Une guerre froide, et quelques autres mésententes
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Re: Une guerre froide, et quelques autres mésententes
Passionnant ! Nadjibollah était-il aussi "bonhomme" OTL ?
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1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
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LFC/Emile Ollivier- Messages : 2721
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Re: Une guerre froide, et quelques autres mésententes
LFC/Emile Ollivier a écrit:Passionnant ! Nadjibollah était-il aussi "bonhomme" OTL ?
C'était un tortionnaire impitoyable, mais apparemment en tant que dirigeant il arrivait à inspirer la sympathie même à ses ennemis. Michael Barry cite un combattant de la rebellion qui lui disait que Nadjibollah était "comme une vieille prostituée : je l'aime bien mais je ne peux pas m'afficher avec lui".
Il reste le dirigeant le plus populaire en Afghanistan, parce qu'il arrivait à incarner l'indépendance nationale face au Pakistan, une fois les Soviétiques partis.
DemetriosPoliorcète- Messages : 1481
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Re: Une guerre froide, et quelques autres mésententes
Merci de ce retour
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LFC/Emile Ollivier- Messages : 2721
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Re: Une guerre froide, et quelques autres mésententes
Chapitre 7 : quelles Amériques ?
Les Etats-Unis de Ronald Reagan
Le 4 novembre 1980, le républicain Ronald Reagan, vice-président sortant, bat le démocrate Walter Mondale dans la course à la Maison Blanche. Il s’agit de la quatrième présidence républicaine consécutive depuis 1968.
Très vite, Reagan montre pourtant que son mandat est loin de s’inscrire dans la stricte continuité de celui de Goldwater, avec lequel il s’entendait mal en tant que vice-président. Alors que son prédécesseur avait assumé de contrevenir à certains de ses principes en raison de l’urgence de la guerre froide, Reagan fit de la lutte contre le communisme le cœur même de sa politique. Bien que prônant le libre-marché et la non-intervention de l’Etat dans l’économie, il fit dans les faits exploser la dépense publique et le déficit, dépassant dans ce domaine les présidences de Kennedy et Nixon. Son mandat marqua également une évolution dans le conservatisme américain, désormais proche de la droite religieuse, là où Goldwater défendait la stricte neutralité de l’Etat. Le sortant s’érigea d’ailleurs en critique de la nouvelle politique, dès sa dernière adresse en tant que président, où il avait mis en garde contre le « complexe militaro-industriel ». Plus tard, il créa le mouvement Strictly conservative, ouvertement critique de la présidence Reagan, et hostile à l’inflation des dépenses militaires et à l’entrisme religieux.
Les tentatives de Reagan pour insuffler un nouveau vent d’optimisme et d’énergie aux Etats-Unis n’aboutirent pas, dans une société particulièrement divisée. La culture de masse était devenue, plus que jamais, une culture de guerre froide. Le Hollywood conservateur, derrière l’emblématique réalisateur John Milius, apporte son soutien à la présidence avec notamment L’Aube rouge de 1981, qui décrit une invasion Chinoise des Etats-Unis : dans ce film, le régime chinois profite d’une grave crise économique pour susciter une guerre civile en Eurasie puis installer un gouvernement pacifiste crypto-communiste à Tokyo, avant de masser des troupes en Amérique latine et de lancer une attaque surprise contre l’Union. D’autres réalisateurs, libéraux, opposent de cinglantes critiques du militarisme : Sept jours en mai décrit ainsi une tentative de coup d’Etat contre un président après que celui-ci ait signé un traité de désarmement avec Pékin [1].
Sous Reagan, les radicalités politiques qui s’étaient développées sous Goldwater atteignent leur apogée : la classe moyenne afro-américaine qui avait émergé dans la décennie 1960 avant d’être laminée par les réformes de Goldwater fournit ses cadres à des mouvements comme les Gardes noirs du président Mao, qui lancent une série d’attaque terroristes contre les symboles du pouvoir. Rejetant la voie terroriste pour tenir la rue lors de démonstration de force rappelant celles de la Zengakuren japonaise, le Black National Movement prône l’indépendance d’un Etat afro-américain fédéré à plusieurs Etats caribéens ; d’abord d’inspiration socialiste, me mouvement se rapproche de plus en plus des idées fascistes, jusqu’à tisser des liens avec Addis-Abeba. Les mouvements d’extrême-gauche comme d’extrême-droite de la décennie précédente restent pour l’essentiel actifs, en dépit de la mort de nombreux cadres partis combattre en Allemagne.
A l’international, la politique de Reagan apporte un soutien assumé aux dictateurs de droite, au Nicaragua, au Pérou, au Chili comme au Congo. Un phénomène inattendu allait également complexifier les rapports des Américains au monde : le succès des produits japonais, notamment dans l’électronique et l’automobile, qui arrivaient en masse sur le marché américain. Conséquence directe du traité de libre-échange signé en 1976, cette concurrence contribua, en même temps que les tensions avec la Chine et la prolifération des triades dans les métropoles d’Amérique du Nord, à alimenter le racisme anti-asiatique, cause de nombreux troubles et de crimes de haine.
A la fin de son mandat, Reagan, rendu impopulaire par ses déficits et par une dégradation de la situation économique et sociale, et doublé sur sa droite à la fois par son ancien ami Charlton Heston et par le candidat du Strictly conservative, doit s’incliner face à Edward Kennedy. Présentant une image plus modérée que son frère vingt ans plus tôt, celui-ci entend incarner une politique d’équilibre et apaiser les tensions sociales qui gangrènent le pays.
L’Amérique latine dans la Guerre froide
En dehors du cas particulier de Cuba, l’Amérique latine devient l’un des principaux terrains de jeu de la Guerre froide, la Chine testant tous les moyens possibles pour défier l’influence américaine. Si le Brésil, l’Argentine ont échappé à la vague des coups d’Etat malgré la fragilité de leurs démocraties (notamment du fait des alternances politiques en faveur de la droite), et peuvent mener des politiques indépendantes, de nombreux pays demeurent des dictatures ou des démocraties autoritaires qui n’évitent pas de guerres civiles. L’Uruguay, jusque-là épargné, voit une dictature militaire s’installer en 1981. En Colombie et au Venezuela, en dépit du maintien de démocraties formelles alliées aux Etats-Unis, des guérillas marxistes contrôlent une partie du pays.
Mais la guérilla la plus célèbre est sans contexte celle du Sentier lumineux, au Pérou. Mouvement maoiste clandestin formé dans la décennie 1970, l’organisation exploite avec succès les frustrations des étudiants amérindiens confrontés au plafond de verre, et se structure atour de l’ancien professeur d’université Abimael Guzman, qui se fait appeler le président Gonzalo. En 1980, le Sentier lumineux prend prétexte de l’annulation des élections démocratiques pour lancer une campagne de guérilla et de terrorisme, s’implantant dans les régions rurales autant que dans les quartiers pauvres de Lima. Le mysticisme qui anime les combattants maoistes péruviens les font rapidement se distinguer de leurs homologues, de même que leur utilisation particulièrement large de la violence. D’autres mouvements de guérilla émergent au Pérou, tel le Mouvement de libération Tupac Amaru. Si les rapports des agents chinois pointent le « risque de déviationnisme gauchiste » et le « romantisme bourgeois » d’une guérilla où se mêle pensée marxiste-léniniste et mythologie inca, Pékin continue à soutenir activement les partisans de Guzman.
Affiche du Sentier lumineux
L’éclatement du Canada
Une fois l’indépendance du Québec actée, la question du devenir de la fédération se posa immédiatement. Le gouvernement fédéral entrepris immédiatement la négociation d’un accord commercial avec les Etats-Unis, pour garder dans son orbite les provinces qui seraient tentées de se séparer du Canada pour se rapprocher de Washington. Si l’accord fut signé dès 1978, il semblait inéluctable que le nouveau Brunswick et la Nouvelle-Ecosse larguent les amarres, l’indépendance du Québec ayant effacé la continuité territoriale. En 1979, trois référendum distincts confirmaient le départ du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle Ecosse et de l’Île du Prince Edouard. L’année suivante, la minorité francophone acadienne du Nouveau Brunswick empêchait une demande officielle de rattachement aux Etats-Unis, à laquelle on préféra la construction d’une confédération de l’Atlantique nord, incluant Terre-Neuve. Le nouvel Etat était néanmoins très clairement dans l’orbite politique et économique de Washington.
Au Québec, le temps de latence entre la proclamation de l’indépendance et la proclamation d’une nouvelle constitution permit au personnel des anciennes formations fédéralistes de se recycler en parti et de trouver sa place dans les recompositions politiques ; les anciens de l’Union nationale formèrent ainsi avec la Fédération laurentienne le Parti conservateur, tandis que les libéraux et les membres du Parti Québécois se rejoignaient dans le Parti libéral-démocrate du Québec . Les héritiers de Jeune Québec formaient quant à eux le Parti socialiste québécois, très à gauche et hostile à l’influence américaine.
L’assemblée constituante élue en 1977 avait abouti l’année suivante à l’adoption d’une constitution, qui semblait une synthèse des modèles français et américain : le régime, semi-présidentiel, reposait sur un équilibre entre chef du gouvernement, responsable devant l’Assemblée, et chef de l’Etat, élu au suffrage universel indirect. Bien que les socialistes soient le premier parti, la politique du pays fut dominée pendant la décennie suivante par les combinaisons entre libéraux et conservateurs.
[1] OTL, ce film date des années 1950Le 4 novembre 1980, le républicain Ronald Reagan, vice-président sortant, bat le démocrate Walter Mondale dans la course à la Maison Blanche. Il s’agit de la quatrième présidence républicaine consécutive depuis 1968.
Très vite, Reagan montre pourtant que son mandat est loin de s’inscrire dans la stricte continuité de celui de Goldwater, avec lequel il s’entendait mal en tant que vice-président. Alors que son prédécesseur avait assumé de contrevenir à certains de ses principes en raison de l’urgence de la guerre froide, Reagan fit de la lutte contre le communisme le cœur même de sa politique. Bien que prônant le libre-marché et la non-intervention de l’Etat dans l’économie, il fit dans les faits exploser la dépense publique et le déficit, dépassant dans ce domaine les présidences de Kennedy et Nixon. Son mandat marqua également une évolution dans le conservatisme américain, désormais proche de la droite religieuse, là où Goldwater défendait la stricte neutralité de l’Etat. Le sortant s’érigea d’ailleurs en critique de la nouvelle politique, dès sa dernière adresse en tant que président, où il avait mis en garde contre le « complexe militaro-industriel ». Plus tard, il créa le mouvement Strictly conservative, ouvertement critique de la présidence Reagan, et hostile à l’inflation des dépenses militaires et à l’entrisme religieux.
Les tentatives de Reagan pour insuffler un nouveau vent d’optimisme et d’énergie aux Etats-Unis n’aboutirent pas, dans une société particulièrement divisée. La culture de masse était devenue, plus que jamais, une culture de guerre froide. Le Hollywood conservateur, derrière l’emblématique réalisateur John Milius, apporte son soutien à la présidence avec notamment L’Aube rouge de 1981, qui décrit une invasion Chinoise des Etats-Unis : dans ce film, le régime chinois profite d’une grave crise économique pour susciter une guerre civile en Eurasie puis installer un gouvernement pacifiste crypto-communiste à Tokyo, avant de masser des troupes en Amérique latine et de lancer une attaque surprise contre l’Union. D’autres réalisateurs, libéraux, opposent de cinglantes critiques du militarisme : Sept jours en mai décrit ainsi une tentative de coup d’Etat contre un président après que celui-ci ait signé un traité de désarmement avec Pékin [1].
Sous Reagan, les radicalités politiques qui s’étaient développées sous Goldwater atteignent leur apogée : la classe moyenne afro-américaine qui avait émergé dans la décennie 1960 avant d’être laminée par les réformes de Goldwater fournit ses cadres à des mouvements comme les Gardes noirs du président Mao, qui lancent une série d’attaque terroristes contre les symboles du pouvoir. Rejetant la voie terroriste pour tenir la rue lors de démonstration de force rappelant celles de la Zengakuren japonaise, le Black National Movement prône l’indépendance d’un Etat afro-américain fédéré à plusieurs Etats caribéens ; d’abord d’inspiration socialiste, me mouvement se rapproche de plus en plus des idées fascistes, jusqu’à tisser des liens avec Addis-Abeba. Les mouvements d’extrême-gauche comme d’extrême-droite de la décennie précédente restent pour l’essentiel actifs, en dépit de la mort de nombreux cadres partis combattre en Allemagne.
A l’international, la politique de Reagan apporte un soutien assumé aux dictateurs de droite, au Nicaragua, au Pérou, au Chili comme au Congo. Un phénomène inattendu allait également complexifier les rapports des Américains au monde : le succès des produits japonais, notamment dans l’électronique et l’automobile, qui arrivaient en masse sur le marché américain. Conséquence directe du traité de libre-échange signé en 1976, cette concurrence contribua, en même temps que les tensions avec la Chine et la prolifération des triades dans les métropoles d’Amérique du Nord, à alimenter le racisme anti-asiatique, cause de nombreux troubles et de crimes de haine.
A la fin de son mandat, Reagan, rendu impopulaire par ses déficits et par une dégradation de la situation économique et sociale, et doublé sur sa droite à la fois par son ancien ami Charlton Heston et par le candidat du Strictly conservative, doit s’incliner face à Edward Kennedy. Présentant une image plus modérée que son frère vingt ans plus tôt, celui-ci entend incarner une politique d’équilibre et apaiser les tensions sociales qui gangrènent le pays.
L’Amérique latine dans la Guerre froide
En dehors du cas particulier de Cuba, l’Amérique latine devient l’un des principaux terrains de jeu de la Guerre froide, la Chine testant tous les moyens possibles pour défier l’influence américaine. Si le Brésil, l’Argentine ont échappé à la vague des coups d’Etat malgré la fragilité de leurs démocraties (notamment du fait des alternances politiques en faveur de la droite), et peuvent mener des politiques indépendantes, de nombreux pays demeurent des dictatures ou des démocraties autoritaires qui n’évitent pas de guerres civiles. L’Uruguay, jusque-là épargné, voit une dictature militaire s’installer en 1981. En Colombie et au Venezuela, en dépit du maintien de démocraties formelles alliées aux Etats-Unis, des guérillas marxistes contrôlent une partie du pays.
Mais la guérilla la plus célèbre est sans contexte celle du Sentier lumineux, au Pérou. Mouvement maoiste clandestin formé dans la décennie 1970, l’organisation exploite avec succès les frustrations des étudiants amérindiens confrontés au plafond de verre, et se structure atour de l’ancien professeur d’université Abimael Guzman, qui se fait appeler le président Gonzalo. En 1980, le Sentier lumineux prend prétexte de l’annulation des élections démocratiques pour lancer une campagne de guérilla et de terrorisme, s’implantant dans les régions rurales autant que dans les quartiers pauvres de Lima. Le mysticisme qui anime les combattants maoistes péruviens les font rapidement se distinguer de leurs homologues, de même que leur utilisation particulièrement large de la violence. D’autres mouvements de guérilla émergent au Pérou, tel le Mouvement de libération Tupac Amaru. Si les rapports des agents chinois pointent le « risque de déviationnisme gauchiste » et le « romantisme bourgeois » d’une guérilla où se mêle pensée marxiste-léniniste et mythologie inca, Pékin continue à soutenir activement les partisans de Guzman.
Affiche du Sentier lumineux
L’éclatement du Canada
Une fois l’indépendance du Québec actée, la question du devenir de la fédération se posa immédiatement. Le gouvernement fédéral entrepris immédiatement la négociation d’un accord commercial avec les Etats-Unis, pour garder dans son orbite les provinces qui seraient tentées de se séparer du Canada pour se rapprocher de Washington. Si l’accord fut signé dès 1978, il semblait inéluctable que le nouveau Brunswick et la Nouvelle-Ecosse larguent les amarres, l’indépendance du Québec ayant effacé la continuité territoriale. En 1979, trois référendum distincts confirmaient le départ du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle Ecosse et de l’Île du Prince Edouard. L’année suivante, la minorité francophone acadienne du Nouveau Brunswick empêchait une demande officielle de rattachement aux Etats-Unis, à laquelle on préféra la construction d’une confédération de l’Atlantique nord, incluant Terre-Neuve. Le nouvel Etat était néanmoins très clairement dans l’orbite politique et économique de Washington.
Au Québec, le temps de latence entre la proclamation de l’indépendance et la proclamation d’une nouvelle constitution permit au personnel des anciennes formations fédéralistes de se recycler en parti et de trouver sa place dans les recompositions politiques ; les anciens de l’Union nationale formèrent ainsi avec la Fédération laurentienne le Parti conservateur, tandis que les libéraux et les membres du Parti Québécois se rejoignaient dans le Parti libéral-démocrate du Québec . Les héritiers de Jeune Québec formaient quant à eux le Parti socialiste québécois, très à gauche et hostile à l’influence américaine.
L’assemblée constituante élue en 1977 avait abouti l’année suivante à l’adoption d’une constitution, qui semblait une synthèse des modèles français et américain : le régime, semi-présidentiel, reposait sur un équilibre entre chef du gouvernement, responsable devant l’Assemblée, et chef de l’Etat, élu au suffrage universel indirect. Bien que les socialistes soient le premier parti, la politique du pays fut dominée pendant la décennie suivante par les combinaisons entre libéraux et conservateurs.
Dernière édition par DemetriosPoliorcète le Ven 8 Mar - 13:33, édité 1 fois
DemetriosPoliorcète- Messages : 1481
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Thomas, LFC/Emile Ollivier et Rayan du Griffoul aiment ce message
Re: Une guerre froide, et quelques autres mésententes
Salut Demetrios ! Passionnant, comme d'habitude Je souligne qu'il n'y a pas la note 1
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1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
https://forumuchronies.frenchboard.com/t751-la-france-exilee-tome-1-1940-la-roue-du-destin
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LFC/Emile Ollivier- Messages : 2721
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Re: Une guerre froide, et quelques autres mésententes
LFC/Emile Ollivier a écrit:Salut Demetrios ! Passionnant, comme d'habitude Je souligne qu'il n'y a pas la note 1
Merci!
Je la rajoute immédiatement.
DemetriosPoliorcète- Messages : 1481
Date d'inscription : 05/03/2016
LFC/Emile Ollivier aime ce message
Re: Une guerre froide, et quelques autres mésententes
Ce film était assez osé pour l'époque si j'en crois le synopsis !
LFC/Emile Ollivier- Messages : 2721
Date d'inscription : 26/03/2016
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Re: Une guerre froide, et quelques autres mésententes
Un Québec indépendant, ca fait rêver 🤩
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LFC/Emile Ollivier- Messages : 2721
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Rayan du Griffoul aime ce message
Re: Une guerre froide, et quelques autres mésententes
Dans cette univers voila comment aurait pu évoluer la chronologie des coupes du Monde
1930 Uruguay
1934 Italie
1938 France
1942 Brésil (comme cela était prévu)
1946 Suisse
1950 Angleterre
1954 Argentine
1958 Suède
1962 Chili
1966 Pologne
1970 Mexique
1974 Allemagne puis déplacé pour des raisons evidentes en Espagne
1978 Colombie
1982 Yougoslavie
1986 Brésil ou Maroc
1990 Italie
1994 Eurasie
1998 France
2002 Japon
2006 Allemagne
2010 Iran
2014 Brésil
2018 Danemark&Suéde
2022 Algérie
1930 Uruguay
1934 Italie
1938 France
1942 Brésil (comme cela était prévu)
1946 Suisse
1950 Angleterre
1954 Argentine
1958 Suède
1962 Chili
1966 Pologne
1970 Mexique
1974 Allemagne puis déplacé pour des raisons evidentes en Espagne
1978 Colombie
1982 Yougoslavie
1986 Brésil ou Maroc
1990 Italie
1994 Eurasie
1998 France
2002 Japon
2006 Allemagne
2010 Iran
2014 Brésil
2018 Danemark&Suéde
2022 Algérie
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Re: Une guerre froide, et quelques autres mésententes
Merci à toi Rayan, pour enrichir cet univers!
Je ne compte pas le laisser en plan, même si j'ai d'autres projets (des textes plus courts, dont je peux planifier plus facilement la fin) en ce moment. Mais nous arriverons au XXIe siècle.
Je ne compte pas le laisser en plan, même si j'ai d'autres projets (des textes plus courts, dont je peux planifier plus facilement la fin) en ce moment. Mais nous arriverons au XXIe siècle.
DemetriosPoliorcète- Messages : 1481
Date d'inscription : 05/03/2016
LFC/Emile Ollivier et Rayan du Griffoul aiment ce message
Re: Une guerre froide, et quelques autres mésententes
DemetriosPoliorcète a écrit:Merci à toi Rayan, pour enrichir cet univers!
Je ne compte pas le laisser en plan, même si j'ai d'autres projets (des textes plus courts, dont je peux planifier plus facilement la fin) en ce moment. Mais nous arriverons au XXIe siècle.
De rien
J'ai hate de lire la suite
La prochaine fois je ferai la même chose avec les Jeux Olympiques
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Re: Une guerre froide, et quelques autres mésententes
Comme promis voici les Jeux Olympiques en rouge les JO d'été en bleu les JO d'Hiver
1924 Paris Chamonix
1928 Amsterdam Saint Moritz
1932 Los Angeles Lake Placid
1936 Berlin Garmisch-Partenkirchen
1944 Londres Cortina d'Ampezzo
1948 Helsinki Saint Moritz
1952 Chicago Oslo
1956 Melbourne Colorado Springs
1960 Rome Innsbruck
1964 Tokyo Lahthi
1968 Mexico Grenoble
1972 Madrid Sabbro
1976 Montréal Sion
1980 Moscou Lake Placid
1984 Los Angeles Sarajevo
1988 Tokyo Calgary
1992 Barcelone Albertville
1994 Lillehammer
1996 Atlanta
1998 Nagano
2000 Berlin
2002 Salt Lake City
2004 Athènes
2006 Turin
2008 Rabat
2010 Vancouver
2012 New-York
2014 Sotchi
2016 Seoul
2018 Munich
2020 Sydney
2022 Téhéran
2024 Paris
1924 Paris Chamonix
1928 Amsterdam Saint Moritz
1932 Los Angeles Lake Placid
1936 Berlin Garmisch-Partenkirchen
1944 Londres Cortina d'Ampezzo
1948 Helsinki Saint Moritz
1952 Chicago Oslo
1956 Melbourne Colorado Springs
1960 Rome Innsbruck
1964 Tokyo Lahthi
1968 Mexico Grenoble
1972 Madrid Sabbro
1976 Montréal Sion
1980 Moscou Lake Placid
1984 Los Angeles Sarajevo
1988 Tokyo Calgary
1992 Barcelone Albertville
1994 Lillehammer
1996 Atlanta
1998 Nagano
2000 Berlin
2002 Salt Lake City
2004 Athènes
2006 Turin
2008 Rabat
2010 Vancouver
2012 New-York
2014 Sotchi
2016 Seoul
2018 Munich
2020 Sydney
2022 Téhéran
2024 Paris
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Re: Une guerre froide, et quelques autres mésententes
Bien vu, les JO d'hiver à Téhéran!
DemetriosPoliorcète- Messages : 1481
Date d'inscription : 05/03/2016
LFC/Emile Ollivier et Rayan du Griffoul aiment ce message
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