnes qui avaient été malencontreusement attrapées avaient été attaquées et déchiquetées.

La scène était écoeurante mais Mike et moi devions agir. J'avais vu assez de films de zombies et joué à assez de ce genre de jeux pour savoir où cela allait nous mener. Nous devions chercher des provisions et des armes. À ce stade, je ne pouvais qu'espérer que la délégation philippine avec laquelle nous étions partis allait bien. Je ne pouvais plus compter sur eux.

C'était maintenant chacun pour soi.

Le pillage avait déjà commencé dans cette zone.

Une armurerie était en train d'être pillé par des groupes de hooligans qui avaient défoncé la porte avec des pieds-de-biche avant de pénétrer dans l'enseigne

"Là! Nous devons prendre toutes les armes et le matériel que nous pourrons prendre" hurlai-je à Mike.

Sans surprise, nous n'étions pas les seuls à avoir la même idée. Des groupes d'hommes avaient déjà récupérés fusils et carabines exposés au mur, tandis que le stand des armes de poings avait été brisé, et les caisses de munitions éparpillés au petit bonheur.
Sans aucune hésitation, j'attrapais un Glock 17 bicolore sur le comptoir ainsi que 5 chargeurs et des boîtes de munitions de 9x19 mm. Mike quant à lui avait mis la main sur M1911 nickelé avec à peu près la même quantité de chargeurs et de munitions de .45 ACP. En complément: un karambit, un couteau SOG UDT datant de la guerre du Vietnam, un pied de biche et une hachette tactique.
Alors que le magasin finissait d'être mis à sac, Mike et moi même échangâmes nos petits sacs de voyages pour des gros sac à dos tactiques, dans lesquels nous enfilèrent nos munitions et nos provisions.
Si cela avait été une situation normale, nous aurions pu risquer l'expulsion à vie voir la prison mais rien n'était normale avec une horde de cannibales réanimés et affamés, c'était de la pure légitime défense.

-"Hey, on utilise les armes seulement en cas d'urgence"
-"Les armes à feu vont attirer les zombies donc on se contente seulement des armes de mêlée pour le moment. Profitons qu'ils sont lents, pour pouvoir mettre le max de distance entre eux et nous."

J'ai alors placé le Glock sur l'étui croisé du gilet tactique tandis que Mike faisait de même. avant de prendre bien en main le pied de biche, Mike m'imitant avec sa hachette

Dehors, c'était le chaos total.Le barrage routier de la Police avait dû se replier. Alors que les émeutiers vandalisaient les magasins, une poignée d'infectés s'étaient glissés parmi eux, attaquant en groupe. La confusion et la panique rendait la réalité insoutenable.

"GO ! GO ! GO !" ai je fait signe à Mike alors que nous courrions à travers la foule. les gens les plus rationnels, et les plus terrifiés avaient simplement fui la scène laissant juste les casseurs et les vandales : notre équipement avait réussi à les dissuader de nous attaquer, ce qui nous éviterait de gâcher un temps précieux à éviter la vrai menace, les infectés, qui se répandaient de plus en plus vite dans la rue.
----

J'ai perdu le fil du temps alors que nous courions pour essayer de distancer pillards et zombies, peut être était-ce 15 ou 20 minutes, en tout cas alors que nous allions tourner à une intersection, mon attention fût attiré par un cadavre d'infecté en plein milieu de la route une marque de couteau sur le côté droit de son oreille. Un peu plus loin il y avait une voiture accidenté, donc le capot était tordu, un peu plus sur la droite une jeune femme essayer de venir au secours d'un homme qui s'accrochait à une blessure sur son avant-bras droit. Je n'ai pas vraiment prêté attention à la scène jusqu'à ce que la jeune femme ne me prenne par le bras et nous supplie de faire quelque chose. Elle devait penser qu'avec notre tenues, nous devions être des flics ou des secouristes.

"Pitié, s'il vous plaît, aidez-nous. Mon petit ami a été attaqué. Je vous en supplie."

J'ai alors baissé les yeux vers la fille dont les larmes coulaient sur ses joues. Elle portait un T-shirt gris et un mini-short en jean noir. Ses longs cheveux bruns s'accordaient parfaitement avec sa peau bronzée, ai-je observé.
"Bon sang, elle est plutôt mignonne. Merde, Gill ! Ce n'est pas le moment pour ça !" me suis-je alors rappelé.

Cependant, cela s'est produit en quelques millisecondes, alors que mon esprit se demandait quoi faire. En maintenant le contact visuel avec la fille, je ne pouvais m'empêcher de penser qu'elle me semblait familière. Et c'est alors que j'ai réalisé, au même moment qu'elle, que nous nous connaissions tous les deux d'une randonnée en montagne, à l'université. Oui, la fille que je regardait à ce moment était celle dont la présence à LA me mettait mal à l'aise et maintenant, j'étais ici, fixant la personne que j'avais essayé d'éviter de croisser.

"Bon sang! Gabrielle, c'est toi ?"

Elle était tout aussi abasourdie.

"Gill ?" surprise en ce moment de pur chaos. Malgré tout ce qui pouvait exister en nous, toutes les questions qui nous brulaient les lèvres cela devrait attendre; elle avait besoin d'aide: son petit ami était blessé.

"Oh mon Dieu, Gill, aide-moi s'il te plaît !"

"Que lui est-il arrivé, Gabrielle ?" en sortant ma trousse de premiers soins de mon sac à dos. Autour de nous, les gens couraient toujours dans toutes les directions. La ville était dans un état de panique totale.

"Notre voiture s'est écrasée car ce monstre était sur la route, alors Charles a fait une embardée." Elle avait montré le corps de l'infectée vu plus tôt avec la voiture accidentée. "Il a cherché à l'engueleur et il l'a mordu au bras et..."

Mike a soudainement interrompu. "Woah ! Tu as dit qu'il a été mordu ?!?"

"Oui, il a été mordu. Il a besoin de soins médicaux."

Gabrielle a ajouté, "J'ai tué cet homme en utilisant ce tournevis. C'était de l'auto-défense." elle nous montra le tournevis. Je ne savais pas non plus quoi faire pour annoncer à Gabrielle l'horrible vérité du sort qui attendait Charles. Cependant, elle finira par le savoir. J'ai ensuite sorti la trousse de secours et désinfecté la plaie avec de l'eau oxygénée et de la bétadine, même si je sais que cela n'aidera en rien. Je l'ai ensuite recouverte de gaze et d'un bandage. Le gars pouvait encore se tenir debout.

"Hé, ça va, mon pote ?" Je lui ai dit. "Mon nom est Gillan. Je suis un ami de Gabrielle."

"Salut, mon nom est Charles et merci pour le rafistolage."

"Je m'appelle Mike",dit mon ami en se présentant à Charles et Gabrielle.

Même si on commençait à se connaître, ce n'était pas le moment. Je devais trouver un endroit sûr et élevé pour être capable de voir le chaos d'en bas. Se rendre sur les hauteurs était la seule option pour le moment. Charles s'est levé. J'en ai déduit que l'infection ne l'avait pas encore atteint, mais je sais qu'elle finira par le faire. Gabrielle a passé son bras autour de son épaule pour l'aider à bouger.

"Vous voyez cet appartement au bout de la rue, allons sur le toit où il y a une tour de transmission. Peut-être que nous pourrons appeler à l'aide là-bas."  échappant de peu au chaos urbain, nous piquèrent un sprint: Je pouvais supposer que le pillage était partout. Des bombes incendiaires étaient lancées sur les véhicules et les commerces. La police anti-émeute tapait sur tous le monde et le sifflement des balles indiquaient que ce n'était plus du maintien de l'ordre mais une guérilla urbaine. Passant inaperçus nous avons alors atteint l'appartement, espérant que l'intérieur du bâtiment serait tranquille, ce n'était pas le cas.
J'ai entendu un gémissement grotesque, suivi de bruits de pas traînants.

"Putain, ils sont là aussi ?" en préparant mon pied de biche pendant que Miguel se préparait au contact avec sa hache.

" Restez proches  alors que nous commencions à nous approcher de la cage d'escalier.

J'ai ensuite sorti le Glock de mon holster croisé et l'ai tendu à Charles.

"Je suppose que tu sais comment l'utiliser" je lui ai ensuite tendu les chargeurs pour l'arme. "Tu auras du mal à utiliser les armes de mêlée, alors utilise plutôt cette arme."

Je me suis ensuite tourné vers Gabrielle : " J'ai vu ta story sur Instagram l'année dernière. tu as déjà tiré avec un M1911. Si cela devient trop douloureux pour lui, n'hésites pas à lui prendre et à t'en servir" Gabrielle hocha la tête.

" Je ne peux pas contrôler le recul ", a-t-elle répondu.

"Attendez simplement qu'ils s'approchent, pointe la bouche du canon sur la tête et appuye sur la gâchette."

Mike et moi nous sommes rapidement approchés de l' unique infecté et d'un bon coup de hache, Mike l'a décapité. L'accès au toit était sécurisée.

17 octobre 2018 (10h15)
Long Beach, Californie


Spencer Logan était à bord d'un bus qui devait l'emmener à San Diego. Il devait déjà retrouver ses amis des Marines. Il voyageait seul, car ses copains de flipper exploraient Los Angeles. Cependant la situation s'était dégradé,  Spencer avait entendu parler aux informations des embouteillages et des agressions qui se multipliaient, bien sûr qu'il était inquiet mais il devait garder son optimisme.
À côté de lui était assise une jolie fille blonde vêtue d'une veste en cuir noire, d'un débardeur rouge et d'un jean bleu attaché par une ceinture marron. La fille avait les cheveux attachés en queue de cheval et la frange ajoutait beaucoup à sa beauté.

"Salut, comment ça va ?" dit Spencer.

"Comment ça va?", a dit la fille.  "Je suis en route pour San Diego pour voir mes parents."

"Le trafic routier, c'est vraiment n'importe quoi!" ajouta Spencer afin de trouver un sujet de discussion.

"Oh je sais, je n'arriverai jamais à temps." La fille a dit.

"Je m'excuse. Je m'appelle Spencer Logan. J'ai 21 ans et je viens de l'Illinois. Je suis venu en Californie pour un tournoi de flipper. Je vais à San Diego voir un ami, qui est Marine" dit Spencer en tendant la main à la jeune fille. La jeune femme blonde acceptant sa poignée de main.

"Mon nom est Angela Thomas. J'ai 19 ans et j'essaie actuellement de trouver un emploi après le lycée. L'université est vraiment chère ici."

Angela et Spencer ont ensuite bavardé pendant les 10 minutes suivantes, parlant de la vie et des loisirs en général. Spencer aurait aimé évoquer la façon dont son ex petite amie néo-zélandaise l'avait largué l'année dernière après qu'il est soutenu Donald Trump aux élections de 2016 mais il décida de ne rien faire; autant éviter crier son attirance pour Angela, il ne voulait pas passer pour un type louche.
Au lieu de cela, il avait évoqué les émeutes en cours dans les six États, et maintenant ce qui se passait avec l'Oklahoma et le Texas. La fille admettant qu'elle était terrifiée. Au moins San Diego était restée sûre, pour l'instant.
Alors que la conversation devenait plus profonde, une explosion soudaine s'est produite à environ 50 mètres devant eux. Spencer, Angela, et le reste des passagers s'étaient tous levés pour voir ce qui se passait. le survol soudain de l'avenue par des UH-60 Blackhawks, des MH-6 Little Birds et une poignée d'AH-64 Apaches ne présageait rien de bon

"Angela, reste près de moi Les choses pourraient mal tourner."

Angela  composa le numéro 911 sur son téléphone mais c'était occupé, "C'est étrange".

"Qu'est-ce qui ne va pas ?"

"Les lignes téléphoniques sont mortes", a répondu Angela.

"Ouaip, quelque chose ne va vraiment pas ici", a dit Spencer.

Il avait raison, quelque chose n'allait pas et ça se propageait à une vitesse alarmante.
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Message par Uranium Colonel Ven 1 Juil - 17:11

Chapitre 13: Nous devons les combattre dans les rues (partie 3)
17 Octobre 2018, Z-Day: 10H du matin.



"Bordel!" la porte de secours s'était ouverte sur une rue remplie d'infectés.

Il était décidément impossible de franchir les quelques mètres qui les séparaient du convoi. La dernière solution était un baroud d'honneur pour les deux français, armés de leurs Bushmasters.

"C'était un plaisir de combattre avec toi Dylan," dit Jules.

"Tu n'en a pas marre de dire des conneries", sourit Dylan.

Un bruit assourdissant se fit entendre très rapidement.

"Mais c'est quoi ce truc ?"

"La cavalerie, la putain de cavalerie," répondit Dylan.

Un Apache AH-64 et un UH-60 passèrent rapidement, mitraillant la horde qui commençait à submerger le convoi.

"Nous devons bouger ! Vite au convoi !".

Les Infectés trop absorbés par le bruit ne purent s'opposer à la progression des deux hommes. Ils y étaient presque lorsqu'un infecté dont les jambes avaient été fauchées par les tirs attrapa le pied de Dylan le faisant trébucher. Jules se retourna juste à temps pour voir son ami submergé par la horde.

"Dylan, on y est presque.....Oh!" Jules cria, avant de se retourner en direction de son ami.

Il était trop tard pour lui, le français n'avait mêmet pas eu le temps de se relever  qu'il avait été déchiqueté sous les dents de la horde . Jules fut alors saisi d'une fureur, au lieu de faire les quelques mètres qui le séparaient du salut, il rechargea son arme et chargea la horde en hurlant des insultes en français et en anglais. le tir au coup par coup pulvérisant les infectés: Le monde était au ralenti pour Jules, grâce à l'adrénaline et à la fureur frénétique.
Mais sans protection et courant en direction, son sort ne serait guère différent de celui de son ami.

"Tiens bon Dylan, j'arrive".

Il n'avait pas encore réalisé que son ami avait été tué par les infectés.

----
Jim avait juste eu le temps de voir les deux hommes faire les quelques mètres qu'ils séparaient de leur planche de salutavant de constater que l'un d'entre eux avait trébuché, pauvre gars.
Mais il ne s'attendait pas à ce que son copain ne fasse juste marche arrière et ne charge la horde, c'était très brave et..très stupide: soit les zombies lui feraient la peau, soit ça serait le canon de 30mm de l'AH-64D qui straffait la horde.
Sans vraiment savoir pourquoi Jim se précipita hors de sa position et piqua un sprint ,évitant de justesse d'être mordu, afin de rattraper
cet inconscient: y arrivant de justesse, le texan attrapa le jeune homme par l'épaule, et le tira de force vers le convoi, avant que celui-ci ne parte en trombe en direction de l'aéroport international de LA.

"Au moins, il avait eu plus de chance que son copain," marmonna Jim.
c'était juste une façon de parler.
----
BREAKING NEWS;
"L'armée sud-africaine déployée en masse à Pretoria et au Cap après des rapports faisant état de cannibalisme et de violence de masse dans ces villes."

"Le gouvernement sud-coréen a été exfiltré vers Busan après la chute de positions de l'armée près de la Maison Bleue."

"Selon des rapports non confirmés, le président turc Erdogan aurait été tué après que des assaillants non identifiés ait pris d'assaut le palais présidentiel."
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Message par Collectionneur Ven 1 Juil - 17:20

Merci. Juste une phrase à réécrire : Mais il ne s'attendait pas à ce que son copain "ne" fasse juste marche arrière et "ne" charge la horde,
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Message par Uranium Colonel Sam 2 Juil - 18:53

Chapitre 14: un toit au dessus du monde.

Z-Day (17 Octobre 2018) 10h30 du matin.
Uptown LA.


Gillan et Mike ont nettoyé le couloir de huit infectés. Cependant, leur objectif était d'atteindre le toit afin d'avoir un point de vue sur la situation qui se déroulait à Los Angeles. Nettoyer les couloirs des infectés qui rôdaient dans l'appartement n'était pas une option, car le duo n'avait que quelques chargeurs de munitions et leurs armes de mêlée plus la fille et son petit ami blessé était déjà un problème.

En montant la cage d'escalier, ils ont rencontré quelques infectés sur leur chemin. Les deux meilleurs amis n'ont pas perdu de temps pour leur frapper le crâne, répandant ainsi du sang et de la matière cérébrale sur le sol et les murs. Environ cinq minutes plus tard, le groupe avait ainsi atteint le toit:

Gillan ouvrit la porte et à leur grande horreur, les infectés étaient déjà sur le toit. Il devait s'agir de ceux qui avaient été mordus et avaient essayés d'attendre que les secours arrivent. Il semblait que les quatre n'étaient pas les seuls à avoir eu l'idée de se tenir en hauteur. A leur grand miracle cependant, il y avait un double étage dans le toit qui lui était dépourvu d'infectés.

"Là-bas ! Le double étage"

Frappant les infectés afin soit de les tuer, soit des retarder, le groupe visait ainsi à se mettre à l'abri: En courant vers la cage d'escalier, Gabrielle trébucha alors que les infectés rapprochaient. Charles leva son Glock 17 vers les infectés les plus proches et ouvrit le feu alors que Mike aidait la jeune fille à se remettre sur pied.
Charles se traina sur le double étage avan Gillan et Mike ne commencent à mettre en place une barricade composée de chaises, de bancs et de tables maintenus par une corde épaisse que les deux hommes avaient pillée à l'armurerie près d'une heure auparavant.

Assoifée et épuisée, les survivants burent à tour de rôle tout en essayant de reprendre leur souffle, la vue en hauteur ne montrait que des scènes de chaos et de destruction, la ville vomissait d'épaisses colonnes de fumée.
Le bruit des cris, des coups de feu et des sirènes ne faisait qu'ajouter au chaos ambiant qui s'abattait sur Los Angeles. Soudain, au-dessus d'eux, cinq UH-60 Blackhawks appuyés par des AH-64 Apaches les survolèrent. Les soldats à bord des hélicoptères les ingorérent et ce malgré les gestes et les appels à l'aide.

"Aidez-nous ! On est en bas ! S'il vous plaît !" cria Gabrielle

" Ne gaspille pas ta voix ma chère Gabby, ils ne viendront pas nous aider ", fit remarqua Charles, morose "Ils ne feront rien pour ça."
Il montra une femme tirée de sa voiture avant d'être dévorée par les infectés. Au-dessus de la ligne d'horizon, des hélicoptères de la police et de l'armée faisaient des allers-retours.

"Il est temps pour nous de reprendre notre souffle et de planifier notre prochaine action," dit Gillan. "Paniquer ne nous mènera nulle part."

A l'insu de Gabrielle, le temps dont disposait Charles était compté. Au niveau cellulaire, ses globules blancs menaient une bataille perdue d'avance contre l'infection qui allait lentement mais sûrement prendre le contrôle de son corps. Gillan et Mike étaient au courant, mais ne voulaient pas dire la dure vérité à la jeune fille, car elle ne l'accepterait certainement pas.

12:15

Charles semblait plus faible. Sa respiration est devenue plus laborieuse. Il transpirait de partout. Gabrielle plaça sa paume sur son front puis sur son cou, révélant une intense fièvre.

"Il a de la fièvre. S'il vous plaît, donnez-lui plus d'eau." Gillan  lui donna une bouteille d'eau avant d'humidifier une des serviettes et de la placer sur le front de Charles.

"Bon sang, ça ne marche pas."

Les deux hommes étaient sur le point de lui révéler la vérité, mais quelque part, ils ne voulaient pas lui dire.

Gabby ne pouvait ignorer ce qui allait se passer mais elle était dans le déni.

13:27

Les deux hommes décidèrent de rompre le silence. Cependant, Charles était déjà au courant, à leur grand étonnement. Il lui restait peu de temps, car son état s'était déjà aggravé. Sa peau a commencé à pâlir et ses yeux à s'enfoncer. Il avait également commencé à saigner du nez. Gabrielle a alors pris des mouchoirs dans son sac à dos et a essayé d'appliquer une pression sur le nez.

"Chérie, viens ici." Il a dit. "Je ne vais pas m'en sortir."

"Ne dis pas ça ! On va te trouver un médecin ! Ils vont soigner ta blessure !" Gabrielle insista.

"Non chérie, je suis en train de mourir."

Il lui dit sévèrement, sa parole lui transperçant le cœur comme un poignard.

"C'est comme dans les films. Tu te fais mordre, tu te transformes en une de ces choses."


Gabrielle fondit en larmes. Au fond d'elle, elle savait qu'il ne pouvait en être autrement, mais elle continuait à croire que Charles pouvait être sauvé à la dernière minute.

"Non, tu vas t'en sortir Charles ! Je te connais ! Tu ne vas pas te transformer en ces monstres !" Elle a dit, en l'embrassant.

Ils pleuraient tous les deux. Gillan et Mike ne pouvaient que regarder. Ils avaient de la peine pour eux deux.


"Gabby, ma chérie." Charles a dit. "Quand je serai mort, je veux que tu me tires une balle dans la tête ou que tu me poignardes dans le cerveau. Je ne veux pas devenir l'une de ces choses là en bas." Il a ensuite montré du doigt les Infectés restants sur le toit, tandis que ceux du toit o commençaient à frapper dans la barricade. Puis Charles s'est tourné vers Gillan et Mike, les appelant tous les deux à s'approcher.

"Je vais devoir vous demander une faveur à tous les deux," dit-il.

"Qu'est-ce que c'est ?".

"Tout d'abord, je veux vous remercier d'avoir aidé ma petite amie et moi à nous sortir de ce pétrin. Je sais que vous n'étiez pas obligés de nous aider, mais vous êtes restés et je vous en suis reconnaissant. Ensuite, vous savez tous les deux que je ne vais pas m'en sortir, alors je veux que vous emmeniez Gabrielle chez sa famille à San Francisco."

C'était trop pour Gabrielle.

"Il ne me reste plus beaucoup de temps, alors je vous laisse le soin de faire en sorte qu'elle arrive saine et sauve dans sa famille."

Mike et Gillan sont d'abord restés abasourdis et étonnés. "San Francisco est très loin. Même si nous avions un véhicule en état de marche, les routes seraient encombrées de voitures et de je ne sais quoi. Cependant, nous avons une petite chance, c'est toujours ça de pris". Les deux hommes acceptèrent, même s'ils n'avaient pas vraiment le choix.

"D'accord, on l'emmène à San Francisco." dit Mike, bien qu'il se demandait comment ils allaient faire. "Tu veux autre chose?"

"Si ça ne vous dérange pas, j'aimerais passer un peu de temps en privé avec ma petite amie." dit Charles.

Gillan et Mike acquiescèrent en reculant de quelques centimètres. Gabrielle s'est agenouillée et serra son petit ami très fort en pleurant.

Les deux meilleurs amis ne comprenaient pas ce dont ils parlaient mais Gillan supposa que ce devait être eux se remémorant leurs moments ensemble vu que Charles était déjà à court de temps. Il l'avait déjà accepté. Le Glock 17 était posé à ses côtés puis il l'offrit à Gabrielle, qui ne l'accepta pas.

Le duo se tenait vigilant, prêt à passer à l'action dès que Charles expirerait.

14:09

Charles  convulsa sur le sol alors que l'infection eu finalement raison de son système nerveux. Il avait perdu le contrôle de ses membres et de son corps, ce qui avait provoqué des spasmes musculaires. Sa peau s'était transformée en une pelure grise pâle alors que les veines à proximité de la morsure ressortaient. Une dernière fois, Charles a supplia sa petite amie de lui tirer une balle dans la tête ou de lui planter un couteau dans l'oreille, il vomit un sang noir et puant.

"Tu ne te transformes pas. Je te connais tellement ! Tu ne seras pas comme ces monstres là-bas !" Gabrielle hurla-t'elle, des larmes chaudes coulant sur ses joues.

"J'ai besoin que vous reculiez." Mike a dit, préparant son arme. Gillan attrapa le Glock qui était posé sur le sol.

Charles a ensuite laissé échapper une autre série de convulsions avant de finalement succomber à l'infection. Son corps sans vie est devenu mou. Gabrielle l'a appelé, le suppliant de revenir.

"Mike, j'ai besoin que tu la tiennes fermement. On ne peut pas avoir une autre victime inutile. De plus, nous devons la ramener à sa famille en toute sécurité."

Les deux hommes se sont approchés de Gabrielle qui tenait toujours le corps sans vie de Charles. Elle serrait le corps en pleurant de façon incontrôlable. Le corps a soudainement tressailli, puis s'est levé. Cependant, ce n'était plus le Charles qu'elle connaissait comme son petit ami. Charles était mort et ce qui restait n'était qu'une enveloppe sans vie, un infecté.

"S'il vous plaît, ne le tuez pas !".

Avant qu'elle puisse embrasser ce qui était son petit ami, Mike a attrapé Gabrielle par derrière et l'a traîna loin de l'infecté. Têtue, Gabrielle essaya de se débattre pour se libérer de l'emprise de Mike, mais le jeune homme la tenait fermement.

"Reprends-toi, Gabby !" Mike lui ditil. "Ce n'est plus petit ami. Il nous considère plutôt comme de la nourriture, quelle que soit notre relation !"

Il a ensuite évoqué les scènes brutales qui se déroulaient en bas. Il y avait tellement de sang et de carnage qu'on se sentait très mal à l'aise.

Gillan s'est approché, un couteau à la main. Il allait le faire rapidement, proprement et en silence.

"Reculez s'il vous plaît, c'est pour notre bien", a dit Gillan. "Pour notre propre survie."

"Gill, s'il te plaît, ne fais pas ça."  Mike luttait pour retenir la jeune fille au cœur brisé à la vue de son amant se transformant en monstre. "S'il te plaît, il ne nous attaquera pas."

"C'est un cauchemar. Mais c'est pourtant bien réel... bien trop réel," marmonna Gillan. "Ce ne sont plus des personnes. Ne pas le faire  serait inhumain. Je préfère mettre fin à leurs souffrances."

Il s'approcha lentement de ce qui était autrefois Charles, qui se traînait, essayant d'attraper ce qui n'était pour lui qu'une source de nourriture. Gillan garda ses distances, analysant comment attaquer. Il prévoyait de donner un coup de pied au Charles infecté pour le faire tomber au sol. De là, il le poignarderait à l'oreille ou à l'oeil. Alors que le Charles infecté titubait, Gabrielle s'est soudainement libérée de l'emprise de Mike et couru pour étreindre son petit ami, toujours dans le déni qu'il était déjà comme l'une de ces choses en dessous.

"Merde !"

Voyant un corps chaud s'approcher de lui, ce qui était Charles s'est élancé comme s'il était excité d'avoir un repas. Mike était trop loin et il ne pourrait tirer avec son M1911.
"C'est maintenant ou jamais..." a marmonné Gillan.

Le petit ami infecté était maintenant à portée de bras de son ancienne petite amie.

laissant tomber le couteau et a dégainant le Glock.Gill couru au devant Gabrielle, s'excusant auprès d'elle. Il était maintenant entre l'infecté Charles et sa petite amie. Plaçant la mire du Glock entre le front de Charles :

"Je suis désolé Gabby, je suis désolé Charles."

Sans hésiter, il appuya sur la gâchette du Glock 17. Un seul coup de feu retentit sur le toit, suivi d'un cri déchirant et d'une douille vide tombant sur le sol en béton.
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Message par Collectionneur Mar 5 Juil - 20:43

Spin Off de ''la colonne maudite'' ou un peloton de militaires français au Mali affrontent les zombies ici (a placé dans le premier message il me semble) ici :

https://forumuchronies.frenchboard.com/t998-la-colonne-maudite-en-traversant-des-temps-difficiles?
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Message par Uranium Colonel Lun 11 Juil - 6:17

Intermission 2: Actualités.

"Les gouverneurs de l'Illinois, du Minnesota et du Wisconsin ont déclaré la loi martiale alors que des émeutes sont en cours à Chicago, St. Paul-Minneapolis, Madison et Milwaukee."

"Le président Trump a activé le système fédéral de gestion des urgences pour opérer aux côtés de la Garde nationale et des forces de l'ordre locales et fédérales..."

"Les élections de mi-mandat 2018 pourraient être suspendues, aucune confirmation du gouvernement fédéral pour le moment..."

"Les troupes américaines à la frontière mexicaine resteront pour arrêter les réfugiés migrants du Honduras et du Guatemala mais pourraient bientôt changer..."

"Le Canada impose des règles strictes aux points d'entrée américains."

"L'Australie a déclaré une quarantaine nationale. Tous les vols entrants ont été détournés vers d'autres aéroports."

"La France a mobilisé toutes ses forces armées tandis que les troupes d'outre-mer et la Légion étrangère ont reçu l'ordre de retourner sur le continent. Cependant, il n'est pas certain que tous puissent rentrer chez eux."

"Une série de phénomènes inhabituels ont été signalés au Japon. Plus de 10 000 personnes ont été hospitalisées dans la préfecture de Saitama, au nord de Tokyo, tandis que de petits cas de violence ont été signalés dans les quartiers spéciaux de Nerima, Adachi, Itabashi, Kita et Katsushika de la capitale. L'empereur a été évacué vers un lieu non divulgué à Hokkaido tandis que le Premier ministre Abe devrait s'adresser à la Diète nationale lors d'une session d'urgence. Pendant ce temps, la rumeur court que la Force d'autodéfense et les Forces américaines du Japon pourraient bientôt être déployées à..." [cris et coups de feu entendus, les policiers dégainent leurs revolvers de calibre 38 alors que deux sacs mortuaires commencent à s'agiter sur une civière, deux tirs en pleine tête. D'autres coups de feu sont entendus.] "Il semble que la police ait eu recours aux armes à feu..." [soudain, un policier interrompt la diffusion en direct et pousse le reporter et le caméraman. La caméra tombe au sol révélant des silhouettes qui se bousculent juste avant la fin de l'émission].
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Message par Uranium Colonel Lun 11 Juil - 6:22

Chapitre 15: Cheval de Troie
17 Octobre 2018.
Camp de Pendleton, San Diego (Californie).



Le Caporal Moyers se sentait vraiment mal à l'aise.

Après tout, une apocalypse zombie en Californie était si inhabituelle que même Moyers, qui n'était sûrement pas un esprit brillant, commençait à se demander s'il ne faisait pas un cauchemar.

Mais l'introspection du caporal allait lui coûter la vie, ainsi qu'à une douzaine de Marines.

Une voiture roulait à toute vitesse. Son conducteur, un assureur de 46 ans, venait d'être infecté quelques heures plus tôt. La métamorphose était terminée et le pied de l'homme était bloqué sur l'accélérateur, probablement à cause des crampes et des attaques du virus sur les muscles.

Les quelques secondes d'inattention du caporal ont suffi pour que la voiture franchisse le périmètre de sécurité, malgré les tirs des Policiers Militaires, pour s'écraser dans la guérite.

Le caporal Moyers, le plus proche, s'avançant vers la voiture en prenant soin de préparer de dégainer son arme mais cette précaution ne lui serait d'aucun secours.

Infecté quelques heures plus tôt à l'école, la petite fille de l'assureur, sur la place arrière, n'hésita pas un seul instant à se jeter (avec une rare violence) sur le caporal des Marines, lui arrachant au passage une partie de la joue droite.
C'est ainsi que Camp Pendleton fût compromis.

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Message par Uranium Colonel Sam 16 Juil - 14:03

Chapitre 16: Se racheter.
Centre-ville de LA
Z-Day.


Plus d'une heure s'est écoulée depuis que j'avais mis fin aux souffrances de Charles. Gabrielle était agenouillée près de son corps, pleurant de façon incontrôlable. Mike m'a demandé de la laisser seule pendant une heure, aussi par respect que par prudence: tout ce j'aurais pu dire n'aurait fait que rendre Gabrielle plus furieuse.
J'ai regardé l'horizon de la ville, voyant que les colonnes de fumée étaient devenus trop nombreuses. Les infectés avaient déjà pris une grande partie de la ville. Je m'étais déjà habitué aux cris, aux sirènes et aux tirs d'armes automatiques. Cependant, nous devions planifier notre fuite car nous ne pouvions pas rester ici pour toujours. Mike et moi avons repéré un parking à côté d'un complexe d'appartements. Le problème était cependant que nous n'avions pas les clés. Bien que Mike ait appris à voler un véhicule, il faudrait du temps pour le couvrir avec mes armes de mêlée et les quelques chargeurs de munitions, sans compter que Gabrielle n'était pas prête à les combattre.
Toutefois nous étions bloqué, nous laissant un peu de temps pour planifier: La promesse faite à Charles, juste avant qu'il ne meure, d'emmener sa petite amie à San Francisco, malgré la difficulté et l'aspect mission suicide, était l'unique chose à faire, aussi pour nous que pour Gabi.
Rassemblant mon courage, je me suis approché de Gabrielle. Mike s'est lentement éloigné mais est resté vigilant car certains des infectés commençaient à se rassembler autour des barricades que nous avions érigées dans la cage d'escalier.

"Il n'est pas mort en vain Gabrielle. Il est mort en essayant de te protéger, ce qui était courageux de sa part. Il a tué huit de ces connards infectés avant de se transformer." en posant ma main sur son épaule. Comme on pouvait s'y attendre, elle a repoussé ma main avec colère.

Mike ne pouvait que regarder, la pitié inscrite sur son visage.

"Je sais que tu voulais le tuer, Gill. Cette putain d'apocalypse zombie était la bonne occasion. C'est parce que nous sortions ensemble et que tu étais jalouse, n'est-ce pas ? Je n'oublierai jamais la fois où nous nous sommes rencontrés et où tu as essayé de me draguer." cracha-t'elle dans un mélange de rage pure et de tristesse.

"Ecoute, c'est du passé, d'accord ?".

"Je ne sais pas de quoi tu parles. Nous n'avons pas vraiment interagi durant les cinq derniers mois où nous avons fait partie de ce club extrascolaire. En fait, j'étais vraiment heureux pour toi quand tu l'as trouvé. Tes posts sur Twitter en disent long sur le fait que tu voulais un petit ami qui te traite mieux. Lui, il a fait en sorte que tu ne te transformes pas en ces salauds d'en bas. Il les a même tués, juste pour que tu puisses survivre. Sa dernière volonté était de t'emmener à San Francisco pour voir ta famille et c'est la meilleure chose que Mike et moi puissions faire en ce moment."

"Alors je veux devenir une de ces choses en bas !" dit Gabrielle en désignant une vingtaine d'Infectés déjà massés dans l'étage inférieur du toit.

"Si tu veux devenir l'un d'eux, sa mort sera vaine." en espérant faire entendre raison à la fille. Je ne suis pas un gars vindicatif: je voulais juste qu'elle voie la vérité. Il n'y avait pas qu'elle qui souffraient de ce fléau, d'innombrables personnes dans le monde étaient affectées directement ou indirectement. Le monde était devenu un endroit différent en seulement quelques heures.

"Il a raison, Gab," Mike ajouta avec sa voix sévère. "C'est sûr qu'il ne voudrait pas que tu te transformes en ces choses-là."

Le drame était sur le point de se dérouler. Gabrielle était sur le point de me lancer un autre torrent d'insultes et de remarques pleines de rage. Voyant que je n'avais déjà plus le choix pour qu'elle voie la vérité, j'ai décidé de bluffer. J'ai chuchoté notre plan à Mike.

"Tu restes ici et tu gardes cet endroit pendant que Mike et moi tuons tous ces monstres en bas, y compris tout le complexe d'appartements", ai-je dit.

J'ai fait signe à Mike de démonter lentement les barricades. Trois infectés frappaient dessus avec leurs poings. J'ai alors emprunté la hachette tactique de Mike et leur ai-je brisé le crâne. Trois infectés gisaient morts au pied de la barricade. Gabrielle était choquée par le changement soudain de comportement de Mike et moi. Ce qu'étaient devenus les deux personnes qui l'avaient sauvée, elle et son défunt petit ami, étaient maintenant deux personnes qui voulaient juste tuer autant d'infectés que possible avant qu'ils ne se fassent tuer eux-mêmes.

"Attendez, vous n'avez pas assez de munitions pour tous les tuer !", comme si un certain sens de la réalité avait repris pied dans son esprit.

"Et vous n'êtes que deux. Ces choses en bas vont vous submerger tous les deux."

"Eh bien, si tu m'en veux tellement de l'avoir tué, autant en abattre le plus possible avant que je ne crève."

"Tu as besoin de rentrer à la maison aussi, tu sais ?" me supplia-t'elle.

J'ai ensuite fait signe à Mike et lui ai demandé de compter ses munitions.

"J'ai quatre chargeurs pour mon M1911 plus cette hachette et ce couteau. Les munitions de rechange sont dans mon sac."

"Bien, ça devrait suffire. J'ai cinq chargeurs pour le Glock 17 et ce pied-de-biche. Nous devrions être en mesure d'abattre des dizaines d'entre eux. Vise la tête. Sinon, pulvérise leurs rotules et achève-les pendant qu'ils sont au sol."

Mike et moi avons alors commencé à démonter la barricade que nous avions formée plus tôt.
"S'il vous plaît, ne faites pas ça", a supplié Gabrielle.

Les infectés restants en bas commençaient à se diriger vers la cage d'escalier, attirés par les cris et les hurlements de la fille. A ce stade, je voulais vraiment qu'elle se taise. Tous ses cris pouvaient attirer d'autres monstres.

Elle m'a alors attrapé par la manche, si fort que mon coeur s'est arrêté de battre et que j'ai senti de la chaleur pour une fois. Le monde s'est arrêté une fois de plus, comme il l'avait déja fait il y a quelques heures.

"Je... je savais déjà qu'il allait mourir", a dit Gabrielle en pleurant. "J'étais dans le déni. Je pensais qu'il pouvait être sauvé... mais c'est exactement comme dans les films....il est mort."

"Il vous a demandé de m'emmener à San Francisco, n'est-ce pas ? Je vais rester avec vous à partir de maintenant. Je promets que je ne ferai plus ce genre de conneries"

J'ai alors arrêté ce que je faisais, faisant signe à Mike d'arrêter de démonter la barricade.

"Gabby..., je suis désolé aussi", ai-je dit en me tournant vers elle. "Nous sommes tous dans le déni depuis quelques heures. Moi-même inclus.Nous sommes à 6000 miles de chez nous en pleine apocalypse zombie. J'ai encore du mal à tout assimiler."

Quand je l'ai regardée, ses yeux étaient un mélange de tristesse et de peur. Des larmes coulaient sur ses joues comme une cascade. Je savais qu'elle en avait assez et qu'elle connaissait l'horrible vérité qui s'abattait sur nous tous, alors je l'ai serrée très fort dans mes bras. Son visage s'est enfoncé dans ma poitrine, les larmes coulant sur mon gilet pare-balles. Les souvenirs de ce club parascolaire ont afflué, de même que je me suis rappelé qu'il y a à peine un mois, elle avait raconté à ses followers sur Instagram qu'elle avait été victime d'intimidation à l'époque.

"Je souhaite, tout comme toi, que cette journée n'ait jamais eu lieu", ai-je dit.

"C'est bon Gill", a-t-elle répondu, "Tu as fait ce que tu devais faire. Pour ça, je te pardonne."

"Une fois que nous serons dans un endroit sûr, nous devrons rattraper le temps perdu. Deux ans, c'est assez long."

Mike m'a alors tapé sur l'épaule.

"Hé, désolé d'interrompre ces charmantes retrouvailles, mais nous devons toujours nous inquiéter de ces choses en bas et de la façon dont nous allons nous échapper."

Nous avons planifié notre évasion, j'ai alors souligné qu'une chose était nécessaire : La coopération. Avec cela, notre survie serait au moins assurée d'une certaine manière, bien qu'il n'y ait aucune garantie. En voyant le tuyau d'incendie d'une armoire de secours, nous avons imaginé comment disperser la meute d'infectés qui nous assiégeaient.


Dernière édition par Uranium Colonel le Dim 17 Juil - 11:44, édité 2 fois
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Message par Uranium Colonel Sam 16 Juil - 14:40

Chapitre 17: la Fuite
17 Octobre 2018 (16:00)
Centre de LA.


Les trois survivants sortirent une couverture de survie de l'armoire de secours, couvrant le corps de Charles. Après un moment de silence, les trois survivants récitèrent une prière, s'accrochant à leur foi catholique dans ce moment de détresse. Les deux hommes célèbrent la bonté et le courage de Charles, qui avait tout fait pour protéger celle qu'il aimait.
Puis ce fût au tour Gabrielle, qui évoqua les quelques jours de bonheurs passé au cours du voyage et son anniversaire. Mike et Gillan la réconfortant pendant qu'elle parlait. Gillan pris un marqueur avant d'écrire sur un panneau métallique à côté du corps de Charles

À la mémoire de Charles Palmer
(1995-2018)
Il a tué huit infectés avant de se transformer et s'est assuré que sa petite amie était en sécurité.


Mike marqua les coordonnées de San Francisco sur son smartphone, comme demandé par Gabrielle.

" Une fois que toute cette histoire sera terminée, nous pourrons récupérer ses restes et lui donner une sépulture digne de ce nom ", dit-elle.

Gabrielle s'est agenouillée, prenant certaines des affaires de son petit ami mort, notamment son passeport, son portefeuille, sa carte d'identité d'État et un smartphone. Au fond d'elle-même, elle voulait vraiment qu'il ait un enterrement correct. Évidemment, les conditions actuelles de la ville (et du monde, d'ailleurs) ne le permettaient pas. Ils étaient obligés de laisser le corps de Charles derrière eux, même si cela ne leur plaisait pas.

"C'est une partie de ce que je pourrais envoyer à sa famille", a dit Gabrielle.

"D'où venait-il ?" demanda Gillan.

"Caroline du Sud", a répondu Gabrielle en lui montrant la carte d'identité de l'état.

"Je ferai en sorte que ton sacrifice n'ait pas été vain", a dit Gabrielle en essuyant les larmes de son visage. "Je vais rester avec eux à partir de maintenant. J'espère que tu es en paix là-haut."

Mike fit signe à Gillan et Gabrielle de l'aider à retirer la lance à incendie de sa bobine.

"Ça va être difficile. J'ai besoin de toutes les mains ici," dit Gillan, en pointant la lance vers l'endroit où les infectés tapaient du poing sur les barricades improvisées. Mike s'est écarté, plaçant ses mains sur la valve d'eau.

"Vous êtes prêts ?" demanda Mike.

"Prêt quand tu l'es mon pote."

Mike tourna la valve alors que Gillan pouvait sentir la pression monter.

"Très bien, arrosons ces bâtards !"

----
WHOOSH

La lance à incendie a émis un puissant rugissement. Les barricades furent renversées par la grande pression de l'eau, y compris les Infectés qui s'y cramponnaient.

"Venez nous chercher connards !"

Il a ensuite dirigé la lance à incendie vers la douzaine d'infectés qui se trouvaient à l'étage inférieur, les faisant tomber. Trois infectés ont été éjectés du bâtiment, réduisant ainsi le nombre d'infectés à abattre. Ceux qui ont été assommés par le tuyau ont été temporairement neutralisés. Gillan sorti un tuyau de plomb supplémentaire d'une boîte à outils avant de le tendre à Gabrielle.

"Utilise ça, ça devrait leur briser le crâne."

"Très bien, finissons ces enflures !"

Les sons de crânes qui craquent se firent entendre sur le toit pendant les deux minutes suivantes, alors que les trois survivants neutralisaient la menace. Sur le côté du bâtiment se trouvait une sortie de secours qui reliait le toit aux fenêtres des pièces du complexe d'appartements.

"Cela devrait nous faire gagner du temps pour nettoyer les couloirs".

Les trois hommes descendirent et atteignirent une chambre d'appartement qui semblait ne pas avoir été pillée ou compromise. Ou du moins ce qui en avait l'air.
----
Gillan et Mike enclenchèrent la sécurité de leurs armes mais les conservant dans leur étui.

"Reste proche, Gabby."

"Hey, nous devons vérifier certaines de ces pièces pour des fournitures et des objets utiles," dit Mike.

"D'accord, on doit faire vite", dit Gillan. "Au moins nous pouvons trouver quelques clés pour un véhicule en état de marche aussi."

Les trois ont alors procédé à la vérification de la chambre, constatant avec effroi que la porte d'entrée de l'appartement était grande ouverte.
Miraculeusement, celle-ci était ouverte mais il y avait des signes de lutte. Gillan pointa son Glock 17, s'attendant à tomber sur un infecté bavant mais ce fût une autre scène macabre qu'il constata: Un corps étendu sur le sol avec une blessure par balle à la tempe. Le corps tenait un pistolet. A côté, une douille éjecté. L'homme s'était suicidé. Gillan s'accroupit (à bonne distance) avant de marmonner une courte prière. Il y avait une note à côté du corps de l'homme qui avait une grande entaille sur son avant-bras. Elle disait .

"J'ai été mordu aujourd'hui. Les nouvelles disent que c'est un virus qui transforme les gens en cannibales. On ne peut pas l'arrêter alors j'ai pris ma vie. Ma famille est actuellement à New York, mais je sais que les choses vont mal là-bas. Si vous lisez ceci, prenez ce dont vous avez besoin dans ma maison, y compris mon arme. Cela pourrait vous sauver la vie. Les clés de ma voiture sont aussi dans ma chambre. N'hésitez pas à prendre ma Hyundai Sante Fe. Bonne chance et que Dieu vous bénisse."
- Raymond McPherson (1981-2018).

Les trois hommes dirent une courte prière avant de recouvrir le corps de l'homme d'une couverture. Gillan ramassa le pistolet sur le sol ainsi que les quatre chargeurs et trois boîtes de munitions de 9x19 mm et un étui de cuisse posé sur le soda. C'était un Heckler and Koch P2000.

"Il avait plutôt bon goût", déclara Mike, notant que le P2000 était une arme très cher.

Gillan, passa l'arme, son étui et ses munitionst à Gabrielle, qui constata que l'arme était plutôt lourde, elle attacha l'étui, bourra les chargeurs dans les poches de son Jean et stocka le reste dans son sac.
"Vu que tu as déja tiré avec un M1911, tu ne devrais pas avoir trop de mal à t'en servir mais soyons prudent, le bruit des coups de feu risquent d'attirer plus de ces crevures."

"Nous devrions prendre le temps de souffler un peu" dit Mike en verrouillant la porte d'entrée.

"Je veux savoir ce qui se passe dans le reste du monde." déclara Gabrielle.

Mike pris la télécommande de la télévision et a alluma CNN Newsroom, en réduisant le volume pour ne pas attirer les Infectés dans l'appartement. Une carte était affichée sur l'écran montrant où l'infection été signalée. La majorité de la zone continentale des États-Unis semblait engloutie, à l'exception de quelques points dans les Rocheuses et les Appalaches. L'Alaska et Hawaï étaient épargnés, pour l'instant. L'infection avait déjà été signalée au Canada, malgré le verrouillage de leurs frontières, et semblait couper en deux le Mexique. Le Royaume-Uni, la France, l'Espagne, le Portugal, l'Italie, l'Allemagne, la Turquie, l'Inde, la Russie, la Chine, le Japon, la Corée du Sud, l'Afrique du Sud, l'Égypte, la Namibie et le Brésil avaient eux aussi des épidémies de grandes tailles. Les Philippines miraculeusement restées exemptes d'infection, pour l'instant également.

"Ce phénomène inhabituel a été signalé dans les grandes villes d'Amérique du Nord. New York s'est transformée en zone de guerre [image montrant des véhicules blindés Stryker et des soldats combattant les infectés à Times Square, tandis que des images aériennes montrent des tunnels et des ponts bloqués par des chars et des barbelés, ainsi que des bateaux de la marine et des garde-côtes patrouillant dans le port de New York]. La Maison Blanche est restée sous haute sécurité aujourd'hui alors que des cas d'infection sont signalés dans les banlieues au nord de D.C. Le Président Trump devrait s'adresser à la nation depuis le Bureau Ovale à 19h00 EST. Pendant ce temps, nous avons perdu le contact avec notre correspondante à Moscou, tandis que l'Armée populaire de libération a bloqué les ponts reliant Hong Kong et Macao, confirmant ainsi l'apparition de cas en Chine continentale. La première ministre Theresa May et la famille royale ont été évacuées de Londres, tandis que des combats font rage à Paris et à Rome. On nous dit que des milices civiles pourraient bientôt être activées pour renforcer... [Mike coupa la télévision]"

"Au moins, on sait que les Philippines sont en sécurité", dit Mike. "Nos familles sont en sécurité mais nous devrions essayer des les contacter pour en savoir plus."

"Je m'inquiète pour ma famille... et ma petite sœur", dit Gabrielle.

"Au fait, où est ta petite sœur ?" demanda Gillan.

"Elle est rentrée chez elle à Bohol puisqu'elle est toujours au lycée," dit Gabrielle. Je suis sûre qu'elle s'inquiète beaucoup pour moi et mes parents."

"Hmm, cet endroit a peut-être encore internet". dit Gillan en vérifiant le modem à côté de la télévision et en lisant le mot de passe (heureusement inscrit au dos de l'appareil).

Au moment où les trois se sont connectés, toutes leurs notifications sur Facebook et sur Messenger étaient inondées de notifications leur demandant s'ils étaient en sécurité. Les deux hommes savaient qu'ils n'avaient pas le temps de leur répondre à tous. Ils ont donc simplement écrit qu'ils étaient en sécurité, se dirigeant vers les endroits les moins peuplés pour s'y réfugier. Gabrielle, quant à elle, envoya un message à sa jeune sœur, lui disant carrément, depuis l'autre bout du monde, qu'elle était en route pour rejoindre sa famille à San Francisco.
Le soleil se couchait et il était grand temps de quitter ces lieux.

"Là-bas, je vois la Hyundai." dit Mike en désignant le parking en contrebas.

Il n'y avait que deux Infectés qui se traînaient là. Ce qui était encore plus pratique, c'était une sortie de secours sur le côté de l'appartement qui menait directement au parking. Cela permettrait de gagner un temps précieux plutôt qu'essayer de naviguer dans les cages d'escaliers et les couloirs de l'appartement dans lequel ils se trouvaient.

"Très bien les gars, allons-y." dit Gillan alors qu'ils s'échappaient par la sortie de secours, avant de faire descendre l'échelle de secours. ramassant un caillou avant de descendre, le philippin le lanca afin de distraire les deux infectés.


"Gabrielle, couvre-nous d'en haut."

S'approchant silencieusement des infectés par l'arrière, Gillan et Mile les poussèrent au sol avant de leur broyer la cervelle. La menace était éliminée, il était temps de prendre le large.

"Je vais conduire", dit Mike en insérant la clé et en ouvrant la porte. Gillan s'installa sur le siège passager tandis que Gabrielle avait toute la banquette arrière pour elle. La Hyundai s'élança, heurtant au passage quelques crevures.

En réglant le GPS, Miguel demanda: "A San Francisco ?".
Le smartphone de Gabrielle sonna en mode vibreur. C'était sa mère qui l'avait appelée. Gabrielle répondit en mettant le haut-parleur.

"Maman ! Maman ! Je suis en sécurité" des larmes coulant sur ses joues. Gillan et Mike pouvaient entendre la conversation.

"Gabrielle, ne viens pas à San Francisco, la ville est en pleine insurrection. Heureusement, nous avons pu être évacués sur l'USS Bonhomme Richard. Ils évacuent les gens de la Californie à Hawaii, depuis San Diego."

"Changement de cap vers San Diego !" dit Mike en ajustant le GPS en évitant au passage les épaves de voitures et quelques Infectés sur la route. Devant lui, il pouvait voir des hélicoptères et des embouteillages, ce qui signifiait que les trois n'étaient pas loin du salut.

"Gabby chérie, es-tu seule ? Charles est-il avec toi ?" Sa mère demanda

Gabrielle hésita à répondre, avant de parler et de pleurer en même temps.

"Il... Il a été infecté... et on a du..le tuer. Je suis saine et sauve grâce à un ami, que j'avais déjà rencontré à Cebu...on est en voiture et on va essayer de rejoindre San Diego depuis le boulevard Santa Monica..on va y arriver maman.......je..je t'aime."

"Ton père et moi sommes inquiets pour toi. Ta petite sœur aussi, elle à l'abri, à Bohol. S'il te plaît reviens nous. Je prie Dieu pour que tu arrives saine et sauve à San Diego."

"J'arrive, maman. J'espère te voir bientôt. Je dois économiser la batterie. Au revoir et je t'aime."

"Reste en sécurité Gabrielle, nous prions pour toi".

La jeune fille raccrocha, se sentant un peu soulagée que sa famille ait réussi à quitter San Francisco avant que les choses n'empirent. Cependant, les épreuves n'étaient pas terminées car tous les trois étaient pris dans un méli mélo de pare-chocs dans ce célèbre boulevard qui traverse tout le comté de Los Angeles. Gillan essaya de calmer Gabrielle, lui assurant qu'ils la ramèneraient à sa famille à Hawaï. Ces mots étaient les plus encourageants qu'elle ait entendus en ce jour le plus long.



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Message par Uranium Colonel Sam 16 Juil - 15:03

Chapitre 18: Première rencontre
Safe Zone Charlie, anciennement Aéroport International de LA.
Z-Day+1 (1h00 du matin).


Jules se frotta les yeux, à cause la fatigue mais aussi à cause de la poussière soulevée par les véhicules du génie, les hélicoptères de l'US Navy et du Corps des Marines et les centaines de milliers de réfugiés tant bien que mal installés dans des camps de fortune, lesquelles n'étaient protégés que par quelques barbelés rapidement déployés. Pompiers, policiers du LAPD, agents de la FEMA et militaires de la garde nationale et des Marines tentait tant bien que mal d'organiser les secours.
Le ballet des hélicoptères et des avions étaient captivant, presque magnifique et Jules regrettait que Dylan ne soit plus là pour voir ça.

"Hey mon pote, quoi de neuf ?" demande Jim. "Pas grand chose" soupira Jules, les deux hommes étaient restés ensemble dans le brouhaha, d'une part parce que Jules lui reconnaissait le fait de lui avoir sauvé la vie, d'autre part parce que Jim était en fin de compte une personne très sympathique et souriante, et probablement la seule personne en qui il pouvait avoir confiance. C'était absurde comment on pouvait lier des liens aussi fort avec quelqu'un en aussi peu de temps dans ce genre de contexte

"Fais pas la gueule, ils vont sûrement nous évacuer sur Hawaii, c'est bien trop isolé pour ces crevards; et puis ça me donnera une bonne occasion de visiter l'archipel, je m'encroutais dans ce trou de El Paso".

"Bougez votre cul de là " hurla un Marine, en fait un CH-47 Chinook commençait à se poser, soulevant un nuage de poussière qui submergea Jim et Jules, l'appareil n'était même pas encore posé que la porte arrière s'ouvrit,laissant passer une dizaine de réfugiés, qui venaient du centre-ville (enfin de ce qu'il devait en rester).
Parmi les réfugiés trois personnes attiraient l'attention de Jules par leur approche et leur posture. Elle ne correspondait pas aux autres réfugiés, on aurait dit des militaires ou des personnes qui avaient une bonne expérience, deux d'entre eux étaient des hommes d'une vingtaine d'années, l'autre une fille visiblement choquée.
Jules soutenu le regard de l'un des hommes, notant une détermination de fer marquée par les traits indonésiens (plutôt philippin) du visage.
Il n'eu pas le temps de regarder de plus près les trois curieux rescapés, car ceux ci devaient être examinés au centre médical d'urgence temporaire de la zone de sécurité .....

Presidential Emergency Operations Center (Bunker souterrain située sous l'aile est de Maison Blanche)
Washington D.C
Z-Day+1 (décalage horaire de +3 heures avec LA)


L'ex-général des Marines et accessoirement l'actuel secrétaire à la Défense des États-Unis, Jim Mattis s'autorisa a pousser un soupir avant d'entrer dans le PEOC. Il allait être difficile de faire entendre raison au président, surtout avec son entêtement. En arrivant dans le hall principal, son regard fût immédiatement attiré par le directeur du CDC Robert Ray Redfield Jr. et le secrétaire à la santé Alex Azar en pleine conversation.
"Salut Jim, comment ça se passe sur le terrain?" osa demander le secrétaire à la santé
 "La situation empire de minutes en minutes, nous avons la confirmation que Fort Pendleton et Fort Bragg ont été compromis. Et pour en rajouter, ces foutus incendies en Californie empêchent certaines évacuations vers la côte. J'espère que vous pourrez convaincre le Président, il reste toujours persuadé que c'est à cause des Junkies."

"Au moins, Robert a quelque bonnes nouvelles; ils ont réussi à isoler l'agent pathogène" "En effet, c'est un virus mais ces propriétés sont tout simplement surnaturelles, nous n'avons jamais rien vu de tel..." le directeur du CDC fût interrompu sans aucune gêne par des agents du Secret Service, MP-5 au poings, déboulant en direction de la Maison Blanche.

Quelque chose allait mal à la Maison Blanche.
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Message par Collectionneur Sam 16 Juil - 17:35

Une lettre oubliée dans le texte de 14h03.Chapitre 16: Se racheter : Les souvenirs de ce club parascolaire ont afflué, de même que je me sis rappelé qu'il y a à peine un mois, elle avait raconté à ses followers sur Instagram qu'elle avait été victime d'intimidation à l'époque
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Message par Uranium Colonel Sam 23 Juil - 8:23

Chapitre 19: Une amitié impossible.
17 Octobre 2018, 12:30
Long Beach (LA) Californie.


"Angela, ne t'éloigne pas." dit Spencer à la jeune femme. Angela était pour le moins surprise des événements qui se déroulait en ce moment, de même que la plupart des passagers du bus, certains sortant du véhicule pour voir d'où provenait l'explosion, d'autresfilmant avec leurs smartphones.
Spencer s'apprêtait à les rejoindre, quand il vit l'épaisse fumée et les flammes à une cinquantaine de mètres, d'où s'échappaient un groupe de personnes, manifestement paniqués. Au dessus d'eux, un UH-60 s'était stabilisé....avant d'ouvrir le feu sur des silhouettes grotesques, à demi enflammées émergeant de la collision d'un bus avec un camion citerne.
La panique se propagea en quelques secondes, les gens abandonnant leurs véhicules et allant au devant d'un cordon de la CHP tentant de remettre de l'ordre.

"Bordel ! il se passe quoi " demanda Spencer à un officier de police armé d'un fusil à pompe, qui était entré dans le bus. le bruit de la fusillade commençant à couvrir leurs paroles. "C'est une attaque terroriste," demanda assez curieusement Angéla.

« Madame, vous devez sortir maintenant ! hurla L'officier. « Les émeutiers arrivent et nous ne pouvons pas les retenir !"

« Quels émeutiers ? demanda Spencer.

"Tirez vous de là et gardez vos distances avec eux !" dit-'il entrainant les deux jeunes gens hors du bus, rejoignant ainsi la foule paniqué, qui cherchait à s'enfuir, par instinct, Spencer et Angela se mirent à courir.
Cependant, Spencer savait que c'était trop dangereux, ils devaient donc chercher un endroit où se réfugier.
Même s'ils venaient de se rencontrer, Spencer entrainait Angela par le bras droit pendant leur sprint en direction d'une supérette subissant un pillage. Ils purent rassembler pas mal de provisions et de fournitures mais il leur restait un épineux problème comment sortir de la ville au plus vite?
Spencer décida que leur meilleur chance de survie, serait de "carjacker" un véhicule. Il y avait une berline commodément laissée ouverte sur le parking, les propriétaires semblant avoir disparu. "Attends, on va voler une voiture maintenant ?" a demandé Angela.

"Pas le choix, nous devons sortir d'ici maintenant !".
Le duo charga son butin dans le coffre avant de sauter à bord. Les clés étaient dans la berline, heureusement. Angela s'installa sur le siège passager tandis que Spencer démarra le moteur, slalomant afin d'éviter les fuyards. Joshua alluma alors la radio:

"..."La garde nationale a été déployée à Los Angeles et dans la baie de San Francisco après l'explosion soudaine de cas d"émeutes" afin de soutenir les efforts des forces de l'ordre locale dans le maintien de l'ordre" Le gouverneur Jerry Brown a ainsi déclaré il y a maintenant une heure la loi martiale. Nous recevons à l'instant la confirmation que des unités militaires venus des bases de Beale, de Travis
de Vandenburg ainsi que des éléments des bases d'Edwards, du Camp Pendelton et du Fort Irwin ont été déployés avec l'aide d'unités navales venus de la base de Coronado BUDS afin de protéger la base navale de San Diego, ils ont tous été mobilisés sur ce qui semble être une catastrophe à l'échelle nationale ... La ville de San Diego a été désigné comme une zone de sécurité car aucun rapport de violence a été faite ..."

"Oh mon Dieu !" Spencer a crié en faisant une embardée, percutant presque une voiture de police qui se précipitait pour répondre à une scène de crime.

"Tout va bien Spencer ?" Angela a demandé.

"Mon ami, c'est un Marine stationné à Pendleton. Il était censé être en permission quand tout cela est arrivé. Il va être déployé bientôt."

"Quel est le nom de ton ami ?" La fille blonde a demandé.

"Trevor Allen,Lance Caporal, il était mon camarade de classe au lycée dans l'Illinois avant de rejoindre le corps des Marines l'année dernière. J'espère qu'il va bien.
Bon ils nous faut aller au plus vite à San Diego, s'il n'y a aucun cas de violence là bas, en plus ta famille vit là bas, Je... j'espère juste qu'ils sont en sécurité.....Je dois dire à mes parents que je suis en sécurité aussi."

Angela pu voir l'inquiétude dans les yeux de Spencer alors qu'il essayait d'éviter la foule dans les rues et les épaves de voitures sur la route. "Regarde si tu peux trouver quelque chose d'utile." Angela a vérifia l'arrière avant d'ouvrir la boîte à gants, tombant nez à nez avec 357 Magnum à canon court, ainsi que 36 cartouches supplémentaires.

"Whoah." dit Spencer. "Tu sais comment t'en servir ?"

"A peine. Mon père me l'a appris, mais je ne suis plus retournée au champ de tir depuis bien longtemps."
"Garde ça juste au cas où". dit Spencer.

Devant eux, il y avait un carambolage ce qui poussa Spencer à freiner puis à faire un détour pour continuer leur route vers San Diego.
Puis, pour la première fois, il eu un aperçu de ce qu'étaient ces "émeutiers" en voyant sur l'autoroute des policiers essayer d'en abattre une bonne vingtaine.
"Bon sang! c'est impossible" "Quoi ?". "Je pensais....juste que c'était dans les films." déclara le jeune homme.

Les deux jeunes gens avaient pu finalement voir en chair et en os les mystérieux agresseurs. Terrifié, Spencer fît demi-tour, priant pour qu'ils puisent trouver une voie d'accès dégagé, qui les emmèneraient à San Diego.


Heure actuelle

Date : 17 octobre 2018 (18 h 09)
Lieu : Santa Monica Boulevard


(Point de vue de Gillan)

J'ai perdu le fil de la réalité et je me suis endormi pendant ce qui m'a semblé être une heure avant que Mike ne me réveille car nous étions tombé sur un checkpoint et nous allions devoir abandonner notre véhicule afin de se rendre au point de rassemblement le plus proche, à 50 m de là, pour une évacuation par hélicoptère. Gabrielle n'aimait pas l'idée de marcher, mais nous n'avions pas le choix puisque les routes étaient encombrées. Notre chance de salut était devant nous. À ce stade, la FEMA et les Marines ne voyaient pas d'inconvénient à ce que les survivants soient armés puisque l'autodéfense est déjà considérée comme nécessaire.

La file d'attente était extrêmement longue. Nous devions marcher en file et être reniflés par des chiens. J'ai personnellement vu des personnes sorties par les Marines qui tentaient de cacher leurs morsures. Heureusement, les K9 pouvaient les détecter. Les gens ont ensuite été escortés vers des tentes médicales pour être "soignés". Je savais qu'on allait mettre fin à leurs souffrances une fois qu'ils seraient devenus des infectés.

C'était une longue marche mais finalement Mike et moi avons pu atteindre le point d'évacuation. Nous avons été "examinés" par des K9 puis "vérifiés" par des tests sanguins qui se sont avérés négatifs. "Ils sont Clean, laissez-les passer." fit signe un capitaine des Marines.

"Excusez-moi monsieur, mais ne devrons-nous pas rendre nos armes ?" A demandé Mike.

"Ici ? Non, c'est trop dangereux d'être désarmé. Quelque chose pourrait arriver. Cependant, dans la zone de sécurité on pourra vous demander de les remettre."

J'ai hoché la tête alors qu'un CH-47 Chinook atterrissait. Mike, Gabrielle et moi embarquèrent à bord avec les réfugiés qui avaient été autorisés. Sitôt après notre décollage, un autre CH-47 s'apprêtait à atterrir, prêt à transporter les réfugiés, mais il y avait encore beaucoup de gens qui faisaient la queue. J'étais juste reconnaissant d'avoir pu monter à bord de cet hélicoptère.

C'était géniale de pouvoir monter à bord d'un hélicoptère et ainsi réaliser un vieux rêve de gosse, poutant sans l'était beaucoup moins en plein milieu d'une apocalypse zombie.

J'ai décidé de dormir en même temps que mes deux compagnons: Au moment où j'ai fermé les yeux, j'ai senti Gabrielle s'appuyer sur mon épaule car elle avait décidé de faire une sieste. "Direction Safe Point Charlie, l'aéroport international de Los Angeles." Le pilote annonça dans l'intercom.

Plus tard...
Aéroport international de Los Angeles


Nous avons ensuite été rassemblés dans une tente d'inspection médicale. Nos affaires et nos armes nous ont été prises pendant qu'ils nous faisaient passer des examens médicaux. Une fois que nous avons été déclarés propres, nous avons été logés dans des tentes. Les Marines et la FEMA nous ont étonnamment laissé garder nos armes, au cas où. Je partageais la tente avec un jeune homme de type caucasien qui n'avait pas l'air américain et un homme d'une quarantaine d'années. Il m'a semblé texan.

L'homme caucasien s'est alors présenté, offrant sa main à serrer alors que son fusil d'assaut était en bandoulière sur son dos. "Mon nom est Jules." avec un fort accent européen.

"Mon nom est Gillan." en offrant ma poignée de main.

"Salut, je suis Gabrielle, mais tu peux m'appeler Gabby pour faire court."

"Moi, c'est Mike. Nous sommes tous les trois originaires des Philippines." Mon meilleur ami ajouta. "On s'est retrouvés dans ce merdier."

"Hé les gars, je m'appelle Jim. Ravi de vous rencontrer." dit l'homme plus âgé. "Je suis du Texas au fait et j'ai été pris dans ce bordel aussi."

"Et toi Jules ? D'où viens-tu ?" demandait-je, en remarquant que son accent n'était pas celui de quelqu'un venant d'Amérique.

"Je viens de France. Je suis réserviste dans l'armée française. J'étais en permission avec mon meilleur ami Dylan alors que nous rendions visite à des copains français ici en Californie. Mais ensuite, tout cela est arrivé."

Dès qu'il a parlé de son ami Dylan, nous étions curieux de savoir ce qui s'était passé puisque ce certain Dylan n'était pas avec nous. Quelques instants plus tard, nos pires craintes ont été confirmées. "Nous étions en route pour le consulat français quand une de ces choses nous a attaqués. Je l'ai tué avant que la police nous ordonne d'évacuer vers Cedars Sinai. Mais l'endroit était envahi quand nous y sommes arrivés. Dylan et moi avons pu piller un centre commercial et mettre la main sur et deux Bushmaster M4A3 en fracturant une voiture de police bien. Il n'y avait pas de flics mais beaucoup de sang et de carnage. On s'est alors retrouvé coincé dans une véritable zone de guerre: la garde nationale mitraillait toutes ces crevards qui nous encerclaient, on a tenté une sortie mais Dylan s'est fait chopper à la jambe.."

À ce stade, nous étions tous les trois choqués et attristés par la nouvelle. Jim ne pouvait que secouer la tête en signe de sympathie. "Dans la colère, j'ai essayé de tuer beaucoup de ces bâtards mais j'ai été stupide. J'ai failli être encerclés par la horde ou être déchiqueté par le canon d'un Apache quand il m'a sauvé." en désignant Jim qui continua l'histoire. "J'ai pu le tirer en sécurité jusqu'à un convoi militaire qui nous a amenés ici. Je suis heureux qu'il soit en vie et qu'il n'ait pas été déchiqueté par ces Muertos."

Gabrielle a ensuite posé sa main sur l'épaule de Jules, réconfortant le jeune français âgé de 19 ans. Quelques larmes coulaient de ses yeux. Puis, Gabrielle l'a serré très fort dans ses bras. " C'est horrible, je suis vraiment désolée pour toi. Tu sais, mon petit ami s'est transformé en une de ces choses ce matin après avoir été mordu. Je n'ai pas pu l'abattre alors Gillan a dû le faire avant qu'il ne puisse me mordre. Je sais ce que tu ressens, Jules." dit'-elle.

"Beaucoup vont être touchés par cette épidémie directement et indirectement, fils." Jim dit-il. "Vous n'êtes que des enfants ou de jeunes adultes. Vous avez une vie devant vous. Moi, je suis vieux. Nous devons être forts maintenant. C'est le monde d'aujourd'hui. Le monde qu'on connaissait où on avait peur de l'école, de s'envoyer en l'air ou de perdre son travail tout ça est déjà fini. La seule chose à laquelle on doit penser maintenant, c'est de survivre. Qu'on aime ou pas, c'est comme ça. Nous devons nous battre pour survivre."  Il avait raison, c'est un nouveau monde, sans pitié et injuste, sans était fini des soucis du Millenial moyen, nous devions trouver un moyen de travailler ensemble.
J'étais vraiment reconnaissant d'être en vie. Même si ce camp de réfugiés était terrible, c'était beaucoup mieux que d'être laissé dans les zones non sécurisés où des milliers de personnes infectées pourraient déjà rôder dans les rues.

J'ai ensuite demandé à Jules, qui était toujours réconforté par Gabrielle. "Et tes parents, Jules ? Est-ce qu'ils vont bien ? J'ai demandé. "J'ai entendu dire que les Français ont rappelé toutes leurs forces armées sur le continent car l'armée régulière a besoin de renforts."

"J'espère que ma famille va bien. Je n'ai pas réussi à les contacter mais ils vivent loin de la capitale. Aux dernières nouvelles, Paris est déja une zone de guerre."

"La famille de Gabrielle est déjà en route pour Hawaii. La dernière volonté de son petit ami est de la leur ramener saine et sauve. C'est quelque chose que Mike et moi devons faire."

"Et ta familles, mijo ?" me demanda le Texan.

"Elle est à Cebu, aux Philippines. Elles sont en sécurité car l'infection n'y est pas encore présentes pour le moment. Ce dont je suis reconnaissant."

"Nous prévoyons de prendre le prochain vol pour les Philippines après avoir atterri à Hawaï." Miguel ajouta à mes propos.

"Je vois. Cependant, au cas où ce camp de réfugiés tomberait. Il nous faudra trouver ensemble un moyen d'aller à Hawaii. Nous sommes plus aptes à survivre si nous sommes nombreux plutôt que d'être seul" Le Texan dit sans ambages.

"C'est vrai." ai-je répondu.

Nous nous sommes tous rassemblés autour du Français pour le réconforter. En ces temps de crise, je suis heureux d'avoir formé un groupe d'amis improbable, car nous ne pouvions compter que sur eux en cette heure de besoin. Cela nous serait très utile pour les heures ou les jours à venir.


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Message par Uranium Colonel Sam 23 Juil - 8:31

Chapitre 19: Photos et musique.

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(Civils à bord d'un CH-46 Sea Knight de l'USMC)

En traversant des temps difficiles (Traduction FR d'une TL écrite par Gillan1220 et Uchron). - Page 2 Los-angeles-fear-the-walking-dead-so-near-yet-so-far

(Aéroport international de Los Angeles au début de la pandémie)

En traversant des temps difficiles (Traduction FR d'une TL écrite par Gillan1220 et Uchron). - Page 2 Latest?cb=20160712152013
(Des soldats de la Garde nationale californienne patrouillant dans les rues le jour Z, le 17 octobre 2018, à 9 h 40).

En traversant des temps difficiles (Traduction FR d'une TL écrite par Gillan1220 et Uchron). - Page 2 Latest?cb=20151005030157
( le centre de Los Angeles en feu. jour Z 17 octobre 2018, 19h30)

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(Émeutes dans le centre-ville de Los Angeles après que la police ait tiré sur des "émeutiers non armés". Certains Infectés ont pu se fondre dans la foule propageant à bas bruit le virus dans la foule 17 octobre 2018)

En traversant des temps difficiles (Traduction FR d'une TL écrite par Gillan1220 et Uchron). - Page 2 La-copathon-2

((Des policiers anti-émeutes postés pour réprimer les émeutes civiles pendant que leurs homologues armés et débordés luttaient contre une quantité toujours croissante d'Infectés. 17 octobre 2018).

(Voici une bande sonore appropriée au décollage de l'hélicoptère afin de donner une certaine l'ambiance) :
https://youtu.be/3oT8IuzT7K4


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Message par Thomas Sam 23 Juil - 21:13

J'ai pas trop comprs comment dans la partie sur Spenser et Angela, tu apsse d'un seul coup de Spenser à Joshua.

(Civils à bord d'un CH-47 Chinook de l'USMC) => L'USMC n'opère pas de Chinook, mais de Sea Knight.

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Message par Uranium Colonel Dim 24 Juil - 13:16

-Grosse coquille de ma part à la traduction.

-Bien vu pour le CH-46 Smile
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Message par Collectionneur Dim 24 Juil - 16:33

Attention, retrait des Sea Knight des 2015. Reste comme gros appareils dans l'aviation des Marines le Sikorsky CH-53 Sea Stallion ou le V-22 Osprey
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Message par Uranium Colonel Lun 25 Juil - 16:15

À ce point du chaos ambiant, il n'est pas impossible que certaines unités soient réactivés à la va vite pour participer aux évacuations.

Il faudrait que je regarde où et comment les appareils ont été mis en "cocon".
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Message par Uranium Colonel Sam 30 Juil - 15:11

Chapitre 20: Relier les "points"
Date : 17 octobre 2018 (22 h 30)
Lieu : Aéroport international de Los Angeles (indicatif d'appel : Safe Zone Charlie)


"La FEMA et le Garde Nationale de Californie ont été déployés dans les grandes villes de l'État. Les États du Nevada et de Washington ont fait de même. Le président Trump a soutenu que les zones touchées bénéficieraient d'un soutien fédéral total."

"Pour des raisons encore inconnues, le discours du président Trump à la nation a été annulé. La Maison-Blanche n'a pas encore fait de commentaire, mais on peut supposer que les services secrets l'ont convaincu qu'il était dangereux de rester à Washington."

"La FAA a annoncé que tous les vols à travers les États-Unis seront cloués au sol et détournés vers le Canada ou le Mexique. C'est la première fois en 17 ans, depuis les attentats du 11 septembre 2001, que l'ensemble de l'espace aérien américain sera fermé aux avions commerciaux et ce jusqu'à nouvel ordre."

"L'Armée populaire de libération a livré d'intenses combats dans les rues de Shanghai et de Pékin. Selon les rumeurs, le Parti communiste aurait été évacué dans un bunker nucléaire dans la région de Xilinhot."

"Kim Jong Un a fait une rare déclaration en acceptant de 'coopérer' avec la Corée du Sud sur la façon de combattre les 'infectés' dans la péninsule."

"Les Philippines ont mobilisé aujourd'hui toutes les forces armées, la police, les réserves, les groupes auxiliaires, et les garde-côtes pour abattre tous les Infectés qui atteindraient le pays."

"Selon les rumeurs, la police de Gibraltar et le Royal Gibraltar Regiment ont abattu plusieurs réfugiés espagnols qui tentaient d'entrer dans la colonie britannique..."

(Point de vue de Gillan)

Après avoir mangé et fait notre toilette, nous sommes restés debout quelques minutes pour faire connaissance. Puis Mike, Gabrielle et Jim ont décidé de dormir un peu. Je pouvais comprendre pourquoi Gabrielle en avait besoin, elle avait eu la journée la plus difficile parmi nous et je craignais qu'elle ne craque. Ils devaient être fatigués car à peine 15 minutes après s'être couché, les trois se sont profondément endormis.

Jules et moi sommes restés éveillés à cause des bruits de rotations d'hélicoptères, de tirs et d'explosions au loin. De temps en temps, je pouvais entendre des soldats, des Marines et du personnel de la FEMA passer en courant devant notre tente. En regardant à travers la tente, j'ai pu voir qu'ils venaient de se débarrasser de 10 corps infectés, placés dans des sacs mortuaires.

Alors que je marchais vers l'endroit où dormaient ma meilleure amie et Gabrielle, je me suis dit qu'en s'endormant, on oubliait temporairement tout. Je lui ai ensuite tapoté la tête, lui assurant que nous la ramènerions à sa famille à Hawaï.

"Mec, je peux te demander quelque chose ?" Le Français a demandé.

"Oui" ai-je répondu avec le peu de français que j'avais appris.

"Je sais que nous ne nous sommes rencontrés que pendant deux heures. Cependant, j'ai remarqué, la façon dont tu agis avec elle." fit remarquer Jules. Levant un sourcil, j'ai demandé : "Qu'est-ce que tu veux dire ?"

"Tu semblais attaché à Gabrielle. Pour moi c'est évident que tu as des sentiments pour elle ."

Soupirant, j'ai alors dit : "Il semble que oui. Je l'ai rencontrée il y a deux ans, mais au mauvais moment. Maintenant, je l'ai rencontrée à nouveau pendant cette épidémie. Mauvais endroit et mauvais moment. C'est étrange, n'est-ce pas ? C'est comme si je commençais à tomber amoureux d'elle mais je ne veux pas m'attacher pour le moment."

Jules a ensuite demandé. "Pourquoi ça ?"

"Son petit ami, comme elle te l'a dit plus tôt, s'est transformé en infecté cet après-midi, Jules. Il s'est transformé avant que je puisse détruire son cerveau après sa mort. Il était sur le point de mordre Gabrielle, alors je... je... devais mettre fin à ses souffrances. Je sais que Gabrielle comprend que ce que j'ai fait était nécessaire mais une certaine tension demeure. Je peux la sentir. Je ne sais pas combien de temps elle sera capable d'accepter qu'il est vraiment parti."

Jules était attristée d'entendre ce qui s'était passé. J'ai continué. "Je devais le faire, en tant qu'infecté il était une menace pour nous. Il l'a en fait supplié de le faire à sa place mais elle était réticente. Quand il s'est retourné, j'ai dit à Mike de la tenir fermement mais elle a réussi à se libérer. Il a failli la mordre alors j'ai sorti mon Glock et je lui ai tiré dans la tête."

Jules ne pouvait qu'écouter avec une pure sympathie. Il avait ressenti la même chose lorsque son ami Dylan avait été tué par une horde d'infectés. Gillan avait raison, c'est une bonne chose de ne pas être attaché à quelqu'un à ce stade. Un jour ils sont vivants, le jour suivant ils ne le sont plus.

"D'une manière ou d'une autre, tu dois lui dire ce que tu ressens pour elle." Jules a ajouté. "Tu n'auras peut-être plus le temps de le faire."

Les mots du Français m'ont frappé comme une brique. Il avait raison. Les temps étaient vraiment durs. J'ai alors ajouté : "Oh comme j'aimerais, mais Jules, ce serait considéré comme un rebond. Premièrement, je me suis fait larguer par une fille qui s'appelle Kimberly il y a seulement cinq jours. Deux, elle ne s'est pas remise du fait que son petit ami est parti. Trois, je ne suis pas un opportuniste qui profiterait de ce moment pour draguer une fille. On ne peut juste pas être ensemble pour le moment..."

"Je suis curieux, comment vous êtes-vous rencontrés ?" Il a demandé.

"Un groupe d'alpinisme à l'époque où nous étions à l'université. C'était un peu bizarre la première fois qu'on s'est rencontrés, je l'ai embrassée sur les lèvres parce qu'on m'a dit de le faire et j'ai suivi aveuglément comme un mouton. J'étais le nouveau dans le groupe, alors tout ce qu'ils disaient, je le suivais aveuglément."

Jules et moi avons eu un petit rire. C'est bien de se souvenir des bons moments et de rire parfois. Cela diminue le stress et l'anxiété.

"Mec, tu es courageux. Si tu faisais ça en France, je sais que les filles te botteraient les fesses."

Alors que nous riions un peu, mon esprit a dérivé vers le jour où j'ai rejoint cet alpinisme sans aucune connaissance des techniques de base. Cela s'est avéré être la meilleure et la pire des erreurs que j'ai commises dans toute ma vie.

https://youtu.be/b8m9zhNAgKs

"Les Beatles noirs de retour en ville pour confisquer les bourses illico presto
Rae Sremm, Guwop, Mike Will !
Je t'ai envoyé des fleurs mais tu m'as dit que tu ne les avais pas reçues
Mais tu m'as dit que tu n'en avais pas besoin
Cette fille est une vraie star
C'est un petit monde, toutes ses copines me connaissent
J'ai 25 ans mais j'ai le train de vie d'un vieux
Je lâche vite les billets, regarde les tomber lentement
Les nanas de la fac essaient toujours
Les haineux ragent pour n'importe quoi
De la fumée dans l'air, de la défonce à l'alcool
Ils perdent pied quand le DJ lance le son"

Il y a deux ans...
Date : Le 13 novembre 2016 (8 h 00 - 11 h 00)
Lieu : D' Family Park
Nasipit, Talamban, Cebu City, Philippines


J'étais le nouveau venu. Tous les regards étaient tournés vers moi, des alpinistes chevronnés à mes co-candidats. Et je savais pourquoi, car je ne m'étais jamais présenté au premier semestre. Pour être honnête, j'étais occupé par ma thèse de premier cycle. C'était très gênant, mais j'ai saisi cette chance d'être avec ces gens, quels qu'ils soient. C'était un beau matin de novembre. Il y avait des tonnes de feuilles sèches qui tombaient sur la route.
Cela me rappelait un peu l'automne, même si bien sûr il n'y a pas d'automne ici aux Philippines.
De l'autre côté du Pacifique, l'Amérique est déjà en plein automne à l'approche de Thanksgiving, et alors que la victoire de Trump aux élections faisaient la une des journaux ces derniers jours dans la relative indifférence des habitants de l'archipel.

Les candidats se sont alors rassemblés. Il se trouve que je ne connaissais qu'un seul membre dans le groupe, un ancien camarade de classe nommé Marco Tan. J'ai décidé de ne plus le lâcher car il était le seul que je connaissais. "Hé mec, ça te dérange si je reste avec toi ? je vais être honnête, je ne connais rien à l'alpinisme".
"Bien sûr, mais essaye de suivre le rythme." répondit Marco

En plus de Marco, j'ai eu un aperçu de mes co-candidats. Il y avait cinq autres gars et cinq autres filles. Je me suis alors présenté. "Salut je m'appelle Gillan. Je suis le nouveau ici, alors s'il vous plaît, n'hésitez pas à me filer un coup de main."

"Bien sûr." répondit une asiatique portant une chemise bleue à manches longues et un jean noir . "Au fait, je m'appelle Tresha, mais tu peux m'appeler Sham."

Levant un sourcil sur la raison pour laquelle nous devrions l'appeler Sham, j'ai hoché la tête.

"Je m'appelle Alex." Dit un grand Papouasien.

"Je suis James." dit un des autres membres, il avait un visage à la fois familier et sympathique.

"Appelez-moi Justin." portant un polo blanc à manches longues et un pantalon noir a dit .

"Je m'appelle Simon."

"Jeffrey John ou JJ pour faire court." (un petit gars à demi chauve)

"Je m'appelle Aubrey."

"Je m'appelle Ann Therese, mais appelle-moi Anther pour être sûr."

"Anther ? Tu sais que c'est une partie d'une fleur ?" J'ai plaisanté.
"Hé, c'est juste une déformation professionnelle, je suis biologiste". elle sourit

"Mon nom est Leigh." Cette autre fille avec un t-shirt orange.

"Je m'appelle Happy."En levant un sourcil, j'ai demandé : "Heureuse, comme dans la chanson 'Happy' ?" J'ai encore plaisanté. Oui, j'ai un humour bizarre. "Oui, parce que je suis heureuse". a-t'elle répondu.

"Appelle-moi Marg, mon vrai nom est Mary Grace." Cette fille qui ressemble à Happy a dit. Je me suis demandé si elles étaient jumelles ou cousines à cause de leur ressemblance.

"Je m'appelle Gabrielle." dit cette fille à lunettes vêtue d'un polo rose et d'une jupe courte.

Je suis content qu'ils m'aient accueillie à bras ouverts. Je sais que j'étais un possible fardeau pour eux, mais ma présence ne semblait pas les déranger
*****
Plus tard...

13:00


Nous nous sommes présentés et avons parlé de ce que nous aimions faire dans la vie: James et Gabrielle les fêtes, Marco car il cherchait un peu l'aventure. J'étais vraiment heureux, faisant la promesse de me souvenir pour toujours de ces instants de bonheurs.

À l'improviste, James se rappella. "Gillan, c'est vraiment toi ? On était voisins avant, tu te souviens ?"

Etonnée, j'ai alors dit : "James...Oh bon Dieu...c'est bien toi."

"Le monde est bien petit", a remarqué un membre.

"D'abord Marco et ensuite James, c'est vraiment une drôle de journée. Il faudra que je m'en rappelle dans ces moindres détails" ai-je remarqué, à l'acquiescement général.

Je me sentais pleinement accepté dans le groupe. "Et si nous faisions un jeu?" demanda l'un des membres.
*****
50 minutes plus tard...
13 H 50


L'activité de groupe suivante était un jeu appelé "Paint Me A Picture". Les 12 candidats ont été divisés en deux groupes. J'étais groupé avec Anther, Justin, James, Alex et Gabrielle. Nous devions simuler un bal de promo et je me retrouvais avec Gabrielle comme cavalière. Nos yeux se sont rencontrés face à face, j'espérais qu'elle ne s'était pas sentie gênée.

Soudain, un des membres du groupe cria : "Gillan, embrasse-la !" J'étais abasourdi en disant. "T'es sérieux ?.Comme j'étais le petit nouveau crédule, j'ai obéi.
Après tout, même si j'avais de la peine pour elle, c'était le but du jeu?

En la tenant par les joues, j'ai doucement attiré son visage vers moi. Nos fronts se touchant. "Je suis tellement désolé, je suis désolé." J'ai marmonné en rapprochant ses lèvres des miennes, les deux se touchant. Elle a écarquillé les yeux de surprise. Je l'ai embrassée pendant 5 à 10 secondes avant de me retirer, mes paumes tenant toujours son visage. Ses joues rougissaient, soit parce qu'elle était surprise, soit parce qu'elle était gênée. Une fois l'acte terminé, je me suis retiré et je me suis excusé auprès d'elle.

"Gillan, si tu te demandes quelle heure il est, il est 13h50." dit Tresha, en me regardant d'un air méfiant pour ce que j'avais fait.

Ouaip, c'est la fois où j'ai finalement dépassé les bornes avec celle-là. Je l'ai fait impulsivement. Comme j'étais stupide. J'ai embrassé Gabrielle, une fille que je ne connaissais que depuis sept heures, de façon impulsive.
C'était comme ça, il n'y avait pas de retour en arrière.
"Nous sommes en 2016." Il y a quelques jours, Trump avait remporté les élections présidentielles américaines, maintenant j'avais mon premier baiser. Je ne savais vraiment pas quoi penser d'autre.
******
De 17 H 45 à 22h00

Nous avons pris notre photo de groupe avec le drapeau des USC Mountaineers avant le coucher de soleil.
La lune était magnifique ce soir-là, c'était une pleine lune qui se fondait parfaitement dans le ciel bleu ocre.
Cependant, je me sentais toujours un tout petit exclu du groupe car ils avaient tous un équipement tactique et des lampes frontales alors que je n'en avais pas. L'un des alpinistes chevronnés a proposé sa voiture pour nous conduire hors du Family Park. Comme j'étais trop fatigué pour marcher, j'ai levé la main pour me joindre au groupe. La voiture était petite mais nous étions (de façon illégale) quatre à l'arrière. J'étais assise à côté de Gabrielle, tandis que Justin était coincé le long de la portière.

C'était une situation un peu gênante pour moi d'être assit à côté de Gabrielle après notre simulacre de baiser.. Après un court trajet de jusqu'à la sortie du Park (qui est une longue marche, soit dit en passant), Gabrielle, Justin et moi sommes descendus du véhicule. Je suis sorti, aspirant à l'air frais.
En attendant la Jeepney qui devais me ramener chez moi, je me suis approché de Gabrielle pour m'excuser auprès d'elle. "Hé Gabrielle, je suis vraiment désolé pour ce que j'ai fait plus tôt. C'était un coup bas et j'ai agi impulsivement." Étonnamment, elle a souri sincèrement. "C'est bon Gill, je ne le prendrai pas personnellement." Elle a dit. Elle a trouvé une jeepney puis Justin et moi lui avons dit au revoir.

Retour à aujourd'hui...

"Ce ne serait que deux mois plus tard que je reverrais Gabrielle, lors d'une randonnée au pic Sirao. Et à partir de là, je ne la reverrais plus jusqu'à ce que nos chemins se croisent ici à Los Angeles, au milieu de ce bordel sans nom.

"Le destin vous a ramené tous les deux ici, mon pote." Jules a plaisanté.

Je ne pouvais pas être plus d'accord. Je n'arrivais pas à croire que j'allais la revoir ici, à tout moment et en tout lieu. Bien que je me sois racheté de l'incident du baiser il y a deux ans, j'avais maintenant un objectif: la ramener à sa famille. Mieux encore, j'avais le soutien de mon meilleur ami Mike et de deux parfaits étrangers, isolés ici à LA avec moi.

Pour l'instant, j'étais fatigué. J'ai dit à Jules que j'allais faire un petit somme. Il en a fait de même. Mon corps s'est ensuite éteint de lui-même après cette longue journée d'horreur et de folie.

Annexes: Carte du D' Family Park
En traversant des temps difficiles (Traduction FR d'une TL écrite par Gillan1220 et Uchron). - Page 2 Chapte10
Rouge : Itinéraire de la voiture se dirigeant vers la sortie
Vert : Grand champ
Bleu : Lac artificiel
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Note du Traducteur: Les Jeepneys sont un moyen de transport en commun très populaire aux Philippines. Ce sont à l'origine des Jeeps abandonnées par l'armée américaine à l'issue de la Seconde Guerre mondiale, réputées pour leurs décorations flamboyantes et le nombre impressionnant de passagers qu'elles peuvent transporter.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeepney#:~:text=Les%20Jeepneys%20sont%20un%20moyen,passagers%20qu'elles%20peuvent%20transporter.
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Message par Uranium Colonel Sam 30 Juil - 15:29

Chapitre 21 : Pas de temps à perdre

Lieu : "Charlie Safe Zone" (Aéroport international de Los Angeles, LAX)
Date : 18 octobre 2018--Z-Day +1 (8:00 AM)


Jules se réveilla et se frotta les yeux. Cela faisait presque seulement 24 heures que Dylan était mort mais il avait déja l'impression que des semaines s'étaient écoulés depuis cet épisode tragique.
Toutefois il reste un étranger isolé à des centaines de milliers de km de son foyer, de son unité, en plein milieu d'une apocalypse de morts vivants, ses deux seules forces sont l'entrainement militaire qu'il a reçu, et la perspective d'aider au mieux Gillan, Gabrielle, Mike et Jim a s'en sortir vivants.

Un horrible bruit d'explosion et de métal froissé déchira l'air. C'était proche, trop proche, en tout cas...

"Putain, c'est quoi ce bordel" Le Français demanda à un Marine surarmé qui se précipitait vers le bruit.

"Un hélicoptère avec des infectés à bord, s'est planté dans la première ligne de défense, évacuez!!" s'exclama le Marine.

"Fais chier!" s'exclame Jules.

Il courut vers la tente de Gillan et cria " réveillez-toi ! c'est la merde!". Ce dernier ronflait et fut très surpris d'être secoué par les Français.  la protection à la droite du camp de réfugiés avaient en grande partie détruite par le crash de l'hélicoptère et une masse d'infectés commençaient à se répandre dans la safe zone.

"Qu'est-ce qui se passe ?" demanda Gabrielle, qui venait de se réveiller. Son sommeil n'était pas si paisible, la nuit précédente Jules et Gillan avaient remarqué qu'elle pleurait dans son sommeil. Ils savaient pourquoi. "Ces sacs à pus ont réussi à passer le périmètre de sécurité, nous devons bouger" dit le Français.

Les trois philippins ne se sont pas fait attendre, Jim aussi avait saisi l'ampleur de la menace. Ils se précipitèrent hors du camp de base pour découvrir une scène apocalyptique: les Marines défendaient bec et ongles la base contre une masse sans fin d'infectés, se marchant dessus.

Plus à l'ouest Le tarmac de l'aéroport était rempli d'hélicoptères et autres avions, attendant d'être chargés de réfugiés qui s'agglutinaient en désordre, bousculant les Marines et les agents de la FEMA chargés de l'évacuation. Les gens couraient, hurlaient et cherchaient à se réfugier, certains essayant de se glisser dans le train d'atterrissage des avions ou de se suspendre aux côtés des hélicoptères. Beaucoup d'entre eux furent écrasés ou sont tombés pendant l'ascension de l'avion.

Jules et ses amis devaient rapidement trouver un hélicoptère: la chance leur souriait, il restait un unique CH-53 de l'USMC qui attendait de décoller, mais une mauvaise surprise les attendait. L'un des membres de l'équipage de l'hélicoptère de l'USMC leur fit signe d'attendre. "Désolé, on a plus qu'une place, ."

La dure réalité , impossible de sauver tous le monde,  était tombée comme un mur de briques. Tous les visages se sont tournés vers Gabrielle.

"Tu dois y aller, ta famille t'attend à Hawaï" lui hurla Jules

"Non, vous m'avez sauvé la vie Gillan et Mike, je ne peux pas vous laisser tomber". La fille  répondit avec entêtement.

"Tu dois y aller, mija" renchérit le texan. "Ils ont besoin de te voir, tu dois y aller!"

Gabrielle laisse alors sa place dans l'hélicoptère à une femme terrifiée portant manifestement un bébé. Tous ont regardé l'hélicoptère partir en rejoignant les dizaines d'autres appareils qui quittaient l'aéroport... l'évacuation était terminée. Cependant, des milliers de personnes avaient été laissées derrière dans cet exode chaotique à la merci des infectés et ce alors que la bataille pour LA était en train de s'achever sur une défaite cinglante de l'humanité.
************************
Station spatiale internationale
Jour Z+1


Le cosmonaute Sergey Prokopyev se propulsa en direction du hublot afin de discerner la surface de la planète bleue qu'ils avaient quittée quelques mois plus tôt, avec un mélange de curiosité et de terreur.
Il chercha du regard une forme géographique familière, trouvant sans peine la côte de Californie et les villes de LA et San Francisco recouvertes par d'épais nuages, résultat des incendies incontrôlés qui ravageaient les banlieues de ces villes.
Le cosmonaute cherchait depuis déjà plusieurs heures, la moindre trace de lumière, de civilisation, espérant ainsi que le fléau ne la consumerait pas.
Le contrôle de Moscou avait communiqué, évoquant le virus et la pandémie qui semblait toucher l'ensemble du monde, y compris la Mère Patrie (La nuit avait été si terrible à Moscou, que le contrôle avait signifié qu'il devrait évacuer pour Baikonour d'ici peu).
Au moins, il était en sécurité ici mais si les choses empiraient, la station spatiale serait leur dernier foyer.
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Message par Uranium Colonel Sam 6 Aoû - 16:54

Chapitre 22: "FUBAR"
Date: 18 Octobre 2018 (Z-Day+1)
2h du matin, Centre de LA.



L'équipe du SWAT était maintenant déployée dans ce qui avait été l'un des quartiers les plus fréquentés de Los Angeles, où pour l'instant des milliers de résidents tentaient de fuir la ville dans une évacuation chaotique. Francis attrapa un autre chargeur pour son HK416 tandis que Ray et Johnson l'imitaient.

Pour l'instant, ils devaient tenir une série de barricades pendant que d'innombrables réfugiés essayaient d'évacuer. La police de Los Angeles s'était presque entièrement effondrée à ce moment-là, avec des poches de résistance qui tenaient bon dans des zones de sécurité temporaires ou des endroits facilement défendables.
Une barricade métallique avait été mise en place pour bloquer temporairement les infectés mais les hommes du SWAT et du LAPD savaient qu'elle ne tiendrait pas longtemps même s'ils étaient déterminés à faire payer chèrement les sac à pus pour chaque centimètre. Au-dessus d'eux, les hélicoptères de la police de Los Angeles apportaient le soutien qu'ils pouvaient, des mitrailleurs de porte aux tireurs d'élite en passant par les grands projecteurs qui ne faisaient qu'éclairer le danger qui les guettaient.

"Ne tirez pas...Ne tirez pas...Ne tirez pas...pas encore" Le commandant Miller ordonna à ces hommes de pointer leurs armes vers la horde qui approchait. Les trois hommes du SWAT ainsi que les survivants du LAPD ont alors placé leurs mains sur leurs gâchettes. La nervosité était à son comble.

"FEU !" hurla le Commandant.

Presque immédiatement, des rafales de feu soigneusement contrôlées ont abattu les infectés qui s'approchaient de la barricade: De nombreux infectés s'effondrèrent touchés à la tête, à ce moment là les défenseurs auraient pu croire qu'ils pourraient encore tenir la barricade mais, attirés par les détonations et les milliers de réfugiés se massant dans une aussi petite zone, les infectés grossissaient leurs rangs, alors que les munitions allaient manquer.  Francis et ses hommes savaient qu'ils faisaient comme Léonidas aux Thermopyles et Davy Crockett à Alamo, une défense sans espoir dont les seuls buts seraient de retarder au maximum la progression des infectés vers les zones d'évacuation, et si cela échouait, il était convenu de faire exploser des packs de C4 installée sur la barricade. Cela permettrait aux réfugiés de gagner un temps précieux. Pas assez pour tuer tous les infectés, mais assez pour les retarder à coup sûr.
Francis et Johnson tiraient au coup par coup alors que Ray arrosait avec son Benelli M4, infligeants des dégâts mortels à des centaines de sac à pus.
Cependant 30 minutes plus tard, il est devenu clair que les infectés allaient submerger les défenseurs, pratiquement à court de munitions. S'empilant sur les barricades, les infectés formaient une masse compacte qui commençaient à submerger la barrière métallique.
Le commandant Miller savait que c'était fini, alors comme le leader qu'il était, il déclara : "Ce fût un honneur de servir avec vous, les gars." Les hommes du SWAT furent choqués d'entendre les mots du commandant. "Vous savez, vous vous êtes tous battus courageusement jusqu'à la fin. Cependant, il n'y a aucun moyen de tuer toutes ces enflures. Il faut que vous rejoignez vos familles. Je vais m'assurer que ces bâtards paient pour ce qu'ils ont fait."

"Que comptez-vous faire commandant ?" demanda Johnson.

"Je vais faire sauter le C4 moi-même pendant que vous sortirez tous de la zone d'explosion. Je vais couler avec le vaisseau."  répondit avec fatalisme le commandant Miller.

Avant qu'aucun des hommes ne puisse protester, le commandant Miller accompagné de deux autres hommes du SWAT décida de se sacrifier. Les barricades étaient tombées et la horde descendait la rue comme un torrent. Miller et ses deux compagnons ont courageusement chargé dans la horde afin que Miller puisse s'emparer du détonateur. Quelques instants plus tard un flash lumineux inonda la rue, pulvérisant de nombreux infectés et projettant leurs dépouilles dans toutes les directions.
Miller et deux officiers du SWAT étaient morts en incinérant la horde.

Tout s'est passé si vite. Francis, Ray et Johnson se sont repliés sur un SUV noir de la LAPD, rejoignant ainsi les quelques défenseurs qui avaient pu mettre la main sur un véhicule en état de marche.  Johnson pris le volant tandis que Francis et Ray se sont assis à l'arrière.
Il y avait un M4A1 supplémentaire et plusieurs cartouches, chargeurs et cartouches de fusil de chasse.
La radio de bord crachotait un message et une seule indication: "Évacuation générale sur l'aéroport LAX"

"Va à LAX, Johnson, une évacuation est en cours par la FEMA et la garde nationale."

"Affirmatif." répondit le conducteur.

"Ma famille est à Vancouver, ils étaient en vacances quand cette saloperie s'est déclaré!" (Francis)

"Mes parents sont décédés il y a longtemps. Mon frère est au Texas, ils ont établi une milice locale là bas à ce que j'ai entendu dire" fit remarquer le pourtant peu loquace Johnson: "Mais....ces bâtards ont tué mes voisins, j'ai essayé de les appeler mais je n'ai entendu que des hurlements et des coups de feu avant que la ligne ne soit coupée", les mains de l'officier du SWAT se crispèrent sur le volant avant que celui-ci n'accélère délibérément, écrasant quelques infectés trainant en plein milieu de la route.

Les trois hommes du SWAT s'en sont sortis de justesse. Ils ont fait leur devoir et plusieurs vies ont été sauvées. Cependant, ce n'était que partie remise, LA était tombée et le destin des réfugiés et des habitants de la Californie étaient directement compromis.

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Notes de l'auteur :
La scène de la barricade du SWAT est inspirée du jeu (et du film) Resident Evil 3 : Nemesis et Resident Evil : Apocalypse. La scène où le C-4 explose est directement inspirée de Resident Evil : Outbreak.
Le commandant Miller est un des personnages du jeu flash Days 2 Die 2.


Dernière édition par Uranium Colonel le Lun 8 Aoû - 6:07, édité 1 fois
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