CR Crusader Kings III : La Hongrie des Árpád

Prélude : Honfoglalás

« Soumis à la pression des cruels Petchenègues et aux raids du puissant Khaganat khazar, les Magyars, menés par le chef des sept tribus unifiées, n’eurent d’autre choix que de migrer vers la riche et fertile Pannonie, leur terre promise. »

Constantin VII Macédonien ; De administrando Imperio

Álmos Árpád regardait vers l’ouest. Depuis des décennies, les siens avaient commencé à reconnaître les territoires occidentaux, où les monarques décadents carolingiens ne cessaient de s’entre-tuer et utilisaient dans leur quête assoiffée de pouvoir, les guerriers hongrois comme mercenaires à leur solde.

Pendant ce temps, à l’est, les Petchenègues, ses guerriers démoniaques, et les Khazars, unissaient leurs forces pour s’en prendre au peuple d’Álmos.

Il n’y avait plus d’autre solution que la fuite et la migration.

La Honfoglalás…

Après tout, il ne faisait que suivre la voie déjà tracée par le glorieux Attila et les défunts Avars, exterminés ou presque par Charlemagne.

Sa descendance pourrie allait bientôt connaître la puissance de ses redoutable cavaliers pensait le grand chef.

Mais il fallait d’abord vaincre le puissant Empire bulgare.

Álmos attendait patiemment… Le grand Tengri, ou peut être ce fameux Dieu unique vénéré différemment par les Grecs (J’appelle les Byzantins, Grecs pour les différencier de la Rome papale) et les nations situées plus à l’ouest allait bénir son peuple.

Il semble que la prière secrète du grand-chef magyar eut été entendu car rapidement, la Bulgarie entra en guerre civile.



Álmos Árpád lança alors son peuple sur les routes, balayant sur son passage les rares oppositions ennemies, trop occupé à se combattre lui-même.



Des centaines de milliers de Hongrois suivaient les armées victorieuses de leur chef, en s’installant dans les terres conquises.



La victoire était au bout du chemin.

Le Tsar bulgare céda finalement et la Pannonie devînt la nouvelle patrie de son peuple.





Le grand-chef savait qu’il avait une dette envers le Dieu des Chrétiens. De plus, il craignait qu’un État non chrétien aux frontières de cette chrétienté ne finisse par succomber face à une alliance de toute ces nations fidèles aux enseignements de Jésus-Christ.



Álmos pensa d’abord à jurer fidélité à l’Église grecque quand un visiteur imprévu fut amené devant lui.

Cet homme était un envoyé de Rome, Grygor Cwlyd, qui avait réussi par sa force de conviction à éviter d’être tué par ses troupes en arrivant dans le bassin du Danube.
Peut-être aussi que les hommes d’Árpád voulait connaître les intentions de leur si charismatique meneur avant d’agir contre un envoyé de ce Pape.

Sans doute à la surprise des gardes, le chef n’ordonna pas sa mise à mort. Mieux, il fut conduit dans sa tente royale où il conféra avec lui des enseignements de Jésus-Christ et des dogmes de l’Église romaine.
Árpád convoqua une assemblée des guerriers pour annoncer sa conversion. Ses plus proches conseillers, ses propres champions et même des milliers de Hongrois le suivirent sur le sentier du Christ.







Mais Álmos Árpád voyait plus loin. Il voulait copier les nations « civilisées » de l’ouest et surtout du sud et constituer une nation sédentaire.

Le chemin serait encore long avant d’y parvenir cependant et semé d’embûches...

Par contre, j'ai déplacé le sujet dans la partie JV.

Chapitre 1 : Consolidation

Gesta Hungarorum

Son peuple installé sur sa nouvelle terre, des milliers des siens déjà convertis à la foi du Dieu unique selon les rites romains, il fallait désormais organiser le royaume en renforçant sa propre autorité sur le modèle des nations occidentales et par l’abandon à terme, du nomadisme.

Et tant pis si à terme, cela ne plairait pas à certains…

Pour se lier à ses plus proches conseillers, Álmos Árpád conduisit une politique d’alliances matrimoniales envers eux.









En parallèle, seul un chef encore plus prestigieux pouvait réunir suffisamment d’influence pour obtenir l’approbation du conseil en vue de l’établissement d’une autorité centrale plus solide dans le pays. Le roi décida de prouver sa bravoure en chassant sur les terres de son nouveau royaume.







L’exécution d'un cerf mâle de la propre main d'Álmos lui conféra un important prestige.





Tandis que d'autres Grands du royaume se ralliant au Christianisme, le grand-chef décida d'organiser un magnifique banquet.





Celui-ci fut un grand succès. Le grand-chef se rapprocha d'un prince Ambrus et obtînt même un hameçon envers lui lorsque celui-ci, ivre, lui révéla sa relation homosexuelle avec un de ses propres vassaux.









Chaque jour un peu plus, Álmos Árpád devenait un peu plus un immense combattant



Le prestige du roi était déjà très grand, mais pas encore assez pour obtenir l'approbation du conseil. Néanmoins, certains de ses voisins étaient terrorisés par lui.





Il fallait poursuivre son œuvre de consolidation de la Hongrie en attendant.



Tandis que la Bulgarie était toujours en guerre civile, l'empereur grec refusait toujours de voir en la Hongrie une grande puissance et refusait toute avance matrimoniale, au contrait du royaume carolingien de Lothaire.





Tandis que son prestige augmentait, la colère des fidèles du paganisme grondait.

Ceux-ci commençait à s'organiser.



Mais Álmos n'avait pas peur. Il ne s'agissait que de paysans. Les Grands du royaume étaient chrétiens. Si la destruction de ses foules stupides pouvaient seulement lui apporter du prestige et accéler la conversion des comtés récalcitrants...

Gesta Hungarorum

Comme l'avait prédit les espions envoyés dans les campagnes, les prêtres déchus du culte du dieu du ciel, ayant enflammés les esprits des Païens, un certain Dömötör adressa un ultimatum au roi lui demandant de renoncer à Jésus-Christ. Ce que le roi refusa.



Álmos Árpád réagit rapidement et décisivement, pour éviter que les masses imposantes, mais dispersées du soulèvement, ne puissent se regrouper.





Il les écrasa une par une, utilisant les mêmes tactiques de cavalerie que celles qu'il avait utilisé quelques années auparavant contre les Bulgares.









Des milliers de Païens furent tués, semant la terreur dans la partie du peuple n'ayant pas encore été touché par la grâce divine.

Finalement, ayant encore été écrasé à Kovaszna, Dömötör, qui avait lâchement fuit le champ de bataille à l'orée du désastre final, se rendit à au grand-chef de la dynastie Árpád qui l'emprisonna.





L'aura d'Álmos vainqueur des Païens était désormais suffisante pour qu'il puisse renforce son autorité. Il pouvait désormais entre autres, emprisonner un vassal félon préventivement.



C'était un début vers la constitution d'un État fort en Hongrie...