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[CTC17] Les Quatre Cavaliers

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Message par DemetriosPoliorcète Mer 3 Nov - 14:25

An de grâce 1680

J’ai connu Alexandre de Tierstein à Paris, où il était un jeune professeur de logique et de Grec ancien, respecté et admiré de ses étudiants ; nous autres, catholiques romains, ne sommes plus en majorité dans ce pays depuis longtemps, mais nous sommes toujours appréciés dans le monde du savoir et de l’enseignement. Malgré son air juvénile et rêveur, il me surpassait par la taille et par la force, et j’eu très vite la volonté de gagner son respect et son amitié. Nous étions devenus de grands amis, avions beaucoup parlé, tout en nous sachant à jamais différents. En effet, malgré notre confession commune, nos aspirations étaient opposées : je ne pensais alors qu’aux femmes, à la fête et à de futurs glorieux combats. Lui, au contraire, lisait et relisait l’apocalypse de Saint Jean, pour y trouver un nouveau sens.

Son idée était que les événements qui y étaient décrits n’évoquaient par un unique épisode futur, mais représentaient en vérité les désastres qui s’étaient déjà déroulés au cours des siècles qui nous avaient précédés, et que seule la fin du récit ne s’était pas encore produite.
Je n’étais pas convaincu par ses dires : notre âge ne s’enfonçait pas dans les ténèbres comme le monde de l’Apocalypse. Fidèle serviteur de l’Empereur d’Occident, je ne voyais autour de moi que sortie des ténèbres, promesse de lendemains glorieux et heureux sur cette terre elle-même.


***************************************
« Je regardai donc, et je vis un cheval blanc, et celui qui était monté dessus avait un arc, et on lui donna une couronne, et il partit en vainqueur, pour remporter la victoire. »

Lorsque Batu Khan avait quitté la plaine hongroise, au printemps de l’année 1242, on avait pu croire que le fléau des invasions mongoles s’était achevé pour l’Europe, et que les barbares de l’Est avaient atteint l’extrémité occidentale de leurs chevauchées. Peut-être cela eut-il été possible, si Ogodeï n’avait pas échappé à la mort, et que les querelles de succession avaient occupé pour longtemps les princes mongols. Mais le khagan s’était presque miraculeusement rétabli, et l’Empire mongol était plus grand et plus unifié que jamais.
La Horde d’or de Batu reçut des renforts, et des ingénieurs chinois envoyés pour l’aider à soumettre l’Europe. Rien de ce qui est sous le ciel ne devait refuser la suzeraineté du grand Khan.

Après avoir mis deux ans à écraser la rébellion des Coumans, Batu se lança à nouveau vers l’ouest, en direction de la plaine hongroise, avec une armée plus forte que lors de sa première expédition,et une meilleure connaissance de ses adversaires.

Ayant retenu les leçons de ses défaites précédentes, et s’isolé dans Esztergom, dont il avait au préalable renforcé les défenses. Mais les Mongols, opiniâtres, firent le siège de la ville, et finirent par supplicier le souverain et toute la population. Moins prudents que lui, ses vassaux avaient levés, à Zagreb, une armée de secours renforcée de chevaliers de Bohème, d’Autriche, et de volontaires venus de tout le Saint Empire. Arrivés trop tard, ils furent écrasés ; les Mongols firent largement payer aux Croates la défaite qu’ils leur avaient infligée, trois années plus tôt…

Mais cette fois, ils ne s’attardèrent pas en Hongrie, et foncèrent vers l’Italie, dont on vantait les richesses, malgré le relief qui ne les avantageait pas. Devant Venise, ils virent rapidement qu’ils ne pourraient pas prendre la ville sur la lagune, mais ils ravagèrent ses possessions terrestres, l’antique Aquilée qui avait déjà subi les ravages des Huns…

Certaine langues affirment que Venise obtint leur départ contre une forte somme d’or, et obtint par la même occasion de leur désigner la prochaine destination. Nul ne sait si cela est vrai, mais le fait est que les Mongols partirent vers l’ouest, ravagèrent la plaine du Pô et finirent par mettre le siège devant Gênes. Malgré la rudesse et l’habileté des Génois, la ville tomba et, comme à leur habitude, les Mongols en firent un exemple pour tout le pays, empilant corps et têtes, tout en prenant soin de laisser s’échapper suffisamment de survivants pour que tout le monde sache ce qui arrivait à ceux qui résistaient. Ce fut efficace : beaucoup de petites villes préférèrent affirmer leur soumission et apporter aux Mongols tribut et vivres plutôt que de subir un tel sort, quand bien même ces cavaliers n’auraient pu les assiéger toutes.

L’Italie était bien, aux yeux des Mongols, semblable à la Chine : un climat qui leur convenait peu, des sédentaires bien trop nombreux, des villes en trop grand nombre qu’il faudrait des années pour soumettre toutes ; mais aussi et surtout, une richesse immense qui valait bien la peine que l’on se batte longtemps. Et, parmi toutes ces richesses, la promesse de celles de Rome, dont les espions comme les prisonniers avaient parlé comme la ville la plus fantastique et la plus riche du monde. Enforcée de volontaires arrivés par bateau depuis la France et des troupes siciliennes envoyées par Frédéric II, la villes semblait pouvoir résister des années. Pourtant, à la stupeur générale, une attaque surprise l’emporta, et les envahisseurs firent dans la ville éternelle plus d butin en trois jours qu’ils n’en avaient fait au cours de toute la campagne de 1241. Enfin rassasiés, ils repartirent vers le nord, non sans promettre de revenir si la suzeraineté de grand Khan n’était pas reconnue d’ici là. Un temps traité avec égards, le souverain pontife prisonnier fut étouffé dans un sac, à la demande, dit-on, de Mongols nestoriens avides de venger les leurs de l’ancien persécuteur.

L’armée mongole courrait cependant un grand danger, et, remontant vers la plaine du Pô, elle ne pouvait éviter l’armée de Frédéric, la stupeur du monde, qui les attendait. Parti dans l’Allemagne qu’il n’aimait pas, l’Empereur y avait rassemblé une immense armée et avait pris la croix, décidé à débarrasser la Chrétienté du fléau mongol. On dit toutefois qu’il avait longtemps attendu, pour laisser les Mongols briser le pouvoir des villes italiennes et mieux y rentrer en libérateur, assurant sur la péninsule une mainmise qu’aucun empereur germanique avant lui ‘était parvenu à établir, et qu’il aurait volontiers attendu les envahisseurs à la frontière du royaume de Croatie. Il ne s’était décidé à passer en Italie qu’après avoir appris la chute de Rome, sur les supplications de ses soldats et des ordres monastiques, et peut être aussi par peur de voir l’armée du roi de France pénétrer la première dans la péninsule.

Prudent, il choisit le terrain avec soin et resta sur la défensive. Les assauts de la cavalerie mongole se brisèrent une première fois sur les piquiers allemands ; sans doute Frédéric eut-il remporté la victoire si ses soldats n’avaient pas, trop tôt, cédé à l’ivresse de la victoire et n’avaient poursuivi les Mongols qu’ils croyaient s’enfuir. Une très vieille feinte qui s’avérait souvent efficace… Dans un complet retournement, l’armée impériale fut anéantie, Frédéric abattu d’une flèche à l’œil.

Les Mongols regagnèrent la Hongrie, qu’ils ne quittèrent plus. Batu la laissa en apanage à l’un de ses fils, puis reparti vers l’Esit cueillir les lauriers de la gloire. Les nomades ne reprirent jamais pied en Italie, mais dans leur rage conquérante, ils avaient détruit tout à la fois la papauté et l’empire.

*********************

« Et il sortit un autre cheval qui était roux ; et celui qui le montait reçut le pouvoir de bannir la paix de la terre, et de faire que les hommes se tuassent les uns les autres ; et on lui donna une grande épée »

Alors que les rois s’épuisaient dans de vaines croisades vers l’Est, comme celle de Louis IX de France qui lui couta la vie, et que les ordres monastiques construisaient en Allemagne des séries de forteresses destinées à arrêter les raids occasionnels, les habitants de l’Europe avaient déjà commencés à s’entretuer. D’abord, on s’en prit aux Juifs, dont la rumeur disait qu’ils avaient ouvert les portes de Rome aux envahisseurs. Puis, les Chrétiens s’affrontèrent entre eux. Sans la poigne d’un Frédéric pour les organiser, et malgré la menace mongole aux frontières, les princes allemands se divisèrent et ne retrouvèrent jamais un semblant d’unité. Dans le midi du royaume de France, l’hérésie qu’on avait crue éteinte était ravivée par la chute de Rome et la certitude d’une apocalypse prochaine ; jamais plus on ne pût la réduire. D’autres foyers hérétiques naissaient partout. En Sicile, le royaume normand qui avait retrouvé son indépendance proclama un Antipape qui ne fut jamais détrôné. En Italie du Nord, les querelles religieuses firent pire encore, quoique sur un temps plus long, que les ravages des cavaliers mongols.

Tout cela devait affaiblir l’idée de Chrétienté, jusqu’à pousser Philippe IV à se proclamer chef unique de l’Eglise de France. Son fils, Philippe V, considérant le trône impérial vaquant, se fit couronner empereur. Comble de l’orgueil, il le fit à Paris, et non à Rome. Ces actions venaient achever des siècles de développement de la puissance capétienne, mais devaient aussi donner le prétexte à l’Angleterre, devenue championne du catholicisme, pour envahir la France, et ouvrir un long cycle de guerre.

En Afrique du Nord et en Espagne, un nouvel élan de foi devait pousser les Musulmans à reprendre l’offensive. Beaucoup des gains récents des souverains ibériques furent perdus, et la péninsule resta un champ de bataille.

*******************************

« Et je regardai, et il parut un cheval noir, et celui qui était monté dessus avait une balance à la main. »

Alors que la guerre ravageait partout l’Europe, un espoir avait vu le jour à l’est : le khanat de Hongrie, puis celui de la Horde d’or, aveint embrassé la foi chrétienne. Alors que les mongols de la Horde d’or bataillaient maintenant contre leurs voisins musulmans de Perse et du khanat de Djagathaï, les relations avec l’Europe se transformèrent, les expéditions guerrières cédèrent le pas aux ambassades courtoises et au commerce. Mais c’était de ces échanges qu’allait venir un fléau pire que tout ce qui avait précédé…

Arrivée à la fois en Europe du sud par les marchands italiens venus de la Mer Noire, et à l’est par les caravanes marchandes mongoles vers la Pologne et la Hongrie, la Grande Pest déferla sur l’Europe. Plus encore que devant les armées mongoles, les habitants crurent voir l’Apocalypse commencer à se réaliser. On s’en prit, une fois encore, aux Juifs, qu’on accusa d’avoir empoisonné les puits, et il n’y avait plus aucune Eglise catholique ni aucun roi ou seigneur ayant assez d’autorité pour faire cesser les massacres. De nouvelles sectes apparurent dans une Europe qui en comptait déjà trop. Les cathares, tolérés par le pouvoir impérial, furent à leur tour confronté à des dissidences, et de nombreuses villes connurent des affrontements civils, si tant est que la Peste ne les ait pas entièrement vidées au préalable.

Même l’Ecosse et la Scandinavie ne furent pas épargnées. Partout, paysans, clercs et seigneurs moururent en masse. La moitié de la population, au bas mot, devait mourir dans les années qi suivirent 1348. Toute une civilisation devait mourir avec eux. Chaque royaume, chaque comté, chaque ville se referma sur le reste du monde et attendit. L’âge d’or du treizième siècle n’était plus qu’un souvenir mythifié. On ne construisit plus de cathédrales ; les monastères prirent à nouveau l’allure de forteresses, mais il ne représentaient plus l’avant-garde d’une chrétienté unie, mais u contraire la division d’une multitude d’Eglises, en guerre les unes avec les autres.

*******************
Alexandre avait dû quitter la capitale lorsque les lois impériales avaient rendu plus difficile l’enseignement pour les catholiques romains. Il était parti en Allemagne, continuer sa carrière, et je crains qu’il ne lui soit arrivé malheur car je n’ai jamais plus entendu parler de lui ou de son enseignement. Je me souvenais des moments passés ensemble au temps de notre jeunesse, et parfois, vaguement, à nos discussions théologiques.

Le temps m’avait assagi. J’étais devenu un gentilhomme droit et respecté. Je m’étais converti à l’Eglise impériale de France, en la basilique de Saint Denis. Cela m’avait ouvert la voie pour les plus hautes charges, et mon mariage avec une héritière me donna un titre et des terres. Il me restait à l’esprit mon idée d’un monde qui sortait des ténèbres pour avancer vers la félicité sur cette terre. Tout semblait me le confirmer. Les conflits de succession qui traversèrent l’Empire atténuèrent quelque peu mon optimisme, mais j’avais une charge en Saintonge, loi des lieux ou se déroulaient les combats ; la vie y demeurait paisible.

Un jour, j’appris la présence d’étranges pirates, qui avaient ravagé plusieurs bourgs côtiers en en capturant les habitants. On disait leurs navires de facture étrange, leurs vêtements de couleurs chatoyantes et brodés de plumes. Rumeurs de paysans impressionnables, pensais-je, sans doute n’était-ce que des pirates galiciens particulièrement audacieux. J’organisais une cavalerie mobile et un réseau de guetteurs, bien décidé à fondre sur ces intrus dès qu’ils mettraient à nouveau pied à terre.

Un jour, on me signala qu’ils avaient établi un campement permanent et ancré leurs navires. Etait-ce de la folie ou de la démesure ? Quoi qu’il en soit, je m’empressais de réunir mes cavaliers, bien décidé à balayer ce campement. Mais je fus ébahi par ce que je voyais : leurs navires, à la forme élancée, étaient plus grands et semblaient mieux taillés pour l’océan que les nôtres, tandis que sur terre, leur campement entouré d’une palissade était organisé comme un camp militaire, que surplombaient des bannières étranges. Les hommes étaient bien conformes à ce que nous en avaient dit les témoins, couverts de vêtements étranges, certains portant des couronnes de plumes.

C’eut été folie de charger. J’ordonnais un assaut à pied ; il n’était pas concevable de ne pas tenter de libérer les sujets de l’empereur que ces étrangers gardaient prisonniers. Mais il apparût bien vite que les armes de ces hommes étaient aussi efficaces, sinon meilleures que les nôtres, et qu’il ne s’agissait pas de pirates mais bien de guerriers entrainés à une discipline de fer.

Rentré blessé et vaincu à Saintes, j’appris qu’une flotte entière de navires semblables à ceux que j’avais aperçu avait débarqué à Bordeaux et pris la ville. Une semaine plus tard, ce fut Nantes qui tombait entre leurs mains.
Je repensais alors aux étranges pensées de mon ami de jeunesse.

« Et je regardai, et je vis paraître un cheval de couleur pâle ; et celui qui était monté dessus se nommait la Mort »


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Message par LFC/Emile Ollivier Mer 3 Nov - 16:38

Félicitations ! Super texte !
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Message par DemetriosPoliorcète Mer 3 Nov - 17:22

LFC/Emile Ollivier a écrit:Félicitations ! Super texte !

Merci!

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Message par Préhistorique Mer 3 Nov - 17:49

Bon texte j'ai bien aimé.

Qui sont les envahisseurs à la fin ? Si ce sont des aztèques (comme dans sunset invasion dans Crusader king 2) c'est assez peu réaliste car même en 1680 s'ils n'avaient pas été envahit ils n'auraient pas pu créer une flotte capable de traverser l'atlantique en 1680 (au mieux ils seraient entré pleinement dans l'âge du bronze et auraient des navires avec une technologie emprunté aux polynésiens). Sans compter leurs armes meilleures que celle des européens, à la limite si un européen ou un nord africain arrive en Amérique et leur transmet la technologie. A moins que les chinois aient traversé le Pacifique et transmis leur technologie aux aztèques.

Sinon cela pourrait être des chinois (cf Zeng He) mais ceux-ci ne lanceraient pas une invasion aussi loin de leur pays surtout qu'avant il aurait fallu construire des bases sur la route depuis la Chine et effectuer des reconnaissances préalables. Dernière hypothèse, des envahisseurs venu d'Afrique subsaharienne.

Concernant la conversion des mongols au christianisme cela semble réaliste en Hongrie car ils avaient pour habitude d'adopter la religion de leurs sujets. Par contre pour la Horde d'Or le plus probable serait qu'ils se convertissent à l'Islam comme OTL même si des relations renforcées avec le Khanat Hongrois pourrait pousser à une conversion au christianisme.
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Message par DemetriosPoliorcète Mer 3 Nov - 18:03

Bon texte j'ai bien aimé.

Qui sont les envahisseurs à la fin ? Si ce sont des aztèques (comme dans sunset invasion dans Crusader king 2) c'est assez peu réaliste car même en 1680 s'ils n'avaient pas été envahit ils n'auraient pas pu créer une flotte capable de traverser l'atlantique en 1680 (au mieux ils seraient entré pleinement dans l'âge du bronze et auraient des navires avec une technologie emprunté aux polynésiens). Sans compter leurs armes meilleures que celle des européens, à la limite si un européen ou un nord africain arrive en Amérique et leur transmet la technologie. A moins que les chinois aient traversé le Pacifique et transmis leur technologie aux aztèques.

Dans mon esprit oui, il s'agit d'Aztèques, ou d'autre Mésoaméricains. Je suis bien conscient que c'est peu réaliste, mon parti pris était ici de privilégier le récit plutôt que le réalisme. On peut toujours imaginer que, si de grandes expéditions n'ont pas eu lieu, des pêcheurs européens ont pu entretenir des contacts avec les Amériques et transmettre certaines techniques. Et il faudrait dans le même temps que la région soit contrôlée par un pouvoir stable capable de financer des expéditions.

Concernant la conversion des mongols au christianisme cela semble réaliste en Hongrie car ils avaient pour habitude d'adopter la religion de leurs sujets. Par contre pour la Horde d'Or le plus probable serait qu'ils se convertissent à l'Islam comme OTL même si des relations renforcées avec le Khanat Hongrois pourrait pousser à une conversion au christianisme.

Oui, j'imaginais que les contacts réguliers avec le khanat de Hongrie, et la présence de nombreux otages capturés à l'ouest, a influencé les dirigeants de la Horde d'Or qui ont fait le choix du christianisme plutôt que de l'Islam.
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Message par Thomas Mer 3 Nov - 18:28

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Message par Collectionneur Ven 19 Nov - 9:40

Beau texte tragique, l'Europe est mal barrée, l'Angleterre championne du catholicisme en lutte contre les ''protestants'' en France 😅...

Il faudrait faire une vérification avec un correcteur. Il y a quelques lettres qui manquent. Exemple :

La moitié de la population, au bas mot, devait mourir dans les années ''qi'' suivirent 1348.
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Message par DemetriosPoliorcète Ven 19 Nov - 18:14

Collectionneur a écrit:Beau texte tragique, l'Europe est mal barrée, l'Angleterre championne du catholicisme en lutte contre les ''protestants'' en France 😅...

Il faudrait faire une vérification avec un correcteur. Il y a quelques lettres qui manquent. Exemple :

La moitié de la population, au bas mot, devait mourir dans les années ''qi'' suivirent 1348.

Merci!

Je dois bien avouer que, quand je termine mes textes, je suis généralement si impatient de les poster que ma relecture est plus que rapide...
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