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1923 : Hitler réussit son putsch [récit achevé]

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Message par Thomas Lun 18 Juil - 18:59

Chapitre 9 : Anschluss
"Oops!... I Did It Again."

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Message par Flosgon78 Mar 19 Juil - 10:06

l'Anchluss ne s'improvise pas
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Message par DemetriosPoliorcète Mer 20 Juil - 14:16

Chapitre 10 : Conséquences

La mésaventure autrichienne affaiblit gravement le gouvernement nationaliste sur la scène internationale, de même que l’assise du chancelier Hitler dans son propre pays. En Italie, le Duce confie en privé à Ciano que « nos imitateurs teutons ont encore beaucoup à apprendre ». Le régime fasciste commence à se faire plus discret dans son soutien aux nationalistes allemands, et à réchauffer ses relations avec les démocraties occidentales.

En Allemagne, le contre coup le plus visible a lieu à Munich, où le Bayernbund, une organisation de nostalgiques de la monarchie bavaroise qui avait pris l’habitude de faire le coup de poing contre les nazis, réapparaît soudainement et colle des centaines d’affiches appelant à « faire comme les Autrichiens ». A savoir, mettre dehors les nazis et les Prussiens… Rudolf Hess, laissé par Hitler à la tête du Land, réagit de manière disproportionnée : profitant du transit d’une partie des « chemises brunes » par Munich, il les mobilise et se lance dans une répression féroce, faisant exécuter plusieurs membres présumés de l’organisation bavaroise, et arrêtant arbitrairement des dizaines de personnes, en brutalisant d’autres. Il pense même à prendre des otages dans le clergé avant qu’Hitler ne lui ordonne sèchement d’y renoncer. Les Munichois conservent une profonde amertume après cet épisode. Après avoir connu un Etat socialiste avorté, puis être devenu l’épicentre de la réaction et, enfin, le point de départ de la révolution nationaliste, les Bavarois aspirent plus que tous les autres Allemands au retour de la paix et de la stabilité.

A Berlin, Hitler découvre avec effroi qu’il ne possède pas de pouvoir absolu au sein même du parti national-socialiste. Röhm, le ministre de la guerre, profite d’un succès de ses forces au Würtemberg pour annoncer qu’avec des réserves raisonnables de carburant, l’avance aurait pu être décisive ; moyen à peine voilé de pointer du doigt le fiasco autrichien. Mais c’est surtout Himmler qui se révèle le concurrent le plus sérieux : laissé en charge du développement du Parti, il y a patiemment avancé ses pions et placé ses hommes-liges. Il a même créé sa propre organisation, les « Chevaliers du Svastika », sorte d’ordre politico-religieux devant réunir les meilleurs membres du Parti et de la nation…

Hitler est contraint de renoncer temporairement à sa volonté d’être la seule source de pouvoir, et de réunir de nouveau le cabinet, ce qu’il n’avait plus fait depuis le coup manqué contre lui. Il finit par accepter, sur l’insistance d’Himmler, la constitution d’un « Grand Conseil du peuple allemand », réunissant ministres, militaires et représentants du patronat et des syndicats. L’objectif est d’assurer la légitimité du régime et de lier son sort à celui des représentants de l’industrie. Hitler ignore encore que cet organe le conduira à sa perte…

Sur le terrain pourtant, les forces nationalistes reprennent l’offensive en cette fin d’hiver 1925. Sur le front hessois mais aussi et surtout dans le sud, la réorganisation porte ses fruits : les armées républicaines reculent, même si aucun succès n’est pour l’instant décisif au point de percer le front. Une question reste pour le moment toujours repoussée à plus tard : que faire si l’on atteint les zones d’occupation françaises ?
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Message par DemetriosPoliorcète Mer 20 Juil - 14:18

Ce qui me plaît le plus dans ce récit, je crois que c'est vraiment d'utiliser les personnages à contre-emploi.
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Message par DemetriosPoliorcète Mer 20 Juil - 17:36

Chapitre 11 ; Baden brennt

Le 10 mars, l’armée nationaliste lance sa plus grande offensive depuis le début de la guerre, sur le front du Wurtenberg. L’objectif est double : obtenir une grande victoire pour laver l’honneur après le fiasco autrichien, et affaiblir la droite républicaine en ciblant en priorité ses bastions ; dans cette nouvelle configuration, le poids des communistes au sein de la coalition républicaine sera un repoussoir pour ceux qui seraient tentés de changer de camp.
Alors que depuis plusieurs semaines, la Wehrmacht opère des diversions sur le front hessois, la surprise est totale pour les forces républicaines du front sud, qui se retrouvent face aux divisions les plus expérimentées et les plus motorisées des forces ennemies. Les troupes de l’armée républicaine se replient sur le Bade, où elles tentent de rétablir tant bien que mal un front. Pour Röhm et ses généraux, un nouvel objectif : couper les communications entre l’armée du sud et le gros des forces, en Hesse.

En France, l’état-major propose un plan à Aristide Briand : en cas de victoire totale des nationalistes sur le terrain, des milliers de combattants et de civils républicains se retrouvant dos au Rhin, on établirait une tête de pont française à Kehl et dans plusieurs localités de la rive droite, afin de se tenir prêt en cas de futur conflit et d’organiser au mieux l’évacuation des républicains. Briand hésite et ne donne pas immédiatement son accord. Néanmoins, il accepte de renforcer les troupes présentes en Alsace, avec notamment des troupes coloniales.

Si l’offensive est un clair succès sur le terrain, son objectif de déstabilisation politique ne se réalise pas : la peur du rouge diminue dans le camp républicain, et ce du fait de l’action diplomatique de Moscou auprès du gouvernement de Francfort. Ecartant toujours plus ses adversaires au sein du Parti comme au sein du Komintern, Staline ne croit en effet pas à la possibilité d’une révolution léniniste en Allemagne et préfère dialoguer directement avec le camp républicain et lui apporter son aide dans son ensemble. L’objectif à long terme est bien de réintégrer l’URSS dans le concert des nations, faisant triomphe la cause du « socialisme dans un seul pays », les partis communistes étrangers devenant des moyens de servir les intérêts nationaux.

Alors que les forces nationalistes et républicaines entrent dans la dernière phase de leur affrontement à mort, les conservateurs chassés après leur putsch manqué, se rêvent en troisième force. Dans le Manifeste de Reichenberg, rédigé sur la demande de Joseph Goebbels, ils affirment leur opposition de principe à Hitler et à son régime, et se livrent dans le même temps à un exercice virtuose de réécriture de l’histoire. On y lit entre autre que la partie de la droite allemande qui a rallié le coup d’Etat de 1923 ne l’a fait que par réaction à un soulèvement communiste imminent, et que souhait le plus cher de ses leaders n’a jamais été que la tenue d’élections libres dans une Allemagne pacifiée… Le manifeste s’achève sur un appel à la paix des braves, seul moyen de sauver l’Allemagne de la sujétion française ou soviétique. Si la postérité de ce texte sera grande après guerre, il est, sur le moment, parfaitement ignoré.

A la fin mars, la bataille du sud est définitivement gagnée par la Wehrmacht, la majeure partie des troupes républicaines, malgré l’envoi de renforts, se trouvant acculée sur la frontière française. La France commence à accueillir des milliers de civils qui fuient les combats, tandis que la question se pose de faire transiter les forces armées allemandes par le territoire national pour qu’elles puissent poursuivre le combat en Rhénanie.
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Message par Yodarc Mer 20 Juil - 18:07

Le clin d'oeil à l'offensive de L'Ebre de la guerre civile espagnole est très fort et la référence à la montée en puissance de Staline en URSS (clin d'oeil évident à la période OTL) apporte une situation assez particulière au conflit, surtout comparé au conflit civil espagnol OTL où les "indésirables" du Parti Communiste étaient purgés par le biais des brigades internationales qui affrontaient les nationalistes espagnols et leurs alliés.
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Message par Flosgon78 Jeu 21 Juil - 0:48

C'est très intéressant parce qu'il est difficile de deviner la suite, signe d'une bonne histoire !!
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Message par DemetriosPoliorcète Jeu 21 Juil - 9:27

Chapitre 12 : Endsieg ?

Le 4 avril, alors que les troupes nationalistes sont à quelques kilomètres du fleuve, l’armée française lance l’opération « Savonnette » : le 88e régiment d’infanterie, suivi d’autres unités, notamment des tirailleurs algériens, traverse le Rhin pour y établir une série de têtes de pont. Il s’agit officiellement d’une opération humanitaire dans le but d’améliorer la prise en charge des victimes civiles. Le but réel est bien sûr une démonstration de force par rapport au camp nationaliste, qui semble bien parti pour gagner la guerre, de préparer une éventuelle intervention de l’armée française, tout en surveillant efficacement les dizaines de milliers de soldats républicains en armes qui traversent la frontière.

Face aux protestations internationales, la France rétorque qu’elle n’agit que pour protéger les populations, aussi bien allemandes que françaises, par rapport à une armée levée illégalement, le seul gouvernement légitime de l’Allemagne n’ayant pas officiellement protesté.

Plus encore que le terrain conquis ou l’effet psychologique de la victoire, le principal succès de la Wehrmacht est la prise d’une partie des réserves de carburant des républicains. L’offensive sur la Hesse peut s’accélérer. Au cours du mois d’avril, c’est le front hessois qui, à son tour, craque de tout côté. Le gouvernement Scheidemann a bien lancé un vaste programme de militarisation et de fusion des différentes milices ; mais il est bien trop tard…

Les combats se rapprochent de Francfort, jusqu’à gagner la capitale républicaine elle-même. Le 3 mai, le gouvernement Scheidemann, la mort dans l’âme, ordonne l’évacuation de la ville, pour éviter de s’y retrouver enfermé avec ses meilleures troupes. Deux jours plus tard, un nouveau dilemme se pose : continuer le combat dans les territoires encore contrôlés ou choisir un repli général sur les territoires occupés par la France.

La seconde option s’impose, et un ordre de repli général est diffusé le 7 mai. L’essentiel des troupes choisit d’obeir. Quelques milliers de combattants choisissent pourtant de rester et de mourir, inutilement pour s’opposer à l’avancée inexorable des nationalistes. Les troupes qui le peuvent rejoignent le « réduit rouge » au nord du pays, autour de Hambourg.

Si Hitler n’accepte qu’à contrecœur de repousser l’offensive finale contre le nord, pour ménager ses troupes, les dirigeants nazis exultent devant leur victoire. La question longtemps repoussée de l’attitude à adopter par rapport aux territoires sous occupation française. Il est clair que l’Allemagne ne peut se reconstruire sans les ressources de la Ruhr, mais, dans le même temps, seuls quelques fanatiques s’imaginent pouvoir remporter la guerre contre la France avec une Allemagne exsangue. La chancellerie donne clairement l’ordre de ne pas outrepasser les limites de la zone d’occupation, pour l’instant…
Mis en face de son échec, Aristide Briand démissionne, remplacé par Edouard Herriot. Le débat sur l’intervention repart de plus belle à la Chambre comme dans l’opinion. En accord avec les Britanniques, l’idée de négocier avec Berlin s’impose. Sous la pression franco-britannique, Le gouvernement républicain replié en Rhénanie accepte une trêve avec les nationalistes. La trêve est acceptée même par Thälmann, à Hambourg, qui est bien conscient de sa situation désespérée.

Alors que Mussolini se propose pour organiser une conférence international, le conflit civil allemand se termine.
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Message par Collectionneur Jeu 21 Juil - 9:47

Il y avait aussi des troupes belges en Rhénanie a l'époque, bien que l'on ne trouve guère d'infos sur elles. Bruxelles à du comme Paris renforcé ses effectifs :

https://chaf6140.wordpress.com/test1/18-occupation-belge-de-la-rhenanie-1918-1929/

https://www.bibliotheca-andana.be/?page_id=244158

Défilé du 1er Rgt de Chasseurs à pied

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Camp d’Andenne de ce régiment qui se situait à Moërs - déjà en français et wallon -

1923 : Hitler réussit son putsch [récit achevé] - Page 2 Col-Fran%C3%A7oise-Saint-Mard-1


Dernière édition par Collectionneur le Jeu 21 Juil - 18:53, édité 1 fois
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Message par DemetriosPoliorcète Jeu 21 Juil - 10:10

Oui, tout à fait, je n'ai pas parlé des troupes belges de la Ruhr.

On peut considérer qu'elles s'alignent ici sur les Français.
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Message par DemetriosPoliorcète Sam 23 Juil - 13:48

Chapitre 13 : Négociations.

Le 13 juin 1925 sont signés par la France, la Grande-Bretagne, la Belgique et les deux gouvernements allemands les « Protocoles de Luxembourg », qui fixent le futur cadre des négociations. Ceux-ci actent la fin des combats sur le territoire allemand et prévoient l’évacuation des forces républicaines bloquées dans le « réduit rouge » du nord, ainsi que des civils qui s’estimeraient menacés de représailles, évacuation qui doit être facilitée par le gouvernement de Berlin ainsi que par les alliés, qui mettront des flottes à disposition. Le gouvernement nationaliste s’engage à ne tenter aucune action offensive ou d’intimidation contre les territoires occupés par les forces franco-belges, y compris dans la Ruhr ou le Bade. Les deux gouvernements sont reconnus par toutes les parties comme des interlocuteurs légitimes ; la France parvient à y ajouter, sur un pied d’égalité, le gouvernement de la Rhénanie autonome. La question de l’avenir du territoire allemand sera réglée définitivement au cours de la conférence de Turin, qui se tiendra sous les auspices de Mussolini, quatre mois plus tard.

Apprenant la signature de ces documents, Ernst Thälmann est furieux et se propose de proclamer à Hambourg une République soviétique et de continuer le combat avec les seuls forces communistes, mais il se heurte aux représentants de Moscou : il doit accepter les protocoles et poursuivre la lutte politique dans l’Allemagne restée libre. La rage au cœur, il finit par céder, non sans que Moscou l’ait définitivement catalogué comme un élément instable, à remplacer. C’est le début du divorce entre les communistes allemands et l’Internationale communiste.

Dans le camp nationaliste, on accepte les négociations comme un mal nécessaire pour gagner du temps et établir solidement le nouveau régime en Allemagne, mais des divergences profondes apparaissent sur la nature de ce temps gagné : le temps de se réarmer pour Röhm, plusieurs années voire une décennie pour Scheubner-Richter, qui considère que le contexte européen ne peut se prêter à une guerre contre les alliés pour le moment. Hitler balance entre les deux positions, tandis qu’Heinrich Himmler semble surtout occupé à approfondir son emprise sur le parti et l’Etat. Tous savent néanmoins une chose : il est possible de faire des concessions, mais le projet de régénération de la puissance allemande ne se fera pas sans la reprise de contrôle de la Ruhr, le cœur industriel de l’Allemagne.

Dans les chancelleries occidentales, on se fait violence pour se convaincre que Hitler est, en fin de compte, un politicien opportuniste et bluffeur, qui se contentera en fait d’une révision raisonnable du traité de Versailles.

Alors que les négociations s’ouvrent en septembre, les alliés, qui sont arrivés avec comme base les conditions du traité de 1919, s’avèrent bien vite conciliants sur de nombreux points : toutes les troupes françaises présentes à l’ouest du Rhin peuvent être retirées, la zone démilitarisée est réduite à une bande d’une cinquantaine de kilomètres, les restrictions sur la force armée allemande sont en grande partie levées, de même que sur la marine… Les paiements des réparations de Versailles sont allégés et largement rééchelonnés, avec la bénédiction des Américains qui se proposent par ailleurs de prêter d’importantes sommes à l’Allemagne.

Privé de toute assise territoriale, le gouvernement républicain est désormais au second plan en raison de la présence de la Rhénanie, véritable coup de poignard dans le dos donné par Paris. Si l’Allemagne reste divisée, il est indiqué que « l’avenir des relations entre Berlin et Cologne sera déterminé par de futures négociations. On s’accorde aussi, pour la forme, sur des engagements de la part de Berlin vis-à-vis de la sécurité des partisans de la République et sur de futures élections auxquelles personne ne croît.

Mais, alors que les premières semaines montrent les différents sujets avancer très vite, un sujet conduit au blocage de la conférence : l’avenir de la Ruhr. Pour les nationalistes, si l’on peut accepter une démilitarisation de la zone, elle doit revenir sous la pleine souveraineté de leur gouvernement, ce qui est tout à fait exclu par les alliés, Français en tête. Le plan proposé par Paris et Londres prévoit bien l’évacuation des soldats français et belges, mais propose de transformer la région en zone internationale. Le charbon et la production sidérurgique seraient confiés à un consortium international où la Rhénanie et Berlin seraient représentés, sans pour autant posséder plus de 50% des capitaux…

Au bout de quatre semaines de négociations, aucun accord ne peut être trouvé, et les représentants nationalistes se retirent.
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Message par Collectionneur Sam 23 Juil - 14:54

Le traité de Versailles basardé des 1925 ? Je crains le pire pour les années 30
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Message par ezaski Sam 23 Juil - 16:32

oula, une deuxieme WW2 va arrivé plus tôt que prévu. J'aimerai bien voir l'état de l'Espagne aussi, pas sur que la France laisse faire un deuxième coup d'état nationaliste.

Par contre, la France risque aussi de prendre un virage bien "croix de feu", ça fera pas plaisir à l'opinion ce qui se passe de l'autre côté du Rhin. A moins que l'Allemagne s’effondre encore un peu plus ?
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Message par Amon luxinferis Sam 23 Juil - 18:34

Pétain pourrait même faire son retour avant la guerre

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Message par DemetriosPoliorcète Dim 24 Juil - 11:31

Une divergence à laquelle je n'avais pas pensé : sans Röhm ou aucun autre militaire allemand venu pour réorganiser l'armée bolivienne, le Paraguay pourrait bien annexer tout le grand Chaco.
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Message par Yodarc Dim 24 Juil - 12:34

En parlant de Chaco, je me demande si Hergé ne va pas faire un Tintin sur un pays imaginaire d'Europe avec les équivalents d'Alcazar et de Tapioca, vu que c'est la guerre du Grand Chacos qui a inspiré un des éléments de "L'Oreille Cassée".
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Message par DemetriosPoliorcète Dim 24 Juil - 13:50

Chapitre 14 : Incident

Après leur retrait des négociations de Turin, les dirigeants nationalistes allemands se retrouvent face à plusieurs possibilités : accepter l’idée d’un conflit, comme le voudraient les nazis les plus intransigeants, persuadés que la volonté de fer des Allemands suffirait à faire renoncer rapidement les faibles démocraties occidentales, continuer à bluffer jusqu’à rouvrir des négociations qui leur seraient plus favorables, ou encore laisser la situation se figer et réformer profondément l’Allemagne en interne, laissant à plus tard la reconquête de la Ruhr. La deuxième option semble dans un premier temps privilégiée par les dirigeants allemands, le chancelier Hitler en tête. Même si celui-ci n’hésite pas à pousser le bluff très loin, quitte à mettre le régime en danger. C’est aussi au cours de cette période que Ludendorff cherche à retrouver une influence, en se faisant le champion des milieux patronaux et de l’aristocratie, décidés à faire prévaloir la reconstruction du pays plutôt que la confrontation avec les alliés. Positionnement curieux quand on a soi-même joué un rôle déterminant dans le déclenchement de la guerre civile… Mais, le 20 octobre, un événement va venir rebattre toutes les cartes.

Dans le Land de Bade, les zones d’occupation française ne sont pas toujours clairement définies, faute d’un fleuve pour marquer une rupture nette. C’est dans une zone de flou qu’un groupe de soldats de la Wehrmacht, tous anciens SA, entre dans une taverne en bord de route, et a la surprise d’y trouver plusieurs soldats français. Pire, il s’agit de tirailleurs algériens : l’aubergiste sert non-seulement l’ennemi, mais laisse également entrer des inférieurs raciaux… Déjà avinés, les soldats allemands restent d’abord à distance et commandent à boire, toisant leurs adversaires sans dire un mot. Mais, lorsque l’un des sous-officiers exhibe silencieusement face à eux un pendentif arborant l’étoile de David, ils ne peuvent contenir leur colère, et l’on finit par en venir aux mains. Inférieurs en nombre et un peu trop confiants dans leur supériorité, les soldats de la Wehrmacht sont expulsés de la taverne.

N’en restant pas là, et toujours sous l’emprise de l’alcool autant que du fanatisme, ils reviennent, armés, pour en découdre, mais, les Algériens étant partis, se rabattent sur l’aubergiste, passé à tabac puis abattu, avec son fils qui voulait lui venir en aide. Leurs deux cadavres sont ensuite jetés, toujours en pleine nuit, au milieu de la place du village le plus proche ; voyant arriver un groupe d’Allemands armés et hostiles, les troupes françaises sont mises en alerte, suivies des unités de la Wehrmacht et un accrochage sérieux s’ensuit. Au final, l’armée française déplore la perte d’un sous-officier et de deux soldats, l’Allemagne de trois soldats dont le meneur de la section ayant provoqué l’incident, un jeune homme de dix-huit ans nommé Horst Wessel.

L’incident est un tollé dans les deux pays. Côté français, le consensus pacifiste se fissure très largement, donnant un nouveau souffle au lobby interventionniste (la portée de l'événement est d'ailleurs telle qu'il donnera naissance à la célèbre expression "être dans le Bade"). Le 26 octobre, un immense meeting organisé par des proches de Clémenceau voit s’exprimer, entre autres, Joseph Darnand, revenu de Rhénanie, et le héros de l’aviation Ramon Franco. En Allemagne, si la majeure partie de la population reste profondément lasse du conflit et réclame la reconstruction, les minorités agissantes au sein de l’armée et du Parti sont galvanisées et demandent à cors et à cris la vengeance pour le martyr Horst Wessel.

Isolé et devenu presque paranoïaque, Adolf Hitler, qui craint que les circonstances ne portent au pouvoir aussi bien ses ennemis conservateurs que les jusqu’au-boutistes de son parti, Röhm en tête. Lui-même n’est pas insensible, d’ailleurs, à l’idée d’une Allemagne triomphant par la seule force de sa volonté supérieure… Finalement, il se décide à se lancer dans la provocation la plus audacieuse de sa carrière, sans en référer au Grand Conseil : unilatéralement, il lance un ultimatum à la France pour commencer le rapatriement de ses troupes du Bade et de la Ruhr vers la rive gauche du Rhin, préalable à toute reprise des négociations.

En face, même pour une chambre dominée par la gauche et le centre, c’en est trop.
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Message par Amon luxinferis Dim 24 Juil - 14:05

et bien une chose et sur l'Allemagne n'est pas du tous prête a se battre et face a une telle action agressive de l'Allemagne même l'Angleterre ne pourra trouver d'excuse pour soutenir la France

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Message par DemetriosPoliorcète Dim 24 Juil - 15:36

Chapitre 15 : Novembre

Le 9 novembre, l’armée française, appuyée par les troupes allemandes républicaines et par ses alliés belges, lance un assaut terrestre d’envergure contre les positions nationalistes ; plus au sud, des colonnes traversent le Rhin à partir de plusieurs ponts installés pendant la nuit par le génie ; dans le Bade, une contre-attaque allemande, improvisée à la hâte, s’achève dans un fiasco total.

Malgré des propositions italiennes et américaines (Washington se proposant de jouer un rôle toujours plus important dans les différends financiers entre l’Allemagne et les alliés) visant à organiser une conférence de la dernière chance, la France a décidé d’intervenir, prétextant une demande officielle du gouvernement républicain, réduit à l’impuissance. Les provocations du chancelier Hitler, qui fantasme visiblement beaucoup trop la faiblesse des démocraties, et des rapports du renseignement militaire sur la faiblesse des troupes nationalistes, ont finalement emporté la décision.

Hitler a beau s’époumoner en appelant à la résistance sans faille, ni le moral, ni l’armement, ni l’organisation ne peuvent faire le poids face à une armée professionnelle. Les chars Renault, pour la première fois utilisés en tête des colonnes d’assaut, font merveille face aux engins blindés improvisés de la Wehrmacht. Francfort tombe au bout de six jours, Stuttgart deux jours plus tard.

Le 21 novembre, après l’effondrement militaire vient la chute politique du régime national-socialiste. Alors qu’il ne s’agit pas de leur prérogative, Heinrich Himmler et Erich Ludendorff réunissent le Grand Conseil du Peuple allemand, sans en informer Hitler. L’instance décide de la déposition du chancelier, remplacé par Himmler. Devant l’officier qui lui apporte le document demandant sa démission immédiate, le Führer entre d’abord dans une rage noire avant de retrouver subitement son calme et d’accepter d’apposer sa signature, l’air abattu. Déclarant que « le peuple allemand s’est montré indigne de lui et de son projet », il annonce partir sans regrets et prévoir de s’exiler.

Dès le lendemain, Himmler annonce une trêve avec l’envahisseur, signée dans la foulée. Dans ses écrits postérieurs, il affirmera avoir agi en se sentant une responsabilité de sauver l’Allemagne d’un anéantissement total, mais les historiens montreront que son objectif était en vérité de maintenir l’existence du national-socialisme, voire de se maintenir lui-même au pouvoir, persuadé d’une guerre imminente contre le communisme qui lui aurait permis de se relégitimer. Une analyse complètement erronée, mais la bêtise du chef des « Fils du Svastika » aura au moins permis d’écourter une guerre désastreuse. Ludendorff, qui n’a que mépris pour le tout jeune chancelier (vingt-cinq ans à peine !) espère s’en débarrasser au plus vite. Dès la signature de la trêve, les forces nationalistes commencent à s’auto-dissoudre, de nombreux soldats retournant chez eux.

Côté français, c’est la liesse. Un officier note dans une lettre « la victoire de 1925 est celle que nous avions rêvée en 1914 ».


Dernière édition par DemetriosPoliorcète le Dim 24 Juil - 17:11, édité 1 fois
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Message par Rayan du Griffoul Dim 24 Juil - 16:03

Ca c'est du retournement de situation
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Message par Collectionneur Dim 24 Juil - 16:30

Et ben, je ne l'avais pas vu venir Smile
Deux gaffes oubliées :
dès le lendemain, Himmler annonce une ''très'' avec l’envahisseur, signée dans la foulée

Ludendorff, qui n’a que mépris pour le ''tut'' jeune chancelier (vingt-cinq ans à peine !)
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Message par Amon luxinferis Dim 24 Juil - 16:41

et bien l'Allemagne est condamnée avec Himmler faite place au paganisme et au temps obscure

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Message par ezaski Dim 24 Juil - 17:29

Les Français ont acceptés la trêve avec Himmler ? ça reste le grand conseil fasciste d'Allemagne, c'est pas juste Hitler. Ou alors j'ai pas compris ?
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Message par DemetriosPoliorcète Dim 24 Juil - 17:34

ezaski a écrit:Les Français ont acceptés la trêve avec Himmler ? ça reste le grand conseil fasciste d'Allemagne, c'est pas juste Hitler. Ou alors j'ai pas compris ?

Oui, les Français ont accepté la trêve proposée par le Grand Conseil (qui, dans le contexte, ressemble plus à une reddition).

Quant à Hitler, il est hors-jeu.
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Message par ezaski Dim 24 Juil - 19:30

C'est une trêve "trêve" dans le texte ? Ou un second armistice à défaut d'être une reddition en bonne et due forme ?
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