La bataille des îles Loyauté (Obsolète)
4 participants
Page 1 sur 1
La bataille des îles Loyauté (Obsolète)
Bonjour à tous chers lecteurs !
Je suis en train de réécrire la bataille navale de Nouvelle Calédonie en Août 1942.
Je vous laisse juger de cette nouvelle version.
Note : Quand je mets (...), cela signifie que je garde entre temps du texte originel.
--------------------------
Au delà de l'habituel message de soutien de l'Empereur, Yamamoto, pressentant le caractère ultra-décisif de l'affrontement, tînt à faire lire à la Flotte un discours issu de sa main.
« Soldats, Marins et Aviateurs du Grand Empire japonais !
L'affrontement auquel nous allons bientôt faire face s’avère décisif pour l'avenir de notre glorieuse Patrie.
L'ennemi qui se dresse contre nous, les puissances coloniales qui oppressent l'Asie depuis maintenant près d'un siècle, cherche en effet à réduire notre grand pays à l'état de servitude dans lequel il a déjà soumis nos frères d'Asie.
C'est en réponse à l'agression des Colonisateurs que nous conduisons cette guerre et que nous avons entrepris de libérer les peuples d'Asie de la servitude.
Soldats du Grand Japon, j'ai une foi inébranlable en vos capacités et sait que l'Empereur et notre pays peuvent compter sur votre détermination sans faille.
La puissance de nos ennemis se brisera sur votre volonté et que vous êtes les dignes fils des héros de Tsushima et des combattants du Yalou !
Soldats, Marins et Aviateurs, je sais que vous serez dignes d'eux.
Longue vie à l'Empereur ! »
Comme à leur habitude, les Japonais ont scindés leur force entre la Force principale, qui comprend les Portes avions (Akagi, Kaga, Zuikaku et Shokaku), une Force d'avant-garde comprenant deux cuirassés, de trois croiseurs lourds, d'un croiseur léger et de trois destroyers sous le commandement du contre-Amiral Nobutake Kondo et une Force d'invasion comprenant le convoi de transports de troupe et son escorte, conduite par le Porte-avion léger Shoho et dirigée par Hiroaki Abe.
(…)
Le hasard fit que les 2 Flottes belligérantes se repérèrent mutuellement à quelques minutes d'intervalles. Fletcher et Nagumo, les 2 Amiraux antagonistes, lancèrent chacun un puissant raid afin de détruire les Portes-avions de l'adversaire.
Fletcher avait néanmoins l'avantage que lui conférait son aviation basée à terre, en Nouvelle Calédonie.
Notons que les 2 raids aéronavals se croisent lors de leur marche sur la Flotte adverse.
À peine l'USS Hornet est-il repéré que les Japonais, désireux de venger le raid de Doolitle, lancent un assaut massif sur celui-ci. Pris sous les bombes et les torpilles, le malheureux vaisseau ne tarde pas à sombrer, non sans que sa DCA n'est emportée nombre d'assaillants avec lui (ainsi que des chasseurs US Wildcats, désireux de défendre le Porte-avions jusqu'au bout et qui furent pris sous le feu des canons du vaisseau). La propagande nippone fera grande bruit de la destruction du navire honni.
Les autres Portes-avions ont plus de chances et s'en sortent plus ou moins endommagés (Le Lexington est bon pour plusieurs mois de réparations).
Côté nippon, les pertes sont similaires, l'Akagi finissant au fond de l'océan.
Cependant, les perte japonaises auraient pu être plus lourdes sans l'exploit de Harada Kaname qui abat à lui seul 4 Devastators qui se ruaient sur un Kaga déjà fortement endommagé.
Néanmoins la véritable débâcle japonaise a eu lieu dans les airs. Près de 80 pilotes, vétérans des campagnes précédentes, ont été perdu et l'exploit de Kaname n'est que l'arbre cachant la forêt…
Son groupe aérien décimé, ayant perdu l'espoir d'écraser la Flotte alliée, Yamamoto ordonne à la Flotte de se replier à Truk.
Les Alliés aussi sont épuisés et se retirent de même mais ces derniers disposent toujours de la base aérienne de Nouméa pour couvrir les troupes au sol en Nouvelle-Calédonie tandis que les bombardiers longue portée japonais doivent couvrir des centaines de kilomètres avant d'espérer atteindre le lieu des combats.
Juin 1943
Le Shokaku est coulé par l'USS Trigger en baie de Tokyo.
Quant au Kaga, il sera trop endommagé pour participer à la Bataille de la Mer des Philippines, ayant lui aussi était torpillé par un sous-marin américain. Il finira au fond de l'océan à la bataille des îles Babuyan, pendant nord de la bataille du Golfe de Leyte.
Je suis en train de réécrire la bataille navale de Nouvelle Calédonie en Août 1942.
Je vous laisse juger de cette nouvelle version.
Note : Quand je mets (...), cela signifie que je garde entre temps du texte originel.
--------------------------
Au delà de l'habituel message de soutien de l'Empereur, Yamamoto, pressentant le caractère ultra-décisif de l'affrontement, tînt à faire lire à la Flotte un discours issu de sa main.
« Soldats, Marins et Aviateurs du Grand Empire japonais !
L'affrontement auquel nous allons bientôt faire face s’avère décisif pour l'avenir de notre glorieuse Patrie.
L'ennemi qui se dresse contre nous, les puissances coloniales qui oppressent l'Asie depuis maintenant près d'un siècle, cherche en effet à réduire notre grand pays à l'état de servitude dans lequel il a déjà soumis nos frères d'Asie.
C'est en réponse à l'agression des Colonisateurs que nous conduisons cette guerre et que nous avons entrepris de libérer les peuples d'Asie de la servitude.
Soldats du Grand Japon, j'ai une foi inébranlable en vos capacités et sait que l'Empereur et notre pays peuvent compter sur votre détermination sans faille.
La puissance de nos ennemis se brisera sur votre volonté et que vous êtes les dignes fils des héros de Tsushima et des combattants du Yalou !
Soldats, Marins et Aviateurs, je sais que vous serez dignes d'eux.
Longue vie à l'Empereur ! »
Comme à leur habitude, les Japonais ont scindés leur force entre la Force principale, qui comprend les Portes avions (Akagi, Kaga, Zuikaku et Shokaku), une Force d'avant-garde comprenant deux cuirassés, de trois croiseurs lourds, d'un croiseur léger et de trois destroyers sous le commandement du contre-Amiral Nobutake Kondo et une Force d'invasion comprenant le convoi de transports de troupe et son escorte, conduite par le Porte-avion léger Shoho et dirigée par Hiroaki Abe.
(…)
Le hasard fit que les 2 Flottes belligérantes se repérèrent mutuellement à quelques minutes d'intervalles. Fletcher et Nagumo, les 2 Amiraux antagonistes, lancèrent chacun un puissant raid afin de détruire les Portes-avions de l'adversaire.
Fletcher avait néanmoins l'avantage que lui conférait son aviation basée à terre, en Nouvelle Calédonie.
Notons que les 2 raids aéronavals se croisent lors de leur marche sur la Flotte adverse.
À peine l'USS Hornet est-il repéré que les Japonais, désireux de venger le raid de Doolitle, lancent un assaut massif sur celui-ci. Pris sous les bombes et les torpilles, le malheureux vaisseau ne tarde pas à sombrer, non sans que sa DCA n'est emportée nombre d'assaillants avec lui (ainsi que des chasseurs US Wildcats, désireux de défendre le Porte-avions jusqu'au bout et qui furent pris sous le feu des canons du vaisseau). La propagande nippone fera grande bruit de la destruction du navire honni.
Les autres Portes-avions ont plus de chances et s'en sortent plus ou moins endommagés (Le Lexington est bon pour plusieurs mois de réparations).
Côté nippon, les pertes sont similaires, l'Akagi finissant au fond de l'océan.
Cependant, les perte japonaises auraient pu être plus lourdes sans l'exploit de Harada Kaname qui abat à lui seul 4 Devastators qui se ruaient sur un Kaga déjà fortement endommagé.
Néanmoins la véritable débâcle japonaise a eu lieu dans les airs. Près de 80 pilotes, vétérans des campagnes précédentes, ont été perdu et l'exploit de Kaname n'est que l'arbre cachant la forêt…
Son groupe aérien décimé, ayant perdu l'espoir d'écraser la Flotte alliée, Yamamoto ordonne à la Flotte de se replier à Truk.
Les Alliés aussi sont épuisés et se retirent de même mais ces derniers disposent toujours de la base aérienne de Nouméa pour couvrir les troupes au sol en Nouvelle-Calédonie tandis que les bombardiers longue portée japonais doivent couvrir des centaines de kilomètres avant d'espérer atteindre le lieu des combats.
Juin 1943
Le Shokaku est coulé par l'USS Trigger en baie de Tokyo.
Quant au Kaga, il sera trop endommagé pour participer à la Bataille de la Mer des Philippines, ayant lui aussi était torpillé par un sous-marin américain. Il finira au fond de l'océan à la bataille des îles Babuyan, pendant nord de la bataille du Golfe de Leyte.
Dernière édition par LFC/Emile Ollivier le Jeu 23 Juin - 15:37, édité 3 fois
_________________
1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
https://forumuchronies.frenchboard.com/t751-la-france-exilee-tome-1-1940-la-roue-du-destin
https://forumuchronies.frenchboard.com/t826-la-france-exilee-tome-2-1942-la-roue-tourne
https://forumuchronies.frenchboard.com/t968-la-france-exilee-tome-3-1944-la-fin-d-un-cycle
https://forumuchronies.frenchboard.com/t1036-lfc-guerre-froide
LFC/Emile Ollivier- Messages : 2721
Date d'inscription : 26/03/2016
Age : 35
Re: La bataille des îles Loyauté (Obsolète)
Ce qui m'agace avec tes batailles navales c'est qu'elles sont trop vite expédiée.
Même en lançant un raid groupé par exemple, l'ensemble des avions ne vont pas attaqué un seul navires. Par exemple si l'écran de DCA est trop dense, les bombardiers se rabattent sur une autre cible.
Prend le temps de décrire la lutte en elle même à l'approche des cibles. Ou et comment les cibles sont touchés.
Lors d'un attaque, les navires lancent des pattern d'évitement: faisant des lacets, cercles et zigzag pour être plus dure à cibler/toucher.
Même en lançant un raid groupé par exemple, l'ensemble des avions ne vont pas attaqué un seul navires. Par exemple si l'écran de DCA est trop dense, les bombardiers se rabattent sur une autre cible.
Prend le temps de décrire la lutte en elle même à l'approche des cibles. Ou et comment les cibles sont touchés.
Lors d'un attaque, les navires lancent des pattern d'évitement: faisant des lacets, cercles et zigzag pour être plus dure à cibler/toucher.
_________________
« Ce n’est que devant l’épreuve, la vraie, celle qui met en jeu l’existence même, que les hommes cessent de se mentir et révèlent vraiment ce qu’ils sont. »
Alexandre Lang.
Au Bord de l'Abîme et au-delà
Re: La bataille des îles Loyauté (Obsolète)
Par exemple, pour l'Akagi, tu peux t'inspirer de sa vraie fin.
_________________
« Ce n’est que devant l’épreuve, la vraie, celle qui met en jeu l’existence même, que les hommes cessent de se mentir et révèlent vraiment ce qu’ils sont. »
Alexandre Lang.
Au Bord de l'Abîme et au-delà
Re: La bataille des îles Loyauté (Obsolète)
Salut Thomas. Ça n'est qu'une première version. Je vais tenir bien évidemment compte de ta remarque
_________________
1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
https://forumuchronies.frenchboard.com/t751-la-france-exilee-tome-1-1940-la-roue-du-destin
https://forumuchronies.frenchboard.com/t826-la-france-exilee-tome-2-1942-la-roue-tourne
https://forumuchronies.frenchboard.com/t968-la-france-exilee-tome-3-1944-la-fin-d-un-cycle
https://forumuchronies.frenchboard.com/t1036-lfc-guerre-froide
LFC/Emile Ollivier- Messages : 2721
Date d'inscription : 26/03/2016
Age : 35
Re: La bataille des îles Loyauté (Obsolète)
Sinon le discours ?
_________________
1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
https://forumuchronies.frenchboard.com/t751-la-france-exilee-tome-1-1940-la-roue-du-destin
https://forumuchronies.frenchboard.com/t826-la-france-exilee-tome-2-1942-la-roue-tourne
https://forumuchronies.frenchboard.com/t968-la-france-exilee-tome-3-1944-la-fin-d-un-cycle
https://forumuchronies.frenchboard.com/t1036-lfc-guerre-froide
LFC/Emile Ollivier- Messages : 2721
Date d'inscription : 26/03/2016
Age : 35
Re: La bataille des îles Loyauté (Obsolète)
Il m'a bien fait rire...
Ok, c'est nous qui attaquons mais on n'est pas les agresseurs, on viole on pille on tue..; mais on est des libérateurs !
Après guerre, l'auteur de discours pourra se lancer dans l'assurance ou la revente de voitures d'occasions : ** présence une deux chevaux rouillée** " Je vous vend cette superbe Ferrai presque neuve, son propriétaire ne la sortait du garage qu’une fois par semaine pour faire les courses, une occasion en or !"
Ok, c'est nous qui attaquons mais on n'est pas les agresseurs, on viole on pille on tue..; mais on est des libérateurs !
Après guerre, l'auteur de discours pourra se lancer dans l'assurance ou la revente de voitures d'occasions : ** présence une deux chevaux rouillée** " Je vous vend cette superbe Ferrai presque neuve, son propriétaire ne la sortait du garage qu’une fois par semaine pour faire les courses, une occasion en or !"
_________________
Le champ de bataille ne fait que révéler à l'homme sa folie et son désespoir, et la victoire n'est jamais que l'illusion des philosophes et des sots. William Faulkner
Anaxagore- Messages : 2234
Date d'inscription : 18/10/2015
Age : 50
Re: La bataille des îles Loyauté (Obsolète)
En même temps c'est de la propagande :p
_________________
1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
https://forumuchronies.frenchboard.com/t751-la-france-exilee-tome-1-1940-la-roue-du-destin
https://forumuchronies.frenchboard.com/t826-la-france-exilee-tome-2-1942-la-roue-tourne
https://forumuchronies.frenchboard.com/t968-la-france-exilee-tome-3-1944-la-fin-d-un-cycle
https://forumuchronies.frenchboard.com/t1036-lfc-guerre-froide
LFC/Emile Ollivier- Messages : 2721
Date d'inscription : 26/03/2016
Age : 35
Re: La bataille des îles Loyauté (Obsolète)
Moi, ce que j'en dis... Enfin, si les Américains lisent le discours ils doivent se demander depuis quand une attaque surprise sans déclaration de guerre est une contre-attaque.
Sinon, la bataille des îles Loyautés est assez équilibré sauf que tout affrontement que les Japonais ne gagnent pas clairement est une défaite étant donné les différences avec l'Amérique en terme de production industrielle (pour le remplacement des navires) et de niveau d’instruction (pour celui des pilotes).
Je pense que - pour gagner la Guerre - les Japonais ne peuvent qu'espérer couler deux à trois fois plus de tonnage qu'ils n'en perdent... ce qui demanderait plus que de la chance.
_________________
Le champ de bataille ne fait que révéler à l'homme sa folie et son désespoir, et la victoire n'est jamais que l'illusion des philosophes et des sots. William Faulkner
Anaxagore- Messages : 2234
Date d'inscription : 18/10/2015
Age : 50
Re: La bataille des îles Loyauté (Obsolète)
Yamamoto ne va pas galvaniser ses troupes en parlant des atrocités Showa :p Pour espérer une paix négociée, le Japon doit au moins faire un Midway "à l'envers" c'est sûr
_________________
1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
https://forumuchronies.frenchboard.com/t751-la-france-exilee-tome-1-1940-la-roue-du-destin
https://forumuchronies.frenchboard.com/t826-la-france-exilee-tome-2-1942-la-roue-tourne
https://forumuchronies.frenchboard.com/t968-la-france-exilee-tome-3-1944-la-fin-d-un-cycle
https://forumuchronies.frenchboard.com/t1036-lfc-guerre-froide
LFC/Emile Ollivier- Messages : 2721
Date d'inscription : 26/03/2016
Age : 35
Re: La bataille des îles Loyauté (Obsolète)
Juste une chose pour le titre: le nom de l'archipel c'est les îles Loyautés, au pluriel, comme, par exemples, les Cyclades. On ne dit pas les îles de la Cyclade, et bien là c'est pareil.
le roi louis- Messages : 98
Date d'inscription : 19/07/2016
Re: La bataille des îles Loyauté (Obsolète)
Merci pour la précision, le roi louis
_________________
1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
https://forumuchronies.frenchboard.com/t751-la-france-exilee-tome-1-1940-la-roue-du-destin
https://forumuchronies.frenchboard.com/t826-la-france-exilee-tome-2-1942-la-roue-tourne
https://forumuchronies.frenchboard.com/t968-la-france-exilee-tome-3-1944-la-fin-d-un-cycle
https://forumuchronies.frenchboard.com/t1036-lfc-guerre-froide
LFC/Emile Ollivier- Messages : 2721
Date d'inscription : 26/03/2016
Age : 35
Re: La bataille des îles Loyauté (Obsolète)
Nouvelle version !
Au delà de l'habituel message de soutien de l'Empereur, Yamamoto, pressentant le caractère ultra-décisif de l'affrontement, tînt à faire lire à la Flotte un discours issu de sa main.
« Soldats, Marins et Aviateurs du Grand Empire japonais !
L'affrontement auquel nous allons bientôt faire face s’avère décisif pour l'avenir de notre glorieuse Patrie.
L'ennemi qui se dresse contre nous, les puissances coloniales qui oppressent l'Asie depuis maintenant près d'un siècle, cherche en effet à réduire notre grand pays à l'état de servitude dans lequel il a déjà soumis nos frères d'Asie.
C'est en réponse à l'agression des Colonisateurs que nous conduisons cette guerre et que nous avons entrepris de libérer les peuples d'Asie de la servitude.
Soldats du Grand Japon, j'ai une foi inébranlable en vos capacités et sait que l'Empereur et notre pays peuvent compter sur votre détermination sans faille.
La puissance de nos ennemis se brisera sur votre volonté et que vous êtes les dignes fils des héros de Tsushima et des combattants du Yalou !
Soldats, Marins et Aviateurs, je sais que vous serez dignes d'eux.
Longue vie à l'Empereur ! »
Comme à leur habitude, les Japonais ont scindés leur force entre la Force principale, qui comprend les Portes avions (Akagi, Kaga, Zuikaku et Shokaku), une Force d'avant-garde comprenant deux cuirassés, de trois croiseurs lourds, d'un croiseur léger et de trois destroyers sous le commandement du contre-Amiral Nobutake Kondo et une Force d'invasion comprenant le convoi de transports de troupe et son escorte, conduite par le Porte-avion léger Shoho et dirigée par Hiroaki Abe.
(…)
Le hasard fit que les 2 Flottes belligérantes se repérèrent mutuellement à quelques minutes d'intervalles. Fletcher et Nagumo, les 2 Amiraux antagonistes, lancèrent chacun un puissant raid afin de détruire les Portes-avions de l'adversaire. De plus, Nagumo ordonna à la Force d'avant-garde de se ruer sur la Flotte américaine pour l'engager au canon.
Fletcher avait néanmoins l'avantage que lui conférait son aviation basée à terre, en Nouvelle Calédonie.
Notons que les 2 raids aéronavals se croisent lors de leur marche sur la Flotte adverse.
À peine l'USS Hornet est-il repéré que les Japonais, désireux de venger le raid de Doolitle, lancent un assaut massif sur celui-ci. Son commandant, Charles P. Mason, comprenant qu'il est la cible prioritaire choisie par les Japonais, ordonne des manœuvres d'évitements pour échapper à l'assaut furieux des hommes d'Hiro Hito Showa.
Pris sous les bombes et les torpilles, le malheureux vaisseau tente alors de survivre tandis que sa DCA continue d'envoyer nombre d'assaillants dans l'autre monde (ainsi que des chasseurs US Wildcats, désireux de défendre le Porte-avions jusqu'au bout et qui furent pris sous le feu des canons du vaisseau). C'était sans compter sur cette détermination commune chez les pilote japonais. En effet, l'un d'eux, alors aux commandes d'un appareil trop endommagé pour pouvoir espérer rentrer à sa base, décide de précipiter son appareil et la torpille qu'il transporte sur l'USS Hornet. L'explosion en chaîne qui s'ensuit est d'une puissance abominable et coupe littéralement en deux le Porte-avions ! La propagande nippone fera grande bruit de la destruction du navire honni et fera du téméraire pilote responsable de sa annihilation, un héros national. Tomoyuki Yamada est encore honoré de nos jours au sanctuaire Yasukuni tandis que Mason, foudroyé lors de l'explosion, devînt un héros américain.
Mais le navire amiral du Raid de Doolittle n'est pas le seul à subir l'ire nippone. Le Destroyer USS Benham, membre de l'escorte de l'USS Entreprise, finit également sa carrière au fond de l'océan, laminé par l'aviation japonaise tandis que le croiseur USS Northampton termine l'engagement sérieusement endommagé. La Royal Navy aussi a subie des pertes, tant en pilotes qu'en marins, plusieurs obus ayant touché l'Ark Royal et le Formidable.
Les autres Portes-avions ont néanmoins plus de chances et s'en sortent plus ou moins endommagés (Le Lexington est ainsi bon pour plusieurs mois de réparations).
Côté nippon, les pertes sont similaires, l'Akagi finissant au fond de l'océan. Notons que son capitaine, Hasegawa Kiichi, bien qu'ayant survécu au bombardement des Dauntless et des Devastators ennemis, décida de périr avec son vaisseau et refusa d'évacuer.
Cependant, les perte japonaises auraient pu être plus lourdes sans l'exploit de Harada Kaname qui abat à lui seul 4 Devastators qui se ruaient sur un Kaga déjà fortement endommagé. Interviewé peu avant sa mort par le magazine « Guerres et Histoire », bien que défendant toujours le bon droit du Japon dans cette guerre (en dépit de son engagement pacifiste), il mit plutôt en avant la totale désorganisation et les choix cruels des médecins nippons, qui n'hésitaient pas à laisser souffrir les soldats ayant très peu de chances de survie pour sauver ceux qui pouvaient à terme espérer reprendre la lutte, que son exploit individuel.
Néanmoins la véritable débâcle japonaise a eu lieu dans les airs. Près de 80 pilotes, vétérans des campagnes précédentes, ont été perdu et l'exploit de Kaname n'est que l'arbre cachant la forêt… Véritable drame pour un Empire japonais ne formant qu'avec peine de nouvelles recrues...
Son groupe aérien décimé donc, ayant perdu l'espoir d'écraser la Flotte alliée par conséquent, Yamamoto ordonne à la Flotte de se replier à Truk. L'engagement au canon par la Force d'avant-garde n'aura donc pas lieu.
Notons l'engagement de plusieurs navires de guerre français, à commencer par leur navire-amiral, le Cuirassé Richelieu, dont les canons anti-aérien servirent efficacement à la défense des Porte-avions américains et britanniques.
Cependant, à l'instar des Japonais, les Alliés sont épuisés et se retirent de même mais ces derniers disposent toujours de la base aérienne de Nouméa pour couvrir les troupes au sol en Nouvelle-Calédonie tandis que les bombardiers longue portée japonais doivent couvrir des centaines de kilomètres avant d'espérer atteindre le lieu des combats.
Juin 1943
Le Shokaku est coulé par l'USS Trigger en baie de Tokyo.
Quant au Kaga, il sera trop endommagé pour participer à la Bataille de la Mer des Philippines, ayant lui aussi était torpillé par un sous-marin américain. Il finira au fond de l'océan à la bataille des îles Babuyan, pendant nord de la bataille du Golfe de Leyte.
Au delà de l'habituel message de soutien de l'Empereur, Yamamoto, pressentant le caractère ultra-décisif de l'affrontement, tînt à faire lire à la Flotte un discours issu de sa main.
« Soldats, Marins et Aviateurs du Grand Empire japonais !
L'affrontement auquel nous allons bientôt faire face s’avère décisif pour l'avenir de notre glorieuse Patrie.
L'ennemi qui se dresse contre nous, les puissances coloniales qui oppressent l'Asie depuis maintenant près d'un siècle, cherche en effet à réduire notre grand pays à l'état de servitude dans lequel il a déjà soumis nos frères d'Asie.
C'est en réponse à l'agression des Colonisateurs que nous conduisons cette guerre et que nous avons entrepris de libérer les peuples d'Asie de la servitude.
Soldats du Grand Japon, j'ai une foi inébranlable en vos capacités et sait que l'Empereur et notre pays peuvent compter sur votre détermination sans faille.
La puissance de nos ennemis se brisera sur votre volonté et que vous êtes les dignes fils des héros de Tsushima et des combattants du Yalou !
Soldats, Marins et Aviateurs, je sais que vous serez dignes d'eux.
Longue vie à l'Empereur ! »
Comme à leur habitude, les Japonais ont scindés leur force entre la Force principale, qui comprend les Portes avions (Akagi, Kaga, Zuikaku et Shokaku), une Force d'avant-garde comprenant deux cuirassés, de trois croiseurs lourds, d'un croiseur léger et de trois destroyers sous le commandement du contre-Amiral Nobutake Kondo et une Force d'invasion comprenant le convoi de transports de troupe et son escorte, conduite par le Porte-avion léger Shoho et dirigée par Hiroaki Abe.
(…)
Le hasard fit que les 2 Flottes belligérantes se repérèrent mutuellement à quelques minutes d'intervalles. Fletcher et Nagumo, les 2 Amiraux antagonistes, lancèrent chacun un puissant raid afin de détruire les Portes-avions de l'adversaire. De plus, Nagumo ordonna à la Force d'avant-garde de se ruer sur la Flotte américaine pour l'engager au canon.
Fletcher avait néanmoins l'avantage que lui conférait son aviation basée à terre, en Nouvelle Calédonie.
Notons que les 2 raids aéronavals se croisent lors de leur marche sur la Flotte adverse.
À peine l'USS Hornet est-il repéré que les Japonais, désireux de venger le raid de Doolitle, lancent un assaut massif sur celui-ci. Son commandant, Charles P. Mason, comprenant qu'il est la cible prioritaire choisie par les Japonais, ordonne des manœuvres d'évitements pour échapper à l'assaut furieux des hommes d'Hiro Hito Showa.
Pris sous les bombes et les torpilles, le malheureux vaisseau tente alors de survivre tandis que sa DCA continue d'envoyer nombre d'assaillants dans l'autre monde (ainsi que des chasseurs US Wildcats, désireux de défendre le Porte-avions jusqu'au bout et qui furent pris sous le feu des canons du vaisseau). C'était sans compter sur cette détermination commune chez les pilote japonais. En effet, l'un d'eux, alors aux commandes d'un appareil trop endommagé pour pouvoir espérer rentrer à sa base, décide de précipiter son appareil et la torpille qu'il transporte sur l'USS Hornet. L'explosion en chaîne qui s'ensuit est d'une puissance abominable et coupe littéralement en deux le Porte-avions ! La propagande nippone fera grande bruit de la destruction du navire honni et fera du téméraire pilote responsable de sa annihilation, un héros national. Tomoyuki Yamada est encore honoré de nos jours au sanctuaire Yasukuni tandis que Mason, foudroyé lors de l'explosion, devînt un héros américain.
Mais le navire amiral du Raid de Doolittle n'est pas le seul à subir l'ire nippone. Le Destroyer USS Benham, membre de l'escorte de l'USS Entreprise, finit également sa carrière au fond de l'océan, laminé par l'aviation japonaise tandis que le croiseur USS Northampton termine l'engagement sérieusement endommagé. La Royal Navy aussi a subie des pertes, tant en pilotes qu'en marins, plusieurs obus ayant touché l'Ark Royal et le Formidable.
Les autres Portes-avions ont néanmoins plus de chances et s'en sortent plus ou moins endommagés (Le Lexington est ainsi bon pour plusieurs mois de réparations).
Côté nippon, les pertes sont similaires, l'Akagi finissant au fond de l'océan. Notons que son capitaine, Hasegawa Kiichi, bien qu'ayant survécu au bombardement des Dauntless et des Devastators ennemis, décida de périr avec son vaisseau et refusa d'évacuer.
Cependant, les perte japonaises auraient pu être plus lourdes sans l'exploit de Harada Kaname qui abat à lui seul 4 Devastators qui se ruaient sur un Kaga déjà fortement endommagé. Interviewé peu avant sa mort par le magazine « Guerres et Histoire », bien que défendant toujours le bon droit du Japon dans cette guerre (en dépit de son engagement pacifiste), il mit plutôt en avant la totale désorganisation et les choix cruels des médecins nippons, qui n'hésitaient pas à laisser souffrir les soldats ayant très peu de chances de survie pour sauver ceux qui pouvaient à terme espérer reprendre la lutte, que son exploit individuel.
Néanmoins la véritable débâcle japonaise a eu lieu dans les airs. Près de 80 pilotes, vétérans des campagnes précédentes, ont été perdu et l'exploit de Kaname n'est que l'arbre cachant la forêt… Véritable drame pour un Empire japonais ne formant qu'avec peine de nouvelles recrues...
Son groupe aérien décimé donc, ayant perdu l'espoir d'écraser la Flotte alliée par conséquent, Yamamoto ordonne à la Flotte de se replier à Truk. L'engagement au canon par la Force d'avant-garde n'aura donc pas lieu.
Notons l'engagement de plusieurs navires de guerre français, à commencer par leur navire-amiral, le Cuirassé Richelieu, dont les canons anti-aérien servirent efficacement à la défense des Porte-avions américains et britanniques.
Cependant, à l'instar des Japonais, les Alliés sont épuisés et se retirent de même mais ces derniers disposent toujours de la base aérienne de Nouméa pour couvrir les troupes au sol en Nouvelle-Calédonie tandis que les bombardiers longue portée japonais doivent couvrir des centaines de kilomètres avant d'espérer atteindre le lieu des combats.
Juin 1943
Le Shokaku est coulé par l'USS Trigger en baie de Tokyo.
Quant au Kaga, il sera trop endommagé pour participer à la Bataille de la Mer des Philippines, ayant lui aussi était torpillé par un sous-marin américain. Il finira au fond de l'océan à la bataille des îles Babuyan, pendant nord de la bataille du Golfe de Leyte.
_________________
1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
https://forumuchronies.frenchboard.com/t751-la-france-exilee-tome-1-1940-la-roue-du-destin
https://forumuchronies.frenchboard.com/t826-la-france-exilee-tome-2-1942-la-roue-tourne
https://forumuchronies.frenchboard.com/t968-la-france-exilee-tome-3-1944-la-fin-d-un-cycle
https://forumuchronies.frenchboard.com/t1036-lfc-guerre-froide
LFC/Emile Ollivier- Messages : 2721
Date d'inscription : 26/03/2016
Age : 35
Re: La bataille des îles Loyauté (Obsolète)
Je te propose les éléments suivants à insérer comme tu le sens:
Côté nippon, les pertes sont similaires, l'Akagi finissant au fond de l'océan. Le porte-avion attaqué par les bombardiers en piqué de l'USS Enterprise et touché par une seule bombe. L'impact fait cependant exploser les munitions et le carburant des avions en cours d’armement dans le hangar. L'incendie alimenté par le carburant d'aviation se révèle impossible à contrôler. Deux nouveaux autres impacts très proches de la coque mettent le gouvernail en avarie. L’Akagi est mis en panne à en milieux d’après-midi et son équipage évacué, à l'exception du capitaine Hasegawa Kiichi, bien qu'ayant survécu au bombardement des Dauntless et des Devastators ennemis, décide de périr avec son vaisseau et refuse d'évacuer. L'Akagi brûle toute la nuit et ne coule que lendemain vers 5 heures.
[…]
Les bombardiers en piqué de l'USS Enterprise mirent quatre coups au but sur le Kaga avec des bombes de 500 livres, provoquant une série d'explosions dans les hangars remplis d'avions armés et ravitaillés. Le porte-avions japonais ne donnant que 5 nœuds reste en flamme pendant 4 heures. Dans l’après-midi il est touché par une torpille de sous-marins. Heureusement cette dernière n’explose pas. Alors que la nuit tombe, les incendies sont enfin maitriser, le Kaga repart à 18 nœuds avec son escorte qui accueille une partie des nombreux blessés.
[…]
18 juin :
A l’approche de la baie de Tokyo, le porte-avions Shōkaku est la cible de l’USS Trigger (SS-237). Trois des quatre torpilles provoquent des départs de feu dans le hangar, enflammant le carburant aviation et inondant le navire. Alors que la proue commence à couler, les avions et les munitions commencent à glisser vers l'avant, et une bombe explose dans le hangar. Cela enflamme les vapeurs d'essence, déclenchant quatre nouvelles explosions qui achèvent le navire. Le Shōkaku coule quelques minutes plus tard, emportant avec lui 1 263 hommes. 570 rescapés sont repêchés par l’escorte.
_________________
« Ce n’est que devant l’épreuve, la vraie, celle qui met en jeu l’existence même, que les hommes cessent de se mentir et révèlent vraiment ce qu’ils sont. »
Alexandre Lang.
Au Bord de l'Abîme et au-delà
Re: La bataille des îles Loyauté (Obsolète)
Et aussi:
Le groupe du Hornet est attaqué par 20 D3Y et 16 B5N. La DCA abat 4 bombardiers en piqué et 2 avions-torpilleurs, mais les pilotes japonais déterminés parviennent à placer 6 bombes et 4 torpilles sur le porte-avions, qui chavire rapidement.
_________________
« Ce n’est que devant l’épreuve, la vraie, celle qui met en jeu l’existence même, que les hommes cessent de se mentir et révèlent vraiment ce qu’ils sont. »
Alexandre Lang.
Au Bord de l'Abîme et au-delà
Re: La bataille des îles Loyauté (Obsolète)
Ultra-décisif, c'est de la langue parlé, cela n'a rien à faire dans un texte sérieux (ou supposé tel).
_________________
Le champ de bataille ne fait que révéler à l'homme sa folie et son désespoir, et la victoire n'est jamais que l'illusion des philosophes et des sots. William Faulkner
Anaxagore- Messages : 2234
Date d'inscription : 18/10/2015
Age : 50
Re: La bataille des îles Loyauté (Obsolète)
Je n'ai pas écrit "ultra-décisif"
_________________
1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
https://forumuchronies.frenchboard.com/t751-la-france-exilee-tome-1-1940-la-roue-du-destin
https://forumuchronies.frenchboard.com/t826-la-france-exilee-tome-2-1942-la-roue-tourne
https://forumuchronies.frenchboard.com/t968-la-france-exilee-tome-3-1944-la-fin-d-un-cycle
https://forumuchronies.frenchboard.com/t1036-lfc-guerre-froide
LFC/Emile Ollivier- Messages : 2721
Date d'inscription : 26/03/2016
Age : 35
Re: La bataille des îles Loyauté (Obsolète)
Emile Ollivier a écrit:Nouvelle version !
Au delà de l'habituel message de soutien de l'Empereur, Yamamoto, pressentant le caractère ultra-décisif de l'affrontement, tînt à faire lire à la Flotte un discours issu de sa main.
« Soldats, Marins et Aviateurs du Grand Empire japonais !
L'affrontement auquel nous allons bientôt faire face s’avère décisif pour l'avenir de notre glorieuse Patrie.
L'ennemi qui se dresse contre nous, les puissances coloniales qui oppressent l'Asie depuis maintenant près d'un siècle, cherche en effet à réduire notre grand pays à l'état de servitude dans lequel il a déjà soumis nos frères d'Asie.
C'est en réponse à l'agression des Colonisateurs que nous conduisons cette guerre et que nous avons entrepris de libérer les peuples d'Asie de la servitude.
Soldats du Grand Japon, j'ai une foi inébranlable en vos capacités et sait que l'Empereur et notre pays peuvent compter sur votre détermination sans faille.
La puissance de nos ennemis se brisera sur votre volonté et que vous êtes les dignes fils des héros de Tsushima et des combattants du Yalou !
Soldats, Marins et Aviateurs, je sais que vous serez dignes d'eux.
Longue vie à l'Empereur ! »
Comme à leur habitude, les Japonais ont scindés leur force entre la Force principale, qui comprend les Portes avions (Akagi, Kaga, Zuikaku et Shokaku), une Force d'avant-garde comprenant deux cuirassés, de trois croiseurs lourds, d'un croiseur léger et de trois destroyers sous le commandement du contre-Amiral Nobutake Kondo et une Force d'invasion comprenant le convoi de transports de troupe et son escorte, conduite par le Porte-avion léger Shoho et dirigée par Hiroaki Abe.
(…)
Le hasard fit que les 2 Flottes belligérantes se repérèrent mutuellement à quelques minutes d'intervalles. Fletcher et Nagumo, les 2 Amiraux antagonistes, lancèrent chacun un puissant raid afin de détruire les Portes-avions de l'adversaire. De plus, Nagumo ordonna à la Force d'avant-garde de se ruer sur la Flotte américaine pour l'engager au canon.
Fletcher avait néanmoins l'avantage que lui conférait son aviation basée à terre, en Nouvelle Calédonie.
Notons que les 2 raids aéronavals se croisent lors de leur marche sur la Flotte adverse.
À peine l'USS Hornet est-il repéré que les Japonais, désireux de venger le raid de Doolitle, lancent un assaut massif sur celui-ci. Son commandant, Charles P. Mason, comprenant qu'il est la cible prioritaire choisie par les Japonais, ordonne des manœuvres d'évitements pour échapper à l'assaut furieux des hommes d'Hiro Hito Showa.
Pris sous les bombes et les torpilles, le malheureux vaisseau tente alors de survivre tandis que sa DCA continue d'envoyer nombre d'assaillants dans l'autre monde (ainsi que des chasseurs US Wildcats, désireux de défendre le Porte-avions jusqu'au bout et qui furent pris sous le feu des canons du vaisseau). C'était sans compter sur cette détermination commune chez les pilote japonais. En effet, l'un d'eux, alors aux commandes d'un appareil trop endommagé pour pouvoir espérer rentrer à sa base, décide de précipiter son appareil et la torpille qu'il transporte sur l'USS Hornet. L'explosion en chaîne qui s'ensuit est d'une puissance abominable et coupe littéralement en deux le Porte-avions ! La propagande nippone fera grande bruit de la destruction du navire honni et fera du téméraire pilote responsable de sa annihilation, un héros national. Tomoyuki Yamada est encore honoré de nos jours au sanctuaire Yasukuni tandis que Mason, foudroyé lors de l'explosion, devînt un héros américain.
Mais le navire amiral du Raid de Doolittle n'est pas le seul à subir l'ire nippone. Le Destroyer USS Benham, membre de l'escorte de l'USS Entreprise, finit également sa carrière au fond de l'océan, laminé par l'aviation japonaise tandis que le croiseur USS Northampton termine l'engagement sérieusement endommagé. La Royal Navy aussi a subie des pertes, tant en pilotes qu'en marins, plusieurs obus ayant touché l'Ark Royal et le Formidable.
Les autres Portes-avions ont néanmoins plus de chances et s'en sortent plus ou moins endommagés (Le Lexington est ainsi bon pour plusieurs mois de réparations).
Côté nippon, les pertes sont similaires, l'Akagi finissant au fond de l'océan. Notons que son capitaine, Hasegawa Kiichi, bien qu'ayant survécu au bombardement des Dauntless et des Devastators ennemis, décida de périr avec son vaisseau et refusa d'évacuer.
Cependant, les perte japonaises auraient pu être plus lourdes sans l'exploit de Harada Kaname qui abat à lui seul 4 Devastators qui se ruaient sur un Kaga déjà fortement endommagé. Interviewé peu avant sa mort par le magazine « Guerres et Histoire », bien que défendant toujours le bon droit du Japon dans cette guerre (en dépit de son engagement pacifiste), il mit plutôt en avant la totale désorganisation et les choix cruels des médecins nippons, qui n'hésitaient pas à laisser souffrir les soldats ayant très peu de chances de survie pour sauver ceux qui pouvaient à terme espérer reprendre la lutte, que son exploit individuel.
Néanmoins la véritable débâcle japonaise a eu lieu dans les airs. Près de 80 pilotes, vétérans des campagnes précédentes, ont été perdu et l'exploit de Kaname n'est que l'arbre cachant la forêt… Véritable drame pour un Empire japonais ne formant qu'avec peine de nouvelles recrues...
Son groupe aérien décimé donc, ayant perdu l'espoir d'écraser la Flotte alliée par conséquent, Yamamoto ordonne à la Flotte de se replier à Truk. L'engagement au canon par la Force d'avant-garde n'aura donc pas lieu.
Notons l'engagement de plusieurs navires de guerre français, à commencer par leur navire-amiral, le Cuirassé Richelieu, dont les canons anti-aérien servirent efficacement à la défense des Porte-avions américains et britanniques.
Cependant, à l'instar des Japonais, les Alliés sont épuisés et se retirent de même mais ces derniers disposent toujours de la base aérienne de Nouméa pour couvrir les troupes au sol en Nouvelle-Calédonie tandis que les bombardiers longue portée japonais doivent couvrir des centaines de kilomètres avant d'espérer atteindre le lieu des combats.
Juin 1943
Le Shokaku est coulé par l'USS Trigger en baie de Tokyo.
Quant au Kaga, il sera trop endommagé pour participer à la Bataille de la Mer des Philippines, ayant lui aussi était torpillé par un sous-marin américain. Il finira au fond de l'océan à la bataille des îles Babuyan, pendant nord de la bataille du Golfe de Leyte.
Ah bon ?
_________________
Le champ de bataille ne fait que révéler à l'homme sa folie et son désespoir, et la victoire n'est jamais que l'illusion des philosophes et des sots. William Faulkner
Anaxagore- Messages : 2234
Date d'inscription : 18/10/2015
Age : 50
Re: La bataille des îles Loyauté (Obsolète)
C'est pas dans le discours
_________________
1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
https://forumuchronies.frenchboard.com/t751-la-france-exilee-tome-1-1940-la-roue-du-destin
https://forumuchronies.frenchboard.com/t826-la-france-exilee-tome-2-1942-la-roue-tourne
https://forumuchronies.frenchboard.com/t968-la-france-exilee-tome-3-1944-la-fin-d-un-cycle
https://forumuchronies.frenchboard.com/t1036-lfc-guerre-froide
LFC/Emile Ollivier- Messages : 2721
Date d'inscription : 26/03/2016
Age : 35
Re: La bataille des îles Loyauté (Obsolète)
Anaxagore,
J'ai retiré "Ultra-décisif" :p
Au delà de l'habituel message de soutien de l'Empereur, Yamamoto, pressentant le caractère crucial de l'affrontement, tînt à faire lire à la Flotte un discours issu de sa main.
« Soldats, Marins et Aviateurs du Grand Empire japonais !
L'affrontement auquel nous allons bientôt faire face s’avère décisif pour l'avenir de notre glorieuse Patrie.
L'ennemi qui se dresse contre nous, les puissances coloniales qui oppressent l'Asie depuis maintenant près d'un siècle, cherche en effet à réduire notre grand pays à l'état de servitude dans lequel il a déjà soumis nos frères d'Asie.
C'est en réponse à l'agression des Colonisateurs que nous conduisons cette guerre et que nous avons entrepris de libérer les peuples d'Asie de la servitude.
Soldats du Grand Japon, j'ai une foi inébranlable en vos capacités et sait que l'Empereur et notre pays peuvent compter sur votre détermination sans faille.
La puissance de nos ennemis se brisera sur votre volonté et que vous êtes les dignes fils des héros de Tsushima et des combattants du Yalou !
Soldats, Marins et Aviateurs, je sais que vous serez dignes d'eux.
Longue vie à l'Empereur ! »
Comme à leur habitude, les Japonais ont scindés leur force entre la Force principale, qui comprend les Portes avions (Akagi, Kaga, Zuikaku et Shokaku), une Force d'avant-garde comprenant deux cuirassés, de trois croiseurs lourds, d'un croiseur léger et de trois destroyers sous le commandement du contre-Amiral Nobutake Kondo et une Force d'invasion comprenant le convoi de transports de troupe et son escorte, conduite par le Porte-avion léger Shoho et dirigée par Hiroaki Abe.
Dès l'arrivée à proximité de la grande île française et patrie des Kanaks, de la Flotte de débarquement japonaise, les avions basés dans l'île et les appareils basés sur les Portes-avions alliés l'attaquent. Beaucoup d'aviateurs alliés meurent sous les assauts furieux des Zéros japonais mais plusieurs transports sont incendiés.
Yamamoto, conscient qu'il tient là son affrontement décisif, se décide à un assaut général sur la Flotte alliée et délaisse la couverture aérienne de l'invasion.
L'Amiral japonais fait donc le même pari qu'en Indochine lors de la destruction de la Force Z.
Supérieurs numériquement, les Japonais parviennent certes à installer plusieurs têtes de ponts au nord de l'île, mais l'absence de support aérien au sol et le raidissement de la résistance alliée les empêchent de pouvoir marcher sur Nouméa.
Le hasard fit que les 2 Flottes belligérantes se repérèrent mutuellement à quelques minutes d'intervalles. Fletcher et Nagumo, les 2 Amiraux antagonistes, lancèrent chacun un puissant raid afin de détruire les Portes-avions de l'adversaire. De plus, Nagumo ordonna à la Force d'avant-garde de se ruer sur la Flotte américaine pour l'engager au canon.
Fletcher avait néanmoins l'avantage que lui conférait son aviation basée à terre, en Nouvelle Calédonie.
Notons que les 2 raids aéronavals se croisent lors de leur marche sur la Flotte adverse.
À peine l'USS Hornet est-il repéré que les Japonais, désireux de venger le raid de Doolitle, lancent un assaut massif sur celui-ci. Son commandant, Charles P. Mason, comprenant qu'il est la cible prioritaire choisie par les Japonais, ordonne des manœuvres d'évitements pour échapper à l'assaut furieux des hommes d'Hiro Hito Showa.
Pris sous les bombes et les torpilles, le malheureux vaisseau tente alors de survivre tandis que sa DCA continue d'envoyer nombre d'assaillants dans l'autre monde (ainsi que des chasseurs US Wildcats, désireux de défendre le Porte-avions jusqu'au bout et qui furent pris sous le feu des canons du vaisseau). C'était sans compter sur cette détermination commune chez les pilote japonais. En effet, l'un d'eux, alors aux commandes d'un appareil trop endommagé pour pouvoir espérer rentrer à sa base, décide de précipiter son appareil et la torpille qu'il transporte sur l'USS Hornet. L'explosion en chaîne qui s'ensuit est d'une puissance abominable et coupe littéralement en deux le Porte-avions ! La propagande nippone fera grande bruit de la destruction du navire honni et fera du téméraire pilote responsable de sa annihilation, un héros national. Tomoyuki Yamada est encore honoré de nos jours au sanctuaire Yasukuni tandis que Mason, foudroyé lors de l'explosion, devînt un héros américain.
Mais le navire amiral du Raid de Doolittle n'est pas le seul à subir l'ire nippone. Le Destroyer USS Benham, membre de l'escorte de l'USS Entreprise, finit également sa carrière au fond de l'océan, laminé par l'aviation japonaise tandis que le croiseur USS Northampton termine l'engagement sérieusement endommagé. La Royal Navy aussi a subie des pertes, tant en pilotes qu'en marins, plusieurs obus ayant touché l'Ark Royal et le Formidable.
Les autres Portes-avions ont néanmoins plus de chances et s'en sortent plus ou moins endommagés (Le Lexington est ainsi bon pour plusieurs mois de réparations).
Côté nippon, les pertes sont similaires, l'Akagi finissant au fond de l'océan. Le porte-avion attaqué par les bombardiers en piqué de l'USS Enterprise et touché par une seule bombe. L'impact fait cependant exploser les munitions et le carburant des avions en cours d’armement dans le hangar. L'incendie alimenté par le carburant d'aviation se révèle impossible à contrôler. Deux nouveaux autres impacts très proches de la coque mettent le gouvernail en avarie. L’Akagi est mis en panne à en milieux d’après-midi et son équipage évacué, à l'exception du capitaine Hasegawa Kiichi, bien qu'ayant survécu au bombardement des Dauntless et des Devastators ennemis, décide de périr avec son vaisseau et refuse d'évacuer. L'Akagi brûle toute la nuit et ne coule que lendemain vers 5 heures.
Cependant, les perte japonaises auraient pu être plus lourdes sans l'exploit de Harada Kaname qui abat à lui seul 4 Devastators qui se ruaient sur un Kaga déjà fortement endommagé. Interviewé peu avant sa mort par le magazine « Guerres et Histoire », bien que défendant toujours le bon droit du Japon dans cette guerre (en dépit de son engagement pacifiste), il mit plutôt en avant la totale désorganisation et les choix cruels des médecins nippons, qui n'hésitaient pas à laisser souffrir les soldats ayant très peu de chances de survie pour sauver ceux qui pouvaient à terme espérer reprendre la lutte, que son exploit individuel.
En effet, les bombardiers en piqué de l'USS Enterprise avaient précédemment mis quatre coups au but sur le porte-avions avec des bombes de 500 livres, provoquant une série d'explosions dans les hangars remplis d'avions armés et ravitaillés. Le Kaga ne donnant que 5 nœuds était resté en flamme pendant 4 heures. Dans l’après-midi il fut aussi touché par une torpille de sous-marins. Heureusement pour les Japonais, cette dernière n’explose pas. Alors que la nuit tombe, les incendies sont enfin maîtrisés, le porte-avions put donc repartir à 18 nœuds avec son escorte qui accueille une partie des nombreux blessés.
Néanmoins la véritable débâcle japonaise a eu lieu dans les airs. Près de 80 pilotes, vétérans des campagnes précédentes, ont été perdu et l'exploit de Kaname n'est que l'arbre cachant la forêt… Véritable drame pour un Empire japonais ne formant qu'avec peine de nouvelles recrues...
Son groupe aérien décimé donc, ayant perdu l'espoir d'écraser la Flotte alliée par conséquent, Yamamoto ordonne à la Flotte de se replier à Truk. L'engagement au canon par la Force d'avant-garde n'aura donc pas lieu.
Notons l'engagement de plusieurs navires de guerre français, à commencer par leur navire-amiral, le Cuirassé Richelieu, dont les canons anti-aérien servirent efficacement à la défense des Porte-avions américains et britanniques.
Cependant, à l'instar des Japonais, les Alliés sont épuisés et se retirent de même mais ces derniers disposent toujours de la base aérienne de Nouméa pour couvrir les troupes au sol en Nouvelle-Calédonie tandis que les bombardiers longue portée japonais doivent couvrir des centaines de kilomètres avant d'espérer atteindre le lieu des combats.
Juin 1943
A l’approche de la baie de Tokyo, le porte-avions Shōkaku est la cible de l’USS Trigger (SS-237). Trois des quatre torpilles provoquent des départs de feu dans le hangar, enflammant le carburant aviation et inondant le navire. Alors que la proue commence à couler, les avions et les munitions commencent à glisser vers l'avant, et une bombe explose dans le hangar. Cela enflamme les vapeurs d'essence, déclenchant quatre nouvelles explosions qui achèvent le navire. Le Shōkaku coule quelques minutes plus tard, emportant avec lui 1 263 hommes. 570 rescapés sont repêchés par l’escorte.
Quant au Kaga, il sera trop endommagé pour participer à la Bataille de la Mer des Philippines, ayant lui aussi était torpillé par un sous-marin américain. Il finira au fond de l'océan à la bataille des îles Babuyan, pendant nord de la bataille du Golfe de Leyte.
J'ai retiré "Ultra-décisif" :p
Au delà de l'habituel message de soutien de l'Empereur, Yamamoto, pressentant le caractère crucial de l'affrontement, tînt à faire lire à la Flotte un discours issu de sa main.
« Soldats, Marins et Aviateurs du Grand Empire japonais !
L'affrontement auquel nous allons bientôt faire face s’avère décisif pour l'avenir de notre glorieuse Patrie.
L'ennemi qui se dresse contre nous, les puissances coloniales qui oppressent l'Asie depuis maintenant près d'un siècle, cherche en effet à réduire notre grand pays à l'état de servitude dans lequel il a déjà soumis nos frères d'Asie.
C'est en réponse à l'agression des Colonisateurs que nous conduisons cette guerre et que nous avons entrepris de libérer les peuples d'Asie de la servitude.
Soldats du Grand Japon, j'ai une foi inébranlable en vos capacités et sait que l'Empereur et notre pays peuvent compter sur votre détermination sans faille.
La puissance de nos ennemis se brisera sur votre volonté et que vous êtes les dignes fils des héros de Tsushima et des combattants du Yalou !
Soldats, Marins et Aviateurs, je sais que vous serez dignes d'eux.
Longue vie à l'Empereur ! »
Comme à leur habitude, les Japonais ont scindés leur force entre la Force principale, qui comprend les Portes avions (Akagi, Kaga, Zuikaku et Shokaku), une Force d'avant-garde comprenant deux cuirassés, de trois croiseurs lourds, d'un croiseur léger et de trois destroyers sous le commandement du contre-Amiral Nobutake Kondo et une Force d'invasion comprenant le convoi de transports de troupe et son escorte, conduite par le Porte-avion léger Shoho et dirigée par Hiroaki Abe.
Dès l'arrivée à proximité de la grande île française et patrie des Kanaks, de la Flotte de débarquement japonaise, les avions basés dans l'île et les appareils basés sur les Portes-avions alliés l'attaquent. Beaucoup d'aviateurs alliés meurent sous les assauts furieux des Zéros japonais mais plusieurs transports sont incendiés.
Yamamoto, conscient qu'il tient là son affrontement décisif, se décide à un assaut général sur la Flotte alliée et délaisse la couverture aérienne de l'invasion.
L'Amiral japonais fait donc le même pari qu'en Indochine lors de la destruction de la Force Z.
Supérieurs numériquement, les Japonais parviennent certes à installer plusieurs têtes de ponts au nord de l'île, mais l'absence de support aérien au sol et le raidissement de la résistance alliée les empêchent de pouvoir marcher sur Nouméa.
Le hasard fit que les 2 Flottes belligérantes se repérèrent mutuellement à quelques minutes d'intervalles. Fletcher et Nagumo, les 2 Amiraux antagonistes, lancèrent chacun un puissant raid afin de détruire les Portes-avions de l'adversaire. De plus, Nagumo ordonna à la Force d'avant-garde de se ruer sur la Flotte américaine pour l'engager au canon.
Fletcher avait néanmoins l'avantage que lui conférait son aviation basée à terre, en Nouvelle Calédonie.
Notons que les 2 raids aéronavals se croisent lors de leur marche sur la Flotte adverse.
À peine l'USS Hornet est-il repéré que les Japonais, désireux de venger le raid de Doolitle, lancent un assaut massif sur celui-ci. Son commandant, Charles P. Mason, comprenant qu'il est la cible prioritaire choisie par les Japonais, ordonne des manœuvres d'évitements pour échapper à l'assaut furieux des hommes d'Hiro Hito Showa.
Pris sous les bombes et les torpilles, le malheureux vaisseau tente alors de survivre tandis que sa DCA continue d'envoyer nombre d'assaillants dans l'autre monde (ainsi que des chasseurs US Wildcats, désireux de défendre le Porte-avions jusqu'au bout et qui furent pris sous le feu des canons du vaisseau). C'était sans compter sur cette détermination commune chez les pilote japonais. En effet, l'un d'eux, alors aux commandes d'un appareil trop endommagé pour pouvoir espérer rentrer à sa base, décide de précipiter son appareil et la torpille qu'il transporte sur l'USS Hornet. L'explosion en chaîne qui s'ensuit est d'une puissance abominable et coupe littéralement en deux le Porte-avions ! La propagande nippone fera grande bruit de la destruction du navire honni et fera du téméraire pilote responsable de sa annihilation, un héros national. Tomoyuki Yamada est encore honoré de nos jours au sanctuaire Yasukuni tandis que Mason, foudroyé lors de l'explosion, devînt un héros américain.
Mais le navire amiral du Raid de Doolittle n'est pas le seul à subir l'ire nippone. Le Destroyer USS Benham, membre de l'escorte de l'USS Entreprise, finit également sa carrière au fond de l'océan, laminé par l'aviation japonaise tandis que le croiseur USS Northampton termine l'engagement sérieusement endommagé. La Royal Navy aussi a subie des pertes, tant en pilotes qu'en marins, plusieurs obus ayant touché l'Ark Royal et le Formidable.
Les autres Portes-avions ont néanmoins plus de chances et s'en sortent plus ou moins endommagés (Le Lexington est ainsi bon pour plusieurs mois de réparations).
Côté nippon, les pertes sont similaires, l'Akagi finissant au fond de l'océan. Le porte-avion attaqué par les bombardiers en piqué de l'USS Enterprise et touché par une seule bombe. L'impact fait cependant exploser les munitions et le carburant des avions en cours d’armement dans le hangar. L'incendie alimenté par le carburant d'aviation se révèle impossible à contrôler. Deux nouveaux autres impacts très proches de la coque mettent le gouvernail en avarie. L’Akagi est mis en panne à en milieux d’après-midi et son équipage évacué, à l'exception du capitaine Hasegawa Kiichi, bien qu'ayant survécu au bombardement des Dauntless et des Devastators ennemis, décide de périr avec son vaisseau et refuse d'évacuer. L'Akagi brûle toute la nuit et ne coule que lendemain vers 5 heures.
Cependant, les perte japonaises auraient pu être plus lourdes sans l'exploit de Harada Kaname qui abat à lui seul 4 Devastators qui se ruaient sur un Kaga déjà fortement endommagé. Interviewé peu avant sa mort par le magazine « Guerres et Histoire », bien que défendant toujours le bon droit du Japon dans cette guerre (en dépit de son engagement pacifiste), il mit plutôt en avant la totale désorganisation et les choix cruels des médecins nippons, qui n'hésitaient pas à laisser souffrir les soldats ayant très peu de chances de survie pour sauver ceux qui pouvaient à terme espérer reprendre la lutte, que son exploit individuel.
En effet, les bombardiers en piqué de l'USS Enterprise avaient précédemment mis quatre coups au but sur le porte-avions avec des bombes de 500 livres, provoquant une série d'explosions dans les hangars remplis d'avions armés et ravitaillés. Le Kaga ne donnant que 5 nœuds était resté en flamme pendant 4 heures. Dans l’après-midi il fut aussi touché par une torpille de sous-marins. Heureusement pour les Japonais, cette dernière n’explose pas. Alors que la nuit tombe, les incendies sont enfin maîtrisés, le porte-avions put donc repartir à 18 nœuds avec son escorte qui accueille une partie des nombreux blessés.
Néanmoins la véritable débâcle japonaise a eu lieu dans les airs. Près de 80 pilotes, vétérans des campagnes précédentes, ont été perdu et l'exploit de Kaname n'est que l'arbre cachant la forêt… Véritable drame pour un Empire japonais ne formant qu'avec peine de nouvelles recrues...
Son groupe aérien décimé donc, ayant perdu l'espoir d'écraser la Flotte alliée par conséquent, Yamamoto ordonne à la Flotte de se replier à Truk. L'engagement au canon par la Force d'avant-garde n'aura donc pas lieu.
Notons l'engagement de plusieurs navires de guerre français, à commencer par leur navire-amiral, le Cuirassé Richelieu, dont les canons anti-aérien servirent efficacement à la défense des Porte-avions américains et britanniques.
Cependant, à l'instar des Japonais, les Alliés sont épuisés et se retirent de même mais ces derniers disposent toujours de la base aérienne de Nouméa pour couvrir les troupes au sol en Nouvelle-Calédonie tandis que les bombardiers longue portée japonais doivent couvrir des centaines de kilomètres avant d'espérer atteindre le lieu des combats.
Juin 1943
A l’approche de la baie de Tokyo, le porte-avions Shōkaku est la cible de l’USS Trigger (SS-237). Trois des quatre torpilles provoquent des départs de feu dans le hangar, enflammant le carburant aviation et inondant le navire. Alors que la proue commence à couler, les avions et les munitions commencent à glisser vers l'avant, et une bombe explose dans le hangar. Cela enflamme les vapeurs d'essence, déclenchant quatre nouvelles explosions qui achèvent le navire. Le Shōkaku coule quelques minutes plus tard, emportant avec lui 1 263 hommes. 570 rescapés sont repêchés par l’escorte.
Quant au Kaga, il sera trop endommagé pour participer à la Bataille de la Mer des Philippines, ayant lui aussi était torpillé par un sous-marin américain. Il finira au fond de l'océan à la bataille des îles Babuyan, pendant nord de la bataille du Golfe de Leyte.
_________________
1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
https://forumuchronies.frenchboard.com/t751-la-france-exilee-tome-1-1940-la-roue-du-destin
https://forumuchronies.frenchboard.com/t826-la-france-exilee-tome-2-1942-la-roue-tourne
https://forumuchronies.frenchboard.com/t968-la-france-exilee-tome-3-1944-la-fin-d-un-cycle
https://forumuchronies.frenchboard.com/t1036-lfc-guerre-froide
LFC/Emile Ollivier- Messages : 2721
Date d'inscription : 26/03/2016
Age : 35
Re: La bataille des îles Loyauté (Obsolète)
Je note aussi un soucis de concordance des temps d'un paragraphe à l'autre.
_________________
« Ce n’est que devant l’épreuve, la vraie, celle qui met en jeu l’existence même, que les hommes cessent de se mentir et révèlent vraiment ce qu’ils sont. »
Alexandre Lang.
Au Bord de l'Abîme et au-delà
Re: La bataille des îles Loyauté (Obsolète)
Ça sera corrigé
_________________
1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
https://forumuchronies.frenchboard.com/t751-la-france-exilee-tome-1-1940-la-roue-du-destin
https://forumuchronies.frenchboard.com/t826-la-france-exilee-tome-2-1942-la-roue-tourne
https://forumuchronies.frenchboard.com/t968-la-france-exilee-tome-3-1944-la-fin-d-un-cycle
https://forumuchronies.frenchboard.com/t1036-lfc-guerre-froide
LFC/Emile Ollivier- Messages : 2721
Date d'inscription : 26/03/2016
Age : 35
Sujets similaires
» Thalassocène, un monde d'îles
» Tract allemand de l'après POD (Obsolète)
» Rommel contre-attaque ! (Obsolète)
» Deux nouvelles LFC d'un coup ! (Obsolète)
» Guerre éclair dans le désert (Obsolète)
» Tract allemand de l'après POD (Obsolète)
» Rommel contre-attaque ! (Obsolète)
» Deux nouvelles LFC d'un coup ! (Obsolète)
» Guerre éclair dans le désert (Obsolète)
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sam 16 Nov - 14:53 par Thomas
» Ils arrivent !
Dim 10 Nov - 11:39 par Ammonios
» Terra Ignota, Ada Palmer
Sam 9 Nov - 14:24 par Ammonios
» Statut exact du domaine français de Terre Sainte
Ven 8 Nov - 17:28 par Ammonios
» Un cours d'histoire ancienne
Mar 5 Nov - 18:44 par Ammonios
» Que pourrait changer une mort prématurée de Churchill ?
Lun 4 Nov - 20:58 par Ammonios
» Présentation d'Ammonios
Sam 2 Nov - 22:47 par Ammonios
» L'échange de Brennert
Mar 29 Oct - 16:26 par MonsieurTélévision
» Les épisodes uchroniques
Mar 29 Oct - 16:20 par MonsieurTélévision