2 hommes dans la tourmente
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2 hommes dans la tourmente
Bonjour,
Je voudrais partager avec vous une série d’anecdotes familiales sur 2 soldats qui ont combattu ensemble en 1940. L’un d’entre eux était mon arrière grand-père.
Je tente ici de construire un récit cohérent de différents récits que ma famille m’a raconté sur la Seconde guerre mondiale de Charles Fertin, mon aïeul, et de Charles Malfaisan, son copain devenu frère d’arme.
Mai 1940, l’invasion. Soldats au 12ème Régiment régional, unité constituée de soldats entre 35 et 45 ans, originaires du Nord et du Pas-de-Calais. Cette unité, sensée rester en retrait, se retrouve subitement en première ligne suite lorsque la pince allemande se referme brusquement sur les malheureuses armées alliées engagées en Belgique et qui se replient, entre autres, sur Lille. Dans la tourmente, le 12ème Régiment se retrouve donc, face à l’ennemi. Une situation qui n’était pas prévue comme nous nous en doutons.
Mais ces hommes, âgées, n’en ferons pas moins preuve d’héroïsme, et ce, malgré la Catastrophe.
L’arrière garde alliée, bientôt isolée, résiste avec panache, avec comme seul mot d’ordre :
Ralentir l’avance allemande !
Les commandants français, en pleine tourmente, décident d’utiliser les « Pious-Pious » de la ville pour faire sauter les ponts situés entre les pointes allemandes et les troupes alliées. Le pont Mabile, situé à Marquette, est l’une des cibles de l’envahisseur.
Dans la tourmente, l’ordre de destruction n’arrive pas à des soldats chevronnés du Génie militaire mais bien à mon arrière grand-père et à son camarade. On leur donne les explosifs et le détonateur.
« Faîtes sauter le pont ! Pour la France ! » voilà ce qui aurait pu être l’ordre donné par le commandant de Charles Fertin et Charles Malfaisan à ceux-ci.
Les 2 soldats français font ce qu’ils peuvent pour poser les charges. Ils n’y connaissent rien. Mais le font, pour la Patrie. Puis ils se retirent, tirant le fil de communication qui leur permettra de pulvériser l’ouvrage d’art surplombant la Deûle. L’un des 2 soldats appuie sur le bouton pour déclencher l’explosion.
Rien…
« Bordel ! Ça a pas sauté ! Je vais aller voir !» s’écrie Charles Malfaisan
« Nom de D*eu Malfaisan ! Reste là, ça va exploser ! » s’écrit mon arrière grand-père.
« Je dois aller voir ! » répond son camarade qui s’élance vers l’ouvrage.
C’est à ce moment que les maudits explosifs se décident enfin à fonctionner ! Emportant avec eux le Pont Mabile et le malheureux Charles Malfaisan (18 juillet 1898 – 27 mai 1940 : Mort pour la France)
https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m00523d0591c1216
Mon arrière grand-père sans nouvelles de sa famille, bloquée dans l’enfer qu’est devenu Lille, pour encore 4 jours, doit, malgré la perte de son copain, suivre son unité en pleine retraite et réussit, par miracle, à rejoindre la zone dunkerquoise, et, plus précisément, le secteur du Canal de Furnes, en Belgique.
Là, encore, et comme partout, la troupe française est héroïque. Charles Fertin fut trop jeune pour avoir participé à 14-18 (il effectua son service juste après la guerre et servit notamment au Levant) mais la camaraderie et la fraternité française d’armes est, ici comme souvent, exemplaire.
Un ancien « Poilu » le prenant en amitié, lui explique une méthode de survie face à l’artillerie allemande.
« Écoute ! Quand ça tire et que tu entends l’obus boche siffler, c’est qu’il est pas pour toi ! Si tu n’entends rien, tire toi ! »
En revanche, il y a fort à redire sur l’Entente cordiale…
Voyant les navires britanniques arriver, mon arrière grand-père croit au salut… Il nage alors vers eux, tente de grimper, attendant une main secourable. Il n’a droit qu’à des Anglais qui lui tapent sur les doigts pour empêcher les Français de monter à bord !
« British First ! »
Le voilà replongé en Enfer… Quelle horrible déception ! Mais cet amertume ne fait, et ne fera jamais, des Allemands ses amis. Son épouse, mon arrière grand-mère, forcée à travailler dans les champs pour les ennemis de la France lors de leur première occupation, n’appelait-elle pas les Allemands, je cite, « La Race maudite »… Pétain et sa clique trouveront bientôt dans ce drame en revanche, le terreau de leur propre félonie.
L’artillerie boche s’acharne, les Stukas lancent des assauts enragés. L’infanterie ennemie submerge les courageux défenseurs français de la poche.
C’est la fin.
Chose insupportable pour tous nos Pious-Pious, et pis pour certains vétérans de 14-18.
« Ils ne m’auront pas vivant ! » s’écrie un soldat français qui se suicide alors avec son arme ! Cas loin d’être unique dans la France vaincue de 1940...
L’ennemi, victorieux, peut enfin s’emparer de son butin et fanfaronner, filmer les véhicules, les prisonniers, Dunkerque en ruine, plutôt que parler d’une autre facette de la réalité. Que les soldats français les ont contenu à 1 contre 10 près d’une semaine…
Mais, nous le savons, la revanche du Coq français arrivera un jour…
Pour l’heure, pour Charles Fertin, c’est la route vers la captivité, vers la Poméranie et Stettin. Et ce, à pieds.
Et dire qu’à cette époque, Aix-la-Chapelle, c’était le bout du monde pour les Lillois… Voilà le prisonnier Fertin envoyée donc, sur une autre planète compte tenu de l’état d’esprit de l’époque.
La captivité, loin d’être celle dépeinte dans la sympathique bouffonnerie cinématographique qu’est la 7ème Compagnie, est une marche difficile vers la Mer Baltique. Les Allemands sont cruels. Ils l’étaient déjà en 1914. Alors après 7 ans de Nazisme… Ainsi, lorsqu’un Français, épuisé, tombe, les Allemands sont prêts à l’abattre.
Mais mon arrière grand-père est, ce que l’on peut qualifier familièrement, « d’armoire à glace ». Quand un « copain » tombe, il le porte, pour qu’il vive…
Arrivé à Stettin, les Allemands, constatent rapidement qu’ils ont affaire à un homme costaud. Cela l’aidera.
La machine de guerre nazie, déjà assoiffée de chair humaine, a vidé les fermes de la région de leurs ouvriers agricoles pour gonfler les rangs de la Heer. Mon arrière grand-père travaillera ainsi dans l’une d’elle, pour compenser la perte de main d’œuvre du Reich... Cela lui assurera une subsistance dans le domaine alimentaire, chose que les prisonniers polonais, encore moins bien traités que les Français, n’avaient eux, pas…
Je me permets ici d’une petite digression personnelle. Cette exemple peut ainsi montrer que l’économie de guerre allemande fonctionnait à « flux tendu », qu’elle ne fonctionnait que par le pillage. Si la victoire tardait, alors la machine infernale se grippait…
La guerre poursuite son cours. 5 ans passent… L’Allemagne est désormais envahie à l’est. Dans le chaos, Charles Fertin s’évade. Lui, le Socialiste, encarté à la SFIO, qui fit le coup de poings contre les « Croix de Feu » en 1936, devrait trouver des amis, des frères d’armes dans les soldats de l’Armée rouge triomphante…
Mais les hommes de Staline, qui ont déjà laissé Varsovie insurgée brûler, qui ont mené une guerre terrible face à un envahisseur génocidaire, ne seront pas ses amis. Les Soviétiques volent en effet les objets de valeur des Français. Mon arrière grand-père retire sa bague de mariage in-extremis. In extremis… Les soldats de Staline menaçaient en effet de lui couper son doigt s’il ne retirait pas !
Affamés par les Soviétiques, Charles Fertin se décide à s’enfuir à nouveau… Vers l’ouest cette fois. Traversant l’Allemagne mourante, il est alors arrêté au environs de Berlin en feu par une troupe allemande parfaitement francophone.
Et pour cause…
Ce sont des SS de la Division Charlemagne.
Ceux-ci, conscient de leur destin, lui disent : « Tu as de la chance, tu vas rentrer chez toi. Nous non. Va t’en ! ».
Voilà où s’arrête mon récit. Je sais que possédant un magasin vendant des postes de radio avant la guerre, il perdit celui-ci du fait de son absence et dû retourner travailler au « Grand Moulin de Paris », situé à… proximité du Pont Mabile, lieu où Malfaisan mourut pour la France…. Mon arrière grand-mère, femme de caractère, une des premières « garçonnes » dans les années 20, féministe on dirait aujourd’hui, s’était occupé de ses 2 garçons, mon grand-père, Jacques, et son frère, Jean, durant sa captivité. Après guerre, ce fut mon arrière grand-père qui inaugura le pont Mabile après sa reconstruction en 1949.
https://www.lavoixdunord.fr/art/region/avant-apres-le-pont-mabile-a-marquette-ia22b49744n2678166
La tombe de Charles Malfaisan (notez la faute d'orthographe dans son nom)
Aux soldats morts en 1940
La tombe de mon arrière grand-père
Les "Grands moulins de Paris", visibles depuis le cimetière de Saint-André Lez Lille
Le pont Mabile en 2021
Je voudrais partager avec vous une série d’anecdotes familiales sur 2 soldats qui ont combattu ensemble en 1940. L’un d’entre eux était mon arrière grand-père.
Je tente ici de construire un récit cohérent de différents récits que ma famille m’a raconté sur la Seconde guerre mondiale de Charles Fertin, mon aïeul, et de Charles Malfaisan, son copain devenu frère d’arme.
Mai 1940, l’invasion. Soldats au 12ème Régiment régional, unité constituée de soldats entre 35 et 45 ans, originaires du Nord et du Pas-de-Calais. Cette unité, sensée rester en retrait, se retrouve subitement en première ligne suite lorsque la pince allemande se referme brusquement sur les malheureuses armées alliées engagées en Belgique et qui se replient, entre autres, sur Lille. Dans la tourmente, le 12ème Régiment se retrouve donc, face à l’ennemi. Une situation qui n’était pas prévue comme nous nous en doutons.
Mais ces hommes, âgées, n’en ferons pas moins preuve d’héroïsme, et ce, malgré la Catastrophe.
L’arrière garde alliée, bientôt isolée, résiste avec panache, avec comme seul mot d’ordre :
Ralentir l’avance allemande !
Les commandants français, en pleine tourmente, décident d’utiliser les « Pious-Pious » de la ville pour faire sauter les ponts situés entre les pointes allemandes et les troupes alliées. Le pont Mabile, situé à Marquette, est l’une des cibles de l’envahisseur.
Dans la tourmente, l’ordre de destruction n’arrive pas à des soldats chevronnés du Génie militaire mais bien à mon arrière grand-père et à son camarade. On leur donne les explosifs et le détonateur.
« Faîtes sauter le pont ! Pour la France ! » voilà ce qui aurait pu être l’ordre donné par le commandant de Charles Fertin et Charles Malfaisan à ceux-ci.
Les 2 soldats français font ce qu’ils peuvent pour poser les charges. Ils n’y connaissent rien. Mais le font, pour la Patrie. Puis ils se retirent, tirant le fil de communication qui leur permettra de pulvériser l’ouvrage d’art surplombant la Deûle. L’un des 2 soldats appuie sur le bouton pour déclencher l’explosion.
Rien…
« Bordel ! Ça a pas sauté ! Je vais aller voir !» s’écrie Charles Malfaisan
« Nom de D*eu Malfaisan ! Reste là, ça va exploser ! » s’écrit mon arrière grand-père.
« Je dois aller voir ! » répond son camarade qui s’élance vers l’ouvrage.
C’est à ce moment que les maudits explosifs se décident enfin à fonctionner ! Emportant avec eux le Pont Mabile et le malheureux Charles Malfaisan (18 juillet 1898 – 27 mai 1940 : Mort pour la France)
https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m00523d0591c1216
Mon arrière grand-père sans nouvelles de sa famille, bloquée dans l’enfer qu’est devenu Lille, pour encore 4 jours, doit, malgré la perte de son copain, suivre son unité en pleine retraite et réussit, par miracle, à rejoindre la zone dunkerquoise, et, plus précisément, le secteur du Canal de Furnes, en Belgique.
Là, encore, et comme partout, la troupe française est héroïque. Charles Fertin fut trop jeune pour avoir participé à 14-18 (il effectua son service juste après la guerre et servit notamment au Levant) mais la camaraderie et la fraternité française d’armes est, ici comme souvent, exemplaire.
Un ancien « Poilu » le prenant en amitié, lui explique une méthode de survie face à l’artillerie allemande.
« Écoute ! Quand ça tire et que tu entends l’obus boche siffler, c’est qu’il est pas pour toi ! Si tu n’entends rien, tire toi ! »
En revanche, il y a fort à redire sur l’Entente cordiale…
Voyant les navires britanniques arriver, mon arrière grand-père croit au salut… Il nage alors vers eux, tente de grimper, attendant une main secourable. Il n’a droit qu’à des Anglais qui lui tapent sur les doigts pour empêcher les Français de monter à bord !
« British First ! »
Le voilà replongé en Enfer… Quelle horrible déception ! Mais cet amertume ne fait, et ne fera jamais, des Allemands ses amis. Son épouse, mon arrière grand-mère, forcée à travailler dans les champs pour les ennemis de la France lors de leur première occupation, n’appelait-elle pas les Allemands, je cite, « La Race maudite »… Pétain et sa clique trouveront bientôt dans ce drame en revanche, le terreau de leur propre félonie.
L’artillerie boche s’acharne, les Stukas lancent des assauts enragés. L’infanterie ennemie submerge les courageux défenseurs français de la poche.
C’est la fin.
Chose insupportable pour tous nos Pious-Pious, et pis pour certains vétérans de 14-18.
« Ils ne m’auront pas vivant ! » s’écrie un soldat français qui se suicide alors avec son arme ! Cas loin d’être unique dans la France vaincue de 1940...
L’ennemi, victorieux, peut enfin s’emparer de son butin et fanfaronner, filmer les véhicules, les prisonniers, Dunkerque en ruine, plutôt que parler d’une autre facette de la réalité. Que les soldats français les ont contenu à 1 contre 10 près d’une semaine…
Mais, nous le savons, la revanche du Coq français arrivera un jour…
Pour l’heure, pour Charles Fertin, c’est la route vers la captivité, vers la Poméranie et Stettin. Et ce, à pieds.
Et dire qu’à cette époque, Aix-la-Chapelle, c’était le bout du monde pour les Lillois… Voilà le prisonnier Fertin envoyée donc, sur une autre planète compte tenu de l’état d’esprit de l’époque.
La captivité, loin d’être celle dépeinte dans la sympathique bouffonnerie cinématographique qu’est la 7ème Compagnie, est une marche difficile vers la Mer Baltique. Les Allemands sont cruels. Ils l’étaient déjà en 1914. Alors après 7 ans de Nazisme… Ainsi, lorsqu’un Français, épuisé, tombe, les Allemands sont prêts à l’abattre.
Mais mon arrière grand-père est, ce que l’on peut qualifier familièrement, « d’armoire à glace ». Quand un « copain » tombe, il le porte, pour qu’il vive…
Arrivé à Stettin, les Allemands, constatent rapidement qu’ils ont affaire à un homme costaud. Cela l’aidera.
La machine de guerre nazie, déjà assoiffée de chair humaine, a vidé les fermes de la région de leurs ouvriers agricoles pour gonfler les rangs de la Heer. Mon arrière grand-père travaillera ainsi dans l’une d’elle, pour compenser la perte de main d’œuvre du Reich... Cela lui assurera une subsistance dans le domaine alimentaire, chose que les prisonniers polonais, encore moins bien traités que les Français, n’avaient eux, pas…
Je me permets ici d’une petite digression personnelle. Cette exemple peut ainsi montrer que l’économie de guerre allemande fonctionnait à « flux tendu », qu’elle ne fonctionnait que par le pillage. Si la victoire tardait, alors la machine infernale se grippait…
La guerre poursuite son cours. 5 ans passent… L’Allemagne est désormais envahie à l’est. Dans le chaos, Charles Fertin s’évade. Lui, le Socialiste, encarté à la SFIO, qui fit le coup de poings contre les « Croix de Feu » en 1936, devrait trouver des amis, des frères d’armes dans les soldats de l’Armée rouge triomphante…
Mais les hommes de Staline, qui ont déjà laissé Varsovie insurgée brûler, qui ont mené une guerre terrible face à un envahisseur génocidaire, ne seront pas ses amis. Les Soviétiques volent en effet les objets de valeur des Français. Mon arrière grand-père retire sa bague de mariage in-extremis. In extremis… Les soldats de Staline menaçaient en effet de lui couper son doigt s’il ne retirait pas !
Affamés par les Soviétiques, Charles Fertin se décide à s’enfuir à nouveau… Vers l’ouest cette fois. Traversant l’Allemagne mourante, il est alors arrêté au environs de Berlin en feu par une troupe allemande parfaitement francophone.
Et pour cause…
Ce sont des SS de la Division Charlemagne.
Ceux-ci, conscient de leur destin, lui disent : « Tu as de la chance, tu vas rentrer chez toi. Nous non. Va t’en ! ».
Voilà où s’arrête mon récit. Je sais que possédant un magasin vendant des postes de radio avant la guerre, il perdit celui-ci du fait de son absence et dû retourner travailler au « Grand Moulin de Paris », situé à… proximité du Pont Mabile, lieu où Malfaisan mourut pour la France…. Mon arrière grand-mère, femme de caractère, une des premières « garçonnes » dans les années 20, féministe on dirait aujourd’hui, s’était occupé de ses 2 garçons, mon grand-père, Jacques, et son frère, Jean, durant sa captivité. Après guerre, ce fut mon arrière grand-père qui inaugura le pont Mabile après sa reconstruction en 1949.
https://www.lavoixdunord.fr/art/region/avant-apres-le-pont-mabile-a-marquette-ia22b49744n2678166
La tombe de Charles Malfaisan (notez la faute d'orthographe dans son nom)
Aux soldats morts en 1940
La tombe de mon arrière grand-père
Les "Grands moulins de Paris", visibles depuis le cimetière de Saint-André Lez Lille
Le pont Mabile en 2021
_________________
1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
https://forumuchronies.frenchboard.com/t751-la-france-exilee-tome-1-1940-la-roue-du-destin
https://forumuchronies.frenchboard.com/t826-la-france-exilee-tome-2-1942-la-roue-tourne
https://forumuchronies.frenchboard.com/t968-la-france-exilee-tome-3-1944-la-fin-d-un-cycle
https://forumuchronies.frenchboard.com/t1036-lfc-guerre-froide
LFC/Emile Ollivier- Messages : 2708
Date d'inscription : 26/03/2016
Age : 35
Thomas, Collectionneur et Rayan du Griffoul aiment ce message
Re: 2 hommes dans la tourmente
Belle et terrible histoire.
_________________
« Ce n’est que devant l’épreuve, la vraie, celle qui met en jeu l’existence même, que les hommes cessent de se mentir et révèlent vraiment ce qu’ils sont. »
Alexandre Lang.
Au Bord de l'Abîme et au-delà
LFC/Emile Ollivier aime ce message
Re: 2 hommes dans la tourmente
Je rajoute juste l'article du wiki sur ces unités territoriales mal équipés :
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9giment_r%C3%A9gional
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9giment_r%C3%A9gional
LFC/Emile Ollivier aime ce message
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