La Edad Del Níquel
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La Edad Del Níquel
La Edad Del Níquel
Dans notre monde il y eu l'age du cuivre, du bronze et du fer. Dans ce monde en plus il y a l'âge du Nickel.
Sommaire
Prologue
Te Atua Te Taniwha Te Moa
Los submarinos son cosas mal vistas / Les sous marins c'est mal vu
Himno del submarinista neochileno / L'hymne du sous marinier néochilien
Alas rojas sobre el Pacífico / Ailes rouges sur le Pacifique
Dernière édition par Préhistorique le Sam 2 Avr - 12:01, édité 7 fois
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Re: La Edad Del Níquel
Prologue
1533, Cajamarca, Empire Inca
L'avidité avait conduit Francisco Pizarro depuis son Extremadure natale jusqu'en ces terre lointaines. Par deux fois il avait tenter et par deux fois il avait déjà échoué mais la troisième tentative était la bonne. Atahualpa étant capturer et maintenant prisonnier.
Francisco contemple une des salles remplies de métaux précieux, rançon de l'Inca Atahualpa capturé l'année précédente. de l'or, de l'argent en quantités faramineuses mais aussi une petite quantité de deux autres métaux. L'un est gris foncé, il ressemble un peu à de l'argent, on l'a nommé platina, ou petit argent, les indigènes on assuré qu'ils était extrait dans ce pays. L'autre ressemble aussi un peu à de l'argent mais en plus brillant. Atahualpa a déclaré qu'il ne venait pas d'ici mais qu'il était vendu par les habitants des îles de l'océan à l'ouest. Ainsi il y aurait des îles pleine d'un métal inconnu à l'ouest, il pense même à le nommer océanita. Il serait bon d'aller voir là bas un jour mais pas tout de suite il y a déjà tant de richesses dans ce pays, tout ces métaux précieux et aussi ce tubercule que les habitants de ce pays nomment papa, et auquel ils semblent tenir plus que l'or, ça et leurs drôles de moutons qui crachent.
L'or et l'argent ne cessaient d'affluer, ce territoire était si vaste et si peuplé, Atahualpa avait un très grand pouvoir entre ses mains même prisonnier, un trop grand pouvoir. Il pourrait vite reprendre la situation en mains si ce païen était libéré. Il fallait éliminer la menace, une fois Atahualpa mort on nommera un empereur fantoche et on pourra se partager les richesses de ce pays, elles nous reviennent de droit par la grâce de notre seigneur Jésus Christ !
Ecoutant donc son avidité Francisco Pizarro ordonna l’exécution de l'Inca. Bientôt lui aussi ainsi que de nombreux espagnols disparaitraient, s'entretuant mus par leur avidité. Mais il restera quand même la connaissance de ces deux nouveaux métaux, l'Océan Pacifique occultant encore pleins de mystères.
Francisco contemple une des salles remplies de métaux précieux, rançon de l'Inca Atahualpa capturé l'année précédente. de l'or, de l'argent en quantités faramineuses mais aussi une petite quantité de deux autres métaux. L'un est gris foncé, il ressemble un peu à de l'argent, on l'a nommé platina, ou petit argent, les indigènes on assuré qu'ils était extrait dans ce pays. L'autre ressemble aussi un peu à de l'argent mais en plus brillant. Atahualpa a déclaré qu'il ne venait pas d'ici mais qu'il était vendu par les habitants des îles de l'océan à l'ouest. Ainsi il y aurait des îles pleine d'un métal inconnu à l'ouest, il pense même à le nommer océanita. Il serait bon d'aller voir là bas un jour mais pas tout de suite il y a déjà tant de richesses dans ce pays, tout ces métaux précieux et aussi ce tubercule que les habitants de ce pays nomment papa, et auquel ils semblent tenir plus que l'or, ça et leurs drôles de moutons qui crachent.
L'or et l'argent ne cessaient d'affluer, ce territoire était si vaste et si peuplé, Atahualpa avait un très grand pouvoir entre ses mains même prisonnier, un trop grand pouvoir. Il pourrait vite reprendre la situation en mains si ce païen était libéré. Il fallait éliminer la menace, une fois Atahualpa mort on nommera un empereur fantoche et on pourra se partager les richesses de ce pays, elles nous reviennent de droit par la grâce de notre seigneur Jésus Christ !
Ecoutant donc son avidité Francisco Pizarro ordonna l’exécution de l'Inca. Bientôt lui aussi ainsi que de nombreux espagnols disparaitraient, s'entretuant mus par leur avidité. Mais il restera quand même la connaissance de ces deux nouveaux métaux, l'Océan Pacifique occultant encore pleins de mystères.
Drapeau de guerre des Phillipines
10 mars 1942, Fort Mills, Corregidor, Commonwealth des Philippines
Le soldat Manuel Aguinaldo du 1er Régiment d'artillerie côtière du Commonwealth des Philippines entre deux attaques japonaises avait pu écouter la radio. Il écoutait les nouvelles sur Radio Puerto Torres, la réception était toutefois mauvaise, la radio crépitait : ... El gobierno de la Republica delcara la guerra al Imperio Japones que en golpe alevoso ha commetido la cobarde agresión en Pearl Harbor contra la armada estadounidese. Otra vez uno de los pueblos libres del mundo han sido victima del fascismo internacional como el pueblo chino quien es azotado por los embates del imperialismo japones desde 1937, como los pueblos de Europa que sufren bajo la oppression del nazismo que azota hoy el gran pueblo soviético, que por suerte resiste gracias a al invecible, heroico y glorioso ejercito rojo bajo el liderazgo del camarada Stalin. Y sobre todo nuestros hermanos que aguantan la opresión del rastrero Franco y su infame División Azul. Gloria a esos guerrilleros que resisten todavía al día de hoy en nuestra querida España [...] dentro de tres días llegaran a nuestra patría fuerzas estadounideses para luchar contra el enemigo ... [1]
En entendant ces paroles le soldat Aguinaldo se souvint des rudiments d'espagnol qu'il avait appris, cette langue était moins employée que lors de la colonisation espagnole quelques quarante ans plus tôt. Cela lui remontât un peu le moral de savoir que même si lui et ses compagnons mourront au combat où au mieux seront fait prisonniers des japonais, chose parfois moins enviable que de mourir au combat, ces courageux hommes qui avaient repoussé les Etats-Unis quarante quatre ans auparavant et venaient de déclarer leur indépendance il y a juste trois ans seront du côté de la liberté.
En entendant ces paroles le soldat Aguinaldo se souvint des rudiments d'espagnol qu'il avait appris, cette langue était moins employée que lors de la colonisation espagnole quelques quarante ans plus tôt. Cela lui remontât un peu le moral de savoir que même si lui et ses compagnons mourront au combat où au mieux seront fait prisonniers des japonais, chose parfois moins enviable que de mourir au combat, ces courageux hommes qui avaient repoussé les Etats-Unis quarante quatre ans auparavant et venaient de déclarer leur indépendance il y a juste trois ans seront du côté de la liberté.
Notes
[1]
Le gouvernement de la République déclare la guerre à l'Empire Japonais qui lors d'une fourbe attaque a commis l'agression à Pearl Harbor contre la flotte des Etats-Unis. Une fois de plus les peuples libres du monde ont été victime du fascisme international, comme le peuple chinois qui accablé par les assauts de l'impérialisme japonais depuis 1937, comme les peuples européens qui souffrent sous l'oppression du nazisme qui frappe aujourd'hui le grand peuple soviétique, qui heureusement résiste grâce à l'invincible, héroïque et glorieuse armée rouge sous la conduite du camarade Staline. Et surtout nos frères qui supportent l’oppression du servile Franco et de son infâme Division Bleu. Gloire a ces guérilleros qui aujourd'hui même résistent encore dans notre chère Espagne [...] dans trois jours viendront à notre patrie des forces étasuniennes pour lutter contre l'ennemi ...
Dernière édition par Préhistorique le Sam 23 Oct - 3:02, édité 4 fois
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LFC/Emile Ollivier et Collectionneur aiment ce message
Re: La Edad Del Níquel
Un texte de Préhistorique. Du lourd en perspective !
_________________
1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
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LFC/Emile Ollivier- Messages : 2706
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Re: La Edad Del Níquel
Te Atua
Te Taniwha
Te Moa
Te Taniwha
Te Moa
On ne vient jamais de nul part, il y a toujours un mythe de la création pour expliquer le monde, avec des dieux , des monstres, des créatures légendaires [1]. Voyons voir pour cette partie du monde.
Te Atua
Crédits : Heliocathus
Au commencement Papa la terre mère et Rangi et le père ciel étaient étroitement enlacé, l'Univers eux était alors minuscule, tel un atome primordial. Mais ils n'étaient pas seul, leurs enfants, tous mâles, se sentaient à l'étroit entre leur deux parents. L'un d'eux du nom de Tūmatauenga, dieu de la guerre, suggérât de tuer les parents, ce qui fut réprouvé par les autres fils. Son frère Tāne, dieu des forêts et des oiseaux, suggérât plutôt de les séparer. Rongo, dieu des aliments cultivé, essayé de séparé ses parents en poussant avec ses mains, puis ce fut au tour de Tangaroa, dieu des océans, d'essayer, puis après ce fut au tour de Haumia-tiketike, dieu des aliments sauvages. Mais malgré leurs efforts conjoint ils échouèrent. Finalement ce fut Tāne qui y parvint après plusieurs tentative en se mettant sur le dos et en poussant avec ses pieds.
L'Univers commença alors à s'étendre, les dieux purent alors se mouvoir librement pour la première fois et voir la première lueur. Tāne orna son père le ciel d'étoiles, ainsi que du Soleil et de la Lune. Mais un des enfants de Papa et Rangi écoutait les sanglots de ses parents séparé et voyait les larmes de son père. Il se mit alors en colère contre ses frères. D'abord Tāwhirimātea, rassembla ses propres enfants pour attaquer ses frère : les nuages et les vents. Il attaqué d'abord les forêts de son frère Tāne, abattant tout les arbres. Ensuite Tāwhirimātea attaqua l'océan, résidence de son frère Tangaroa qui s'enfuit.
Punga un fils de Tangaroa avait deux enfants, Ikatere père des poissons et Tu-te-wehiwehi l'ancêtre des reptiles. Les poissons s'enfuirent vers la mer et les reptiles vers la forêt, ce qui irrita Tangaroa qui le reprocha à son frère Tāne. Ensuite Tāne fournit des canoës, filets et des hameçons aux enfants de Tūmatauenga pour qu'il puissent attrapé les poissons. Tangaroa répliqua en coulant des canoës et en inondant les maisons et les forêts.
Tāwhirimātea attaqua ensuite ses frère Rongo et Haumia-tiket, dieux des nourritures cultivé" et non cultivé. Rongo et Haumia-tike avaient très peur de leur frère tandis qu'il les attaquait. Fort heureusement Papa la terre mère cacha ses deux filsdans le sol si bien que Tāwhirimātea ne la trouva pas.
Tāwhirimātea attaqua enfin Tūmatauenga, dieu de la guerre, mais celui-ci était si fort qu'il résista. La colère du dieu des tempête diminua enfin et la paix prévalut.
Tūmatauenga médita sur les actions de Tāne séparant ses parents. ET il fit des pièges pour capturer les oiseaux, les enfants de Tāne qui ne pouvaient désormais plus voler sans soucis. Il fit des filets et les jetât dans la mer, les poissons s'amoncelant bientôt en tas sur les rives. Il fit des houes pour creuses le sol, capturant ses frères Rongo et Haumia-tiketike de leur cachette, les reconnaissant de par leurs long cheveux qui dépassait du sol. Il les tira fort et les mis dans un panier pour qu'ils soient manger. Tūmatauenga mangea ensuite ses frère pour les punir de leur lâcheté. le seul qui échappa à son ire fut Tāwhirimātea dont les tempêtes et les ouragans continuent d'attaquer l'humanité.
Il reste cependant un dieu qui n'est jamais né et qui vit encore dans le sein de la Terre mère Papa, c'est Rūaumoko, dieu des séismes et des volcans. A chaque fois qu'il tape le ventre de sa mère des tremblements se produisent.
L'Univers commença alors à s'étendre, les dieux purent alors se mouvoir librement pour la première fois et voir la première lueur. Tāne orna son père le ciel d'étoiles, ainsi que du Soleil et de la Lune. Mais un des enfants de Papa et Rangi écoutait les sanglots de ses parents séparé et voyait les larmes de son père. Il se mit alors en colère contre ses frères. D'abord Tāwhirimātea, rassembla ses propres enfants pour attaquer ses frère : les nuages et les vents. Il attaqué d'abord les forêts de son frère Tāne, abattant tout les arbres. Ensuite Tāwhirimātea attaqua l'océan, résidence de son frère Tangaroa qui s'enfuit.
Punga un fils de Tangaroa avait deux enfants, Ikatere père des poissons et Tu-te-wehiwehi l'ancêtre des reptiles. Les poissons s'enfuirent vers la mer et les reptiles vers la forêt, ce qui irrita Tangaroa qui le reprocha à son frère Tāne. Ensuite Tāne fournit des canoës, filets et des hameçons aux enfants de Tūmatauenga pour qu'il puissent attrapé les poissons. Tangaroa répliqua en coulant des canoës et en inondant les maisons et les forêts.
Tāwhirimātea attaqua ensuite ses frère Rongo et Haumia-tiket, dieux des nourritures cultivé" et non cultivé. Rongo et Haumia-tike avaient très peur de leur frère tandis qu'il les attaquait. Fort heureusement Papa la terre mère cacha ses deux filsdans le sol si bien que Tāwhirimātea ne la trouva pas.
Tāwhirimātea attaqua enfin Tūmatauenga, dieu de la guerre, mais celui-ci était si fort qu'il résista. La colère du dieu des tempête diminua enfin et la paix prévalut.
Tūmatauenga médita sur les actions de Tāne séparant ses parents. ET il fit des pièges pour capturer les oiseaux, les enfants de Tāne qui ne pouvaient désormais plus voler sans soucis. Il fit des filets et les jetât dans la mer, les poissons s'amoncelant bientôt en tas sur les rives. Il fit des houes pour creuses le sol, capturant ses frères Rongo et Haumia-tiketike de leur cachette, les reconnaissant de par leurs long cheveux qui dépassait du sol. Il les tira fort et les mis dans un panier pour qu'ils soient manger. Tūmatauenga mangea ensuite ses frère pour les punir de leur lâcheté. le seul qui échappa à son ire fut Tāwhirimātea dont les tempêtes et les ouragans continuent d'attaquer l'humanité.
Il reste cependant un dieu qui n'est jamais né et qui vit encore dans le sein de la Terre mère Papa, c'est Rūaumoko, dieu des séismes et des volcans. A chaque fois qu'il tape le ventre de sa mère des tremblements se produisent.
Te Taniwha
Après l'ère des dieux vint l'ère des Taniwha, certains enfants de Punga devinrent énormes, certains vécurent au sud sur la Terre de Gond qui allait bientôt de fragmenter sous l'action de Rūaumoko. Aotearoa, Ahitereiria et Tiri o te Moana [2] étaient alors encore soudé ensemble avec d'autre continents dans la Terre de Gond. Parmi les enfants de Punga certains avaient de grandes dents, d'autres un très long cou, d'autre avaient une carapaces, mais dans cette région du monde ces monstres vivaient bien caché, tellement bien caché qu'ils ne laissèrent que quelques traces. [3] Ainsi la plupart des Taniwha d'Aotearoa demeurent mystérieux. Ceux de Tiri o te Moana eux sont aussi bien caché sous la glace.
Il n'en était pas de même pour les Taniwha d'Ahitereiria, ceux-ci ne se cachèrent pas, ainsi dans une forêt froide et sombre, sous la lueur des aurores australes s'agitaient des petits Taniwha poursuivit par un très vieux Taniwha [4] qui se cachait l'été dans les eaux et l’hiver sous la terre attendant patiemment une occasion de s'emparer d'un ce petits Taniwha. Le très vieux Taniwha lui aussi se cachait tout le temps, l'été dans les eaux pour se dissimuler de ses proies, l'hiver dans la terre pour se garder du froid. Mais il se cachait aussi d'autres Taniwha moins vieux que lui car il était le dernier survivant de sa ligné, ayant trouvé un refuge trop froid pour d'autres Taniwha au mode de vie similaire mais plus fort que lui. C'était son der nier refuge mais son temps était compté car chaque hiver était plus chaud, bientôt il serait suffisamment chaud pour que ces nouveaux Taniwha qui n'hibernent pas prennent sa place.
Mais d'autres Taniwha étaient présents, certains puissamment caparaçonnés, d'autres plongeant dans les rivières mais aussi le plus modeste Tuatara. Mais ne vous fiez pas à sa petite taille car Tuatara est le messager de Whiro, le dieu de la mort et du désastre, et la mort allait bientôt tomber du ciel.
Durant cette période Rūaumoko sépara Aotearoa, d'Ahitereiria et Tiri o te Moana; Tangaroa s'engouffra entre eux.
Durant cette période Rūaumoko sépara Aotearoa, d'Ahitereiria et Tiri o te Moana; Tangaroa s'engouffra entre eux.
Te Moa
Le site de St Bathans au Miocène
La plupart des Taniwha disparurent après le désastre. Quelques un survécurent cependant, certains étaient caparaçonnés avec une queue massue, d'autres plongeaient dans les rivières, mais ils ne survécurent pas éternellement car le froid le fit s’exiler au nord sur Ahitereiria et Niu Hiri. [5] De ces anciens animaux le plus mystérieux est sans doute ce mammifère à l'origine inconnue. [5]
D'autres comme les Tuatara résistèrent avec leur vieux compagnons les wetas. Le règne des Taniwha était révolu, ce fut alors le temps du règne des moas. Des protégés de Tāne arriva par les airs les moas de l'est et les kiwi de l'est. [6]
D'autres comme les Tuatara résistèrent avec leur vieux compagnons les wetas. Le règne des Taniwha était révolu, ce fut alors le temps du règne des moas. Des protégés de Tāne arriva par les airs les moas de l'est et les kiwi de l'est. [6]
Proapteryx
Crédits : Peter Schouten
Sous l'action de Rūaumoko, Ahitereiria allait progressivement s'aridifier, Tiri o te Moana se couvrir de glace quand à Aotearoa elle allait presque disparaitre totalement sous les eaux, appartenant presque entièrement à Tangaroa avant de resurgir. [7] Quand à Niu Hiri au nord Aotearoa c'est à cette période qu'il allait recevoir de Rūaumoko toute ce qui fera sa richesse, une richesse d'un éclat intense comme la lune que des hommes nommeraient océanita avant de l’appeler nickel. Le dieu des séismes allait aussi donner à Aotearoa une richesse verte tel ces frondes de fougères, le Pounamu.
Mais avant la fin de l'ère des moas les montagnes s'élevaient, [8] les glaces s’emparèrent bientôt de leurs sommets réunissant et séparant plusieurs fois de suite Te Ika-a-Māui et Te Wai Pounamu [9] poussant les kiwi a s'adapter à leur nouvelle environnement [10] La vie était relativement calme pour tout ces oiseaux sans prédateur terrestres, tous pouvaient marcher sur le sol sans crainte, fouilant celui-ci à l'aide de son puissant odorat comme le kiwi, mangenatn des fruit comme le sympathique kakapo. C'était plutôt des air qu'il fallait se méfier, non pas du Nestor superbe mais plutôt de son cousin le Nestor kéa toujours prêt à chaparder. Mais surtout c'était le dangereux Pouākai qui se nourrissait de moa, fondant sur leur long coup et le lacérant de ses serres !
Mais avant la fin de l'ère des moas les montagnes s'élevaient, [8] les glaces s’emparèrent bientôt de leurs sommets réunissant et séparant plusieurs fois de suite Te Ika-a-Māui et Te Wai Pounamu [9] poussant les kiwi a s'adapter à leur nouvelle environnement [10] La vie était relativement calme pour tout ces oiseaux sans prédateur terrestres, tous pouvaient marcher sur le sol sans crainte, fouilant celui-ci à l'aide de son puissant odorat comme le kiwi, mangenatn des fruit comme le sympathique kakapo. C'était plutôt des air qu'il fallait se méfier, non pas du Nestor superbe mais plutôt de son cousin le Nestor kéa toujours prêt à chaparder. Mais surtout c'était le dangereux Pouākai qui se nourrissait de moa, fondant sur leur long coup et le lacérant de ses serres !
Quand a Niu Hiri son emplacement plus au nord permis à certains Taniwha de survivre, ainsi un Taniwha caparaçonné, un autre manquant d'endroit pour plonger se tournât vars les coquillages. Ces deux Taniwha étaient les derniers de leur espèce après l'extinction des leur à Aotearoa et plus récemment à Ahitereiria. Il y avait aussi ce gros oiseaux, certes pas aussi gros que les moas. C'était un endroit tranquille, jamais dérangé par les glaces.
Mais les ères des Atuas, des Taniwhas et des Moas allait laisser la place à l'ère des hommes, de fiers navigateurs poussés par le vent qui menât leurs bateaux depuis les contrées lointaines de Chine du sud et d'Espagne.
Niu Hiri est une terre au sol rouge avec par endroit des roches vertes, roche abritant le trésor laissé par le dieu Rūaumoko. Par endroit cette terre rappelait l’ère des Taniwha avec ses paysages d'araucarias entouré d'eau turquoises, elle rappelait aussi les arbres d'une terre lointaine à l'est dont viendrait plus tard des hommes avides de richesses, à d'autres venu d'une île brumeuse de l'autre côté du monde elle les inspirera pour faire renaitre les Taniwha tel un magicien. [11] Là où les habitants appelait leur terre Kanaki, ces hommes venus de l'est par delà les mers l’appelleront ce qui dans un autre monde aurait été nommée Nouvelle Calédonie, Nuevo Chile, ou Nouveau Chili en français, à cause de ces pins si semblables à ceux de cette terre distante. D'autres hommes venu d'Aotearoa au sud reprendront cette appellation et dans leur langue la dénommeront Niu Hiri.
Niu Hiri est une terre au sol rouge avec par endroit des roches vertes, roche abritant le trésor laissé par le dieu Rūaumoko. Par endroit cette terre rappelait l’ère des Taniwha avec ses paysages d'araucarias entouré d'eau turquoises, elle rappelait aussi les arbres d'une terre lointaine à l'est dont viendrait plus tard des hommes avides de richesses, à d'autres venu d'une île brumeuse de l'autre côté du monde elle les inspirera pour faire renaitre les Taniwha tel un magicien. [11] Là où les habitants appelait leur terre Kanaki, ces hommes venus de l'est par delà les mers l’appelleront ce qui dans un autre monde aurait été nommée Nouvelle Calédonie, Nuevo Chile, ou Nouveau Chili en français, à cause de ces pins si semblables à ceux de cette terre distante. D'autres hommes venu d'Aotearoa au sud reprendront cette appellation et dans leur langue la dénommeront Niu Hiri.
Notes
[1] Te Atua, les dieux, Te Taniwha, les monstres, Te Moa, les moas, ici les créatures légendaires.
[2] Aotearoa, Ahitereiria et Tiri o te Moana. En maori respectivement : la Nouvelle Zélande, l'Australie et l’Antarctique.
[3] Les dinosaures de Nouvelle Zélande sont assez peu connu, leurs restes étaient trop fragmentaire pour qu'on les attribut à une espèce en particulier, à la place ont les a classé par genre. On mentionnera quand même le mosasaure Taniwhasaurus, nommé d'après une créature de la mythologie maorie le Taniwha.
[4] Il s'agit de Leaellynasaura et de Koolasuchus. Ces eux animaux ont été découvert en Australie sur le site de Dinosor Cove. Leaellynasaura est un petit ornithopode classique mais Koolasuchus lui est le dernier des temnospondyles, une branche des amphibiens qui n'est pas apparenté aux amphibiens actuels. A l'époque il survivait sous ces hautes latitudes car le climat était trop froid pour que ses concurrents les crocodiles survivent à l'hiver il y a 120 millions d'années. Dix millions d'années lus tard le climat s'était réchauffé et Koolasuchus fut remplacé par les crocodiles. Vous pouvez voir ici la disposition des continents à l'époque.
[2] Aotearoa, Ahitereiria et Tiri o te Moana. En maori respectivement : la Nouvelle Zélande, l'Australie et l’Antarctique.
[3] Les dinosaures de Nouvelle Zélande sont assez peu connu, leurs restes étaient trop fragmentaire pour qu'on les attribut à une espèce en particulier, à la place ont les a classé par genre. On mentionnera quand même le mosasaure Taniwhasaurus, nommé d'après une créature de la mythologie maorie le Taniwha.
[4] Il s'agit de Leaellynasaura et de Koolasuchus. Ces eux animaux ont été découvert en Australie sur le site de Dinosor Cove. Leaellynasaura est un petit ornithopode classique mais Koolasuchus lui est le dernier des temnospondyles, une branche des amphibiens qui n'est pas apparenté aux amphibiens actuels. A l'époque il survivait sous ces hautes latitudes car le climat était trop froid pour que ses concurrents les crocodiles survivent à l'hiver il y a 120 millions d'années. Dix millions d'années lus tard le climat s'était réchauffé et Koolasuchus fut remplacé par les crocodiles. Vous pouvez voir ici la disposition des continents à l'époque.
[5] Au Miocène la Nouvelle Zélande avait un climat tropical ce qui permit à des crocodiles mékosuchien d'y survivre, ainsi qu'à des tortues Meiolania. Ces restes ont été trouvé dans le gisement de St Bathans. On y a trouvé aussi des moas, des chauves souries et surtout le mammifère de St Bathans, le seul mammifère jamais retrouvé en Nouvelle Zélande (à l’exception des chauves souries et des mammifères marins), on ignore sa classification même s'il n'appartient à aucun des trois groupes de mammifères actuels, il semble plus dérivé que les monotrème mais moins que les marsupiaux et placentaires (Voir ici pour ses fossiles). On a aussi trouvé Heracles inexpectatus un gros perroquet aptère.
[6] Autrefois on pensait que les ratites de Nouvelle Zélande étaient apparenté mais des analyses génétiques sont venu infirmer cette hypothèse. En fait les kiwis sont plus proche des oiseaux éléphants de Madagascar et les moas des tinamous d'Amérique du sud qui eux sont encore capable de voler. On pense donc aujourd'hui que les ratites se sont dispersé en volant puis ont perdus leur capacité de voler. Des phénomène similaire ont aussi eu lieu sur d'autres contient donnant des espèces carnivores ou herbivores mais si ces contient étaient bourré de prédateurs terrestres, le plus souvent un oiseaux passant de plus en plus de temps au sol et fuyant en courant au lieu de voler jusqu'à ce qu'il soit trop gros pour voler, un exemple de groupe de ce type est celui des Eogruidae d'Eurasie,ayant vécu de l’Éocène et au Pliocène. Le plus ancien membre connu de des Apterygiformes (la famille du kwi) est justement Proapteryx retrouvé à St Bathans et qui pouvait voler.
Comme vous pouvez le voir sur les cartes ci-dessous à gauche le scénario par isolement géographique (vicariance); à droite le scénario par dispersion démontré par l'ADN.
[7] Sur la carte ci dessous montrant l'évolution de la géographie de la Nouvelle Zélande on peut voir que Tangaroa le dieu de l'océan a pris un peu trop de place il y a 26 millions d'années.
[8] La surrection des Alpes Néozélandaises
[9] Te Ika-a-Māui et Te Wai Pounamu. Respectivement l’Île du nord et l’Île du sud.
[10] Les glaciers séparèrent suffisamment les kiwis pour qu'ils se divisent en plusieurs espèces. Explosive ice age diversification of kiwi
[11] La Nouvelle Calédonie fut avec la Nouvelle Zélande un des lieux de tournage du Documentaire de la BBC Sur la Terre des Dinosaures.
[8] La surrection des Alpes Néozélandaises
[9] Te Ika-a-Māui et Te Wai Pounamu. Respectivement l’Île du nord et l’Île du sud.
[10] Les glaciers séparèrent suffisamment les kiwis pour qu'ils se divisent en plusieurs espèces. Explosive ice age diversification of kiwi
[11] La Nouvelle Calédonie fut avec la Nouvelle Zélande un des lieux de tournage du Documentaire de la BBC Sur la Terre des Dinosaures.
Bibliographie
La baie des dinosaures (Documentaire sur le site de Dinosaur Cove en Australie)
Les dinosaures perdus de Nouvelle Zélande
Sur la Nouvelle Zélande au Miocène. (en anglais)
Deep secrets : Discovering New Zealand’s tropical past
Sur l'évolution des ratites et leur dispersion. (en anglais)
Feathered giants and the split of Gondwana
Sur l'évolution des moas. (en anglais)
The evolutionary history of the extinct ratite moa and New Zealand Neogene paleogeography
Cartes de la Nouvelle Zélande lors de l’Ère Glaciaire (en anglais)
Te Ara - The ice ages
Carte Carte Carte
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Re: La Edad Del Níquel
Los submarinos son cosas mal vistas
Les sous marins c'est mal vu
Les sous marins c'est mal vu
Une citée bouillonnante
Puerto Torres, Nouveau Chili, 2 Août 1898
Attiré depuis toujours par la mer Jordi Soler, Teniente de navío [1] de la flotte espagnole parcourait les rues de Puerto Torres [2]. Cette ville à l'activité trépidante lui rappelait sa Barcelone natale. Il y était arrivé après une escale à Manille. L'activité du port était florissante depuis l'ouverture du canal de Suez, cela couplé à la renaissance catalane avait beaucoup renforcé les investissements des industriels et armateurs catalans qui se trouvaient désarmais avantagés par rapport à ceux de la côte Atlantique. le boom du nickel en cette fin de XIXème siècle leur avait rapporté beaucoup. Les vieilles mines avaient repris leur essors car maintenant le nickel n'était plus un métal précieux dont on faisait des bijoux et tel l'aluminium avant lui il avait des applications pratiques, surtout pour frapper la monnaie et pour la production d'acier. Chaque jour des train venaient de l'arrière pays pour déverser le minerais dans les usines métallurgiques. Ces usines ne se contentaient plus maintenant d'exporter des lingots mais aussi des aciers au nickel. Il y avait même aussi depuis peu une petite production d'armement, surtout des munitions d'armes légères pour le marché local et l'exportation dans les pays proches, surtout les nations maories d'Aotearoa et Lutruwita [3] et un peu vers l'Australie. Dans le port on pouvait aussi sentir l'odeur du bois de santal, voir les ballots de laine mérinos produits localement ou provenant d'Aotearoa, de même que le jade, le fameux Pounamou comme l’appelle les maoris.
Parcourant les rues Jordi pouvait croiser des gens de toutes communautés, des espagnols bien sur dont une grosse partie venait de Catalogne, des kanaks, des métis et d'autres aux origines diverses, certains venaient d'Amérique du sud tel les péruviens et les chiliens. Pour ces derniers les pins colonnaires leur ra pellait les araucarias de leur pays d'origines, c'était d'ailleurs pour cela que l'archipel avait été baptisé Nouveau Chili il y a plusieurs siècles de cela. Il y avait aussi des maoris venant à la fois d'Aotearoa et de Lutruwita, les espagnols avaient appelé ces deux pays respectivement Nouvelle Patagonie et Nouvelle Terre de feu mais ces appellations n'étaient quasiment plus employée depuis que ces deux état s'était construit. Même chose pour la Nouvelle Argentine qui s’appelait Australie depuis que les anglais s'y était installé. Enfin on trouvait des asiatiques, surtout des chinois et des philippins. Ces derniers venait d'une colonie espagnoles mais ils ne devraient pas le rester très longtemps car comme à Cuba et dans une moindre mesure en Catalogne et au Pays Basque les idées indépendantistes avaient pris leur essors et bousculaient les structures de la très réactionnaire Espagne.
Jordi s'intéressait beaucoup à la culture autochtone kanake ainsi qu'à la culture maorie, C'était assez mal vu. D’ailleurs il avait souvent fait des choses mal vues avec son esprit anti clérical. Il se murmurait même qu'il aurait des idées républicaines, quelques chose de très mal vu, surtout chez les militaires.
Il avait même été jusqu'à commencer à apprendre le maori auprès des militaires maoris, l'un d'eux lui ayant même offert un taiaha avec une lame de nickel. Les fameux Tercios de Pounamou et Tercio de los diablos. Le Tercio de Pounamou, ou Tercio de jade en espagnol, étaient recruté parmi les natifs d'Aotearoa. Le Tercio de los diablos venait lui de Lutruwita. Son nom venait à la fois de l'agressivité de ses membre, leur fameux haka était inspiré des hurlements de leur mascotte, vous l'aurez deviné, un diable de Lutruwita. Certains membres de ces deux unité militaires n'étaient toutefois pas maoris, ils comptaient des kanaks et des palawas dans leurs rangs ainsi que quelques rares européens, surtout des officiers. Les autres unités de la garnison étaient le régiment local composé de kanaks ainsi que des troupes d'origine péninsulaires. Et bien sur l'arme favorite de Jordi : la marine.
Mais aujourd'hui ne pensons pas à l'armée il était en permission et parcourait la rue Charles Darwin. Le célèbre naturaliste y avait fait relâche durant le voyage du Beagle. Il y avait étudié des fossiles et aussi un oiseau local, aujourd'hui protégé le Syvliornis [4] qui figurait d'ailleurs sur les armoiries de la ville. Les fossiles de tortue à queue massue meiolania l'avait aussi impressionné. Plus tard cela lui servit à écrire de L'Origine des espèces. C'était d’ailleurs un de ses livres de chevet. Un livre mal vu bien sur en Espagne mais ici une statue avait été érigée en son honneur. Il arriva alors dans le parc Mariano. Dans ce parc résonnait souvent les rires car les passants voyant la statue du gouverneur Mariano ne pouvaient s'empêcher de se rappeler les bourdes de ce gouverneur et ce même plusieurs siècles plus tard. Ce noble imbécile, voleur et incompétent avait été envoyé d’Espagne au début du XVIIème siècle. Sa haute naissance l'avait protégé d'un sort pire. On l'avait envoyé ici pour le mettre hors d'état de nuire, un limogeage à 20 000 Km. Sur place il n'avait pas fait preuve de compétence évidemment mais on avait un assez bon souvenir à cause de ses bourdes. Le visage de sa statue avait d’ailleurs un air niais, cela fit sourire Jordi quand il la regarda. Jordi lui aussi se disait qu'il était là aussi plus ou moins en disgrâce, ses supérieurs étant bien content de ne plus l'avoir dans les pattes même si lui contrairement à Mariano c'était un esprit brillant.
Il y avait rendez vous avec un ami, le docteur Emiliano Sanchez. Au cours de la conversation ils parlèrent de choses assez légères puis ils se rendirent au restaurant. Le docteur Sanchez commandât une tortilla tandis que Jordi optât pour un civet de roussette accompagné d'une purée de patate douce. Les deux amis choisirent d'accompagné le tout d'un bon vin rouge. Ils abordèrent au cours de ce repas des sujets plus grave, tel les mouvements indépendantistes, la guerre avec les Etats-Unis qui tournait mal pour l'Espagne.
Emiliano : Les nouvelles de la guerre ne sont pas bonne, Cuba a déjà capitulé, la Guinée est tombée et pour Puerto Rico et les Philippines c'est une question de jours semble il.
Jordi : Oui les richesses de notre empire vous leur appartenir, le sucre des Antilles, les épices des Philippines.
Emilano : Et le nickel néochilien ?
Jordi : Pour ça il faudra qu'ils me passent sur le corps ! s'exclama t'il. On a des troupes assez peu nombreuses mais bien entraînées et nos fortifications sont robustes.
Emiliano : Et pour la flotte ?
Jordi : La majeure partie a été envoyé vers les Philippines, avec le succès qu'on sait malheureusement. Ici il ne reste que des unités de seconde ligne et mes trois sous marins. Si seulement ils nous avait envoyé à Santiago où à Manille mais l'amirauté voit mal cette nouvelle arme, à peine trois ont été construit et encore c'est parce que les industriels catalans l'ont financé. Le regretté Péral [5] ne serait pas fier. Et comme je suis assez mal vu dans la flotte mes chefs m'ont nommé très loin dans les sous marins. Ils sous estiment cette arme je pense ! En tout cas c'est une question de temps avant qu'ils ne viennent le nickel est trop tentant pour qu'ils y résistent. Je pense qu'ils arriveront en Septembre au plus tard. Et toi tes recherches sur la maladie de Puerto Torres [6] ?
Emiliano : Je pense avoir trouvé la cause. Les roussettes.
En entendant cela Jordi failli s'étouffer.
Emiliano : Ne t'inquiète pas cela ne se transmet pas comme ça, une fois cuit la chaleur tue l'agent infectieux et puis on ne t'aurait pas servit un animal visiblement malade. Je pense que la théorie de Carlos Finlay sur les vecteur est vrai mais ici ce serait plutôt la chauve sourie qui serait le réservoir de la maladie et que ces excréments contaminerait la sève de palmier dont raffole les porcs dans les élevages qui ensuite transmettent la maladie aux humains.
Parcourant les rues Jordi pouvait croiser des gens de toutes communautés, des espagnols bien sur dont une grosse partie venait de Catalogne, des kanaks, des métis et d'autres aux origines diverses, certains venaient d'Amérique du sud tel les péruviens et les chiliens. Pour ces derniers les pins colonnaires leur ra pellait les araucarias de leur pays d'origines, c'était d'ailleurs pour cela que l'archipel avait été baptisé Nouveau Chili il y a plusieurs siècles de cela. Il y avait aussi des maoris venant à la fois d'Aotearoa et de Lutruwita, les espagnols avaient appelé ces deux pays respectivement Nouvelle Patagonie et Nouvelle Terre de feu mais ces appellations n'étaient quasiment plus employée depuis que ces deux état s'était construit. Même chose pour la Nouvelle Argentine qui s’appelait Australie depuis que les anglais s'y était installé. Enfin on trouvait des asiatiques, surtout des chinois et des philippins. Ces derniers venait d'une colonie espagnoles mais ils ne devraient pas le rester très longtemps car comme à Cuba et dans une moindre mesure en Catalogne et au Pays Basque les idées indépendantistes avaient pris leur essors et bousculaient les structures de la très réactionnaire Espagne.
Jordi s'intéressait beaucoup à la culture autochtone kanake ainsi qu'à la culture maorie, C'était assez mal vu. D’ailleurs il avait souvent fait des choses mal vues avec son esprit anti clérical. Il se murmurait même qu'il aurait des idées républicaines, quelques chose de très mal vu, surtout chez les militaires.
Il avait même été jusqu'à commencer à apprendre le maori auprès des militaires maoris, l'un d'eux lui ayant même offert un taiaha avec une lame de nickel. Les fameux Tercios de Pounamou et Tercio de los diablos. Le Tercio de Pounamou, ou Tercio de jade en espagnol, étaient recruté parmi les natifs d'Aotearoa. Le Tercio de los diablos venait lui de Lutruwita. Son nom venait à la fois de l'agressivité de ses membre, leur fameux haka était inspiré des hurlements de leur mascotte, vous l'aurez deviné, un diable de Lutruwita. Certains membres de ces deux unité militaires n'étaient toutefois pas maoris, ils comptaient des kanaks et des palawas dans leurs rangs ainsi que quelques rares européens, surtout des officiers. Les autres unités de la garnison étaient le régiment local composé de kanaks ainsi que des troupes d'origine péninsulaires. Et bien sur l'arme favorite de Jordi : la marine.
Mais aujourd'hui ne pensons pas à l'armée il était en permission et parcourait la rue Charles Darwin. Le célèbre naturaliste y avait fait relâche durant le voyage du Beagle. Il y avait étudié des fossiles et aussi un oiseau local, aujourd'hui protégé le Syvliornis [4] qui figurait d'ailleurs sur les armoiries de la ville. Les fossiles de tortue à queue massue meiolania l'avait aussi impressionné. Plus tard cela lui servit à écrire de L'Origine des espèces. C'était d’ailleurs un de ses livres de chevet. Un livre mal vu bien sur en Espagne mais ici une statue avait été érigée en son honneur. Il arriva alors dans le parc Mariano. Dans ce parc résonnait souvent les rires car les passants voyant la statue du gouverneur Mariano ne pouvaient s'empêcher de se rappeler les bourdes de ce gouverneur et ce même plusieurs siècles plus tard. Ce noble imbécile, voleur et incompétent avait été envoyé d’Espagne au début du XVIIème siècle. Sa haute naissance l'avait protégé d'un sort pire. On l'avait envoyé ici pour le mettre hors d'état de nuire, un limogeage à 20 000 Km. Sur place il n'avait pas fait preuve de compétence évidemment mais on avait un assez bon souvenir à cause de ses bourdes. Le visage de sa statue avait d’ailleurs un air niais, cela fit sourire Jordi quand il la regarda. Jordi lui aussi se disait qu'il était là aussi plus ou moins en disgrâce, ses supérieurs étant bien content de ne plus l'avoir dans les pattes même si lui contrairement à Mariano c'était un esprit brillant.
Il y avait rendez vous avec un ami, le docteur Emiliano Sanchez. Au cours de la conversation ils parlèrent de choses assez légères puis ils se rendirent au restaurant. Le docteur Sanchez commandât une tortilla tandis que Jordi optât pour un civet de roussette accompagné d'une purée de patate douce. Les deux amis choisirent d'accompagné le tout d'un bon vin rouge. Ils abordèrent au cours de ce repas des sujets plus grave, tel les mouvements indépendantistes, la guerre avec les Etats-Unis qui tournait mal pour l'Espagne.
Emiliano : Les nouvelles de la guerre ne sont pas bonne, Cuba a déjà capitulé, la Guinée est tombée et pour Puerto Rico et les Philippines c'est une question de jours semble il.
Jordi : Oui les richesses de notre empire vous leur appartenir, le sucre des Antilles, les épices des Philippines.
Emilano : Et le nickel néochilien ?
Jordi : Pour ça il faudra qu'ils me passent sur le corps ! s'exclama t'il. On a des troupes assez peu nombreuses mais bien entraînées et nos fortifications sont robustes.
Emiliano : Et pour la flotte ?
Jordi : La majeure partie a été envoyé vers les Philippines, avec le succès qu'on sait malheureusement. Ici il ne reste que des unités de seconde ligne et mes trois sous marins. Si seulement ils nous avait envoyé à Santiago où à Manille mais l'amirauté voit mal cette nouvelle arme, à peine trois ont été construit et encore c'est parce que les industriels catalans l'ont financé. Le regretté Péral [5] ne serait pas fier. Et comme je suis assez mal vu dans la flotte mes chefs m'ont nommé très loin dans les sous marins. Ils sous estiment cette arme je pense ! En tout cas c'est une question de temps avant qu'ils ne viennent le nickel est trop tentant pour qu'ils y résistent. Je pense qu'ils arriveront en Septembre au plus tard. Et toi tes recherches sur la maladie de Puerto Torres [6] ?
Emiliano : Je pense avoir trouvé la cause. Les roussettes.
En entendant cela Jordi failli s'étouffer.
Emiliano : Ne t'inquiète pas cela ne se transmet pas comme ça, une fois cuit la chaleur tue l'agent infectieux et puis on ne t'aurait pas servit un animal visiblement malade. Je pense que la théorie de Carlos Finlay sur les vecteur est vrai mais ici ce serait plutôt la chauve sourie qui serait le réservoir de la maladie et que ces excréments contaminerait la sève de palmier dont raffole les porcs dans les élevages qui ensuite transmettent la maladie aux humains.
La bataille du Nouveau Chili
Ils étaient arrivés début septembre depuis les Philippines. La faible escadre espagnole restante ne pourrait pas les empêcher de débarquer, les quelques navires étant au plus des canonnières. Seule les lourdes fortifications de Puerto Torres et les forces terrestres pourraient faire quelques choses ais elles étaient réduite car le gros de l'armée avait été déployé à Cuba et aux Philippines contre les indépendantistes. Ces troupes réduite n'étaient cependant pas à sous estimer car bien que les bataillons kanaks et les troupes originaires de la péninsule ne soit pas pas de corps d'élite il y avait quand même un régiment d'artillerie. Et bien sur les tercios maoris qui eux étaient des troupes d'élites dont la réputation guerrière n'était plus à faire, les anglais y avait déjà goûter quand ils avaient voulu s’emparer de Lutruwita, il l'avait regretté. Cependant les envahisseurs avaient la supériorité numérique malgré qu'ils aient du laisser une partie de leurs troupes aux Philippines.
Et puis il restait l'escadre sous marins de la classe Peral commandé par Jordi. Par un concours de circonstances exceptionnelles cet officier mal vu s'était vu attribuer une arme mal vu de la hiérarchie elle aussi. Ils étaient au nombre de trois, tout d'abord le navire amiral le Peral et ses deux compagnons, le Barcelona et le Puerto Torres. Jordi n’était pas resté les bras croisé il avait reconnu la côte au nord de Puerto Torres. C'est de la là que viendra la flotte ennemie car passer la barrière de corail par la passe en face de Puerto Torres manquerait de discrétion et l'artillerie côtière empêche tout débarquement par là, il fallait donc emprunter la passe plus au nord pour y débarquer et prendre Puerto Tores par voie terrestre. Les mangroves feront une cachette idéale pour ses sous marins à l'autonomie limité, on pourrait aussi y cacher une canonnière avec un dépôt de torpilles. Il n'y avait plus qu'à attendre les navires ennemis. Pour la partie terrestre il avait imaginer un plan qu'il avait confié à un ami, un officier maoris. C'était sa conversation avec le docteur Sanchez qui lui avait donné l'idée. cette idée avait de faible chance de fonctionner mais il fallait quand même la tenter.
Le 2 septembre la flotte étasunienne s'avançait vers son lieu de débarquement mais avant cela il fallait franchir les eaux entre la côte et la barrière de corail c'est l'occasion qu’attendait Jordi et ses sous marins. "Trois croiseurs, deux transports de troupe et deux canonnières."
Face à lui s'avançaient des navires vétérans de la bataille de la baie de Manille. le navire amirale USS Olympia, un croiseur protégé. Les deux croiseurs protégés USS Baltimore et USS Raleigh, les canonnières USS Concord et USS Petrel et les deux transports Nanshan et Zafiro. C'était ce dernier le Zaphiro dont le vitesse de 10 nœuds limitait le convoi fasse aux 20 nœuds de l'Olympia. Malgré tout face aux 3,5 nœuds en immersion des sous marins de la classe Peral il faisant figure d'un sprinteur, ceux-ci devrait donc faire mouche impérativement à cette occasion.
"Lancer la torpille !" ordonna Jordi.
Aussitôt une torpille fila tandis que l'équipage s'attelait déjà à recharger l'unique tube de l'appareil.
Quelques minutes plus tard l'USS Olympia était touché et explosa, un coup de chance pensa Jordi.
Autour de lui une autre torpille toucha l'USS Baltimore tiré depuis le Barcelona tandis qu'un autre tiré depuis le Puerto Torres ratât l'USS Raleigh toucha l'USS Concord. Cette torpille fut fatale à ce petit navire qui se mit immédiatement à couler. Les ordres de Jordi d'attaquer à la même heure avaient été une bonne décision mais il se disait qu'il faudrait un jour inventer un moyen de communication sous l'eau car on ne pouvait pas utiliser des fanions comme en surface.
Mais assez de réflexions car le second round de la bataille navale allait avoir lieu. Les espagnols lancèrent leur seconde et avant dernière salve. La torpille envoyée par le Peral atteint le transport de troupe Zafiro qui coula. Une seconde torpille du Barcelona toucha de nouveau le Baltimore tandis que le Puerto Torres envoyait la sienne vers Nanshan qui l'évita de par sa vitesse.
Lors de ce second round les américains ripostèrent avec leur propre torpilles, L'unique navire disposant de lance torpille le Raleigh, depuis que l'Olympia avait été mortellement touché, tira de ses quatre tube dans la direction du sillage des torpilles adverses. Et c'était malheureusement le sous marin de Jordi qui était sur la trajectoire de ces torpilles. "Immersion !" ordonnât il. La manœuvre fut un succès.
Le troisième et dernier round vit le Peral remonter et tirer sa dernière torpille, avec succès, sur le Raleigh. Celui-ci fut endommagé mais pas mortellement touché. Le Barcelona tenta un tir sur le Nanshan et le Puerto Torres envoyât sa torpille sur le Petrel qui l'évita lui aussi.
La bataille venait de s'achever. C'était une défaite majeure des États-Unis Avec un deux croiseurs détruit, l'Olympia sur un coup critique et le Baltimore qui était en train de sombrer. Le Raleigh lui s'en sortait plutôt bien car il n'était qu'endommagé et pourrait rentrer par ses propres moyens. Ils avaient aussi perdu la canonnière USS Concord et peut-être le plus important, le transport de troupe Zafiro dont les troupes manquerait cruellement pour la bataille terrestres qui allait suivre.
Côté espagnol l'opération était un succès avec cinq navires coulé pour six torpilles tirées, certes avec beaucoup de chance dans le cas de l'Olympia. L'unique manœuvre offensive adverse avec le tir des quatre torpille du Raleigh n'avait été couronnée de succès mais c'est plutôt logique car aucun des navires étasuniens n'avaient d'armement antisubmersible.
Les navires étasuniens restant repêchèrent les rescapé et décidèrent quand même d'atteindre la côte pour tenter l'opération terrestres, il leur restait quand même la moitié de leurs forces, 5000 hommes, contre une garnison espagnole assez réduite.
Par la suite les rescapé de la bataille affrontèrent les troupes espagnoles sur terre et ce fut l'un des défaites les plus cuisante des États-Unis, les tercios maoris se battant avec courage et leur haka donna des cauchemars durant des décennies aux vétérans américains de cette campagne. Ce ne fut pas une bataille immédiate, le commandement espagnol ayant décidé de laisser les envahisseur mijoter, le temps jouant pour eux car ils étaient juste en ravitaillement. C'est pour cette raison que le, plan de Jordi fonctionna car sur la plage les troupe de débarquement trouvèrent du ravitaillement espagnol laissé là dont des boites de conserve percées. Il ne se laissèrent pas prendre aux piège et n'y touchèrent pas. mais cependant comment résister aux cochons qui avaient été laissé là et à ce succulent vin de palme. Quelques jours plus tard de nombreux soldats étasuniens étaient hors de combat à cause d'une mystérieuse maladie.
Les espagnols eux mirent le cap sur Puerto Torres. A l'intérieur les équipages étaient euphoriques, l’hymne national, la Marche Royale, retentissait. Jordi lui avait plutôt dans la tête la mélodie de l'Hymne républicain, l'Hymne de Riego, cela aussi était mal vu pensait il en rigolant. Jordi se demandait si la suite du plan fonctionnerait aussi bien mais maintenant c'est sur les sous marins ne serait plus mal vu !
Et puis il restait l'escadre sous marins de la classe Peral commandé par Jordi. Par un concours de circonstances exceptionnelles cet officier mal vu s'était vu attribuer une arme mal vu de la hiérarchie elle aussi. Ils étaient au nombre de trois, tout d'abord le navire amiral le Peral et ses deux compagnons, le Barcelona et le Puerto Torres. Jordi n’était pas resté les bras croisé il avait reconnu la côte au nord de Puerto Torres. C'est de la là que viendra la flotte ennemie car passer la barrière de corail par la passe en face de Puerto Torres manquerait de discrétion et l'artillerie côtière empêche tout débarquement par là, il fallait donc emprunter la passe plus au nord pour y débarquer et prendre Puerto Tores par voie terrestre. Les mangroves feront une cachette idéale pour ses sous marins à l'autonomie limité, on pourrait aussi y cacher une canonnière avec un dépôt de torpilles. Il n'y avait plus qu'à attendre les navires ennemis. Pour la partie terrestre il avait imaginer un plan qu'il avait confié à un ami, un officier maoris. C'était sa conversation avec le docteur Sanchez qui lui avait donné l'idée. cette idée avait de faible chance de fonctionner mais il fallait quand même la tenter.
Le 2 septembre la flotte étasunienne s'avançait vers son lieu de débarquement mais avant cela il fallait franchir les eaux entre la côte et la barrière de corail c'est l'occasion qu’attendait Jordi et ses sous marins. "Trois croiseurs, deux transports de troupe et deux canonnières."
Face à lui s'avançaient des navires vétérans de la bataille de la baie de Manille. le navire amirale USS Olympia, un croiseur protégé. Les deux croiseurs protégés USS Baltimore et USS Raleigh, les canonnières USS Concord et USS Petrel et les deux transports Nanshan et Zafiro. C'était ce dernier le Zaphiro dont le vitesse de 10 nœuds limitait le convoi fasse aux 20 nœuds de l'Olympia. Malgré tout face aux 3,5 nœuds en immersion des sous marins de la classe Peral il faisant figure d'un sprinteur, ceux-ci devrait donc faire mouche impérativement à cette occasion.
"Lancer la torpille !" ordonna Jordi.
Aussitôt une torpille fila tandis que l'équipage s'attelait déjà à recharger l'unique tube de l'appareil.
Quelques minutes plus tard l'USS Olympia était touché et explosa, un coup de chance pensa Jordi.
Autour de lui une autre torpille toucha l'USS Baltimore tiré depuis le Barcelona tandis qu'un autre tiré depuis le Puerto Torres ratât l'USS Raleigh toucha l'USS Concord. Cette torpille fut fatale à ce petit navire qui se mit immédiatement à couler. Les ordres de Jordi d'attaquer à la même heure avaient été une bonne décision mais il se disait qu'il faudrait un jour inventer un moyen de communication sous l'eau car on ne pouvait pas utiliser des fanions comme en surface.
Mais assez de réflexions car le second round de la bataille navale allait avoir lieu. Les espagnols lancèrent leur seconde et avant dernière salve. La torpille envoyée par le Peral atteint le transport de troupe Zafiro qui coula. Une seconde torpille du Barcelona toucha de nouveau le Baltimore tandis que le Puerto Torres envoyait la sienne vers Nanshan qui l'évita de par sa vitesse.
Lors de ce second round les américains ripostèrent avec leur propre torpilles, L'unique navire disposant de lance torpille le Raleigh, depuis que l'Olympia avait été mortellement touché, tira de ses quatre tube dans la direction du sillage des torpilles adverses. Et c'était malheureusement le sous marin de Jordi qui était sur la trajectoire de ces torpilles. "Immersion !" ordonnât il. La manœuvre fut un succès.
Le troisième et dernier round vit le Peral remonter et tirer sa dernière torpille, avec succès, sur le Raleigh. Celui-ci fut endommagé mais pas mortellement touché. Le Barcelona tenta un tir sur le Nanshan et le Puerto Torres envoyât sa torpille sur le Petrel qui l'évita lui aussi.
La bataille venait de s'achever. C'était une défaite majeure des États-Unis Avec un deux croiseurs détruit, l'Olympia sur un coup critique et le Baltimore qui était en train de sombrer. Le Raleigh lui s'en sortait plutôt bien car il n'était qu'endommagé et pourrait rentrer par ses propres moyens. Ils avaient aussi perdu la canonnière USS Concord et peut-être le plus important, le transport de troupe Zafiro dont les troupes manquerait cruellement pour la bataille terrestres qui allait suivre.
Côté espagnol l'opération était un succès avec cinq navires coulé pour six torpilles tirées, certes avec beaucoup de chance dans le cas de l'Olympia. L'unique manœuvre offensive adverse avec le tir des quatre torpille du Raleigh n'avait été couronnée de succès mais c'est plutôt logique car aucun des navires étasuniens n'avaient d'armement antisubmersible.
Les navires étasuniens restant repêchèrent les rescapé et décidèrent quand même d'atteindre la côte pour tenter l'opération terrestres, il leur restait quand même la moitié de leurs forces, 5000 hommes, contre une garnison espagnole assez réduite.
Par la suite les rescapé de la bataille affrontèrent les troupes espagnoles sur terre et ce fut l'un des défaites les plus cuisante des États-Unis, les tercios maoris se battant avec courage et leur haka donna des cauchemars durant des décennies aux vétérans américains de cette campagne. Ce ne fut pas une bataille immédiate, le commandement espagnol ayant décidé de laisser les envahisseur mijoter, le temps jouant pour eux car ils étaient juste en ravitaillement. C'est pour cette raison que le, plan de Jordi fonctionna car sur la plage les troupe de débarquement trouvèrent du ravitaillement espagnol laissé là dont des boites de conserve percées. Il ne se laissèrent pas prendre aux piège et n'y touchèrent pas. mais cependant comment résister aux cochons qui avaient été laissé là et à ce succulent vin de palme. Quelques jours plus tard de nombreux soldats étasuniens étaient hors de combat à cause d'une mystérieuse maladie.
Les espagnols eux mirent le cap sur Puerto Torres. A l'intérieur les équipages étaient euphoriques, l’hymne national, la Marche Royale, retentissait. Jordi lui avait plutôt dans la tête la mélodie de l'Hymne républicain, l'Hymne de Riego, cela aussi était mal vu pensait il en rigolant. Jordi se demandait si la suite du plan fonctionnerait aussi bien mais maintenant c'est sur les sous marins ne serait plus mal vu !
Notes
[1] Teniente de navío est l'équivalent du grade de capitaine de navire dans la marine espagnole.
[2] OTL Nouméa
[3] Aotearoa : Nom maori de la Nouvelle Zélande. Lutruwita : Nom Palawa (un peuple autochtone de Tasmanie) de la Tasmanie, reprit par les maoris quand ils s'y sont installé.
[4] Sylviornis neocaledoniae, un gros galliforme aptère. Disparus dans notre monde ici il survit car les poulets et les porcs sont importé plus tôt ce qui diminue la pression de chasse. ITTL l’espèce s’appelle Sylviornis neochiliae. L’oiseau mesurait 1 m 70 de long pour 30Kg. Il disparu il y a moins de 2000 ans.
[2] OTL Nouméa
[3] Aotearoa : Nom maori de la Nouvelle Zélande. Lutruwita : Nom Palawa (un peuple autochtone de Tasmanie) de la Tasmanie, reprit par les maoris quand ils s'y sont installé.
[4] Sylviornis neocaledoniae, un gros galliforme aptère. Disparus dans notre monde ici il survit car les poulets et les porcs sont importé plus tôt ce qui diminue la pression de chasse. ITTL l’espèce s’appelle Sylviornis neochiliae. L’oiseau mesurait 1 m 70 de long pour 30Kg. Il disparu il y a moins de 2000 ans.
[5] Isaac Peral, créateur du premier sous marins électrique opérationnel. On en parle sur le forum ici
[6] Il s'agit d'une Infection à virus Nipah, découvert pour la première fois en 1998 en Malaisie. ITTL comme cela fait plusieurs millénaires que les porcs et les roussettes cohabitent l'infection est plus fréquente.
Dernière édition par Préhistorique le Sam 2 Avr - 12:13, édité 2 fois
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LFC/Emile Ollivier et Collectionneur aiment ce message
Re: La Edad Del Níquel
Intéressant, il y avait déjà des uchronies avec l'usage de sous marins espagnols en 1898 mais pas en Nouvelle Zélande (qui parle aujourd'hui de reprendre son nom maori au fait).
Re: La Edad Del Níquel
Himno del submarinista neochileno
L'hymne du sous marinier néochilien
L'hymne du sous marinier néochilien
Dans mon message précédent vous avez pu entendre l'hymne du sous marinier espagnol (Les paroles sont ici). Dans l'univers de La Edad Del Níquel son destin est différent.
Voici les paroles originales et leur traduction :
Voici les paroles originales et leur traduction :
Hymne du sous marinier espagnol (version originale)
Vas navegando en hondos mares / Vas navigant dans les mers profondes
o en superficie con brisa o sol, / Ou en superficie avec la brise ou le soleil
sabiendo siempre que tu destino / sachant toujours que ton destin
es la defensa de la nación. / est la défense de la nation.
Los submarinos de nuestra armada / Les sous marins de notre flotte
a los que honra Isaac Peral / ceux qui honorent Isaac Peral
son el orgullo de la Marina / sont le fierté de la patrie
que abrió las rutas de un nuevo mar. / qui ouvrent les routes d'une mer nouvelle
Llevas la Virgen del Carmen dentro de tu corazón, / Tu as la Vierge du Carmen dans ton cœur,
que en el silencio profundo / qui dans le silence profond
te ilumina más que el sol... / t'illumine plus que le soleil ...
Siempre con tu comandante / Toujours avec ton commandant
y toda la dotación, / et tout l'équipage,
amas y sirves a España / aimes et sers l'Espagne
submarinista español... / sous marinier espagnol ...
Amas y sirves a España / Aimes et sers l'Espagne
submarinista español... / sous marinier espagnol
En ese tiempo tan dilatado / Dans ce temps si long
Con tantas millas en inmersión, / Avec tant de miles en immersion,
vive contigo el compañerismo, / vit avec toi la camaraderie,
la disciplina y la vocación. / la discipline et la vocation.
Y si la patria te lo exigiera / Et si la patrie te l'exige
darás la prueba de tu valor: / tu donneras la preuve de ta valeur :
Al noble grito de ¡ Viva España ! / Au noble cri de Vive l'Espagne !
morir por ella será tu honor / mourir pour elle sera ton honneur
Vas navegando en hondos mares
o en superficie con brisa o sol,
sabiendo siempre que tu destino
es la defensa de la nación.
Los submarinos de nuestra armada
a los que honra Isaac Peral
son el orgullo de la Marina
que abrió las rutas de un nuevo mar.
Llevas la Virgen del Carmen dentro de tu corazón,
que en el silencio profundo
te ilumina más que el sol...
Siempre con tu comandante
y toda la dotación,
amas y sirves a España
submarinista español...
Amas y sirves a España
submarinista español...
En ese tiempo tan dilatado
Con tantas millas en inmersión,
vive contigo el compañerismo,
la disciplina y la vocación.
Y si la patria te lo exigiera
darás la prueba de tu valor:
Al noble grito de ¡ Viva España !
morir por ella será tu honor
Llevas la Virgen del Carmen
dentro de tu corazón,
que en el silencio profundo
te ilumina más que el sol...
Siempre con tu comandante
y toda la dotación,
amas y sirves a España
submarinista español...
Amas y sirves a España
submarinista español...
¡¡ SUBMARINISTA ESPAÑOL !!
Vas navegando en hondos mares / Vas navigant dans les mers profondes
o en superficie con brisa o sol, / Ou en superficie avec la brise ou le soleil
sabiendo siempre que tu destino / sachant toujours que ton destin
es la defensa de la nación. / est la défense de la nation.
Los submarinos de nuestra armada / Les sous marins de notre flotte
a los que honra Isaac Peral / ceux qui honorent Isaac Peral
son el orgullo de la Marina / sont le fierté de la patrie
que abrió las rutas de un nuevo mar. / qui ouvrent les routes d'une mer nouvelle
Llevas la Virgen del Carmen dentro de tu corazón, / Tu as la Vierge du Carmen dans ton cœur,
que en el silencio profundo / qui dans le silence profond
te ilumina más que el sol... / t'illumine plus que le soleil ...
Siempre con tu comandante / Toujours avec ton commandant
y toda la dotación, / et tout l'équipage,
amas y sirves a España / aimes et sers l'Espagne
submarinista español... / sous marinier espagnol ...
Amas y sirves a España / Aimes et sers l'Espagne
submarinista español... / sous marinier espagnol
En ese tiempo tan dilatado / Dans ce temps si long
Con tantas millas en inmersión, / Avec tant de miles en immersion,
vive contigo el compañerismo, / vit avec toi la camaraderie,
la disciplina y la vocación. / la discipline et la vocation.
Y si la patria te lo exigiera / Et si la patrie te l'exige
darás la prueba de tu valor: / tu donneras la preuve de ta valeur :
Al noble grito de ¡ Viva España ! / Au noble cri de Vive l'Espagne !
morir por ella será tu honor / mourir pour elle sera ton honneur
Vas navegando en hondos mares
o en superficie con brisa o sol,
sabiendo siempre que tu destino
es la defensa de la nación.
Los submarinos de nuestra armada
a los que honra Isaac Peral
son el orgullo de la Marina
que abrió las rutas de un nuevo mar.
Llevas la Virgen del Carmen dentro de tu corazón,
que en el silencio profundo
te ilumina más que el sol...
Siempre con tu comandante
y toda la dotación,
amas y sirves a España
submarinista español...
Amas y sirves a España
submarinista español...
En ese tiempo tan dilatado
Con tantas millas en inmersión,
vive contigo el compañerismo,
la disciplina y la vocación.
Y si la patria te lo exigiera
darás la prueba de tu valor:
Al noble grito de ¡ Viva España !
morir por ella será tu honor
Llevas la Virgen del Carmen
dentro de tu corazón,
que en el silencio profundo
te ilumina más que el sol...
Siempre con tu comandante
y toda la dotación,
amas y sirves a España
submarinista español...
Amas y sirves a España
submarinista español...
¡¡ SUBMARINISTA ESPAÑOL !!
Évidemment l'histoire de l’Espagne fut agité durant la première partie du XXème siècle et avec un type comme l'Amiral Jordi Soler à la tête de la marine puis premier président de la République du Nouveau Chili les paroles vont subir quelques modifications pour arrivée à la version finale en 1942. Au fil du temps et des événements les équipages y ajoutèrent des paroles voici donc la version finale datant de 1942 de l'Hymne du sous marinier néochilien.
Hymne du sous marinier néochilien
Vas navegando en hondos mares / Vas navigant dans les mers profondes
o en superficie con brisa o sol, / Ou en superficie avec la brise ou le soleil
sabiendo siempre que tu destino / sachant toujours que ton destin
es la defensa de la nación. / est la défense de la nation.
Los submarinos de nuestra armada / Les sous marins de notre flotte
a los que honra Isaac Peral / ceux qui honorent Isaac Peral
son el orgullo de la Marina / sont le fierté de la patrie
que abrió las rutas de un nuevo mar. / qui ouvrent les routes d'une mer nouvelle
Llevas el antifascismo de tu corazón, / Tu as l’antifascisme dans ton cœur,
que en el silencio profundo / qui dans le silence profond
te ilumina más que el sol... / t'illumine plus que le soleil ...
Siempre con tu comandante / Toujours avec ton commandant
y toda la dotación, / et tout l'équipage,
amas y sirves a la República/ aimes et sers la République
submarinista neochileno... / sous marinier néochilien ...
Amas y sirves a la República / Aimes et sers la République
submarinista neochileno... / sous marinier néochilien
En ese tiempo tan dilatado / Dans ce temps si long
Con tantas millas en inmersión, / Avec tant de miles en immersion,
vive contigo el compañerismo, / vit avec toi la camaraderie,
la disciplina y la vocación. / la discipline et la vocation.
Y si la patria te lo exigiera / Et si la patrie te l'exige
darás la prueba de tu valor: / tu donneras la preuve de ta valeur :
¡ Al noble grito de Viva la República ! / Au noble cri de Vive la République !
morir por ella será tu honor / mourir pour elle sera ton honneur
Vas navegando en hondos mares / Vas navigant dans les mers profondes
o en superficie con brisa o sol, / Ou en superficie avec la brise ou le soleil
sabiendo siempre que tu destino / sachant toujours que ton destin
es la defensa de la nación. / est la défense de la nation.
Los submarinos de nuestra armada / Les sous marins de notre flotte
a los que honra Jordi Soler / ceux qui honorent Jordi Soler
son el orgullo de la Marina / sont la fierté de la patrie
que abrió las rutas de un nuevo mar. / qui ouvrent les routes d'une mer nouvelle
Llevas el antifascismo de tu corazón, / Tu as l’antifascisme dans ton cœur,
que en el silencio profundo / qui dans le silence profond
te ilumina más que el sol... / t'illumine plus que le soleil ...
Siempre con tu almirante/ Toujours avec ton amiral
y toda la dotación, / et tout l'équipage,
amas y sirves a la República/ aimes et sers la République
submarinista neochileno... / sous marinier néochilien ...
Amas y sirves a la República / Aimes et sers la République
submarinista neochileno... / sous marinier néochilien
En ese tiempo tan dilatado / Dans ce temps si long
Con tantas millas en inmersión, / Avec tant de miles en immersion,
vive contigo el compañerismo, / vit avec toi la camaraderie,
la disciplina y la vocación. / la discipline et la vocation.
Y si la patria te lo exigiera / Et si la patrie te l'exige
darás la prueba de tu valor: / tu donneras la preuve de ta valeur :
Al noble grito de ¡ Viva el antifascismo ! / Au noble cri de Vive l'antifascisme!
morir por él será tu honor / mourir pour lui sera ton honneur
Siempre luchamos con arrojo / Toujours nous luttons avec bravoure
¡ Contra al oscuro fascismo ! / Contre le sombre fascisme !
Como el Peral en el noventa y ocho / Comme le Peral en quatre vingt dix huit
Derrotando al imperialismo ! / Vainquant l'impérialisme !
Como el No Pasarán en el cuarenta y dos / Comme le No Pasarán en quarante deux
¡ Hundiendo al fascismo ! / Coulant le fasciisme !
Y comme Jordi en Ferrol / Et comme Jordi à Ferrol
¡ Abofeteando al mocoso Franco ! / Giflant le morveux Franco !
Ja ja ja ja ja ja / Ha ha ha ha ha ha
Vas navegando en hondos mares / Vas navigant dans les mers profondes
o en superficie con brisa o sol, / Ou en superficie avec la brise ou le soleil
sabiendo siempre que tu destino / sachant toujours que ton destin
es la defensa de la nación. / est la défense de la nation.
Los submarinos de nuestra armada / Les sous marins de notre flotte
a los que honra Isaac Peral / ceux qui honorent Isaac Peral
son el orgullo de la Marina / sont le fierté de la patrie
que abrió las rutas de un nuevo mar. / qui ouvrent les routes d'une mer nouvelle
Llevas el antifascismo de tu corazón, / Tu as l’antifascisme dans ton cœur,
que en el silencio profundo / qui dans le silence profond
te ilumina más que el sol... / t'illumine plus que le soleil ...
Siempre con tu comandante / Toujours avec ton commandant
y toda la dotación, / et tout l'équipage,
amas y sirves a la República/ aimes et sers la République
submarinista neochileno... / sous marinier néochilien ...
Amas y sirves a la República / Aimes et sers la République
submarinista neochileno... / sous marinier néochilien
En ese tiempo tan dilatado / Dans ce temps si long
Con tantas millas en inmersión, / Avec tant de miles en immersion,
vive contigo el compañerismo, / vit avec toi la camaraderie,
la disciplina y la vocación. / la discipline et la vocation.
Y si la patria te lo exigiera / Et si la patrie te l'exige
darás la prueba de tu valor: / tu donneras la preuve de ta valeur :
¡ Al noble grito de Viva la República ! / Au noble cri de Vive la République !
morir por ella será tu honor / mourir pour elle sera ton honneur
Vas navegando en hondos mares / Vas navigant dans les mers profondes
o en superficie con brisa o sol, / Ou en superficie avec la brise ou le soleil
sabiendo siempre que tu destino / sachant toujours que ton destin
es la defensa de la nación. / est la défense de la nation.
Los submarinos de nuestra armada / Les sous marins de notre flotte
a los que honra Jordi Soler / ceux qui honorent Jordi Soler
son el orgullo de la Marina / sont la fierté de la patrie
que abrió las rutas de un nuevo mar. / qui ouvrent les routes d'une mer nouvelle
Llevas el antifascismo de tu corazón, / Tu as l’antifascisme dans ton cœur,
que en el silencio profundo / qui dans le silence profond
te ilumina más que el sol... / t'illumine plus que le soleil ...
Siempre con tu almirante/ Toujours avec ton amiral
y toda la dotación, / et tout l'équipage,
amas y sirves a la República/ aimes et sers la République
submarinista neochileno... / sous marinier néochilien ...
Amas y sirves a la República / Aimes et sers la République
submarinista neochileno... / sous marinier néochilien
En ese tiempo tan dilatado / Dans ce temps si long
Con tantas millas en inmersión, / Avec tant de miles en immersion,
vive contigo el compañerismo, / vit avec toi la camaraderie,
la disciplina y la vocación. / la discipline et la vocation.
Y si la patria te lo exigiera / Et si la patrie te l'exige
darás la prueba de tu valor: / tu donneras la preuve de ta valeur :
Al noble grito de ¡ Viva el antifascismo ! / Au noble cri de Vive l'antifascisme!
morir por él será tu honor / mourir pour lui sera ton honneur
Siempre luchamos con arrojo / Toujours nous luttons avec bravoure
¡ Contra al oscuro fascismo ! / Contre le sombre fascisme !
Como el Peral en el noventa y ocho / Comme le Peral en quatre vingt dix huit
Derrotando al imperialismo ! / Vainquant l'impérialisme !
Como el No Pasarán en el cuarenta y dos / Comme le No Pasarán en quarante deux
¡ Hundiendo al fascismo ! / Coulant le fasciisme !
Y comme Jordi en Ferrol / Et comme Jordi à Ferrol
¡ Abofeteando al mocoso Franco ! / Giflant le morveux Franco !
Ja ja ja ja ja ja / Ha ha ha ha ha ha
On peut y remarquer des changements. Tout d'abord le premier couplet ne change pas. Au deuxième couplet comme le nouveau régime est plutôt anticlérical la Vierge du Carmen passe à la trappe et l'Espagne est gardé jusqu'en 1939 pour être changé par la suite en République. Le nom espagnol est lui remplacé à la même date par néochilien. Au troisième couplet le mot Espagne est gardé jusqu'en 1939 pour être changé par la suite en République. Au quatrième couplet les mots Isaac Peral sont remplacé par Jordi Soler. Le cinquième couplet voit le mot commandant être remplacé par le mot amiral, ceci en référence à l'amiral Jordi Soler. Le sixième couplet est une reprise du troisième où est remplacé le mot république par le mot antifascisme. Le septième et dernier couplet est lui totalement original, il fait référence à des événements historiques. Premièrement la victoire de la bataille du Nouveau Chili en 1898 où le sous marin Peral coulant des navires de l'impérialisme étasunien. Il fait ensuite référence à la bataille de la mer de Corail en 1942 où le sous marin néochilien No Pasarán coulât le porte avion japonais Zuikaku.
Quand au dernier évènement historique relaté il eu lieu lors de la tournée triomphale de Jordi Soler en 1899 où après avoir reçu l'Ordre Naval de María Cristina au grade de première classe, la plus haute distinction navale de l'époque. Il fit alors la tournée des bases navales de la péninsule et se retrouva dans la ville de Ferrol, importante base navale de l'époque. Dans cette ville il y fit la connaissance d'un autre capitaine de la marine, un certain Nicolás Franco y Salgado-Araújo, vous l'aurez devinez le père du petit morveux Francisco Franco. Les deux hommes sympathisèrent assez vite car le père était tout l'inverse de son fils, c'était un homme anticlérical et libéral de gauche. Et donc au cours d'une soirée bien arrosée alors qu'il chantait l'hymne républicain Jordi mit une gifle bien mérité à l'insolent jeune Franco qui avait montré sa désapprobation, le tout sous le regard hilare de son père.
Il va sans dire que l'hymne des sous mariniers ne fut plus chanté dans la marine espagnole après 1939 même dans sa version originale. Mais l'hymne connu un beau succès, d'abord lors de la guerre d’Espagne où il fut entonné bien au delà des troupes de sous-mariniers. Durant la seconde guerre mondiale il fut aussi entonné par les résistants en France, apporté ici par les réfugié républicains, En Espagne même on le chantait dans les maquis. Il connu aussi du succès dans l'armée du Nouveau Chili qui combattit les japonais et se retrouva dans la série de documentaires Why we fight. Toujours entonné au Nouveau Chili il retrouva du succès en Espagne à partir de la période tardofranquiste de la fin des années 1960 et du début des années 1970. L'hymne revint à la mode à partir du Mouvement du 15 Mai 2011 où l’Espagne connu une période de grandes manifestations et depuis lors son succès ne s'en jamais démentit on l'entend souvent dans les manifestations en Espagne, le rappeur Pablo Hasel s'en inspira même en mettant des vers dans une chanson critiquant la monarchie pour laquelle il fut emprisonné :
Quand au dernier évènement historique relaté il eu lieu lors de la tournée triomphale de Jordi Soler en 1899 où après avoir reçu l'Ordre Naval de María Cristina au grade de première classe, la plus haute distinction navale de l'époque. Il fit alors la tournée des bases navales de la péninsule et se retrouva dans la ville de Ferrol, importante base navale de l'époque. Dans cette ville il y fit la connaissance d'un autre capitaine de la marine, un certain Nicolás Franco y Salgado-Araújo, vous l'aurez devinez le père du petit morveux Francisco Franco. Les deux hommes sympathisèrent assez vite car le père était tout l'inverse de son fils, c'était un homme anticlérical et libéral de gauche. Et donc au cours d'une soirée bien arrosée alors qu'il chantait l'hymne républicain Jordi mit une gifle bien mérité à l'insolent jeune Franco qui avait montré sa désapprobation, le tout sous le regard hilare de son père.
Il va sans dire que l'hymne des sous mariniers ne fut plus chanté dans la marine espagnole après 1939 même dans sa version originale. Mais l'hymne connu un beau succès, d'abord lors de la guerre d’Espagne où il fut entonné bien au delà des troupes de sous-mariniers. Durant la seconde guerre mondiale il fut aussi entonné par les résistants en France, apporté ici par les réfugié républicains, En Espagne même on le chantait dans les maquis. Il connu aussi du succès dans l'armée du Nouveau Chili qui combattit les japonais et se retrouva dans la série de documentaires Why we fight. Toujours entonné au Nouveau Chili il retrouva du succès en Espagne à partir de la période tardofranquiste de la fin des années 1960 et du début des années 1970. L'hymne revint à la mode à partir du Mouvement du 15 Mai 2011 où l’Espagne connu une période de grandes manifestations et depuis lors son succès ne s'en jamais démentit on l'entend souvent dans les manifestations en Espagne, le rappeur Pablo Hasel s'en inspira même en mettant des vers dans une chanson critiquant la monarchie pour laquelle il fut emprisonné :
Me da ganas de abofetear a Juan Carlos el heredero / J'ai envie baffer Juan Carlos l'héritier (de Franco)
Como Jordi abofeteando a Franco el mocoso / Comme Jordi giflant Franco le morveux
Me da ganas de hundir a la monarquia con un torpedo / J'ai envie de couler la monarchie avec une torpille
Como Soler hundiendo al imperialismo con su submarino / Comme Soler coulant l'impérialisme avec son sous marin
Como Jordi abofeteando a Franco el mocoso / Comme Jordi giflant Franco le morveux
Me da ganas de hundir a la monarquia con un torpedo / J'ai envie de couler la monarchie avec une torpille
Como Soler hundiendo al imperialismo con su submarino / Comme Soler coulant l'impérialisme avec son sous marin
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Re: La Edad Del Níquel
Alas rojas sobre el Pacífico
Ailes rouges sur le Pacifique
Ailes rouges sur le Pacifique
Seul dans la Jungle avec ses rêves aériens
Jungle de Guadalcanal, 10 Septembre 1942
Placa Laureada de Madrid
Trois jours, trois jours que Guillermo Karembeu était dans cette jungle. Il avait été abattu par la DCA. ¡ Maldita tres bocas ! [1] grommelait il. Guillermo est son prénom en espagnol, son prénom est Dashimwa en xârâcùù, une langue kanake de l'ïle de Lifou. Plusieurs fois il avait été abattu lors de sa carrière de pilote. Chaque fois il avait réussit à rejoindre les lignes amies. En Espagne c'était assez dur il avait du être discret et ne comptait pas sur l'aide de la population locale, une délation était fort probable de par sa célébrité. La difficulté venait du terrain assez dégagé d'Espagne et en plus de sa peau noire, un kanake ne passe pas vraiment inaperçu dans la campagne espagnole. Ce beau pays d’Espagne avec ses oliviers qu'il ne pense pas revoir un jour ayant du le quitter en 1939 avec la défaite.
Ici en comparaison c'était facile. Il avait pu sauter en parachute et avait pu se cacher dans la jungle. Les japonais se battaient bien dans la jungle, ils l'avaient démontré en Malaisie et ailleurs, mais lui avait un avantage sur eux : il y était né. Un soldat japonais isolé en avait fait les frais, sans doute avait il perdu la patrouille qui devait le capturer. Cela s'était réglé discrètement d'un coup de machette, il avait ensuite caché le corps et s'était emparé de son fusil, toujours mieux que son pistolet, de sa précieuse gourde, de son casque et de son camouflage.
D'expérience il savait qu'il ne valait mieux ne pas tomber vivant entre les mains des fascistes. Il l'avait lu dans les journaux en Espagne, mais avait aussi écouté des témoins et même vu dans un village une fosse commune toute fraîche avec du sang sur un mur à côté. Les journaux parlaient aussi de ce qui se passait en Union Soviétique avec les SS. Quand aux japonais leur réputation n'était plus à faire après le viol de Nankin
Mais assez marché pour cette nuit il allait se reposer, il allait bien bientôt arriver à la ligne de front et le jour allait bientôt se lever, il était trop dangereux de tenter de la passer en pleine lumière, il devrait attendre la nuit prochaine. En attendant il repensait à ses vols en Espagne, d'abord dans les Chatos, tel qu'on surnommait les Polikarpov I-15, un cadeau du camarade Staline. Il se souvenait de comment il avait pu abattre ces nombreux avions des nacionales [2] avec leur motif en X. Aujourd'hui il abattait des japs avec leurs cercles rouges. Plus tard il avait piloté des Moscas, tel qu'on surnommait les Polikarpov I-16, ceux-ci était assez bon face aux Messerschmitt (Bf 109) mais était trop juste face aux avions japonais. Les soviétiques les avaient utilisé face aux japonais à Khalkhin Gol et les avait amélioré en y plaçant des canon de 20 mm à la place des mitrailleuse de 7,62 et en posant un blindage plus gros. Ceux-ci avaient transmis ces informations à la toutes récente armée de l'air du Nouveaux Chili dont on prévoyait à l'époque qu'elle devrait affronter l'impérialisme japonais tôt ou tard. C'était son vieil ami Ivan Fiodorov, qui fut chargé de cette mission. Comme lui il eu la plus haute distinction militaire de la république la Placa Laureada de Madrid. Ils se servirent d'un stock de chatos et de moscas encore dans leurs caisses, une cargaison qui a été envoyé à Valence dans un cargo et qui ne pu jamais être déchargé, l’évacuation de la flotte de la république était en cours et par hasard ce cargo se trouvait là. La flotte rejoint ensuite le Nouveau Chili en passant par le canal de Suez. Les caisses du cargo contenait quasiment tout ce qui formait aujourd'hui l'aviation néochilienne en plus des quelques avions déjà positionnés au Nouveau Chili qui n'étaient pas d'une grande valeur militaire mis à par quelques hydravions Dornier Do J pour la reconnaissance. Guillermo se disait qu'à l'heure actuelle Ivan devait être en train de lutter pour libérer sa ville natale de Vorochilovgrad [3] de l'occupation nazie qui frappait l'Ukraine soviétique.
Ensuite était venu l'attaque de Pearl Harbor, l'arrivée de l'armée des Etats-Unis à Puerto Torrès [4]. Puis le début de la campagne de Guadalcanal. On avait envoyé l'aviation néochilien en renfort sur l'aéroport d'Henderson Field, il n''étaient pas de trop en renfort des aviateurs de l'US Air Force. Leurs avions étaient inférieur en qualité mais pour défendre l'aéroport c'était suffisant, l'expérience des pilotes néochiliens, tous vétérans de la guerre d'Espagne, faisait la différence. La proximité de l'aéroport permettait de récupéré facilement les pilotes mais malgré tout c'était le champ du cygne pour les chatos et les moscas, ils tombaient comme des mouches, étant peu à peu remplacé par des appareil étasuniens plus modernes.
Ici en comparaison c'était facile. Il avait pu sauter en parachute et avait pu se cacher dans la jungle. Les japonais se battaient bien dans la jungle, ils l'avaient démontré en Malaisie et ailleurs, mais lui avait un avantage sur eux : il y était né. Un soldat japonais isolé en avait fait les frais, sans doute avait il perdu la patrouille qui devait le capturer. Cela s'était réglé discrètement d'un coup de machette, il avait ensuite caché le corps et s'était emparé de son fusil, toujours mieux que son pistolet, de sa précieuse gourde, de son casque et de son camouflage.
D'expérience il savait qu'il ne valait mieux ne pas tomber vivant entre les mains des fascistes. Il l'avait lu dans les journaux en Espagne, mais avait aussi écouté des témoins et même vu dans un village une fosse commune toute fraîche avec du sang sur un mur à côté. Les journaux parlaient aussi de ce qui se passait en Union Soviétique avec les SS. Quand aux japonais leur réputation n'était plus à faire après le viol de Nankin
Mais assez marché pour cette nuit il allait se reposer, il allait bien bientôt arriver à la ligne de front et le jour allait bientôt se lever, il était trop dangereux de tenter de la passer en pleine lumière, il devrait attendre la nuit prochaine. En attendant il repensait à ses vols en Espagne, d'abord dans les Chatos, tel qu'on surnommait les Polikarpov I-15, un cadeau du camarade Staline. Il se souvenait de comment il avait pu abattre ces nombreux avions des nacionales [2] avec leur motif en X. Aujourd'hui il abattait des japs avec leurs cercles rouges. Plus tard il avait piloté des Moscas, tel qu'on surnommait les Polikarpov I-16, ceux-ci était assez bon face aux Messerschmitt (Bf 109) mais était trop juste face aux avions japonais. Les soviétiques les avaient utilisé face aux japonais à Khalkhin Gol et les avait amélioré en y plaçant des canon de 20 mm à la place des mitrailleuse de 7,62 et en posant un blindage plus gros. Ceux-ci avaient transmis ces informations à la toutes récente armée de l'air du Nouveaux Chili dont on prévoyait à l'époque qu'elle devrait affronter l'impérialisme japonais tôt ou tard. C'était son vieil ami Ivan Fiodorov, qui fut chargé de cette mission. Comme lui il eu la plus haute distinction militaire de la république la Placa Laureada de Madrid. Ils se servirent d'un stock de chatos et de moscas encore dans leurs caisses, une cargaison qui a été envoyé à Valence dans un cargo et qui ne pu jamais être déchargé, l’évacuation de la flotte de la république était en cours et par hasard ce cargo se trouvait là. La flotte rejoint ensuite le Nouveau Chili en passant par le canal de Suez. Les caisses du cargo contenait quasiment tout ce qui formait aujourd'hui l'aviation néochilienne en plus des quelques avions déjà positionnés au Nouveau Chili qui n'étaient pas d'une grande valeur militaire mis à par quelques hydravions Dornier Do J pour la reconnaissance. Guillermo se disait qu'à l'heure actuelle Ivan devait être en train de lutter pour libérer sa ville natale de Vorochilovgrad [3] de l'occupation nazie qui frappait l'Ukraine soviétique.
Ensuite était venu l'attaque de Pearl Harbor, l'arrivée de l'armée des Etats-Unis à Puerto Torrès [4]. Puis le début de la campagne de Guadalcanal. On avait envoyé l'aviation néochilien en renfort sur l'aéroport d'Henderson Field, il n''étaient pas de trop en renfort des aviateurs de l'US Air Force. Leurs avions étaient inférieur en qualité mais pour défendre l'aéroport c'était suffisant, l'expérience des pilotes néochiliens, tous vétérans de la guerre d'Espagne, faisait la différence. La proximité de l'aéroport permettait de récupéré facilement les pilotes mais malgré tout c'était le champ du cygne pour les chatos et les moscas, ils tombaient comme des mouches, étant peu à peu remplacé par des appareil étasuniens plus modernes.
TroisPolikarpov I-15 alias Chatos attaquant des Savoia 81 franquistes dans le ciel de Malaga. Crédit : Juan Abellán
Abraham de nouveau
Jungle de Guadalcanal, 11 Septembre 1942
Abraham North et ses frères d'armes tenaient la ligne de front sur la Lunga. La nuit sans Lune ne permettait pas de bien voir, soudain un bruit se fit entendre. " Attention quelqu'un approche ! " Puis un reflet se fit voir. Ces quelques soldats sur la crête d'Edson pointèrent leurs armes dans cette direction puis une voie se fit entendre : ¡ Alas Rojas siempre antifascistas ! [5] . Cette voie se dit Abraham. "Ne tirez pas c'est un ami" cria il en anglais et il ajouta en espagnol : "Tu peux sortir Guillermo". Guillermo s'avança alors. "Content de te voir camarade, l’Espagne, Puerto Torrés et maintenant ici" dit il. Guillermo répondit content de te voir aussi, quatre jour que je marche dans la forêt, ça grouille de japs je pense qu'ils vont attaquer d'ici demain". "Nous aussi" répondit Abraham.
Au cours de la soirée Guillermo et Abraham se remémorèrent leur passé commun, d'abord l’Espagne où Abraham avait rejoint la brigade Abraham Lincoln puis leurs retrouvailles au Nouveau Chili. C'est là qu'on avait envoyé beaucoup d'anciens de la brigade internationale Abraham Lincoln car ils savaient déjà un peu d'espagnol et pourraient mieux se débrouiller pour communiquer avec les soldats néochiliens eux aussi vétérans de la guerre d’Espagne pour la plupart. On les avait par la suite envoyé à Guadalcanal, les tercios maori étant aussi du voyage, cette troupe d'élite étant appréciée. Au cour de la soirée les deux amis conversèrent sur la situation politique, leurs vieux souvenir et le racisme qu'ils avaient expérimenté de par leur couleur de peau.
Guillermo n'eut pas le temps de rejoindre son unité il resta sur place et jusqu'au 14 il repoussa les attaques japonaises, les bombardements se faisant plus intense. de nombreuses fois Guillermo sentit sa fin approcher et à chaque assaut il criait pour encourager ses compagnons : ¡ Por la República, por Soler, No Pasáran ! [6]
Au cours de la soirée Guillermo et Abraham se remémorèrent leur passé commun, d'abord l’Espagne où Abraham avait rejoint la brigade Abraham Lincoln puis leurs retrouvailles au Nouveau Chili. C'est là qu'on avait envoyé beaucoup d'anciens de la brigade internationale Abraham Lincoln car ils savaient déjà un peu d'espagnol et pourraient mieux se débrouiller pour communiquer avec les soldats néochiliens eux aussi vétérans de la guerre d’Espagne pour la plupart. On les avait par la suite envoyé à Guadalcanal, les tercios maori étant aussi du voyage, cette troupe d'élite étant appréciée. Au cour de la soirée les deux amis conversèrent sur la situation politique, leurs vieux souvenir et le racisme qu'ils avaient expérimenté de par leur couleur de peau.
Guillermo n'eut pas le temps de rejoindre son unité il resta sur place et jusqu'au 14 il repoussa les attaques japonaises, les bombardements se faisant plus intense. de nombreuses fois Guillermo sentit sa fin approcher et à chaque assaut il criait pour encourager ses compagnons : ¡ Por la República, por Soler, No Pasáran ! [6]
Emblème de l'aviation républicaine de 1936 à 1939, puis de l'aviation militaire du Nouveau Chili
Les ailes rouges sur l'océan cette fois ci bien Pacifique
1958, aéroport de Los Angeles
Breguet 470 aux couleur de LAPE
Des années avait passé, Guillermo avait survécu à ces terribles nuit du 12 au 14 septembre 1942 sur la Lunga. Cela c'était fini des charges banzaï au corps à corps, katana, baïonnette contre baïonnette, crosse, machette voir taiaha chez les tercios maoris. Il avait par la suite rejoint son unité et avait recommencé à voler sur des appareils étasuniens plus modernes, les derniers chatos et moscas ne servant plus que pour patrouiller avant de trouver leur place dans un musée ou comme avions civils. Il participât à d'autres campagnes, décollant même d'un porte avion. La flotte de la république et son armée participant à la libération des Philippines. Pour lui le dernier acte de la guerre fut de piloter un Douglas DC-3 qui convoyait le président Soler à l'acte de capitulation du Japon. Ce fut une amélioration par rapport au DC-2 qui équipait jusque là la compagnie LACE (Líneas Aéreas Postales Españolas) [7], ceux-ci avaient une autonomie trop courte pour les longues distance du Pacifique. Ce ne fut pas la dernière fois qu'il pilotât un avion militaire. Sa plus belle surprise fut quand il retrouva son ami Ivan Fiodorov alors qu'il faisait parti d'une délégation officielle de la république du Nouveau Chili en URSS. Il purent alors monter tout les deux dans un MiG-15 biplace. Et alors quelle joie, toute cette puissance, toute cette vitesse, il n'eut qu'une envie c'était de voler droit vers Madrid pour faire une mauvaise surprise à Franco.
Il aurait pu devenir chef de l'armée de l'air néochilienne mais il refusa ce poste trop bureaucratique, ce qu'il voulait c'était voler. le président Soler lui proposa donc d'être membre fondateur d'une nouvelle compagnie qui devait servir à remplacer la défunte LAPE. Ce serait la CANC (Compañia Aérea Neo Chilena) ou Compagnie aérienne néo chilienne. Cette compagnie avait pour emblème un A et un N enveloppé dans deux C, le dernier étant inversé. Deux ailes rouges s'ajoutant de chaque côté. Souvent le logo était en rouge avec un drapeau tricolore républicain à l'intérieur des deux C. La devise de l'entreprise était Alas Rojas siempre listas (Ailes rouges toujours prêtes). Au début la compagnie comptait surtout des Douglas DC-3 et quelques avion tel les chatos et les moscas, mais ceux-ci uniquement pour le courrier. Les hydravions était en nombre au début de l'historie de la compagnie. La mascotte de la compagnie était un sylviornis du nom de Du, bien que ce gros oiseau soit incapable de voler son plumage rouge allait très bien. Bien sur l’extrémité des ailes était toujours peintes en rouge !
Guillermo se retrouva donc pilote de ligne et aujourd'hui en lisant un journal il se remémorât son passé. la république lui avait permis dès 1931 de passer son baptême de l'air sur un Hispano-Suiza E-30. L'avènement de la seconde république avait fait beaucoup pour amélioré le, sort du peuple kanake. Il se demandait ce qui serait arrivé si les choses avaient été différentes. Peut-être serait il allé à l'exposition coloniale de Paris ? Il serait peut-être comme son ami Abraham engagé dans le mouvement pour les droits civiques aux côtés de Martin Luther King ? C'est alors qu'une image lui glaça le sang, c'était la photo d'un enfant congolais exposé comme une bête à l'exposition universelle de Bruxelles. [8]
Il aurait pu devenir chef de l'armée de l'air néochilienne mais il refusa ce poste trop bureaucratique, ce qu'il voulait c'était voler. le président Soler lui proposa donc d'être membre fondateur d'une nouvelle compagnie qui devait servir à remplacer la défunte LAPE. Ce serait la CANC (Compañia Aérea Neo Chilena) ou Compagnie aérienne néo chilienne. Cette compagnie avait pour emblème un A et un N enveloppé dans deux C, le dernier étant inversé. Deux ailes rouges s'ajoutant de chaque côté. Souvent le logo était en rouge avec un drapeau tricolore républicain à l'intérieur des deux C. La devise de l'entreprise était Alas Rojas siempre listas (Ailes rouges toujours prêtes). Au début la compagnie comptait surtout des Douglas DC-3 et quelques avion tel les chatos et les moscas, mais ceux-ci uniquement pour le courrier. Les hydravions était en nombre au début de l'historie de la compagnie. La mascotte de la compagnie était un sylviornis du nom de Du, bien que ce gros oiseau soit incapable de voler son plumage rouge allait très bien. Bien sur l’extrémité des ailes était toujours peintes en rouge !
Guillermo se retrouva donc pilote de ligne et aujourd'hui en lisant un journal il se remémorât son passé. la république lui avait permis dès 1931 de passer son baptême de l'air sur un Hispano-Suiza E-30. L'avènement de la seconde république avait fait beaucoup pour amélioré le, sort du peuple kanake. Il se demandait ce qui serait arrivé si les choses avaient été différentes. Peut-être serait il allé à l'exposition coloniale de Paris ? Il serait peut-être comme son ami Abraham engagé dans le mouvement pour les droits civiques aux côtés de Martin Luther King ? C'est alors qu'une image lui glaça le sang, c'était la photo d'un enfant congolais exposé comme une bête à l'exposition universelle de Bruxelles. [8]
Zoo humain à Bruxelles en 1958
Notes
[1] Maudit trois bouches ! Il s'agit d'un canon antiaérien japonais de 25 mm Type 96 à trois canons. Vous pouvez en voir des photos dans cet article wikipédia.
[2] Nacionales. Autre terme pour franquistes durant la guerre d'Espagne.
[3] Aujourd'hui Lougansk en Ukraine. Cette ville portait le nom de Vorochilovgrad entre 1935 et 1958 puis de 1970 à 1990.
[4] OTL Nouméa
[5] Ailes rouges toujours antifascistes !
[6] Pour la République, pour Soler, Ils ne passeront pas. Soler c'est en référence à Jordi Soler, président de la République du Nouveau Chili et protagoniste principal du texte Les sous marins c'est mal vu.
[7] Líneas Aéreas Postales Españolas fut la compagnie aérienne nationale espagnole qui exista de 1932 à 1939. Après la victoire du franquisme elle fut absorbée par la compagnie Iberia qui était la compagnie aérienne des franquistes.
[8] OTL l'ancêtre de Christian Karembeu fut exposé dans un zoo humain avec d'autres kanaks lors de l'exposition coloniale de 1931. Ici la seconde république espagnole lui donne d'autres opportunités.
Bibliographie
Ici vous pourrez lire un biographie du peintre Juan Abellán et voir certaines de ses œuvres (en espagnol) :
JUAN ABELLAN: PINTOR DE LA GUERRA CIVIL
Polikarpov I-15 alias Chato. Crédit : Juan Abellán
Polikarpov I-16 alias Mosca. Crédit : Juan Abellán
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