Le règne de Napoléon IV
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Re: Le règne de Napoléon IV
Thomas a écrit:Macron va venir sauver l'empire.
Jolou- Messages : 636
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Re: Le règne de Napoléon IV
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Le champ de bataille ne fait que révéler à l'homme sa folie et son désespoir, et la victoire n'est jamais que l'illusion des philosophes et des sots. William Faulkner
Anaxagore- Messages : 2229
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Re: Le règne de Napoléon IV
OMG!
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« Ce n’est que devant l’épreuve, la vraie, celle qui met en jeu l’existence même, que les hommes cessent de se mentir et révèlent vraiment ce qu’ils sont. »
Alexandre Lang.
Au Bord de l'Abîme et au-delà
Re: Le règne de Napoléon IV
Bonjour à tous,
C'est avec un grand plaisir que je vous annonce le retour du "Règne de Napoléon IV".
Bon c'est une troisième relance (pour ne pas dire re-boot)...
Je vous annonce que je vais encore améliorer le récit en effectuant de plus amples recherches sur la période.
J'espère qu'il vous plaira toujours autant.
Au soir de la bataille de Mars-la-Tour, l’Armée française tenait ses positions à l’ouest de Metz.
Canrobert, qui a succédé à la tête de l’Armée du Rhin au Maréchal Bazaine fauché par l’artillerie allemande, se montre cependant prudent, trop prudent, pensent certains historiens qui jugent qu’il aurait dû profiter de l’épuisement des Prussiens pour contre-attaquer le lendemain, 17 août.
Cependant, Canrobert obéit également à l’Empereur lorsqu’il ordonne de retraiter sur Verdun en vue de rejoindre Napoléon III et l’Armée de Mac-Mahon au Camp de Chalons.
Dès l’annonce de la mort de François Bazaine, Paris porte le deuil du si populaire Maréchal tandis que les bureaux de recrutement ne désemplissent pas.
Mais Eugénie, Régente de l’Empire, ne veut pas entendre parler d’une retraite sur la Capitale et câble à son mari d’ordonner à Mac Mahon de rejoindre Canrobert à Verdun en vue d’arrêter les Prussiens sur la Meuse.
Dans le même temps, soucieux de donner une nouvelle impulsion à l’effort de guerre, elle décide de remplacer Palikao par Thiers à la tête du cabinet (19 août).
Le nouveau chef du gouvernement de l’Empire s’empresse de former un gouvernement composé de membres du Tiers-Parti qui n’ont pas voté la guerre contre la Prusse. Ce détail n’échappe ni aux observateurs ni à Bismarck...
Les armées des coalisés allemands se sont rapidement lancées à la poursuite de Canrobert. Cependant, avançant dans un pays hostile (attaques des Francs-Tireurs) et éprouvant des difficultés logistiques du fait de la résistance de places comme Toul, Strasbourg et Metz, Canrobert parvient à leur échapper et à faire sa jonction avec l’Empereur et le Duc de Malakoff sur la rive gauche de la Meuse, à Verdun, le 20 août.
Les Allemands n’arrivent que le lendemain, ce qui a permis aux Français de préparer une ébauche de positions.
Moltke lance l’assaut général le lendemain, 22 août 1870, à l’aube.
Conscients de la supériorité de l’artillerie ennemie, les Français se tiennent en retrait de la Meuse et ont comme stratégie de contre-attaquer les têtes de pont prussiennes établies à l’ouest du fleuve.
En dépit de lourdes pertes subies par les 2 camps, les Français tiennent toujours la rive gauche du fleuve au soir de la bataille. Des centaines de Coalisés sont prisonniers.
Citons ici cette phrase fameuse de Mac-Mahon à un officier bavarois capturé.
« Vous auriez pu être les amis de la France. Vous voilà esclaves des Prussiens ! »
À l'issue du premier jour de la bataille (appelée aussi "Bataille de la Meuse"), Eugène Chevandier de Valdrome, nommé par Thiers à la tête de la diplomatie française, arrive à Verdun. Il cumule les mérites d'être à la fois un libéral, un homme à poigne qui n'a pas hésité à prendre la tête de la troupe pour disperser l'émeute républicaine consécutive à la mort de Victor Noir mais surtout, de s'être opposé à la guerre contre la Prusse.
Le nouveau chef du gouvernement l'a chargé de négocier avec Bismarck les conditions de paix les moins désavantageuses possibles pour la France en échange de la reconnaissance de l'unité allemande autour de la Prusse.
À l'aube du 23 août, les Français font hisser le drapeau blanc sur la forteresse de Verdun. Une suspension d'armes est demandé pour permettre à Valdrome de franchir la Meuse et de s'entretenir avec le « Chancelier de fer ».
Bismarck accueille le ministre français avec hauteur. Il menace même un moment de faire raser Metz, Strasbourg et Toul si le gouvernement impérial ne dispose pas, comme préliminaire à la poursuite des négociations, à livrer ses places aux troupes allemandes.
Valdrome est impressionné, d'autant que le Chancelier reçoit un moment une note d'un officier prussien qu'il lit avec intention puis traduit à son interlocuteur. Ce message informe Bismarck qu'une tête de pont à été installé sur la rive gauche de la Meuse ! Cette note arrive au moment idéal pour le Prussien qui réussit ainsi à décontenancer son interlocuteur.
En réalité, son attitude masque sa grande inquiétude et sa volonté de conclure au plus vite. En effet, le Chancelier ne veut pas que son pays s'enlise dans une longue guerre d'usure et il sent les Français disposés à céder sur l'essentiel, à savoir l'unité allemande autour de Berlin.
Mais Bismarck veut également que la paix soit victorieuse, afin de cimenter l'unité allemande autour d'un contentieux avec Paris et pousser définitivement la Bavière dans les bras de la Prusse.
Certes, les Allemands ont franchi la Meuse, mais à quel prix ! Des milliers d'entre eux gisent, morts, sur le champ de bataille, sous le feu constant des mitrailleuses de Reffye et ils leur a fallu, pour réussir à se maintenir, la concentration de leur artillerie en une seule et gigantesque batterie.
Valdrome néanmoins, accepte le principe d'un armistice livrant les 3 places aux Prussiens mais informe Bismarck qu'il doit d'abord obtenir l'aval de Thiers et de l'Empereur avant toute signature.
Un nouvel armistice permet au ministre plénipotentiaire de rejoindre les lignes françaises. Ce n'est qu'une fois de retour à la sous-préfecture de Verdun où Mac-Mahon et Napoléon III ont installé leur quartier-général, qu'Eugène Chevandier de Valdrome apprend la nouvelle de la mort brutale de l'Empereur, tué à la tête de la garde.
En effet, en dépit des avertissements des officiers de l'armée française, Napoléon III était en train de mener personnellement une contre-attaque de la garde impériale sur la tête de pont prussienne lorsqu'il fut frappé par un balle allemande.
Certains envisagent un suicide de l'Empereur en vue d'assurer la couronne à Napoléon IV par cet acte de sacrifice au nom de la France.
C'est avec un grand plaisir que je vous annonce le retour du "Règne de Napoléon IV".
Bon c'est une troisième relance (pour ne pas dire re-boot)...
Je vous annonce que je vais encore améliorer le récit en effectuant de plus amples recherches sur la période.
J'espère qu'il vous plaira toujours autant.
Victoire sur la Meuse
Au soir de la bataille de Mars-la-Tour, l’Armée française tenait ses positions à l’ouest de Metz.
Canrobert, qui a succédé à la tête de l’Armée du Rhin au Maréchal Bazaine fauché par l’artillerie allemande, se montre cependant prudent, trop prudent, pensent certains historiens qui jugent qu’il aurait dû profiter de l’épuisement des Prussiens pour contre-attaquer le lendemain, 17 août.
Cependant, Canrobert obéit également à l’Empereur lorsqu’il ordonne de retraiter sur Verdun en vue de rejoindre Napoléon III et l’Armée de Mac-Mahon au Camp de Chalons.
Dès l’annonce de la mort de François Bazaine, Paris porte le deuil du si populaire Maréchal tandis que les bureaux de recrutement ne désemplissent pas.
Mais Eugénie, Régente de l’Empire, ne veut pas entendre parler d’une retraite sur la Capitale et câble à son mari d’ordonner à Mac Mahon de rejoindre Canrobert à Verdun en vue d’arrêter les Prussiens sur la Meuse.
Dans le même temps, soucieux de donner une nouvelle impulsion à l’effort de guerre, elle décide de remplacer Palikao par Thiers à la tête du cabinet (19 août).
Le nouveau chef du gouvernement de l’Empire s’empresse de former un gouvernement composé de membres du Tiers-Parti qui n’ont pas voté la guerre contre la Prusse. Ce détail n’échappe ni aux observateurs ni à Bismarck...
La bataille de Verdun (22 août)
Les armées des coalisés allemands se sont rapidement lancées à la poursuite de Canrobert. Cependant, avançant dans un pays hostile (attaques des Francs-Tireurs) et éprouvant des difficultés logistiques du fait de la résistance de places comme Toul, Strasbourg et Metz, Canrobert parvient à leur échapper et à faire sa jonction avec l’Empereur et le Duc de Malakoff sur la rive gauche de la Meuse, à Verdun, le 20 août.
Les Allemands n’arrivent que le lendemain, ce qui a permis aux Français de préparer une ébauche de positions.
Moltke lance l’assaut général le lendemain, 22 août 1870, à l’aube.
Conscients de la supériorité de l’artillerie ennemie, les Français se tiennent en retrait de la Meuse et ont comme stratégie de contre-attaquer les têtes de pont prussiennes établies à l’ouest du fleuve.
En dépit de lourdes pertes subies par les 2 camps, les Français tiennent toujours la rive gauche du fleuve au soir de la bataille. Des centaines de Coalisés sont prisonniers.
Citons ici cette phrase fameuse de Mac-Mahon à un officier bavarois capturé.
« Vous auriez pu être les amis de la France. Vous voilà esclaves des Prussiens ! »
Les pourparlers de paix
À l'issue du premier jour de la bataille (appelée aussi "Bataille de la Meuse"), Eugène Chevandier de Valdrome, nommé par Thiers à la tête de la diplomatie française, arrive à Verdun. Il cumule les mérites d'être à la fois un libéral, un homme à poigne qui n'a pas hésité à prendre la tête de la troupe pour disperser l'émeute républicaine consécutive à la mort de Victor Noir mais surtout, de s'être opposé à la guerre contre la Prusse.
Le nouveau chef du gouvernement l'a chargé de négocier avec Bismarck les conditions de paix les moins désavantageuses possibles pour la France en échange de la reconnaissance de l'unité allemande autour de la Prusse.
À l'aube du 23 août, les Français font hisser le drapeau blanc sur la forteresse de Verdun. Une suspension d'armes est demandé pour permettre à Valdrome de franchir la Meuse et de s'entretenir avec le « Chancelier de fer ».
Bismarck accueille le ministre français avec hauteur. Il menace même un moment de faire raser Metz, Strasbourg et Toul si le gouvernement impérial ne dispose pas, comme préliminaire à la poursuite des négociations, à livrer ses places aux troupes allemandes.
Valdrome est impressionné, d'autant que le Chancelier reçoit un moment une note d'un officier prussien qu'il lit avec intention puis traduit à son interlocuteur. Ce message informe Bismarck qu'une tête de pont à été installé sur la rive gauche de la Meuse ! Cette note arrive au moment idéal pour le Prussien qui réussit ainsi à décontenancer son interlocuteur.
En réalité, son attitude masque sa grande inquiétude et sa volonté de conclure au plus vite. En effet, le Chancelier ne veut pas que son pays s'enlise dans une longue guerre d'usure et il sent les Français disposés à céder sur l'essentiel, à savoir l'unité allemande autour de Berlin.
Mais Bismarck veut également que la paix soit victorieuse, afin de cimenter l'unité allemande autour d'un contentieux avec Paris et pousser définitivement la Bavière dans les bras de la Prusse.
Certes, les Allemands ont franchi la Meuse, mais à quel prix ! Des milliers d'entre eux gisent, morts, sur le champ de bataille, sous le feu constant des mitrailleuses de Reffye et ils leur a fallu, pour réussir à se maintenir, la concentration de leur artillerie en une seule et gigantesque batterie.
Valdrome néanmoins, accepte le principe d'un armistice livrant les 3 places aux Prussiens mais informe Bismarck qu'il doit d'abord obtenir l'aval de Thiers et de l'Empereur avant toute signature.
Un nouvel armistice permet au ministre plénipotentiaire de rejoindre les lignes françaises. Ce n'est qu'une fois de retour à la sous-préfecture de Verdun où Mac-Mahon et Napoléon III ont installé leur quartier-général, qu'Eugène Chevandier de Valdrome apprend la nouvelle de la mort brutale de l'Empereur, tué à la tête de la garde.
En effet, en dépit des avertissements des officiers de l'armée française, Napoléon III était en train de mener personnellement une contre-attaque de la garde impériale sur la tête de pont prussienne lorsqu'il fut frappé par un balle allemande.
Certains envisagent un suicide de l'Empereur en vue d'assurer la couronne à Napoléon IV par cet acte de sacrifice au nom de la France.
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1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
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LFC/Emile Ollivier- Messages : 2708
Date d'inscription : 26/03/2016
Age : 35
Re: Le règne de Napoléon IV
L'idée de négociations directement sur le champ de bataille est intéressante, mais est elle réaliste ?
Re: Le règne de Napoléon IV
Il vaudrait mieux parler de cessez-le-feu plutôt que d'armistice !
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Le champ de bataille ne fait que révéler à l'homme sa folie et son désespoir, et la victoire n'est jamais que l'illusion des philosophes et des sots. William Faulkner
Anaxagore- Messages : 2229
Date d'inscription : 18/10/2015
Age : 50
Re: Le règne de Napoléon IV
Anaxagore,
C'est vrai, tu as raison.
Collectionneur,
Bismarck et le Roi suivent l'armée. Il faut bien se rencontrer quelque part, non ? D'ailleurs IRL, après Sedan, Napoléon III a rencontré Bismarck pas loin du champ de bataille.
C'est vrai, tu as raison.
Collectionneur,
Bismarck et le Roi suivent l'armée. Il faut bien se rencontrer quelque part, non ? D'ailleurs IRL, après Sedan, Napoléon III a rencontré Bismarck pas loin du champ de bataille.
LFC/Emile Ollivier- Messages : 2708
Date d'inscription : 26/03/2016
Age : 35
Re: Le règne de Napoléon IV
Pas de soucis
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LFC/Emile Ollivier- Messages : 2708
Date d'inscription : 26/03/2016
Age : 35
Re: Le règne de Napoléon IV
Bien que je comprenne ta démarche Emile je trouve quand même que c'est dommage de tous reprendre à zéro.
Mais j'ai bonne espoir que cette nouvelle histoire soit aussi captivante que la précédente.
Mais j'ai bonne espoir que cette nouvelle histoire soit aussi captivante que la précédente.
Re: Le règne de Napoléon IV
Des fois j'y pense. Mais je me concentre sur LFC. Disons qu'il est en hibernation
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LFC/Emile Ollivier- Messages : 2708
Date d'inscription : 26/03/2016
Age : 35
Re: Le règne de Napoléon IV
Bravo pour ce récit
Erriep Tanlag- Messages : 53
Date d'inscription : 05/07/2017
Age : 42
Re: Le règne de Napoléon IV
Merci !
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LFC/Emile Ollivier- Messages : 2708
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Age : 35
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