The Footprint of Mussolini (traduction)
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Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
Refaire ce qu'a fait les Nazis dans les années 30 moins de trois ans après la chute de ceux ci n'a pas interloqués les fonctionnaires soviétiques ? Pour l'Europe de l'Est, on peut espère qu'il y a des filières d'évasion vers l'Occident.
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Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
Extrait de 'The Dark Decade : America in the 40s' de Wendy Walters
Après la destitution de Wallace, les démocrates avaient poussé un étrange soupir de soulagement. C'était bizarre dans le sens que, alors que leur président venait d'être destitué et qu'ils se dirigeaient vers une nouvelle catastrophe électorale, ils étaient enfin libérés du fardeau de Wallace. Alben Barkley était considéré comme un candidat sacrificiel suffisant, pour prouver que les démocrates n'étaient pas tous des partisans de Wallace.
Alben W Barkley Le candidat Démocrate
Barkley fut justement durement critiqué par les partisans de Wallace, notamment Vito Marcantonio (son soutien au président déchu, lui fallait de vivre sous bonne gardes, face aux menaces de mort). Cependant, comme la convention démocrate était prévu pour le 12 juillet. Le 5 juillet ont appris que Barkley avait été victime d’une crise cardiaque en raison du stress de la campagne brutale, et de son âge avancé. Bien qu’il survécu, il renonça à la course à la maison blanche.
Les tensions avaient atteint, leur somment au Philadelphia Convention Hall du 12 au 14 juillet. Les partisans de Marcantonio (la faction progressiste) exerçaient toujours une influence significative. Dans le même temps, aucun des candidats anti-Wallace ne voulait être candidat. Beaucoup craignaient pour leur vie, d'autres craignaient d'être entraînés dans les vagues d'enquêtes fédérales qui étaient sur le point de tomber sur le Parti démocrate, et ne voulaient pas subir ce niveau d'examen médiatique. Les seules personnes véritablement anticommunistes, à savoir les Dixiecrats, étaient parties pour fonder leur propre parti. La seule personne qui voulait vraiment la place de candidat était Marcantonio, à qui le maire de Minneapolis Hubert Humphrey dit "Nous empêcherions le Klan de vous assassiner, car on vous aura tuer avant". Finalement, le 14 juillet, les dirigeants démocrates annoncèrent que le candidat du parti Démocrate sera...
Le général Patton.
L'élite démocrate avait décidé qu'il n'y avait aucune chance de victoire avec la situation actuelle. De plus, étant donné qu'ils étaient soupçonnés d'être des traitres, la pire chose à faire était de mener une campagne contre un héros de guerre bien-aimé. Le plan était de prendre les ressources des élections présidentielles et de mettre sauver la présence démocrate au Congrès . Ils s'attendaient à ce que la mesure fasse grincer des dents, ils ne s'attendaient pas à ce qui arrivera. La Faction progressiste pris d'assaut la scène, scandant “ Démocrates, Républicains même combat".
Des bagarres entre les modérés et les progressistes éclatèrent aux quatre coins de la salle, et même à l’extérieur. La police fit irruption et au final, plus de 500 personnes furent arrêtées cette nuit-là et dans les jours suivants.
Le 20 juillet, Marcanotonio (qui avait bizarrement échappé à cela) asséna le coup fatal au parti démocrate. Lui et plusieurs membres de l’aile gauche du Parti firent sécession, refusant de soutenir Patton. Ils créèrent dans la foulée le « Parti démocrate progressiste », souvent abrégé en « Les progressistes ».
Vito Marcantonio
Pour l'élection de 1948, Marcantonio serait le candidat à la présidence et Glen H. Taylor le candidat à la vice-présidence. Dans leur programme, on trouvait pelé mêle : L’abandon des poursuites envers Wallace et son administration, un traité d'amitié avec l'URSS, opposition au colonialisme, au sionisme et au fascisme, les droits civiques complet, un salaire maximum, nationalisations des principales industries et destruction de l'intégralité des bombes nucléaires américaines. Harry Truman décrit se programme comme "si stupide qu'il ne pouvait être écrit qu'au crayon". Une chose était sûre cependant. Les démocrates avaient rapidement perdu le peu de foi qui leur restait. L’aile sudiste était partie pour le Parti de la liberté, les modérés avait rallié les républicains et maintenant l’aile gauche aussi était attaquée.
Les Progressistes n’eurent pas l’occasion de défendre leur programme La Ligue de Colomb (qui avait à présent des partisans jusqu’à la cote ouest) jura de mettre à sac la moindre manifestation ou le moindre meeting progressiste. Le Klan déclara même que les membres du Parti progressiste "seraient fusillés en tant que combattants ennemis". Thurmond avait carrément soutenu que les progressistes devraient être interdits. En novembre, le général Patton répéta le grand exploit du général Washington : Il avait remporté tous les votes du Collège électoral et l’intégralité des 48 États avec 90 % des voix. Les républicains détenaient environ 70 % des sièges à la Chambre et 60 sièges au Sénat. Le Parti de la liberté remporta tous les sièges du Sénat et de la Chambre dans l'ancienne Confédération en dehors d'une poignée de sièges républicains. Les progressistes avaient obtenu moins de points que les démocrates lors des élections à la Chambre, mais c'était plus que suffisant pour diviser encore plus le vote. Les démocrates n’avaient survécu que dans une poignée de districts urbains du nord, où ils s’étaient battus avec les progressistes pour des miettes. L'idée qu'il y a seulement quatre ans ce parti était autrefois considéré comme le léviathan imbattable de la politique américaine choqua la plupart des gens. Néanmoins, la destruction des démocrates ouvrirait la voie à une nouvelle Amérique. Avec l'approbation écrasante de son peuple, avec un soutien plus que suffisant au Congrès pour faire passer sa volonté, George Patton était devenu l'homme le plus puissant de la Terre.
Dernière édition par Rayan du Griffoul le Mer 15 Fév - 20:40, édité 1 fois
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Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
On sait déjà qu'il n'y a pas de guerre contre l'URSS, mais l'immense Chine sera le prochain enjeu. L'Indochine française verra t'elle des GI's en 1949 ? Du moins, les restrictions sur les équipements américains dans les guerres coloniales seront levés. OTL, il a fallu attendre le déclenchement de la guerre de Corée pour que l'armée de l'air française puisse utiliser des chasseurs américains.
Dernière édition par Collectionneur le Ven 16 Sep - 7:50, édité 1 fois
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Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
DemetriosPoliorcète- Messages : 1471
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Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
Extrait de 'We Brave Few: Europe 1945-1949' par Abraham Ferguson
Alors que le nouvel intérêt pour la monarchie, avait certainement été inspiré par la vague de réaction contre le communisme, ce n'est pas exclusivement pour cette raison que la royauté était revenue à la mode dans l'Europe de la fin des années 1940. L'une des raisons fut, qu'elle était considérée, comme un excellent moyen d'assurer la continuité de l'État. L'exemple américain avait montré à quel point une République pouvait changer radicalement de visage. On estima qu'une monarchie pouvait servir de point de repéré, pour s'assurer qu'un successeur ne pourrait pas changer soudainement un pays du jour au lendemain, et bouleverser radicalement la situation géopolitique. Comme le modèle de restauration monarchique, avait bien fonctionné pour rétablir l'ordre en Croatie et en Hongrie, l'exemple s'était rapidement répandu dans les États européens.
Au Portugal, les Royalistes avaient été bannis lors de la Révolution de 1910, mais Salazar souhaitait renforcer la réputation du Portugal, en tant que « nation la plus présentable » (selon ses propres mots) de l'Alliance romaine. Cela correspondait bien au traditionalisme qu'il voulait apporter à l'Empire portugais, sans parler de sa conviction qu'un roi serait un symbole unificateur pour les colons portugais en Afrique, un peu comme les Anglais. Le prince Edouard Duarte Nuno était l’héritier du trône, il avait épousé la princesse Maria Francisca, permettant d’unir les deux branches de la famille Bragance. En fin de compte, il fut décidé que le président Oscar Carmona, déjà malade, démissionnerait en Juin 1949. L'Assemblée nationale abrogea les lois de l'exil, et dans la foulée, la date du couronnement fut fixée au 5 octobre, date de la révolution de 1910. Le Portugal devient alors une monarchie, sous le règne du roi Duarte II.
Le Royaume du Portugal retrouve son ancienne drapeau
Deux ans auparavant, la situation politique espagnol fut clarifiée Le pays redevient officiellement un royaume, et le général Franco, le gouverna, en tant que “chef d'État du Royaume d'Espagne” Cependant, sans roi sur le trône car le futur Juan Carlos était considéré comme trop jeune. Jusqu’a sa mort, Franco s’appuiera, sur la coalition qui l’avait soutenu, depuis la guerre civile. Les Phalangistes, les catholiques traditionalistes, ainsi que les monarchistes et les carlistes.
En Allemagne, avec la chute de Wallace, les alliés avaient finalement uni l'Allemagne de l'Ouest dans un cadre unique et cohérent. Avec la peur des Soviétiques, tout le monde (même De Gaulle) était d’accord sur le fait, que l'Allemagne devait être reconstruite pour faire face à la menace. À cette fin, le retour d'un Kaiser était considéré comme un excellent moyen d'empêcher un dictateur de s'emparer du pouvoir.
En raison de son amitié avec l'Occident, de ses bonnes relations avec l’Amérique et de son attitude généralement libérale, le prince Louis Ferdinand était le monarque idéal. Le 3 novembre 1949, la cathédrale d'Aix-la-Chapelle accueilli le couronnement de Ferdinand V, rétablissant ainsi la dynastie des Hohenzollern. Il s'agissait d'une décision extrêmement controversée en Grande-Bretagne et en France, le parti travailliste condamnant catégoriquement cette décision et plusieurs organisations d'anciens combattants de la Première Guerre mondiale dans les deux pays protestèrent. En fin de compte, l'engagement sans relâche de Ferdinand envers la démocratie et ses relations amicales avec la reine Elizabeth II convaincraient l'Europe occidentale de son bon cœur. Pour les Allemands du monde entier, leur seule véritable patrie fut le Royaume d'Allemagne.
Malgré ses exemples réussis, un homme se dressa contre cette vague de sympathie monarchistes.
Benito Mussolini en personne.
En décembre 1947, l'Italie fut endeuillée par la mort de son roi Vittorio Emmanuèle II , avec de gigantesques funérailles nationales pour accompagner le monarque dans l'au-delà. Au même moment, Mussolini complotait pour saper Umberto (le fils et successeur) pour l'écarter et devenir le seul homme fort en Italie. Mais le Duce fut indigné lorsqu'il découvrit qu’une grande partie des membres du grand conseil fasciste était favorable au maintien de la monarchie. Parmi eux, Galeazzo Ciano, ministre des affaires étrangères et gendre de Mussolini. Selon lui, le maintien de la monarchie, était essentiel, pour conserver le soutien de l’armée. De par sa situation personnelle avec le duce, et des services rendus, depuis des années Ciano était protégé d’éventuel représailles, mais avaient perdu des points dans la “course à la succession”. Mussolini abandonna à contrecœur ses projets d'abolir la monarchie italienne et le 1er Mars 1948 Umberto fut couronné roi d’Italie, d’Albanie, de Cyrénaïque, de Tripolitaine, ainsi qu’empereur d’Abyssinie et de Somalie sous le nom d’Umberto II. On sait aujourd'hui que Mussolini prévoyait de boycotter la cérémonie, jusqu'à ce que Balbo le convainque que cela nuirait à son image, aussi bien à l’intérieur qu’en dehors de l’Italie.
Umberto II nouveau roi d'Italie
Extrait de 'Miracle : L'histoire d'Israël' de Joel Hagee
Les premières élections officielles en Israël s’étaient tenus le 25 janvier 1949. Le peuple israélien autrefois majoritairement socialiste était devenu beaucoup plus à droite. Cela était dû à de multiples facteurs, notamment l'afflux de Juifs plus aisés parmi ceux sauvés par Mussolini, le sentiment que le sionisme révisionniste qui avait été justifié et la sympathie avec laquelle la population tenait l'Italie fasciste (et détestait de plus en plus l'URSS). En revanche, les Britanniques étaient perçus comme indifférents à la lutte juive, en raison de leur refus à ouvrir les portes de la Palestine avant l'Holocauste, l’emprisonnement de Zvi Brenner et une aide militaire très faible. Les socialistes voulaient nouer des liens plus forts avec les démocraties européennes, mais la droite voulait des liens plus étroits avec l'Alliance romaine. En fin de compte, les Israéliens semblaient préférer le choix de la droite.
Les résultats officiels virent le parti Herut de Begin arriver en tête avec 33% des voix, devant le parti Mapaï de Ben Gourion n'obtenant que 20%. Begin noua une coalition avec plusieurs partis de droite religieux, y compris le nouveau « Parti de la patrie » issue du Léhi, qui avait obtenu 7% des voix. Le nouveau gouvernement interdit rapidement le parti communiste Maki (à l'instigation de Lehi) et poursuivi impitoyablement le programme de colonisation. L'entreprise fut encouragée tandis que le sabbat fut soumis à de multiples restrictions. Ben Gourion fut horrifié que le Léhi ait maintenant le pouvoir à la Knesset, mais il avait un atout dans sa manche, pour le choix du président israélien.
Albert Einstein avait initialement refusé l'offre de Ben Gourion de devenir président d’Israël, se sentant inadapté à la politique. Cependant, Ben Gourion fit réaliser à Einstein que lui seul avait le pouvoir de réussir à contenir l'extrême droite en Israël et à les empêcher de transformer le jeune État en un cauchemar fasciste. Le physicien accepta finalement à contrecœur. Sa nomination permis de rassurer de nombreux politiciens européens, qui commençait à regarder Israël d’un œil différent. Dans le même temps, le nouveau climat et les difficultés politiques n'étaient pas favorables à son tempérament. Comme le dirait son assistante de l'époque et plus tard rédactrice de ses discours, Anne Frank :
Albert Einstein premier président d'Israël
« Chaque jour, il y avait un moment où il s'asseyait dans un silence parfait, sur sa chaise, les yeux perdus dans ses pensées avec seulement un scintillement d'horreur pour les animer. C'était comme s'ils disaient, 'pourquoi ai-je décidé de faire ça' ? Je le plaignais de ne pouvoir donner aucune réponse. Sa rencontre avec Mussolini en 1949 fut glaciale, Mussolini déclarant qu'un jour les scientifiques italiens trouveraient un moyen de voyager plus vite que la lumière, d'où la magnificence de la science italienne. Einstein plaisantait avec Frank : « Il n'y a que deux choses qui sont infinies : l'univers et l'ego de cet homme, et je ne suis pas sûr de l'univers. L'humanisme d'Einstein aurait un grand effet sur Frank car elle est elle-même devenue politicienne .
Le choix de Ben Gourion s'était avéré judicieux. Einstein dénonçait régulièrement le racisme dans tous les milieux, à la fois des Arabes et des Soviétiques contre les Juifs et celui du Léhi contre pratiquement tout le monde. Le jeune chef du Léhi, Yitzhak Shamir, s'impliquait régulièrement dans des querelles publiques avec Einstein, ce qui embarrassait grandement Begin. Finalement, en 1953, Shamir provoqua une nouvelle indignation en tenant un discours contre Einstein et Begin. Les deux avaient conjointement déclaré leur souhait de liberté pour la Pologne à l'occasion du cinquième anniversaire de la destruction nucléaire de Varsovie (l'événement avait augmenté la réticence d’Einstein à poursuivre le programme nucléaire israélien) Shamir avait répondu en déclarant qu'il ne se souciait pas de la Pologne, considérant les polonais comme des collaborateurs des nazis, et que « les Polonais boivent l'antisémitisme au sein de leur mère ».
Begin estima que cela suffisait et expulsa le Lehi du gouvernement, le seul dans lequel ils siégeront. Lors des élections suivantes, les socialistes arrivèrent au pouvoir, assurant un équilibre sain entre la gauche et la droite dans les décennies à venir.
Dernière édition par Rayan du Griffoul le Jeu 16 Fév - 0:22, édité 2 fois
Thomas, DemetriosPoliorcète, LFC/Emile Ollivier, Collectionneur et Uranium Colonel aiment ce message
Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
Deux gaffes. Sur la partie italienne, mot oublié :
De par sa situation personnelle avec le duce, et des services rendus, depuis des années Ciano était protégé d’éventuel......, mais avaient perdu des points dans la “course à la succession”
Pour Israël, un passage en double : Einstein plaisantait avec Frank : « Il n'y a que deux choses qui sont infinies : l'univers et l'ego de cet homme, et je ne suis pas sûr de l'univers. L'humanisme d'Einstein aurait un grand effet sur Frank car elle est elle-même devenue politicienne plus tard dans la vie ainsi était la magnificence de la science italienne. Einstein plaisantait avec Frank : « Il n'y a que deux choses qui sont infinies : l'univers et l'ego de cet homme, et je ne suis pas sûr de l'univers. L'humanisme d'Einstein aurait un grand effet sur Frank car elle est elle-même devenue politicienne.
Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
Et pour l'Allemagne c'est un retour des Hohenzollern ce qui explique pourquoi les vétérans de la 1er GM se soit pas content
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Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
Extrait de 'La guerre des dragons : Chine 1948-1953' de Wu Long
Au moment où une aide sérieuse se profilait enfin à l'horizon, la République de Chine avait été réduite à un réduit au sud de l'Empire du Milieu. Les troupes nationalistes n'avaient aucune aide extérieur (hormis l’Italie, qui ne les avaient jamais lâchés et Tchang Kaï-chek ne l’oubliera pas), peu de discipline et aucun espoir.
Mais la destitution de Wallace avait changé tout cela, le lobby chinois endormi étant maintenant complètement réveillé. L’aide américaine fut suffisante pour arrêter l'avancée communiste dans lors de la bataille de Nanning dans l'extrême sud de la Chine, mais tout le monde savait qu'il n'y avait aucun moyen, pour que Tchang ait une chance de repousser durablement les communistes à long terme. Le président Martin demanda l’aide de ses alliés, pour une intervention armée. Pratiquement le seul moyen d'apaiser la rage des Amériques sans déclencher une guerre avec les Soviétiques était de combattre les communistes en Chine. C'était facile, car l'opinion américaine était généralement prochinoise.
Une question se posa néanmoins quant à la manière dont la guerre de Chine serait menée. Certains voulaient qu'elle soit menée un peu comme la Seconde Guerre mondiale, avec un haut commandement allié. Cependant, on se rendit compte que la meilleure chose à faire serait de mener cette intervention sous le haut commandement des Nations Unis. Dans des circonstances habituelles, cela aurait été impossible en raison du droit de veto que possédaient les Soviétiques. Mais dans la mesure ou l’ONU siégeait à New York et du fait que les diplomates soviétiques, était désormais interdit de séjour sur le sol américain, les choses furent simplifiée. Déclarant que la procédure était une farce, Staline annonça une semaine plus tard le retrait de l’URSS des Nations Unis. Dans la foulée les autres membres du pacte de Stalingrad, ainsi que quelques pays arabes firent de même (à l'exception de la Pologne, dont le siège à l’ONU était tenu par des représentants du gouvernement en exil). Le 30 octobre 1948, le Komintern fut rétabli en tant que réponse soviétique aux Nations Unies, approuvant l'aide aux communistes de Mao. En outre, la Corée et la République populaire d'Ezo (anciennement République populaire d'Hokkaido) ont envoyèrent des « volontaires ». L'ONU décidant de ne pas envoyer de troupes japonaises en raison des craintes de la réaction de la population chinoise. Le siège soviétique désormais vacant au sein du conseil de sécurité des Nations Unies fit l'objet de nombreux débats quant à ce qu'il adviendrait de celui-ci. En fin de compte, et comme l’Italie l’avait souhaité en 1945, la Turquie récupéra le siège, et devient membre du conseil de sécurité.
Les forces des Nations Unies furent placées sous le commandement du général Eisenhower, même si elles étaient déjà majoritairement américaines. Les plus importants détachements venaient d'Italie, de Grande-Bretagne et de France. Mais on compta aussi des bataillons Australien, Turc, Canadien, Israélien, Brésilien, Sud-Africain et même des Suédois. En même temps, les Alliés avaient deux contraintes sévères à respecter.
Premièrement, Tchang Kaï-chek était catégorique sur le fait qu'aucune arme nucléaire, chimique ou biologique ne pouvait être utilisée en Chine car il craignait que cela ne retourne la population contre lui. Mais heursement, le nouveau président Patton était également contre l'utilisation des armes nucléaires, car selon lui cela priverait les soldats de leur valeur. La seconde était que Tchang craignait maintenant de se retrouver dans la même situation que les forces blanches durant la guerre civile russe, permettant aux communistes de jouer la carte du nationalisme. Mao utilisa cet argument en disant que le KMT essayait de réintroduire le colonialisme en Chine en faisant venir des armées occidentales. Même pour les Chinois anticommunistes, l'arrivée de tant d'étrangers n'était pas un motif de joie. Mao avait peut-être tué beaucoup plus de personnes que les nationalistes, mais il était également beaucoup plus populaire, du moins pour le moment. À la fin de 1948, les seuls endroits que le KMT contrôlait encore étaient Taiwan, Hainan et des parties du Guangxi et du Guangdong. Eisenhower s'était creusé la cervelle sur la façon dont il était censé sauver la situation alors que des centaines de milliers de soldats envahissaient la Chine, depuis les Philippines, le Japon et l’Indochine.
Ce qui les attendaient était l'une des guerres les plus diaboliques du XXe siècle.
Extrait de 'The Red and the Dead: How the Wallace Presidence Changed America' de Ben Rushmore
L’intérim de Joseph Martin avait déjà déplacé les États-Unis vers la droite, allant jusqu'à expulser purement et simplement tous les diplomates soviétiques (une décision que même l'Alliance romaine n'avait pas imaginée, avant d’imiter les américains quelques jours plus tard). L'investiture de Patton allait accélérer le mouvement. Contre l'avis de la quasi-totalité de ses conseillers, il célébra son investiture, vêtu de son vieil uniforme militaire devant un foule en liesse Il instaura ce qui allait devenir la « Doctrine Patton » :
“Les États-Unis n'auront pas de repos tant qu'il n'y aura un rocher sur Terre sous l’emprise communiste.”
La principale mission diplomatique de Patton était de rétablir des liens avec l'Europe et de regagner la confiance de ses anciens alliés. Cela avait particulièrement ravi l'Alliance romaine. Mussolini et Balbo se rendirent à New York et à Washington dans le cadre de leur tournée mondiale le 26 juillet 1949. Ils avaient volé directement de Rome (avec Balbo comme pilote) et l'accueil qu'ils avaient reçu "ressemblait à l'arrivée du Christ" selon le New York Times. Les rues étaient bondées, car les communautés italiennes et juives de la ville, étaient présente pour l’accueillir. Mussolini prononça un discours au Madison Square Garden le soir mêm, déclarant ce qui allait devenir « La doctrine Mussolini » :
“Aucun État fasciste n'est un ennemi de la démocratie, aucun État fasciste n'est un ami du communisme.”
La signification essentielle était que Mussolini annonça publiquement sa non-ingérence totale dans le monde démocratique, ce qui le mettait en contraste total avec le communisme, ou du moins donnait une bonne justification aux diplomates occidentaux de ne pas s'immiscer dans les affaires intérieures de l'Italie. En anglais, il fit l'éloge des États-Unis, de George Washington, des communautés italo-américaines (et judéo-américaines), quittant New York dans une telle effervescence que Ernest Hemmingway dit, « Si les lois s'il le permettaient, il serait élu président à vie dans ce pays.
Il se rendit à Washington pour rencontrer Patton, les deux respectant l'ego de l'autre. L'ampleur de l'anticommunisme de Patton avait même surpris Mussolini, surtout quand il apprit que le Parti communiste américain allait être interdit (allant contre les recommandations de Hoover). Les deux conclurent un accord informel selon lequel l'Amérique ne ferait pas pression diplomatiquement sur l'Alliance romaine. Tandis que des contrats pétroliers furent conclus avec les grosses entreprises américaines, à propos des gisements Libyen.
L'investiture de Patton fut également saluée en France et en Grande-Bretagne, car ont pensaient là-bas que les États-Unis étaient revenus à la raison.
Outre Patton, un autre homme était déterminé, à éradiquer une fois pour toute la subversion communiste. Joseph McCarthy, qui considérait les démocrates et les démocrates progressistes comme des bastions du satanisme. En ce qui concerne le parti Démocrate (enfin ce qui en restait) presque toutes ses personnalités notables furent traînées devant des commissions d’enquêtes de la Chambre et du Sénat, photographiées sans relâche par la presse, et couverts par la télévision. L’audition d'Harry Truman fut particulièrement brutale, à tel point que l’ancien vice-président dut temporairement entrer dans la clandestinité. Les personnes auditionnées furent harcelées au sujet de leurs liens avec Wallace, les Soviétiques, etc. Certains ont carrément fondu en larmes pendant la procédure, mais le cœur de l'Américain moyen avait été endurci par les événements, et il n'éprouvait aucun remords. Bien que peu aient finalement été poursuivis, ces événements étaient si épuisants et si préjudiciables à la réputation de presque tout le monde au sein du Parti démocrate qu'aucun donateur ne s'associerait plus jamais à eux. Privés de tout soutien institutionnel, ou de donateurs financiers, les démocrates allaient continuer de décliner. Les syndicats se rallièrent aux républicains, plaidant pour un partenariat (alors qu'il s'agissait en réalité d'un appel à la clémence). Dans le Sud, les syndicats étaient ironiquement les plus puissants et les plus socialistes, mais tant qu’ils étaient favorables à la ségrégation, tout allait bien pour eux.
Les démocrates progressistes souffrirent encore plus, attaqué (au sens propre du terme) par la Ligue de Colomb dans le nord et par le Klan dans le sud, souvent avec la complicité des forces de l’ordre. Le parti fit faillite en 1951 juste avant d’avoir eu le temps d’être interdit. Vito Marcantonio et Glenn Taylor, ainsi que Paul Robeson, iront trouver refuge en URSS. Marcantonio mourra en 1954 de causes naturelles (soi-disant). Taylor et Robeson vivront assez longtemps pour regretter leur décision, emprisonné en 1957 dans un Goulag. Il sera ensuite confirmé dans des documents récupérés récemment que les deux hommes avaient été tué presque immédiatement après leur arrivée dans les camps.
Ironiquement, il était très facile d'échapper aux soupçons avec un changement d’étiquette politique. L'ancien démocrate et chef de la Screen Actors Guild, Ronald Reagan, fut sauvé d'un interrogatoire brutal en rejoignant le parti Républicain. D'autres, comme Henry Fonda, n'ont pas eu cette chance et se retrouvèrent sans travail en Amérique. Bientôt lui, ainsi que d'autres grandes stars comme James Cagney, Judy Garland, Katherine Hepburn, Spencer Tracy, Gene Kelly ou encore Orson Welles devront s’exiler en Europe (surtout en Angleterre) pour continuer à travailler, et auront malgré tous une carrière honorable, mais resteront boudé aux USA. En revanche, les membres idéologiquement "sûrs" de l'industrie cinématographique furent très demandé. Ce fut le cas de John Wayne, Ronald Reagan, James Stewart, Cecil B. DeMille, Gary Cooper, Walt Disney, Barbara Stanwyck, Clark Gable, Frank Sinatra et Ayn Rand. Dans l'ensemble, Hollywood était devenu une institution de droite, ce qui conduit à la production d'une multitude de films anticommunistes dans les années qui ont suivi. Parmi celles-ci on trouve.
· We The Living Nous les vivants (1949) : Une adaptation du roman semi-autobiographie d'Ayn Rand, décrivant sa jeunesse en Russie. Le dernier film réalisé par Viktor Fleming (décédé quelques jours seulement après la fin du tournage) et mettant en vedette Barbara Stanwyck, la fin fut modifiée pour la rendre conforme au code Hays (qui voulait que le héros ait une fin heureuse). C’est pour cette raison que Rand “reniera” ce film, mais il devient l'un des premiers grands films à aborder les atrocités commises par le communisme. Il sera très populaire en Italie, bien qu'il ait été interdit lorsque les autorités se sont rendu compte que l'histoire était applicable aussi bien au fascisme qu'au communisme.
· Right Hand Man Le bras droit (1949) : Humphrey Bogart dans le rôle du méchant, un voyou russe recruté par le NKVD après avoir pris goût à la brutalité. Le personnage gravit rapidement les échelons et devient un homme respecté dans sa ville, terrorisant ses anciens ennemis avec ses camarades du NKVD. Il tombe sur une jeune fille juive (interprétée par Lauren Bacall ) après qu'elle ait été arrêtée pour avoir tenté de sauver son père rabbin. Au moment où il est sur le point de la violer, il est arrêté par ses collègues du NKVD pour "complot contre le camarade Staline" (en réalité une accusation inventée par un subalterne ambitieux). Il est bientôt traité aussi mal par ses anciens camarades que les victimes impuissantes qu'ils ont torturées. Brisé par la torture, il se retrouve dans le même camp de travail que la fille et son père.
· Know Your Enemy Qui est notre ennemi (1950-1953) : Frank Capra fut chargé à nouveau de réaliser une série de films documentaires sur le communisme, un peu comme sa série Why We Fight pendant la Seconde Guerre mondiale. Les films détailleérent divers crimes communistes, de la Commune de Paris à la destruction nucléaire de Varsovie.
· A Tale of Two Cities (1951) : réalisé par Cecil B. DeMille et interprété par Cary Grant (avec des techniques d'écran partagé à la pointe), raconte le célèbre roman de Dickens. Pour des raisons de propagande, les maux des aristocrates dans le roman sont minimisés tandis que les maux des révolutionnaires sont montrés dans des détails explicites et inflexibles. Gloria Swanson remportera un Oscar pour son interprétation immortelle de Madame De Farge.
· The Other Great Dictator L'autre dictateur (1952) : la suite de du chef d’œuvre de Charlie Chaplin qui conserve la puissance émotionnelle de l'original, mélangée à une horreur tragique des actes que l'homme commettrait sur ses frères. Réalisé alors que la nouvelle des crimes contre les Juifs avait déjà fuité, ce film eu un impact poignant. Il détaillait la libération du barbier de prison (une fois que les chefs du parti avaient réalisé qu'il n'était pas Heinkel) alors que les Russes libéraient une Tomania qui était tombée dans le chaos sans le chef. D'abord fou de joie, la liberté s'érode encore plus lentement et brutalement. Enfin, le film se termine avec la fuite du barbier (et de la plupart des acteurs du premier film) en Israël.
· Varsovie (1952) : Ce fut le film qui permit à John Wayne de remporté l’Oscar du meilleur acteur, et celui du meilleur réalisateur pour John Ford. Commençant par un vieil homme érrant dans les ruines de Varsovie, il se remémore sa jeunesse en 1919 et la lutte contre les Soviétiques à l'époque. Le film se termine avec le vieil homme décidant que même si Varsovie a été détruite pour l'instant, l'esprit de la ville perdure, et il décide de rejoindre la résistance. Un succès critique et au box-office, et fit de John Wayne une idole parmi le peuple polonais.
Bien sûr, les effets du procès Wallace/Ware méritent un chapitre à eux seuls...
Dernière édition par Rayan du Griffoul le Mer 12 Oct - 1:29, édité 1 fois
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Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
Charlie Chaplin qui reste aux États-Unis ? Étrange. Avec l'afflux d'acteurs US en Europe, on peut penser que soit l'industrie cinématographique sur le vieux continent se reconstruit plus vite à la fin des années 40, soit qu'elle s'américanise encore plus vite.
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Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
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Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
Extrait de "The Rise, Fall and Rise of Japan" de Mariya Takeuchi
Après la guerre, les forces militaires japonaises avaient presque entièrement dissoutes avec peu d'espoir de reconstruction. Le début d'une forte implication occidentale dans la guerre de Chine a tout changé. En conséquence, le traité d'Osaka fut signé le 4 juillet 1949 entre l'Amérique et le Japon, permettant la reconstruction des forces armées japonaises (à l'exclusion de la marine) pour servir « d'agent de la démocratie », comme l'avait déclaré MacArthur. Le Japon serait assez fort pour se défendre sans problème, mais il n'aurait aucun moyen d'attaquer quoi que ce soit sans le soutien des États-Unis. Cela dit, il aurait certainement assez de puissance de feu pour détruire Ezo.
L'ambiance au Japon était plus que prête pour l'occasion. Le sentiment nationaliste s'agitait depuis un certain temps, le gouvernement de Tokyo essayant de s'assurer que toute la “bile” tombe sur Ezo, plutôt que sur les Américains. Cela fut facilité, avec l’arrivée de réfugiés traversant la mer à intervalles réguliers pour parler du dur traitement que les nationalistes japonais reçurent à Hokkaido. L'indignation était si intense que même des cinéastes relativement apolitiques comme Akira Kurosawa réalisèrent des films détaillant des histoires d'évasion les plus célèbres. En revanche, Yasujiro Ozu réalisa des films plus émouvants parlant du sort des réfugiés au Japon et de leur lutte pour recommencer leurs vies. Mais l'œuvre la plus célèbre de l'époque est peut-être le classique de 1953 "Mizu no Oto" de Yukio Mishima. (Le bruit de l’eau) qui détaille la vie d’un jeune garçon japonais essayant de trouver un sens à sa vie, il le trouve finalement en mourant pour son pays en refusant de donner le réseau de résistance japonais à Hokkaido. Le livre toucha une corde sensible au Japon, faisant de Mishima l'écrivain asiatique le plus célèbre du XXe siècle. La dénonciation régulière par Mishima du communisme le rendra très populaire en occident. Peu importe à quel point le Japon était dur à l'époque, le pays n'a jamais faibli dans son soutien public à la résistance aux rouges. Le régent Yasuhito alla jusqu'à déclarer publiquement que le traité d'Osaka, « serait le premier pas vers la réunification du Japon ». Alors que les troupes japonaises ne seraient pas appelées dans le feu de l'enfer qui allait engloutir la Chine, l’archipel nippon sera une très bonne base arrière pour les soldats de l’ONU.
Alors que 1949 avançait et que l'Amérique tentait de se faire bien voir des puissances européennes. Face aux multiples demandes américaines pour intégrer l’OTE, De Gaulle et Churchill commencèrent à réfléchir à réformer l’organisation, afin de la faire s’entendre au-delà de l’Europe. Dans ce but fut signé, le 20 septembre 1949, le traité de Stockholm, dans lequel l’OTE devient l’ODI (organisation de défense intercontinental). Les membres fondateurs de l’OTE furent rejoints par les Etats-Unis, le Japon, le Brésil, l’Iran du Sud et les Philippines, l’adhésion de la Chine fut repoussée en raison du fait qu’elle ne possédait pas d’institutions démocratiques. Cette réforme eu pour effet d’aiguiser les ambitions de l’Alliance Romaine
Extrait de 'La Guerre des Dragons : Chine 1948-1953' de Wu Long
Les troupes de Mao avaient totalement consolidé leur pouvoir dans le nord, mais leur guerre éclair dans le sud avaient étirés leurs lignes de ravitaillement Heureusement pour eux, le KMT était anéanti par les assauts. À ce moment-là, Chiang et la plupart des membres des dirigeants du KMT (y compris des biens précieux comme les trésors de la dynastie Qing) avaient été déplacés avec succès à Hainan et à Taiwan. En collaboration avec Eisenhower et Rommel (dont le succès en Israël avait rehaussé la cote à tel point que Patton avait tenu à l’avoir sur le front), les trois prévoyaient de lutter contre l'assaut communiste.
Canton était la plus grande ville de Chine qui n'était pas tenu par les forces de Mao. C'était aussi une ville portuaire, ce qui la rendait très précieuse pour les Nations Unies pour permettre aux hommes d'entrer dans le pays. Les soldats commencèrent à affluer à la fin de l'été. Beaucoup d'Américains avaient imaginé la Chine comme un pays merveilleusement exotique et n'avaient aucune idée des réalités de l'endroit. Les relations entre les Américains et les civils chinois étaient bonnes mais sans plus. La propagande américaine fit de son mieux pour présenter Tchang comme le George Washington chinois, mais l’arrivée des livraisons de matériel occidental, provoqua une hausse spectaculaire du marché noir.
Cette théorie sera testée pour la première fois en septembre, lorsque les premières forces communistes débarquèrent. Il y eu deux attaques majeures : une dans la ville elle-même et une pour tenter de prendre le pont de Haizhu, ce qui permettrait aux communistes de couper Canton du reste du monde. Dans la ville, des batailles de rue firent rage au milieu de deux millions et demi d'habitants, tandis que dans le sud, l'armée de l'air américaine commença à bombarder les forces du général Lin Biao. C'était aussi la première fois que l'armée américaine (même sous l'égide de l'ONU) menait une bataille majeure sans aucune forme de ségrégation. Le plus notable d'entre eux était peut-être Jackie Robinson, qui deviendra tristement célèbre quelques années plus tard. Robinson avait été considéré comme le premier joueur noir à être joueur pro de baseball américain, mais les tensions raciales durant l'ère Wallace forcèrent les Brooklyn-Dodgers à abandonner l'idée Frustré, il retourna à l'armée. Lors de la bataille de Canton, Robinson et son bataillon avaient été isolés derrière les lignes ennemies dans la ville. Pris au piège et désespéré, Robinson réussi à diriger avec succès le groupe (qui comprenait des civils) à travers les égouts et à le ramener en sécurité sans perte de vie. Et ce, bien qu'il ait lui-même été grièvement blessé. Il reçu la médaille d'honneur pour sa bravoure
En fin de compte, la puissance de l'US Air Force s'avéra trop importante. Après des tentatives répétées pour atteindre la rivière des Perles, une contre-attaque menée par Rommel réussit à repousser l'attaque. Avec cela, bien que la moitié de la ville soit désormais tombée entre les mains de Mao, la retraite dut être sonnée pour l’armée rouge. Les médias américains s’en réjouir, la proclamant comme la première d'une inévitable vague de victoires qui emmènerait les Américains à Pékin, peut-être même à Moscou. Malheureusement, ce qu'ils ne savaient pas (ou en fait ce qu'Eisenhower ne savait pas), c'est que Mao s'était déjà préparé à mener un nouveau type de guerre.
Elle deviendrait connue sous le nom de « stratégie de l'eau » basée sur la façon dont l'eau remplit tout objet dans lequel elle est versée. L'idée était que peu importe où les États-Unis envoyaient leurs troupes, ils seraient confrontés à un adversaire. Alors que la campagne principale de millions d'hommes et de chars se poursuivrait, Mao ordonna la formation de groupes de guérilla pour maintenir les Américains occupés dans le sud de la Chine. Ils deviendraient connus sous le nom de Gardes rouges et acquerraient bientôt une réputation presque aussi tristement célèbre que l'APL.
Dernière édition par Rayan du Griffoul le Lun 24 Oct - 14:58, édité 1 fois
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Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
Le début d'une forte implication occidentale dans la guerre de Chine a tout changé. Mais cela changea avec l’intervention occidentale en Chine.
Et un lapsus :
l’archipel nippon sera une très bonne base ''arriérée'' pour les soldats de l’ONU.
Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
DemetriosPoliorcète- Messages : 1471
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Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
Extrait de'The Dark Decade : America in the 40s' de Wendy Walters
Il y avait des gens dans l'establishment républicain qui voulaient laisser Wallace tranquille et se concentrer exclusivement sur les membres du groupe Ware. Mais ce n’était pas le cas de Patton. Peut-être exaspéré par des raisons personnelles, il avait considéré les actions de Wallace comme dépassant celles de Benedict Arnold en termes de trahison. L'idée même de laisser Wallace s'en tirer avec ce dont il était accusé, à savoir remettre à l'Union soviétique des secrets nucléaires américains qui avaient directement entraîné la mort de centaines de milliers de personnes. Finalement, malgré tous les plaidoyers de Dewey (qui était déjà considéré comme le principal frein au comportement de Patton), l'ancien général avait pris sa décision :
Wallace fut sorti de son antre et placé dans une cellule de prison le 15 février 1949, (un an pile après l’anéantissement de Varsovie). Comble de l'humiliation Wallace fut placé dans la même prison que les autres membres du groupe Ware. Selon plusieurs témoins oculaires, il y a eu de violentes altercations entre Wallace et d'anciens membres de son administration dans la cour de la prison (principalement John Abt, que peu de ses camarades avaient tenté de sauver). Wallace écrira ses mémoires en prison où il affirma son innocence d'être un espion soviétique et condamna Staline explicitement et sans réserve.
En fin de compte, lorsque le procès commença le 5 juin, sa stratégie était de s'excuser pour ses folies, de déclarer qu'il avait tort et que Staline était un tyran maléfique. Le reste du groupe Ware jura qu’ils étaient innocents. Robert H. Jackson, déjà procureur à Nuremberg représenta le ministère public. La confrontation de Jacksons avec Hiss se révélera particulièrement conflictuelle, les deux finissant par se crier dessus sous les coups de marteau du juge.
En fin de compte, la conclusion était quelque peu inévitable. À ce moment-là, non seulement le témoignage d'Ethel Rosenberg et de Whittaker avait été enregistré, mais aussi les paroles de dizaines d'autres espions et collaborateurs identifiant le groupe Ware et confirmant qu'ils avaient envoyé des secrets nucléaires aux Soviétiques. Une chose cependant ne put être confirmée : personne ne déclara que Wallace était un agent soviétique, ce que la presse avait commencé à noter. L'idée que Wallace avait simplement été dupé commença à gagner du terrain par rapport à ce que l'on croyait auparavant, à savoir que Wallace avait été un véritable agent double. John Abt, qui était devenu amer dans son isolement au sein du groupe, décida de “mettre les choses au clair”, il savait qu’il n'avait aucune chance d'échapper à la chaise électrique. Ainsi dans le courant du mois d’Octobre alors que le procès était calme. Il livra des informations véridiques sur le programme d'espionnage soviétique, mais il ajouta d'innombrables mensonges. Par exemple, il inventa des conversations avec Wallace où les deux discutaient de la façon dont le NKVD les avait recrutés. Les autorités, pressées par la Maison Blanche pour trouver des preuves que Wallace était un espion, prirent l'infos au pied de la lettre sans la vérifiée. La nouvelle fut diffusée dans tout le pays et bientôt dans le monde entier il fut « confirmé » que Wallace était un agent soviétique. Ce dernier s’enfonça davantage dans la dépression. Les derniers mots écrits dans ses mémoires étaient : "Si j'avais essayé de me battre de toutes mes forces, pour les choses que je détestais contre les choses auxquelles je croyais vraiment, je n'aurais pas pu réussir plus parfaitement que je ne l'ai fait ici.”
En fin de compte, Wallace, Hiss, Abt, Kramer et Dexter-White furent reconnus coupables de complot en vue de commettre un acte d'espionnage. C'est à ce moment que la partie extrêmement difficile commença. Quelle serait la sentence ?
Pour leur implication dans le transfert de secrets nucléaires qui avait entraîné la mort de dizaines de milliers de personnes, les quatre principaux membres du groupe Ware furent condamnés à mort. Cependant, c'est le cas de Wallace qui suscita le plus de passion. Patton était largement favorable à ce que Wallace reçoive la même peine que quiconque occupant le même poste, tandis que presque tous les autres membres du Parti républicain reconnaissaient à quel point il était dangereux d'exécuter un ancien président.
Finalement Wallace fu condamné à la réclusion à perpétuité, tandis que des dispositions seraient prises pour qu'il soit incarcéré dans un lieu très spécial. A Alcatraz. Pour ajouter l'insulte à l'injure, il fut convenu que Wallace purgerait sa peine dans la même cellule que Al Capone pour associer son nom à la criminalité. Ce qui fit beaucoup rire Patton. Selon Gallup, seuls 20% de la population trouva la peine trop sévère, 34% à peu près juste et environ 40% déclarèrent qu'ils auraient préféré la peine de mort. On oublie souvent à quel point l’opinion américaine s'est radicalisé à la suite de l'affaire Wallace.
Cependant tout ce ne passa pas comme prévu.
Le 18 décembre 1949, alors que Wallace était transféré , il fut abattu à bout portant par un soldat souffrant de troubles mentaux du nom de George Lincoln Rockwell.
Rockwell avait été parmi les premiers à se porter volontaire pour la guerre en Chine, mais avait rapidement été renvoyé chez lui après avoir été blessé lors de la bataille de Canton. Déprimé d'avoir été renvoyé au pays si rapidement, et briser mentalement par les combats, il en vint à l'idée que ses malheurs étaient tous de la faute de Wallace. Des découvertes ultérieures dans son journal intime avaient suggéré qu'il soutenait le fascisme, flirtant même avec le nazisme pur et simple. En fin de compte, quelle que soit la force qui l'y poussait, il a réussi à se frayer un chemin à travers la foule et a déchargé trois coups dans la poitrine de Wallace avant qu'il ne puisse être maitrisé. Il fut arrêté et placé dans un asile d'aliénés jusqu’a sa mort en 1989.
Wallace fut rejoint dans l’au-delà par le reste du groupe Ware le 28 décembre 1949, avec Hiss, Abt, Kramer et Dexter-White qui passèrent sur la chaise électrique. Des rumeurs persistent selon lesquelles l'éponge (qui est généralement mouillée pour réduire la douleur de la victime en facilitant la conduction électrique) était sèche pendant les exécutions, mais il n'y a pas eu de confirmation définitive à ce sujet. Les quatre corps furent incinérés et dispersés dans la baie de Chesapeake. Le corps de Wallace aussi, après quelques débats, fut également incinéré et dispersé au même endroit.
Aujourd’hui encore, Wallace divise toujours l'Amérique. Bien que des preuves aient été exhumée, comme quoi il n'était pas un agent soviétique. À ce jour, les historiens considèrent généralement James Buchanan comme pire que Wallace, bien que Wallace reste le président le moins populaire dans les sondages d'opinion (ce qui est quelque peu impressionnant compte tenu de certains des présidents qui l'ont suivi). Ainsi se termina la décennie sombre des années 1940, une période de guerre, de division et du plus grand chaos qui ait frappé l'Amérique depuis la guerre de sécession. Cela ne voulait pas dire que les années 1950 seraient heureuses dans l'histoire américaine, mais elles seraient meilleures.
Dernière édition par Rayan du Griffoul le Mar 2 Avr - 22:30, édité 1 fois
LFC/Emile Ollivier, Collectionneur et Uranium Colonel aiment ce message
Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
Extrait de 'Patton : The Man' de George Wallaby
Lorsque on évoque la guerre de Chine, il ne faut pas oublier, que les combats en Indochine étaient tout aussi importants. Au Vietnam, un conflit faisait rage entre les autorités coloniales françaises et le Groupe indépendantiste du Viet Minh, dirigé par Ho Chi Minh. Celui-ci était une figure extrêmement populaire au Vietnam et jouissait d'un large éventail de soutiens. Cela dit, il trouva peu d'amis en France, et de Gaulle jura qu'il ne laisserait pas le Vietnam échapper à la France, et certainement pas pour un communiste.
La fin des années quarante avait été particulièrement difficile pour le nouveau président français, avec des nombreuses émeutes (dans les régions minières du Pas de Calais et de la Lorraine) qui aveint éclatés suite à l’interdiction du PCF. Le seul avantage était que les troupes françaises étaient bien positionnées au Vietnam, ayant repris le pays aux Japonais presque simultanément avec le Viet Minh. Mais ils ne reçurent aucun soutien de la part des USA, bien au contraire. L'OSS (sous les ordres de l'administration Wallace) avait soutenu (moralement et matériellement) le Viet Minh, même après la Seconde Guerre mondiale. Heureusement pour De Gaulle, Patton n'avait pas de telles idées. En fait, ce dernier a fait quelque chose qui a agréablement surpris le Général. Patton promis d'envoyer des troupes au Vietnam pour soutenir les Français. Cela représentait un changement radical dans la vision anticoloniale traditionnelle des Américains, mais la folie de la dernière demi-décennie avait effacé cette tendance dans le public américain. A présent ils voulaient des communistes morts même si c’était des combattants de la liberté, et si cela signifiait écraser quelques soulèvements coloniaux, les Etats-Unis le ferait de bon cœur.
Les premières troupes américaines débarquent à Hanoï en octobre 1949, l'ONU dans son ensemble refusant de se battre pour le colonialisme français. Bien que les actualités américaines aient montré une image joyeuse des relations locales, contrairement à la Chine, l'ambiance était carrément hostile. Personne n'aimait les Français (à part les catholiques instruits), et personne n'aimait ceux qui se battaient pour les Français. Un soldat américain s'est souvenu à sa grande surprise : « On a été mieux accueils à Tokyo ». Néanmoins, ils avaient un avantage : rien n'entrait au Vietnam sans la permission des Alliés. Les mers étaient totalement dominées par les marines américaine et française. La frontière chinoise étant devenues hermétiques, Ho Chi Minh et le général Giap se retrouvèrent rapidement sans armes avant même que la bataille n'ait commencé. Bien qu'ils aient eu un soutien populaire qui ne signifiait rien au niveau matériel. Les Français mené les combats dans la jungle, les troupes américaines faisant plus du travail administratif. Les Français remportèrent une série de victoires mais le Viet Minh semblé toujours survivre sous une forme ou une autre. En mai 1950, De Gaulle demanda à Patton de déployer l’US Air Force contre le Viet Minh. Le locataire de la Maison Blanche accepta, et lança l'opération Charcoal mené par le général Curtis LeMay.
Ce fut une campagne de bombardement totalement impitoyable de la jungle indochinoise, mais elle fut efficace. Ho Chi Minh lui-même fut tué dans l'une des frappes. Le 10 juillet 1950, le général Giap lança une attaque ratée sur l’avant-poste français de Dien Bien Phu, qui entraîna la mort de près de 30% des effectifs du Viet Minh en l'espace de deux semaines. Fin 1950, De Gaulle déclara que le Vietnam était pacifié. Mais bien entendu, une réforme politique majeur était nécessaire, pour accompagner l’Indochine vers l’autonomie, mais cela pourra se faire plus sereinement maintenant que le communisme avait été repoussé.
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Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
J'ai par ailleurs l'impression que le De Gaulle de cet univers est une sorte de colonialiste un brin borné.
DemetriosPoliorcète- Messages : 1471
Date d'inscription : 05/03/2016
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Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
-La "Regia Marina" (Marine italienne) ne se retrouve pas comme OTL sans mazout, ni munitions mais est confrontée à l'absence d'ennemi dans la méditerranée (les Littorio ont été directement développé contre les Richelieu français..), c'est ironiquement après des années de développement, la branche" inutile" des forces armées italiennes, on la voit donc en perte d'influence et de vitesse auprès du Duce.
Toutefois si ses "Capital Ships" sont relativement inutiles (sûrement cloisonné à des missions d'escorte vers la Libye ou au bombardement des positions slovènes, croates et égyptiennes), la Regia Marina va investir dans les Porte-Avions (dans cette TL, il est évident que l'Aquila et le Sparviero sont terminés et sont en opération en soutien aux israéliens) et dans les sous-marins, gagnant une place de choix dans la Méditerranée: les italiens restent les "maitres de la mer" et peuvent opérer en toute impunité de Gibraltar jusqu'à Odessa.
-L'Aviation: idem ici, pas de problème pour la motorisation des avions, l'aviation italienne se spécialise dans la chasse (avec l'excellent Fiat G-55, qui aura sûrement ici une carrière similaire au P-51) et l'attaque au sol (avec quelques réserves toutefois) du fait de le menace posée par les blindés allemands puis soviétiques. Le passage au jet sera sûrement facilité par les concessions britanniques (cession du Rolls-Royce Nene) et l'apport des scientifiques allemands (Kurt Tank et les frères Horten pourraient travailler en Italie plutôt qu'en Argentine, idem pour Émile Dewoitine), un appareil similaire, voire semblable au Fiat G-91, pourrait être produit dès 1953-5 et être un sérieux concurrent à Dassault et aux constructeurs américains.
l'Armée de Terre: ici le mât blesse, car le point de divergence n'autorise pas une meilleure organisation ou production industrielle de l'armée de terre: la victoire des juifs face à des régiments de police SS à Trieste et les opérations contre les slovènes risquent de faire croire aux italiens que les allemands sont plus faibles que prévus, ce qu'ils ne sont pas.
Les assauts des italiens contre les positions allemandes en Provence et en Autriche risquent d'être beaucoup plus dures, avec d'énormes taux de pertes.
Je vois le problème majeure que l'armée italienne ne dispose pas/peu d'artillerie moderne (ici elle devra donc en toute logique (et à le fureur du Duce) se doter de matériel américain (l'anti-char M5 sera un bon candidat), idem au niveau des chars où la rencontre entre des M13/40 et des Panzers IV J et H risquent de mal tourner pour les italiens, là on peut supposer que les italiens devront récupérer quelques M4 afin d'attendre l'arrivée des chars moyens P.40 et P.43 probablement fin 1943.
Au niveau du soldat d'infanterie, il y aura sûrement besoin de développer le corps des sous-officiers (probablement en imitant l'exemple allemand) tout en cherchant à équiper le "trouffion" italien de moyens modernes (radios..), ce qui va être un gros défi industriel et logistique.
Par contre je vois bien les italiens développer des fusils semi-automatiques en complément/remplacement du Carcano M91 et de sa munition 6,5 x52mm (excellent pour le tir à précision, bcp moins au niveau de la production et de l'entretien), surtout que Benelli travaille sur ce genre d'armes depuis le début de la première guerre. J'imagine bien quelque chose de similaire au Breda PG (chambrée en 6,5 x52mm ou en 7x57mm Mauser).
Au niveau des fusils d'assaut, il est quasi-certain que les italiens, confrontée à la résistance acharnée des allemands en Bavière ou en Autriche vont être confrontée à des STG-44 et 45; Connaissant l'excellence des armuriers italiens, il est plus que probable qu'une copie sera mis en chantier très vite: j'imagine très bien quelque chose de proche au CETME espagnol des années 50-60.
L'arme atomique et les missiles balistiques seront probablement un chantier prioritaire pour Mussolini, mais là il est probable que les italiens resteront en retard pendant quelques années, on peut supposer que certains ingénieurs allemands (ceux qui ont travaillé sur les projets égyptiens ou argentins, peut être même Heisenberg, qui au lieu de travailler sur la bombe atomique suisse pourrait bosser pour le Duce ) pourraient par "sympathie politique" finir à Rome.
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Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
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Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
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Re: The Footprint of Mussolini (traduction)
Par contre, les britanniques pourraient être les principaux fournisseurs de l'Italie en terme d'artillerie (des QF-17 Pounder) et de Blindés (peut être des Cromwell de première génération pour essayer de soutenir les assauts italiens en Bavière), ce qui pourrait inaugurer une excellente collaboration anglo-italienne en terme de défense et de politique extérieure.
Uranium Colonel- Messages : 1879
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