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Peter Stevenson : L'ouvrier de Détroit devenu président des États-Unis. (2013)

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Message par LFC/Emile Ollivier Jeu 9 Avr - 13:47

Peter Stevenson : L'ouvrier de Détroit devenu président des États-Unis.


L'Union du 4 février 2013



L'Union est issue de "La France combattante". Après la capitulation nazie, certains journalistes de toute tendance décidèrent de maintenir "l'union sacrée" entre la droite et la gauche au nom de la défense de la liberté en maintenant une journal apolitique et exposant tous les points de vue, dans un esprit de liberté d'expression. Ainsi naquit "L'Union sacrée" devenue en 1982 simplement "L'Union". Il constitue toujours en 2013 l'un des journaux les plus lus de France, ses lecteurs appréciant la possibilité offerte d'avoir plusieurs points de vue sur une même actualité au sein d'un seul et même quotidien.

Washington : 3 février 2013.

Par notre correspondant aux États-Unis, Charles Enderlin

Il m’accueille avec un grand sourire en me disant « Bonjour Monsieur Ederlin ! » dans un Français presque impeccable, main tendu dans ma direction, puis l’homme m’entraîne à ses cotés en me tenant par les épaules.

J’aurai l’impression d’être reçu par un ami de vingt ans s’il n’y avait les imposants gorilles, légèrement en retrait et le lieu, l’entrée du bureau ovale.

C’est ainsi que me reçoit l’ancien ouvrier des usines de Détroit devenu le 45ème président des États-Unis. De façon totalement informelle et surprenante.

Surprenante, comme son élection le 6 novembre dernier.

Comme celle d’un homme d’origine modeste, n’ayant fréquenté aucune grande université « Seulement lu des livres » comme il se plaisait à dire. Ouvrier syndiqué dans les usines Ford de Détroit, ville située dans la Rust Belt, la « ceinture rouillée » sinistrée du nord des États-Unis.

Rappelons le contexte.

Peter Stevenson, l’invité surprise de l’élection opposant Adam Sand, le sortant démocrate, premier Amérindien président des États-Unis, et l’homme d’affaire républicain Michael Bloomberg, maire de New-York.

Candidat du Party of the american people, crée de toute pièce par le syndicaliste de Détroit, au positionnement politique inclassable, « seulement véritablement américain » tempête-t-il à ses détracteurs, son élection à défaut de ne pas être surprenante, n’en est pas moins explicable.

Défendant les valeurs chrétiennes et le « droit à la vie » dans les états conservateurs du Mid-West, défenseur de l’emploi face aux délocalisations dans les états ruinés de la région des grands lacs, opposant déterminé de ceux qui veulent limiter voire interdire le port d’armes dans les anciens états confédérés et y énumérant les exploits militaires de son père, vétéran du Pacifique. « Il aurait cassé les Japs à domicile si Dewey le lui avait permis » comme il s’y plaisait à l’éructer.

Outrancier partout où il faisait campagne, Stevenson fit de sa grande faiblesse une force extraordinaire.

Il menait une campagne de pauvre face au président sortant, qui pouvait compter sur de nombreux dons de riches personnalités mais surtout, contre Michael Bloomberg, le richissime maire de la Big Apple.

Tout comme Sand 4 ans plus tôt, il utilisa à merveilles, voire encore plus efficacement que celui-ci, les immenses possibilité de l’internet.

Sans dépenser un dollar, chaque américain entendait parler de lui quotidiennement.

Ses quelques dépenses constituait principalement dans l’essence de son petit avion de tourisme, le Spirit of Saint Louis II, avec lequel il parcourait le cœur de cette Amérique, prête à se jeter dans les bras de celui qui était au fond, le seul capable de concilier les ouvriers de gauche du nord, les Évangélistes de l’ouest et les Conservateurs du sud.

C’est ainsi, qu’il siphonna l’électorat de Sand, déçu de ses insuffisances à réformer et son relatif échec à sauver le tissu industriel du pays, et pulvérisa le Parti républicain, qui obtînt un score digne d’un Third, d’un candidat indépendant, et reçu ainsi 70 millions de voix dans cette élection ayant un taux de participation jamais vu depuis longtemps.

Après avoir expliqué qu’il était honoré d’accorder à un journal français sa première interview à la presse étrangère « qui plus est à l’héritier de la France combattante (en français dans le texte) », le président américain a réitéré sa confiance dans sa capacité à gouverner, espérant que ses adversaires démocrates et républicains seraient « assez malins » pour l’aider à « redresser l’Amérique ».

En effet, malgré le raz de marée électoral en leur faveur, Stevenson et son Parti du peuple américain n’ont pas la majorité nécessaire au congrès, vu que seule la moitié des sièges de celui-ci étaient en jeu.

Il redit également qu’il ne trahira pas ses électeurs, ramènera des millions d’emplois en Amérique, redonnera son vrai sens à la devise américaine (In God We Trust, en Dieu nous croyons) et mettra à bas l’establishment de Washington tout en permettant à son pays de relever le défi chinois.

Dès lors le thème de la politique étrangère était abordé, le président Stevenson se lança alors dans une violente dénonciation de l’impérialisme chinois, « la Chine veut dominer le Monde ! » n’hésite-t-il pas à me dire, utilisant comme preuve l’usage de la force aux Spratleys pour chasser les autres nations des îles voisines avant de dénoncer la politique de son prédécesseur dans ce domaine « qui a permit de livrer le Proche-Orient aux terroristes ! ».

En effet, Stevenson, lors de sa campagne, a dénoncé avec force les bombardements contre le Régime syrien de Bassel Al-Assad, pourtant consécutif à l’utilisation d’armes chimiques par Damas contre les rebelles et annonce qu’il cessera de reconnaître la « République islamique syrienne » proclamée quelques semaine plus tard, ce qu’il fit effectivement au profit des baasistes repliés à Lattaquié, au nord-ouest de la Syrie, en zone alaouite, quelques jours après son investiture.

« Les héritiers de ceux qui assassinèrent des milliers des nôtres le 11 septembre. » disait alors à leur sujet.

La dénonciation est cependant moins forte pour les bombardements qui causèrent la chute de Khadafi, et qui pourtant profitèrent de même aux troupes du Califat proclamé par Ben Laden, qui s’étaient emparées d’une bonne partie du pays après la chute du "Guide de la Révolution".

Sans doute cela est lié à son attachement à la présidence de Ronald Reagan qu’il considère comme « le dernier grand président américain ». Reagan qui, rappelons le, fit bombarder la Libye suite à des actions terroristes contre des soldats américains téléguidées par Tripoli.

En revanche, le soutien à Israël « seule démocratie de la région » est inconditionnel. Il se déclare prêt à riposter avec tous les moyens à sa disposition en cas d’offensive syrienne contre l’État hébreu. Renouvelle son appel aux Palestiniens à renoncer au terrorisme. Stevenson semble oublier l'Iran, monarchie parlementaire depuis 1980, et dans une moindre mesure la Turquie.

Puis vînt la Russie.

Stevenson explique que le retrait des troupes américaines se faisait « en bon ordre » et que le gouvernement américain reconnaîtrait immédiatement le gouvernement que se choisirait le peuple russe.

Ce qui signifiait à demi-mots qu’il reconnaîtrait le gouvernement issu de la victoire des ultranationalistes d’Anton Krylov et de leur « Novaya Rossiya » au vu de l’évolution du conflit, vu que les hommes du shchit, le bouclier en Français, avaient désormais la haute main sur les troupes gouvernementales.

Constatant l’effet de ce propos sur moi, le président changea immédiatement de sujet. Il me fit part de son amour de la France « peuplée de lions qui refusèrent la défaite en dépit de la tournure des évènements lors de la dernière guerre », et son admiration pour De Hauteclocque « un grand ami de Patton. ».

L’entretien se conclue lorsque le président se leva et me conduisit jusqu’au portait du général, posant fièrement devant la bannière étoilée pour annoncer qu’il espérera faire une équipe « du même acabit que le duo Patton-De Hauteclocque » avec le président Hamon.

Stevenson me dit alors en guise de conclusion : « De Hauteclocque a eu sa ruée sur Vienne tout comme j’ai effectué ma ruée sur Washington ! »
LFC/Emile Ollivier
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Peter Stevenson : L'ouvrier de Détroit devenu président des États-Unis. (2013) Empty Re: Peter Stevenson : L'ouvrier de Détroit devenu président des États-Unis. (2013)

Message par LFC/Emile Ollivier Jeu 9 Avr - 13:50

Attention, toute ressemblance avec un homme d’État réel serait purement fortuite Razz
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Flosgon78 aime ce message

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Message par Thomas Jeu 9 Avr - 13:56

Une intervention américaine en Russie? La chute de l'URSS à tourné à la guerre civile?
Par contre Hamon président j'y crois pas beaucoup. Encore mois aussi tôt.

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Message par LFC/Emile Ollivier Jeu 9 Avr - 14:00

Effectivement, il y a une guerre civile en Russie. Celle prédite par Modern Warfare , La somme de toutes les peurs et le jeu Empire Earth a lieu LFC.

Hamon, il remplace Strauss Khan, prit dans un scandale "coquin" lol
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