"Le nègre de la République"
"Le nègre de la République"
Albert Camus, Mémoires
16 septembre 1959 : Une petite route de la campagne française, près de Paris. Une DS amène le Général à la base aérienne de Villacoublay d’où un avion le conduira à sa maison de Colombey-les-deux-églises via l’aérodrome de Saint-Dizier.
Ce qu’il ne sait pas, c’est que cette petite route est celle de son destin.
En effet, un corps franc de la « Résistance », l’attend de pieds ferme.
La « Résistance » est nommée ainsi en l’hommage de la résistance française en Indochine lors du dernier conflit mondial. Cette dernière était en effet commandé avec brio par le futur maréchal de France Raoul Salan, tué officiellement par le FLN d’un coup de lance-roquette/bazooka, en 1955. Le commando surgit et mitraille les deux véhicules du convoi. On dénombre une seule victime.
De Gaulle…
Le corps franc s’enfuit à bord d’une Renault « Estafette », une camionnette. En France, c’est la stupéfaction. Et dans les hautes instances dirigeantes gaullistes, la peur face à la force des opposants à l’indépendance de l’Algérie et bientôt la consternation et l’inquiétude. En effet, c’est le président du Sénat, Gaston Monnerville, homme de centre gauche, mais surtout, ce qui est intolérable aux yeux de beaucoup de ces réactionnaires, un homme de couleur, qui assurera l’intérim présidentiel !
Immédiatement, le gouvernement Debré (Soustelle, partisan de l’Algérie française, a démissionné de son poste de premier ministre l’année précédente, pour protester contre l’autodétermination avant de rejoindre « La Résistance ») s’organise en « cabinet secret » où on continue, sans en référer au nouveau chef de l’État, à diriger le pays, en attendant que l’élection présidentielle anticipée n’amène ce même Debré à la présidence de la République.
Ce que le véritable assassin de Salan ne sait pas, c’est que Monnerville, ayant appris l’existence de ces réunions secrètes, prépare une revanche à la fois républicaine et grandiose. Après s’être entendu avec les présidents des chambres (Alain Poher qui lui a succédé au Sénat, et François Mitterrand à l’Assemblée nationale), Monnerville rencontre des dizaines de députés influents en vue de défendre sa candidature pour l’élection prochaine qui se tiendra à Versailles 18 octobre.
Mitterrand, accusé de collusion avec les anti-gaullistes, prétendra au contraire qu’en agissant ainsi, il permit de sauver l’essentiel, l’influence de sa force politique dans l’avenir. En parallèle, il voulait de façon nettement moins avouable en public écarter de sa route Debré, ce qu’il réussit avec brio car c’est bel et bien Monnerville qui fut élu, grâce aux voix de la gauche, du centre et d’une partie de la jeune garde gaullienne dans un esprit de concorde républicaine.
Monnerville, de tendance radicale (gauche modérée) nomme François de Menthon (démocratie chrétienne, centre-droit) en tant que premier ministre. Ensembles, ils amorceront la modernisation de la société française tandis que Debré part pour la Réunion, soucieux qu’il était d’y éviter un scénario à « l’Algérienne ». En échange, comme il l’avait promis aux députés, Monnerville ne dissout pas l’assemblée gaulliste et entame une présidence nettement plus en retrait que celle de son défunt prédécesseur, à mi-chemin entre la IIIème et la IVème république. Ce qui ne l’empêchera pas d’être exceptionnelle.
Sous la présidence Monnerville, les femmes françaises cessent d’être des « mineures adultes ». Celles-ci pourront en effet ouvrir un compte en banque sans le consentement de leur mari, recevront le droit à la contraception, le concept de « chef de famille » sera remplacé par celui d’autorité parentale conjointe, se verront accorder un congé maternité et, enfin, le mari ne pourra plus lire les correspondances de la femme ni décider de ses relations tandis que l’intégralité de l'enseignement supérieur leur sera désormais accessible. Monnerville et de Menthon feront également voter à une assemblée frileuse toute une série de mesures allant dans le sens d’une égalité salariale homme/femme.
Concernant le domaine international, Monnerville ira dans le sens d’un renforcement de la communauté européenne. Il invitera à « bras ouverts » le Royaume-Uni au sein de celle-ci, avant de le regretter en partie face à l’attitude ambiguë des Anglais. Mais le volet le plus spectaculaire de sa politique européenne fut le dégel des relations avec Bonn, tout en faisant en sorte, en bon patriote, de sauver l’État sarrois, en en faisant le siège des institutions européennes et une zone neutre (et que dire de Sarrelouis et Landau, qui resteront elles bien françaises !).
Néanmoins, le « nègre de la République » comme l’appelleront à la fois affectueusement Aimé Césaire et avec mépris ses adversaires, entrera pour toujours dans l’histoire par la grande porte par sa politique africaine.
Tout d’abord, il traitera sur un pied d’égalité avec l’ancien espace colonial (indépendant depuis 1958) et promouvra une aide économique importante qui ne sera pas indexée sur la « soumission » des pays receveurs ce qui eut pour résultat d’avoir une relation de confiance avec les anciennes colonies, désormais développées aujourd’hui en 2021 et portant fièrement l’oriflamme des idéaux démocratiques face à aux anciennes colonies britanniques, particulièrement sinistrées suite à la décolonisation ratée de Londres.
Mais il marquera sa patte dans l’indépendance négociée et réussie, en dépit de monstrueuses difficultés, de l’Algérie. Conscient que dans ce monde nouveau, il ne peut se permettre de conserver ce territoire, même sur un pied d’égalité avec la Métropole. Monnerville souhaite cependant envers et contre tout, à commencer par leur attitude envers lui-même, aider les Français d’Algérie. De plus, lui, l’homme de la Guyane, n’oublie pas non plus la part importante de Musulmans pro-français, dont il pressent qu’ils seront massacrés s’il n’agit pas sur le vent de l’histoire. C’est ainsi qu’il entame l’œuvre grandiose de sa vie.
Pour commencer, son discours d’investiture est centré sur sa politique algérienne. Il annonce comme inéluctable l’émancipation à terme de ce pays mais proclame :
« L’Algérie pour tous les Algériens ! Le gouvernement que je préside ne permettra pas, la République française ne permettra pas, que quiconque perde quelque chose dans ce processus ! L’âme française en serait blessée pour toujours ! ».
Il annonce que la France maintiendra l’aide prévu dans le « Plan de Constantine » « quelque soit le choix fait par le peuple d’Algérie. » et des rapports amicaux avec elle « si le peuple d’Algérie choisit de naviguer seule dans l’avenir. »
En parallèle, il ordonne un renforcement des traques parallèles des membres du FLN et de « La Résistance », ces derniers opérants depuis l’Espagne franquiste tout en conduisant une politique d’ouverture auprès de Si Salah, chef de la Wilaya IV, seul commandant de l’ALN à avoir répondu à l’offre gaullienne d’une « paix des braves ». Dans le même ordre d’idée il charge Ferhat Abbas, député de Sétif, de préparer l’accord de paix global.
La population pied-noire, de son côté, brièvement heureuse de « l’exécution » du Général n’est absolument pas satisfaite de la politique conduite par le nouveau chef de l’État français. Des caricatures affreuses de « Prince Boubou » comme le surnomment les hérauts du passé, sont brandies lors des manifestations, qui frisent l’insurrection, des Français d’Algérie.
« Les imbéciles… Un jour ils me remercieront. » pense simplement Gaston Monnerville à la vue de ces images.
D’ailleurs, un des leurs, Jacques Chevallier, le maire d’Alger, a été nommé Ministre d’État en charge des affaires algériennes. En gros, négociateur en chef avec Si Salah mais également Messali Hadj, dont le mouvement est appelé à prendre une place importante dans l’Algérie future voulue par Monnerville.
Camus chantera les louanges de cette « politique de la justice et de l’intelligence ».
Finalement, les accords de l’Élysée sont conclus le 24 janvier 1960 entre divers représentants de l’ALN ralliés à la volonté de paix de Si Salah, le Mouvement national algérien de Messali Hadj, presque anéanti par le FLN et qui retrouve donc son influence et de l’autre, la France.
Les accords prévoient notamment dans ces grandes lignes que :
- La France accorde l’indépendance à l’Algérie pour le 1er mai 1960 si le référendum qui se tiendra le 12 mars précédent y est favorable.
- Qu’en cas d’indépendance, tout citoyen français pourra opter pour rester uniquement français (ce que des milliers de Pieds-noirs feront, en dépit des promesses de concorde de Salah, Hadj et Abbas, des accords en eux mêmes et des garanties offertes quant au respect de ces derniers par l’échelonnement du retrait de l’armée française sur 5 ans), obtenir la double nationalité franco-algérienne (ce qu’un million de musulmans demanderont ainsi que l’immense majorité des Juifs d’Algérie) ou la seule nationalité algérienne (essentiellement un choix musulman).
- Amnistie générale, sauf pour les crimes de sang commis hors du champ militaire.
- Cession de la base de Mers-El-Kébir à la France. (Des milliers de Pieds-noirs s’installeront dans la zone restée française).
Certes, Si Salah ne représente qu’une fraction des indépendantistes, mais à l’annonce des accords d’abord, après la victoire du oui à l’indépendance ensuite, des milliers de membres de l’ALN descendront des montagnes en 2 vagues successives, la poursuite du combat indépendantiste n’ayant désormais plus le moindre objet…
Quant aux derniers jusqu’au boutistes, Monnerville devra malheureusement se salir les mains en laissant le « Corps franc Georges » abattre les derniers meneurs de la révolte, désormais tourné contre « les laquais du colonialisme » au pouvoir à Alger.
Mais la concorde était à ce prix.
Les premières élections de l’Algérie indépendante sont législatives et municipales et se tiennent en juillet. Elles voient la victoire inévitable des partis musulmans. Partis musulmans certes, mais modérés. Ainsi, l’assemblée nationale algérienne est dominée par le Mouvement national algérien, le Parti de la concorde fondé par Salah et le Parti de la liberté d’Abbas. Les Pieds-noirs extrémistes y envoient aussi 10 députés (dont Pierre Lagaillarde, qui a bénéficié de l’amnistie offerte par les accords de paix) qui s’étiquettent eux-mêmes « Algérie française » ! La Fédération des libéraux d'Algérie de Chevallier absorbe le vote des Pieds-noirs modérés ou résignés ainsi que le vote des Juifs désormais franco-algériens pour la plupart.
En signe d’ouverture, Jacques Chevallier est élu par l’assemblée nationale algérienne, président de la République algérienne. Celui-ci nomme Si Salah premier ministre. Ce dernier s’adjoint un représentant de chaque communauté peuplant le pays avec le rang de vice premier ministre. Un Chrétien, un Musulman, et un Juif. Albert Camus, lui, devient ministre de la culture dans le gouvernement Salah tandis qu’Abbas obtient les affaires étrangères.
L’Algérie indépendante, ancrée dans le camp occidentale, sera un pont entre l’Afrique et l’Europe.
En 1964, Monnerville fera transférer au panthéon les cendres de Georges Mandel, décédé le 7 juillet. Son éloge funèbre sera écrite et lue par Albert Camus, représentant à la fois la France qu’il dirigea durant les heures sombres, et l’Algérie, où son gouvernement se replia pour y continuer la lutte depuis l’exil.
Monnerville, réélu en 1967 à l’unanimité (même du PCF), fera face à l’ascension de son ministre de l’économie, Valéry Giscard d’Estaing, qu’il nommera premier ministre après la dissolution de 1968 et les législatives qui suivirent, élections qui virent le triomphe du centre, dénommé Parti républicain (PR) après la fusion du MRP et du Parti radical dirigé par le jeune loup de la politique française.
L’heure était à l’ambition des louveteaux car Mitterrand, qui avait limité la casse prévue chez les Gaullistes regroupés au sein de l’Union des démocrates pour la République (UDR) prenait la direction de ce qui restait du groupe face à la « vieille-garde ». À gauche, la débâcle de l’union entre la SFIO et le PCF permit de mettre sur le devant de la scène un jeune député qui avait accompli le véritable exploit d’être élu député en Alsace sous l’étiquette du Parti socialiste autonome (PSA). D’ailleurs, ce petit parti réussi à différents endroits à défaire des barons de la SFIO. Ce jeune homme, qui allait bientôt mener la barque de la gauche, c’est Jacques Chirac…
Sans doute la fin prématurée de l’ère gaulliste et la nouvelle façon de diriger la France de Monnerville favorisa le renouvellement de la classe politique de notre pays.
En 1973, après la débandade du parti républicain aux législatives, les anciens radicaux s’opposant parfois aux investis originaires du centre-droit et inversement, ce qui causa le retour du clivage droite-gauche au sein de l’assemblée, Monnerville décida de respecter le choix du peuple et de mettre un terme prématuré à son mandat au lieu de s’accrocher vainement à son trône désormais de plomb. La droite, regroupée par Mitterrand au sein de l’UPF, l’union pour la France, ayant une petite avance à l’assemblée nationale, et surtout contrôlant le sénat, ce fut celui-ci qui fut élu à la présidence face à Giscard d’Estaing et surtout au chef de la gauche unifiée (fusion de la SFIO, du PSA et de différentes formations de gauche), Jacques Chirac. Notons que le député d’Extrême droite, Jean-Marie Le Pen fut le seul à voter pour lui tandis que les Communistes votèrent à l’unisson pour leur secrétaire général, Georges Marchais.
Tandis que Monnerville retourna dans le Lot où, et ce geste est suffisamment rare pour être noté, le député de Sousceyrac et son suppléant démissionnèrent pour que l’ancien président fusse élu à leur place, ce qui fut le cas car personne ne se présenta contre lui, par respect.
Réélu jusqu’à sa mort en 1991, Monnerville s’engagea en faveur des département ruraux et vota les grands textes « en fonction de (sa) conscience. ».
En dépit de ses immenses réussites, le président Monnerville regretta jusqu’à sa mort de n’avoir pas trouvé durant son mandat une solution au conflit au conflit Israélo-arabe, mandat qui connut même la courte mais violente guerre des 8 jours de 1965 (suite à la tentative de Damas de détourner les eaux du Jourdain. La guerre éclata aussi car le gouvernement de Tel-Aviv était effrayé par les déclarations enflammées de Nasser. Le Raïs était en effet, soucieux de se racheter sa complaisance envers la France dans la crise algérienne, complaisance liée à la neutralité de Paris lors de la crise de Suez. Nasser, qui voyait son peuple et ses proches de plus en plus critiques envers lui, cherchait à se racheter….) qui aboutit à la conquête du Golan syrien, de la Cisjordanie, de Gaza et du Sinaï par l’État hébreux. En effet son plan de paix prévoyant un État palestinien indépendant mais démilitarisé resta lettre morte, en dépit de l’oreille prêté par les dirigeants israéliens. En effet, l’exécution de Nasser (qui eut peut être accepté le plan) par son rival Amer, et la furie antisémite des Syriens, empêcha le plan d’aller au-delà de la simple idée.
Dernière édition par LFC/Emile Ollivier le Mar 24 Aoû - 13:09, édité 2 fois
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Re: "Le nègre de la République"
Considérations personnelles mises à part, comment se fait-il que la décolonisation commence plus vite, malgré l'absence du choc psychologique qu'a été le débarquement allié de 1942?
DemetriosPoliorcète- Messages : 1472
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Re: "Le nègre de la République"
Disons qu'un État à la base plus intelligent, qui doit se replier en Afrique (il vit donc au plus près la situation des colonies), qui n'est pas obligé de montrer le muscles aux colonies pour laver l'affront, arrivera plus vite aux concessions.
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Re: "Le nègre de la République"
Et puis je n'invente rien avec Monnerville président du Sénat.
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Re: "Le nègre de la République"
Emile Ollivier a écrit:C'est du moins mon avis. La France avait dans les années 50 des ministres africains, malgré le contexte terrible de l'IRL. Alors le traumatisme de Vichy et de 40 en moins, je nous estime d'être en mesure de conduire la politique du bon sens.
Et puis je n'invente rien avec Monnerville président du Sénat.
Ca se tient. Il y a eu un grnd manque d'intelligence OTL, en effet... J'ai eu l'occasion, u peu par hasard, de travailler sur les archives de l'ambassade française au Caire avant 1956. Tous ces gens brillants qui vivaient néanmoins dans un monde révolu, et qui allaient vers le désastre...
Je savais pour Monnerville, c'est une personnalité dont on devrait rappeler la carrière plus souvent.
L'Union Française continue-t-elle à exister sous une forme relâchée, du type Commonwealth?
DemetriosPoliorcète- Messages : 1472
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Re: "Le nègre de la République"
DemetriosPoliorcète- Messages : 1472
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Re: "Le nègre de la République"
DemetriosPoliorcète a écrit:Emile Ollivier a écrit:C'est du moins mon avis. La France avait dans les années 50 des ministres africains, malgré le contexte terrible de l'IRL. Alors le traumatisme de Vichy et de 40 en moins, je nous estime d'être en mesure de conduire la politique du bon sens.
Et puis je n'invente rien avec Monnerville président du Sénat.
Ca se tient. Il y a eu un grnd manque d'intelligence OTL, en effet... J'ai eu l'occasion, u peu par hasard, de travailler sur les archives de l'ambassade française au Caire avant 1956. Tous ces gens brillants qui vivaient néanmoins dans un monde révolu, et qui allaient vers le désastre...
Je savais pour Monnerville, c'est une personnalité dont on devrait rappeler la carrière plus souvent.
L'Union Française continue-t-elle à exister sous une forme relâchée, du type Commonwealth?
Je n'en doutais pas que tu savais pour Monnerville Oh ! Ca a dû être fascinant ! Et aussi poignant.
Non, contrairement à la FTL, de Gaulle abandonne. Les liens ne sont plus que diplomatiques et amicaux.
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Re: "Le nègre de la République"
DemetriosPoliorcète a écrit:Pour "1941", j'imaginais à l'inverse (vu qu'il n'y a eu ni traumatisme de 1940 en France, ni débâcle de Singapour pour les Britanniques) une décolonisation plus lente, avec une Fédération du Mali pérenne et une partition de l'Algérie.
Désolé, je vais devoir spoiler, mais Yamashita va quand même se balader en Malaisie. Et un homme extraordinaire ne survivra pas aux terribles conditions de détention imposées par les Nazis aux noirs africains.
Léopold Sédar Sengor. Cela et la volonté de de Gaulle fera que chaque membre de l'Union française sera indépendant séparément malgré des rapprochements régionaux. J'ai imaginé une sorte d'union de coopération ouest-africaine.
Pour la partition de l'Algérie, c'était en effet possible, mais j'ai choisi une 3ème voie entre la partition imaginée et le désastre d'IRL.
Dernière édition par Emile Ollivier le Mar 26 Jan - 17:29, édité 1 fois
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Re: "Le nègre de la République"
Le Chirac resté de gauche m'intrigue également.
DemetriosPoliorcète- Messages : 1472
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Re: "Le nègre de la République"
DemetriosPoliorcète a écrit:En tout cas, on commence à voir se profiler à quoi ressemble notre monde du XXIe siècle dans LFC. Hâte de voir la suite.
Le Chirac resté de gauche m'intrigue également.
Il a en effet signé le manifeste anti-nucléaire de Stockholm d'inspiration communiste. Selon Wikipédia, il a même vendu l'Huma...
De Gaulle parti par anticipation, il croira que le Gaullisme n'a plus trop la côte et revient à ses premiers amours. Et puis avec la SFIO moribonde, il y a une ouverture pour lui
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Re: "Le nègre de la République"
Wardog1- Messages : 356
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Re: "Le nègre de la République"
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Re: "Le nègre de la République"
Dernière édition par Thomas le Dim 12 Mai - 20:35, édité 1 fois (Raison : Coquilles/Orthographe)
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