[CTC 26] « Il est crevé… Enfin, il était temps ! »
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[CTC 26] « Il est crevé… Enfin, il était temps ! »
« Pouvait-on à ce point briser un homme ? » Pensait le tortionnaire, regardant sa victime.
« Oui, son état en est bien la preuve » Conclue-t-il intérieurement. En effet, il ne pouvait faire preuve de la moindre once de compassion pour son prisonnier, du moins en dehors de son seul espace de liberté que constituait son esprit.
Couvert de sang, ayant perdu la majorité de sa dentition, et son visage, empli de coups, virant au bordeaux, László Rajk, avait héroïquement jusque là résisté à la torture que lui avait imposé la police politique hongroise, l'ÁVH.
Complot contre-révolutionnaire, espion américain ayant travaillé à la restauration du capitalisme en Hongrie et, le pire crime dans l’Europe rouge stalinienne, agent sioniste ! Voilà la somme des crimes qui pesait sur le coupable (le terme accusé n’étant pas assez fort pour qualifier Rajk. Être arrêté signifiait être coupable. Les Hongrois encore en liberté n’étant que suspects…)
« C’est toi qui a tenu ses propos ! C’est toi qui a défendu les thèses capitalistes ! Avoue fils de pute !» Hurlait le tortionnaire, homme de près d’1 mètre 90, et doté d’une musculature impressionnante, pour le plus grand malheur du prisonnier.
Mais Rajk résistait à toutes les pressions, à tous les coups et autres humiliations (il devait déféquer dans un bidet seulement quand on lui permettait, c’est à dire devant ses bourreaux…).
Comment Rajk, héros communiste, avait pu en arriver là ? Rajk, interné en France à l’issue de son engagement dans les brigades internationales lors de la guerre civile espagnole, László Rajk, il fut libéré en 1941, à l’époque où l’URSS était encore alliée de l’Allemagne nazie et renvoyée en Hongrie horthyste où, par miracle, il ne fut pas inquiété, et put même reconstituer le Parti communiste hongrois ! Sa relative tranquillité continua même après la prise du pouvoir par les Croix-Fléchés, qui, il est vrai, avaient d’autres chats à fouetter, et furent rapidement écrasés par l’Armée rouge.
Qui aurait pu croire que ses futurs bourreaux seraient de ses amis…
Rajk, niveau humanité, était loin d’être irréprochable il est vrai. Fondateur de la police secrète qui aujourd’hui, lui faisait connaître des horreurs innommables, nombre d’innocents, coupables seulement d’être sociaux-démocrates ou agrariens, étaient passés entre ses mains ensanglantées. Sa cruauté mêlée à une efficacité frisant la robotique, avait grandement aidée à l’effondrement de la démocratie hongroise et à l’arrivée au pouvoir absolu de Mátyás Rákosi, le meneur communiste.
Malheureux ! Ta redoutable efficacité fit qu’une fois ton utilité passée, une fois le Régime stalinien solidement amarré au pouvoir, de pion utile tu devenais une ombre menaçante pour le pouvoir de Rákosi. Celui-ci, dès lors, ne pensait plus qu’à t’éliminer. Et ce, en s’inspirant des méthodes éprouvées par le « patron » Joseph Staline, c’est à dire à l’aide de procès grandioses, procès démontrant la puissance du Parti et effrayant à la fois les membres de celui-ci (« personne n’est à l’abri ») ainsi que les masses terrorisées.
« Il n’y a pas d’amis, il n’y a que le Parti et la cause... » se disait János Kádár, son ancien ami, son désormais successeur à la tête du ministère de l’intérieur de la redoutable ÁVH stalinienne et par conséquent, son bourreau en chef, avait acquis en un temps record la capacité à devenir indifférent à la souffrance des détenus torturés par ses hommes. Instinct de survie, s’il dénonçait les méthodes inhumaines employées au nom de la cause de l’Humanité, il rejoindrait dans la foulée les rangs des personnes dont Mátyás Rákosi, secrétaire général du Parti des travailleurs hongrois de la République populaire de Hongrie, et Staline, voulait la mort dans les plus brefs délais...
Il le sait, son heure viendra. En attendant, il faut obéir… Quitte à littéralement réduire un homme, son ami de surcroît, à l’état de ruine humaine.
Après une énième séance de torture, Kádár se rapproche de Rajk et lui tient, d’un ton calme, qui passerait presque comme chaleureux pour l’homme opprimé, le discours suivant :
« László… Quand comprendras-tu que ton obstination à refuser d’admettre ta culpabilité, qui n’est que trop flagrante, est une erreur ? Les preuves sont là… Cependant, le premier secrétaire est prêt à te gracier, je te l’ai déjà dit, si tu reconnais ta culpabilité ainsi que celle des misérables traîtres et autres imbéciles qui t’ont suivi dans ce complot grotesque !
Tu penses que résister à la torture fait de toi un héros ? Mais comment un agent de l’ouest pourrait-il être un héros ? Tu n’es qu’un traître, et ton état lamentable ne lave en rien cette culpabilité ! Seuls des aveux complets et signés permettront d’absoudre tes crimes ! »
Rajk était brisé. Kádár avait finalement raison. Il fallait céder… Trois mois étaient passés depuis son arrestation le 30 mai 1947. Trois mois qu’il connaissait l’équivalent communiste de l’enfer, lui qui était foncièrement athée… Oui, Kádár ne pouvait avoir que raison. Le secrétaire général, au nom de leur amitié historique, au nom des services que lui, László Rajk avait rendu à la Cause, à la Révolution communiste hongroise, en brisant l’opposition capitaliste et réactionnaire, oui, il lui pardonnerait l’immensité des crimes dont il ne pouvait qu’être coupable en vue des preuves présentées… Il ne savait plus vraiment ce qui s’était passé mais ce devait forcément être vrai sinon, on ne l’aurait pas soumis à la torture ! Et puis, il avait vu les transcriptions des messages transmis à l’ambassade américaine à Budapest, les photos prises lors de discussions dans les parcs de la capitale avec des agents de l’ambassade, les enregistrements sonores qui démontraient de manières irréfutables sa terrible culpabilité.
Il avait trahi. Il allait l’avouer et tout serait pardonné.
Reposé, lavé, c’est néanmoins d’une main tremblante qu’il signa ses aveux.
Son suicide, car Rákosi voulait sa mort…. Ainsi que celles des 19 autres accusés des terribles procès staliniens de Budapest. Rajk ne pouvait désormais plus rien nier. Il avait signé ses aveux, sa condamnation à mort.
Trotskyste infiltré au sein du parti communiste hongrois en vue de la saboter de l’intérieur, il devînt un agent américain dès la fin de la fin de la Seconde guerre mondiale et avait comme mission l’instauration d’un Régime capitaliste en Hongrie. Fervent soutien d’Israël, il avait milité pour une aide à l’État juif, et ce, à l’encontre de la décision du comité central d’un soutien à la cause arabe. Rapidement condamné et exécuté par pendaison dans la foulée le 30 octobre 1947, c’est la longueur de sa résistance à la torture (qui ralentit donc sa mise à mort) qui fit dire à Staline.
Les procès staliniens, motivés principalement par la volonté de purger les partis communistes de leurs éléments dangereux pour les secrétaires généraux, le moins souvent de leurs éléments modérés, dans tous les cas de leurs éléments juifs, ce qui conduira à leur exode massif vers l’ouest et/ou Israël. Notons que Tito, fut le seul dirigeant est-européen à ne pas user du procès spectacle lors de ces purges massifs. Staline, heureusement pour le Maréchalissime, ne lui en tînt pas rigueur, le Régime étant stalinien sur le reste de ses aspects.
L’URSS et le Communisme, tombée dans un délire antisémite, trahissaient ainsi les fondements mêmes du Marxisme-Léninisme.
« Oui, son état en est bien la preuve » Conclue-t-il intérieurement. En effet, il ne pouvait faire preuve de la moindre once de compassion pour son prisonnier, du moins en dehors de son seul espace de liberté que constituait son esprit.
Couvert de sang, ayant perdu la majorité de sa dentition, et son visage, empli de coups, virant au bordeaux, László Rajk, avait héroïquement jusque là résisté à la torture que lui avait imposé la police politique hongroise, l'ÁVH.
Complot contre-révolutionnaire, espion américain ayant travaillé à la restauration du capitalisme en Hongrie et, le pire crime dans l’Europe rouge stalinienne, agent sioniste ! Voilà la somme des crimes qui pesait sur le coupable (le terme accusé n’étant pas assez fort pour qualifier Rajk. Être arrêté signifiait être coupable. Les Hongrois encore en liberté n’étant que suspects…)
« C’est toi qui a tenu ses propos ! C’est toi qui a défendu les thèses capitalistes ! Avoue fils de pute !» Hurlait le tortionnaire, homme de près d’1 mètre 90, et doté d’une musculature impressionnante, pour le plus grand malheur du prisonnier.
Mais Rajk résistait à toutes les pressions, à tous les coups et autres humiliations (il devait déféquer dans un bidet seulement quand on lui permettait, c’est à dire devant ses bourreaux…).
Comment Rajk, héros communiste, avait pu en arriver là ? Rajk, interné en France à l’issue de son engagement dans les brigades internationales lors de la guerre civile espagnole, László Rajk, il fut libéré en 1941, à l’époque où l’URSS était encore alliée de l’Allemagne nazie et renvoyée en Hongrie horthyste où, par miracle, il ne fut pas inquiété, et put même reconstituer le Parti communiste hongrois ! Sa relative tranquillité continua même après la prise du pouvoir par les Croix-Fléchés, qui, il est vrai, avaient d’autres chats à fouetter, et furent rapidement écrasés par l’Armée rouge.
Qui aurait pu croire que ses futurs bourreaux seraient de ses amis…
Rajk, niveau humanité, était loin d’être irréprochable il est vrai. Fondateur de la police secrète qui aujourd’hui, lui faisait connaître des horreurs innommables, nombre d’innocents, coupables seulement d’être sociaux-démocrates ou agrariens, étaient passés entre ses mains ensanglantées. Sa cruauté mêlée à une efficacité frisant la robotique, avait grandement aidée à l’effondrement de la démocratie hongroise et à l’arrivée au pouvoir absolu de Mátyás Rákosi, le meneur communiste.
Malheureux ! Ta redoutable efficacité fit qu’une fois ton utilité passée, une fois le Régime stalinien solidement amarré au pouvoir, de pion utile tu devenais une ombre menaçante pour le pouvoir de Rákosi. Celui-ci, dès lors, ne pensait plus qu’à t’éliminer. Et ce, en s’inspirant des méthodes éprouvées par le « patron » Joseph Staline, c’est à dire à l’aide de procès grandioses, procès démontrant la puissance du Parti et effrayant à la fois les membres de celui-ci (« personne n’est à l’abri ») ainsi que les masses terrorisées.
« Il n’y a pas d’amis, il n’y a que le Parti et la cause... » se disait János Kádár, son ancien ami, son désormais successeur à la tête du ministère de l’intérieur de la redoutable ÁVH stalinienne et par conséquent, son bourreau en chef, avait acquis en un temps record la capacité à devenir indifférent à la souffrance des détenus torturés par ses hommes. Instinct de survie, s’il dénonçait les méthodes inhumaines employées au nom de la cause de l’Humanité, il rejoindrait dans la foulée les rangs des personnes dont Mátyás Rákosi, secrétaire général du Parti des travailleurs hongrois de la République populaire de Hongrie, et Staline, voulait la mort dans les plus brefs délais...
Il le sait, son heure viendra. En attendant, il faut obéir… Quitte à littéralement réduire un homme, son ami de surcroît, à l’état de ruine humaine.
Après une énième séance de torture, Kádár se rapproche de Rajk et lui tient, d’un ton calme, qui passerait presque comme chaleureux pour l’homme opprimé, le discours suivant :
« László… Quand comprendras-tu que ton obstination à refuser d’admettre ta culpabilité, qui n’est que trop flagrante, est une erreur ? Les preuves sont là… Cependant, le premier secrétaire est prêt à te gracier, je te l’ai déjà dit, si tu reconnais ta culpabilité ainsi que celle des misérables traîtres et autres imbéciles qui t’ont suivi dans ce complot grotesque !
Tu penses que résister à la torture fait de toi un héros ? Mais comment un agent de l’ouest pourrait-il être un héros ? Tu n’es qu’un traître, et ton état lamentable ne lave en rien cette culpabilité ! Seuls des aveux complets et signés permettront d’absoudre tes crimes ! »
Rajk était brisé. Kádár avait finalement raison. Il fallait céder… Trois mois étaient passés depuis son arrestation le 30 mai 1947. Trois mois qu’il connaissait l’équivalent communiste de l’enfer, lui qui était foncièrement athée… Oui, Kádár ne pouvait avoir que raison. Le secrétaire général, au nom de leur amitié historique, au nom des services que lui, László Rajk avait rendu à la Cause, à la Révolution communiste hongroise, en brisant l’opposition capitaliste et réactionnaire, oui, il lui pardonnerait l’immensité des crimes dont il ne pouvait qu’être coupable en vue des preuves présentées… Il ne savait plus vraiment ce qui s’était passé mais ce devait forcément être vrai sinon, on ne l’aurait pas soumis à la torture ! Et puis, il avait vu les transcriptions des messages transmis à l’ambassade américaine à Budapest, les photos prises lors de discussions dans les parcs de la capitale avec des agents de l’ambassade, les enregistrements sonores qui démontraient de manières irréfutables sa terrible culpabilité.
Il avait trahi. Il allait l’avouer et tout serait pardonné.
Reposé, lavé, c’est néanmoins d’une main tremblante qu’il signa ses aveux.
Son suicide, car Rákosi voulait sa mort…. Ainsi que celles des 19 autres accusés des terribles procès staliniens de Budapest. Rajk ne pouvait désormais plus rien nier. Il avait signé ses aveux, sa condamnation à mort.
Trotskyste infiltré au sein du parti communiste hongrois en vue de la saboter de l’intérieur, il devînt un agent américain dès la fin de la fin de la Seconde guerre mondiale et avait comme mission l’instauration d’un Régime capitaliste en Hongrie. Fervent soutien d’Israël, il avait milité pour une aide à l’État juif, et ce, à l’encontre de la décision du comité central d’un soutien à la cause arabe. Rapidement condamné et exécuté par pendaison dans la foulée le 30 octobre 1947, c’est la longueur de sa résistance à la torture (qui ralentit donc sa mise à mort) qui fit dire à Staline.
« Il est crevé… Enfin, il était temps ! »
Les procès staliniens, motivés principalement par la volonté de purger les partis communistes de leurs éléments dangereux pour les secrétaires généraux, le moins souvent de leurs éléments modérés, dans tous les cas de leurs éléments juifs, ce qui conduira à leur exode massif vers l’ouest et/ou Israël. Notons que Tito, fut le seul dirigeant est-européen à ne pas user du procès spectacle lors de ces purges massifs. Staline, heureusement pour le Maréchalissime, ne lui en tînt pas rigueur, le Régime étant stalinien sur le reste de ses aspects.
L’URSS et le Communisme, tombée dans un délire antisémite, trahissaient ainsi les fondements mêmes du Marxisme-Léninisme.
_________________
1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
https://forumuchronies.frenchboard.com/t751-la-france-exilee-tome-1-1940-la-roue-du-destin
https://forumuchronies.frenchboard.com/t826-la-france-exilee-tome-2-1942-la-roue-tourne
https://forumuchronies.frenchboard.com/t968-la-france-exilee-tome-3-1944-la-fin-d-un-cycle
https://forumuchronies.frenchboard.com/t1036-lfc-guerre-froide
LFC/Emile Ollivier- Messages : 2721
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Age : 35
Thomas, DemetriosPoliorcète, Collectionneur et Uranium Colonel aiment ce message
Re: [CTC 26] « Il est crevé… Enfin, il était temps ! »
Effrayant...
J'ai du faire une recherche pour savoir son sort en OTL qui n'est pas enviable également :
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A1szl%C3%B3_Rajk_(homme_politique)
Après que le contrôle des forces de sécurité internes fut confié aux communistes hongrois par les Soviétiques, Rajk, alors ministre de l'intérieur de la République de Hongrie (1946), devient responsable de la police politique du parti communiste ÁVH. En 1948, Rajk est nommé ministre des affaires étrangères, sans qu'il soit possible de savoir si cette nomination constitue une promotion ou une sanction. Rákosi, qui voit en Rajk une menace à son pouvoir, décide de l'accuser de fausses charges et le fait arrêter le 30 mai 1949.
Procès (16-24 septembre 1949)
Rajk est accusé d'être un espion titiste, un ambassadeur au service de l'impérialisme occidental et de travailler à la restauration du capitalisme et à la remise en question de l'indépendance de la Hongrie. Pendant son séjour en prison, Rajk est torturé et János Kádár lui promet l'acquittement s'il prend la responsabilité des charges pesant contre lui. En septembre 1949, il les admet toutes. Après sa confession, l'accusation décide, en dépit de la promesse faite, de réclamer la plus lourde sentence contre lui et les 18 autres personnes en jugement avec lui. Rajk va servir d'exemple pour les purges « anti-titistes » de Staline et ses disciples en Europe de l'est. Rajk, de même que les 18 autres accusés, est condamné à mort et pendu le 15 octobre 1949. Son procès marque l'un des événements les plus cruels de l'histoire de la Hongrie jusqu'aux procès de Imre Nagy et d'autres accusés en 1958.
J'ai du faire une recherche pour savoir son sort en OTL qui n'est pas enviable également :
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A1szl%C3%B3_Rajk_(homme_politique)
Après que le contrôle des forces de sécurité internes fut confié aux communistes hongrois par les Soviétiques, Rajk, alors ministre de l'intérieur de la République de Hongrie (1946), devient responsable de la police politique du parti communiste ÁVH. En 1948, Rajk est nommé ministre des affaires étrangères, sans qu'il soit possible de savoir si cette nomination constitue une promotion ou une sanction. Rákosi, qui voit en Rajk une menace à son pouvoir, décide de l'accuser de fausses charges et le fait arrêter le 30 mai 1949.
Procès (16-24 septembre 1949)
Rajk est accusé d'être un espion titiste, un ambassadeur au service de l'impérialisme occidental et de travailler à la restauration du capitalisme et à la remise en question de l'indépendance de la Hongrie. Pendant son séjour en prison, Rajk est torturé et János Kádár lui promet l'acquittement s'il prend la responsabilité des charges pesant contre lui. En septembre 1949, il les admet toutes. Après sa confession, l'accusation décide, en dépit de la promesse faite, de réclamer la plus lourde sentence contre lui et les 18 autres personnes en jugement avec lui. Rajk va servir d'exemple pour les purges « anti-titistes » de Staline et ses disciples en Europe de l'est. Rajk, de même que les 18 autres accusés, est condamné à mort et pendu le 15 octobre 1949. Son procès marque l'un des événements les plus cruels de l'histoire de la Hongrie jusqu'aux procès de Imre Nagy et d'autres accusés en 1958.
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Re: [CTC 26] « Il est crevé… Enfin, il était temps ! »
Il y a un film sur les procès tchécoslovaques avec Yves Montand
_________________
1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
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https://forumuchronies.frenchboard.com/t968-la-france-exilee-tome-3-1944-la-fin-d-un-cycle
https://forumuchronies.frenchboard.com/t1036-lfc-guerre-froide
LFC/Emile Ollivier- Messages : 2721
Date d'inscription : 26/03/2016
Age : 35
Re: [CTC 26] « Il est crevé… Enfin, il était temps ! »
Oui, l'Aveu. Qui n'a plus était diffusé sur des chaines généralistes depuis des décennies :
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Aveu
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Aveu
LFC/Emile Ollivier et Uranium Colonel aiment ce message
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