[CTC01] Les deux Joseph
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[CTC01] Les deux Joseph
Joseph Steelman jeta un rapide regard sur Manhattan, à travers la fenêtre de son bureau. S’il n’y avait pas en cette foutue crise, quatre ans auparavant, il aurait sans doute déjà pu faire construire sa propre tour, à son nom ; mais ce n’était plus dans l’air du temps… Tant pis, il pouvait se contenter de ce confortable bureau en hat d’une tour construite par un autre. Pour l’instant, tout du moins.
Il quitta ses rêverie et se replongea dans ses notes, étalant sur son bureau le dossier de vieilles unes de journaux et de magazines qu’il s’était fait remettre. Il était présent sur chacune d’elle, et bon nombre avaient été inspirées par les campagnes de l’homme qu’il s’apprêtait à recevoir. La couverture de Time Magazine attirait toujours particulièrement l’oeil, Joseph Steelman, homme de l’année 1928… S’il considérait ne devoir sa fulgurante ascension et sa fortune qu’à son propre travail, son talent, sa persévérance et sa capacité à savoir quand se salir les mains, il devait bien reconnaitre que son image publique devait beaucoup aux services de cet homme. Pour une grande partie des américains, il était le sympathique Uncle Joe à présent. Il avait pourtant tout pour effrayer l’américain moyen, lui, l’immigré venu d’un pays lointain et inconnu, au physique atypique et au passé obscur. Mais le publicitaire avait réussi à lui forger une image de marque que pouvaient lui envier tous les grands héritiers anglo-saxons ; il était l’immigré rassurant et reconnaissant, l’homme qui avait fait fortune mais avait su rester humble et généreux. Même la crise, qui avait retourné l’opinion contre les hommes d’affaire, n’avait pas entaché cette image. Il n’était pas du genre à s’attacher à ses collaborateurs, tous étaient des traitres potentiels, et il veillait à choisir ses subordonnés les plus directs parmi les plus médiocres de ses cadres. Mais il fallait bien reconnaitre que certains talents pouvaient être de la plus grande utilité et devaient être traité avec le plus grand respect, quitte à s’en débarrasser le moment venu.
La secrétaire le tire de ses réflexions : « Monsieur Steelman, votre rendez vous est arrivé.
-Merci ma petite. Faites-le entrer, et laissez nous seul s’il vous plaît. »
L’homme entra, d’une démarche légèrement claudiquante, arborant un costume démodé et légèrement froissé. Il avait toujours tenu à conserver un reste de désinvolture populaire qui était sa marque de fabrique, quand bien même il menait désormais la vie la plus mondaine qui soit.
« Joseph, je suis content de vous voir, asseyez vous donc.
-Merci Monsieur Steelman, c’est toujours un plaisir, répondit l’invité, avec une pointe d’accent germanique qu’il n’avait jamais perdu.
-J’espère que je ne vous arrache pas à des activités plus agréables. On vous a vu l’autre soir avec cette actrice. Absolument magnifique…
-Vous savez, j’ai fait ma fortune dans la publicité, mais ma grande passion, ça a toujours été le cinéma… Mais je suppose que nous ne sommes pas ici pour parler de moi, n’est-ce pas ?
-En effet. Pourquoi pensez-vous être ici ?
-Vous avez eu de menus ennuis avec la justice, et votre image a besoin d’être légèrement réhaussée dans l’opinion publique. »
Steelman se fendit d’un sourire. « Cela ? Non, c’est une affaire réglée… On peut m’accuser de ce qu’on veut, les fédéraux n’ont rien trouvé d’illégal dans mes affaires. Quand bien même cela aurait été le cas, Hoover est un ami… Non, si je vous ai fait venir, c’est pour que vous dirigiez une campagne politique pour 1936. »
Joseph parut un instant interloqué. « Pas la votre, je suppose, ni vous ni moi ne sommes nés ici, nous ne pouvons pas être élus président.
-Aucune importance, je commencerai par être discret, c’est ce que j’ai toujours fait au début. Etre discret et se rendre indispensable ; cela me va bien. Non, j’ai déjà un ticket gagnant.
-Républicains ou démocrates ?
-Quelle importance ? Nous allons lancer un mouvement pour renverser la tables, montrer à ce pays que nous pouvons faire pour le transformer comme lui nous a aidé à nous transformer. Vous avez eu, il me semble, des sympathies révolutionnaires dans votre jeunesse, mon bon Docteur ?
-Cela est très loin.
-Pour moi aussi, mes sympathies pour les rouges sont loin, comme le sont mes vieilles années de séminariste…et pourtant tout cela a fait ce que nous sommes. Que sont des entrepreneurs comme nous sinon des révolutionnaires, je vous le demande ? ». Il tourna légèrement son siège vers la fenêtre. « L’argent c’est bien beau, mais ce n’est qu’un moyen, une étape. On a tort de dénigrer le pouvoir politique, un vrai dirigeant sait faire la différence. Regardez le milliardaire à roulettes, Roosevelt…je ne l’aimais pas…et pourtant avec lui tout aurait été différent, j’en suis certain. Le pays ne serait pas dans un état aussi lamentable. »
Le docteur ne pouvait pas donner tort à son interlocuteur. Rien ne semblait s’être amélioré depuis le début de la grande dépression. Des millions d’Américains restaient sans ressources, survivant comme ils le pouvaient, des régions rurales se désertifiaient, d’innombrables grèves s’achevaient en véritables batailles rangées, et aucun gouvernement n’avait réussi à fournir de réponse cohérente. « Qui sont vos candidats?
-Un gouverneur et une célébrité. Les gens aiment bien les célébrités. Huey Long et Lindbergh, je les ai presque convaincu. Je tiens Lindbergh dans la main depuis que j’ai épaulé ses projets pour développer l’aviation aux Etats-Unis…même si vous savez qu’on ne me fera jamais monter dans un de ces engins.
-J’entends bien, mais Long…vous voulez contrôler cet alligator ? »
Steelman plissa les yeux. Son expression se durcit en un instant. « Ne me sous-estimez pas, je sais dresser les alligators ; aussi bien que vous savez les rendre sympathiques ». Un instant s’écoula, puis il reprit, à nouveau sur un ton amical. « Je m’intéresse à Long depuis ses débuts, j’ai des contacts avec lui par des amis communs… Mais cette fois je vais le soutenir à fond.
-L’establishment lui mettra des bâtons dans les roues. C’est un socialiste, un populiste, je vois bien comment lui faire gagner du soutien, mais la popularité ne le met pas à l’abris de puissants ennemis. ».
Steelman sourit. « Pensez-vous que le pays pourra continuer comme ça encore longtemps ? Il n’y a pas une journée sans que les wobblies commettent une action illégale depuis qu’IWW a été interdit. Et ce sont encore les rouges les plus conciliants. Il y a encore trois semaines, un groupe d’immigrés hongrois rouges avaient une liste de personnalités à assassiner, dont moi ; ne vous faites pas de soucis, je suis préparé pour faire face à ce genre de choses. Mais allons à l’essentiel : ce pays va s’effondrer d’une façon ou d’une autre, les Américains vont vouloir que tout change. Et tout va changer, les riches héritiers peuvent s’aveugler encore un peu, mais ça ne durera pas. Ils finiront par se jeter dans nos bras par peur des rouges. Dans deux ans, Huey Long sera président. Faites moi confiance. »
Le docteur resta silencieux quelques instants. Puis, se penchant légèrement vers l’avant, déclara. « Je pense que nous pouvons mettre en place une campagne efficace en peu de temps. Il faudra jouer sur les possibilités offertes par Lindbergh et l’aviation…une série de meetings dans toutes les grandes villes, avec des candidats qui se déplacent par avion… ».
Les Deux hommes jetèrent les bases de la future campagne en quelques minutes, puis l’invité pris congé de son nouvel employeur, en déclarant pouvoir fixer une ligne dans la semaine.
« Vous avez fait le bon choix. Heureux de vous avoir de mon côté, Dr Goebbels ». Le publicitaire salua en souriant, jeta un dernier regard sur les jambes de la secrétaire de Steelman, et referma la porte derrière lui.
Il quitta ses rêverie et se replongea dans ses notes, étalant sur son bureau le dossier de vieilles unes de journaux et de magazines qu’il s’était fait remettre. Il était présent sur chacune d’elle, et bon nombre avaient été inspirées par les campagnes de l’homme qu’il s’apprêtait à recevoir. La couverture de Time Magazine attirait toujours particulièrement l’oeil, Joseph Steelman, homme de l’année 1928… S’il considérait ne devoir sa fulgurante ascension et sa fortune qu’à son propre travail, son talent, sa persévérance et sa capacité à savoir quand se salir les mains, il devait bien reconnaitre que son image publique devait beaucoup aux services de cet homme. Pour une grande partie des américains, il était le sympathique Uncle Joe à présent. Il avait pourtant tout pour effrayer l’américain moyen, lui, l’immigré venu d’un pays lointain et inconnu, au physique atypique et au passé obscur. Mais le publicitaire avait réussi à lui forger une image de marque que pouvaient lui envier tous les grands héritiers anglo-saxons ; il était l’immigré rassurant et reconnaissant, l’homme qui avait fait fortune mais avait su rester humble et généreux. Même la crise, qui avait retourné l’opinion contre les hommes d’affaire, n’avait pas entaché cette image. Il n’était pas du genre à s’attacher à ses collaborateurs, tous étaient des traitres potentiels, et il veillait à choisir ses subordonnés les plus directs parmi les plus médiocres de ses cadres. Mais il fallait bien reconnaitre que certains talents pouvaient être de la plus grande utilité et devaient être traité avec le plus grand respect, quitte à s’en débarrasser le moment venu.
La secrétaire le tire de ses réflexions : « Monsieur Steelman, votre rendez vous est arrivé.
-Merci ma petite. Faites-le entrer, et laissez nous seul s’il vous plaît. »
L’homme entra, d’une démarche légèrement claudiquante, arborant un costume démodé et légèrement froissé. Il avait toujours tenu à conserver un reste de désinvolture populaire qui était sa marque de fabrique, quand bien même il menait désormais la vie la plus mondaine qui soit.
« Joseph, je suis content de vous voir, asseyez vous donc.
-Merci Monsieur Steelman, c’est toujours un plaisir, répondit l’invité, avec une pointe d’accent germanique qu’il n’avait jamais perdu.
-J’espère que je ne vous arrache pas à des activités plus agréables. On vous a vu l’autre soir avec cette actrice. Absolument magnifique…
-Vous savez, j’ai fait ma fortune dans la publicité, mais ma grande passion, ça a toujours été le cinéma… Mais je suppose que nous ne sommes pas ici pour parler de moi, n’est-ce pas ?
-En effet. Pourquoi pensez-vous être ici ?
-Vous avez eu de menus ennuis avec la justice, et votre image a besoin d’être légèrement réhaussée dans l’opinion publique. »
Steelman se fendit d’un sourire. « Cela ? Non, c’est une affaire réglée… On peut m’accuser de ce qu’on veut, les fédéraux n’ont rien trouvé d’illégal dans mes affaires. Quand bien même cela aurait été le cas, Hoover est un ami… Non, si je vous ai fait venir, c’est pour que vous dirigiez une campagne politique pour 1936. »
Joseph parut un instant interloqué. « Pas la votre, je suppose, ni vous ni moi ne sommes nés ici, nous ne pouvons pas être élus président.
-Aucune importance, je commencerai par être discret, c’est ce que j’ai toujours fait au début. Etre discret et se rendre indispensable ; cela me va bien. Non, j’ai déjà un ticket gagnant.
-Républicains ou démocrates ?
-Quelle importance ? Nous allons lancer un mouvement pour renverser la tables, montrer à ce pays que nous pouvons faire pour le transformer comme lui nous a aidé à nous transformer. Vous avez eu, il me semble, des sympathies révolutionnaires dans votre jeunesse, mon bon Docteur ?
-Cela est très loin.
-Pour moi aussi, mes sympathies pour les rouges sont loin, comme le sont mes vieilles années de séminariste…et pourtant tout cela a fait ce que nous sommes. Que sont des entrepreneurs comme nous sinon des révolutionnaires, je vous le demande ? ». Il tourna légèrement son siège vers la fenêtre. « L’argent c’est bien beau, mais ce n’est qu’un moyen, une étape. On a tort de dénigrer le pouvoir politique, un vrai dirigeant sait faire la différence. Regardez le milliardaire à roulettes, Roosevelt…je ne l’aimais pas…et pourtant avec lui tout aurait été différent, j’en suis certain. Le pays ne serait pas dans un état aussi lamentable. »
Le docteur ne pouvait pas donner tort à son interlocuteur. Rien ne semblait s’être amélioré depuis le début de la grande dépression. Des millions d’Américains restaient sans ressources, survivant comme ils le pouvaient, des régions rurales se désertifiaient, d’innombrables grèves s’achevaient en véritables batailles rangées, et aucun gouvernement n’avait réussi à fournir de réponse cohérente. « Qui sont vos candidats?
-Un gouverneur et une célébrité. Les gens aiment bien les célébrités. Huey Long et Lindbergh, je les ai presque convaincu. Je tiens Lindbergh dans la main depuis que j’ai épaulé ses projets pour développer l’aviation aux Etats-Unis…même si vous savez qu’on ne me fera jamais monter dans un de ces engins.
-J’entends bien, mais Long…vous voulez contrôler cet alligator ? »
Steelman plissa les yeux. Son expression se durcit en un instant. « Ne me sous-estimez pas, je sais dresser les alligators ; aussi bien que vous savez les rendre sympathiques ». Un instant s’écoula, puis il reprit, à nouveau sur un ton amical. « Je m’intéresse à Long depuis ses débuts, j’ai des contacts avec lui par des amis communs… Mais cette fois je vais le soutenir à fond.
-L’establishment lui mettra des bâtons dans les roues. C’est un socialiste, un populiste, je vois bien comment lui faire gagner du soutien, mais la popularité ne le met pas à l’abris de puissants ennemis. ».
Steelman sourit. « Pensez-vous que le pays pourra continuer comme ça encore longtemps ? Il n’y a pas une journée sans que les wobblies commettent une action illégale depuis qu’IWW a été interdit. Et ce sont encore les rouges les plus conciliants. Il y a encore trois semaines, un groupe d’immigrés hongrois rouges avaient une liste de personnalités à assassiner, dont moi ; ne vous faites pas de soucis, je suis préparé pour faire face à ce genre de choses. Mais allons à l’essentiel : ce pays va s’effondrer d’une façon ou d’une autre, les Américains vont vouloir que tout change. Et tout va changer, les riches héritiers peuvent s’aveugler encore un peu, mais ça ne durera pas. Ils finiront par se jeter dans nos bras par peur des rouges. Dans deux ans, Huey Long sera président. Faites moi confiance. »
Le docteur resta silencieux quelques instants. Puis, se penchant légèrement vers l’avant, déclara. « Je pense que nous pouvons mettre en place une campagne efficace en peu de temps. Il faudra jouer sur les possibilités offertes par Lindbergh et l’aviation…une série de meetings dans toutes les grandes villes, avec des candidats qui se déplacent par avion… ».
Les Deux hommes jetèrent les bases de la future campagne en quelques minutes, puis l’invité pris congé de son nouvel employeur, en déclarant pouvoir fixer une ligne dans la semaine.
« Vous avez fait le bon choix. Heureux de vous avoir de mon côté, Dr Goebbels ». Le publicitaire salua en souriant, jeta un dernier regard sur les jambes de la secrétaire de Steelman, et referma la porte derrière lui.
DemetriosPoliorcète- Messages : 1481
Date d'inscription : 05/03/2016
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Re: [CTC01] Les deux Joseph
Pas mal. Dès l'apparition du nom de Steelman, j'ai compris quels seraient les "deux Joseph". Par pendant la première moitié du texte je me suis demandé ou était la révolution.
Du coup qui le Président des USA dans cette TL?
Le titre est il un clin d’œil au manga "Les trois Adolphes" d'Osamu Tezuka?
P.S: je pense que ça mériterais d'être développer avec d'autre texte, parce qu'il y a du potentiel.
Du coup qui le Président des USA dans cette TL?
Le titre est il un clin d’œil au manga "Les trois Adolphes" d'Osamu Tezuka?
P.S: je pense que ça mériterais d'être développer avec d'autre texte, parce qu'il y a du potentiel.
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« Ce n’est que devant l’épreuve, la vraie, celle qui met en jeu l’existence même, que les hommes cessent de se mentir et révèlent vraiment ce qu’ils sont. »
Alexandre Lang.
Au Bord de l'Abîme et au-delà
Re: [CTC01] Les deux Joseph
Je te remercie!
Cette idée de destins alternatifs trainait dans mon esprit depuis un certain temps, je me suis dit que j'allais essayer de l'adapter au thème, ce serait l'occasion.
Ca a peut être joué inconsciemment, mais je t'avoue que je n'y avais pas du tout pensé, quoique je connaisse ce manga (sans l'avoir lu).
Pour le président, j'imaginais qu'Herbert Hoover aurait pu faire un secnd mandat, mais c'est vrai que c'est peu vraissemblable vu le bilan. Il faudrait trouver un démocrate plus modéré et laissez-fairiste que Roosevelt.
Cette idée de destins alternatifs trainait dans mon esprit depuis un certain temps, je me suis dit que j'allais essayer de l'adapter au thème, ce serait l'occasion.
Ca a peut être joué inconsciemment, mais je t'avoue que je n'y avais pas du tout pensé, quoique je connaisse ce manga (sans l'avoir lu).
Pour le président, j'imaginais qu'Herbert Hoover aurait pu faire un secnd mandat, mais c'est vrai que c'est peu vraissemblable vu le bilan. Il faudrait trouver un démocrate plus modéré et laissez-fairiste que Roosevelt.
DemetriosPoliorcète- Messages : 1481
Date d'inscription : 05/03/2016
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Re: [CTC01] Les deux Joseph
Je me dis aussi. "Steelman" est ua sa, c'est probablement une autre révolution à échouer que la Russie est soit toujours un empire, soit une république. Pire, peut être toujours en pleine guerre civile. C'est peut autre aussi le cas de l'Allemagne, ce qui est expliquerait que le Dr Joseph soit venu en Amérique.
Je trouve qu'il y a pas mal de potentiel en tout cas.
Je trouve qu'il y a pas mal de potentiel en tout cas.
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Alexandre Lang.
Au Bord de l'Abîme et au-delà
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Re: [CTC01] Les deux Joseph
Alors là Thomas, on a une sacrée concurrence
Je suis inquiet, Demetrios et toi avez envoyés du lourd :p
Super texte !
Ça fait plaisir de voir les forumeurs participer au concours.
Je suis inquiet, Demetrios et toi avez envoyés du lourd :p
Super texte !
Ça fait plaisir de voir les forumeurs participer au concours.
_________________
1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
https://forumuchronies.frenchboard.com/t751-la-france-exilee-tome-1-1940-la-roue-du-destin
https://forumuchronies.frenchboard.com/t826-la-france-exilee-tome-2-1942-la-roue-tourne
https://forumuchronies.frenchboard.com/t968-la-france-exilee-tome-3-1944-la-fin-d-un-cycle
https://forumuchronies.frenchboard.com/t1036-lfc-guerre-froide
LFC/Emile Ollivier- Messages : 2721
Date d'inscription : 26/03/2016
Age : 35
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Re: [CTC01] Les deux Joseph
Merci pour vos commentaires, et vos encouragements!
Mais pour moi aussi, la concurrence est rude, avec vos deux textes (que j'ai lus, mais je connais assez mal les deux périodes traitées, donc je n'ai rien trouvé à dire de pertinent…).
Il y aurait vraiment un travail à faire sur la TL, oui. A vrai dire, j'ai voulu faire une uchronie se centre sur les parcours individuels, dont on déduit ensuite l'univers. Mais il faudrait que celui-ci soit quand même cohérent…
Mais je pense vraiment faire d'autres textes qui se passeraient dans la même TL.
Mais pour moi aussi, la concurrence est rude, avec vos deux textes (que j'ai lus, mais je connais assez mal les deux périodes traitées, donc je n'ai rien trouvé à dire de pertinent…).
Il y aurait vraiment un travail à faire sur la TL, oui. A vrai dire, j'ai voulu faire une uchronie se centre sur les parcours individuels, dont on déduit ensuite l'univers. Mais il faudrait que celui-ci soit quand même cohérent…
Mais je pense vraiment faire d'autres textes qui se passeraient dans la même TL.
DemetriosPoliorcète- Messages : 1481
Date d'inscription : 05/03/2016
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Re: [CTC01] Les deux Joseph
Je ne peux que t'y encourager
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LFC/Emile Ollivier- Messages : 2721
Date d'inscription : 26/03/2016
Age : 35
Re: [CTC01] Les deux Joseph
Tout pareil.
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Alexandre Lang.
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