Une Bonne Action n'est pas toujours récompensée. La mort dans les forêts de l'Ouest Américain.
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Une Bonne Action n'est pas toujours récompensée. La mort dans les forêts de l'Ouest Américain.
1836. Le gouvernement réformateur mexicain du général-dictateur Santa Anna décide d'abolir l'esclavage. Les colons américains esclavagistes installés au Texas Mexicain décident de se séparer des latins émancipateurs afin de conserver leurs esclaves noirs et de créer un état indépendant anglo-saxon où ils pourront vivre selon leurs désirs. L'idée de sécession par défiance politique sera reprise en 1861.... Seuls les colons d’origine irlandaise et catholiques restent fidèles au gouvernement mexicain.
Alors que les texans esclavagistes se sont réfugiés dans la mission d’Alamo et affrontent les mexicains à San Antonio de Bexar, le docteur Marcus Whitman et son épouse Narcissa s’installent sur les berges de la rivière Walla-Walla dans l’actuel état de Washington. Ils y fondent une mission pour évangéliser les indiens de la région et cherchent très sincèrement à apporter leur aide aux familles américaines qui vivent le long du cours d’eau.
Les indiens Cayuses ne tardent pas à découvrir l’habitation des Whitman qui se mettent en devoir d’apporter de nouvelles techniques afin d’améliorer la qualité et la productivité de l’agriculture amérindienne. La présence des Whitman rassure les marchands ambulants et les chasseurs qui s’aventurent dans ces contrées sauvages pour commercer avec les indiens. A leur retour dans l’Est, les chasseurs s’empressent de parler du travail accomplit par le couple auprès des Cayuses. Ces informations finissent par arriver à Fort Laramie dans l’actuel état du Wyoming, point de départ des convois de pionniers. Quelques mois plus tard, des colonnes de chariots transportant des centaines d’américains remontent les rives de la rivière Walla-Walla en quête de terres promises. Les indiens désarmés voient alors ces pionniers s’installer sur leurs territoires comme si de rien n’était. Les Whitman cherchent à rassurer les indiens quant à la venue des blancs en leurs énonçant toutes les connaissances de progrès inhérentes qui les guideront vers la civilisation. Les jeunes guerriers Cayuses commencent à protester. Whitman très charismatique arrive à calmer leur ardeur.
L’arrivée des colons américains n’est pas sans conséquence : En moins d’une semaine après leur installation une épidémie de variole s’abat sur la région. Les Cayuses plus sensibles au virus meurent en grand nombre. Le docteur Marcus Whitman tente de faire de son mieux pour sauver les malades blancs comme indiens, mais ses réserves de médicaments s’épuisent rapidement. Il décide alors de soigner les pionniers en priorité et se résigne en fin de compte à partir chercher un remède à Fort Laramie. Son voyage le long de la rivière se transforme rapidement en un cauchemar tant la région est sauvage : Les bêtes rôdent et la plupart des habitations ont été abandonnées à la nouvelle de l’épidémie. Whitman finit par tomber sur des guides indiens au service de l’Us Army qui le conduisent à un poste militaire où le docteur négocie l’achat d’un maigre chargement de médicaments.
Revenu à sa mission, Whitman tente de soigner les malades américains qui s’entassent dans une grange. Un matin le chef de Cayuses arrive chez les Whitman avec ses 3 enfants malades, et il laisse une semaine au docteur pour les soigner. Au fait des misères de son peuple dues à l’arrivée des blancs, si ses enfants meurent les Cayuses puniront les pionniers.
Malgré tous les efforts du médecin les enfants du chef des indiens meurent. Ils sont suivis dans la mort par de nombreux pionniers. Comme il l’avait promis le chef des Cayuses est de retour une semaine après. Il est accompagné par plusieurs guerriers. Whitman annonce que les enfants sont morts. Après un long silence un cri de guerre éclate : Il est le signal d’un massacre où les indiens mettent la région à feu et à sang en libérant leur fureur contre les pionniers qui ont apporté la mort sur leur territoire. Les Whitman et les colons sont tués dans les combats qui s’en suivent. La terre promise est devenue un enfer. Les rares survivants blancs sont emmenés comme esclaves.
La nouvelle du massacre de la Mission Whitman met plusieurs semaines à arriver jusqu’à Fort Laramie. L’Armée Américaine aux soldats trop peu nombreux fait alors appel à un célèbre coureur des bois : Peter Skene Ogden, qui travaille pour la Compagnie Britannique de la Baie d’Hudson pour négocier la libération des blancs retenus par les Cayuses. Ogden qui connait la région de la Walla-Walla retrouvent les indiens qui sont sur le pied de guerre. Ces derniers exigent des fusils en échange des pionniers qui sont leurs prisonniers, et ne veulent plus voir de blancs le long du cours de la rivière. Ogden parlemente et obtient la libération des otages, mais dès leur retour à Fort Laramie l’Armée des Etats-Unis commence à organiser des représailles contre les indiens : Le gouverneur du territoire demande à Peter Ogden de recruter 500 cents volontaires pour mener une expédition punitive contre les Cayuses. Le coureur des bois sera gracieusement rémunéré et prendra la tête de la colonne militaire dont il sera le commandant.
Le temps de recruter des hommes et Ogden envahit le territoire des Cayuses avec sa troupe de mercenaires. Les indiens au fait de l’avancée des irréguliers de l’Us Army montent par petits groupes des embuscades sur leur chemin, et harcèlent la colonne américaine. Mais cela n’empêche pas Ogden et ses hommes d’atteindre le cœur du territoire amérindien et d’y massacrer des femmes et des enfants restés sans défense dans les campements en plaine, tandis que les guerriers sans stratégie ni sens tactique attendent les soldats et autres trappeurs dans les bois. Mais Ogden a soif de justice (Si je puis dire) et recherche activement parmi les Cayuses ceux qui ont attaqués la Mission Whitman pour les châtier. Trop faibles pour résister séparément aux blancs, les familles Cayuses (Tribus) se regroupent pour mener un ultime combat.
Alors que le commandant Peter Ogden pensait avoir cassé le moral des indiens et qu’ils allaient se rendre, ceux-ci lui tendent une embuscade de grande ampleur aux américains le long du Rio Alcanzo. La Bataille rangée opposant fusils aux arcs et lances se transforme rapidement en boucherie : Les adversaires en viennent à se battre au corps à corps. Longs couteaux de chasse contre tomawaks. La guerre dans les bois et les montagnes sauvages dure jusqu’en 1848 et au jeu de l’attrition les américains qui reçoivent constamment des renforts prennent le dessus sur les Cayuses qui se rendent et se soumettent à l’autorité de Washington : L’immense majorité des guerriers est épuisée par ses années de sanglants combats où massacres et tortures se succèdent. Seul un groupe d’irréductibles guerriers continue de se battre et trouve refuge dans des monts isolés et inaccessibles. Les Cayuses directement impliqués dans l’attaque de la Mission Whitman sont dénoncés par les autres indiens qui obtiennent ainsi la grâce du nouveau gouverneur américain du territoire. Ils sont pendus. La nuit suivante leur exécution les corps des suppliciés sont récupérés par les indiens dissidents qui les enterrent dans les terres d’une montagne sacrée selon la tradition des guerriers.
Le territoire des Cayuses pacifié attire à nouveau des colons rassurés par la présence devenue permanant de troupes américaines. La Mission Whitman est reconstruite et cette renaissance est concrétisée par l’arrivée d’un nouveau médecin. Des fermes sont établies aux alentours, et de temps à autre l’une d’elle subit l’attaque des guerriers dissidents qui n’ont pas oublié ce que le mot liberté et indépendance veut dire. Des bêtes disparaissent durant les nuits, et les colons blancs réagissent en menant des battues : Des indiens soumis sont pris arbitrairement à partie par des blancs absurdes qui leurs tirent dessus et finalement abattent des innocents. Cela entraine un profond malaise dans la communauté indienne devenue pacifiste dont une grande partie rejoint les rebelles dans les montagnes, pour reprendre le combat contre l’invasion des américains.
Avec le retour des colons la variole réapparait. Les indiens encaissent de plein fouet cette nouvelle épidémie qui se repend dans le territoire et les décime. Pour soigner les membres malades de leurs tribus, des Cayuses enlève le nouveau docteur, et pour être sûrs qu’il ne se sauve pas : Ils lui coupent les tendons des chevilles et l’estropient. Peter Skene Ogden qui est resté au service de l’Armée Américaine se lance à la poursuite des ravisseurs, et après avoir retrouvé leurs traces, délivre le médecin : Alors que les Cayuses ont établi un campement pour passer la nuit dans des monts enneigés et commencent à somnoler, Ogden s’introduit sans bruit parmi eux et sans être repéré emmène le médecin avec lui en lui servant d’appui. Au petit matin les Cayuses stupéfiés découvrent l’évasion de leur prisonnier et se lancent à sa poursuite. Dans la neige les traces fraiches sont faciles à suivre, mais Ogden a eu le temps au petit matin de rejoindre un groupe de trappeurs amis qui repoussent par un feu nourrit les indiens qui se débandent.
Les indiens dit-hostiles ne tardent pas à revenir et plusieurs combats se déroulent dans les territoires sauvages du Grand-Ouest. Peter Skene Ogden, en plus de sa troupe irrégulière de coureurs des bois, a pour alliés les indiens Washoes ennemis des Cayuses. Alors que les blancs se dirigent vers Fort Laramie, les adversaires qui se craignent mutuellement se tendent des embuscades nocturnes : Des tueries sanglantes et sans pitié se succèdent éclairées par les cycles de la Lune blanche qui domine les forêts. Ogden finit par atteindre Fort Laramie.
Les Washoes alliés aux américains décident d’en finir avec leurs ennemis ancestraux et historiques. Partout en mouvement, ils encerclent le territoire de leurs adversaires. Les Cayuses se regroupent pour mieux résister, mais les Washoes les harcèlent continuellement. Peter Ogden et plusieurs mercenaires servant de troupe irrégulière à l’armée Américaine repartent vers la rivière Walla-Walla pour pacifier une bonne fois pour toute l’Ouest Sauvage. Son idée est d’encercler la vallée où se sont regroupés les indiens hostiles, mais il n’a pas assez d’hommes pour cela. Pourtant les Cayuses encore sur le pied de guerre sont décimés par la maladie : Il ne reste plus en 1850 qu’une cinquantaine de guerriers Cayuses ! Sur le millier qu’ils furent en 1830. La guerre bactériologique, voulue ou non, a fait son œuvre.
Les derniers guerriers Cayuses savent que la fin de leur peuple est venue, mais cela coutera cher à leurs ennemis. Divisés en petits groupes la trentaine d’américains de l’Us Army et la centaine d’indiens Washoes qui s’infiltrent en territoire Cayuses sont attaqués avec détermination et…. Massacrés ! Les Cayuses attaquent les groupes ennemis l’un après l’autre et exterminent leurs adversaires : Le désespoir et le courage des Cayuses inversent le cours de la campagne militaire américaine. Découragés les indiens Washoes renoncent à se battre, fuient et retournent chez eux. Le commandant Ogden et la dizaine d’hommes qui lui sert de compagnie se retrouvent alors seuls pour faire face à la contre-offensive des indiens hostiles lors de la Bataille de la Grande Ronde.
Ce qui reste des guerriers Cayuses (30 hommes) poursuit et encercle la troupe d’Ogden (10 hommes). Les indiens qui se sont rassemblés sous les couverts de la forêt attendent la nuit pour s’abattre sur les blancs. Soudain, comme sortis de nulle part des cavaliers américains prennent à revers les derniers indiens hostiles qui n’ont pas la moindre chance d’en réchapper : Ce sont des Mormons menés par Brigham Young qui venant de leur état du Déseret (Utah) ont décidé d’en finir avec les Cayuses. Alliés avec les indiens Utes, les Mormons inquiets de l’hostilité des Cayuses à laisser passer des convois de colons ont répondu favorablement à l’appel de Washington pour sécuriser l’Ouest Sauvage. Avec la mort du dernier guerrier Cayuses prend fin la Guerre. Le commandant Ogden finit de pacifier le territoire et ce qui reste de la tribu des Cayuses soumis va être déplacé dans l’état de l’Oregon. Les territoires du Grand Nord-Ouest vont pouvoir être ouvert à la colonisation. Les terres des états de l’Oregon et de Washington sont fertiles. L’Us Armu va alors faire appelle à des guides connaissant parfaitement ces contrées pour y établir des points de contrôle. Le célèbre guide de convois James Bridger est de ceux-là.
La ruée vers l’Ouest a réellement commencée avec la découverte d’une pépite d’or sur le terrain d’un certain Sutter : Un suisse établit en Californie et qui a combattu les mexicains dans l’Armée Américaine durant la guerre de 1845-1848. La nouvelle de la découverte de l’or s’est alors propagée comme une trainée de poudre. D’honnêtes citoyens du monde entier ont afflué vers l’Ouest pour se transformer en prospecteurs. Sous l’influence de plus de 100 000 français qui vont se succéder durant cette période la ville de San Francisco va se transformer et accueillir des colons étrangers qui vont arriver en masse. La Vallée de Sacramento va être en effervescence pendant des décennies. Durant la période chaotique de la guerre contre le Mexique la troupe du topographe et explorateur de l’Armée Américaine Jeohn-Charles Frémont, guidé par le coureur des bois Kit Carson, s’empara de la Californie pour en faire un état américain. Son état indépendant. A l’égal de celui des Mormons plus à l’Est : Le Déseret. La République de Californie fut déclarée en 1846 et devint…. un infernal foutoir sans loi ni foi. On s’y entretuait pour une poignée de cents. Guidé par Kit Carson, le général Kearny et l’Armée Us arriva en Californie pour y établir l’Union, et y rétablir le Droit. Frémont arrêté dut quitter l’armée, mais aimé de tous il devint alors Sénateur de la Californie ! Anti-esclavagiste il maintient la Californie dans l’Union durant la Guerre de Sécession, devient général fédéraliste et mène une expédition dans le Missouri contre les confédérés. Fremont devient après-guerre gouverneur de l’état de l’Arizona.
De nombreux citadins ont tenté leur chance pour une nouvelle vie dans l’Ouest Américain, avec pour but la Californie. Au printemps 1846, la Colonne Donner est de ceux-ci. Jacob et Georges Donner trouvèrent un guide : Un certain Hasting. Un personnage qui se donnait le titre de guide, mais qui en fait était un escroc, que les deux hommes et leurs familles, ainsi que leurs amis décidèrent naïvement de suivre : Une centaine de personnes. Ils le payèrent. Hasting leurs donna rendez-vous en territoire sauvage à Fort Bridger pour emprunter un raccourcis loin de l’itinéraire habituellement suivit par les nombreux convois. Arrivés au Poste Frontière les colons n’y trouvèrent personne. Pourtant à l’entrée du Canyon Weber, non loin de Fort Bridger, les Donner découvrirent une lettre d’Hasting leurs demandant de l’attendre. Impatients les colons décidèrent de poursuivre leur voyage avec l’aide de deux guides indiens. La caravane repartit donc. Les colons contournèrent le Grand Lac Salé et se retrouvèrent dans la vallée du Désert du Nevada. La chaleur et l’inquiétude générèrent des tenions et des violences parmi le groupe. Les bagarres furent nombreuses. Un homme du nom de Reed assassin d’un autre colon fut abandonné dans l’Ouest Sauvage. En octobre, l’eau et la nourriture vinrent à manquer alors que la colonne s’engagea dans les Rocheuses où la neige finit d’abattre le moral des familles. Sans ressource pour survivre les Donner finirent par manger les cadavres de colons eux-mêmes morts de faim. Les deux guides indiens sont assassinés et…. Dévorés. Le 10 janvier 1847, deux hommes, cinq femmes et trois enfants quittèrent le camp où les américains s’étaient retranchés pour survivre. Tout semblait perdu, et pourtant : Ils parvinrent à rejoindre un village indien d’où une expédition de secours fut montée. Seuls 45 personnes sur 100 furent sauvées et atteignirent la Californie.
Autrement, la Vallée de Furnace Creek fut traversée par un autre groupe de colons en 1849 : Ils s’y égarèrent et leur expédition se transforma en calvaire mortuaire. Seul un petit groupe parvint quitté ce désert où de nombreux colons trouvèrent la mort : - « Good Bye Death Valley », cria une femme en quittant le site écrasé d’un soleil brûlant. Un site qui fut officiellement baptisé : Vallée de la Mort en 1933. L’expression ouest américaine : Va te faire voir (Pour être poli) se traduit par Go Back to The Valley ! Une insulte reprise par Bodhi Salver à l’encontre de Johnny Utah dans le film Point Break en vo.
Les Cayuses auront été les premiers indiens de la région du Plateau engagés dans une guerre contre les Blancs. Les Cayuses vivaient de pêche au saumon et de cueillette sur le cours supérieur des rivières Columbia et Walla-Walla, et menaient souvent des expéditions de chasse au bison en Oregon aux côtés des Yakimas et des Nez-Percés. Ils élevaient une race de poneys très réputés connus sous le nom de "cayuses", d’où leur nom de tribu. Leur situation entre les Plaines et la région du Nord-Ouest leur permettait d’échanger des chevaux et des peaux de bisons contre les fourrures et les coquillages de la côte. L’arrivée de Marcus Whitman, peut-être pleine de bonnes intentions, marqua la fin de leur existence comme de celles de tous les autres indiens des Plaines….
Alors que les texans esclavagistes se sont réfugiés dans la mission d’Alamo et affrontent les mexicains à San Antonio de Bexar, le docteur Marcus Whitman et son épouse Narcissa s’installent sur les berges de la rivière Walla-Walla dans l’actuel état de Washington. Ils y fondent une mission pour évangéliser les indiens de la région et cherchent très sincèrement à apporter leur aide aux familles américaines qui vivent le long du cours d’eau.
Les indiens Cayuses ne tardent pas à découvrir l’habitation des Whitman qui se mettent en devoir d’apporter de nouvelles techniques afin d’améliorer la qualité et la productivité de l’agriculture amérindienne. La présence des Whitman rassure les marchands ambulants et les chasseurs qui s’aventurent dans ces contrées sauvages pour commercer avec les indiens. A leur retour dans l’Est, les chasseurs s’empressent de parler du travail accomplit par le couple auprès des Cayuses. Ces informations finissent par arriver à Fort Laramie dans l’actuel état du Wyoming, point de départ des convois de pionniers. Quelques mois plus tard, des colonnes de chariots transportant des centaines d’américains remontent les rives de la rivière Walla-Walla en quête de terres promises. Les indiens désarmés voient alors ces pionniers s’installer sur leurs territoires comme si de rien n’était. Les Whitman cherchent à rassurer les indiens quant à la venue des blancs en leurs énonçant toutes les connaissances de progrès inhérentes qui les guideront vers la civilisation. Les jeunes guerriers Cayuses commencent à protester. Whitman très charismatique arrive à calmer leur ardeur.
L’arrivée des colons américains n’est pas sans conséquence : En moins d’une semaine après leur installation une épidémie de variole s’abat sur la région. Les Cayuses plus sensibles au virus meurent en grand nombre. Le docteur Marcus Whitman tente de faire de son mieux pour sauver les malades blancs comme indiens, mais ses réserves de médicaments s’épuisent rapidement. Il décide alors de soigner les pionniers en priorité et se résigne en fin de compte à partir chercher un remède à Fort Laramie. Son voyage le long de la rivière se transforme rapidement en un cauchemar tant la région est sauvage : Les bêtes rôdent et la plupart des habitations ont été abandonnées à la nouvelle de l’épidémie. Whitman finit par tomber sur des guides indiens au service de l’Us Army qui le conduisent à un poste militaire où le docteur négocie l’achat d’un maigre chargement de médicaments.
Revenu à sa mission, Whitman tente de soigner les malades américains qui s’entassent dans une grange. Un matin le chef de Cayuses arrive chez les Whitman avec ses 3 enfants malades, et il laisse une semaine au docteur pour les soigner. Au fait des misères de son peuple dues à l’arrivée des blancs, si ses enfants meurent les Cayuses puniront les pionniers.
Malgré tous les efforts du médecin les enfants du chef des indiens meurent. Ils sont suivis dans la mort par de nombreux pionniers. Comme il l’avait promis le chef des Cayuses est de retour une semaine après. Il est accompagné par plusieurs guerriers. Whitman annonce que les enfants sont morts. Après un long silence un cri de guerre éclate : Il est le signal d’un massacre où les indiens mettent la région à feu et à sang en libérant leur fureur contre les pionniers qui ont apporté la mort sur leur territoire. Les Whitman et les colons sont tués dans les combats qui s’en suivent. La terre promise est devenue un enfer. Les rares survivants blancs sont emmenés comme esclaves.
La nouvelle du massacre de la Mission Whitman met plusieurs semaines à arriver jusqu’à Fort Laramie. L’Armée Américaine aux soldats trop peu nombreux fait alors appel à un célèbre coureur des bois : Peter Skene Ogden, qui travaille pour la Compagnie Britannique de la Baie d’Hudson pour négocier la libération des blancs retenus par les Cayuses. Ogden qui connait la région de la Walla-Walla retrouvent les indiens qui sont sur le pied de guerre. Ces derniers exigent des fusils en échange des pionniers qui sont leurs prisonniers, et ne veulent plus voir de blancs le long du cours de la rivière. Ogden parlemente et obtient la libération des otages, mais dès leur retour à Fort Laramie l’Armée des Etats-Unis commence à organiser des représailles contre les indiens : Le gouverneur du territoire demande à Peter Ogden de recruter 500 cents volontaires pour mener une expédition punitive contre les Cayuses. Le coureur des bois sera gracieusement rémunéré et prendra la tête de la colonne militaire dont il sera le commandant.
Le temps de recruter des hommes et Ogden envahit le territoire des Cayuses avec sa troupe de mercenaires. Les indiens au fait de l’avancée des irréguliers de l’Us Army montent par petits groupes des embuscades sur leur chemin, et harcèlent la colonne américaine. Mais cela n’empêche pas Ogden et ses hommes d’atteindre le cœur du territoire amérindien et d’y massacrer des femmes et des enfants restés sans défense dans les campements en plaine, tandis que les guerriers sans stratégie ni sens tactique attendent les soldats et autres trappeurs dans les bois. Mais Ogden a soif de justice (Si je puis dire) et recherche activement parmi les Cayuses ceux qui ont attaqués la Mission Whitman pour les châtier. Trop faibles pour résister séparément aux blancs, les familles Cayuses (Tribus) se regroupent pour mener un ultime combat.
Alors que le commandant Peter Ogden pensait avoir cassé le moral des indiens et qu’ils allaient se rendre, ceux-ci lui tendent une embuscade de grande ampleur aux américains le long du Rio Alcanzo. La Bataille rangée opposant fusils aux arcs et lances se transforme rapidement en boucherie : Les adversaires en viennent à se battre au corps à corps. Longs couteaux de chasse contre tomawaks. La guerre dans les bois et les montagnes sauvages dure jusqu’en 1848 et au jeu de l’attrition les américains qui reçoivent constamment des renforts prennent le dessus sur les Cayuses qui se rendent et se soumettent à l’autorité de Washington : L’immense majorité des guerriers est épuisée par ses années de sanglants combats où massacres et tortures se succèdent. Seul un groupe d’irréductibles guerriers continue de se battre et trouve refuge dans des monts isolés et inaccessibles. Les Cayuses directement impliqués dans l’attaque de la Mission Whitman sont dénoncés par les autres indiens qui obtiennent ainsi la grâce du nouveau gouverneur américain du territoire. Ils sont pendus. La nuit suivante leur exécution les corps des suppliciés sont récupérés par les indiens dissidents qui les enterrent dans les terres d’une montagne sacrée selon la tradition des guerriers.
Le territoire des Cayuses pacifié attire à nouveau des colons rassurés par la présence devenue permanant de troupes américaines. La Mission Whitman est reconstruite et cette renaissance est concrétisée par l’arrivée d’un nouveau médecin. Des fermes sont établies aux alentours, et de temps à autre l’une d’elle subit l’attaque des guerriers dissidents qui n’ont pas oublié ce que le mot liberté et indépendance veut dire. Des bêtes disparaissent durant les nuits, et les colons blancs réagissent en menant des battues : Des indiens soumis sont pris arbitrairement à partie par des blancs absurdes qui leurs tirent dessus et finalement abattent des innocents. Cela entraine un profond malaise dans la communauté indienne devenue pacifiste dont une grande partie rejoint les rebelles dans les montagnes, pour reprendre le combat contre l’invasion des américains.
Avec le retour des colons la variole réapparait. Les indiens encaissent de plein fouet cette nouvelle épidémie qui se repend dans le territoire et les décime. Pour soigner les membres malades de leurs tribus, des Cayuses enlève le nouveau docteur, et pour être sûrs qu’il ne se sauve pas : Ils lui coupent les tendons des chevilles et l’estropient. Peter Skene Ogden qui est resté au service de l’Armée Américaine se lance à la poursuite des ravisseurs, et après avoir retrouvé leurs traces, délivre le médecin : Alors que les Cayuses ont établi un campement pour passer la nuit dans des monts enneigés et commencent à somnoler, Ogden s’introduit sans bruit parmi eux et sans être repéré emmène le médecin avec lui en lui servant d’appui. Au petit matin les Cayuses stupéfiés découvrent l’évasion de leur prisonnier et se lancent à sa poursuite. Dans la neige les traces fraiches sont faciles à suivre, mais Ogden a eu le temps au petit matin de rejoindre un groupe de trappeurs amis qui repoussent par un feu nourrit les indiens qui se débandent.
Les indiens dit-hostiles ne tardent pas à revenir et plusieurs combats se déroulent dans les territoires sauvages du Grand-Ouest. Peter Skene Ogden, en plus de sa troupe irrégulière de coureurs des bois, a pour alliés les indiens Washoes ennemis des Cayuses. Alors que les blancs se dirigent vers Fort Laramie, les adversaires qui se craignent mutuellement se tendent des embuscades nocturnes : Des tueries sanglantes et sans pitié se succèdent éclairées par les cycles de la Lune blanche qui domine les forêts. Ogden finit par atteindre Fort Laramie.
Les Washoes alliés aux américains décident d’en finir avec leurs ennemis ancestraux et historiques. Partout en mouvement, ils encerclent le territoire de leurs adversaires. Les Cayuses se regroupent pour mieux résister, mais les Washoes les harcèlent continuellement. Peter Ogden et plusieurs mercenaires servant de troupe irrégulière à l’armée Américaine repartent vers la rivière Walla-Walla pour pacifier une bonne fois pour toute l’Ouest Sauvage. Son idée est d’encercler la vallée où se sont regroupés les indiens hostiles, mais il n’a pas assez d’hommes pour cela. Pourtant les Cayuses encore sur le pied de guerre sont décimés par la maladie : Il ne reste plus en 1850 qu’une cinquantaine de guerriers Cayuses ! Sur le millier qu’ils furent en 1830. La guerre bactériologique, voulue ou non, a fait son œuvre.
Les derniers guerriers Cayuses savent que la fin de leur peuple est venue, mais cela coutera cher à leurs ennemis. Divisés en petits groupes la trentaine d’américains de l’Us Army et la centaine d’indiens Washoes qui s’infiltrent en territoire Cayuses sont attaqués avec détermination et…. Massacrés ! Les Cayuses attaquent les groupes ennemis l’un après l’autre et exterminent leurs adversaires : Le désespoir et le courage des Cayuses inversent le cours de la campagne militaire américaine. Découragés les indiens Washoes renoncent à se battre, fuient et retournent chez eux. Le commandant Ogden et la dizaine d’hommes qui lui sert de compagnie se retrouvent alors seuls pour faire face à la contre-offensive des indiens hostiles lors de la Bataille de la Grande Ronde.
Ce qui reste des guerriers Cayuses (30 hommes) poursuit et encercle la troupe d’Ogden (10 hommes). Les indiens qui se sont rassemblés sous les couverts de la forêt attendent la nuit pour s’abattre sur les blancs. Soudain, comme sortis de nulle part des cavaliers américains prennent à revers les derniers indiens hostiles qui n’ont pas la moindre chance d’en réchapper : Ce sont des Mormons menés par Brigham Young qui venant de leur état du Déseret (Utah) ont décidé d’en finir avec les Cayuses. Alliés avec les indiens Utes, les Mormons inquiets de l’hostilité des Cayuses à laisser passer des convois de colons ont répondu favorablement à l’appel de Washington pour sécuriser l’Ouest Sauvage. Avec la mort du dernier guerrier Cayuses prend fin la Guerre. Le commandant Ogden finit de pacifier le territoire et ce qui reste de la tribu des Cayuses soumis va être déplacé dans l’état de l’Oregon. Les territoires du Grand Nord-Ouest vont pouvoir être ouvert à la colonisation. Les terres des états de l’Oregon et de Washington sont fertiles. L’Us Armu va alors faire appelle à des guides connaissant parfaitement ces contrées pour y établir des points de contrôle. Le célèbre guide de convois James Bridger est de ceux-là.
La ruée vers l’Ouest a réellement commencée avec la découverte d’une pépite d’or sur le terrain d’un certain Sutter : Un suisse établit en Californie et qui a combattu les mexicains dans l’Armée Américaine durant la guerre de 1845-1848. La nouvelle de la découverte de l’or s’est alors propagée comme une trainée de poudre. D’honnêtes citoyens du monde entier ont afflué vers l’Ouest pour se transformer en prospecteurs. Sous l’influence de plus de 100 000 français qui vont se succéder durant cette période la ville de San Francisco va se transformer et accueillir des colons étrangers qui vont arriver en masse. La Vallée de Sacramento va être en effervescence pendant des décennies. Durant la période chaotique de la guerre contre le Mexique la troupe du topographe et explorateur de l’Armée Américaine Jeohn-Charles Frémont, guidé par le coureur des bois Kit Carson, s’empara de la Californie pour en faire un état américain. Son état indépendant. A l’égal de celui des Mormons plus à l’Est : Le Déseret. La République de Californie fut déclarée en 1846 et devint…. un infernal foutoir sans loi ni foi. On s’y entretuait pour une poignée de cents. Guidé par Kit Carson, le général Kearny et l’Armée Us arriva en Californie pour y établir l’Union, et y rétablir le Droit. Frémont arrêté dut quitter l’armée, mais aimé de tous il devint alors Sénateur de la Californie ! Anti-esclavagiste il maintient la Californie dans l’Union durant la Guerre de Sécession, devient général fédéraliste et mène une expédition dans le Missouri contre les confédérés. Fremont devient après-guerre gouverneur de l’état de l’Arizona.
De nombreux citadins ont tenté leur chance pour une nouvelle vie dans l’Ouest Américain, avec pour but la Californie. Au printemps 1846, la Colonne Donner est de ceux-ci. Jacob et Georges Donner trouvèrent un guide : Un certain Hasting. Un personnage qui se donnait le titre de guide, mais qui en fait était un escroc, que les deux hommes et leurs familles, ainsi que leurs amis décidèrent naïvement de suivre : Une centaine de personnes. Ils le payèrent. Hasting leurs donna rendez-vous en territoire sauvage à Fort Bridger pour emprunter un raccourcis loin de l’itinéraire habituellement suivit par les nombreux convois. Arrivés au Poste Frontière les colons n’y trouvèrent personne. Pourtant à l’entrée du Canyon Weber, non loin de Fort Bridger, les Donner découvrirent une lettre d’Hasting leurs demandant de l’attendre. Impatients les colons décidèrent de poursuivre leur voyage avec l’aide de deux guides indiens. La caravane repartit donc. Les colons contournèrent le Grand Lac Salé et se retrouvèrent dans la vallée du Désert du Nevada. La chaleur et l’inquiétude générèrent des tenions et des violences parmi le groupe. Les bagarres furent nombreuses. Un homme du nom de Reed assassin d’un autre colon fut abandonné dans l’Ouest Sauvage. En octobre, l’eau et la nourriture vinrent à manquer alors que la colonne s’engagea dans les Rocheuses où la neige finit d’abattre le moral des familles. Sans ressource pour survivre les Donner finirent par manger les cadavres de colons eux-mêmes morts de faim. Les deux guides indiens sont assassinés et…. Dévorés. Le 10 janvier 1847, deux hommes, cinq femmes et trois enfants quittèrent le camp où les américains s’étaient retranchés pour survivre. Tout semblait perdu, et pourtant : Ils parvinrent à rejoindre un village indien d’où une expédition de secours fut montée. Seuls 45 personnes sur 100 furent sauvées et atteignirent la Californie.
Autrement, la Vallée de Furnace Creek fut traversée par un autre groupe de colons en 1849 : Ils s’y égarèrent et leur expédition se transforma en calvaire mortuaire. Seul un petit groupe parvint quitté ce désert où de nombreux colons trouvèrent la mort : - « Good Bye Death Valley », cria une femme en quittant le site écrasé d’un soleil brûlant. Un site qui fut officiellement baptisé : Vallée de la Mort en 1933. L’expression ouest américaine : Va te faire voir (Pour être poli) se traduit par Go Back to The Valley ! Une insulte reprise par Bodhi Salver à l’encontre de Johnny Utah dans le film Point Break en vo.
Les Cayuses auront été les premiers indiens de la région du Plateau engagés dans une guerre contre les Blancs. Les Cayuses vivaient de pêche au saumon et de cueillette sur le cours supérieur des rivières Columbia et Walla-Walla, et menaient souvent des expéditions de chasse au bison en Oregon aux côtés des Yakimas et des Nez-Percés. Ils élevaient une race de poneys très réputés connus sous le nom de "cayuses", d’où leur nom de tribu. Leur situation entre les Plaines et la région du Nord-Ouest leur permettait d’échanger des chevaux et des peaux de bisons contre les fourrures et les coquillages de la côte. L’arrivée de Marcus Whitman, peut-être pleine de bonnes intentions, marqua la fin de leur existence comme de celles de tous les autres indiens des Plaines….
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Re: Une Bonne Action n'est pas toujours récompensée. La mort dans les forêts de l'Ouest Américain.
Et si....
La femme du docteur Marcus Whitman, prudente, a gardé des flacons de médicaments, au cas où. Pour soigner se soigner eux-mêmes. Comprenant le danger que représente la mort des enfants du Chef Cayuses, elle administre elle-même le remède aux indiens infectés par la variole.... Et les sauve. Devant le Chef qui retrouve ses enfants guéris, Marcus Whitman, qui est aussi évangélisateur, invoque la foi et la puissance de Dieu dans les prières qu'il a adressé au Ciel pour sauver les enfants. L'instant mystique et devenu mythique voit alors tous les Cayuses se convertir, et Whitman devient le Pasteur incontournable de la vallée de la Walla-Walla. Son Aura salvatrice : Médicale et Pastorale, porte jusqu'en Oregon. La Paix des Hauts-Plateaux va servir la colonisation américaine qui va s'étendre de Fort Laramie jusqu'au Pacifique. Les Cayuses aux côtés des colons vont valoriser leurs terres grâce à des méthodes de cultures novatrices venues de l'Est et devenir riches : Leur territoire sécurisé devient inséparable de la progression des colons vers l'état de Washington. Les colons s'y arrêtent pour se ravitailler en produits frais et les dollars pleuvent sur les indiens. Quittant rapidement leurs huttes et autres tipis, les Cayuses s’occidentalisent : Des magasins s'ouvrent, des villes sont construites où blancs et indiens se côtoient sans haine et contribuent à augmenter la population et les bénéfices du territoire. La Guerre de Sécession éclate : Les Cayuses se rangent du côté de l'Union et mènent la guerre contre les Confédérés dans le Missouri. En 1865, le premier gouverneur amérindien des états de l'Ouest est élu : C'est un Cayuses.
La femme du docteur Marcus Whitman, prudente, a gardé des flacons de médicaments, au cas où. Pour soigner se soigner eux-mêmes. Comprenant le danger que représente la mort des enfants du Chef Cayuses, elle administre elle-même le remède aux indiens infectés par la variole.... Et les sauve. Devant le Chef qui retrouve ses enfants guéris, Marcus Whitman, qui est aussi évangélisateur, invoque la foi et la puissance de Dieu dans les prières qu'il a adressé au Ciel pour sauver les enfants. L'instant mystique et devenu mythique voit alors tous les Cayuses se convertir, et Whitman devient le Pasteur incontournable de la vallée de la Walla-Walla. Son Aura salvatrice : Médicale et Pastorale, porte jusqu'en Oregon. La Paix des Hauts-Plateaux va servir la colonisation américaine qui va s'étendre de Fort Laramie jusqu'au Pacifique. Les Cayuses aux côtés des colons vont valoriser leurs terres grâce à des méthodes de cultures novatrices venues de l'Est et devenir riches : Leur territoire sécurisé devient inséparable de la progression des colons vers l'état de Washington. Les colons s'y arrêtent pour se ravitailler en produits frais et les dollars pleuvent sur les indiens. Quittant rapidement leurs huttes et autres tipis, les Cayuses s’occidentalisent : Des magasins s'ouvrent, des villes sont construites où blancs et indiens se côtoient sans haine et contribuent à augmenter la population et les bénéfices du territoire. La Guerre de Sécession éclate : Les Cayuses se rangent du côté de l'Union et mènent la guerre contre les Confédérés dans le Missouri. En 1865, le premier gouverneur amérindien des états de l'Ouest est élu : C'est un Cayuses.
Berold- Messages : 136
Date d'inscription : 28/08/2018
Age : 56
Localisation : Le Village
Re: Une Bonne Action n'est pas toujours récompensée. La mort dans les forêts de l'Ouest Américain.
Si seulement...
Je me marre à chaque fois qu'un Président américain viens donner des leçons sur les droits de l'homme, génocides et autre pour la simple et bonne raison que les USA ont été battit sur un génocide.
J'arrive même pas imaginer la richesse culturelle de ce pays, si natifs et les colons avaient réussie à bâtir une nation ensemble.
Je me marre à chaque fois qu'un Président américain viens donner des leçons sur les droits de l'homme, génocides et autre pour la simple et bonne raison que les USA ont été battit sur un génocide.
J'arrive même pas imaginer la richesse culturelle de ce pays, si natifs et les colons avaient réussie à bâtir une nation ensemble.
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« Ce n’est que devant l’épreuve, la vraie, celle qui met en jeu l’existence même, que les hommes cessent de se mentir et révèlent vraiment ce qu’ils sont. »
Alexandre Lang.
Au Bord de l'Abîme et au-delà
Re: Une Bonne Action n'est pas toujours récompensée. La mort dans les forêts de l'Ouest Américain.
Thomas a écrit:Si seulement...
Je me marre à chaque fois qu'un Président américain viens donner des leçons sur les droits de l'homme, génocides et autre pour la simple et bonne raison que les USA ont été battit sur un génocide.
J'arrive même pas imaginer la richesse culturelle de ce pays, si natifs et les colons avaient réussie à bâtir une nation ensemble.
On oublie que ce qui a est devenu les USA a été bâtis avec les Amérindiens... au départ. Philadelphie, par exemple. cette ville porte un nom qui veut dire "amitié fraternelle" parce qu'elle ne fut pas bâtie contre les autochtones mais avec leur aide. ce que les Américains commémorent chaque année lors de Thankgiving. Pendant la guerre d'Indépendance, les Amérindiens ont combattu au côté de Washington. Des historiens modernes ont rendu hommage à cette aide en disant que les Américains auraient échoué sans leur aide aux conséquences incalculables dans trois domaines : information ( les éclaireurs indiens), manœuvre (les guides indiens), logistique ( car les indiens ont aussi nourri une partie des troupes de Washington). D'ailleurs dans l'armée de Washinton, les guerriers amérindiens étaient hautement considéré.
"Étrangement", le rôle décisif des Amérindiens dans la guerre d'indépendance commence juste à être redécouvert.
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Le champ de bataille ne fait que révéler à l'homme sa folie et son désespoir, et la victoire n'est jamais que l'illusion des philosophes et des sots. William Faulkner
Anaxagore- Messages : 2234
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Re: Une Bonne Action n'est pas toujours récompensée. La mort dans les forêts de l'Ouest Américain.
Et pendant ce temps ils sont parqués dans des réserves et son pour beaucoup des citoyens de seconde de zone sur les terres de leurs ancêtres.
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Re: Une Bonne Action n'est pas toujours récompensée. La mort dans les forêts de l'Ouest Américain.
Oui, mais les droits des autochtones qui s'en préoccupe ?
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Anaxagore- Messages : 2234
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