[World Building] L'espace

Merci pour le liens. J'y jette œil.

Thomas a écrit:Merci pour le liens. J'y jette œil.

Ca a l'air prometteur.

J'ai testé pour la mission Kinsei 6. Pour rappel:

23 novembre 1965 : Kinsei 6, une sonde spatiale japonaise est la première à poser un atterrisseur sur Vénus. La sonde japonaise est lancée le même jour que Cosmos 96 de l’URSS. Cette dernière victime d’une défaillance retombe sur terre le 9 décembre. C’est une véritable humiliation pour l’URSS. La sonde japonaise entre en orbite de Vénus le 21 décembre et l’atterrisseur se pose le même jour.

Du coup, avec PTC je test "from earth to venus". Le temps de trajet est estimé en mois, ou en semaine, ou en jours. Résultat 140 jours de vole pour un départ le 23/11/1965. Sauf que ça c'est ma date d'arrivé, dans ma version initiale. Et la mission aurait donc quitter l'orbite terrestre le 06/07/1965 (calculé avec [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]).

Pour Kinsei 17:

25 mars 1980 : La sonde japonaise Kinsei 17 décolle pour Vénus. Le 31 octobre Kinsei 17 place un orbiteur incluant un radar cartographique, ainsi qu’un atterrisseur avec des caméras en couleur. L’une des deux caméras ne fonctionne pas. Kinsei devait aussi relâcher un ballon-sonde devant effectuer des analyses atmosphériques. Suite à un dysfonctionnement, le ballon ne se gonfle que partiellement et retombe au sol.

Si je calcule avec un décollage le 25/03/1980, le temps de voyage est de 140 jours.
25/03/1980 + 140 jours = 12/08/1980 ma date du 31 octobre n'est donc pas bonne.

Préhistorique a écrit:

Avec des acteurs spatiaux supplémentaires on peut aussi imaginer que plusieurs agences spatiales se lance à l’assaut comme en 1986 ou pas moins de cinq sondes spatiales furent envoyées vers la comète de Halley.

C'est déjà le cas (as OTL):

18 aout 1985 : lancement du Suisei dans le cadre de l’armada devant explorer la comète de Halley. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

J'ai toujours du mal à voir le Japon doublé les États-Unis au niveau des premiers lancements satellitaires. Par contre, beaucoup plus tard, une participation accru à une station spatiale internationale est probable et remplaçant même celle Russe dans l'ISS IRL.

Le projet de station Freedom lancé par Reagan peut servir de base :
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La Russie déployant Mir 2 de son côté :

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Collectionneur a écrit:J'ai toujours du mal à voir le Japon doublé les États-Unis au niveau des premiers lancements satellitaires.

J'ai modifier mon fichier.

2 novembre 1958 : quelques mois après Explorer 1, le Japon, met en orbite son premier satellite le Ōsumi. Faisant du Japon la troisième nation à réussir cet exploit après l’URSS et les USA.

Concernant Freedom, bien qu’à cette époque Reagan ne soit président des USA (c’est l’astronaute John Glen [voir tome 2]) le programme est condamné au même destin qu’OTL. En effet il n’y a pas de raison que Challenger n’explose pas en vol en ANTL et donc que le programme soit décalé. À cette époque, les Japonais n’ont pas encore de navette qui pourrait compenser.
 
Mir 2 connaitra le même destin qu’OTL.

Entendu.

Une gaffe ici :

mais - m'est - en orbite son premier satellite le Ōsumi

Au fait, au niveau des noms des administrations japonaises. il ne faut pas rajouter ''impérial'' ?

Au niveau lanceur lourd, le programme Shuttle-C pourrait être mis en œuvre au début des années 90 avec une charge utile de 77 tonnes en orbite. Une dizaine de vols en comptant celle de navette habités aurait pu suffire pour construire une grande station spatiale voir des vaisseaux vers la lune  :

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En ABATL, en dehors de la présence accru du Japon dans le domaine spatiale, je n'ai pas prévu de grand chamboulement.
Par contre il devrait en être tout autrement dans la DKTL, ou l'homme devrait rester sur la Lune puis atteindre Mars beaucoup plus tôt qu'OTL.

Résumé du pourquoi le programme spatial habité américain a été chaotique depuis la navette spatiale et pourquoi, en croisant beaucoup les doigts, Starship peut révolutionner tout cela par Robert Zubrin, ingénieur en astronautique et fondateur de la Mars Society:

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Avec des relations exécrable entre Occident et Russie, le projet de l'ISS qui à mobilisé les navettes jusqu'en 2010 n'aurait pas lieu d'être; et peut être qu'un retour vers la Lune annoncé en 92 IRL par Bush père aurait pu se concrétiser.

Finalement, l'espace, c'est surtout une question de politique. Un astronaute à la Maison Blanche dans les années 80 peut faire bouger beaucoup de choses....

Très long article ici ou l'on apprend entre autres que le projet de l'ISS n'a été voté qu'à une voix près au Congrès US :

La « crise » de la politique spatiale aux États-Unis
Xavier Pasco

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Un projet du début des années 2000 qui me semble intéressant a réactiver dans le cadre d'une concurrence accrue dans l'exploration spatiale.

Une sonde qui devait être propulsé par un moteur ionique alimenté par un petit réacteur nucléaire devant décollé en 2015 :
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La Russie a annoncé un tel projet hier : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Collectionneur a écrit:Un projet du début des années 2000 qui me semble intéressant a réactiver dans le cadre d'une concurrence accrue dans l'exploration spatiale.

Une sonde qui devait être propulsé par un moteur ionique alimenté par un petit réacteur nucléaire devant décollé en 2015 :
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La Russie a annoncé un tel projet hier : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Comme je ne peux toujours pas cliquer sur "j'aime", je le fais verbalement.

C'est un sujet à la fois très intéressant et très problématique. D'un côté, cette technologie pourrait accélérer notre exploration du système solaire, d'un autre côté, le jour où une fusée lanceuse rate son décollage...

Dans tous les cas, c'est à suivre.

À ce niveau, que peut on penser d'acteurs plus "exotiques" se lançant dans la conquête spatiale? perso je vois bien le Zaire de Mobutu et l'OTRAG jouer des coudes pour pouvoir lancer.

Le destin de la Libye est grosso-modo le même qu'OTL.
Le destin du Zaire de Mobutu est évoqué dans le Cycle 2 et le "Zaïre can't into space" en ABATL.

Comme rappelé dans l'article sur la sonde. La technologie a déjà utilisé pour des satellites de reconnaissance militaire dans les années 70/80.

Je signale cet article sur l'origine du réseau de communication par satellite indonésien Palapa, première nation de ce que l'on a appelé le tiers monde en a disposer vers 1976 :

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Peut on imaginer que le Japon soit parti prenante au lieu d'une construction 100 % US, et qu'avec le financement américain il devienne la base d'un réseau couvrant l'ASEAN donc le Vietnam encore en guerre qui doit rebâtir les infrastructures du Nord ?

Intéressant, il faudra que je potasse ça.

Palapa, l’Indonésie entre dans l’ère des télécommunications spatiales
Le 8 juillet 1976, un lanceur N-1 japonais plaçait sur orbite le satellite de télécommunications Palapa A1, faisant de l’Indonésie le premier pays en voie de développement à disposer de son propre système satellitaire national.

Peu après le début de la course à l’espace, les États-Unis, le Canada, l’URSS et le Japon s’engagent dans la course aux satellites de télécommunications. Si les États-Unis jouent un rôle de premier plan dans la constitution en 1964 du consortium Intelsat (pour un réseau de communications dépassant le cadre des nations permettant de supprimer les barrières océaniques), ils déploient dans le même temps un réseau domestique. Toutefois, le premier réseau national constitué entre 1972 et 1975 est canadien. On contera ensuite le Pacific Telecommunications Network (PTN) japonais et l’Intersputnik soviétique.

À l’instar du Canada qui a très vite saisie de l’intérêt de disposer d’un réseau domestique de communications pour mieux gérer son immense territoire, l’Indonésie se trouve dans une situation tout aussi difficile : archipel compte près de 18 000 îles au relief accidenté avec des forêts denses, celui-ci s’étend sur 5 271 km d’est en ouest et jusqu’à 2 210 km du nord au sud, pour une superficie totale dépassant 1,9 million de km². Quant à la population, en ce début des années 70, elle dépasse les 114 millions d’habitants, population morcelée en 250 groupes ethniques disposant néanmoins d’une langue véhiculaire, le Bahasa indonesia.

Après une éprouvante guerre de décolonisation (1945-1949), l’Indonésie, soutenue politiquement par le Japon, gagne son indépendance. Toutefois, jusqu’en 1966-67, le pays, dirigé par Sukarno, connaît de nombreuses tensions, dont plusieurs rébellions séparatistes, et s’aligne sur une politique procommuniste entravant le développement de la nation. Cela entraîne la prise du pouvoir en 1966-67 du général Suharto qui s’engage dans une voie diamétralement opposée, se rapprochant des États-Unis et du Japon. Imposant un « Ordre nouveau », Suharto manifeste très tôt sa volonté de développer son pays en le dotant notamment d’infrastructures, principalement dans le domaine des transports (routes, voies navigables, voies aériennes, ports maritimes) et dans les télécommunications. Ces dernières sont alors considérées comme un enjeu vital devant favoriser l’unité du pays, en rapprochant les différentes populations aux langues, religions et coutumes différentes.

Dès 1968, l’Indonésie intègre le consortium américain Intelsat alors que le Japon démarre à peine le déploiement de son PTN. Toutefois, les autorités indonésiennes souhaitent avoir également leur propre réseau national, car la maîtrise des télécommunications offrira incontestablement des opportunités politiques, économiques (banques, commerce, etc.), culturelles (éducation, diffusion du bahasa indonesia, etc.), sans oublier la défense ou encore la santé publique. De plus, les populations étant encore à 70 % rurales, un tel réseau s’avère indispensable afin de les atteindre et de les aider à se développer. En ce sens-là, l’Indonésie suit l’exemple de l’Inde et du Deccan qui, au cours des années 1960, s’engage dans le développement de systèmes spatiaux et des satellites pour accélérer leur développement. Toutefois, l’Indonésie n’a pas les moyens d’ambitionner la construction de satellites, encore moins celle d’avoir ses propres lanceurs. C’est la raison pour laquelle elle intègre Intelsat et souhaite une coopération avec les États-Unis.

Rapidement, les autorités indonésiennes constatent qu’il est plus facile d’établir des contacts à l’échelle internationale que régional… Une réflexion et des études s’engagent au sein du Conseil des télécommunications et de la Direction générale des postes et télécommunications. De plus, le lancement en novembre 1972 du satellite Anik 1, première brique du réseau domestique canadien, achève de convaincre les responsables indonésiens de la nécessité de développer un réseau national. Alors que le groupe américain Hughes Aircraft Company (aujourd’hui Boeing) construit les satellites canadiens Anik (et américains Westar), les Indonésiens se demandent si celui-ci ne pourrait pas leur fournir des satellites similaires… En 1973, le président Suharto donne la priorité à l’établissement d’un réseau national en sollicitant la coopération avec les États-Unis et le Japon qui sont mis en concurrence dans un appel d’offres. Le 5 juillet 1974, un accord-cadre est signé entre PERUMTEL (Société d’État fournissant des services en télécommunications) et Mitsubishi Aerospace qui accepte de construire des satellites et de fournir une assistance dans la gestion du réseau de télécommunications. Le 6 janvier 1975, le président Suharto annonce officiellement le lancement du programme de télécommunications national, les contrats sont officiellement signés en février suivant. Deux premiers satellites Palapa sont alors prévus, ainsi que plusieurs stations de réception.

D’une masse totale de 574 kg (297 kg sur orbite), les satellites Palapa ont une hauteur de 3,41 m (antennes comprises) et 1,9 m de diamètre, équipés de 12 répéteurs d’une capacité de 6 000 circuits vocaux ou 12 canaux de télévision couleur. Quant au nom du satellite choisi par le président Suharto, il fait référence au serment « Sumpah Palapa » prononcé en 1334 par Gajah Mada, le Premier ministre du royaume de Majapahit, qui avait fait le serment de ne pas manger de palapa (« nourriture épicée ») tant que l’ensemble de l’archipel indonésien ne serait pas unifié. Le choix de ce nom revêt ainsi un caractère profondément nationaliste avec un clin d’œil à une période glorieuse de l’Indonésie avant celle de la colonisation hollandaise.

Le premier Palapa (A1) est lancé le 8 juillet 1976 par un lanceur japonais N-1 depuis Tanegashima. Il placé sur une orbite géostationnaire à 83° Est et est pleinement fonctionnel à partir du 16 août. Le 10 mars 1977, il est rejoint par son jumeau Palapa A2 (77° Est).
Le succès des Palapa est tel qu’il suscite rapidement l’intérêt des pays de l’ASEAN (Association des nations d’Asie du Sud-est), à commencer par les Philippines qui deux ans plus tard signent un accord pour utiliser le satellite indonésien. Peu après, la Thaïlande, Viêt Nam et la Malaisie rejoignent à leur tour le système Palapa. Ainsi, « Palapa apparaît de plus en plus comme un système national capable de desservir les pays de l’ASEAN (…) étroitement contrôlé par le gouvernement indonésien », et d’en favoriser « de relatifs rapprochements », comme le soulignait il y a quelques années Fernand Verger dans son Atlas de géographie de l’espace. Palapa s’avéra très utile au gouvernement vietnamien lors de la douloureuse phase de reconstruction faisant suite à la Seconde Guerre d’Indochine.
 

Pacific Telecommunications Network
Fondée en 1968, Pacific Telecommunications Network (PTN) est un service de télécommunication par satellite conçu par Mitsubishi Aerospace et opéré par Nippon Telegraph and Telephone (NTT). PTN est conçu pour relier les îles principales du Japon aux îles plus lointaines et couvre aussi les pays mélanésiens et la Micronésie. Il est utilisé par les compagnies de transport maritime, les opérateurs de plateformes pétrolières et gazières, ainsi que (pendant un temps) les forces armées japonaises.
En 1993, la gestion de la constellation est transférée à la JSAT Corporation.

Bravo

C'était facile.

Que pensé tu de ce concept ? Un des projets de navette spatiale imaginer un premier étage avec les moteurs-fusées de Saturn 5 qui atterri également comme un planeur :

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J'aime bien l'idée, mais il y a de sacrés effets papillons.
Les [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]  aurait eu pour conséquence un assemblage plus rapide pour une station spatiale.
L'élimination des boosters à poudre éviterait à minima la destruction de challenger.
Potentiellement, pas d'annulation du programme Shuttle en 2004, mais un remplacement progressif notamment grâce ua lanceur privées réutilisables.

Niveau station spatiale, deux grandes possibilités :
1/ Un engagement US plus vigoureux dans l'ISS post-2004. Pas de dépendance occidentale aux vaisseaux Russe. D'autant que le Japon dispose aussi d'une navette.
2/ La programme de station Freedom va au bout. L'occident et le Japon disposent de leur propre station.
2.5/ La Russie en ABATL n'a moins de moyen qu'OTL et va déjà servir de supermarché pour les Chinois dans le domaine des technologies militaire (déjà aperçue [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]). On peut imaginer la CNSA proposer un programme conjoint de station spatiale aux Russes au tour de Mir-2 (un autre nom en ABATL) comptant deux modules (Tiangong 1 et 2, bien plus qu'OTL) avant de prendre son "indépendance spatial" avec le programme de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].

Par contre, dans cette configuration et malgré le fait qu'on est en ABATL, je ne pense par voir l'ESA développer une navette, que ce soit Hermès ou une autre. Car les navettes américaines et japonaises suffisent largement.

Quoi qu(il en soit, je suis chaud pour qu'on continue à creuser l'idée ensemble.

P.S: les what-if spatiaux de la chaine Hazegrayart sont franchement géniaux.

L'article en anglais sur le programme des Navettes écrit il y a quelques années résumé bien les problématiques le concernant. Quel objectif ? Quel budget ?

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Nixon étant Président jusqu'en 1978 a la haute main sur le devenir du programme post-Appolo.

Va t'il sabré le budget de la NASA comme OTL, le maintenir en mobilisant un partie du budget militaire qui reste élevé jusqu'a la capitulation du Nord Vietnam, ou lancé un lancé une coopération avec les japonais et les européens pour réduire les coûts d'un programme ambitieux ?

En prenant pour base les Shuttle-Saturn dans les années 70, cela peut pousser aux navettes automatiques Shuttle-C indiqué dans un message précédemment

Pour l'Europe et la Russie, que les japonais se ballade sur la Lune en 1984 après les américains peut les inciter à se lancé aussi dans l'aventure.  

Le programme N-1 Soviétique a t'il été également un échec et le programme lunaire habité russe resté une rumeur non confirmé ?