1939 : la fin de l'industrie allemande
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1939 : la fin de l'industrie allemande
Le vendredi 1er septembre 1939, Hitler envahit la Pologne. Cette violation des accords de Munich suscite l'indignation des Britanniques et des Français. Dalladier et Chamberlain sont de plus en plus remontés contre Hitler, et le général Gamelin reçoit l'ordre de lancer une opération de bombardement méthodique de la Vallée de la Ruhr, centre industriel de l'Allemagne Nazie. Cette opération, baptisée BWR (Blue White Red, les couleurs des drapeaux français et britannique) a pour but de faire en sorte qu'aucune usine allemande ne puisse fonctionner. Cette destruction systématique et de grande envergure des usines et des voies ferrées affaiblit l'armée allemande, qui maintient son occupation de la Pologne, mais n'a plus les moyens d'envisager d'autre invasion.
Le bombardement conjoint des Anglais et des Français suscite la réaction des États-Unis et de l'Union Soviétique. Les deux superpuissances reprochent à la France et au Royaume Uni de vouloir mettre fin au régime nazi, alors que celui-ci a bonne réputation sur la scène internationale, vu que Hitler a fourni du travail aux Allemands désoeuvrés. Dans un premier temps, les États-Unis se mettent à vendre de la livre sterling pour la faire dévaluer, afin de dissuader les Britanniques de bombarder la Vallée de la Ruhr conjointement avec les Français. L'Union Soviétique va plus loin : elle déclare la guerre à la France et au Royaume Uni.
L'Union Soviétique décide de renforcer ses liens avec l'Allemagne Nazie. Au Pacte Germano-Soviétique du 23 août 1939, succède le Pacte d'Acier Tripartite du 23 janvier 1940, l'axe Rome-Berlin-Moscou. Staline a toujours eu de la sympathie pour Hitler, car les deux hommes privilégiaient le secteur secondaire (l'industrie lourde) au détriment du secteur primaire et du secteur tertiaire.
Une nouvelle Europe se dessine : les Belges, les Néerlandais et les Luxembourgeois sont prêts à financer un prolongement de la ligne Maginot jusqu'à la Mer du Nord, garantissant les frontières pour l'avenir.
Quant aux États-Unis, ils hésitent à entrer en guerre, à cause de leur politique protectionniste, et à cause du fait qu'ils sont partagés lorsqu'il s'agit de choisir leur camp. Les États du Nord et de l'Ouest sont favorables à une entrée en guerre aux côtés des Britanniques et des Français, tandis que les États du sud-est (du Texas à la Virginie) sont favorables à une entrée en guerre aux côtés des Allemands. Les premiers se font appeler "Les Nordistes" tandis que les seconds se font appeler "les Sudistes". On voit renaître le découpage de la guerre de sécession de 1860.
Staline projette de s'emparer des colonies françaises et britanniques de l'Afrique de l'Est. Pour cela, il lui faut dégarnir son front à l'Est afin de pouvoir concentrer toutes ses forces militaires au sud-ouest. Pour ce faire, il conclut un pacte de non-agression avec les Japonais.
Mais en 1941, les Japonais bombardent par surprise la base américaine de Pearl Harbor, ce qui précipite les États-Unis dans la guerre.
Deux raisons vont les amener à soutenir la France et le Royaume Uni :
1) Un écrivain, Thomas Mann, qui a fui le régime hitlérien pour s'installer aux États-Unis, diffuse le livre "Mein Kampf" dans le nouveau monde, aussi la communauté juive, déjà importante aux États-Unis, convainc le gouvernement américain d'entrer en guerre contre l'Allemagne Nazie.
2) Le bombardement japonais fait de la Russie et de l'Allemagne des ennemis des États-Unis, car la Russie avait conclu un pacte de non-agression avec le Japon.
Ainsi les États-Unis ouvrent un front sur le Pacifique, mais ne voient pas la nécessité de débarquer en Europe, la France et le Royaume Uni ayant su réagir à temps pour détruire l'industrie allemande.
Les Américains débarquent depuis l'Alaska vers le Kamtchatka et l'île de Sakhaline. Cette occupation de l'Est de l'Asie leur assure une assise stratégique face à l'empire du soleil levant.
Staline ayant dégarni le front est, et ayant limogé presque tous ses généraux lors des purges de 1937, la tâche des Américains pour conquérir la Sibérie est aisée et ils progressent jusqu'au lac Baïkal en 1943. Dans la province autonome de la Yakoutie, victime de la répression stalinienne, on commence à parler d'un référendum pour qu'elle devienne le 51e état des États-Unis. Les Américains libèrent aussi le Birobidjan, province autonome où Staline avait déporté de nombreux Juifs.
La Russie doit rapatrier ses forces sur le front est, et renonce ainsi à toute intervention militaire contre la France. Hitler doit se défendre seul face aux Britanniques et aux Français qui ont complètement rasé la Vallée de la Ruhr. L'industrie allemande n'est maintenant plus qu'un souvenir d'archive. Fini les Siemens, les Krupp, les Volkswagen.
Le bombardement conjoint des Anglais et des Français suscite la réaction des États-Unis et de l'Union Soviétique. Les deux superpuissances reprochent à la France et au Royaume Uni de vouloir mettre fin au régime nazi, alors que celui-ci a bonne réputation sur la scène internationale, vu que Hitler a fourni du travail aux Allemands désoeuvrés. Dans un premier temps, les États-Unis se mettent à vendre de la livre sterling pour la faire dévaluer, afin de dissuader les Britanniques de bombarder la Vallée de la Ruhr conjointement avec les Français. L'Union Soviétique va plus loin : elle déclare la guerre à la France et au Royaume Uni.
L'Union Soviétique décide de renforcer ses liens avec l'Allemagne Nazie. Au Pacte Germano-Soviétique du 23 août 1939, succède le Pacte d'Acier Tripartite du 23 janvier 1940, l'axe Rome-Berlin-Moscou. Staline a toujours eu de la sympathie pour Hitler, car les deux hommes privilégiaient le secteur secondaire (l'industrie lourde) au détriment du secteur primaire et du secteur tertiaire.
Une nouvelle Europe se dessine : les Belges, les Néerlandais et les Luxembourgeois sont prêts à financer un prolongement de la ligne Maginot jusqu'à la Mer du Nord, garantissant les frontières pour l'avenir.
Quant aux États-Unis, ils hésitent à entrer en guerre, à cause de leur politique protectionniste, et à cause du fait qu'ils sont partagés lorsqu'il s'agit de choisir leur camp. Les États du Nord et de l'Ouest sont favorables à une entrée en guerre aux côtés des Britanniques et des Français, tandis que les États du sud-est (du Texas à la Virginie) sont favorables à une entrée en guerre aux côtés des Allemands. Les premiers se font appeler "Les Nordistes" tandis que les seconds se font appeler "les Sudistes". On voit renaître le découpage de la guerre de sécession de 1860.
Staline projette de s'emparer des colonies françaises et britanniques de l'Afrique de l'Est. Pour cela, il lui faut dégarnir son front à l'Est afin de pouvoir concentrer toutes ses forces militaires au sud-ouest. Pour ce faire, il conclut un pacte de non-agression avec les Japonais.
Mais en 1941, les Japonais bombardent par surprise la base américaine de Pearl Harbor, ce qui précipite les États-Unis dans la guerre.
Deux raisons vont les amener à soutenir la France et le Royaume Uni :
1) Un écrivain, Thomas Mann, qui a fui le régime hitlérien pour s'installer aux États-Unis, diffuse le livre "Mein Kampf" dans le nouveau monde, aussi la communauté juive, déjà importante aux États-Unis, convainc le gouvernement américain d'entrer en guerre contre l'Allemagne Nazie.
2) Le bombardement japonais fait de la Russie et de l'Allemagne des ennemis des États-Unis, car la Russie avait conclu un pacte de non-agression avec le Japon.
Ainsi les États-Unis ouvrent un front sur le Pacifique, mais ne voient pas la nécessité de débarquer en Europe, la France et le Royaume Uni ayant su réagir à temps pour détruire l'industrie allemande.
Les Américains débarquent depuis l'Alaska vers le Kamtchatka et l'île de Sakhaline. Cette occupation de l'Est de l'Asie leur assure une assise stratégique face à l'empire du soleil levant.
Staline ayant dégarni le front est, et ayant limogé presque tous ses généraux lors des purges de 1937, la tâche des Américains pour conquérir la Sibérie est aisée et ils progressent jusqu'au lac Baïkal en 1943. Dans la province autonome de la Yakoutie, victime de la répression stalinienne, on commence à parler d'un référendum pour qu'elle devienne le 51e état des États-Unis. Les Américains libèrent aussi le Birobidjan, province autonome où Staline avait déporté de nombreux Juifs.
La Russie doit rapatrier ses forces sur le front est, et renonce ainsi à toute intervention militaire contre la France. Hitler doit se défendre seul face aux Britanniques et aux Français qui ont complètement rasé la Vallée de la Ruhr. L'industrie allemande n'est maintenant plus qu'un souvenir d'archive. Fini les Siemens, les Krupp, les Volkswagen.
Polaris- Messages : 1
Date d'inscription : 30/12/2018
Re: 1939 : la fin de l'industrie allemande
Utopique.
Au début de la guerre, les Anglais et les Français manquent largement de bombardiers modernes. Imaginer qu'ils réussissent en quelques semaines ce que les bombardiers américains (modernes et bien plus nombreux) n'ont jamais réussis à faire en OTL après plusieurs années est tout simplement chimérique.
Si on devait déclarer la guerre à tous les pays qui ont conclut un pacte de non-agression avec vos ennemis....
Euh... oui, mais non... certes il y a de nombreuses industries dans la Ruhr, mais il y a des usines ailleurs en Allemagne, sans compter les usines tchèques obtenues en 38.
Au début de la guerre, les Anglais et les Français manquent largement de bombardiers modernes. Imaginer qu'ils réussissent en quelques semaines ce que les bombardiers américains (modernes et bien plus nombreux) n'ont jamais réussis à faire en OTL après plusieurs années est tout simplement chimérique.
Si on devait déclarer la guerre à tous les pays qui ont conclut un pacte de non-agression avec vos ennemis....
Polaris a écrit:L'industrie allemande n'est maintenant plus qu'un souvenir d'archive. Fini les Siemens, les Krupp, les Volkswagen.L'industrie allemande n'est maintenant plus qu'un souvenir d'archive. Fini les Siemens, les Krupp, les Volkswagen.
Euh... oui, mais non... certes il y a de nombreuses industries dans la Ruhr, mais il y a des usines ailleurs en Allemagne, sans compter les usines tchèques obtenues en 38.
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Le champ de bataille ne fait que révéler à l'homme sa folie et son désespoir, et la victoire n'est jamais que l'illusion des philosophes et des sots. William Faulkner
Anaxagore- Messages : 2234
Date d'inscription : 18/10/2015
Age : 50
Re: 1939 : la fin de l'industrie allemande
Bienvenue Polaris
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1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
https://forumuchronies.frenchboard.com/t751-la-france-exilee-tome-1-1940-la-roue-du-destin
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LFC/Emile Ollivier- Messages : 2721
Date d'inscription : 26/03/2016
Age : 35
Re: 1939 : la fin de l'industrie allemande
Au niveau politique, le nat-so est anti-communiste et racialiste.
Le socialisme soviétique lui est patriote et anti-capitaliste.
Je doute vraiment que l'URSS s'allie avec l’Allemagne parce que le pacte germano-soviétique est surtout de la réalpolitik, pour se préparer et absolument pas la marque d'une affinité idéologique (les soviétiques savaient ce que Hitler disait du communisme).
L'Allemagne pourrait éventuellement passer l'éponge sur son anti-communisme si l'URSS lui proposer une alliance mais logiquement, cette dernière n'irait pas jusque là.
Je sais qu'on pense généralement que Socialisme d'URSS = Nazisme mais c'est faux factuellement et avec d'autres exemples, je peux t'expliquer que Libéralisme = Fascisme (tout en étant dans le vrai factuellement et plus proche de la réalité).
Le socialisme soviétique lui est patriote et anti-capitaliste.
Je doute vraiment que l'URSS s'allie avec l’Allemagne parce que le pacte germano-soviétique est surtout de la réalpolitik, pour se préparer et absolument pas la marque d'une affinité idéologique (les soviétiques savaient ce que Hitler disait du communisme).
L'Allemagne pourrait éventuellement passer l'éponge sur son anti-communisme si l'URSS lui proposer une alliance mais logiquement, cette dernière n'irait pas jusque là.
Je sais qu'on pense généralement que Socialisme d'URSS = Nazisme mais c'est faux factuellement et avec d'autres exemples, je peux t'expliquer que Libéralisme = Fascisme (tout en étant dans le vrai factuellement et plus proche de la réalité).
PBX117- Messages : 24
Date d'inscription : 18/07/2018
Re: 1939 : la fin de l'industrie allemande
Des mois après, rappelons que les franco-britanniques suite à son invasion de la Pologne, de la Finlande et de la fourniture de matières premières et pétrole indispensable à la machine de guerre nazi était prêt à bombarder Bakou et les champs de pétrole du Caucase depuis la Syrie et l'Irak...
Avec quels moyens, c'est un autre débat....Bref, on peut imaginer une action maritime ou aérienne des Alliés malencontreuse qui entraîne Moscou dans la guerre.
Scénario déjà imaginer dans la BD WW2.2 avec les soviétiques débarquant en Grande-Bretagne
Avec quels moyens, c'est un autre débat....Bref, on peut imaginer une action maritime ou aérienne des Alliés malencontreuse qui entraîne Moscou dans la guerre.
Scénario déjà imaginer dans la BD WW2.2 avec les soviétiques débarquant en Grande-Bretagne
Re: 1939 : la fin de l'industrie allemande
Édit, il faudrait prévoir un double point de divergence.
Si les premiers bombardiers quadrimoteurs modernes français prévues étaient les B-24 qui n'auraient été prêts que fin 1940 au plus tôt:
''Les premières commandes — avant le premier vol du XB-24 — incluent 36 appareils pour l'USAAC, 120 pour l'armée de l'air française et 164 pour la Royal Air Force (RAF). ''
On peut imaginer que la France achète la licence des B-17 qui lui est disponible des 1935 et/ou en achète en urgence dès la crise des Sudetes
Si les premiers bombardiers quadrimoteurs modernes français prévues étaient les B-24 qui n'auraient été prêts que fin 1940 au plus tôt:
''Les premières commandes — avant le premier vol du XB-24 — incluent 36 appareils pour l'USAAC, 120 pour l'armée de l'air française et 164 pour la Royal Air Force (RAF). ''
On peut imaginer que la France achète la licence des B-17 qui lui est disponible des 1935 et/ou en achète en urgence dès la crise des Sudetes
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