[Fusion] Engins et technologies à potentiel uchronique

le FA-MAS 62 est grosso modo assez proche d'un FN FAL à la sauce française, cela aurait été une arme tout à fait convenable pour des conflits de type coloniaux, le genre de guerre dont la France ne voulait plus (on pourrait ainsi supposer que l'arme aurait été mise en dotation en priorité dans des régiments de chocs ou de parachutistes) sans compter que le budget de l'armée était à l'époque partiellement bloqué par le développement de l'AMX-30.

Anaxagore a écrit:Mais les tranchées russes ont été construits par des engins de creusement automatique.

Collectionneur a écrit:Oui, utilisé par le BTP également pour mettre des câbles ou des canalisations. Mais il s'agit de simples tracteurs avec un équipement. Très lent et aucunement protégés de la ferraille du champ de bataille

En effet, engin de BTP assez conventionnelle et loin de la ligne de front.

Le F-19 a probablement déjà été évoqué, mais je voulais rapidement revenir dessus.

Certains d’entre vous en on peut être entendu parler de ce chasseur furtif en lisant « Tempête Rouge » de Tom Clancy. En réalité, le F-19 n’a jamais vraiment existé.

En 1982, l’USAF commence à tester le F-117 Nighthawk. Durant les années 1980, de nombreux articles de presse parlent d’un chasseur furtif appelé « F-19 ». La société Testor Corporation produit un modèle réduit du F-19. Ce dernier n’a en réalité rien à voir avec le F-117 puisque personne ne sait à quoi il ressemble. C’est donc un design purement spéculatif. Testor avait des décennies d’expérience dans la production de modèles très détaillés que les pilotes et les ingénieurs aérospatiaux achetaient, et utilisait ses sources dans l’armée américaine et les entrepreneurs de la défense. Dan Rather de CBS Evening News d’autres médias ont discuté du modèle après son arrivée sur le marché en janvier 1986 lorsqu’un véritable avion furtif, le F-117, s’est écrasé en Californie en juillet 1986, les reportages ont utilisé la maquette de F-19 pour le représenter. Le représentant Ron Wyden a demandé au président de Lockheed Corporation pourquoi un avion que les membres du Congrès ne pouvaient pas voir était vendu comme modèle réduit. La publicité a contribué à faire du modèle réduit l’avion le plus vendu de tous les temps, bien qu’il n’ait rien à voir avec le F-117. Le F-117 a été révélé publiquement qu’en novembre 1988, mais entre temps, le F-19 de Testor a marqué l’imaginaire.
Le F-19 de Testor, en plus d’apparaitre dans « Tempête Rouge » de Tom Clancy est apparu dans des comics, dans l’opening de la série Beyond 2000, dans les jeux Project Stealth Fighter et F-19 Stealth Fighter de MicroProse…

Mais récemment, le studio VSKYLABS a introduit, une version spéculative réaliste du F-19 pour le simulateur X-Plane 12. Vous pouvez en lire plus ici : https://xplanereviews.com/index.php?/forums/topic/10975-news-released-vskylabs-f-19-stealth-fighter/ le travail est impressionnant de plausibilité.

Voici un trailer assez classe.


Les spécifications
Type : Avion d’attaque furtif monoplace, embarqué et basé à terre.
Moteur : Deux turboréacteurs à double-flux General Electric F404-GE-100A (qui équipe le F/A-18, le Gripen, le F-117…)
Envergure : 9,61 m
Longueur : 18,89 m
Hauteur : 3,65
Vitesse maximale au niveau de la mer : 1207 km/h
Vitesse maximale à 38 000 pieds : 1054 km/
Plafond opérationnel : 16 154 mètres
Autonomie : 2250 km
Rayon de combat (mission air-sol à basse altitude sans postcombustion) : 885 km
Poids à vide : 10 886 kg
Poids maximum au décollage : 18 733 kg
Armement : Trois baies d’armement internes conçues spécialement pour transporter deux AIM-9X Sidewinder AAM et un seul missile de croisière AGM-158A JASSM.
Entre les efforts de VSKYLABS et les croquis issus d’un dépôt de brevet en 1990, je vais tenter de créer un design « Alterna-fic-tif » d’un F/A-19 dans les semaines à venir.

Effectivement, à vrai dire le F-14 ne doit son salut qu'à la commande iranienne, sans celle-ci il est plus que probable que le F-15 navalisé aurait eu une très belle carrière devant lui (à la clé, on peut imaginer des clients du F-15 comme Israel et le Japon s'intéresser à une capacité aéronavale dès les années 80).


Et merci d'avoir abordé le F-15, car je vais reparler de lui prochainement .

Le X-Wing était français!

En 1918, un obscur ingénieur français du nom de Louis Gaston Beuthier proposera un concept plutôt étonnant, un avion en X (ouais, je vous vois venir avec vos blagues et vos références), ce dernier serait finalement avantageux (d'après son concepteur) car il n'y aurait pas besoin d'une structure aérodynamique pour opérer une giration (en termes plus simples: pas de queue), moins de poids pour plus de place pour un équipage, une stabilité renforcée par 4 ailerons et la posibilité de construire l'appareil en un seul tenant, probablement sous le fome d'une configuration push-pull (configuration où les axes des hélices d'un appareil sont alignés, résultant sur deux moteurs en tandem, l'un propulsant, l'autre tractant l'appareil).

Il va de soi (et dieu merci) que l'appareil n'a jamais été construit.

Source:http://modelarchives.free.fr/Bestiaire/B_BEUTIER_P/index.html

Un F-15 Asymétrique.

Bon, on m'a dit qu'ici on aimait les horreurs aéronautiques et autres monstruosités, alors je vous présente le F-15 "Staggerwing" (aile en décalé/en décalage), un dessin datant d'un brevet de 1979 de chez McDonnell Douglas afin d'étudier la réduction de la trainée à des vitesses transoniques.
Source:https://www.secretprojects.co.uk/threads/asymmetric-f-15-eagle-staggerwing.7598/

Légende du Brevet: "Aéronef comportant un fuselage muni de panneaux d'aile disposés en quinconce le long du fuselage de telle sorte que les surfaces de commande du panneau d'aile avant sont sensiblement plus proches du centre de gravité que ne le sont les surfaces de commande du panneau d'aile arrière. Cette disposition permet de réduire les effets de traînée aux vitesses transsoniques et offre une nouvelle façon d'obtenir un contrôle précis de la position de l'aéronef en utilisant les surfaces de contrôle pour une translation verticale avec des moments de tangage minimum."

https://patents.google.com/patent/US4139172A/en

Mon dieu... imaginer ça en l'air!

Dans le cadre d'un petit design uchronique, est-ce que certains d'entre vous auraient entendu parler de projet d'équipement français sur les segments suivant :
*Éventuel successeur de la mitrailleuse MAC-58 sur le segment 12.7 (50.BMG)
*Un éventuel projet de lance-grenade automatique sur les segments 40x53mm

Thomas a écrit:Pour revenir sur l'ALLARM, le projet d'HIMARS français avec 20 ans d'avance. J'ai pu me procurer le magasine.
J'ai aussi ouvert un sujet dédié sur SecretProjects.

ALLARM
Source : Marc Chassillan, RAIDS Hors-série N° 73. Ingénieur militaire de formation, Marc Chassillan est l’un des rares spécialistes techniques du blindé en France. Il a passé un peu plus de 25 ans passés au sein de GIAT puis de Nexter.

L’APX est concept du lieutenant-colonel Hatier, en réponse à « challenge » lancé par Marc Chassillan à ses élèves. Fournir un appui feu sur les théâtres d’opérations extérieurs avec un système qui puisse être projeté par voie aérienne et ayant faible empreinte logistique. Le système utilise les mêmes roquettes M26 des M270 MLRS dans un panier contenant 6 munitions. Le concept est baptisé ALLARM pour Automoteur Léger Lance-Roquettes Multiple. Une batterie d’artillerie se compose de 4 ALLARM et de 4 véhicules de ravitaillement transportant chacun 3 paniers de roquettes. Une batterie d’appui-feu ALLARM peut donc tirer 96 roquettes M26. Aérotransportable, il aurait été possible de déployer une batterie complète en 12 sorties de C130.

Le challenge avait pour contrainte d’utiliser un châssis existant. L’étude a porté sur les châssis suivants : camions ACMAT 6x6 et 8x8, camions TRM, VA, Sagaie, AMX-10 RC, AMX-10 RTT. C’est ce dernier qui est choisi comme base de travail. Une cabine biplace est installée à l’avant, au-dessus du GMP. Ce dernier est accessible, car la cabine est basculable. Le concept prévoyait un poids de 16 tonnes en configuration de combat. Des plaques blindage supplémentaire pouvaient être montées sur la cabine pour atteindre un niveau 2 STANAG 4569.

D’un point de vue uchronique, l’ALLARM était donc un HIMARS 20 ans avant l’heure. Deux ALLARM auraient pu prendre place dans un A400M. Le système aurait pu être mis à jour pour utiliser le même châssis Renault Sherpa 5 que le CAESAR.

Longueur : 6,29 m
Largeur : 2,78 m
Hauteur : 2,6 m
Poids : 16 tonnes
Armement : 1 panier de 6 roquettes M26
Propulsion : Baudouin Diesel Model 6F11
Autonomie : environs 800km
Vitesse maximale : environ 85-90 km/h sur route, environ 40-45 km/h en hors-piste

Un article sur mon site: ALLARM

Encore une fois de belles découvertes sur ce topic.

Depuis ma dernière visite, mentions particulières, par rapport à mes sujets d'intérêt, pour :

-Avion Slesarev Svyaotogor russe (Uranium Colonel)
-Projet Sabre II pour le Pakistan (Uranium Colonel)
-Westland WG 13 R (Collectionneur)
-Scaled Composites 133 (Uranium Colonel)
-Aile volante Tupolev (Thomas)
-Lenticular Defense Missile (Uranium Colonel)
-Canon automoteur ARL 40 (Anaxagore)
-Aéroglisseurs et traîneaux à chenille soviétiques (Préhistorique)
-Avion Beuthier à ailes en X (Uranium Colonel)
-ALLARM (Thomas).


Sinon, pour parler de projets rappelant le Beuthier, mes pérégrinations internautiques m'avaient amené (en mai 2020) à la découverte des projets Stroop SP-6 et SP-7.









https://www.theaerodrome.com/forum/showthread.php?t=61465

https://news.google.com/newspapers?id=1iFNAAAAIBAJ&sjid=NTYDAAAAIBAJ&pg=5276%2C4304017

Alors, les sources étant quelque peu contradictoires, je fais un résumé de ce que j'avais trouvé à l'époque :

Leur constructeur, Robert Catlow Stroop, avait précédemment travaillé pour Curtiss pendant la première guerre mondiale (il a notamment participé à la construction et à la livraison de Curtiss Jenny). Dans les années 20, il a travaillé sur le bombardier stratégique hexa-moteur américain Witteman-Lewis XNBL-1 Barling bomber (abandonné après la sortie du premier prototype), puis, ultérieurement, au moins pour Douglas (3 ans).

Selon certaines sources, Stroop a effectué son travail sur les SP-6 et 7 de 1935 à 1939, selon d'autres à partir de 1939... Ils ont été construits près de la piste de l'aérodrome de Rome, petite ville située au nord-ouest d'Atlanta, capitale de l'Etat américain de Georgie. Dans leur concept, la configuration en X était réservée au décollage et à l'atterrissage. En vol, les ailes se rejoignaient pour n'en former qu'une seule qui était "classique".

Selon certaines sources, ils ne sont pas allés au-delà du stade de la maquette, selon d'autres, ils ont atteint le stade du prototype. Mais, dans tous les cas, il n'existe aucun élément concret indiquant qu'ils aient effectivement volé. Enfin, celui qui est parfois appelé SP-6 est d'autres fois appelé SP-7 et inversement...


Voilou.

May the day be with you

Chars antérieurs à la Première Guerre Mondiale

L'idée du char d'assaut est en fait très ancienne, le premier char d'assaut date même de la Renaissance. Et l'histoire des projets souvent absurdes et loufoques développés en l'absence de sustème d'autopropulsion aboutit pour l'essentiel à des dizarreries sans grand intérêts pratiques.

Le Char de Leonard de Vinci

Ce "tank" dessiné en 1482 est actionné par un mécanisme à engrenages, mis en branle par 8 hommes qui déplacent tout à la fois le tank et servent d'artilleurs (il y 8 canons sur le pourtour du tank).

Les hommes voient autour d'eux grace à des meutrières.
Bien que doté d'une grande puissance de feu, l'engin aurait été lent et maladroit.

Le projet Levavasseur

Il faut attendre 1903, pour que l'idée du char d'assaut réapparaisse.
Il s'agit d'une idée de l'ingénieur polytechnicien et capitaine d'artille Levavasseur.

Il s'agit en fait plutot d'un canon d'artillerie auto-propulsé que d'un char.
En dépit de ce que le dessin pourait suggérer, il n'utilise pas réeelement des chenilles, mais un système appellé "roues articulées" qui en sont l'ancêtre.

Chars prototypes de la Première Guerre Mondiale

C'est avec la première guerre mondiale qu'apparaissent les premiers véritables tanks.

Les français sont les pionniers du genre créant plusieurs machines intéressantes comme le char Sneider AC1, puis le Saint-Chammond, mais ils furent préédés par un prototype très peu connu

La machine Boirault

Ce premier prototype de char d'assaut a été montré en décembre 1914 et testé sur le champ de bataille où il s'est révélé relativement agile et manoeuvranle, pouvant traverser les champs de barbelés et passer une voie de chemin de fer. malheureusement la motorisation était très insuffisante et la vitesse limitée à ... 2 km/h!
L'engin blindé s'attire de nombreuses moqueries et est surnommé "Diplodocus Militarus".
Pourtant l'idée est originale avec un système de déplacement que je n'ai pas été capable de comprendre des "panneaux tournants" (???? wtf?)

Le Netopyr

Il s'agit d'un char russe dont l'unique prototype a été construit en 1915. l'idée est des plus étranges, de gigantesque roues à rayon à l'avant...


L'équipage devait être "des dizaines d'hommes" la tourelle en haut de l'étrange char est équipé de mitrailleus Maxim pouvant tirer dans toutes les direction, comem la tourelel ventrale. Les deux canons principaux (les 9 pounders) sont latéraux.
malheureusement, en dépit d'un puissante motorisation pour l'époque (240 chevaux), le Netopyr (chauve-souris) s'embourbe dès son premier essai sur le terrain. Ses roues gigantesques manquent d'adhésions, la petite roue arrière s'embourbe facilement.

Le char Peugeot

La firme Peugeot participe à la création du FT, le char léger français, mais cela ne les empêche pas de créer un concurent qu'ils vont rapidement dévoiler et tester pour l'état-major.
Le concept est novateur et préfigure les chars des années 30. En fait, il surclasse le FT sur de nombreux points: vitesse, confort des équipages, taille et poids inférieurs, meilleur blidage.
Il est néanmoins rejeté car il n'a pas de tourelle rotative.

Thomas a écrit:

Thomas a écrit:Pour revenir sur l'ALLARM, le projet d'HIMARS français avec 20 ans d'avance. J'ai pu me procurer le magasine.
J'ai aussi ouvert un sujet dédié sur SecretProjects.

ALLARM
Source : Marc Chassillan, RAIDS Hors-série N° 73. Ingénieur militaire de formation, Marc Chassillan est l’un des rares spécialistes techniques du blindé en France. Il a passé un peu plus de 25 ans passés au sein de GIAT puis de Nexter.

L’APX est concept du lieutenant-colonel Hatier, en réponse à « challenge » lancé par Marc Chassillan à ses élèves. Fournir un appui feu sur les théâtres d’opérations extérieurs avec un système qui puisse être projeté par voie aérienne et ayant faible empreinte logistique. Le système utilise les mêmes roquettes M26 des M270 MLRS dans un panier contenant 6 munitions. Le concept est baptisé ALLARM pour Automoteur Léger Lance-Roquettes Multiple. Une batterie d’artillerie se compose de 4 ALLARM et de 4 véhicules de ravitaillement transportant chacun 3 paniers de roquettes. Une batterie d’appui-feu ALLARM peut donc tirer 96 roquettes M26. Aérotransportable, il aurait été possible de déployer une batterie complète en 12 sorties de C130.

Le challenge avait pour contrainte d’utiliser un châssis existant. L’étude a porté sur les châssis suivants : camions ACMAT 6x6 et 8x8, camions TRM, VA, Sagaie, AMX-10 RC, AMX-10 RTT. C’est ce dernier qui est choisi comme base de travail. Une cabine biplace est installée à l’avant, au-dessus du GMP. Ce dernier est accessible, car la cabine est basculable. Le concept prévoyait un poids de 16 tonnes en configuration de combat. Des plaques blindage supplémentaire pouvaient être montées sur la cabine pour atteindre un niveau 2 STANAG 4569.

D’un point de vue uchronique, l’ALLARM était donc un HIMARS 20 ans avant l’heure. Deux ALLARM auraient pu prendre place dans un A400M. Le système aurait pu être mis à jour pour utiliser le même châssis Renault Sherpa 5 que le CAESAR.

Longueur : 6,29 m
Largeur : 2,78 m
Hauteur : 2,6 m
Poids : 16 tonnes
Armement : 1 panier de 6 roquettes M26
Propulsion : Baudouin Diesel Model 6F11
Autonomie : environs 800km
Vitesse maximale : environ 85-90 km/h sur route, environ 40-45 km/h en hors-piste

Un article sur mon site: ALLARM

Article mit à jour avec une nouvelle version des visuels. J'avais foiré les roues du véhicule.

Found And Explained a publié une chouette vidéo qui revient sur le projet Yak-141, qui a plus de liens qu'il n'y parait avec le F-35 de Lockeed Martin.
La partie sur le moteur est assez impressionnante sur le plan technique.

Collectionneur a écrit:Le F-35 plutôt ?

En effet. Faute de frappe après une semaine bien chargé.

Une recréation issue basée sur un concept issue du même magazine que l'ALLARM (RAIDS Hors-série N° 73): le tourelleau Pitbull de GIAT.

Obusier de Campagne Motorisé / SPFH90
Inspiré de l’article de Marc Chassillan pour RAIDS Hors-série N° 73.
Une douzaine d’années avant le projet CAESAR (CAmion Équipé d’un Système d’ARtillerie), la société Matenin a proposé un « automouvant léger aérotransportable » basé sur le châssis de l’enfouisseur de mines en service dans l’armée française. Cela donne un véhicule 4×4 à pneumatiques de grand diamètre dont la stabilisation lors des tirs est assurée par stabilisateurs latéraux et une bêche arrière. La pièce d’artillerie est l’obusier européen FH70 155 mm 39 calibre. Ce dernier passe ainsi de « canon d’artillerie tracté » à « canon d’artillerie motorisé ».

Plus d'info ici!

Permission de repartager ton illustration avec le lien vers ton blog ?

NA-335, un F-15 avant l'heure?

Suite au programme FX qui visait à obtenir un nouveau chasseur pour les années 1970, North American a proposé un projet au design sophistiqué et élégant, beaucoup plus aérodynamique que les autres concurrents. Le NA-335, comme il fut dénommé, avait une grande aile delta mélangée au long nez arqué. A la différence de ses concurrents, le NA-335 ne possédait pas la double queue caractéristique des autres propositions du programme FX.
Sa configuration ressemblait à bien des égards au futur Sukhoi T-10, qui devrait donner plus tard le "Flanker" toutefois La conception américaine diffère sur deux points importants : il n'y a pas d'espace entre les nacelles des moteurs et il n'y a qu'un seul aileron vertical. La "protubérance" ventrale produit des flux d'air assez problématiques pour l'emport et la séparation d'armes et de bombes mais permet une augmentation très importante de la sustentation, améliorant de facto la vitesse et la manœuvre de l'engin au combat. L'empennage unique du 335 (soutenu par de grands ailerons ventraux) aurait rendu l'avion inférieur à un avion à double empennage comme le F-15 en termes de contrôlabilité à haute altitude, mais il aurait été plus léger et plus simple. Cependant, la position des bords d'attaque du NA 335 aurait favorisé sa capacité à générer des angles alpha élevés (la réglé des angles alpha, voir pdf ci dessous, permet de calculer l'angle alpha ou angle de plané, nécessaire pour atterrir sur une piste) même si il apparait que l'appareil aurait été complexe et très fragile.



Les ailes en forme de sabre sont particulièrement intéressantes - elles présentent une courbure en bout d'aile similaire à celle du T-10, ce qui aurait pu poser des problèmes de stabilités à des vitesses transsoniques élevées et exclure l'utilisation de missiles montés en bout d'aile.

Son armement serait transporté en des points semi-encastrés sur le dessous du fuselage et en plusieurs points sur les ailes. Malgré toutes les promesses de la conception, cependant, il ne sera pas accepté pour un développement ultérieur. Peut-être à cause de ses innombrables fonctionnalités jugées trop innovantes, le NA-335 a été ignoré au profit de la proposition de McDonnell Douglas, qui avait été suivie de près durant ses essais en soufflerie à la NASA.



http://www.aero-hesbaye.be/pdf_doc/Regle_2a.pdf

F-15 MANX.

Poursuivant ma liste des F-15 "uchroniques", je suis tombé sur cette petite perle datant de 1995-96 et réalisé comme "concept-art" pour le futur programme F-X sud coréen (ce dernier commencé en 2002 aboutira à l'achat par Séoul de F-15K Slam et de F-35) par McDonnell Douglas et Pratt & Whitney à la fois pour répondre aux demandes de Séoul pour un chasseur de 4éme génération (relativement) furtif et pas trop cher mais aussi pour distancer le programme F-22 (qui à cette époque inquiétait manifestement McDonnell Douglas).
En "remplaçant" le double empennage du F-15 "classique" par celui d'un YF-23 (autre programme avorté dont Thomas nous a déja fait une chronique), les ingénieurs visaient manifestement un appareil STOL (on notera que d'après l'une des sources que j'ai trouvées le MANX aurait pu être équipé des turbines à poussée vectorielles) en s'évitant les surcoûts s'ils avaient développé un nouvel avion.

Prévu pour un premier vol aux alentours de 1998, le F-15 MANX tombera dans les oubliettes.

Uranium Colonel a écrit:Permission de repartager ton illustration avec le lien vers ton blog ?

Yep.

Thomas a écrit:Dans le cadre d'un petit design uchronique, est-ce que certains d'entre vous auraient entendu parler de projet d'équipement français sur les segments suivant :
*Éventuel successeur de la mitrailleuse MAC-58 sur le segment 12.7 (50.BMG)
*Un éventuel projet de lance-grenade automatique sur les segments 40x53mm

Malheureusement j'ai fais chou blanc pour l'instant Thomas.