La guerre nucléaire indo-pakistanaise de 2002
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La guerre nucléaire indo-pakistanaise de 2002
Nous sommes en juin 2002. Depuis décembre 2001, un conflit militaire fait rage entre l’Inde et le Pakistan. La guerre n’est pas officiellement déclarée, mais elle n’est pas loin. Des accrochages ont lieu quotidienne au Cachemire et aussi tout au long de la frontière. L’Inde mobilise 700 000 hommes, le Pakistan 450 000.
Tout a commencé le matin du 13 décembre 2001 quand un groupe armé de cinq hommes a attaqué le parlement indien en profitant d’une brèche dans le cordon de sécurité au niveau de la porte 12. Les assaillants sont parvenus à tuer sept personnes avant d’être eux-mêmes abattus. Bien que le Président pakistanais Pervez Musharraf eu condamné l’attaque, le Premier ministre indien Atal Bihari Vajpayee n’était pas dupe et a immédiatement accusé le Pakistan de facilité les infiltrations des groupes armés islamistes.
Depuis, les deux pays s’affrontent et se tiennent prêts à toute éventualité, y compris la pire : la guerre nucléaire. L’Inde a le plus impressionnant arsenal avec 140 têtes nucléaires et une dizaine de bombes à neutron, mais assure que l’usage de l’arme nucléaire ce serait être que défensif. Le Pakistan dispose de 140 têtes nucléaires également, mais n’a pas de bombe à neutron. La grande faiblesse de l’arsenal pakistanais est les moyens de lancement. En effet, la République islamique ne dispose pas de missiles balistiques et seuls ses avions d’attaque Shenyang A-5C sont capables des larguer des bombes nucléaires. Pour cette raison, les escadrons No. 16 blacks Panthers et No. 26 black Spiders sont en état d’alerte permanente. L’Inde quant à elle dispose du modeste missile Prithvi d’une portée de 150 km alors que le déploiement par moyen aérien est assuré par des Mirages 2000H.
En cette nuit du 6 juin, un évènement imprévu s’est précipité les évènements. Une explosion atmosphérique illumine le ciel au-dessus du Cachemire. Les deux belligérants pensent alors un tir de démonstration de leur adversaire. Se pensant attaqués, les deux pays décident de riposter.
Personne n’a rien vu venir, même les grandes puissances n’ont pas détecté de lancement. C’est normal puisqu’il n’y en a pas eu. Cette explosion de 15 kilotonnes dans la haute atmosphère n’a rien de nucléaire est n’est même pas le fait de l’Homme. C’est seulement un petit astéroïde, non détecté, qui s’est désintégré, déclenchant une explosion équivalente à celle d’une petite bombe nucléaire.
Les premiers à se lancer son les Pakistanais avec leur Shenyang A-5C, mais Mirage indien décolle quelques minutes plus tard après. Les Prithvi sont en train d’être dispersés pour rester en capacité de seconde frappe. Sur les 18 attaquants pakistanais, seulement 5 parviennent à délivrer leurs charges nucléaires. Les cibles touchées sont la base navale d’Okha et les bases ariennes de Srinagar, Halwara et Bhuj ainsi que le commandement aérien de Ghandinagar. Pour cette dernière cible, bien que les installations de surface soient détruites, les survivants sont nombreux, car les installations vitales sont profondément enterrées. L’attaque indienne connait une meilleure réussite grâce des avions plus performants et mieux escortés. Malheureusement toutes les cibles militaires importantes sont à côté de grands centres urbains notamment dans la vallée de l’Indus. Ainsi 16 bombes nucléaires touchent la base navale de Karachi et la base aérienne voisine de Masroor, ainsi que les bases aériennes de Lahore, Chander, Islamambad, Chaklala, Kamra ainsi que les formations militaires aux abords du Cachemire.
Le monde s’éveille à la vue des flashs d’information relatant les évènements alors que les chancelleries des grandes puissances appellent à cesser immédiatement les hostilités, mais la situation continue de se détériorer. Au Cachemire, 3 nouvelles bombes nucléaires pakistanaises détonnent en début de matinée et au même moment à travers l’Inde les cellules terroristes dormantes s’activent et pas moins de 17 attenants suicides ont lieu avant 10 h du matin. Cela déclenche des représailles au sein de la population ou les hindous s’attaquent en masse aux musulmans face à une police débordée et incapable de maintenir la loi martiale. Pour tenter de décapiter les cellules terroristes supposément, commander par l’ISI, Islamabad est immédiatement ciblé et 3 bombes nucléaires détonnent autour du quartier d’Aabpara et deux autres dans le quartier abritant le QG des forces aériennes pakistanaises. Dans le Punjab 4 autres bombes détonnent sur Rawalpindi et Chaklala pour détruire les deux principaux QG de l’armée.
Sur le plan des combats conventionnels, les Pakistanais n’ont pas bougé, mais les Indiens s’apprêtent à entrer en masse au Punjab pour attaquer Lahore et au Sindh depuis le désert de Thar.
La réplique pakistanaise ne se fait pas attendre puisque les forces aériennes mobilisent tous leurs moyens avec un seul bus : détruire New Delhi. Entre 11 h 5 et 11 h 5, 55 têtes nucléaires détonnent sur l’axe du Pendjab, de l’Haryana et la Capitale indienne qui à elle seule est touchée par 11 bombes. Les Indiens ne sont pas en reste, car dès que l’attaque est détectée ils déclenchent leurs moyens de seconde frappe que constituent les Prithvi. C’est donc 30 missiles qui sont tirés en direction des grandes villes pakistanaises dont l’armée ne dispose d’aucun moyen d’interception. Dans le même temps, l’armée de l’aire indienne faite décollée tous les appareillent encore en état pour bombarder toutes positions et bases pakistanaises connues que ce soit avec des bombes nucléaires ou conventionnelles.
Les rares directs filmés depuis l’Inde sont interrompus par les explosions nucléaires touchant New Delhi et malmenant les infrastructures de communications. Alors que le monde ne dispose plus d’aucune information sur la situation, les grandes puissances utilisent les moyens satellites pour suivre les évènements. L’armée indienne entre au Pakistan ou elle est accueillie par une population hostile. Les soldats indiens ne se font pas prier pour riposter par un tir nourri au moindre jet de pierres. Au Pakistan, les hindous qui n’ont pas été tués par les bombardements nucléaires sont ciblés par les civiles, miliciens et militaires dont le pays vient d’être anéanti. En Inde, les forces de l’ordre ont bien du mal à s’interposer – quand elles en ont envie — et des milliers de musulmans meurent massacrés dans des pogroms ou dans des incendies visant leurs quartiers.
Le 8 juin, le plus haut gradé encore en vie de l’autorité de commandement national pakistanais, l’Amiral Abdul Aziz Mirza demande l’arrêt des hostilités via l’Iran et souhaite capituler à la seule condition que les troupes indiennes se retirent pour mettre fin au massacre. En Inde, le Premier ministre Atal Bihari Vajpayee qui a survécu au bombardement nucléaire de New Delhi exige en échange, la destruction des toutes les armes de destruction massive de l’arsenal pakistanais et la neutralisation de ses moyens offensifs. Le 10 juin l’Amiral Mirza donne son accord, depuis Téhéran où il a trouvé refuge tout comme déjà 12 millions de Pakistanais. Le 11 juin les forces indiennes regagnent leurs frontières.
Alors que 10 millions de personnes ont été tuées entre le 6 et le 7 juin dans les échanges nucléaires, 7 millions de personnes sont en train de mourir de leurs blessures ou d’irradiation dans des zones totalement ravagées ou aucun secours n’est disponible. De plus les violences communautaires se poursuivent. Surtout au Pakistan qui plonge dans l’anarchie et la guerre civile alors que les leaders pakistanais et indiens doivent encore négocier et signer un armistice et un traité de paix.
En attendant, la seule certitude c’est que les dizaines de millions de réfugiés pakistanais qui se déversent sur l’Iran et l’Afghanistan vont certainement déclencher de nouvelles tensions dans les mois et années à venir. Alors que le Pakistan va mettre des années à se relever, l’Inde durement touchée est toujours debout. Dans les pays musulmans les plus extrémistes, des manifestations anti-indiennes se multiplient et sont de plus en plus violentes. Dans certaines monarchies du golfe ou travailleur Pakistanais et Indiens se côtoient, l’armée est contrainte d’imposer la loi martiale pour contenir les violences. Évidemment la communauté internationale se mobilise déjà pour venir aider les populations civiles. Déjà des avions américains, chinois et russes larguent des colis d’aide médicale et alimentaire alors que les zones rurales du Pakistan se transforment en camps de réfugiés géants.
Ce n’est que le 7 septembre que les porte-paroles des US Air force et de la NASA annonceront avec une certitude absolue que l’explosion atmosphérique du 6 juin est due à la désintégration d’un petit astéroïde. Malheureusement, entre-temps le Pakistan a été touché par 84 explosions nucléaires et l’Inde par 62. Au 7 septembre la guerre et les massacres ont déjà fait au moins 21 millions de morts.
Note : ce sujet n’est pas ASB, car le 6 juin un astéroïde a bien détonné dans l’atmosphère terrestre, mais par chance ce fut au-dessus de la méditerranée. Les grandes puissances se sont alors estimées soulagées que l’explosion n’ait pas eu lieu quelques minutes plus tôt ou plus tard.
Toutes aides sont bienvenues pour enrichir ou étendre cette histoire. Il s’agit d’un premier jet d’une idée que j’ai dans le courant de la semaine.
Tout a commencé le matin du 13 décembre 2001 quand un groupe armé de cinq hommes a attaqué le parlement indien en profitant d’une brèche dans le cordon de sécurité au niveau de la porte 12. Les assaillants sont parvenus à tuer sept personnes avant d’être eux-mêmes abattus. Bien que le Président pakistanais Pervez Musharraf eu condamné l’attaque, le Premier ministre indien Atal Bihari Vajpayee n’était pas dupe et a immédiatement accusé le Pakistan de facilité les infiltrations des groupes armés islamistes.
Depuis, les deux pays s’affrontent et se tiennent prêts à toute éventualité, y compris la pire : la guerre nucléaire. L’Inde a le plus impressionnant arsenal avec 140 têtes nucléaires et une dizaine de bombes à neutron, mais assure que l’usage de l’arme nucléaire ce serait être que défensif. Le Pakistan dispose de 140 têtes nucléaires également, mais n’a pas de bombe à neutron. La grande faiblesse de l’arsenal pakistanais est les moyens de lancement. En effet, la République islamique ne dispose pas de missiles balistiques et seuls ses avions d’attaque Shenyang A-5C sont capables des larguer des bombes nucléaires. Pour cette raison, les escadrons No. 16 blacks Panthers et No. 26 black Spiders sont en état d’alerte permanente. L’Inde quant à elle dispose du modeste missile Prithvi d’une portée de 150 km alors que le déploiement par moyen aérien est assuré par des Mirages 2000H.
En cette nuit du 6 juin, un évènement imprévu s’est précipité les évènements. Une explosion atmosphérique illumine le ciel au-dessus du Cachemire. Les deux belligérants pensent alors un tir de démonstration de leur adversaire. Se pensant attaqués, les deux pays décident de riposter.
Personne n’a rien vu venir, même les grandes puissances n’ont pas détecté de lancement. C’est normal puisqu’il n’y en a pas eu. Cette explosion de 15 kilotonnes dans la haute atmosphère n’a rien de nucléaire est n’est même pas le fait de l’Homme. C’est seulement un petit astéroïde, non détecté, qui s’est désintégré, déclenchant une explosion équivalente à celle d’une petite bombe nucléaire.
Les premiers à se lancer son les Pakistanais avec leur Shenyang A-5C, mais Mirage indien décolle quelques minutes plus tard après. Les Prithvi sont en train d’être dispersés pour rester en capacité de seconde frappe. Sur les 18 attaquants pakistanais, seulement 5 parviennent à délivrer leurs charges nucléaires. Les cibles touchées sont la base navale d’Okha et les bases ariennes de Srinagar, Halwara et Bhuj ainsi que le commandement aérien de Ghandinagar. Pour cette dernière cible, bien que les installations de surface soient détruites, les survivants sont nombreux, car les installations vitales sont profondément enterrées. L’attaque indienne connait une meilleure réussite grâce des avions plus performants et mieux escortés. Malheureusement toutes les cibles militaires importantes sont à côté de grands centres urbains notamment dans la vallée de l’Indus. Ainsi 16 bombes nucléaires touchent la base navale de Karachi et la base aérienne voisine de Masroor, ainsi que les bases aériennes de Lahore, Chander, Islamambad, Chaklala, Kamra ainsi que les formations militaires aux abords du Cachemire.
Le monde s’éveille à la vue des flashs d’information relatant les évènements alors que les chancelleries des grandes puissances appellent à cesser immédiatement les hostilités, mais la situation continue de se détériorer. Au Cachemire, 3 nouvelles bombes nucléaires pakistanaises détonnent en début de matinée et au même moment à travers l’Inde les cellules terroristes dormantes s’activent et pas moins de 17 attenants suicides ont lieu avant 10 h du matin. Cela déclenche des représailles au sein de la population ou les hindous s’attaquent en masse aux musulmans face à une police débordée et incapable de maintenir la loi martiale. Pour tenter de décapiter les cellules terroristes supposément, commander par l’ISI, Islamabad est immédiatement ciblé et 3 bombes nucléaires détonnent autour du quartier d’Aabpara et deux autres dans le quartier abritant le QG des forces aériennes pakistanaises. Dans le Punjab 4 autres bombes détonnent sur Rawalpindi et Chaklala pour détruire les deux principaux QG de l’armée.
Sur le plan des combats conventionnels, les Pakistanais n’ont pas bougé, mais les Indiens s’apprêtent à entrer en masse au Punjab pour attaquer Lahore et au Sindh depuis le désert de Thar.
La réplique pakistanaise ne se fait pas attendre puisque les forces aériennes mobilisent tous leurs moyens avec un seul bus : détruire New Delhi. Entre 11 h 5 et 11 h 5, 55 têtes nucléaires détonnent sur l’axe du Pendjab, de l’Haryana et la Capitale indienne qui à elle seule est touchée par 11 bombes. Les Indiens ne sont pas en reste, car dès que l’attaque est détectée ils déclenchent leurs moyens de seconde frappe que constituent les Prithvi. C’est donc 30 missiles qui sont tirés en direction des grandes villes pakistanaises dont l’armée ne dispose d’aucun moyen d’interception. Dans le même temps, l’armée de l’aire indienne faite décollée tous les appareillent encore en état pour bombarder toutes positions et bases pakistanaises connues que ce soit avec des bombes nucléaires ou conventionnelles.
Les rares directs filmés depuis l’Inde sont interrompus par les explosions nucléaires touchant New Delhi et malmenant les infrastructures de communications. Alors que le monde ne dispose plus d’aucune information sur la situation, les grandes puissances utilisent les moyens satellites pour suivre les évènements. L’armée indienne entre au Pakistan ou elle est accueillie par une population hostile. Les soldats indiens ne se font pas prier pour riposter par un tir nourri au moindre jet de pierres. Au Pakistan, les hindous qui n’ont pas été tués par les bombardements nucléaires sont ciblés par les civiles, miliciens et militaires dont le pays vient d’être anéanti. En Inde, les forces de l’ordre ont bien du mal à s’interposer – quand elles en ont envie — et des milliers de musulmans meurent massacrés dans des pogroms ou dans des incendies visant leurs quartiers.
Le 8 juin, le plus haut gradé encore en vie de l’autorité de commandement national pakistanais, l’Amiral Abdul Aziz Mirza demande l’arrêt des hostilités via l’Iran et souhaite capituler à la seule condition que les troupes indiennes se retirent pour mettre fin au massacre. En Inde, le Premier ministre Atal Bihari Vajpayee qui a survécu au bombardement nucléaire de New Delhi exige en échange, la destruction des toutes les armes de destruction massive de l’arsenal pakistanais et la neutralisation de ses moyens offensifs. Le 10 juin l’Amiral Mirza donne son accord, depuis Téhéran où il a trouvé refuge tout comme déjà 12 millions de Pakistanais. Le 11 juin les forces indiennes regagnent leurs frontières.
Alors que 10 millions de personnes ont été tuées entre le 6 et le 7 juin dans les échanges nucléaires, 7 millions de personnes sont en train de mourir de leurs blessures ou d’irradiation dans des zones totalement ravagées ou aucun secours n’est disponible. De plus les violences communautaires se poursuivent. Surtout au Pakistan qui plonge dans l’anarchie et la guerre civile alors que les leaders pakistanais et indiens doivent encore négocier et signer un armistice et un traité de paix.
En attendant, la seule certitude c’est que les dizaines de millions de réfugiés pakistanais qui se déversent sur l’Iran et l’Afghanistan vont certainement déclencher de nouvelles tensions dans les mois et années à venir. Alors que le Pakistan va mettre des années à se relever, l’Inde durement touchée est toujours debout. Dans les pays musulmans les plus extrémistes, des manifestations anti-indiennes se multiplient et sont de plus en plus violentes. Dans certaines monarchies du golfe ou travailleur Pakistanais et Indiens se côtoient, l’armée est contrainte d’imposer la loi martiale pour contenir les violences. Évidemment la communauté internationale se mobilise déjà pour venir aider les populations civiles. Déjà des avions américains, chinois et russes larguent des colis d’aide médicale et alimentaire alors que les zones rurales du Pakistan se transforment en camps de réfugiés géants.
Ce n’est que le 7 septembre que les porte-paroles des US Air force et de la NASA annonceront avec une certitude absolue que l’explosion atmosphérique du 6 juin est due à la désintégration d’un petit astéroïde. Malheureusement, entre-temps le Pakistan a été touché par 84 explosions nucléaires et l’Inde par 62. Au 7 septembre la guerre et les massacres ont déjà fait au moins 21 millions de morts.
Note : ce sujet n’est pas ASB, car le 6 juin un astéroïde a bien détonné dans l’atmosphère terrestre, mais par chance ce fut au-dessus de la méditerranée. Les grandes puissances se sont alors estimées soulagées que l’explosion n’ait pas eu lieu quelques minutes plus tôt ou plus tard.
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Dernière édition par Thomas le Lun 15 Avr - 17:34, édité 1 fois
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« Ce n’est que devant l’épreuve, la vraie, celle qui met en jeu l’existence même, que les hommes cessent de se mentir et révèlent vraiment ce qu’ils sont. »
Alexandre Lang.
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Re: La guerre nucléaire indo-pakistanaise de 2002
Terrifiant !
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1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
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Re: La guerre nucléaire indo-pakistanaise de 2002
Le Mahabharata... édition de 2002 !
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Anaxagore- Messages : 2236
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Re: La guerre nucléaire indo-pakistanaise de 2002
J'avoue que j'y ai pensé, Anaxagore
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Re: La guerre nucléaire indo-pakistanaise de 2002
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Re: La guerre nucléaire indo-pakistanaise de 2002
Une petit V2 légèrement étoffée arrive sous peu.
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Re: La guerre nucléaire indo-pakistanaise de 2002
J'attends ça avec hâte
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Re: La guerre nucléaire indo-pakistanaise de 2002
Miam !
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Anaxagore- Messages : 2236
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Re: La guerre nucléaire indo-pakistanaise de 2002
Nous sommes en juin 2002. Depuis décembre 2001, un conflit militaire fait rage entre l’Inde et le Pakistan. La guerre n’est pas officiellement déclarée, mais elle n’est pas loin. Des accrochages ont lieu quotidienne au Cachemire et aussi tout au long de la frontière.
Tout a commencé le matin du 13 décembre 2001 quand un groupe armé de cinq hommes a attaqué le parlement indien en profitant d’une brèche dans le cordon de sécurité au niveau de la porte 12. Les assaillants sont parvenus à tuer sept personnes avant d’être eux-mêmes abattus. Bien que le Président pakistanais Pervez Musharraf ait condamné l’attaque, le Premier ministre indien Atal Bihari Vajpayee n’est pas dupe et accuse immédiatement le Pakistan de faciliter les infiltrations des groupes armés islamistes.
Il n’est donc pas surprenant que Vajpayee ordonne le déploiement de 600 000 soldats à la frontière pakistanaise au Cachemire. Les généraux indiens ont ensuite reçu un second ordre : préparer une invasion du Pakistan lui-même. Bien que Musharraf n’ait pas eu connaissance du second ordre, le premier a été rendu public. Au début, Musharraf a hésité à réagir à cette action indienne, l’armée pakistanaise étant en partie déployée à la frontière afghane. Mais peu après, le Président pakistanais change d’avis et a ordonné à 400 000 soldats pakistanais de faire face aux Indiens dans le Cachemire. Et c’est exactement ce que les Indiens espéraient, car ce déploiement ne laisse au Pakistanais que 200 000 hommes pour défendre le reste du territoire face à 700 000 Indiens supplémentaires. Ainsi des préparatifs commence discrètement dans le Pendjab indien ou au fil des semaines sont patiemment assemblées 3 Corps d’Armée avec leur d’appui et logistique soit environs 250 000 hommes. Une force un peu plus modeste constituée de 2 Corps d’Armée se prépare de manière bien plus visible pour une éventuelle invasion depuis le désert du Thar. Le plan d’invasion depuis le Pendjab est le suivant : atteindre Lahore à J+1, atteindre Islamabad à j+5 ou J+7. Ainsi le gros de l’armée pakistanaise se retrouvera coincé au Cachemire.
Les généraux pakistanais, même s’ils ne sont pas conscients de tous les déploiements en cours, ne sont pas stupides, disposant des mêmes cartes que leurs homologues indiens ils s’attendent au pire. Ils déploient 2 brigades pour couvrir le « front de Lahore », tout en étant bien conscients que cela serait insuffisant pour arrêter une offensive à grande échelle. Bien que le désert du Thar offre une autre route d’invasion du Pakistan depuis l’Inde, cette option reste considérée comme peu probable, car la valeur de ce territoire est considérée comme négligeable. C’est à ce moment que Musharraf a décidé que su le « front de Lahore » est attaqué, le Pakistan utilisera la bombe. En effet l’armée pakistanaise ne compte pas au temps d’homme que l’armée indienne et le modeste territoire pakistanais n’offre aucune profondeur stratégique.
Pendant ce temps les deux pays s’affrontent et se tiennent prêts à toute éventualité, y compris la pire : la guerre nucléaire. L’Inde a le plus impressionnant arsenal avec 140 têtes nucléaires d’une puissance de 20 à 60 kilotonnes et une dizaine de bombes à neutron, mais assure que l’usage de cet arsenal ce serait être que défensif. Le Pakistan dispose de 140 têtes nucléaires également, mais n’a pas de bombe à neutron. La puissance des bombes pakistanaises est estimée à 10 ou 15 kilotonnes. La grande faiblesse de l’arsenal pakistanais est ses moyens de lancement. En effet, la République islamique ne dispose pas de missiles balistiques officiellement opérationnels et seuls ses avions d’attaque Shenyang A-5C sont capables des larguer des bombes nucléaires. Pour cette raison, les escadrons No. 16 blacks Panthers et No. 26 black Spiders sont en état d’alerte permanente. L’Inde quant à elle dispose du modeste missile Prithvi d’une portée de 150 km alors que le déploiement par moyen aérien est assuré par des Mirages 2000H.
Mais durant la nuit du 6 juin, un évènement imprévu précipite le cours de l’Histoire. Une explosion atmosphérique illumine le ciel au-dessus du Cachemire. Les deux belligérants pensent alors à un tir de démonstration de leur adversaire. Se pensant attaqués, les deux pays décident de riposter.
Personne n’a rien vu venir, même les grandes puissances n’ont pas détecté de lancement. C’est normal puisqu’il n’y en a pas eu. Cette explosion de 15 kilotonnes dans la haute atmosphère n’a rien de nucléaire est n’est même pas le fait de l’Homme.
Les premiers à se lancer sont les Pakistanais avec leur Shenyang A-5C, mais les Mirages indiens décollent 3 minutes après et les Prithvi sont en train d’être dispersés pour rester en capacité de seconde frappe. Sur les 18 attaquants pakistanais, seulement 5 parviennent à délivrer leurs charges nucléaires. Les cibles touchées sont la base navale d’Okha et les bases ariennes de Srinagar, Halwara et Bhuj ainsi que le commandement aérien de Ghandinagar. Pour cette dernière cible, bien que les installations de surface soient détruites, les survivants sont nombreux, car les installations vitales sont profondément enterrées. L’attaque indienne connait une meilleure réussite grâce des avions plus performants et mieux escortés. Malheureusement toutes les cibles militaires importantes sont à côté de grands centres urbains notamment dans la vallée de l’Indus. Ainsi 16 bombes nucléaires touchent la base navale de Karachi et la base aérienne voisine de Masroor, ainsi que les bases aériennes de Lahore, Chander, Islamambad, Chaklala, Kamra ainsi que les formations militaires aux abords du Cachemire.
Le monde s’éveille à la vue des flashs d’information relatant les évènements alors que les chancelleries des grandes puissances appellent à cesser immédiatement les hostilités, mais la situation continue de se détériorer. Au Cachemire, 3 nouvelles bombes nucléaires pakistanaises détonnent en début de matinée et au même moment à travers l’Inde les cellules terroristes dormantes s’activent et pas moins de 17 attenants suicides ont lieu avant 10 h du matin. Cela déclenche des représailles au sein de la population ou les hindous s’attaquent en masse aux musulmans face à une police débordée et incapable de maintenir l’ordre. Pour tenter de décapiter les cellules terroristes supposément, commander par l’ISI, Islamabad est immédiatement ciblé et 3 bombes nucléaires détonnent autour du quartier d’Aabpara et deux autres près du QG des forces aériennes pakistanaises. Dans le Punjab 4 autres bombes détonnent sur Rawalpindi et Chaklala pour détruire les deux principaux QG de l’armée.
Sur le plan des combats conventionnels, les Pakistanais n’ont pas bougé, mais les Indiens s’apprêtent à entrer en masse au Punjab pour attaquer Lahore et au Sindh depuis le désert de Thar.
La réplique pakistanaise ne se fait pas attendre puisque les forces aériennes mobilisent tous leurs moyens avec un seul but : détruire New Delhi. Entre 11 h 5 et 11 h 23, 55 têtes nucléaires détonnent sur l’axe du Pendjab, de l’Haryana et la Capitale indienne qui à elle seule est touchée par 11 bombes. À la grande surprise des Indiens, 11 missiles balistiques ont été tirés par les Pakistanais, il s’agit de Ghauri-I, encore en développement. Les Indiens ne sont pas en reste, car dès que l’attaque est détectée ils déclenchent leurs moyens de seconde frappe que constituent les Prithvi. C’est donc 30 missiles qui sont tirés en direction des grandes villes pakistanaises dont l’armée ne dispose d’aucun moyen d’interception. Dans le même temps, l’armée de l’air indienne fait décoller tous les appareillent encore en état pour bombarder toutes les positions et bases pakistanaises connues que ce soit avec des bombes nucléaires, à neutrons ou conventionnelles. Les deux brigades du « front de Lahore » sont transformées en « chaleur et poussière ». 29 des 30 Prithvi atteignent leurs cibles.
Les rares directs filmés depuis l’Inde sont interrompus par les explosions nucléaires touchant New Delhi, Lahore et Islamabad qui malmènent les infrastructures de communications. Alors que le public mondial ne dispose plus d’aucune information sur la situation, les grandes puissances utilisent les moyens satellites pour suivre les évènements. L’armée indienne entre au Pakistan ou elle est accueillie par une population hostile. Les soldats indiens ne se font pas prier pour riposter par un tir nourri au moindre jet de pierres. Dans certains cas, les tankistes fendent la foule hostile en lançant leurs chars T-72 Ayeva à pleine vitesse, ajoutant à l’horreur et au carnage. Au Pakistan, les hindous qui n’ont pas été tués par les bombardements nucléaires sont ciblés par les civiles, miliciens et militaires dont le pays vient d’être anéanti. En Inde, les forces de l’ordre ont bien du mal à s’interposer – quand elles en ont envie — et des milliers de musulmans meurent massacrés dans des pogroms ou dans des incendies visant leurs quartiers.
Le 8 juin, le plus haut gradé encore en vie de l’autorité de commandement national pakistanais, l’Amiral Abdul Aziz Mirza demande l’arrêt des hostilités et souhaite capituler à la seule condition que les troupes indiennes se retirent pour mettre fin au massacre. En Inde, le Premier ministre Atal Bihari Vajpayee qui a survécu au bombardement nucléaire de New Delhi exige en échange, la destruction des toutes les armes de destruction massive de l’arsenal pakistanais et la neutralisation de ses moyens offensifs. Le 10 juin l’Amiral Mirza donne son accord, depuis Téhéran où il a trouvé refuge tout comme 12 millions de Pakistanais. Le 11 juin les forces indiennes commencent à regagner leurs frontières.
Alors que 17 millions de personnes ont été tuées entre le 6 et le 7 juin dans les échanges nucléaires, 7 millions de personnes sont en train de mourir de leurs blessures ou d’irradiation dans des zones totalement ravagées ou aucun secours n’est disponible. Dans les jours suivants, l’échange nucléaire, le Pakistan et le nord de l’Inde sont touchés par les retombées, on estime alors que le nombre de contaminé va tripler. Surtout que les vents dominants du moment souffle vert l’est et vont contaminé une grande partie de la moitié nord l’Inde et du Bangladesh avant d’être arrêté par les contreforts de l’Himalaya à la frontière avec le Myanmar. De plus, les violences communautaires se poursuivent. Surtout au Pakistan qui plonge dans l’anarchie et la guerre civile alors que les leaders pakistanais et indiens doivent encore théoriquement négocier et signer un armistice et un traité de paix.
En attendant, la seule certitude c’est que les dizaines de millions de réfugiés pakistanais qui se déversent sur l’Iran et l’Afghanistan vont certainement déclencher de nouvelles tensions dans les mois et années à venir. Alors que le Pakistan va mettre des années à (éventuellement) se relever, l’Inde durement touchée est toujours debout. Dans les pays musulmans les plus extrémistes, des manifestations anti-indiennes se multiplient et sont de plus en plus violentes. Dans certaines monarchies du golfe ou travailleur, pakistanais et Indiens se côtoient, l’armée est contrainte d’imposer les lois martiales pour contenir les violences. Évidemment la communauté internationale se mobilise pour venir aider les populations civiles. Déjà des avions américains, chinois et russes larguent des colis d’aide médicale et alimentaire alors que les zones rurales du Pakistan se transforment en camps de réfugiés géants.
Ce n’est que le 7 septembre que les porte-paroles des US Air force et de la NASA annoncent avec une certitude absolue que l’explosion atmosphérique du 6 juin est due à la désintégration d’un petit astéroïde. Malheureusement, entre-temps le Pakistan a été touché par 84 explosions nucléaires et l’Inde par 62. Au 7 septembre la guerre et les massacres ont déjà fait au moins 21 millions de morts. Seules des estimations du nombre de victimes peuvent être données. Mais ce que l’on sait, c’est qu’à la fin de l’année 2002, 47 millions de personnes ont été tuées à la suite des explosions nucléaires, des combats et des massacres.
Il faudra un mois aux Nations Unies pour déployer un semblant d’effort coordonné pour établir des camps de réfugiés et fournir massivement des traitements médicaux, de la nourriture et de l’eau. Pendant ce temps, des réfugiés irradiés se sont répandu dans toutes la région. Quelqu’un en Afghanistan et au Népal, plusieurs centaines en Iran, même si la situation y est restée sous contrôle. Malheureusement pour le Bangladesh, pourtant situé « loin » de la zone de guerre, les retombés radioactives on atteint le Gange. Ici, l’ONU et les autorités locales on réagit, mais pas avant que 20 millions de Bangladais soient contaminés à des degrés divers. Sans compter l’impact à long terme sur le bétail, l’agriculture et les nappes phréatiques.
Mais le pire est à venir. Alors que des centaines de millions de personnes sont devenues des réfugiés, toute forme d’autorité étatique pakistanaise s’est effondrée. Il n’y a aucun service de secours ou médical à proprement parler, des aliments non contaminés deviennent rares, tout comme l’eau potable et les médicaments. Non seulement 150 millions de personnes vont décéder des suites de maladies dues aux radiations causées par les retombées et à la contamination, mais 100 millions de personnes supplémentaires risquent de mourir de faim ou de maladie. La peste, le choléra, le typhus et le botulisme font leurs grands retours dans les zones touchées par le chaos. Chaque maladie est devenue mortelle, en particulier avec tous les cadavres en décomposition, mais aussi la contamination des cheptels et des sources d’eau.
Au moment où nous écrivons ses lignes, le Pakistan – en tant qu’état nation — a tout simplement cessé d’exister et il est difficile de spéculer sur son avenir ou celui de ses habitants. L’Inde du Sud et de l’Est même affaiblie tient toujours. Mais, tout comme le Bangladesh, elle a besoin de l’aide internationale pour se reconstruire et assainir les zones contaminées. Cela va certainement prendre des décennies. Pour le monde entier, ce cauchemar a rappelé que la guerre nucléaire était à éviter par tous les moyens et que comme le disait Fénelon : « Toutes les guerres sont civiles, car c’est toujours l’homme contre l’homme qui répand son propre sang. »
Tout a commencé le matin du 13 décembre 2001 quand un groupe armé de cinq hommes a attaqué le parlement indien en profitant d’une brèche dans le cordon de sécurité au niveau de la porte 12. Les assaillants sont parvenus à tuer sept personnes avant d’être eux-mêmes abattus. Bien que le Président pakistanais Pervez Musharraf ait condamné l’attaque, le Premier ministre indien Atal Bihari Vajpayee n’est pas dupe et accuse immédiatement le Pakistan de faciliter les infiltrations des groupes armés islamistes.
Il n’est donc pas surprenant que Vajpayee ordonne le déploiement de 600 000 soldats à la frontière pakistanaise au Cachemire. Les généraux indiens ont ensuite reçu un second ordre : préparer une invasion du Pakistan lui-même. Bien que Musharraf n’ait pas eu connaissance du second ordre, le premier a été rendu public. Au début, Musharraf a hésité à réagir à cette action indienne, l’armée pakistanaise étant en partie déployée à la frontière afghane. Mais peu après, le Président pakistanais change d’avis et a ordonné à 400 000 soldats pakistanais de faire face aux Indiens dans le Cachemire. Et c’est exactement ce que les Indiens espéraient, car ce déploiement ne laisse au Pakistanais que 200 000 hommes pour défendre le reste du territoire face à 700 000 Indiens supplémentaires. Ainsi des préparatifs commence discrètement dans le Pendjab indien ou au fil des semaines sont patiemment assemblées 3 Corps d’Armée avec leur d’appui et logistique soit environs 250 000 hommes. Une force un peu plus modeste constituée de 2 Corps d’Armée se prépare de manière bien plus visible pour une éventuelle invasion depuis le désert du Thar. Le plan d’invasion depuis le Pendjab est le suivant : atteindre Lahore à J+1, atteindre Islamabad à j+5 ou J+7. Ainsi le gros de l’armée pakistanaise se retrouvera coincé au Cachemire.
Les généraux pakistanais, même s’ils ne sont pas conscients de tous les déploiements en cours, ne sont pas stupides, disposant des mêmes cartes que leurs homologues indiens ils s’attendent au pire. Ils déploient 2 brigades pour couvrir le « front de Lahore », tout en étant bien conscients que cela serait insuffisant pour arrêter une offensive à grande échelle. Bien que le désert du Thar offre une autre route d’invasion du Pakistan depuis l’Inde, cette option reste considérée comme peu probable, car la valeur de ce territoire est considérée comme négligeable. C’est à ce moment que Musharraf a décidé que su le « front de Lahore » est attaqué, le Pakistan utilisera la bombe. En effet l’armée pakistanaise ne compte pas au temps d’homme que l’armée indienne et le modeste territoire pakistanais n’offre aucune profondeur stratégique.
Pendant ce temps les deux pays s’affrontent et se tiennent prêts à toute éventualité, y compris la pire : la guerre nucléaire. L’Inde a le plus impressionnant arsenal avec 140 têtes nucléaires d’une puissance de 20 à 60 kilotonnes et une dizaine de bombes à neutron, mais assure que l’usage de cet arsenal ce serait être que défensif. Le Pakistan dispose de 140 têtes nucléaires également, mais n’a pas de bombe à neutron. La puissance des bombes pakistanaises est estimée à 10 ou 15 kilotonnes. La grande faiblesse de l’arsenal pakistanais est ses moyens de lancement. En effet, la République islamique ne dispose pas de missiles balistiques officiellement opérationnels et seuls ses avions d’attaque Shenyang A-5C sont capables des larguer des bombes nucléaires. Pour cette raison, les escadrons No. 16 blacks Panthers et No. 26 black Spiders sont en état d’alerte permanente. L’Inde quant à elle dispose du modeste missile Prithvi d’une portée de 150 km alors que le déploiement par moyen aérien est assuré par des Mirages 2000H.
Mais durant la nuit du 6 juin, un évènement imprévu précipite le cours de l’Histoire. Une explosion atmosphérique illumine le ciel au-dessus du Cachemire. Les deux belligérants pensent alors à un tir de démonstration de leur adversaire. Se pensant attaqués, les deux pays décident de riposter.
Personne n’a rien vu venir, même les grandes puissances n’ont pas détecté de lancement. C’est normal puisqu’il n’y en a pas eu. Cette explosion de 15 kilotonnes dans la haute atmosphère n’a rien de nucléaire est n’est même pas le fait de l’Homme.
Les premiers à se lancer sont les Pakistanais avec leur Shenyang A-5C, mais les Mirages indiens décollent 3 minutes après et les Prithvi sont en train d’être dispersés pour rester en capacité de seconde frappe. Sur les 18 attaquants pakistanais, seulement 5 parviennent à délivrer leurs charges nucléaires. Les cibles touchées sont la base navale d’Okha et les bases ariennes de Srinagar, Halwara et Bhuj ainsi que le commandement aérien de Ghandinagar. Pour cette dernière cible, bien que les installations de surface soient détruites, les survivants sont nombreux, car les installations vitales sont profondément enterrées. L’attaque indienne connait une meilleure réussite grâce des avions plus performants et mieux escortés. Malheureusement toutes les cibles militaires importantes sont à côté de grands centres urbains notamment dans la vallée de l’Indus. Ainsi 16 bombes nucléaires touchent la base navale de Karachi et la base aérienne voisine de Masroor, ainsi que les bases aériennes de Lahore, Chander, Islamambad, Chaklala, Kamra ainsi que les formations militaires aux abords du Cachemire.
Le monde s’éveille à la vue des flashs d’information relatant les évènements alors que les chancelleries des grandes puissances appellent à cesser immédiatement les hostilités, mais la situation continue de se détériorer. Au Cachemire, 3 nouvelles bombes nucléaires pakistanaises détonnent en début de matinée et au même moment à travers l’Inde les cellules terroristes dormantes s’activent et pas moins de 17 attenants suicides ont lieu avant 10 h du matin. Cela déclenche des représailles au sein de la population ou les hindous s’attaquent en masse aux musulmans face à une police débordée et incapable de maintenir l’ordre. Pour tenter de décapiter les cellules terroristes supposément, commander par l’ISI, Islamabad est immédiatement ciblé et 3 bombes nucléaires détonnent autour du quartier d’Aabpara et deux autres près du QG des forces aériennes pakistanaises. Dans le Punjab 4 autres bombes détonnent sur Rawalpindi et Chaklala pour détruire les deux principaux QG de l’armée.
Sur le plan des combats conventionnels, les Pakistanais n’ont pas bougé, mais les Indiens s’apprêtent à entrer en masse au Punjab pour attaquer Lahore et au Sindh depuis le désert de Thar.
La réplique pakistanaise ne se fait pas attendre puisque les forces aériennes mobilisent tous leurs moyens avec un seul but : détruire New Delhi. Entre 11 h 5 et 11 h 23, 55 têtes nucléaires détonnent sur l’axe du Pendjab, de l’Haryana et la Capitale indienne qui à elle seule est touchée par 11 bombes. À la grande surprise des Indiens, 11 missiles balistiques ont été tirés par les Pakistanais, il s’agit de Ghauri-I, encore en développement. Les Indiens ne sont pas en reste, car dès que l’attaque est détectée ils déclenchent leurs moyens de seconde frappe que constituent les Prithvi. C’est donc 30 missiles qui sont tirés en direction des grandes villes pakistanaises dont l’armée ne dispose d’aucun moyen d’interception. Dans le même temps, l’armée de l’air indienne fait décoller tous les appareillent encore en état pour bombarder toutes les positions et bases pakistanaises connues que ce soit avec des bombes nucléaires, à neutrons ou conventionnelles. Les deux brigades du « front de Lahore » sont transformées en « chaleur et poussière ». 29 des 30 Prithvi atteignent leurs cibles.
Les rares directs filmés depuis l’Inde sont interrompus par les explosions nucléaires touchant New Delhi, Lahore et Islamabad qui malmènent les infrastructures de communications. Alors que le public mondial ne dispose plus d’aucune information sur la situation, les grandes puissances utilisent les moyens satellites pour suivre les évènements. L’armée indienne entre au Pakistan ou elle est accueillie par une population hostile. Les soldats indiens ne se font pas prier pour riposter par un tir nourri au moindre jet de pierres. Dans certains cas, les tankistes fendent la foule hostile en lançant leurs chars T-72 Ayeva à pleine vitesse, ajoutant à l’horreur et au carnage. Au Pakistan, les hindous qui n’ont pas été tués par les bombardements nucléaires sont ciblés par les civiles, miliciens et militaires dont le pays vient d’être anéanti. En Inde, les forces de l’ordre ont bien du mal à s’interposer – quand elles en ont envie — et des milliers de musulmans meurent massacrés dans des pogroms ou dans des incendies visant leurs quartiers.
Le 8 juin, le plus haut gradé encore en vie de l’autorité de commandement national pakistanais, l’Amiral Abdul Aziz Mirza demande l’arrêt des hostilités et souhaite capituler à la seule condition que les troupes indiennes se retirent pour mettre fin au massacre. En Inde, le Premier ministre Atal Bihari Vajpayee qui a survécu au bombardement nucléaire de New Delhi exige en échange, la destruction des toutes les armes de destruction massive de l’arsenal pakistanais et la neutralisation de ses moyens offensifs. Le 10 juin l’Amiral Mirza donne son accord, depuis Téhéran où il a trouvé refuge tout comme 12 millions de Pakistanais. Le 11 juin les forces indiennes commencent à regagner leurs frontières.
Alors que 17 millions de personnes ont été tuées entre le 6 et le 7 juin dans les échanges nucléaires, 7 millions de personnes sont en train de mourir de leurs blessures ou d’irradiation dans des zones totalement ravagées ou aucun secours n’est disponible. Dans les jours suivants, l’échange nucléaire, le Pakistan et le nord de l’Inde sont touchés par les retombées, on estime alors que le nombre de contaminé va tripler. Surtout que les vents dominants du moment souffle vert l’est et vont contaminé une grande partie de la moitié nord l’Inde et du Bangladesh avant d’être arrêté par les contreforts de l’Himalaya à la frontière avec le Myanmar. De plus, les violences communautaires se poursuivent. Surtout au Pakistan qui plonge dans l’anarchie et la guerre civile alors que les leaders pakistanais et indiens doivent encore théoriquement négocier et signer un armistice et un traité de paix.
En attendant, la seule certitude c’est que les dizaines de millions de réfugiés pakistanais qui se déversent sur l’Iran et l’Afghanistan vont certainement déclencher de nouvelles tensions dans les mois et années à venir. Alors que le Pakistan va mettre des années à (éventuellement) se relever, l’Inde durement touchée est toujours debout. Dans les pays musulmans les plus extrémistes, des manifestations anti-indiennes se multiplient et sont de plus en plus violentes. Dans certaines monarchies du golfe ou travailleur, pakistanais et Indiens se côtoient, l’armée est contrainte d’imposer les lois martiales pour contenir les violences. Évidemment la communauté internationale se mobilise pour venir aider les populations civiles. Déjà des avions américains, chinois et russes larguent des colis d’aide médicale et alimentaire alors que les zones rurales du Pakistan se transforment en camps de réfugiés géants.
Ce n’est que le 7 septembre que les porte-paroles des US Air force et de la NASA annoncent avec une certitude absolue que l’explosion atmosphérique du 6 juin est due à la désintégration d’un petit astéroïde. Malheureusement, entre-temps le Pakistan a été touché par 84 explosions nucléaires et l’Inde par 62. Au 7 septembre la guerre et les massacres ont déjà fait au moins 21 millions de morts. Seules des estimations du nombre de victimes peuvent être données. Mais ce que l’on sait, c’est qu’à la fin de l’année 2002, 47 millions de personnes ont été tuées à la suite des explosions nucléaires, des combats et des massacres.
Il faudra un mois aux Nations Unies pour déployer un semblant d’effort coordonné pour établir des camps de réfugiés et fournir massivement des traitements médicaux, de la nourriture et de l’eau. Pendant ce temps, des réfugiés irradiés se sont répandu dans toutes la région. Quelqu’un en Afghanistan et au Népal, plusieurs centaines en Iran, même si la situation y est restée sous contrôle. Malheureusement pour le Bangladesh, pourtant situé « loin » de la zone de guerre, les retombés radioactives on atteint le Gange. Ici, l’ONU et les autorités locales on réagit, mais pas avant que 20 millions de Bangladais soient contaminés à des degrés divers. Sans compter l’impact à long terme sur le bétail, l’agriculture et les nappes phréatiques.
Mais le pire est à venir. Alors que des centaines de millions de personnes sont devenues des réfugiés, toute forme d’autorité étatique pakistanaise s’est effondrée. Il n’y a aucun service de secours ou médical à proprement parler, des aliments non contaminés deviennent rares, tout comme l’eau potable et les médicaments. Non seulement 150 millions de personnes vont décéder des suites de maladies dues aux radiations causées par les retombées et à la contamination, mais 100 millions de personnes supplémentaires risquent de mourir de faim ou de maladie. La peste, le choléra, le typhus et le botulisme font leurs grands retours dans les zones touchées par le chaos. Chaque maladie est devenue mortelle, en particulier avec tous les cadavres en décomposition, mais aussi la contamination des cheptels et des sources d’eau.
Au moment où nous écrivons ses lignes, le Pakistan – en tant qu’état nation — a tout simplement cessé d’exister et il est difficile de spéculer sur son avenir ou celui de ses habitants. L’Inde du Sud et de l’Est même affaiblie tient toujours. Mais, tout comme le Bangladesh, elle a besoin de l’aide internationale pour se reconstruire et assainir les zones contaminées. Cela va certainement prendre des décennies. Pour le monde entier, ce cauchemar a rappelé que la guerre nucléaire était à éviter par tous les moyens et que comme le disait Fénelon : « Toutes les guerres sont civiles, car c’est toujours l’homme contre l’homme qui répand son propre sang. »
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« Ce n’est que devant l’épreuve, la vraie, celle qui met en jeu l’existence même, que les hommes cessent de se mentir et révèlent vraiment ce qu’ils sont. »
Alexandre Lang.
Au Bord de l'Abîme et au-delà
Re: La guerre nucléaire indo-pakistanaise de 2002
Véhiculé par les vents, les particules radioactives vont retomber sur toute la planète. Evidemment, plus on est près, pire c'est !
Il faut aussi tenir en compte, tous les débris (poussières et vapeur d'eau) envoyés dans la haute atmosphère. Ils vont provoquer, une brève mais réelle modification climatique. Autant de particules en suspens vont pousser l'eau à s'agglomérer, former des gouttes qui vont tomber... or, il s'agit d'eau irradiée !
Je repense à la foudre d'Indra, une des armes du Mahâbhârata : " capable de détruire des pays entier et de stigmatiser la population pour des générations".
En fait les conséquences dans le temps et dans l'éloignement, forment des cercles concentriques.
1°) La guerre proprement dite, atomique + classique + mouvements de foules
2°) la désorganisation,la famine, la maladie
3°) les retombées radioactives
Plus on est loin (géographiquement et temporellement) plus le pourcentages de victimes causées augmentera dans dans le bas de la liste.
On peut compter sur 300 000 000 de morts dans les deux premières années et de 10 à 30 millions de morts par an pour les dix prochaines années. Seul un investissement massif en matière de dépollution, en distribution de décorporant ( cachets de sel, par exemple), organisation de secours et réorganisation de la chaîne alimentaire.
Parmi les conséquences internationales... la plus importante est l'effondrement de la filière du textile qui utilisait beaucoup de main d'oeuvre pakistanaise. On aura un crack boursier et des problèmes d'approvisionnement du marché mondial.
Au niveau régional, l'affaiblissement de l'Inde profitera à la Chine, puisqu'il s'agit du seul pays d'Asie à pouvoir lui contester le leadership. protégé par la barrière de l'Himalaya, les Chinois ne souffriront guère des retombées radioactives. Allié du Pakistan, les Chinois concentreront leurs efforts sur ce pays, pour tenter de redresser la situation... et remettre en place un gouvernement qui leur soit favorable.
Il est probable que divers pays pousseront la barre dans une perspective similaire... heureusement, l'O.N.U et surtout l'opinion mondiale devrait éviter.
Je pense toutefois, que la plus grande conséquence sera une peur généralisée du nucléaire. Des manifestations en faveur du désarmement monstrueuses, réunissant des millions de personne, une explosion de la vente d'abri et d'équipement. Dans les pays démocratiques on verra l'élection de dirigeant sur des programmes antinucléaire (civil et militaire) et sur du pacifisme. Même les dictatures devraient se sentir concernés. On peut imaginer que les institutions internationales poussent au désarmement, face à une population civile terrifiée et soudain volatile.
Vu la part joué par les terroristes, on peut aussi imaginer que les pays le soutenant puissent, d'un coût, juger que c'est trop cher payé. On peut imaginer que de nombreux terroristes se réveillent aussi en réalisant le danger de ce qu'ils prônent.
N'oublions pas que les terroristes religieux croient que Dieu les protégera en temps de guerre... quelques centaines de million de morts a l'effet de faire douter.
Je crois qu'une fois passé le premier choc, cela pousserait l'humanité vers une voie plus pacifique... ne rêvons pas... pour une deux décennies. Les hommes oublient trop vite les leçons.
Il faut aussi tenir en compte, tous les débris (poussières et vapeur d'eau) envoyés dans la haute atmosphère. Ils vont provoquer, une brève mais réelle modification climatique. Autant de particules en suspens vont pousser l'eau à s'agglomérer, former des gouttes qui vont tomber... or, il s'agit d'eau irradiée !
Je repense à la foudre d'Indra, une des armes du Mahâbhârata : " capable de détruire des pays entier et de stigmatiser la population pour des générations".
En fait les conséquences dans le temps et dans l'éloignement, forment des cercles concentriques.
1°) La guerre proprement dite, atomique + classique + mouvements de foules
2°) la désorganisation,la famine, la maladie
3°) les retombées radioactives
Plus on est loin (géographiquement et temporellement) plus le pourcentages de victimes causées augmentera dans dans le bas de la liste.
On peut compter sur 300 000 000 de morts dans les deux premières années et de 10 à 30 millions de morts par an pour les dix prochaines années. Seul un investissement massif en matière de dépollution, en distribution de décorporant ( cachets de sel, par exemple), organisation de secours et réorganisation de la chaîne alimentaire.
Parmi les conséquences internationales... la plus importante est l'effondrement de la filière du textile qui utilisait beaucoup de main d'oeuvre pakistanaise. On aura un crack boursier et des problèmes d'approvisionnement du marché mondial.
Au niveau régional, l'affaiblissement de l'Inde profitera à la Chine, puisqu'il s'agit du seul pays d'Asie à pouvoir lui contester le leadership. protégé par la barrière de l'Himalaya, les Chinois ne souffriront guère des retombées radioactives. Allié du Pakistan, les Chinois concentreront leurs efforts sur ce pays, pour tenter de redresser la situation... et remettre en place un gouvernement qui leur soit favorable.
Il est probable que divers pays pousseront la barre dans une perspective similaire... heureusement, l'O.N.U et surtout l'opinion mondiale devrait éviter.
Je pense toutefois, que la plus grande conséquence sera une peur généralisée du nucléaire. Des manifestations en faveur du désarmement monstrueuses, réunissant des millions de personne, une explosion de la vente d'abri et d'équipement. Dans les pays démocratiques on verra l'élection de dirigeant sur des programmes antinucléaire (civil et militaire) et sur du pacifisme. Même les dictatures devraient se sentir concernés. On peut imaginer que les institutions internationales poussent au désarmement, face à une population civile terrifiée et soudain volatile.
Vu la part joué par les terroristes, on peut aussi imaginer que les pays le soutenant puissent, d'un coût, juger que c'est trop cher payé. On peut imaginer que de nombreux terroristes se réveillent aussi en réalisant le danger de ce qu'ils prônent.
N'oublions pas que les terroristes religieux croient que Dieu les protégera en temps de guerre... quelques centaines de million de morts a l'effet de faire douter.
Je crois qu'une fois passé le premier choc, cela pousserait l'humanité vers une voie plus pacifique... ne rêvons pas... pour une deux décennies. Les hommes oublient trop vite les leçons.
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Le champ de bataille ne fait que révéler à l'homme sa folie et son désespoir, et la victoire n'est jamais que l'illusion des philosophes et des sots. William Faulkner
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Re: La guerre nucléaire indo-pakistanaise de 2002
Il y a quand même beaucoup de surévaluation sur les retombés nucléaires. Les bombes modernes sont relativement propres. Elles sont conçues pour libérer un maximum de puissance destructrice avec un minimum de retombé.
Durant la guerre froide, les grandes puissances on fait exploser des centaines d’armes nucléaires (parfois d’une puissance démesurée) sans qu’il y ait de catastrophe planétaire. Les retombés de Castle Bravo (Bombe H de 15Mt) ont atteint moins de 600 km, sans obstacle naturel pour les freiner. Les bombes moderne, même un peu plus puissante restent plus propres. Les retombés de la Tsar Bomba (57 MT) n’ont pas atteint les 1500 km (là aussi sans obstacle naturel). Ici la puissance des bombes indiennes et pakistanaises n’est pas en mégatonnes, mais en kilotonnes. Elles sont 1000 fois moins puissantes. On est aussi très loin des ICBM Mirvé des grandes puissances qui lâchent plusieurs ogives de plusieurs centaines de kilotonnes chacune.
Par contre pour les conséquences à long terme tu as globalement raison. Notamment sur le plan économique et politique.
Durant la guerre froide, les grandes puissances on fait exploser des centaines d’armes nucléaires (parfois d’une puissance démesurée) sans qu’il y ait de catastrophe planétaire. Les retombés de Castle Bravo (Bombe H de 15Mt) ont atteint moins de 600 km, sans obstacle naturel pour les freiner. Les bombes moderne, même un peu plus puissante restent plus propres. Les retombés de la Tsar Bomba (57 MT) n’ont pas atteint les 1500 km (là aussi sans obstacle naturel). Ici la puissance des bombes indiennes et pakistanaises n’est pas en mégatonnes, mais en kilotonnes. Elles sont 1000 fois moins puissantes. On est aussi très loin des ICBM Mirvé des grandes puissances qui lâchent plusieurs ogives de plusieurs centaines de kilotonnes chacune.
Par contre pour les conséquences à long terme tu as globalement raison. Notamment sur le plan économique et politique.
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« Ce n’est que devant l’épreuve, la vraie, celle qui met en jeu l’existence même, que les hommes cessent de se mentir et révèlent vraiment ce qu’ils sont. »
Alexandre Lang.
Au Bord de l'Abîme et au-delà
Re: La guerre nucléaire indo-pakistanaise de 2002
Il y a plusieurs fautes de frappe dans le texte mais cela est mineur.
Je pense que les arsenaux nucléaires a l'époque était moins important, dans les 30 a 50 ogives si je me rappelle bien.
Autres conséquences de la destruction étatique du Pakistan, la guerre d'Afghanistan de 2001 tourne court et devient zone anarchique style Somalie des années 90, le pays étant noyé sous les réfugiés quasiment aussi nombreux que les locaux, les chefs tribaux de tout bords auront d'autres soucis et tenteront de s'accaparer l'aide humanitaire... On peut voir aussi un certain Ben Laden irradié agonir dans de longues souffrances dans un dispensaire de fortune...
Je pense que les arsenaux nucléaires a l'époque était moins important, dans les 30 a 50 ogives si je me rappelle bien.
Autres conséquences de la destruction étatique du Pakistan, la guerre d'Afghanistan de 2001 tourne court et devient zone anarchique style Somalie des années 90, le pays étant noyé sous les réfugiés quasiment aussi nombreux que les locaux, les chefs tribaux de tout bords auront d'autres soucis et tenteront de s'accaparer l'aide humanitaire... On peut voir aussi un certain Ben Laden irradié agonir dans de longues souffrances dans un dispensaire de fortune...
Re: La guerre nucléaire indo-pakistanaise de 2002
Oui, tout ceci est très probable, mais je ne voulais pas traiter les conséquences de manière détaillé.
Cela n'empêche évidement pas d'en discuter.
Edit: Tu as lu la V1 ou la V2?
Cela n'empêche évidement pas d'en discuter.
Edit: Tu as lu la V1 ou la V2?
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