Murat roi des Deux-Siciles et les Bourbons Siciliens Rois du Mexique

Imaginons... En 1808, Murat réussit sa tentative d'nvahir la Sicile depuis son royaume de Naples; ce qu'il lui vaut d'être moins dépendant de Napoléon... Quelques années plus tard, Napoléon décide finalement de rester à l'île d'Elbe... Toute l'Itaie du Sud est entre les mains de Joachim Murat, jusqu'à l'unification italienne du moins...



Quant aux Bourbons des Deux-Siciles en la personne de François 1er de Bourbon, ils se voient au lieu et en compensation proposer la trône impérial du Mexique par ce dernier, malgré l'opposition de l'Espagne, mais approuvé par les autres nations européennes. Malgré, supposons, un renversement plus tard (comme Iturbide 1er OTL), ils sont restaurés, avec succès en 1861, grâce à l'aide de Napoléon III, en lieu et place de Maximilien.



Selon vous, un tel scénario est-il possible?
Quid de l'unification italienne ?
Quid de l'histoire du Mexique ATL ?

si la période des cent jours n'arrive pas l'unité italienne sera retardé par les bourbon et les habsbourgs

On peut même imaginer que Murat unifie lui-même l'Italie en 1814, en chassant Eugène de Beauharnais (il avait réellement des partisans à Milan), même si les Autrichiens ne l'auraient certainement pas laissé faire.

Ou alors que, se sentant assez fort, il ne trahisse pas Napoléon et aide Eugène à repousser les Autrichiens, permettant ainsi la survie des deux monarchies.

Peut-être que cela poussera Napoléon III à en rester à son projet originel d'une fédération italienne présidée par le Pape. Je ne le vois pas aider les Savoie à renverser les Murat.

Pour le Mexique, l'opposition républicaine soutenue par les USA sera équivalente. Seul le résultat de la guerre civile pourra influer sur la survie du Régime.

LFC/Emile Ollivier a écrit:Peut-être que cela poussera Napoléon III à en rester à son projet originel d'une fédération italienne présidée par le Pape. Je ne le vois pas aider les Savoie à renverser les Murat.

il a dit que napoléon rester sur l'île d'Elbe donc le pouvoir royale ne sera pas affaiblie et napoléon III a donc moins de chance d'atteindre le pouvoirs en France mais peut être ira-t-il aux Pays-Bas puisque apparemment c'est l'un de ses titres sur Wikipédia bien que je ne sache pas d'où cela sort

Dans le premier message, il est écrit que c'est Napoléon III qui rétablit les Bourbons du Mexique.

PauL62 a écrit:Imaginons... En 1808, Murat réussit sa tentative d'envahir la Sicile depuis son royaume de Naples; ce qu'il lui vaut d'être moins dépendant de Napoléon... Quelques années plus tard, Napoléon décide finalement de rester à l'île d'Elbe... Toute l'Itaie du Sud est entre les mains de Joachim Murat, jusqu'à l'unification italienne du moins...

Quant aux Bourbons des Deux-Siciles en la personne de François 1er de Bourbon, ils se voient au lieu et en compensation proposer la trône impérial du Mexique par ce dernier, malgré l'opposition de l'Espagne, mais approuvé par les autres nations européennes. Malgré, supposons, un renversement plus tard (comme Iturbide 1er OTL), ils sont restaurés, avec succès en 1861, grâce à l'aide de Napoléon III, en lieu et place de Maximilien.

D'accord c'est bizarre mais soit désoler

Je ne fais que me fier à la LT de Paul Ton point de vue se défend

Avide de gloire comme Murat l'était, pourquoi ne pas l'imaginer intervenir ensuite dans la guerre d'indépendance grecque?

Par son débarquement en Epire, il choque l'Europe monarchique mais devient le héros indéboulonnable des opinions libérales et des romantiques.

A défaut d'obtenir un couronnement impérial à Constantinople, il refuse les frontières de la Grèce proposées par les puissances et impose un Etat viable, dont il devient en toute logique le roi.

Par la suite, c'est bien l'Italie du sud qui est le moteur de l'unification de la péninsule.

Demetrios,

C'est tout à fait plausible. J'avais imaginé un débarquement en Grèce de Napoléon Ier, avide d'aventure et de gloire encore, qui avait abdiqué en faveur de l'Aiglon après sa victoire au Mont Saint-Jean en 1815

LFC/Emile Ollivier a écrit:Demetrios,

C'est tout à fait plausible. J'avais imaginé un débarquement en Grèce de Napoléon Ier, avide d'aventure et de gloire encore, qui avait abdiqué en faveur de l'Aiglon après sa victoire au Mont Saint-Jean en 1815

Tu en avais tiré un texte?

Non Demetrios

S'il intervient plus tôt que les autres et se trouve sur place avec son armée, il peut mettre l'Europe devant le fait accompli. Il y aura sans doute aussi un lobbying en sa faveur (Lord Byron survivant plaidant sa cause en Angleterre ? Victor Hugo en France ?).

Pour Murat, petit essai de chronologie ici :

1808 : victoire de Murat en Sicile, forçant les Bourbons à fuir l'île. Le royaume de Naples est dès lors bien plus assuré vis-à-vis de son impérial protecteur.

1814 : Murat fait le choix de ne pas trahir Napoléon et de prêter main forte à Eugène face aux Autrichiens. Les troupes franco-italo-napolitaines remportent toutes leurs batailles etrestent invaincues au moment de l'abdication de Napoléon.

Néanmoins, les intrigues de Murat à Milan et auprès des coalisés pour remplacer Eugène et devenir l'unique roi de la péninsule sèment la discorde et permettent aux partisans des Habsbourg de s'assurer du pouvoir à Milan.

1815 : au congrès de Vienne, le roi de Naples accepte que l'Autriche prenne position en Italie du Nord, et doit rendre la Sicile aux Bourbons, mais conserve ses Etats.

Il continue à entretenir de bonnes relations avec Napoléon Ier, exilé à l'île d'Elbe jusqu'à sa mort en 1821.

1821 : Murat, qui avait déjà des contacts avec Ali Pacha, est le seul monarque européen à soutenir franchement l'insurrection grecque, à qui il envoie des armes tout en assurant sa propagande à travers l'Europe.

1823 : l'armée napolitaine créé la surprise en débarquant sur la côte d'Epire et en avançant, avec une indéniable facilité, vers Athènes. Après avoir écrasé l'armée égyptienne d'Ibrahim Pacha, Murat est proclamé "Protecteur de la Grèce" à Nauplie.

1826 : alors qu'une trève a été signée sous l'égide des grandes puissances, qui comptent imposer à la Grèce un contrôle indirect et des frontières réduites, Murat dénonce publiquement le projet de traité de paix et reprend la guerre. Sa popularité auprès de l'opinion philhellène empêche toute véritable action des puissances.

1828 : la "campagne de Macédoine" s'achève par la prise de Thessalonique, mais Murat doit renoncer à son grand projet qui était de s'emparer de Constantinople pour s'y faire sacrer empereur. Il accepte néanmoins le titre de roi de Grèce décerné par l'Assemblée nationale de Nauplie.

1839 : mort de Joachim Ier de Naples et de Grèce. Son fils Achille Ier lui succède.

1847 : mort d'Achille Ier, remplacé par Lucien Ier, son frère cadet.

1848 : après la chute des Bourbons à Palerme, Lucien Ier rattache la Sicile à son royaume et se déclare favorable à l'unité italienne. Les troupes napolitaines sont envoyées combattre les Autrichiens au Nord, mais la rivalité avec Charles-Albert gêne les opérations. L'année suivante, les Autrichiens, aidés d'un contingent russe, sont définitivement vainqueurs. Lucien doit abdiquer et partir pour son second royaume de Grèce, en laissant la couronne à son fils Joachim II. Naples demeure le lieu où se retrouvent tous les partisans de l'unité italienne.

1859 : Joachim II obtient, après la guerre franco-autrichienne, l'annexion définitive de la majeure partie des Etats pontificaux (sans Rome) et de la Sicile, ainsi qu'un nouveau royaume de Vénétie. Les rois de Naples deviennent "Présidents de la Ligue italique" après que le Pape ait refusé l'offre.

1871 : l'Italie s'empare de Rome, et Joachim II se proclame "Empereur des Italiens". Une nouvelle constitution centralise le pouvoir et réduit les autres monarques à un rôle de figuration.

Dans les décennies suivantes, l'Italie s'étend en Tunisie, en Libye, en Afrique orientale et s'impose comme une grande puissance européenne.

Espérons que l'Italie "bonapartide" n'engendre pas l'équivalent d'un Victor-Emmanuel III !

Joachim II va-t-il aider Napoléon III face à l'Allemagne ?