Peashooters against a Dreadnought, une fan-fiction uchronique inspiré par Independance Day (par James G, traduite par Uranium Colonel).
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Peashooters against a Dreadnought, une fan-fiction uchronique inspiré par Independance Day (par James G, traduite par Uranium Colonel).
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Note de l'auteur: L'histoire concerne la Grande-Bretagne attaquée en 1996 par une race extraterrestre inspiré du film Independence Day (1996/R.Emmerich)
Je ne vais pas utiliser le canon créé par les fans ou les studios de cinéma pour cette histoire.
En avant et bonne lecture.
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Re: Peashooters against a Dreadnought, une fan-fiction uchronique inspiré par Independance Day (par James G, traduite par Uranium Colonel).
Introduction
En juillet 1996, la Grande-Bretagne a été attaquée par une race extraterrestre qui a également frappé ailleurs dans le monde. Le pays a été attaqué et a subi des pertes massives en vies humaines lors des combats avec ceux qui venu d' au-delà des étoiles. Malgré la victoire finale des humains au cours de ce court conflit mondial, le fait que le Royaume-Uni se considère comme l'un des vainqueurs est, à bien des égards, considéré comme une blague de mauvais goût en raison de la destruction totale de la nation et du nombre de morts.
Les combats menés par les forces armées britanniques dans le cadre de l'effort de guerre s'apparentaient à bien des égards à l'utilisation d'une sarbacane contre un dreadnought.
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Re: Peashooters against a Dreadnought, une fan-fiction uchronique inspiré par Independance Day (par James G, traduite par Uranium Colonel).
Le "City Destroyer" n°7, connu en Grande-Bretagne sous le nom de "Dreadnought", est arrivé au-dessus de Londres dans l'après-midi du 2 juillet. L'immense vaisseau spatial avait la forme d'une soucoupe volante gargantuesque si chère aux récits de science-fiction. Il était pourtant bien réel et se flottait menaçant au-dessus de la capitale britannique. Les transports aériens civils en ont été immédiatement perturbés: les aéroports suspendant les opérations aériennes en raison des graves difficultés de navigation que présentait "Dreadnought". Ces difficultés n'étaient rien en comparaison de la panique qui régnait parmi les Britanniques ordinaires.
Vu par le nombre de personnes présentes le mardi lors de l'arrivée du navire à trois heures moins le quart, puis par les images diffusées par les journaux télévisés dans tout le pays, c'était le chaos... même loin de Londres. Dans tout le pays, l'effroi et la terreur se sont emparés des britanniques à l'idée que c'était le début d'une attaque.
L'apparition aux informations du Premier ministre, John Major, dans la soirée, n'a rien fait pour calmer ces inquiétudes, les londoniens commençant à fuir la Cité en masse. En outre, cette nuit-là, dans la ville que "Dreadnought' dominait, mais aussi ailleurs au Royaume-Uni, des troubles civils ont éclaté. Il y a eu des pillages et une criminalité en pleine escalade. Major avait dit au pays qu'il n'y avait pas lieu de s'inquiéter et que tout était sous contrôle, mais on ne le croyait pas.
le gigantesque vaisseau alien est resté immobile cette nuit là malgré les efforts du gouvernement britannique pour le percer à jour, et ce avec tous les moyens civils et militaire. La Grande-Bretagne essayait, de plus, de coordonner ses efforts avec ses alliés américains et européens, en relayant et partageant des informations sur les vaisseaux qui stationnaient au dessus de chaque capitale et grande villes du monde. Des tentatives, infructueuses, pour établir le contact furent menées avec le vaisseau, dont le centre était juste au dessus de la colonne de Nelson à Trafalgar Square.
Dreadnought se trouvait à une certaine distance en hauteur, mais était suffisamment grand pour former son propre microclimat au dessus de Londres. Avant le coucher du soleil le 2, la lumière du jour avait été bloquée, affectant drastiquement les vents et la température avec des conséquences dangereuses pour le traffic aérien: les vols d'observation et de transport de VIP des hélicoptères de l'armée britannique et de la Royal Air Force et les vols civils avaient beaucoup de mal à naviguer avec un tel obstacle en plein ciel,ainsi une ambulance aérienne, un hélicoptère civil transportant un blessé de la route vers l'hôpital St. Thomas, s'est écrasée lors d'un vol effectué sous Dreadnought. Cinq décès ont été à déplorer dans ce malheureux incident. Ils sont loin d'être les seuls à avoir été constatés. Les personnes qui fuyaient Londres où des accidents s'étaient produits et l'anarchie qui régnait en de nombreux endroits ont été les causes principales de ces pertes supplémentaires de vies humaines.
En l'absence de contact avec Dreadnought, Major et les personnalités du gouvernement britannique sont restés à Londres pendant cette journée fatidique: l'arrivée de ce vaisseau (et de quarante autres à travers le monde) annonçant la confirmation d'une vie provenant d'au-delà de la Terre avait marqué un moment historique, imposant au gouvernement britannique de rester en place afin de coordonner les efforts de communications, des officiers eurent beau conseillé qu'il serait peut-être prudent pour l'ensemble du gouvernement de ne pas rester à Londres avec un vaisseau potentiellement hostile au dessus de la capitale mais ils n'ont pas été écoutés.
Major fit pourtant une concession aux premières heures du 3, suivant en partie l'exemple donné par le gouvernement français: le président Mitterrand ayant jugé prudent de ne pas rester à Paris Le gouvernement français avait "fui" Paris, mais à Londres, seuls quelques ministres ont quitté la ville, juste au cas où. Des discussions eurent lieu pour savoir si la Reine devait rester présente dans la ville également. Il a été convenu qu'elle quitterait le palais de Buckingham à l'aube du 3 mars pour se rendre au château de Windsor, son lieu de "retraite". Il s'agissait d'être prêt "au cas où". Cependant, Major suivi l'exemple du président américain, qui est resté lui aussi à Washington. À Paris (il a été découvert plus tard que la Chine, Israël et la Russie ont fait de même), on a craint le pire, mais le gouvernement britannique estimait qu'il n'était nécessaire de le faire. Les préparatifs militaires ont été autorisés, mais ils n'ont pas été aussi approfondis que le souhaitaient les hommes en uniforme.
Major et la plupart des membres de son cabinet se trouvaient sous Downing Street le lendemain matin, dans l'une des salles de briefing du Cabinet Office pour les situations d'urgence. Michael Portillo, le ministre de la Défense, se trouvait également sous terre, de l'autre côté de la rue, sous le bâtiment principal du ministère de la Défense. Ces endroits n'étaient pas vraiment des bunkers mais plutôt des centres de commandement. Ils étaient présent lorsque les Américains ont tenté leur d'établir un contact (sous la forme d'un langage codée sous forme d'impulsion lumineuse) en utilisant un hélicoptère pour établir le contact avec le City Destroyer au-dessus de Washington (celui-ci étant le numéro 5 sur 41).
La Maison Blanche a été évacuée un peu avant la destruction de l'hélicoptère, le président américain décidant finalement de suivre le conseil de Mitterand.
Le gouvernement britannique appris que les Américains avaient évacué mais Major n'avait pas été informé de la raison de cette décision. Les liens de communication avec Washington ont été interrompus de manière soudaine et brutale, certes depuis plusieurs jours maintenant, avant l'apparition de "Dreadnought" au-dessus de Londres, il y avait eu des difficultés à l'échelle mondiale avec les communications, mais cette rupture particulière de la liaison transatlantique était inattendue et à ce moment-là inexpliquée. Ce matin-là, on n'avait pas encore compris qu'au dessus des City Destroyers, il y avait une autre force avec des capacités d'attaque supérieures. La liaison avec Washington effectuée par un câble sous-marin , lequel fût coupé par l'une de ces armes appelées plus tard "Bâtons des Dieux" (une arme cinétique orbitale) utilisées discrètement un peu avant l'attaque principale et en masse après les événements du 3 juillet.
L'attaque principale a eu lieu juste après sept heures et demie le matin du 3 juillet.
Utilisant l'arme principale qu'il portait, Dreadnought délivra sur Londres une immense impulsion d'énergie. La colonne de Nelson a été baignée dans une lumière verte non naturelle avant d'être engloutie dans une boule de feu, qui se propagea sous la forme d'une tempête de feu de Trafalgar Square à toutes les directions, aspirant tout l'air disponible afin de se nourrir et d'avancer sans relâche. Rien ne se mettait en travers de son chemin... à part le vaisseau alien au-dessus. Aucun dommage n'a été enregistré sur ce vaisseau grâce à ses mesures de blindage externe, un système défensif qui a "aidé" la boule de feu dans son déchaînement à travers Londres en la déviant vers l'extérieur. Dans un rayon de 15 miles, tout ce qui se trouvait dans a été consumé par le feu. Des millions de personnes ont été tuées en quelques minutes. Les membres du gouvernement n'ont pas survécu non plus, Le Royaume Uni se retrouvant sans gouvernail à la suite de ce qui aurait dû être un événement dont l'humanité aurait du être bien mieux préparé.
De Watford à Biggin Hill, de Dartford à Heathrow, du nord au sud, d'est en ouest, des incendies monstres ont fait rage. Ils n'ont pas tout détruit ni tué absolument tout le monde, mais l'attaque principale a été exactement ce qu'elle était censée être : les prémices d'une extermination massive de la population de la planète avant une exploitation mondiale de ces ressources.
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Re: Peashooters against a Dreadnought, une fan-fiction uchronique inspiré par Independance Day (par James G, traduite par Uranium Colonel).
Pourquoi?
Vous voulez vous emparer d'une planète. Le but est de s'en emparer le plus intact possible. Alors pourquoi alors utiliser des armes qui dévastent tout à 15 miles à la ronde?
Dans la série UFO, les petit-gris utilisent des armes bactériologiques. Le but est double: 1°) éliminer le plus d'humain possible (pas tous, dans UFO, les petit-s-gris veulent muter l'humanité pour en faire des super-soldats à leur service). 2°) créer un environnement favorable à leur espèce.
EXXXaction (un vieux manga japonais) n'est pas très intéressant... sauf la stratégie de Reyfoldiens. Ces extraterrestres veullent s'emparer de la Terre... pacifiquement. Ils arrivent, et font cadeau de leur technologie aux Terriens. Pendant dix ans, rien ne se passe... jusqu'au jour J. A l'occasion du dixième aniversaire du contact, tous les dirigeants mondiaux sont conviés à l'inauguration de l'ascenceur spatial construits par le Reyfold. L'amabassadeur de Reyfold fait un discours demandant le ralliement de l'humanité. A la même seconde... un peu partout sur la Terre, des bases militaires sont frappées par des tirs ciblés, les navires de guerre sont coulés (à part quelques sous-marins nucléaires).
Et simultanément, partout sur Terre, la technologie reyfoldienne 'libre d'accés' (offerte par le Reyfold) passe sous le conrôle des extraterrestres. Tandis que les soldats du Reyfold prenennent en otage les chefs de gouvernement présents au discours de l'ambassadeur.
En fait la conquête de la Terre c'est 10 ans de préparation minutieuses, 5 minutes d'action.
Armées vaincues sans avoir combattues, pays paralysés (les ordinateurs passent sous le contrôle du Reyfold) chefs d'états prisonniers.
Ce que j'ai aimé, c'est la volonté de conquête en "douceur".
Il y a cette scène dans le Tome 1, tous les 'prisonier' sont réunis... dans l'étage loisir de l'ascensur spatiale., entèrement fonctionnel. Les 'otages' sont totalement libres de leur déplacement, les boutiques sont ouvertes, tout fonctionne. Difficile de se sentir prisonnier.
Et s'ils n'ont pas anéantis toutes les forces militaires de la Terre... c'est pour les utiliser. Et les militaires se sont retrouvés devant un choix impossible... soit calmer eux-mêmes les soulèvements et les manifestations (en essayant de le faire pacifiquement). Soit laisser aire les Reyfoldiens qui ont prévenu qu'ils tueraient les opposants. Pour éparngner les civils, les militaires se sont vu contraint à... Collaborer!
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Re: Peashooters against a Dreadnought, une fan-fiction uchronique inspiré par Independance Day (par James G, traduite par Uranium Colonel).
Le commandement et le contrôle des forces armées n'ont pas été complètement détruits lors de la première frappe contre Londres. Portillo et les chefs de la défense ont été tués alors qu'ils se trouvaient sous le ministère de la Défense et les incendies qui ont fait rage à Trafalgar Square ont également consumé le complexe du quartier général de Northwood, à la périphérie de la ville. Northwood se trouvait juste à l'intérieur du rayon de destruction de quinze miles et sa perte fut aussi grave que celle du poste de commandement situé sous le MOD (le Ministère de la défense britannique) à Whitehall. Cependant, il d'autres installations de commandement des forces armées britanniques avaient survécu du fait qu'ils se trouvaient bien au-delà de Londres.
Portillo avait autorisé les débuts de l'opération PERICLES quelques heures avant sa mort. Cela permettait de se préparer au cas où "Dreadnought" au-dessus de Londres aurait eu des intentions hostiles, ce qui fût certainement le cas. Dans les quelques heures qui ont suivi la destruction de Londres, PERICLES est passé d'un plan d'urgence à une réalité. Deux membres survivants du gouvernement, Ken Clarke et Stephen Dorrell, le chancelier de l'Échiquier et le ministre de la Santé, ont été emmenés à la base de la RAF d'High Wycombe dans le Buckinghamshire. Clarke avait été éloigné de Londres en tant que "survivant désigné", tandis que Dorrell avait été absent pour d'autres raisons lorsque tous le Cabinet avait été tué. Clarke endossa le rôle de Premier ministre lorsque les militaires lui assurèrent qu'il n'y avait aucune chance que Major ou quiconque au milieu de Londres ne soit encore vivant. Lui et Dorrell, rejoints par quelques fonctionnaires, ont convenu qu'il fallait lancer une contre-attaque militaire contre Dreadnought. Il était toujours au-dessus de Londres mais l'hypothèse (correcte) était qu'il pourrait poursuivre son oeuvre de destruction et de terreur sur le Royaume Uni.
PERICLES était un plan de la RAF pour effectuer cette contre-attaque. Des éléments de l'US Air Force basés en Grande-Bretagne se joignent également à l'opération : ils n'ont alors plus aucun contact avec les États-Unis et leur commandement s'attend au pire. Les avions de chasse devaient se rassembler et lancer des attaques de missiles contre le vaisseau hostile dans l'intention de le détruire et de l'abattre.
Une telle pensée représentait les pensés des officiers et du personnel des forces armées quant à ce qu'il fallait faire avec cette "cible" qui venait de tuer des millions de personnes. Le plus grand nombre possible d'avions reçurent l'ordre d'être armée et de décoller, imposant une coordination entre les appareils de la RAF et de l'USAF afin qu'ils se dirigent tous en même temps et de toutes les directions vers "Dreadnought". PERICLES devait être la plus grande de toutes les victoires aériennes contre un adversaire aéroporté impuissant qui n'avait - à ce moment-là - montré aucune capacité à résister à une attaque massive.
Des Jaguars et des Tornados ont été envoyés vers le "City Destroyer" ainsi que des F-15 Eagles américains. Les pilotes n'avaient alors aucune idée du bouclier utilisé par l'ennemi ni du fait qu'il disposait de sa propre puissance aérienne pour contrer toute attaque aérienne conventionnelle. Des missiles ont été tirés contre le vaisseau, mais aucun n'a réussi à frapper. Face à ce que l'on pensait être une défense électromagnétique, les pilotes britanniques et américains ont reçu l'ordre de s'approcher et d'utiliser leurs canons. Avant qu'ils ne puissent le faire, les chasseurs d'attaque transportés à l'intérieur de "Dreadnought" sont sortis : la RAF les a appelés "Hornets" en raison de leur comportement offensif lorsque "Dreadnought" était menacé. Ce premier engagement aérien fût un massacre. "Dreadnought" se déplaçait, se dirigeant lentement vers le nord-ouest, lorsqu'il a été attaqué et que les Hornets ont été aperçus pour la première fois.
Des épaves d'avions jonchèrent e sol parmi les ruines de Londres ainsi qu'à travers le Hertfordshire et le Buckinghamshire. Pas un seul Hornet n'avait été perdu au combat et la peinture de "Dreadnought" n'avait même pas été rayée. Plus de cinquante avions à réaction de la RAF et de l'USAF ont été abattus, du seul fait des Hornets et de leurs armes.
Ils auraient tout aussi bien pu utiliser des lance-pierres.
Lorsque le ciel a été débarrassé de appareils humains, les Hornets sont retournés vers le Dreadnought qui a effectué un virage. les petits appareils ennemi sont ressortis à nouveau, mais cette fois-ci pas dans un ciel de début d'après-midi rempli de chasseurs à réaction. Sans opposition, ils sont passés à l'offensive dans le cadre de l'un des nombreux raids au cours desquels le Dreadnought a utilisé sa puissance aérienne "conventionnelle" pour frapper des cibles tout en poursuivant ses propres objectifs. Par groupes de quatre, sept ou onze à chaque attaque (la RAF pouvait les compter sur les écrans radar mais ne comprenait pas le raisonnement mathématique), les Hornets ont effectué des raids sur les bases militaires de l'est de l'Angleterre. Ils se sont dirigés vers les endroits d'où provenaient la plupart des chasseurs de la RAF et de l'USAF, mais ont également frappé ailleurs. Ils ont fait l'objet d'une vive opposition de dernière minute, mais une fois de plus, ce fût peine perdue malgré l'héroïsme et les efforts déployés.
Six bases aériennes ont été attaquées à basse altitude par les Hornets qui ont effectué de multiples passages en utilisant leurs armes, lesquels provoquant des incendies majeurs. Dans le Lincolnshire, ils ont ciblé les bases de la RAF de Coningsby et de Waddington. Des intercepteurs Tornado F3 étaient déployés partir de la première, tandis que des radars aérotransportés Sentry AEW1 était basés sur la seconde.
Ces appareils avaient été utilisés dans l'attaque ratée contre "Dreadnought" à 12h00 et maintenant leurs bases étaient mitraillées par la réponse adverse. Les bases de Coltishall et de Marham dans le Norfolk furent également visés. Les Jaguar GR1 de Coltishall avaient été massacrés en affrontant des Hornets plus tôt dans la journée, tandis que les Tornado GR1 de Marham n'avaient pas été utilisés car ils étaient des avions d'attaque. Marham attira l'attention d'un groupe de onze Hornets qui firent d'énormes dégâts, notamment en ciblant avec succès les abris renforcés dans lesquels se trouvaient les Tornados. La raison de ce succès fût une question de planification à long terme, les Aliens étant convaincus qu'au stade de la conquête de leur guerre contre l'humanité, ils seraient confrontés à ces avions lorsqu'ils feraient intervenir leur force de débarquement. D'autres Hornets sont descendus dans le Suffolk. Ils ont frappé les bases de Lakenheath et de Mildenhall : là où les Américains pouvaient être trouvés. Les F-15 à Lakenheath et une variété d'avions de soutien telles que de ravitailleurs aériens et des appareils de guerre électronique à Mildenhall furent ciblés. Chacune des demi-douzaine de bases aériennes firent l'objet d'attaques massives.
Les stations non aériennes utilisées par les forces américaines basées en Grande-Bretagne à des fins de renseignement militaire et de sécurité nationale électronique ont également attiré l'attention des Hornets cet après-midi-là. Ils ont lancé des assauts contre la base de Chicksands dans le Bedfordshire, RAF Feltwell dans le Norfolk et RAF Molesworth dans le Cambridgeshire. Les réseaux d'antennes et les antennes paraboliques ont été réduits à néant. Il s'agissait d'infrastructures d'importance stratégique faisant partie du réseau militaire mondial de la machine de guerre des États-Unis, qui ont été perdues très tôt dans le conflit. Tout cela par des attaques ouvertes et massives. Ce n'était pas le cas des autres frappes effectuées. En orbite terrestre avaient été semées des "Bâtons des Dieux". Lorsque les destructeurs de villes étaient descendus de leur vaisseau mère, ils avaient placé en orbite des centaines de ces armes cinétiques orbitales. Quelques-unes d'entre elles étaient tombés avant l'attaque principale contre les villes de la Terre afin de couper les liens de communication mondiaux. L'élément de surprise n'étant plus recherché, d'autres "bâtons" sont tombées sur terre après l'élimination de plus de trois douzaines des plus grands centres de population du monde. Une partie des ces projectiles se sont consumée dans l'atmosphère terrestre, mais le cœur de ceux-ci - provenant de planètes et d'étoiles bien au-delà des connaissances de l'humanité - est resté intact et a percuté ses cibles. L'énergie cinétique, et non les explosifs, fût utilisée avec des résultats dévastateurs. Parmi ceux qui ont frappé la Grande-Bretagne le premier jour de la guerre, les installations américaines de RAF Fylingdales et RAF Menwith Hill ont été les principales cibles. Ces deux sites du Yorkshire du Nord étaient encore plus importants pour les États-Unis sur le plan stratégique que les sites de l'Est de l'Angleterre. La base de la RAF de High Wycombe a été touché par l'une de ces armes avec une précision parfaite, formant un cratère et annihilant définitivement toute présence humaine. Le trio de frappes en Grande-Bretagne a été coordonné avec ceux contre le NORAD de Cheyenne Mountain, le siège militaire de l'OTAN et du SHAPE en Belgique ainsi que des bunkers de commandement nucléaires russes.
Avant sa destruction, l'installation de High Wycombe était pleine d'activité, les émissions de signaux étant suivies par le Dreadnought et les informations étant ensuite relayées au vaisseau-mère d'où l'attaque utilisant l'un des "Bâtons des dieux". Parmi les plus de cent morts Clarke et de Dorrell, les deux hommes qui tentaient de mettre en place un nouveau gouvernement britannique à la suite de la frappe décapitante du matin du 3 juillet. Pendant ce temps, "Dreadnought" continuait d'avancer, toujours en direction du nord-ouest, loin de Londres... vers Birmingham.
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Re: Peashooters against a Dreadnought, une fan-fiction uchronique inspiré par Independance Day (par James G, traduite par Uranium Colonel).
Une confrontation violente avec une espèce alien pourrait être un gigantesque scénario de frappes décapitantes (d'où ici l'ajout des " bâtons des dieux" par James G, non présent dans Independence Day) qui mettraient l'humanité à genoux en quelques semaines.
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Re: Peashooters against a Dreadnought, une fan-fiction uchronique inspiré par Independance Day (par James G, traduite par Uranium Colonel).
D'abord "La nef de pandore" https://forumuchronies.frenchboard.com/t258-la-nef-de-pandore
Ensuite "Eneide cosmique" en trois tomes https://forumuchronies.frenchboard.com/t262-eneide-cosmique-un-roman-feuilleton-en-ligne
( à l'origine c'est unroman feuilleton publié en ligne, un chapitre par semaine)
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Re: Peashooters against a Dreadnought, une fan-fiction uchronique inspiré par Independance Day (par James G, traduite par Uranium Colonel).
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Re: Peashooters against a Dreadnought, une fan-fiction uchronique inspiré par Independance Day (par James G, traduite par Uranium Colonel).
La deuxième plus grande agglomération de Grande-Bretagne, Birmingham, était la prochaine cible de "Dreadnought" après l'élimination de Londres. Peu après quatre heures ce soir-là, le centre du vaisseau a été positionné au-dessus de la gare de New Street : le nœud ferroviaire central de la ville. L'arme primaire a alors été engagée et le mur de feu n'a pas tardé à faire rage, jusqu'à une distance de quinze miles dans toutes les directions.
Birmingham se trouvait au milieu de la conurbation des West Midlands, une immense zone urbaine avec de grandes villes partageant un héritage industriel commun avec la grande ville autour de laquelle elles étaient rassemblées. La périphérie de Coventry a fini par être brûlée mais, plus près, Bromsgrove, Dudley, Lichfield, Redditch, Solihull, Sutton Coldfield, Walsall, West Bromwich et Wolverhampton ont été complètement détruites. Un grand nombre de personnes avaient quitté leur domicile auparavant, mais beaucoup d'entre elles ont été tués par les incendies et le chaos que cet exode a provoqué dans les transports. Toutes ces vies, près d'un million, ont été anéanties, tout comme celles qui s'étaient trouvées sous "Dreadnought" à Londres plus tôt ce jour-là. Beaucoup d'entre eux ont été tués avant que le feu ne les atteigne, lorsque les bâtiments se sont effondrés autour d'eux et que l'air a été littéralement aspiré de leurs poumons alors. Mais beaucoup d'autres sont morts brûlés vifs. Il n'y avait aucun moyen d'échapper aux incendies qui se propageaient du centre vers eux.
Quelle force maléfique pouvait'-elle faire une telle chose ?
Depuis plus longtemps que les humains ne peuvent l'imaginer, ceux qui ont entrepris de les exterminer avaient traversé la galaxie en faisant de même avec toutes les formes de vie qu'ils avaient rencontrées auparavant. D'innombrables mondes avaient été visités et détruits. Une fois qu'il n'y avait plus rien sur leur chemin, ceux qui faisaient pleuvoir la mort d'en haut se déplaçaient pour prendre tout ce sur quoi ils jetaient leur regard. Ils s'emparaient de tout ce qui avait de la valeur et négligeaient tout le reste avant de passer à la prochaine prise. C'est ce qu'ils faisaient, c'était le but de leur course. L'intention était de continuer ainsi une fois que la Terre serait "traitée".
La planète Terre a été découverte par des observations en 1922 et visitée pour la première fois en 1946. Une deuxième visite, l'année suivante, s'est soldée par la perte d'un vaisseau de reconnaissance à la surface de la planète, à Roswell. Trente-deux ans plus tard, lors de la quatrième visite (la troisième effectuée sans incident) entreprise en 1980, un autre vaisseau éclaireur a été détecté par les humains alors qu'il éprouvait des difficultés à décoller d'un site d'atterrissage dans un endroit que l'humanité a nommé la forêt de Rendlesham. Bien qu'il ait fini par s'échapper et par rapporter beaucoup d'informations, les données analysées ont informé les conquérants potentiels que la principale espèce de la Terre progressait plus rapidement que prévu. Sa capacité à s'entretuer a été notée, mais rien n'indiquait qu'ils puissent se défendre contre une attaque extérieure. Cependant, la croyance était que cela pourrait rapidement changer avec le temps. Aucune espèce sur n'importe quelle planète ne les avait jamais défiés auparavant, bien que les humains soient une source de préoccupation. Il y a eu un changement de programme pour parer à une telle éventualité. Le vaisseau mère s'est approché de la Terre pour mettre un frein au développement humain.
Des attaques venues d'en haut avaient été menées contre d'autres planètes où se trouvait un grand nombre d'espèces dominantes. La répétition de ces attaques contre l'humanité était une méthode éprouvée. D'autres frappes utilisant les Hornet pour une perturbation générale et le largage de "Bâton des Dieux" depuis la haute altitude avaient également été prévus. Une fois qu'il aurait été jugé que l'on ne pouvait pas faire plus avec l'utilisation des ces armes, le plan à suivre pour la Terre était également le même qu'ailleurs. À bord du vaisseau-mère, une armée était rassemblée pour la conquête. Des soldats seraient débarqués sur Terre et ils finiraient ce qui a été commencé : l'éradication de toute forme de vie, humaine ou animale, aux quatre coins du globe. Les zones prioritaires déjà identifiées qui seront visées en premier. Ces zones étaient celles où les observations avaient montré que les ressources les plus intéressantes à retirer de la planète étaient situées. Il y avait des minéraux et des produits chimiques qu'ils désiraient en abondance sur la Terre, ils ne croyaient pas que les humains les connaissaient.
C'est la raison pour laquelle les attaques du "Dreadnought", d'abord contre Londres et maintenant contre Birmingham, ont été menées. Cette ouverture au massacre de l'humanité n'était que le début de ce qui allait arriver. Il s'agissait de dégager la voie pour ceux qui voulaient piller la Terre.
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Re: Peashooters against a Dreadnought, une fan-fiction uchronique inspiré par Independance Day (par James G, traduite par Uranium Colonel).
Pendant son séjour au-dessus de Birmingham, "Dreadnought" n'a rencontré aucune résistance de la part des avions britanniques ou américains. Il restait des avions de combat disponibles, mais aucun n'est entré en action. Les pertes massives subies plus tôt ce jour-là - pour un rendement nul - y sont pour quelque chose, tout comme les attaques aériennes dévastatrices des Hornets contre de nombreuses bases aériennes d'où étaient partis ces chasseurs. Toutefois, le facteur le plus important a été l'absence de commandement à la suite de la disparition soudaine du personnel du quartier général (et des politiciens également) à High Wycombe. Aucun ordre n'a été donné pour que ce qui a été tenté à l'heure du déjeuner ne soit répété. De plus, d'autres éléments des forces armées britanniques attendaient toujours leurs propres ordres. Ils ont attendu et attendu. Pendant ce temps, Dreadnought envoyait ses propres moyens aériens ,tout en s'éloignant de Birmingham, vers le prochain grand centre de population sur la liste des cibles à détruire.
Les Hornets se sont "déchaînés" à l'ouest ce soir-là, après avoir frappé à l'est un peu plus tôt. Les résultats sont les mêmes : succès total partout et aucune opposition efficace. La Royal Air Force est la première en ligne de mire. Les Hornets sont allés balayer les bases aériennes de transport de RAF Brize Norton et de RAF Lyneham dans la région de la vallée de la Tamise. Les gros jets et les gros turbopropulseurs ont été surpris au sol. Les installations de la base et les pistes d'atterrissage ont également été la cible de tirs. Un vol de Hornets s'est également dirigé vers la vaste RAF Fairford. Il s'agissait d'une base de réserve pour l'USAF et, bien qu'aucun avion ne s'y trouvait, l'endroit a été ravagé par les tirs et les incendies. Si les Américains voulaient s'en servir à l'avenir, ils ne pourraient pas le faire. Boscombe Down, un aérodrome utilisé par le ministère de la Défense pour des vols expérimentaux et l'Empire Test School, subirent le même traitement. Sur le vaisseau-mère, loin au-dessus de la Terre, des détachements de la force d'invasion devaient débarquer dans la région du centre-sud de l'Angleterre, où se trouvaient ces bases aériennes, afin qu'elles soient "dégagés" en premier. En outre, toute la région était également parsemée de garnisons de l'armée britannique. Les Hornets se sont dirigés vers nombre d'entre elles et ont tiré sur elles en toute impunité. Les "casernes" du Hampshire, du Wiltshire et de la partie orientale du Surrey ont été incendiées.
La côte sud abritait des installations de la Royal Navy. À Portsmouth et au Devonport de Plymouth, des navires de guerre étaient présents lorsque les Hornets sont apparus. D'autres avaient déjà pris le large avec l'ordre de prendre la mer et de s'éloigner du danger immédiat. Mais tout cela prend du temps et une grande partie de la flotte était encore à quai lorsque le ciel se remplit d'attaquants. Les navires ont eu beau tiré des missiles et leurs canons aussi, tous constatant qu'ils ne pouvaient rien faire du tout pour arrêter ou distraire leurs attaquants. Quatorze navires de guerre et quatre sous-marins amarrés ont été anéantis. En ce jour le plus noir pour la Royal Navy, les deux porte-avions HMS Ark Royal et HMS Invincible ont été détruits. Des parties de la flotte de l'Atlantique de la marine américaine et de la flotte méditerranéenne de la marine française avaient déjà été frappées, alors qu'elles étaient amarrées à Norfolk et Toulon respectivement, par d'autres Hornets des "City Destroyers" au-dessus de leurs pays respectifs : ce qui a été fait aux forces navales britanniques n'était pas un cas isolé.
S'éloignant des cibles exclusivement militaires, les Hornets ont encore frappé dans la soirée. Dans le Gloucestershire, le GCHQ Cheltenham - une installation d'interception des communications similaire à celle de la NSA américaine à Fort Meade (également éliminée) - a été entièrement détruite. Les bureaux gouvernementaux de la petite ville de Bath, dans le Somerset, ont été attaqués parce que l'interception des signaux effectuée par "Dreadnought" avait révélé qu'ils étaient le théâtre d'une activité politique de haut niveau. L'incendie d'une partie de la ville historique a permis de tuer plusieurs ministres de second rang du gouvernement britannique, qui avaient été amenés à Bath dans le but d'établir une certaine forme de gouvernement. Deux vols de Hornet - sept chacun - ont également visé les ponts de l'estuaire de la Severn. Deux liaisons routières traversent le fleuve pour relier le sud de l'Angleterre au sud du Pays de Galles. Ils étaient remplis de réfugiés civils fuyant les villes anglaises de peur d'être tués. Les ponts ont été détruits, causant des centaines et des centaines de morts et détruisant les principales voies de communication afin de neutraliser toute résistance britannique sur le terrain et ce afin de préparer l'invasion et la conquête.
Les Hornets sont retournés vers "Dreadnought" alors qu'il se mettait en position finale contre le troisième centre de population à traiter. À ce moment-là, d'autres "Bâtons des dieux" sont tombées: Porton Down (juste à côté de Boscombe Down en flammes) a été touché par l'une d'entre elles, faisant voler l'endroit en éclats. Il était visé parce qu'il était le siège de la recherche britannique sur les armes chimiques et biologiques. Ceux qui l'ont détruit craignaient le rôle qu'il aurait pu jouer contre eux. Le centre de recherche nucléaire d'Aldermaston a été évacué de son personnel juste après la destruction de Porton Down, bien qu'aucune arme orbitale ne lui soit tombé dessus malgré ces craintes. Les armes nucléaires n'inquiétaient pas ceux qui voulaient conquérir la Terre, mais ce qui aurait pu sortir de Porton Down était préoccupant et la menace a donc été traitée de manière préventive.
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Re: Peashooters against a Dreadnought, une fan-fiction uchronique inspiré par Independance Day (par James G, traduite par Uranium Colonel).
Jusqu'en décembre précédent, le quartier général de la RAF commandant l'Écosse et l'Irlande du Nord était situé à Pitreavie Castle. En juillet 1996, à la suite d'une mission d'inspection, le commandement serait transféré dans un bunker sur la base RAF de Leuchars. Au lendemain de la destruction du poste de commandement de la RAF de High Wycombe, le contrôle opérationnel des défenses aériennes britanniques a été transféré à Leuchars. Ce jour-là, lorsque "Dreadnought" faisait exploser des villes et que ses Hornets se déchaînaient, il y avait une confusion générale avec des informations inégales et souvent inexactes dont disposait la RAF. À Leuchars, la menace posée était encore mal comprise plusieurs heures après avoir été pleinement exposée pour la première fois. L'utilisation de chasseurs à réaction contre ceux qui cherchaient à détruire la Grande-Bretagne était considérée comme le seul plan d'action disponible. Les raids des Hornets frappant les bases militaires s'étaient concentrés d'abord sur les régions de l'est puis du sud-ouest de l'Angleterre: les parties nord et aussi l'Écosse n'avaient pas été touchées. Le nombre et les capacités, en particulier la portée, des Hornets étaient inconnus, ce qui donnait l'impression qu'il y aurait une certaine sécurité plus au nord. De Leuchars sont venues des instructions pour toutes les unités aériennes de la RAF d'évacuer le sud pour se diriger au nord et à l'ouest. Ces ordres étaient envoyés via le moyen de communication le plus rapide… des signaux radio que "Dreadnought" captait tous, sans exception. Tout en rassemblant ses forces, la RAF choisi de faire une autre attaque contre "Dreadnought" dans la soirée du 3 juillet. L'opération PERICLES n'a pas été directement répétée en détail mais les résultats seraient les mêmes : les pilotes britanniques échoueraient une fois encore de façon spectaculaire et tragique.
Des informations étaient parvenues à Leuchars selon lesquelles la Luftwaffe avait été active dans le ciel allemand plus tôt dans la journée, où elle aurait causé des dommages potentiellement invalidants au City Destroyer qui avait dévasté Berlin, Hambourg puis la Ruhr. Il fût dit que des MiG-29 de construction soviétique ( encore opérationnel au sein de la Luftwaffe après la réunification allemande) avaient engagé des Hornets sortant de l'une des ouvertures du City Destroyer # 12 et avaient pu tirer des missiles à l'intérieur du vaisseau alien. Le blindage électromagnétique fût ainsi signalé comme étant inactif lorsque les Hornets décollait et rentrait à leur basse laissant ainsi une vulnérabilité que les Allemands avaient pu exploitée. En tout cas ce fût ce que la RAF compris, pourtant l'ensemble des événements n'avaient pas été racontés et les résultats de ce coup de chance très largement embellies. Ce n'était pas un acte de malveillance : juste un malentendu et trop d'espoir. La RAF s'accrochait à des brindilles et à un espoir vain dont elle paierait un lourd tribut.
Des Tornado F3 furent renvoyés au combat depuis des bases aériennes écossaises, nombre d'entre eux ayant évacué des installations en Angleterre pendant la journée. Suivant le plan établi, plusieurs vols se sont fait connaître en venant au contact de "Dreadnought" à l'aide de leurs radars actifs." Dreadnought" se déplaçait vers le nord à ce moment-là, se rapprochant d'une autre ville britannique, et de là sont sortis ces Hornets. Au bon moment, les Tornados se sont rapidement retournés, ont allumé leurs post-combustion afin de se replier vers le nord aussi vite qu'ils le pouvaient. À ce moment-là, deux formations de la RAF, qui volait bas avec les radars éteints, ont grimpé et se sont précipités vers "Dreadnought" de chaque côté, dans l'intention de tirer des missiles Skyflash et Sidewinder dans les points vulnérables de l'ennemi, exposés à ce moment précis.
Ce qui n'arriva pas. Juste avant l'attaque principale lancée contre Washington, le City Destroyer au-dessus de la capitale américaine avait montré sa propre capacité de défense aérienne avant que la présence de ses Hornets ne soit révélée : il avait abattu un hélicoptère à l'aide d'une arme de type laser montée. Personne n'en avait parlé à la RAF et "Dreadnought" n'avait pas encore eu l'occasion d'utilisé ses défenses de dernier recours Les Tornados ont été pris sous le feu de "Dreadnought" et ont presque tous été anéantis. Une telle chose était également arrivée à beaucoup des MiG-29 allemands.La tragédie de la Ruhr s'était répétée au-dessus du Staffordshire.
Un autre politicien avait alors été mis en sécurité par les militaires dans le but de donner au pays une certaine forme de direction politique légitime. Le secrétaire d'état pour l'Écosse, Michael Forsyth, avait été 'placé" dans un bunker à HMNB Clyde : la base des sous-marins nucléaires de Faslane. le "Flag Officer Scotland & Northern Ireland" (l'équivalent de la Royal Navy de l'officier supérieur de RAF en charge à Leuchars) l'a rejoint et ils reçurent des informations sur la tentative d'attaque de la RAF et l'avance de "Dreadnought".
On leur appris qu'il y avait eu un échec complet dans l'opération de la RAF et que l'ennemi se dirigeait, sans opposition vers une autre ville: Manchester.
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Re: Peashooters against a Dreadnought, une fan-fiction uchronique inspiré par Independance Day (par James G, traduite par Uranium Colonel).
Il était neuf heures et quart ce soir-là lorsque "Dreadnought" arriva au-dessus de Manchester. Il aligna son arme principale, au-dessus de City Tower, le plus haut bâtiment de Manchester, surplombant les jardins de Piccadilly. Lorsque l'arme fût complètement chargée, elle fût alors engagée.
Près de quatorze heures s'étaient écoulées entre la destruction de Londres et celle de de Manchester (avec la destruction de Birmingham entre les deux) alors que la journée faisait place à la nuit. Pourtant avec ce laps de temps beaucoup de choses auraient pu être faites pour sinon sauver Manchester – comme l'a tenté la RAF – mais au moins s'assurer que les pertes de vies humaines qui y sont survenues seraient limitées. Des efforts d'évacuation auraient pu être tentés pour éloigner de nombreuses personnes qui vivaient dans la ville et dans sa proximité (là où le rayon des flammes ravageraient toute la zone bâtie autour de la ville). Hélas, cela ne fût pas été fait et ce pour plusieurs raisons: Seuls les plus rudimentaires des préparatifs avaient été faits par le gouvernement britannique à la possibilité que les visiteurs extraterrestres puissent être hostiles. Qu'ils accomplissent un acte aussi violent, un véritable génocide n'avait tout simplement pas été envisagée. Quand l'ennemi mit en oeuvre ces sombres dessins, tout fût beaucoup trop rapide: Londres avait disparu en un instant et avec elle presque tous ceux qui étaient au pouvoir et qui avaient la responsabilité de prendre des décisions. Ce qui s'était passé exactement à Londres était également inconnu de la grande majorité de la population britannique.
Ce n'était, certes, pas le cas de tout le monde en Grande-Bretagne - ceux qui occupaient des postes de pouvoir, ceux en uniforme. Mais le manque d'informations sema une telle confusion que beaucoup ignorait que l'extermination de la population britannique était en cours.
En utilisant les Hornets transportés par le Dreadnought, et avec le Vaisseau-Mère lâchant des armes cinétiques le cas échéant, ceux qui lancèrent cette guerre contre la Terre purent couper à loisir les communications terriennes.
Ce n'était pas comme si ceux qui vivaient à Manchester avaient pu voir des images de Londres et de Birmingham englouties dans des boules de feu. Il n'y avait rien de tout cela à voir et ce qu'ils entendaient était plutôt limité. Ils n'avaient aucune idée de ce qui allait arriver.
Les gens fuyaient pourtant Manchester depuis la veille – le 2 juillet – lorsque "Dreadnought" était arrivé. La présence d'un vaisseau extraterrestre avait provoqué la peur dans le troisième plus grand centre de population du pays, comme ailleurs. Ceux-ci étaient cependant l'exception. La plupart des gens regardaient la couverture télévisée en instantanée, attendant que quelque chose se produise. Quand c'est arrivé, ils l'ont raté : le signal est "mort" avant que la Colonne Nelson ne devienne une soupe de molécules et d'atomes incandescent.
Des rumeurs étaient pourtant arrivées à Manchester et il y avait encore des informations à la radio. Les stations de télévision étaient cependant éteintes et ce qui était à la radio n'avait rien d'officiel. Avant l'arrivée de "Dreadnought", le courant avait été coupé à travers Manchester. Des pillages de masse et divers actes de criminalité étaient déjà en cours lorsque le ciel s'est ensuite assombri plus rapidement que prévu en cette soirée du milieu de l'été. Beaucoup de gens ont alors tenté de fuire Manchester lors d'une telle apparition au-dessus d'eux, ce qui ressemblait à la mort incarnée. Ils ne sont pas allés très loin. Le fonctionnement et le rayon d'action de l'arme principale de "Dreadnought" n'était pas encore compris. Ceux qui ont échappé à Manchester ne sont souvent pas allés loin avant d'être rattrapés par la mort.
l'épicentre étant situé à Piccadilly Gardens, les incendies atteindraient quinze milles dans toutes les directions. Des zones telles que Salford, Tameside et Trafford ont été incinérés près du centre de Manchester, mais la destruction est allée bien au-delà pour anéantir les célèbres villes de moulins qui avaient grandi en même temps que Manchester au tournant du siècle. Bolton, Bury, Oldham, Rochdale et Stockport ont également brûlé. Un peu plus Distant Wigan et Warrington ont survécu, mais Altringham et Leigh n'ont pas eu autant de chance. Les incendies ont même remonté les flancs des Pennines et ont également incendié des parties des Maures.
Deux millions de vies ont été prises.
De Liverpool à l'ouest et dans les zones densément peuplées du West & South Yorkshire sur les Pennines à l'est de Manchester, le «spectacle de lumière» orange serait vu tout au long de cette nuit. Des millions de personnes ont fui leurs maisons en réponse, loin des villes et villages d'où ils ont vu que tout Manchester était en train d'être rayé de la surface de la Terre. Aucune administration n'a pu organisé cette exode et d'innombrables tragédies se sont déroulées.
Cependant, "Dreadnought" continuait son chemin vers le nord.
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Re: Peashooters against a Dreadnought, une fan-fiction uchronique inspiré par Independance Day (par James G, traduite par Uranium Colonel).
De Londres à Birmingham et de Birmingham à Manchester, "Dreadnought" a suivi une route directe, sa vitesse variait mais il n'y avait aucune erreur possible sur sa destination. La RAF était encore en mesure d'utiliser le suivi radar pour surveiller sa progression entre ces villes, puis de faire de même lorsqu'il s'éloigna de Manchester en suivant une trajectoire vers le nord. Il se dirigeait directement vers Glasgow, la quatrième agglomération la plus peuplée de Grande-Bretagne. On ne savait pas quand il y arriverait, car il avait été confirmé que "Dreadnought" pouvait augmenter et diminuer sa vitesse à volonté, mais il n'y avait aucun doute dans l'esprit des militaires de haut rang à Faslane et Leuchars, ni dans celui de Forsyth à Faslane, que la plus grande ville d'Écosse était sur le point de subir le même sort que les trois plus grandes zones urbaines d'Angleterre. Le secrétaire d'État à l'Écosse était à l'époque considéré comme le dernier ministre du gouvernement britannique encore en vie, mais on ignorait que Roger Freeman, le chancelier du duché de Lancaster, était lui aussi encore en vie, quoique qu'il lui était impossible de contacter qui que ce soit. Quoi qu'il en soit, les militaires se tournaient donc vers Forsyth pour obtenir l'aval à ce qu'ils proposaient comme riposte.
L'option nucléaire fût présentée par les officiers de la RAF et de l'État-Major interarmées. L'utilisation de ce qui était considéré comme l'arme ultime, à laquelle "Dreadnought" ne pourrait sûrement pas survivre, fût donc demandée. La RAF et la Royal Navy ont toutes deux cherché à employer les armes atomiques afin d'arrêter la mise à mort du peuple britannique. Forsyth a été informé qu'il n'y avait pas d'autre moyen d'y parvenir. Le plan qui lui est présenté - l'opération MELANCHOLY - prévoit une frappe immédiate. Il y avait un sous-marin en mer, le HMS Vanguard, armé de missiles Trident, tandis qu'un bon nombre d'avions d'attaque Tornado GR1 volant depuis des bases aériennes écossaises étaient capables d'utiliser des bombes larguées par voie aérienne. "Dreadnought" devait être détruit alors qu'il volait au-dessus de Cumbia, de multiples détonations devant être déclenchées alors qu'il se trouvait au-dessus de la région peu peuplée de Peak District. Des explosions nucléaires auraient lieu au-dessus et, si nécessaire, devant lui également. L'idée était que si le blindage du cuirassé le protégeait d'une manière ou d'une autre, il serait alors renversé par d'autres explosions et s'écraserait sur les montagnes.
Forsyth fût horrifié par cette idée. Peu de gens vivaient dans le Lake District, c'est vrai, mais ce qui l'inquiétait, c'était les retombées radioactives qui pourraient se répandre à travers tout le pays. Les militaires le poussèrent cependant à prendre une décision, craignant d'attendre trop longtemps.
Pourtant, avant qu'elle ne puisse être prise, la décision a été retirée des mains de l'homme.
des "Bâtons des Dieux" sont tombées une fois de plus sur la Grande-Bretagne. Il y en avait encore des centaines de ces armes dans l'espace, toutes en orbite autour de la Terre, le vaisseau-mère gardant le contrôle total sur comment et où les utiliser. Faslane et Leuchars, comme High Wycombe auparavant, avaient montré un niveau élevé de communications sur des canaux militaires identifiés. L'ennemi estima donc que quelque chose se préparait et décida d'y mettre fin.
Leuchars était située dans le Fife, près de l'université de St Andrews. Il y avait des avions au sol et du personnel de la RAF sur place. Un bunker nucléaire offrait une protection contre tout, sauf contre un impact direct d'une arme orbitale. La couverture aérienne était inutile pour les occupants de la base lorsqu'une de ces roches spatiales, dont la taille était près la moitié de celle de la base de la RAF, s'est écrasé. Toute l'installation a été détruite. De plus, la dévastation s'est étendue de la base aérienne à la péninsule de Fife, tuant près de dix mille civils dans la région. Aucun avertissement n'a été donné et il y a eu un silence soudain de Leuchars.
La HMNB Clyde à Faslane, également connue sous le nom de HMS Neptune (une "frégate de pierre"), a été frappée par un plus petit morceau de roche, mais avec une énorme dévastation de l'autre côté de l'Écosse également. Le poste de commandement de était l'épicentre de tout cela. Le "Flag officer" de la Royal Navy fût tué en un instant et sans savoir pourquoi, tout comme Forsyth qui était à ses côtés. Il y avait aussi des sous-marins amarrés à côté, non loin du bunker visé. Parmi eux, deux étaient équipés pour l'utilisation de missiles balistiques nucléaires : les HMS Repulse et HMS Victorious. Le Vanguard se trouvait dans les profondeurs de l'Atlantique Nord, mais les deux autres ont été réduits en miettes le long du mouillage naval qui leur servait de base. Aucun d'entre eux n'avait d'armes nucléaires à bord à l'époque, mais des préparatifs urgents avaient alors débuté pour les mettre en mer, dans l'idée qu'ils pourraient être pris pour cible une fois au port. On craignait une autre attaque de Hornet : les "Bâtons des Dieux" n'étaient toujours pas connus malgré leur utilisation multiple. Les ruines de la zone de Faslane, où les deux sous-marins nucléaires avaient été anéantis, causant ainsi d'importantes fuites radioactives, amplifiés par la destruction des réacteurs nucléaires d'autres navires de la Navy, causerait un désastre écologique d'une ampleur inimaginable, et ce bien après la fin de la guerre.
Quant au Vanguard, ce sous-marin était loin en mer. Aucun ordre n'a été donné pour qu'il lance ses missiles Trident. Les Tornados qui attendaient à la base RAF Lossiemouth n'ont pas non plus reçu l'ordre d'utiliser leurs bombes WE.177. MELANCHOLY ne fût jamais mis en action. De toute façon, aucune de ces attaques n'aurait permis d'éliminer le cuirassé.
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Re: Peashooters against a Dreadnought, une fan-fiction uchronique inspiré par Independance Day (par James G, traduite par Uranium Colonel).
La Grande-Bretagne disposait d'un réseau de communication militaire national basé sur des satellites, connu sous le nom de système Skynet. Situés très haut au-dessus de la Terre, ces satellites permettaient des communications mondiales avec les éléments des forces armées britanniques déployés à l'étranger, à court ou à long terme ; les partenaires de l'OTAN et d'autres alliés pouvaient également les utiliser. L'armée britannique, la RAF et la Royal Navy ont toutes utilisé Skynet. Dans les jours qui ont précédé l'arrivée du vaisseau-mère puis du "City Destroyer" au-dessus du Royaume-Uni, les communications avec Skynet ont subi des perturbations inexplicables (tout comme les liaisons civiles) qui n'ont pas été initialement liées à l'arrivée de ceux qui voulaient exterminer l'humanité. La force extraterrestre a utilisé Skynet elle-même, en faisant rebondir ses propres signaux sur ces satellites. Le 3 juillet, alors que des millions de Britanniques mouraient, la même chose s'est produite, mais à ce moment-là, on a enfin compris ce qui se passait. Les opérateurs de la station terrestre de la RAF Oakhanger, dans le Hampshire, ont été en mesure de déterminer la source de la perturbation des opérations et ont entrepris de l'annuler. Des Hornets déchaînés ont pourtant pilonner Oakhanger, incendiant les antennes paraboliques. Cependant, avant cette attaque, ceux qui utilisaient Skynet sans autorisation avaient été pris en flagrant délit. Les Britanniques savaient ce qui avait été fait. Oakhanger a confirmé dans ses derniers instants d'activité que les forces britanniques basées sur l'île méditerranéenne de Chypre signalaient d'autres utilisations malveillantes des liaisons de communication du Royaume-Uni et de l'OTAN. Il y avait un centre de transmissions à la RAF Troödos - au fin fond de l'île de Chypre - et un rapport est arrivé de là-bas indiquant que leur équipement était également utilisé. Bien entendu, les liens de communication du Royaume-Uni n'étaient pas les seuls à être touchés, mais les Britanniques se sont concentrés sur ce problème. Oakhanger n'a pas réussi à y mettre fin avant sa propre destruction, mais cet événement n'a pas entraîné l'arrêt complet des efforts visant à priver l'ennemi de ce qu'il utilisait contre le Royaume Uni.
Le quartier général du commandement de l'armée britannique était basé non loin d'Oakhanger, à Wilton, dans le Wiltshire voisin. Le général Roger Wheeler avait survécu aux attaques ennemies de la journée, alors que les responsables des autres services n'y étaient pas parvenus. La chance n'y était pour rien : c'est plutôt la compréhension acquise grâce à des informations telles que l'utilisation hostile de Skynet qui lui a permis, ainsi qu'au personnel de son quartier général, de ne pas subir le même sort que ceux de High Wycombe, Leuchars et Faslane. La caserne Erskine à Wilton a été évacuée dans la journée, juste après qu'un hélicoptère de l'armée britannique se soit envolé de l'aérodrome militaire voisin de Middle Wallop, sur ordre de Wheeler, vers High Wycombe. Les observations rapportées faisaient état d'une dévastation totale causée manifestement par un énorme morceau de roche spatiale à moitié enfoui dans le sol. Faslane et Leuchars ont subi le même traitement par la suite, mais pas Wilton... Pourtant, Wheeler était convaincu que s'il était resté à son quartier général en utilisant ses moyens de communication à partir de là, il aurait été tué. Ses homologues de la RAF et de la Royal Navy avaient été éliminés parce qu'ils avaient fait un usage intensif de leurs communications fixes. Pour empêcher l'anéantissement du commandement et du contrôle, le commandement terrestre est devenu mobile. Il a utilisé une flotte de Land Rovers déjà équipées de puissants appareils radio (destinés à être déployés à l'étranger ; qui aurait cru qu'elles seraient nécessaires au Royaume-Uni même) et des hélicoptères légers pour se fondre dans la campagne. Les exercices militaires des années précédentes, face à la menace soviétique puis russe, avaient permis aux hauts gradés de l'armée britannique d'acquérir le savoir-faire nécessaire, mais c'est Wheeler qui a pris l'initiative de le faire. L'ennemi éliminait les postes de commandement et assassinait effectivement les responsables militaires, mais l'armée britannique allait éviter ce sort. C'était un geste passif, certes, mais c'était le début de la riposte.
Lors de son déplacement plus tard dans la journée, le poste de commandement mobile de Wheeler traversa la plaine de Salisbury. Sur les bords, les garnisons militaires qui avaient été attaquées auparavant - Bulford, Larkhill, Tidworth et Warminster - brûlaient au loin, mais aucune attaque n'a été lancée contre les véhicules et les hélicoptères. Des transmissions radio à courte portée ont été effectuées et le personnel du Royal Corps of Signals a reçu l'ordre d'utiliser également les liaisons téléphoniques fixes. Le commandement terrestre a établi le contact avec les bases militaires du pays, principalement celles de l'armée britannique, en passant un appel téléphonique. L'étendue de la capacité des Aliens à surveiller et à comprendre ce qui se dit était inconnue et on craignait le pire à cet égard. Par conséquent, le contact par téléphone était bref. Des ordres ont été envoyés pour que les unités militaires se dispersent loin de leurs bases et attendent de nouvelles instructions. Trop de choses avaient déjà été perdues en restant assis à attendre des décisions politiques dont rien ne laissait présager l'arrivée. Un combat avec l'ennemi sur le terrain était considéré comme une possibilité éventuelle et c'était la première étape pour s'y préparer.
D'autres contacts avec les unités militaires auxquelles le commandement terrestre a donné l'ordre de se disperser furent établis à l'aide des hélicoptères sous le commandement direct de Wheeler. Des messagers étaient envoyés pour délivrer les ordres en personne. Middle Wallop prenait en compte tous ceux de l'armée britannique mais il prenait aussi ceux de deux stations de la RAF dans le sud de l'Angleterre. Ni RAF Benson ni RAF Odiham n'avaient fait face à des attaques, ce qui avait épargné les hélicoptères Wessex de la première et les Chinooks et Pumas de la seconde. Wheeler ne savait pas si l'ennemi ne les considérait pas comme une menace ou si c'était un oubli. Il les a dispersés et ils ont été jugés très utiles pour la suite des événements. Si l'armée d'invasion rassemblée sur le vaisseau-mère loin au-dessus de la Terre avait débarqué, et que la partie sud de l'Angleterre de ce plan avait échoué, l'armée britannique aurait été en meilleur état que d'autres ailleurs pour affronter la menace dès le début. Aucun débarquement n'aurait lieu cependant à long terme... et ce malgré les réflexions menées en urgence ce jour là.
C'est au nord de la Grande-Bretagne que le commandement mobile de l'armée de terre n'avait pas pu entrer en contact avec les troupes en mouvement cette nuit-là. Dans la plaine de Salisbury, on n'avait aucune idée de ce qui se passait avec "Dreadnought" et ses Hornets après l'attaque de Manchester.
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Re: Peashooters against a Dreadnought, une fan-fiction uchronique inspiré par Independance Day (par James G, traduite par Uranium Colonel).
Les Hornets sont de retour: ils s'envolèrent de "Dreadnought" pour des attaques nocturnes - et ce à partir de la fin du 3 juillet et ce jusqu'aux premières heures du 4 - à travers le nord du Royaume-Uni. Le vaisseau spatial, qui faisait office de porte-avions volant et que l'ennemi considéraient comme son foyer, continuait de se diriger sur la quatrième agglomération de Grande-Bretagne d'avant-guerre, tandis que nombre de ses chasseurs matraquaient les environs. D'autres sont restés à l'intérieur, prêts à se défendre en cas d'attaque. Leur nombre était inconnu de leurs adversaires, mais la portée disponible serait mieux comprise après ce soir. La plupart des Hornets ont quitté "Dreadnought" lorsqu'il était au-dessus du Lancashire pour attaquer des cibles en Écosse et en Ulster également.
Au cours de cette opération, l'un de ces Hornets a été abattu grâce à une action militaire britannique : une première victoire obtenue après tant de défaites totales et écrasantes.
En Écosse, des groupes de Hornets ont d'abord frappé le chantier naval de Rosyth où Il y avait là quelques navires de guerre de la Royal Navy, mais aussi un navire danois. Les armes incendiaires ont été utilisées en toute impunité contre les navires et les infrastructures. Le lancement de missiles de défense aérienne et le tir de canons n'ont rien fait pour les empêcher de détruire Rosyth. La caserne de Redford, en bordure d'Édimbourg, a été attaquée par la suite. Des troupes de l'armée britannique y étaient en garnison mais, indépendamment de tout ordre supérieur, nombre d'entre elles avaient déjà quitté les lieux ou étaient sur le point de le faire lorsque l'attaque a eu lieu. Les ponts routiers et ferroviaires sur le Forth ont également été la cible de tirs qui les ont fait s'effondrer. Dans la ville qui était la capitale de l'Écosse, les Hornets n'ont pas été compris comme une menace ennemi immédiatement par ceux qui vivaient à Édimbourg, les habitants ne virent et n'entendirent que des explosions dans les casernes à l'extérieur d'Édimbourg et à Rosyth. La panique, plus qu'il n'y en avait déjà, s'empara donc rapidement des derniers habitants de la capitale écossaise, du moins ceux qui n'étaient pas déjà partis. Tout au long de la nuit, et surtout le lendemain matin, de nombreux habitants de la ville avaient fui pour sauver leur vie. Beaucoup ont découvert qu'ils ne pouvaient pas traverser le Forth comme prévu, mais qu'ils n'avaient pas d'accès direct au nord: ils n'avaient pas réalisé que les liaisons de transport avaient touchées tout comme les bases militaires.
Plus loin à l'ouest, entre Glasgow et la mer, deux bases aériennes ont été attaquées. L'aéroport de Prestwick desservait Glasgow mais était également utilisé par l'aviation de la Royal Navy et la RAF. Outre les cibles militaires attaquées, les avions civils qui s'y trouvaient ont également été détruits.
De l'autre côté de la péninsule de Kintyre, le MOD Machrihanish (également connu sous le nom d'aéroport de Campbeltown) a attiré les Hornets. Jusqu'à l'année précédente, la marine américaine y avait basé ses SEAL, avec de nombreux avions pour les soutenir lors de déploiements. D'autres avions de l'US Navy ainsi que des élements de la RAF étaient actifs à Machrihanish avant sa fermeture en 1995. Le site était vide lors de la visite des Hornets, même la RAF qui s'étaient dispersé dans le pays, n'y était plus. Les forces ennemis ont donc utilisé des informations obsolètes.
En dehors de Belfast, l'aéroport de la ville partageait sa piste avec la RAF Aldergrove. Les avions d'entraînement Hawk T1 avaient quitté le Pays de Galles plus tôt dans la journée pour se rendre à Aldergrove afin d'être " en sécurité ". Ils se trouvaient au sol dans cette installation lorsqu'elle a été frappée et prise pour cible ainsi que les avions et les infrastructures de soutien. Les Hornets ont attaqué à la suite de l'interception de signaux indiquant la présence à ce moment-là d'avions militaires britanniques. Lors de l'attaque d'Aldergrove, les Hornets ont été impliqués dans un affrontement avec la RAF, au cours duquel l'un d'entre eux a été abattu par l'un de ces Hawks, sans même utiliser d'armes.
Plusieurs d'entre eux ont décollé dans les derniers instants précédant l'attaque d'Aldergrove, lorsque les images radar ont révélé l'arrivée d'un raid. L'équipage était composé d'instructeurs très expérimentés, mais ils ne portaient pas d'armes (ils en avaient la possibilité, mais n'en avaient pas sous la main). Les Hawks ont cherché à s'échapper mais ont été attaqués en vol. Ils se dispersérent en réponse et plusieurs d'entre eux survolèrent à basse altitude le sol et les eaux du canal du Nord, tout en tournant et en se retournant pour éviter les tirs. Trois Hawks ont été abattus malgré tous les efforts déployés pour les éviter, mais le quatrième a réussi à se faire crasher un des Hornet lors d'une manœuvre. Le pilote à bord a dupé son adversaire qui le poursuivait, le Hornet désemparé, finit sa course en s'écrasant dans l'eau. Le Hornet s'est brisé à l'impact de façon spectaculaire, entraînant la mort instantanée de son pilote. Quant au Hawk, il est revenu se poser en volant presque à vide, la jauge de carburant étant proche de zéro, le pilote instructeur s'assurant qu'il était crédité d'un kill.
Pour un pilote de combat, une victoire est une victoire, peu importe comment elle est obtenue. Plus important encore, il avait été démontré aujourd'hui que l'ennemi n'était pas complètement invulnérable.
L'ennemi a récupéré tous ses Hornets, sauf un, sans savoir ce qui était arrivé au petit vaisseau manquant. Les derniers Hornets sont arrivés alors qu'il passait au-dessus des hautes terres du Sud et que le City Destroyer rapprochait de sa cible. Glasgow serait atteint juste avant l'aube.
Il n'y a pas eu de tir immédiat cependant. Au-dessus de la ville, le cuirassé se profilait comme il l'avait fait au-dessus de Londres. Le jour se levait et il n'y avait toujours pas d'utilisation du feu destructeur de la ville. Il est resté suspendu dans le ciel, semblant attendre quelque chose. Personne en bas ne savait ce que c'était.
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Re: Peashooters against a Dreadnought, une fan-fiction uchronique inspiré par Independance Day (par James G, traduite par Uranium Colonel).
Il est resté là où il était pendant plus de quatre heures. "Dreadnought" remplissait le ciel au-dessus de Glasgow sans faire le moindre geste pour détruire la ville sans défense et tuer tous ceux qui y habitaient. Les Glaswégiens ont fui leur ville ce matin-là, tout en craignant qu'à tout moment, la mort ne les atteigne.
La veille au soir, BBC Radio Scotland était passée sous le contrôle de l'armée britannique - le quartier général du district écossais était cependant coupé des communications avec le commandement terrestre au sud - et alors que "Dreadnought" se trouvait au-dessus de Glasgow, des émissions ont été diffusées à la télévision (avant que le signal ne soit soudainement et inexplicablement coupé) et à la radio pour dire aux gens de partir. Le public a été informé qu'il devait s'éloigner de toute urgence d'au moins une douzaine de miles de Glasgow, peut-être plus : la portée de quinze miles de la boule de feu que "Dreadnought" pouvait créer n'était pas encore connue à ce moment-là. Le même message a été envoyé à la population d'Edimbourg, où les Écossais ont également été priés de quitter la ville, craignant qu'elle ne soit la prochaine cible des tirs.
Avant sa mort, lorsque Faslane a été anéanti par l'un de ces rochers venus du ciel, le secrétaire d'État écossais Forsyth avait autorisé la publication de ces ordres d'évacuation. Il avait donné toute l'autorité nécessaire à l'armée britannique pour qu'elle prenne la situation en main, alors qu'à ce moment-là, avant sa mort, il était engagé dans des discussions avec la RAF et la Royal Navy sur l'utilisation proposée des armes nucléaires. C'était la bonne chose à faire, une mesure nécessaire. Cependant, une fois que le silence s'est installé à Faslane, Forsyth n'étant plus là, aucune autre orientation politique n'a été donnée aux militaires. Ils ont dit à ceux qui vivaient dans les deux plus grandes villes d'Écosse d'évacuer pour sauver d'innombrables vies, mais c'est tout.
Où les gens devaient-ils aller ?
Qui devait les aider pendant leur évacuation ?
Comment ceux qui ne pouvaient pas physiquement s'enfuir pouvaient-ils quand même le faire ?
Que devaient faire les personnes qui vivaient ailleurs qu'à Glasgow et Édimbourg ?
Aucune de ces questions importantes n'avait de réponse qui puisse être fournie. Forsyth connaissait parfaitement les nombreuses difficultés qui se présenteraient au moment de donner l'ordre de procéder à l'évacuation et il avait essayé de les résoudre. Mais la tâche était trop lourde. Même si Faslane n'avait pas été anéantie par un morceau de roche spatiale lâché sur la base navale où il se trouvait, Forsyth n'aurait pas été en mesure de les résoudre. La guerre froide ne s'est terminée que quelques années auparavant et l'on aurait pu s'attendre à trouver quelque part un document de planification où l'évacuation des villes aurait été simulée par la guerre. Ce n'était pas le cas : Les plans de défense civile du Royaume-Uni (tels qu'ils existaient) n'ont jamais consisté à évacuer des personnes en lieu sûr. On a dit aux habitants des plus grandes agglomérations d'Écosse de fuir leurs maisons, une décision prise à la hâte, sans que rien ne soit prêt à les aider au moment où ils le feraient.
En utilisant des voitures, d'autres véhicules et, aussi, leurs pieds, d'autres Glaswegiens ont fait la même chose que ceux qui les précédaient lorsqu'ils ont quitté leur ville alors qu'au-dessus d'eux se trouvait le vaisseau ennemi. Ils ont quitté Glasgow, à la recherche de la sécurité. Pas assez d'entre eux sont allés assez loin.
Pas assez de gens avaient apporté assez de ce dont ils auraient besoin. Le temps était raisonnable, donc l'abri n'aurait pas été un problème si la période de l'année n'avait été l'hiver, mais le problème de beaucoup de ces gens étaient à long terme : la nourriture et l'eau sont des choses que peu de gens pensent à apporter avec eux. Les possessions sont considérées comme une priorité et la question de ce qu'ils peuvent manger et boire n'est prise en compte qu'en cours de route : c'est quelque chose que beaucoup d'évacués recherchent en cours de route. L'endroit où ils allaient finir était une fois de plus une question à laquelle tout le monde ne pensait pas suffisamment.
L'exode de Glasgow ne ressemblait en rien a ce qui avait été vu dans les temps modernes en Grande-Bretagne. Il a apporté avec lui une abondance de tragédies humaines dans cette ruée vers la fuite, quelque chose qu'on a dit aux gens de faire sans plan sur ce qui se passerait ensuite, n'était pas quelque chose qui pourrait être résolu.
"Dreadnought" est resté là où il était pendant toute la matinée du 4 juillet, sans que personne sur le terrain ne sache pourquoi.
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Re: Peashooters against a Dreadnought, une fan-fiction uchronique inspiré par Independance Day (par James G, traduite par Uranium Colonel).
Le Commandement terrestre a reçu un message après sept heures ce matin-là en provenance des forces armées françaises. L'un des mâts radio déployés à l'arrière d'une Land Rover sur la plaine de Salisbury, où le général Wheeler avait dispersé son quartier général, l'a capté. Les liaisons de communication avec l'étranger avaient été interrompues la veille, les unes après les autres, mais un contact ferme a été établi. C'est l'armée de l'air française qui a pris contact, son intention étant de coordonner une contre-attaque aux côtés de la RAF.
Coordonner une contre-attaque ! ?
On savait qu'un destructeur de ville se trouvait au-dessus de Paris avant le lancement de l'attaque principale (qui avait touché Londres, Washington et tant d'autres capitales), mais c'était tout. Les Britanniques étaient plus au courant de ce qui s'était passé en Allemagne et dans les Pays-Bas que des événements en France. Grâce à ce contact, les nouvelles d'outre-mer étaient abondantes. On apprenait que d'autres villes françaises - Lyon et Marseille pour certaines... peut-être plus - avaient subi le même sort que leur capitale. Les forces militaires françaises avaient également été largement ciblées, bien qu'il y ait déjà eu une information à ce sujet après qu'un chasseur français se soit posé sur un aérodrome de la Royal Navy en Cornouailles, son réservoir à court, et que son pilote n'ait signalé que des Hornets au-dessus de son pays. Pourtant, ce que le Commandement terrestre a découvert, c'est que l'Armée de l'air et la Marine nationale avaient cherchés à contre-attaquer tout comme la RAF et la Royal Navy. Pour communiquer entre eux, et aussi avec leur président, les survivants avaient fait ce que les forces armées britanniques avaient entrepris de faire en utilisant des radios mobiles à moyenne portée, des liaisons téléphoniques fixes et en dépêchant des messagers. Ils ont essayé à plusieurs reprises d'attaquer leur propre "Dreadnought" et d'engager les Hornet, mais en vain. Les Français avaient de plus déclaré avoir détecté la présence d'un grand nombre d'armes cinétiques en orbite, en utilisant des images radar : il y en avait des centaines là-haut.
Après tout cela, aussi malmenée que l'avait été la Grande-Bretagne, avec des pertes humaines massives, l'Armée de l'Air essayait toujours de se battre et souhaitait maintenant que les Britanniques se joignent à elle. Ils parlaient d'une communication qui était arrivée de l'autre côté de l'Atlantique quelques heures auparavant, une communication envoyée également en morse. Le message des Américains parlait d'une contre-attaque.
Le groupe de Wheeler avait été rejoint par des officiers de rang intermédiaire de la RAF et constituait la seule structure de commandement militaire nationale viable à ce stade, avant que la RAF et la Royal Navy ne puissent se reconstituer. De plus, des contacts approfondis avec les Français pour savoir de quoi il s'agissait ont suivi le contact initial. Les informations ont été partagées et les plans élaborés dans l'urgence, ce qui, il faut le dire, a suscité quelques inquiétudes quant à l'échec final. Cependant, les détails de la contre-attaque ont été mis au point. Il y avait un moyen d'attaquer les Dreadnoughts et on pensait qu'il fonctionnerait... à condition qu'il soit fait de manière coordonnée.
Le Land Command était un quartier général de l'armée britannique. Certains éléments de la RAF et les jets de la Fleet Air Arm (Sea Harriers FA2 au service de la Royal Navy) étaient sous son contrôle, mais Wheeler savait que la majorité des jets survivants de la RAF - plus ce qui restait des Américains de East Anglia - avaient fui vers le nord, en Écosse ou en Irlande du Nord. Les communications avec eux étaient"difficiles". Il avait essayé pendant les premières heures de la journée, mais avec la base de Leuchars transformée en un cratère vitrifiée sol et celle d'Aldergrove incinéré, les communications étaient chaotique et la chaîne de commandement "dispersée". Un travail rapide a été effectué pour réparer cette situation après le contact avec les Français. Des Chinooks ont transporté des Land Rovers avec leurs radios vers des endroits choisis dans les Midlands pour relayer les messages radio, tandis qu'un Sea Harrier T4 biplace de la Fleet Air Arm a décollé pour Belfast avec des réservoirs de carburant additionnelles.
Un compte à rebours était en cours pour mettre les choses en marche, de sorte que lorsque la contre-attaque serait lancée à l'échelle mondiale, elle serait porteuse de toutes les promesses qu'elle semblait devoir tenir. Au milieu de tout cela, des nouvelles sont arrivées d'Écosse sur ce qui se passait avec "Dreadnought" dont le commandement terrestre avait appris qu'il se trouvait au-dessus de Glasgow.
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Re: Peashooters against a Dreadnought, une fan-fiction uchronique inspiré par Independance Day (par James G, traduite par Uranium Colonel).
Lorsque "Dreadnought" a attaqué Glasgow, son arme principale était positionnée directement au-dessus de la flèche du City Chambers. Le conseil municipal de Glasgow avait son siège en plein cœur de la ville et la centralisation de l'attaque s'est faite à cet endroit. À l'extérieur, le mur de feu s'est propagé dans toutes les directions à partir de là, mais la portée de la destruction n'était pas la même que celle observée la veille lorsque Londres, Birmingham et Manchester ont été anéantis. Il ne s'étendait "que" sur neuf miles et non sur quinze comme ailleurs. Les trois cinquièmes de la portée du feu ne signifiaient pourtant pas que Glasgow était épargnée pour autant. Glasgow était grande, mais pas tant que ça. Il ne restait plus rien de la plus grande ville d'Écosse et les incendies ont aussi englouti les villes voisines. Pourtant... c'était un changement marqué en ce qui concernait la quantité et la qualité de cette force destructrice déchaînée.
L'attaque a coûté près de cent mille vies. Glasgow - ainsi qu'une large zone autour d'elle - avait vu une évacuation désorganisée mais efficace de la population civile. Il restait cependant des gens derrière. Beaucoup de Glaswegiens ne pouvaient pas partir, d'autres ne voulaient pas. Les personnes qui étaient physiquement incapables de partir ou qui prévoyaient de fuir (trop tard) ont été prises dans les incendies. Il en est de même pour certains éléments criminels (beaucoup venant de l'extérieur de Glasgow) qui sont entrés dans la ville par appât du gain, pour les personnes qui avaient perdu tout espoir et attendaient la mort, et aussi pour ceux qui sont venus délibérément dans la ville à un tel moment en raison d'une "vocation religieuse". L'ennemi avait déjà tué des millions de personnes, mais parmi un nombre inquiétant de personnes, il était soudainement adoré comme une divinité. En dessous de lui, différents groupes de personnes se sont rassemblés dans l'admiration et l'amour. Il s'agissait souvent des personnes les plus étranges, mais il y avait aussi beaucoup de personnes normalement sensées, prises au piège. Le vaisseau les a tués quand il a lâché une boule de feu sur Glasgow presque abandonné. Les idiots sont morts comme tant d'innocents.
Immédiatement après, l'ennemi a commencé à bouger. La longue immobilisation au-dessus de Glasgow était terminée et il s'est dirigé vers sa prochaine cible. C'était à une courte distance à l'est : La capitale de l'Écosse, Édimbourg.
Il n'y est jamais parvenu.
Les opérations militaires entreprises par les forces armées britanniques avant le 4 juillet 1996 utilisaient des noms de code générés de manière aléatoire. Ceux-ci ne donnaient aucune indication et ne signifiaient rien d'autre qu'un mot sur des papiers. L'opération PERICLES et l'opération avortée MELANCHOLY ont suivi ce modèle. Ce n'était pas le cas de l'opération REVENGE. Le rôle prévu pour la Grande-Bretagne dans la contre-attaque globale contre les City Destroyers dans le monde entier a été appelé REVENGE parce que cela devait être exactement une riposte totale. Le nom a été choisi pour inspirer et revigorer les participants.
Les forces ont été rassemblées avant l'attaque. Grâce à des communications conçues pour éviter la localisation et l'interception (on ne sait pas si la force extraterrestre pouvait comprendre les interceptions, mais c'était une possibilité), des éléments de la RAF et de la Royal Navy allait donc participer à REVENGE. L'opération était cependant commandée par l'armée britannique. Bien qu'elle n'ait pas participé directement et ouvertement à l'opération - en effectuant des attaques physiques aériennes - elle n'était pas pour autant dépourvue de rôle. Sans le commandement terrestre, REVENGE n'aurait jamais eu lieu. Le soutien a été apporté d'innombrables façons, au-delà de la structuration de ce qui devait être fait au moment voulu.
Dans toute la Grande-Bretagne, les avions de combat étaient dispersés, la plupart loin de leur base d'origine. Le contact a été établi avec autant de forces dispersées que possible et tous les efforts ont été déployés pour qu'elles prennent part à REVENGE. Malgré l'espoir que toutes les personnes disponibles puissent le faire, ce n'était pas le cas. L'évacuation des bases d'origine la veille avait entraîné de nombreux problèmes, tout comme les attaques ennemies. L'effectif papier des éléments aériens restants était plus élevé qu'il ne l'était réellement. Une partie des Américains du contingent de l'US Air Force au Royaume-Uni devait également se joindre aux avions de la RAF et de la Fleet Air Arm lors de l'attaque. En outre, un destroyer de l'US Navy s'est vu confier une mission REVENGE aux côtés de quelques navires de guerre de la Royal Navy. Plus on est de fous, plus on rit !
On a appris que Glasgow avait été touché avant que REVENGE n'ait lieu. Cette nouvelle a été bouleversante, mais elle a eu pour effet de remonter le moral des troupes. Il aurait été préférable de détruire l'ennemi avant qu'il ne détruise une quatrième ville britannique, mais les choses étant ce qu'elles sont, la contre-attaque devait avoir lieu après. Les derniers préparatifs hâtifs ont été effectués et le feu vert a été donné à REVENGE.
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Re: Peashooters against a Dreadnought, une fan-fiction uchronique inspiré par Independance Day (par James G, traduite par Uranium Colonel).
Tout au long de l'histoire, des commandants militaires astucieux ont caché leur véritable force et trompé leurs adversaires sur leurs capacités (ainsi que sur leurs intentions) achevant ainsi des succès tactiques et stratégiques, C'était la décision la plus intelligente et la plus judicieuse à prendre dans le cadre d'une guerre. Lorsque "Dreadnought" a détruit les trois premières villes, l'immense force destructrice de son arme principale n'avait pas été libérée. Frapper Glasgow a été fait avec une force encore plus faible. La puissance pouvait aller de haut en bas en augmentant et en diminuant la portée des feux allumés. Les Hornets qui se trouvaient à l'intérieur étaient cachés jusqu'à ce qu'un mouvement hostile soit effectué et les défenses anti-aériennes que le Dreadnought n'était utilisées qu'en dernier recours, à courte portée.
L'espèce humaine ne savaient pas tout de leur ennemi, elle avait été surprise à plusieurs reprises. Une telle faiblesse n'a pourtant pas été exploitée autant qu'elle aurait pu l'être. Tout ce qui a été fait par les forces aliens aurait pu être mieux fait. Il y avait beaucoup d'orgueil, et les premiers succès remportés sur l'espèce humaine n'avaient rien amélioré.La destruction des forces militaires de la Terre avait été fait rapidement et sans aucune opposition : on aurait dit un véritable exercice.
Depuis plusieurs décennies, ils avaient prévu de venir sur Terre et de faire cela, ils avaient donc du temps devant eux et auraient pu utiliser de meilleures méthodes. Mais le recul est une chose merveilleuse, et c'est quelque chose qu'ils n'avaient pas, malgré toute leur technologie et leur riche expérience.
À travers la ceinture centrale de l'Écosse, "Dreadnought" a voyagé. Il s'est dirigé vers Édimbourg avec l'intention de raser cette ville avant de redescendre en Angleterre, frappant d'abord Newcastle puis la zone urbaine de Leeds-Bradford avant la fin de la journée. Les attaques de moindre puissance étaient prévues pour être effectuées sans qu'il soit nécessaire d'arrêter et de recharger l'arme principale. Aucune de ces cibles n'était aussi étendue que les précédentes, mais on savait qu'il y avait là de nombreux humains qui devaient être éliminés. Une nouvelle opposition militaire était prévue. Oui, la maladie de la victoire était là, mais pas la simple stupidité. On s'attendait cependant à ce que les opposants soient traités comme ils l'avaient été auparavant. Aucune arme humaine observée au cours des visites effectuées par les éclaireurs - même les supposés redoutables armes nucléaires : sinon pourquoi l'éclaireur perdu (des conditions météorologiques l'avait contraint à s'écraser) s'est-il intéressé au Nouveau-Mexique en 1947 ? - était capable de tout faire pour gêner les Dreadnoughts, les Hornets, les armes spatiales et les armes encore plus mortelles transportées par le vaisseau-mère. Seule la capacité qu'avaient les humains de mettre en danger les membres individuels de la force d'invasion lorsqu'ils seraient débarqués au sol posait problème. C'est pourquoi les forces et les bases militaires de la Terre ont été attaquées en priorité avant l'épreuve de force finale. L'idée créée dans l'esprit d'un ingénieur New-Yorkais reposant sur la corrélation entre le virus du rhume et virus informatique... cela ils n'avaient jamais pu l'envisagé.
Si seulement il y avaient pensé, les choses se seraient passées différemment. Comme on dit, l'orgueil précède la chute.
Les avions britanniques et américains dispersés qui ont participé à l'opération REVENGE ont décollé à partir de bases aériennes et d'aéroports situés dans toutes les parties du Royaume-Uni. Ils venaient d'Écosse, d'Irlande du Nord, du nord-est de l'Angleterre et du sud-ouest anglais. Certains volaient depuis leur base d'origine, mais beaucoup d'autres avaient été évacués. Pour ces derniers, cela posait plusieurs problèmes quant à l'ampleur du rôle qu'ils pouvaient assumer dans l'attaque aérienne massive. Le carburant, les armes, le personnel navigant et le personnel au sol posaient tous des problèmes qui devaient être pris en compte. Par exemple, des F-15E américains qui s'étaient échappés vers la RAF Elvington dans le North Yorkshire ont découvert que cette base d'entraînement n'avait pas d'arsenal sur place et qu'ils devaient attendre une livraison par hélicoptère ; les intercepteurs Tornado F3 qui avaient fui vers la base de réserve de la RAF Stornoway dans les îles occidentales ont dû attendre longtemps l'arrivée des ingénieurs de maintenance nécessaires pour que la majorité d'entre eux puissent voler ; les FA2 de la Fleet Air Arm n'ont pas été attaqués à leur base de RNAS Yeovilton, mais beaucoup d'entre eux ont été dispersés loin en avant du rappel, où ils sont arrivés tardivement, et tous n'étaient pas en état de voler directement. Ce sont les petites choses comme ça, les choses importantes qui posaient problème. Si seulement cela avait été aussi facile que dans les films ! Mais ils ont été contournés du mieux qu'ils ont pu. La vengeance a eu lieu alors que les règlements en temps de paix et les considérations de sécurité ont été jetés par la fenêtre.
La RAF voulait prendre sa revanche sur "Dreadnought".
Lors de leur troisième tentative d'engagement, les avions qui ont attaqué le vaisseau spatial qui avait tué des millions de Britanniques ne se sont pas contentés d'utiliser des missiles air-air et leurs canons comme lors des tentatives précédentes. Ils disposaient d'un éventail d'armes beaucoup plus large. Ils s'attaquaient à une cible difficile et le but était de la détruire en une seule fois. Bien sûr, cela avait été l'intention au départ, mais on avait une bien meilleure compréhension de l'ennemi à frapper. Il n'y avait qu'un seul tir pour obtenir la victoire et il n'y avait donc pas à tergiverser. Toutes sortes de missiles ainsi que des bombes étaient transportés par les avions d'attaque. Quant aux navires de guerre chargés d'une mission de vengeance, ils devait tirer également tout ce qu'ils pouvaient. On ne savait pas si "Dreadnought" se trouverait à portée des navires de guerre qui se dirigeaient vers le centre de l'Écosse (par la mer, bien sûr), mais ils ont été intégré à l'opération dans l'espoir qu'ils pourraient jouer un rôle. Ne pas les inclure, et voir "Dreadnought" se replier au dessus de la Mer du Nord aurait été remarquablement stupide.
Le temps imparti arrivait.
Très haut au-dessus de la Terre, un Hornet a atteri à l'intérieur du vaisseau mère. C'était celui qui était venu au Nouveau-Mexique près de cinquante ans auparavant, retournant soudainement chez lui. Deux hommes courageux, certains diraient fous, ont fait ce vol. Ils ont accosté à l'intérieur et leurs hôtes surpris ont examiné leur vaisseau. les mauvaises suprises sont arrivés bien trop tard. Appelez cela de la comédie, de la farce, de la stupidité totale si vous voulez, mais ceux qui sont sur Terre l'appelleront plus tard le destin.
Un missile a été lancé à courte portée et une très importante charge de démolition a été posée à l'intérieur. L'évasion du Hornet a réussi, l'une des plus audacieuses qu'on ait pu tenter, alors qu'en toute logique cela n'aurait pas dû. Loin du vaisseau mère, le Hornet est retourné sur Terre, là où il n'avait pas sa place.
Et puis il y a eu cette explosion.
Ce n'était pas une explosion qui aurait pu être vue en Grande-Bretagne. Elle n'avait pas besoin de l'être de toute façon, car à ce moment-là, "Dreadnought" était censé être exposé à une attaque. REVENGE a été lancé alors que les défenses du cuirassé étaient censées être détruites après la neutralisation du vaisseau mère. Si ce n'était pas le cas... une grande partie de ce qui restait de la puissance aérienne britannique (et des forces aériennes du monde entier) allait s'aligner comme des agneaux qui allaient être abattus en disant "oui, s'il vous plaît, Monsieur : tuez-nous maintenant".
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Re: Peashooters against a Dreadnought, une fan-fiction uchronique inspiré par Independance Day (par James G, traduite par Uranium Colonel).
Les Américains n'ont pas seulement détruit les boucliers de protection, ou plutôt les champs de force. Ils ont également détruit les systèmes radar organiques utilisés par les City Destroyers et leurs vaisseaux d'attaques. Si seuls les premiers avaient été désactivés, le cuirassé au-dessus de la Grande-Bretagne aurait survécu, car les Hornets avaient le poids du nombre pour le protéger et il y avait aussi ces armes d'autodéfense. Mais lorsque ces dernières se sont soudainement éteintes, le cuirassé était condamné. Les Hornets pouvaient certes toujours voler et il y avait bien des défenses à bord, mais aucune capacité à contrôler, et donc à dominer, le combat aérien inattendu au-dessus des cieux de l'Écosse. Les avions britanniques et américains qui attaquaient se dirigent sans être détectés vers "Dreadnought" afin de le détruire. Ils disposaient d'un guidage et d'un contrôle externe sur leurs opérations et n'avaient donc pas à se fier uniquement aux repérages visuels, à l'inverse de leurs adversaires.
Comme les choses avaient changé rapidement.
Comment les puissants sont tombés.. et tomberont.
Comme pour les deux tentatives du PERICLES la veille, lorsque le REVENGE a été entrepris, la RAF a attaqué le cuirassé de tous les côtés de manière coordonnée. Certains volaient haut, d'autres bas. Leurs radars de bord étaient éteints mais ils étaient sous le contrôle d'un avion AWACS éloigné. C'était un Sentry AEW1, le seul survivant de la flotte de sept appareils de la RAF. Il avait à son bord plusieurs membres d'équipage venus d'ailleurs (un du Canada, un d'Espagne) qui étaient en mission d'échange lorsque la Terre avait été attaquée et qui ont donc combattu pour l'humanité. La RAF avait aussi un Nimrod R1 dans le ciel qui gardait également ses distances et un RC-135 Rivet Joint de l'US Air Force volait aussi non loins là. Ces deux appareils étaient des avions de soutien électronique mais n'avaient pas grand-chose à faire en fin de compte, contrairement au Sentry. Son équipage fît cependant un travail remarquable pendant le combat, mais qui fût entachée par la suite lorsqu'un accident mortel tua tous les membres de l'équipage une fois la fin de REVENGE lorsque l'avion s'apprêtait à atterrir à la base de la RAF de Lossiemouth. Mais avant cela, il avait guidé les avions d'attaque vers 'Dreadnought'.
Les chasseurs ont lancé des missiles air-air, des AMRAAM, des Sidewinders, des Skyflash et des Sparrow sur le cuirassé, mais ils ont dû en utiliser beaucoup contre les Hornets qui ont surgi pour le défendre à la dernière minute. les mitrailleuses et canons de bord ont dû enfin de compte être utilisés contre la masse de Hornets,un très grand nombre étant en vol. Ils ne sont pas tous tombés facilement en utilisant la combinaison chasseur-AWACS et ont eu la chance de toucher de nombreux chasseurs britanniques et américains. La "Flak" est également sortie du Dreadnought. Il tirait des morceaux de météoriteset d'autres roches spatiales comme s'il s'agissait d'artillerie anti-aérienne - d'où le nom de Flak que la RAF lui a donné par la suite - une capacité non révélée jusqu'à cette époque.
Les chasseurs ne furent pas les seuls à être utilisés contre "Dreadnought". en haute altitude,au dessus de l'adversaire des avions en mission de bombardement finirent par pénétrer sa couche de protection. La cible ne pouvait pas être manquée, et ce malgré l'utilisation de "bombes intelligentes" conjointement avec des bombes "muettes". Toutes les bombes disponibles furent larguées: Des bombes aux explosifs conventionnels aux munitions à fragmentation et munitions anti-piste.
L'objectif de l'utilisation des JP233 n'était pas celui pour lequel l'arme avait été conçue, mais la RAF le fit pour pouvoir pénétrer la surface au sommet du Dreadnought. Les Américains disposaient de bombes à fragmentation, à action retardée également, et les ont dispersées pour obtenir un effet retardé, l'intention étant que de nouvelles explosions aient lieu lorsque les boucliers du cuirassé se rallumeraient (comme on s'y attendait à tort), affectant la structure du vaisseau ennemi.
Les Harpoons et les Sea Eagles étaient des missiles antinavires, mais ils ont été utilisés contre le Dreadnought car ils pouvaient faire face à une telle cible. Les Mavericks, conçus pour abattre les chars ainsi que les cibles dures, ont également été tirés. Les avions d'attaque les lancaient à distance contre le cuirassé dans le but d'y faire détonner de nombreux explosifs aussi profondément que possible. Les missiles antinavires ont été spécialement conçus à cet effet et, bien qu'ils n'allaient pas eux-mêmes porter des coups fatals à cette cible massive, ils s'ajoutaient à tout ce qui était lancé sur le cuirassé. Les avions de la Fleet Air Arm, qui avaient fait étape depuis la RAF Lemming, dans le North Yorkshire, précédemment évacuée, ont lancé leurs Sea Eagles non pas sur les côtés et le dessus, comme la RAF l'a fait, mais par en dessous.
D'autres missiles, provenant de navires de guerre, frappaient le dessous du Dreadnought. Une petite flottille de navires de guerre de la Royal Navy se trouvait dans le Firth of Clyde à l'ouest, mais seul le destroyer Type-42 parmi eux avait le Dreadnought à portée de tir. Il a tiré de nombreux missiles Sea Dart. Ceux-ci étaient conçus pour abattre les avions ennemis et n'avaient donc pas une grande force de frappe, mais furent tirés en grand nombre dans une salve concentrée. Plus loin à l'est, un destroyer de l'US Navy a également lancé ses missiles anti-aériens contre "Dreadnought: des RIM-66 ont été tirés en plusieurs vagues depuis le navire sur les bords du Firth of Forth. Une coordination a été mise en place pour s'assurer que tous ces SAM provenant de navires de guerre distants n'atteignent pas les nombreux avions amis présents dans la zone ; pourtant, malgré toutes les précautions, il y a malheureusement eu deux pertes dues à des tirs amis. C'est ce qui arrive lorsqu'une opération militaire de la taille de REVENGE est mise sur pied aussi rapidement avec autant d'éléments actifs en même temps.
Le cuirassé a été frappé aussi durement de tous les côtés et sous tous les angles dans un laps de temps extrêmement court. Il était proche des bords d'Édimbourg en ce matin ensoleillé du 4 juillet lorsqu'il a été attaqué. Le contact a été perdu avec le vaisseau-mère et il y avait eu ces deux défaillances de son système de blindage et de contrôle des défenses aériennes. Dans un premier temps, il continuait à se dirigé vers Édimbourg mais l'étendue des dégâts à bord était telle que la destruction de la capitale écossaise a été temporairement abandonnée et le vaisseau spatial a cherché à éviter d'autres attaques en s'éloignant de la ligne de tir. Il fit demi-tour vers l'ouest et a rapidement augmenté sa vitesse. En direction de l'Atlantique Nord, "Dreadnought "s'est déplacé là où il y avait peu de chance de reconter une présence humaine, sous la forme d'avions d'attaques.
Ce faisant, le Dreadnought est entré dans le champ de tir de la flottille de la Royal Navy dans le Firth of Clyde. La RAF, la Fleet Air Arm et l'US Air Force ont, à bien des égards, tiré leur épingle du jeu, mais la Royal Navy ne faisait que commencer. La présence de Hornets dans tout le ciel compliquait les choses, mais une cible incontournable se dirigeait droit sur eux et rien n'indiquait que ses défenses se soient rallumées. Encore plus d'armes qu'auparavant ont pu être utilisées. Les HMS Gloucester, HMS Iron Duke, HMS Cumberland et HMS Sheffield ont donné tout ce qu'ils avaient. Le destroyer a mis quelques Sea Darts supplémentaires en plein "Dreadnought" et les frégates avaient aussi leurs Sea Wolves à courte portée. De plus, l'Iron Duke et le Cumberland ont tiré leurs Harpons tandis que les Exocets du Sheffield ont également fait feu. Le Gloucester a mis son hélicoptère dans le ciel pour qu'il puisse tirer des Sea Skuas, mais un Hornet l'a éliminé avant le tir. Ce barrage a pu avoir le succès qu'il a eu parce que "Dreadnought" était bas dans le ciel et s'est approché de façon alarmante de ces navires. Aucune attaque n'a été lancée contre eux et les marins à bord ont observé la masse de fumée qui s'échappait de l'engin extraterrestre, maintenant instable dans le ciel.
Une autre attaque aérienne a été lancée quoique que bien plus faible que la première. REVENGE se poursuivait alors que la cible de ces attaques se déplaçait inégalement vers le sud, s'éloignant considérablement vers les étendues ouvertes de la mer. D'autres missiles ont été lancés, mais le mal était déjà fait. L'ennemi était en feu et allait s'écraser. L'un des derniers impacts contre lui a été réalisé par un pilote de la RAF dans son Jaguar GR1. Son avion avait été touché par la Flak et allait s'abimer: il avait perdu toute sa famille à Londres, lorsque l'autoroute M-25, avait été réduit à néant. Le Jaguar kamikaze frappa "Dreadnought" plutôt que la mer.
Les planificateurs de REVENGE s'étaient permis d'envisager les conséquences de la chute de Dreadnought. C'était un énorme vaisseau et il causerait beaucoup de dégâts en cas d'impact avec le sol. Même s'il explosait dans le ciel et ne s'abattait pas en un seul morceau, cela aurait de graves conséquences. On espérait qu'il tomberait au-dessus de la mer ou, à défaut, d'une zone peu peuplée.
Le vaisseau, hors de contrôle et condamné, s'est écrasé en un seul morceau. Lorsqu'il s'est écrasé, un pilote de la RAF à bord de son Harrier GR7 qui achevait de le mitrailler avec son canon fût un laconique "burn, baby, burn". Mais le City destroyer n'a pas touché l'eau. Au lieu de cela, il a atterri en plein milieu de la mer d'Irlande, juste sur l'île de Man.
Plus grand que l'île de Man, il allait tuer des milliers de civils en s'écrasant sur l'île de la Mer d'Irlande.
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Re: Peashooters against a Dreadnought, une fan-fiction uchronique inspiré par Independance Day (par James G, traduite par Uranium Colonel).
"Le JP233 est un système de largage de sous-munitions anti-pistes développé par les britanniques pour équiper leurs avions Tornado. Il prend la forme de deux pods fixés sous les ailes et contenant plusieurs centaines de sous-munitions à largage ralenti par parachutes. La partie arrière du pod contient 30 sous-munitions SG-357 de 26 kilos composées d'une charge creuse qui perfore la piste et d'une seconde charge explosive qui crée un large cratère. La partie avant du pod JP233 contient 215 mines antipersonnel HG-876 à explosions retardées ou déclenchées, empêchant toute réparation rapide de la piste."
Uranium Colonel- Messages : 1908
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Re: Peashooters against a Dreadnought, une fan-fiction uchronique inspiré par Independance Day (par James G, traduite par Uranium Colonel).
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Re: Peashooters against a Dreadnought, une fan-fiction uchronique inspiré par Independance Day (par James G, traduite par Uranium Colonel).
Les vies de plus de soixante-dix mille personnes qui vivaient sur l'île de Man ont été anéanties en un instant. Leur île était physiquement recouverte aux deux tiers par " Dreadnought" lors de son crash - des parties importantes ont également amerri à l'est et à l'ouest - mais l'impact a tué presque tout le monde. Les bâtiments de l'île ont été rasés par une immense onde de choc et l'eau de mer s'est ensuite précipitée dans un tsunami. Le cuirassé était déjà en flammes lorsqu'il s'est écrasé, et celles-ci se sont propagées très loin après l'impact. C'était la fin de la population de l'île.
Lorsqu'il s'est détaché du Vaisseau Mère, le Destructeur de Cité n°7 avait un total de 819 créatures Alien à bord. L'une d'entre elles avait été tuée dans le crash de son Hornet le 3 juillet et soixante-treize autres avaient péri avec le leur le 4 lors d'un combat aérien. Des centaines d'autres personnes à bord sont mortes lorsque "Dreadnought" a été frappé par l'aviation et les attaques de missiles en mer, avant que l'impact avec l'île de Man n'en tue encore plus. Cependant, près d'une centaine de passagers ont survécu au crash et aux incendies pour sortir de leur vaisseau abattu. Certains se sont noyés dans les eaux de la mer d'Irlande, tandis que les autres se trouvaient à terre, dans le nord de la petite île dévastée. Ils étaient dans leurs combinaisons de protection pour s'assurer qu'ils pourraient survivre aux éléments durs : l'atmosphère terrestre. Lorsque le premier avion est passé à basse altitude, ils ont commencé à creuser. Ils cherchaient à se mettre à l'abri de ce qui leur arrivait et avaient l'intention de combattre d'où ils étaient.
Il faudra plusieurs semaines avant que leurs morts ne soient confirmées. Pour le très petit nombre d'entre eux qu'ils étaient, il fallu un temps remarquablement long pour les éliminer. Ils ont creusé profondément et avaient des armes avec eux. Le contingent des forces armées britanniques a subi de lourdes pertes en les éliminant. L'armée britannique et les Royal Marines ont débarqué des hommes sur l'île tandis que la RAF et la Royal Navy ont fourni un appui-feu pour au cours de l'opération STARDUST. La mission consistait à sécuriser complètement les ruines de "Dreadnought" et à anéantir les survivants. Les militaires de l'opération STARDUST ont affronté les extraterrestres de très près. Ils avaient été informés à ce qu'ils devaient s'attendre, mais l'expérience n'en fut pas moins désagréable et les pertes furent lourdes. La plupart du temps, les survivants du cuirassé ont évité tout contact. Ils ont continué à creuser dans le sous-sol de l'île en utilisant des outils provenant de leur vaisseau spatial perdu. Tout un réseau était en cours de construction qui, avec plus de temps et plus d'outils, aurait fini par devenir quelque chose. cette construction souterraine avait été positionné sous les ruines du cuirassé afin de lui donner une couverture. Les bombes et les obus qui tombaient,suivis par de es charges de démolition bien placées finirent par en venir à bout et à achever STARDUST.
Le 24 juillet, l'île de Man fût déclarée libre de toute présence extraterrestre.
En dehors de ce site de crash, une grande partie du reste du pays était en ruine avec les effets directs des attaques menées et l'effondrement presque total de l'ordre civil ailleurs. Le bilan des victimes, directes du Cuirassé (ainsi que des armes orbitales) et indirectes, s'élevait à près de dix millions de vies. La loi martiale fût appliquée avec l'aide d'éléments de l'armée britannique revenus d'Allemagne. Un nouveau gouvernement fût enfin établi, d'abord à Windsor, puis à Harrogate, dans le Yorkshire du Nord. Il gouverna par décret et fût contraint d'imposer les mesures les plus sévères - y compris la peine de mort - pour ramener l'ordre dans la nation et permettre à la Grande-Bretagne de survivre en tant qu'État opérationnel après juillet 1996.
La situation fût bien pire ailleurs dans le monde. De nombreuses nations n'existaient plus et de nouvelles se sont élevées à leur place. Les scènes d'anarchie observées en Grande-Bretagne n'étaient rien comparées à la gravité de la situation dans certains endroits ailleurs. L'opération STARDUST que le Royaume-Uni a entreprise était plutôt petite en comparaison avec d'autres pays où ils ont dû faire face à des destructeurs de ville écrasés. L'île de Man était une île où les survivants étaient confinés en un seul endroit : ce n'était pas le cas à l'étranger. Des armes chimiques ont été utilisées en Russie et au Moyen-Orient, des parties de l'Amazonie ont été bombardées et, en Oklahoma, les Américains ont dû utiliser une puissance de feu (conventionnelle) considérable dans tout l'État, ainsi que des dizaines de milliers de soldats pour des missions de recherche et de destruction. La faim et les maladies se sont répandues dans certaines régions et des guerres ont éclaté pour les ressources. Certains pays s'en tirent à bon compte des attaques venues d'en haut, tandis que leurs voisins furent plongés dans le chaos. Le front uni qu'une grande partie du monde avait constitué à ce moment s'est évanoui face à ce que de nombreux gouvernements ont du faire pour survivre.
Les vestiges calcinés de Londres, Birmingham, Manchester et Glasgow n'ont pas été reconstruits. Des efforts ont été déployés pour sauver ce qui restait, mais la Grande-Bretagne n'avait pas pu les reconstruire. Les fuites de radiations de ce qui était autrefois la base navale de Faslane, en Écosse, ont entraîné l'évacuation d'une grande partie de l'Écosse. La réparation des réseaux d'électricité, d'eau et de télécommunications ont pris beaucoup de temps. L'industrie et les transports ont été privatisés et la conscription de masse a également eu lieu. La coopération avec les alliés européens a été très importante pendant les efforts de reconstruction, mais elle a été moindre avec les Américains. Les forces armées des deux pays s'étaient battues côte à côte contre "Dreadnought" mais les États-Unis se sont repliés sur eux-mêmes après le conflit : ils avaient perdu vingt-trois villes et devaient faire face à de nombreuses catastrophes nucléaires.
Reconstruire la Grande-Bretagne prendrait des décennies. l'ennemi n'était plus et sa technologie récupérée pourrait être utile à certains ... mais il avait dévasté le Royaume-Uni et l'avait changée pour le pire.
FIN
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