Le Printemps Russe de Norman Spinrad -1991.
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Le Printemps Russe de Norman Spinrad -1991.
Aujourd'hui un roman uchronique se déroulant entre 1991 et 2030, donc plutôt en fait un roman avec un futur alternatif
Son auteur est un vétéran des romans de SF étranges et assez malsains (enfin je trouve) , surtout avec le "Rêve de Fer" (1972--où un caporal autrichien à moustache devient un grand auteur de Heroic Fantasy dans un monde où Staline a bouloté l'Europe). Bref dans le Printemps Russe, qui à sa date de parution (entre l'arrivée au pouvoir de Eltsine et le coup d'état avorté d'août 91) se voulait à la fois d'être un livre d'anticipation et une critique de la politique américaine tout en privilégiant une approche à la "autant en emporte le vent" (en gros faire tourner une histoire sur une famille sur une période de 10 à 20 ans). Perso après avoir dévoré 2 tomes de 450 pages en 4 jours, j'ai cette impression troublante d'avoir lu un livre très intriguant, intéressant mais aussi maladroit et poussif par moment, voila en quelques paragraphes pourquoi:
SPOILERS L'histoire:
Nous suivons tout d'abord Jerry Reed, ingénieur désabusé de la NASA, forcé de travailler pour un clone de l'IDS, aka "l'Étoile de l'Amérique", ce jeune ingénieur (très naif, je trouve) rêve d'aller sur la Lune et de participer à la grande conquête spatiale, le hic c'est que le complexe militaro-industriel US a pris le pas sur toute l'Aérospatiale afin de soutenir ses efforts pour les "combattants de la liberté péruviens" (le Sentier Lumineux aurait t'il pris le pouvoir au Pérou?). Quand notre jeune héros est approché par un chasseur de tête de l'ESA, celui ci accepte de se rendre à Paris, siège bouillonnant de la communauté Européenne (Exit l'Euro, bonjour l'Écu de Jacques Delors) et centre du "Péril Rouge", gigantesque déplacement des jeunes générations de soviétiques nourris à la Perestroika...Parallèlement aux aventures parisiennes de notre américain, on fait la connaissance de Sonia Gagarine (aucun lien de parenté mais un sérieux clin d'oeil), jeune russe ambitieuse travaillant pour l'Étoile Rouge, sorte d'entreprise d'état et de gigantesque consortium politico-industriel....la première partie du roman va donc nous montrer comment un jeune américain idéaliste va tomber amoureux d'une jeune russe ambitieuse et carriériste (va pour l'intrigue amoureuse) échappant de près à une administration américaine paranoïaque et jouant le jeu des européens et des soviétiques prêt à tout pour s'emparer de la technologie de la "Luge Spatiale" (engin de réinsertion orbitale) pour leur navette spatiale (à s'y méprendre on dirait Hermès) . la Première Partie du roman achevée, on apprend que Jerry a finit par fonder une famille avec Sonia (un fils Bobby et une fille Franja) et s'est fait voler son rêve de "navette spatiale interplanétaire" par le jeu de la "Politique Politicienne" sur fond d'adhésion de l'URSS à l'UE (reprenez donc vos esprits en buvant un verre de vodka, mes chers amis) et de guerre froide avec des États-Unis parano. on a notre part de Drama familial, tantôt assez utile pour comprendre comment Jerry, citoyen américain idéaliste qui n'a pas hésité à trahir son pays, devient aigri et russophobe, comment Sonia, a réussi à s'élever à un poste européen de l'Étoile Rouge (et travaillant de surcroît au KGB, désolé pour le spoiler) et se fait bloquer par la nationalité de son mari.
La Troisième partie se concentre sur les aventures des enfants, en particulier Bobby, attiré par l'Amérique (évitant de près le lynchage par des français surexcités) à tel point que celui quitte la France pour les États-Unis, état paria des années 2010-20 où la Basse-Californie a été annexée en échange de la reconnaissance de la dette mexicaine, où Miami et San Diego sont devenus de gigantesques bases militaires, où la Silicon Valley a réussi dans les chars et les bombardiers hypersoniques Terminators. Bobby entame donc un road trip à travers ce pays où on peste contre les "europines" (et où le Maccarthysme passerait surement pour une approche éthique et bienveillante) et finit dans la milieu contestataire du "Petit Moscou" sorte de mouvement Hippie mélangé aux Wheathermen. Quant à Franja, celle ci finit par buter sur ses origines (alors que l'URSS post adhésion est divisée par le jeu politique des eurorusses, des ours conservateurs et des nationalismes ethniques) et finit comme technicienne dans un sombre cosmograd autour de la Terre. "la Politique Politicienne" frappe tous nos héros et les voila séparés...on reprend les aventures de Jerry, désabusé et tout en bas de la hiérarchie à cause de la nationalité qu'il n'a jamais souhaité renié (par attachement à son pays, même si celui ci a installé des régimes fantoches à travers toute l'Amérique), et au seul moment où celui-ci réussit enfin à approcher son rêve, le voila victime d'un terrible accident (pas de chance) ..la dernière partie se consacre à comment la famille se recompose alors que la crise ukrainienne a dégénéré en coup d'état en Russie et en quasi-guerre nucléaire avec les US. LÀ encore la chance aide et un ancien camarade du "petit Moscou" réussit à accéder à la Présidence des US, à éviter un conflit nucléaire et à exaucer le rêve de Jerry, qui meurt peu de temps après.
L'univers:
La Guerre Froide tourne à l'avantage de l'UE et d'une URSS sorti d'un long hiver stalinien, on peut déjà noter que:
La France, l'Angleterre et bientôt rejoint par l'URSS restent des puissances militaires de premier plan malgré un sérieux retard en matière de missiles (ce qui est étonnant vu les progrès spatiaux civils) ce qui ne manquent pas d'agacer l'Allemagne réunifié, relégué au second plan européen de peur de la voir dominer "l'espace européen".
Le Minitel est probablement rentré en concurrence avec les ordinateurs de conception japonaise.
l'Europe entretient une station spatiale touristique alors que la Russie elle dispose de bases lunaires puis martiennes.
Le Canada est toujours membre du Commonwealth et est régulièrement menacé par son turbulent voisin au nom de la "doctrine Monroe" (qui revendique la Guyane et la Martinique)
l'Afrique reste toujours dans le même pétrin (quelle surprise) alors que le vaccin contre le Sida a permis le développement de la seconde révolution sexuelle (ce qui est tout à fait explicite dans la première partie du roman)
les États-Unis ont fondé une sphère économique exclusive comprenant les états fantoches mexicain, péruvien , colombien et panaméen, il est à noter que les US sont toujours impliqués dans un conflit au Vénézuela et au Guatemala (ce qui selon les protagonistes du roman permet à leur économie de ne pas s'effondrer), Cuba n'est pas évoqué mais vu l'agressivité (caricaturale) des américains on peut penser que la Havane est sous contrôle US.
La Chine reste une puissance dénoncent les dérives impérialistes de tout le monde (sans blague) et se partage le Tiers Monde, probablement avec l'Inde.
L'URSS est partagé entre courants ethniques (en particulier ukrainiens et géorgiens) , nationalistes russes du Pamiyat (les Ours) et Euro-Russes pro-Gorbatchev , il est évoqué que les Pays Baltes font encore partis intégrantes de l'URSS.
Critique :'
Une vision d'une Amérique qui a déçu l'auteur (il vit à Paris depuis 1988)il se montre avec son pays natal d'une virulence caricaturale, présentant les américains comme de parfaits abrutis dopés à la bière et au porno bas de game, même si j'admets que l'Ultra-Libéralisme est tout à fait contestable, Spinrad ne cherche pas à développer, présentant les US comme des parfaits monstres dans un monde utopique où l'Europe, et surtout Paris (car l'auteur ne cherche pas à quitter la capitale française) est présenté comme une sorte de Mecque des plaisirs et de la Vie Nocturne (oh ce cliché), bien que les magouilles politiques des européens et des soviétiques sauvent un peu le roman d'un parti pris de l'auteur, qui concentre toutes les critiques (justes et/ou exagérées) de l'extrême gauche US dans une seule nation. Quant aux caractères, si certains sont bien développés et captivent le lecteur (comme Jerry), d'autres sont peu intéressants, voire cliché (l'opposition Frère/Soeur comparé à l'Opposition US/URSS étant bien trop facile) et le dénouement final ressemble plus à une fin bâclée à mon avis empreint d'un Happy End (le héros va dans l'Espace, la Guerre est évitée et les États-Unis redeviennent gentils) obligatoire.
Son auteur est un vétéran des romans de SF étranges et assez malsains (enfin je trouve) , surtout avec le "Rêve de Fer" (1972--où un caporal autrichien à moustache devient un grand auteur de Heroic Fantasy dans un monde où Staline a bouloté l'Europe). Bref dans le Printemps Russe, qui à sa date de parution (entre l'arrivée au pouvoir de Eltsine et le coup d'état avorté d'août 91) se voulait à la fois d'être un livre d'anticipation et une critique de la politique américaine tout en privilégiant une approche à la "autant en emporte le vent" (en gros faire tourner une histoire sur une famille sur une période de 10 à 20 ans). Perso après avoir dévoré 2 tomes de 450 pages en 4 jours, j'ai cette impression troublante d'avoir lu un livre très intriguant, intéressant mais aussi maladroit et poussif par moment, voila en quelques paragraphes pourquoi:
SPOILERS L'histoire:
Nous suivons tout d'abord Jerry Reed, ingénieur désabusé de la NASA, forcé de travailler pour un clone de l'IDS, aka "l'Étoile de l'Amérique", ce jeune ingénieur (très naif, je trouve) rêve d'aller sur la Lune et de participer à la grande conquête spatiale, le hic c'est que le complexe militaro-industriel US a pris le pas sur toute l'Aérospatiale afin de soutenir ses efforts pour les "combattants de la liberté péruviens" (le Sentier Lumineux aurait t'il pris le pouvoir au Pérou?). Quand notre jeune héros est approché par un chasseur de tête de l'ESA, celui ci accepte de se rendre à Paris, siège bouillonnant de la communauté Européenne (Exit l'Euro, bonjour l'Écu de Jacques Delors) et centre du "Péril Rouge", gigantesque déplacement des jeunes générations de soviétiques nourris à la Perestroika...Parallèlement aux aventures parisiennes de notre américain, on fait la connaissance de Sonia Gagarine (aucun lien de parenté mais un sérieux clin d'oeil), jeune russe ambitieuse travaillant pour l'Étoile Rouge, sorte d'entreprise d'état et de gigantesque consortium politico-industriel....la première partie du roman va donc nous montrer comment un jeune américain idéaliste va tomber amoureux d'une jeune russe ambitieuse et carriériste (va pour l'intrigue amoureuse) échappant de près à une administration américaine paranoïaque et jouant le jeu des européens et des soviétiques prêt à tout pour s'emparer de la technologie de la "Luge Spatiale" (engin de réinsertion orbitale) pour leur navette spatiale (à s'y méprendre on dirait Hermès) . la Première Partie du roman achevée, on apprend que Jerry a finit par fonder une famille avec Sonia (un fils Bobby et une fille Franja) et s'est fait voler son rêve de "navette spatiale interplanétaire" par le jeu de la "Politique Politicienne" sur fond d'adhésion de l'URSS à l'UE (reprenez donc vos esprits en buvant un verre de vodka, mes chers amis) et de guerre froide avec des États-Unis parano. on a notre part de Drama familial, tantôt assez utile pour comprendre comment Jerry, citoyen américain idéaliste qui n'a pas hésité à trahir son pays, devient aigri et russophobe, comment Sonia, a réussi à s'élever à un poste européen de l'Étoile Rouge (et travaillant de surcroît au KGB, désolé pour le spoiler) et se fait bloquer par la nationalité de son mari.
La Troisième partie se concentre sur les aventures des enfants, en particulier Bobby, attiré par l'Amérique (évitant de près le lynchage par des français surexcités) à tel point que celui quitte la France pour les États-Unis, état paria des années 2010-20 où la Basse-Californie a été annexée en échange de la reconnaissance de la dette mexicaine, où Miami et San Diego sont devenus de gigantesques bases militaires, où la Silicon Valley a réussi dans les chars et les bombardiers hypersoniques Terminators. Bobby entame donc un road trip à travers ce pays où on peste contre les "europines" (et où le Maccarthysme passerait surement pour une approche éthique et bienveillante) et finit dans la milieu contestataire du "Petit Moscou" sorte de mouvement Hippie mélangé aux Wheathermen. Quant à Franja, celle ci finit par buter sur ses origines (alors que l'URSS post adhésion est divisée par le jeu politique des eurorusses, des ours conservateurs et des nationalismes ethniques) et finit comme technicienne dans un sombre cosmograd autour de la Terre. "la Politique Politicienne" frappe tous nos héros et les voila séparés...on reprend les aventures de Jerry, désabusé et tout en bas de la hiérarchie à cause de la nationalité qu'il n'a jamais souhaité renié (par attachement à son pays, même si celui ci a installé des régimes fantoches à travers toute l'Amérique), et au seul moment où celui-ci réussit enfin à approcher son rêve, le voila victime d'un terrible accident (pas de chance) ..la dernière partie se consacre à comment la famille se recompose alors que la crise ukrainienne a dégénéré en coup d'état en Russie et en quasi-guerre nucléaire avec les US. LÀ encore la chance aide et un ancien camarade du "petit Moscou" réussit à accéder à la Présidence des US, à éviter un conflit nucléaire et à exaucer le rêve de Jerry, qui meurt peu de temps après.
L'univers:
La Guerre Froide tourne à l'avantage de l'UE et d'une URSS sorti d'un long hiver stalinien, on peut déjà noter que:
La France, l'Angleterre et bientôt rejoint par l'URSS restent des puissances militaires de premier plan malgré un sérieux retard en matière de missiles (ce qui est étonnant vu les progrès spatiaux civils) ce qui ne manquent pas d'agacer l'Allemagne réunifié, relégué au second plan européen de peur de la voir dominer "l'espace européen".
Le Minitel est probablement rentré en concurrence avec les ordinateurs de conception japonaise.
l'Europe entretient une station spatiale touristique alors que la Russie elle dispose de bases lunaires puis martiennes.
Le Canada est toujours membre du Commonwealth et est régulièrement menacé par son turbulent voisin au nom de la "doctrine Monroe" (qui revendique la Guyane et la Martinique)
l'Afrique reste toujours dans le même pétrin (quelle surprise) alors que le vaccin contre le Sida a permis le développement de la seconde révolution sexuelle (ce qui est tout à fait explicite dans la première partie du roman)
les États-Unis ont fondé une sphère économique exclusive comprenant les états fantoches mexicain, péruvien , colombien et panaméen, il est à noter que les US sont toujours impliqués dans un conflit au Vénézuela et au Guatemala (ce qui selon les protagonistes du roman permet à leur économie de ne pas s'effondrer), Cuba n'est pas évoqué mais vu l'agressivité (caricaturale) des américains on peut penser que la Havane est sous contrôle US.
La Chine reste une puissance dénoncent les dérives impérialistes de tout le monde (sans blague) et se partage le Tiers Monde, probablement avec l'Inde.
L'URSS est partagé entre courants ethniques (en particulier ukrainiens et géorgiens) , nationalistes russes du Pamiyat (les Ours) et Euro-Russes pro-Gorbatchev , il est évoqué que les Pays Baltes font encore partis intégrantes de l'URSS.
Critique :'
Une vision d'une Amérique qui a déçu l'auteur (il vit à Paris depuis 1988)il se montre avec son pays natal d'une virulence caricaturale, présentant les américains comme de parfaits abrutis dopés à la bière et au porno bas de game, même si j'admets que l'Ultra-Libéralisme est tout à fait contestable, Spinrad ne cherche pas à développer, présentant les US comme des parfaits monstres dans un monde utopique où l'Europe, et surtout Paris (car l'auteur ne cherche pas à quitter la capitale française) est présenté comme une sorte de Mecque des plaisirs et de la Vie Nocturne (oh ce cliché), bien que les magouilles politiques des européens et des soviétiques sauvent un peu le roman d'un parti pris de l'auteur, qui concentre toutes les critiques (justes et/ou exagérées) de l'extrême gauche US dans une seule nation. Quant aux caractères, si certains sont bien développés et captivent le lecteur (comme Jerry), d'autres sont peu intéressants, voire cliché (l'opposition Frère/Soeur comparé à l'Opposition US/URSS étant bien trop facile) et le dénouement final ressemble plus à une fin bâclée à mon avis empreint d'un Happy End (le héros va dans l'Espace, la Guerre est évitée et les États-Unis redeviennent gentils) obligatoire.
Uranium Colonel- Messages : 1902
Date d'inscription : 31/07/2019
Age : 25
Localisation : République Démocratique de l'Icaunais
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Re: Le Printemps Russe de Norman Spinrad -1991.
Il y a l'air d'avoir de bonne idées, mais c'est trop caricatural à mon gout.
_________________
« Ce n’est que devant l’épreuve, la vraie, celle qui met en jeu l’existence même, que les hommes cessent de se mentir et révèlent vraiment ce qu’ils sont. »
Alexandre Lang.
Au Bord de l'Abîme et au-delà
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Re: Le Printemps Russe de Norman Spinrad -1991.
c'est un bon exemple de ce qui ne faut pas faire en Uchronie.
Uranium Colonel- Messages : 1902
Date d'inscription : 31/07/2019
Age : 25
Localisation : République Démocratique de l'Icaunais
Re: Le Printemps Russe de Norman Spinrad -1991.
Le problème avec l'uchronie c'est que la moitié des auteurs écrivent pour régler des comptes.
_________________
Le champ de bataille ne fait que révéler à l'homme sa folie et son désespoir, et la victoire n'est jamais que l'illusion des philosophes et des sots. William Faulkner
Anaxagore- Messages : 2234
Date d'inscription : 18/10/2015
Age : 50
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Re: Le Printemps Russe de Norman Spinrad -1991.
clairement le cas dans le Printemps Russe, l'auteur écrit très bien et a quelque chose à dire donc ça sauve les meubles; le livre n'est pas mauvais du tout mais il pêche par la suffisance de son auteur (avis personnel).
Uranium Colonel- Messages : 1902
Date d'inscription : 31/07/2019
Age : 25
Localisation : République Démocratique de l'Icaunais
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Re: Le Printemps Russe de Norman Spinrad -1991.
J'ai bien aimé malgré ses défauts, et le président américain qui décède bien à propos à la fin du second tome à ressembler à un certain Trump qui casse toute les organisations multilatérales.
Dernière édition par Collectionneur le Dim 19 Juin - 8:05, édité 1 fois
Uranium Colonel aime ce message
Re: Le Printemps Russe de Norman Spinrad -1991.
Et je note que la menace de guerre entre Ukraine soutenue par les États-Unis et Russie redevenu impérialiste s'est concrétisé en 2022...
Anaxagore et Uranium Colonel aiment ce message
Re: Le Printemps Russe de Norman Spinrad -1991.
Plutôt ironique dans le roman, il y est fait mention d'une presse européenne fustigeant le nationalisme ukrainien et appelant l'URSS à restaurer l'ordre!
Uranium Colonel- Messages : 1902
Date d'inscription : 31/07/2019
Age : 25
Localisation : République Démocratique de l'Icaunais
LFC/Emile Ollivier et Collectionneur aiment ce message
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