Rannoch : La Reconquête (Mass Effect)
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Rannoch : La Reconquête (Mass Effect)
Bonjour à tous !
La voilà celle que vous n'attendiez plus. Une fiction terminée de Tonton Emile ! Si si, je vous jure ! Finie depuis 2014 :p
Elle a même une suite elle aussi terminée.
Puis, j'ai été dégoûté de Mass Effect pendant 2 ans :s
L'histoire ? C'est simple. Elle est issue de l'univers de Mass Effect 3 et particulièrement de la Bataille de Rannoch vue du côté Quarien. Elle est aussi une représentation de ma propre partie et qu'est ce que je suis loin du ME parfait canon :p
D'où le fait que vous ne devez pas être étonnés que Tali ne soit pas au sein de la Flotte nomade dans ce premier chapitre.
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Illium, la perle de la Galaxie, la planète de tous les possibles, la planète dont l’économie reposait sur une pratique que la jeune quarienne considérait comme « barbare », le servage. Terme feutré (mais les Asaris aimaient les termes feutrés qui cachaient la triste réalité) pour qualifier ce qui n’était rien moins que la possession d’une personne par une autre personne.
Pourtant, c’était ce monde qu’avait choisi Tali’Zorah vas Normandy pour s’installer après que le commandant Shepard eut décidé de se rendre à l’Alliance et de quitter Cerberus, qu’il n’avait « rejoint » que pour combattre les Récolteurs, alliés des Moissonneurs.
Tali avait choisi Illium car les autorités de cette planète étaient beaucoup moins réticentes à l’idée d’accueillir des Quariens, considérés comme des mendiants et des voleurs, que les autorités de l’espace concilien. En effet, même si les Asaris dominaient la planète, celle-ci était indépendante de l’espace concilien, raison pour laquelle, d’ailleurs, le servage pouvait y être pratiqué, car l’esclavage était interdit dans l’espace concilien.
La jeune femme avait louée un petit appartement et vivait de ses compétences exceptionnelles en ingénierie. Recrutée pour réparer des mécas d’un côté, entretenant le réseau électrique d’une tour de l’autre, participant aux travaux de reconstruction des ex-Tours Dantius (Tali fut amusée de constater que Shepard avait rasé la moitié d’une des 2 tours pour recruter le défunt Thane mais elle fut aussi admirative de voir qu’il avait en même temps sauvé la vie aux ouvriers galariens que la défunte Nassana Dantius avait condamné à mort par sa paranoïa. Voilà qui représentait bel et bien le caractère de l’Homme dont elle était tombée follement amoureuse).
Elle gagnait peu, mais son peuple était habitué à vivre à la dure.
Ce qui était dur pour elle, ça n’était pas d’être contrainte de vivre dans un tout petit appartement (les Quariens vivants dans de petits box au sein de la Flotte), de devoir travailler sans relâche pour assurer ses revenus (la vie des Quariens était une vie de labeur constant pour assurer l’entretien de leurs vaisseaux et la survie de la Flotte nomade). Non, ce qui était dur pour elle, c’était non seulement d’avoir été exilé par son peuple, mais elle prenait sur elle car elle avait acceptée cette souffrance pour sauvegarder la mémoire de son père, mais surtout, le plus dur avait été de devoir quitter Shepard, l’Homme qu’elle aimait, alors que leur histoire débutait à peine…
Elle le savait désormais en prison sur Terre, en prison pour avoir pactisé avec le diable dans l’unique but de défaire une nouvelle fois les Moissonneurs.
Elle communiquait tous les jours avec le commandant par mail mais, hélas, elle ne pouvait lui dire que des banalités, leur relation devant rester secrète. Elle lui parlait de ce qu’elle faisait pour gagner sa vie et d’autres fadaises alors qu’elle aurait tellement aimé lui dire ce qu’elle avait sur le cœur, le fait qu’elle repensait sans cesse à cette unique nuit d’amour, que son amour pour lui était toujours aussi fort, que ça en avait vraiment valu la peine…
Cependant, elle prenait sur elle car c’était nécessaire. De plus, elle savait qu’elle pourrait dire ce qu’elle avait sur le cœur à Shepard quand elle le reverrait.
Un jour…
Quand ses pensées ne volaient pas vers le premier spectre humain, elles allaient vers son peuple.
La guerre, cette folie, menaçait.
L’Amiral Han’Gerrel voulait lancer la flotte à la reconquête de Rannoch et de l’ancien espace quarien, au-delà du Voile de Persée. Lors de son procès, elle avait découvert que Han’Gerrel était le seul Amiral véritablement favorable à l’invasion mais tout pouvait aller très vite au sein de l’Amirauté, notamment si l’Amiral nommé à la place de son père partageait les idées de Gerrel. De plus, si l’Amirale Xen était contre une invasion brutale de l’ancien espace quarien, ses projets impliquaient de reprendre le contrôle des Geths, ce qui impliquait quand même de les attaquer. Quant à Shala’Raan, elle n’avait pas pris parti, ce qui impliquait qu’elle pouvait à tout moment basculer dans le camp belliciste. Seul l’Amiral Zaal’Koris était foncièrement opposé à la guerre, mais tout seul, il ne pouvait rien faire si les 3 ou 4 autres votaient la guerre.
Tali avait peur que son peuple ne court au massacre, la flotte geth étant formidable (Les Hérétiques, qui firent trembler 3 ans plus tôt tout l’espace concilien, ne représentaient que 5% des forces geths) et que partir à l’assaut du monde natal impliquait d’emmener toute la Flotte, et donc, tout le peuple quarien. Elle pensa avec frayeur que lorsque les hostilités seraient lancées, les enfants seront en première ligne au même titre que les soldats.
Elle considérait cette guerre comme encore plus criminelle maintenant qu’elle avait une nouvelle vision des Geths, après avoir parlé avec Légion, un Geth qui contredisait sa vision initiale du Geth cruel et sanglant.
Mais Légion était mort, et la guerre pointait à l’horizon.
Un soir, revenant exténuée d’une longue journée de labeur mais prenant tout de même la peine de se rendre au cyber café pour envoyer son mail quotidien au commandant Shepard, Tali fut surprise de découvrir un message noté comme extrêmement urgent et provenant de l’Amirauté quarienne !
De : La Commission de l’Amirauté de la Flotte nomade
A : Tali’Zorah vas Normandy
Objet : Votre réintégration temporaire au sein de la Flotte nomade
Mademoiselle Tali’Zorah vas Normandy
La commission de l’Amirauté a décidé de suspendre votre sentence d’exil et vous convoque instamment pour une réunion le plus tôt possible.
Nous conviendrons de la date de ce rendez-vous par retour de ce message.
La Flotte nomade se situe actuellement dans le système Zythel, dans les systèmes Terminus.
En espérant pouvoir nous entretenir avec vous le plus tôt possible.
Keelah Se’lai
La Commission de l’Amirauté.
Tali s’effondra sur sa chaise, elle savait ce que signifiait ce message.
La guerre avait été votée, la commission la rappelant surement pour disposer de ses compétences uniques sur les Geths,
Savoir qu’elle retournait vivre parmi les siens aurait dû la combler de joie mais revenir dans ce contexte l’attristait.
Cependant, elle était disposée à revenir le plus vite possible au sein de son peuple car la guerre étant désormais inévitable, elle comptait désormais faire son maximum pour qu’elle se déroule avec le moins de pertes possibles pour la Flotte nomade.
Elle voulait désormais sauver le maximum de gens tout en savant pertinemment qu’elle ne pourrait tous les sauver. A cette pensée, les yeux de la jeune quarienne s’embuèrent mais elle se ressaisit vite, elle ne devait pas faillir, elle devait être forte pour les siens.
Afin de penser à autre chose, elle se mit à composer son mail quotidien à Shepard et lui précisa que ce mail serait son dernier avant un long moment…
Dernière édition par Emile Ollivier le Jeu 19 Jan - 8:19, édité 1 fois
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Re: Rannoch : La Reconquête (Mass Effect)
Tali avait pris un transport à destination de la planète principale du système Zythel où avait été convenu le rendez-vous avec la navette qui allait la transporter jusqu’à la Flotte nomade. En effet, en tant qu’exilée, elle n’avait pas reçu le moindre code d’identification lui permettant de franchir sans encombre les patrouilles de sécurité afin de rejoindre la Flotte nomade. Si elle avait tentée de rejoindre la Flotte nomade par ses propres moyens, les patrouilleurs l’auraient empêché de rejoindre celle-ci, et les patrouilleurs étaient devenus très méfiants et impulsifs depuis l’attaque de Cerberus contre le peuple quarien 3 ans plus tôt…
Une fois les patrouilles de sécurité franchies sans encombre grâce au mot de passe secret (« Mon corps est parmi les étoiles mais mon cœur est sur le monde natal ») la navette qui devait la conduire au vaisseau où elle devait s’entretenir avec la commission de l’Amirauté se dirigea vers le Neema, ce qui ne pouvait signifier qu’une chose
« Han’Gerrel a gagné » Pensa la jeune femme.
Une fois la navette arrimée au Neema, Tali fut accueillie chaleureusement par la patrouille de sécurité, composée par plusieurs membres de l’équipage du Neema qui étaient ses amis et qui ne l’avaient jamais crus coupables de trahison.
« Suis-nous Tali, la Commission de l’Amirauté est déjà réunie et elle t’attend » Dit à Tali le chef de la patrouille.
Traversant les différends ponts du Neema afin de rejoindre la salle de réunion du vaisseau (en tant que vaisseau commandé par un Amiral, le Neema avait le privilège de posséder une petite salle dédiée uniquement à la réunion de l’Amiral et de son Etat-major et qui pouvait aussi, le cas échéant, servir de salle de réunion aux membres de la Commission de l’Amirauté), située sur le pont supérieur où s’était réunis les Amiraux quariens, Tali s’entretînt avec le chef de la patrouille qui la mit au courant des derniers événements, et ses pires craintes furent justifiées.
« Il y a 10 jours maintenant, la Commission de l’Amirauté a votée à 3 voix contre 1 le lancement de la reconquête de Rannoch. En vertu de l’accord passé au début de l’exil entre les Amiraux d’alors et les représentants du Conclave, cela signifie que l’Amirauté a les pleins pouvoirs pour la durée des opérations sans que le Conclave ne puisse s’y opposer. Les Amiraux ne devront démissionner qu’une fois notre monde natal revenu entre nos mains. »
Cela, Tali s’en était doutée et elle connaissait l’existence de cette « loi » qui neutralise le Conclave et donne les pleins pouvoirs à l’Amirauté si la décision de reconquérir Rannoch est prise.
« Les Amiraux t’ont-ils donnés les raisons de mon rappel ? » Demanda Tali
« Non et pour tout te dire, ils préfèrent rester discret sur ton retour parmi nous, car, comme tu t’en doutes, ils se désavouent en partie en te rappelant. Bien évidemment, maintenant que la moitié de l’équipage du Neema t’a vu revenir, dans quelques heures, toute la Flotte saura que Tali’Zorah est de retour parmi les siens. »
Le chef de la patrouille éclata de rire.
Arrivée au lieu de rendez-vous, Tali vit les 4 Amiraux assis et alignés le long d’une table qui faisait face à l’entrée de la relativement exiguë salle de réunion. Néanmoins, l’existence même d’une telle salle dédiée uniquement à quelques réunions était un véritable luxe chez les Quariens...
Tali remarqua que tous les Amiraux avaient une combinaison différente de celle qu’ils portaient lors de son procès, l’année précédente. Généralement, un Quarien changeait de combinaison soit car l’ancienne était trop endommagée, soit car il portait désormais une combinaison de combat disposant de boucliers cinétiques, différente de la combinaison de vie normale. Les Quariens portaient une combinaison ayant des boucliers cinétiques dans 2 cas de figures. Le pèlerinage, ou des opérations militaires…
Han’Gerrel, qu’elle reconnue au son de sa voix et qui était situé au centre du groupe, remercia les membres de la patrouille qui avaient accompagnés Tali puis ceux-ci quittèrent la pièce.
Tali se retrouva seule face à la Commission de l’Amirauté.
Une fois les patrouilles de sécurité franchies sans encombre grâce au mot de passe secret (« Mon corps est parmi les étoiles mais mon cœur est sur le monde natal ») la navette qui devait la conduire au vaisseau où elle devait s’entretenir avec la commission de l’Amirauté se dirigea vers le Neema, ce qui ne pouvait signifier qu’une chose
« Han’Gerrel a gagné » Pensa la jeune femme.
Une fois la navette arrimée au Neema, Tali fut accueillie chaleureusement par la patrouille de sécurité, composée par plusieurs membres de l’équipage du Neema qui étaient ses amis et qui ne l’avaient jamais crus coupables de trahison.
« Suis-nous Tali, la Commission de l’Amirauté est déjà réunie et elle t’attend » Dit à Tali le chef de la patrouille.
Traversant les différends ponts du Neema afin de rejoindre la salle de réunion du vaisseau (en tant que vaisseau commandé par un Amiral, le Neema avait le privilège de posséder une petite salle dédiée uniquement à la réunion de l’Amiral et de son Etat-major et qui pouvait aussi, le cas échéant, servir de salle de réunion aux membres de la Commission de l’Amirauté), située sur le pont supérieur où s’était réunis les Amiraux quariens, Tali s’entretînt avec le chef de la patrouille qui la mit au courant des derniers événements, et ses pires craintes furent justifiées.
« Il y a 10 jours maintenant, la Commission de l’Amirauté a votée à 3 voix contre 1 le lancement de la reconquête de Rannoch. En vertu de l’accord passé au début de l’exil entre les Amiraux d’alors et les représentants du Conclave, cela signifie que l’Amirauté a les pleins pouvoirs pour la durée des opérations sans que le Conclave ne puisse s’y opposer. Les Amiraux ne devront démissionner qu’une fois notre monde natal revenu entre nos mains. »
Cela, Tali s’en était doutée et elle connaissait l’existence de cette « loi » qui neutralise le Conclave et donne les pleins pouvoirs à l’Amirauté si la décision de reconquérir Rannoch est prise.
« Les Amiraux t’ont-ils donnés les raisons de mon rappel ? » Demanda Tali
« Non et pour tout te dire, ils préfèrent rester discret sur ton retour parmi nous, car, comme tu t’en doutes, ils se désavouent en partie en te rappelant. Bien évidemment, maintenant que la moitié de l’équipage du Neema t’a vu revenir, dans quelques heures, toute la Flotte saura que Tali’Zorah est de retour parmi les siens. »
Le chef de la patrouille éclata de rire.
Arrivée au lieu de rendez-vous, Tali vit les 4 Amiraux assis et alignés le long d’une table qui faisait face à l’entrée de la relativement exiguë salle de réunion. Néanmoins, l’existence même d’une telle salle dédiée uniquement à quelques réunions était un véritable luxe chez les Quariens...
Tali remarqua que tous les Amiraux avaient une combinaison différente de celle qu’ils portaient lors de son procès, l’année précédente. Généralement, un Quarien changeait de combinaison soit car l’ancienne était trop endommagée, soit car il portait désormais une combinaison de combat disposant de boucliers cinétiques, différente de la combinaison de vie normale. Les Quariens portaient une combinaison ayant des boucliers cinétiques dans 2 cas de figures. Le pèlerinage, ou des opérations militaires…
Han’Gerrel, qu’elle reconnue au son de sa voix et qui était situé au centre du groupe, remercia les membres de la patrouille qui avaient accompagnés Tali puis ceux-ci quittèrent la pièce.
Tali se retrouva seule face à la Commission de l’Amirauté.
Dernière édition par Emile Ollivier le Mar 17 Jan - 13:35, édité 1 fois
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Re: Rannoch : La Reconquête (Mass Effect)
C’est l’Amiral commandant le Neema, Han’Gerrel, qui ouvrit la conversation.
« La Commission de l’Amirauté vous salue Tali’Zorah vas Normandy. L’objet de cette réunion concerne votre réintégration temporaire au sein de la Flotte nomade.
Nous avons le plaisir de vous annoncer que nous avons décidés à 2 voix contre 1 (Tali devina facilement lequel des Amiraux avait votre contre son retour, sachant que sa « tante » Shala’Raan n’avait pu participer au vote à cause de son lien avec Tali) de mettre fin temporairement à votre sentence de bannissement.
Néanmoins, même si vous êtes toujours techniquement exilée, je souhaite vous souhaiter la bienvenue parmi les vôtres, Tali’Zorah vas Normandy » Conclue Gerrel.
« Tout cela est purement formel » Pensa Tali’Zorah «, mais nous aimons les formalités, nous, les Quariens.
C’est maintenant que nous allons passer aux choses sérieuses… »
Comme s’il avait entendu les pensées de la jeune femme, Gerrel reprit sur un autre ton.
« Tali, si nous t’avons rappelé, c’est parce que, comme ont dû te le dire les membres de la patrouille, nous allons bientôt nous lancer à la reconquête de notre monde.
Personne mieux que toi au sein de notre peuple ne connaît les Geths. Tu les as affrontés et vaincus il y a 3 ans, tu as survécu à leurs griffes l’année dernière, aucun Quarien mieux que toi ne sait extraire le noyau de donnée d’un Geth avant qu’il ne l’autodétruise.
Tu connais leur stratégie, leurs manière de « penser », nous avons besoin de toi pour une mission périlleuse mais vitale à notre victoire.
Il y a maintenant 1 mois, les recherches de l’Amirale Xen ont abouties. Nous avons découvert un moyen de causer un dysfonctionnement massif chez les Geths. Pour résumer, ceux-ci seront comme aveuglés par une grenade éblouissante géante, ce qui nous conférera un avantage décisif à l’heure de l’assaut.
Simplement nous voulons être certains que notre « arme » fonctionne correctement avant de lancer la Flotte à l’assaut de ces monstres.
En effet, si les tests effectués sur les Geths par Rayel’Zorah (Tali eut un pincement au cœur à l’évocation de son père et des recherches qui lui coutèrent la vie) puis par l’Amirale Daro’Xen se sont avérés concluants, nous voulons être certains de l’efficacité de nos balises (car oui Tali, il s’agit de balises émettant une onde qui rend les Geths comme aveugles) en situation de combat face aux Geths derniers cris, car ces choses évoluent extrêmement vite, comme les rapports de nos éclaireurs au-delà du Voile de Persée et, surtout, les forces qu’ils ont déployés face aux forces conciliennes, l’ont prouvés.
Pour l’instant, l’idée qui a notre préférence consiste dans le fait de capturer un Geth puis de tester sur lui les effets de notre balise. Certes, cela sera une mission périlleuse mais c’est pour cela que nous t’avons rappelé, Tali.
Cependant, Tali, as-tu des objections et, surtout, une meilleure proposition à nous faire, Tali ? » Conclue Han’Gerrel vas Neema.
Il fallut quelques instants à la jeune femme pour se remettre de cette révélation. Ainsi, les siens avaient finalement pu trouver un moyen de court-circuiter les Geths. Elle savait que les siens progressaient dans la recherche d’un moyen qui confèrerait un avantage décisive à la Flotte nomade par rapport aux Geths mais elle pensait que suite à l’échec de son père de l’an dernier (son cœur se noua à nouveau à la pensée de ces maudites recherches qu’avait effectué son père sur les Geths), la découverte d’une telle arme avait été repoussée à un avenir des plus indéterminées. Visiblement, Tali s’était trompée, les siens avaient une « Quinte flush » dans leurs mains, la meilleure combinaison possible à ce jeu humain, le Poker, que lui avait appris son bien aimé Shepard lors du combat contre Saren 3 ans plus tôt. Shepard avait organisé des parties endiablées avec les membres de son équipe mais il avait insisté pour que seulement des petites sommes soient misées, afin d’avoir le frisson du jeu tout en restant bon enfant, le but étant de s’amuser et de souder le groupe et non de ruiner les perdants… Ces parties avaient soudées le groupe et Tali était heureuse de voir que Shepard (et les autres membres du commando, sauf peut-être Ashley, la xénophobe) ne la considérait pas comme la représentante d’un peuple mal vu mais comme une membre à part entière de son équipe. Cependant, à l’époque, Shepard ne voyait en Tali qu’une coéquipière là où Tali voulait déjà être beaucoup plus pour le commandant…
Ces pensées dénouées, Tali ne put qu’approuver le plan proposé par l’Amiral Gerrel qui s’avéra être la prudence même, bien que l’idée d’utiliser un Geth comme « rat de laboratoire », comme le disait les Humains, la dégoutait désormais, maintenant qu’elle avait connue Légion.
Mais Tali voulait tenter une dernière manœuvre pour empêcher son peuple de se lancer dans la « gueule du Kothesh » en les avertissant de la taille formidable présumée de l’ensemble de la Flotte geth, bien que les indices allant dans ce sens étaient déjà nombreux.
« Amiraux » dit Tali’Zorah vas Normandy « Je suis d’accord avec votre proposition. Nonobstant, permettez-moi de vous avertir du danger qui menace la Flotte nomade. L’année dernière, un Geth app… » Tali préféra ne pas nommer un Geth ce qui aurait fait très mauvaise impression auprès des Amiraux, hormis Koris, bien entendu.
Tali se reprit « L’année dernière, un Geth a rejoint l’équipe du Commandant Shepard »
Inévitablement, un murmure stupéfait surgit des rangs des 4 Amiraux.
Mais Tali continua sans s’arrêter.
« Ce Geth a expliqué que les rangs de son p… des Geths étaient divisés en 2 groupes. Seul le groupe que le Geth nomma « Hérétiques » a franchi le Voile et s’est allié aux Moissonneurs. Le reste des Geths, l’immense majorité, a préféré rester derrière le Voile. A l’heure où le Geth sorti des rangs des Majoritaires avait rejoint le commandant Shepard, la tension était à son comble entre les 2 groupes. Ce Geth… »
Tali s’arrêta, elle en avait assez d’appeler Légion, le Geth. Non seulement elle n’aimait pas parler ainsi d’un ami défunt mais en plus, celui nuisait à la compréhension de son récit.
« Amiraux, au sein du Normandy, nous avions convenus d’appeler le Geth en question, Légion. »
« Nommer un Geth ? » Pesta l’amiral Gerrel « Qu’est ce qui te passes par la tête, Tali ? Depuis quand ces choses ont-elles un nom ?»
« Amiral Gerrel ! » Intervînt l’Amiral Koris «Nommer l’unité geth était une convention prise au sein de l’équipe du commandant Shepard, à des fins de simplifications j’imagine. Tali propose seulement d’appeler l’unité en question du nom que lui avait donné l’équipe de Shepard afin de faciliter la compréhension d’un récit, qui, je vous le rappelle, explique le meilleur moyen d'utiliser vos balises et celles de l’Amirale Xen contre les Geths. Permettez à Tali de pouvoir continuer à sa convenance un récit que vous et Xen attendaient depuis des jours… »
« Oui, bon, soit, continue comme tu l’entends, Tali » Grommela l’Amiral Gerrel
Tali reprit son récit
« Légion demanda de l’aide à Shepard dans le combat des Majoritaires contre la faction dîtes « Hérétiques », sachant qu’ils étaient aussi les ennemis de Shepard du fait de leur alliance avec les Moissonneurs.
Les Hérétiques avaient créés, à l’aide de la technologie du Moissonneur Sovereign, un virus informatique qui, une fois introduit dans le réseau, que Légion nommait le consensus, des Geths majoritaires, modifierait leur… » (Tali chercha quel terme utiliser pour être à la fois pertinente et ne pas heurter la Commission en « Quarianisant », les Geths) « modifierait leurs décisions et les feraient se rallier aux Moissonneurs. Légion avait découvert le lieu où les Hérétiques peaufinaient le virus avant l’attaque contre l’autre groupe.
L’objectif était une ancienne de nos stations spatiales, situées juste « devant » le Voile de Persée et devenue la base principale de la faction Hérétique. Légion proposa à Shepard d’y lancer un raid en vue de faire exploser la station et ainsi de porter un coup fatal aux Hérétiques.
J’ai personnellement participé à l’assaut aux côtés de Shepard, le commandant voulant compter sur mes capacités en piratage d’IA pour remporter la victoire en semant le chaos dans le rang des Hérétiques et c’est effectivement ce qui s’est produit. Légion et moi piratant les Hérétiques, nous nous sommes taillés un passage jusqu’au cœur de la base ennemie.
Légion avait proposé, une fois sur place, de modifier le virus et de l’utiliser pour rallier les Hérétiques à la décision des Majoritaires mais le commandant a refusé, arguant que les Hérétiques ayant tournés le dos aux reste des Geths une fois, rien ne les empêcheraient de le refaire à nouveau.
Bref, nous avons fait exploser la base, anéantissant l’immense majorité des Hérétiques d’un coup.
Pour conclure et vous montrer où je veux en venir en vous racontant ce fait c’est pour vous avertir que, selon Légion, les Hérétiques ne représentaient que 5% des forces geths totales et au sein de la base, qui ne représentait donc qu’une partie des forces de ce groupe, il y avait… des millions de plateformes actives !
Les Geths sont bien plus nombreux que nous nous l’étions imaginé dans nos pires estimations. »
Tali se tût et après un instant de silence complet, Han’Gerrel vas Neema dit à la jeune femme.
« Tali, si notre arme fonctionne, la taille de la Flotte geth importera peu…
Néanmoins, le véritable problème reste de trouver le meilleur moyen de capturer le Geth dont nous avons besoin. »
Puis tournant la tête vers ses collègues qui l’entouraient, il ajouta.
« Personne n’a rien à ajouter ? »
« Si, moi. » Dit une voix glaciale.
C’était, en effet, l’Amirale Daro’Xen qui venait de s’exprimait.
« Tali, le fait que ce soit le Normandy et non un autre vaisseau qui se soit attaqué à cette base a-t-il était déterminant dans la réussite de cet assaut ? »
« Oui » Répondit Tali, se demandant bien où voulait en venir l’Amirale en charge des opérations scientifiques de la Flotte nomade « La furtivité du Normandy lui a permis de s’arrimer à la base sans être repéré. Certes, il aurait été visible à l’œil nu mais selon Légion, les Geths n’utilisent pas de hublots car, pour eux, c’est une faille structurelle. Resté les radars mais le Normandy est invisible pour eux quand le mode furtif est activé.
J’ajouterai qu’une fois à l’intérieur, Légion a saturé les capteurs internes d’informations erronées, obligeant les Hérétiques à se brancher au réseau de la station de manière parallèle, si je me souviens bien. L’essentiel est que cela a fait en sorte que quand nous déclenchions les alarmes dans une section, cela n’alertait pas les Geths des autres parties de la station. Ce n’est que quand nous avons atteint le cœur de la station que nous avons alertés toute la base, mais nous avons tenus grâce à Shepard, un commandant hors norme » (Tali rougit mais, sous sa combinaison, cela ne se vit pas)
« Un vaisseau furtif qui approche sans soucis une base geth… Le fait de saturer d’informations erronées les réseaux geths les fait « paniquer » et dysfonctionner…
Très intéressant ! » Dit l’Amirale Xen avec un ton qui fit glacer le sang à Tali
« Cette femme me fait peur. » Ne put s’empêcher de penser Tali
Mais Tali ne put longtemps tergiverser sur le caractère de Daro’Xen car déjà, Gerrel poursuivit
« C’est excellent tout cela ! Les choses se présentent nettement mieux que nous nous l’étions imaginés à l’origine ! »
Se tournant vers l’Amiral Koris
« Vous voyez, Amiral Koris, que vos objections étaient infondées… »
Puis se tournant vers l’Amiral Xen
« Et si tu montrais ta petite « surprise » à Tali ? »
« Volontiers. »
L’Amirale quarienne se leva et se dirigea vers la porte puis se tournant vers la jeune femme
« Suis-moi, Tali ! » Dit Daro’Xen
« La Commission de l’Amirauté vous salue Tali’Zorah vas Normandy. L’objet de cette réunion concerne votre réintégration temporaire au sein de la Flotte nomade.
Nous avons le plaisir de vous annoncer que nous avons décidés à 2 voix contre 1 (Tali devina facilement lequel des Amiraux avait votre contre son retour, sachant que sa « tante » Shala’Raan n’avait pu participer au vote à cause de son lien avec Tali) de mettre fin temporairement à votre sentence de bannissement.
Néanmoins, même si vous êtes toujours techniquement exilée, je souhaite vous souhaiter la bienvenue parmi les vôtres, Tali’Zorah vas Normandy » Conclue Gerrel.
« Tout cela est purement formel » Pensa Tali’Zorah «, mais nous aimons les formalités, nous, les Quariens.
C’est maintenant que nous allons passer aux choses sérieuses… »
Comme s’il avait entendu les pensées de la jeune femme, Gerrel reprit sur un autre ton.
« Tali, si nous t’avons rappelé, c’est parce que, comme ont dû te le dire les membres de la patrouille, nous allons bientôt nous lancer à la reconquête de notre monde.
Personne mieux que toi au sein de notre peuple ne connaît les Geths. Tu les as affrontés et vaincus il y a 3 ans, tu as survécu à leurs griffes l’année dernière, aucun Quarien mieux que toi ne sait extraire le noyau de donnée d’un Geth avant qu’il ne l’autodétruise.
Tu connais leur stratégie, leurs manière de « penser », nous avons besoin de toi pour une mission périlleuse mais vitale à notre victoire.
Il y a maintenant 1 mois, les recherches de l’Amirale Xen ont abouties. Nous avons découvert un moyen de causer un dysfonctionnement massif chez les Geths. Pour résumer, ceux-ci seront comme aveuglés par une grenade éblouissante géante, ce qui nous conférera un avantage décisif à l’heure de l’assaut.
Simplement nous voulons être certains que notre « arme » fonctionne correctement avant de lancer la Flotte à l’assaut de ces monstres.
En effet, si les tests effectués sur les Geths par Rayel’Zorah (Tali eut un pincement au cœur à l’évocation de son père et des recherches qui lui coutèrent la vie) puis par l’Amirale Daro’Xen se sont avérés concluants, nous voulons être certains de l’efficacité de nos balises (car oui Tali, il s’agit de balises émettant une onde qui rend les Geths comme aveugles) en situation de combat face aux Geths derniers cris, car ces choses évoluent extrêmement vite, comme les rapports de nos éclaireurs au-delà du Voile de Persée et, surtout, les forces qu’ils ont déployés face aux forces conciliennes, l’ont prouvés.
Pour l’instant, l’idée qui a notre préférence consiste dans le fait de capturer un Geth puis de tester sur lui les effets de notre balise. Certes, cela sera une mission périlleuse mais c’est pour cela que nous t’avons rappelé, Tali.
Cependant, Tali, as-tu des objections et, surtout, une meilleure proposition à nous faire, Tali ? » Conclue Han’Gerrel vas Neema.
Il fallut quelques instants à la jeune femme pour se remettre de cette révélation. Ainsi, les siens avaient finalement pu trouver un moyen de court-circuiter les Geths. Elle savait que les siens progressaient dans la recherche d’un moyen qui confèrerait un avantage décisive à la Flotte nomade par rapport aux Geths mais elle pensait que suite à l’échec de son père de l’an dernier (son cœur se noua à nouveau à la pensée de ces maudites recherches qu’avait effectué son père sur les Geths), la découverte d’une telle arme avait été repoussée à un avenir des plus indéterminées. Visiblement, Tali s’était trompée, les siens avaient une « Quinte flush » dans leurs mains, la meilleure combinaison possible à ce jeu humain, le Poker, que lui avait appris son bien aimé Shepard lors du combat contre Saren 3 ans plus tôt. Shepard avait organisé des parties endiablées avec les membres de son équipe mais il avait insisté pour que seulement des petites sommes soient misées, afin d’avoir le frisson du jeu tout en restant bon enfant, le but étant de s’amuser et de souder le groupe et non de ruiner les perdants… Ces parties avaient soudées le groupe et Tali était heureuse de voir que Shepard (et les autres membres du commando, sauf peut-être Ashley, la xénophobe) ne la considérait pas comme la représentante d’un peuple mal vu mais comme une membre à part entière de son équipe. Cependant, à l’époque, Shepard ne voyait en Tali qu’une coéquipière là où Tali voulait déjà être beaucoup plus pour le commandant…
Ces pensées dénouées, Tali ne put qu’approuver le plan proposé par l’Amiral Gerrel qui s’avéra être la prudence même, bien que l’idée d’utiliser un Geth comme « rat de laboratoire », comme le disait les Humains, la dégoutait désormais, maintenant qu’elle avait connue Légion.
Mais Tali voulait tenter une dernière manœuvre pour empêcher son peuple de se lancer dans la « gueule du Kothesh » en les avertissant de la taille formidable présumée de l’ensemble de la Flotte geth, bien que les indices allant dans ce sens étaient déjà nombreux.
« Amiraux » dit Tali’Zorah vas Normandy « Je suis d’accord avec votre proposition. Nonobstant, permettez-moi de vous avertir du danger qui menace la Flotte nomade. L’année dernière, un Geth app… » Tali préféra ne pas nommer un Geth ce qui aurait fait très mauvaise impression auprès des Amiraux, hormis Koris, bien entendu.
Tali se reprit « L’année dernière, un Geth a rejoint l’équipe du Commandant Shepard »
Inévitablement, un murmure stupéfait surgit des rangs des 4 Amiraux.
Mais Tali continua sans s’arrêter.
« Ce Geth a expliqué que les rangs de son p… des Geths étaient divisés en 2 groupes. Seul le groupe que le Geth nomma « Hérétiques » a franchi le Voile et s’est allié aux Moissonneurs. Le reste des Geths, l’immense majorité, a préféré rester derrière le Voile. A l’heure où le Geth sorti des rangs des Majoritaires avait rejoint le commandant Shepard, la tension était à son comble entre les 2 groupes. Ce Geth… »
Tali s’arrêta, elle en avait assez d’appeler Légion, le Geth. Non seulement elle n’aimait pas parler ainsi d’un ami défunt mais en plus, celui nuisait à la compréhension de son récit.
« Amiraux, au sein du Normandy, nous avions convenus d’appeler le Geth en question, Légion. »
« Nommer un Geth ? » Pesta l’amiral Gerrel « Qu’est ce qui te passes par la tête, Tali ? Depuis quand ces choses ont-elles un nom ?»
« Amiral Gerrel ! » Intervînt l’Amiral Koris «Nommer l’unité geth était une convention prise au sein de l’équipe du commandant Shepard, à des fins de simplifications j’imagine. Tali propose seulement d’appeler l’unité en question du nom que lui avait donné l’équipe de Shepard afin de faciliter la compréhension d’un récit, qui, je vous le rappelle, explique le meilleur moyen d'utiliser vos balises et celles de l’Amirale Xen contre les Geths. Permettez à Tali de pouvoir continuer à sa convenance un récit que vous et Xen attendaient depuis des jours… »
« Oui, bon, soit, continue comme tu l’entends, Tali » Grommela l’Amiral Gerrel
Tali reprit son récit
« Légion demanda de l’aide à Shepard dans le combat des Majoritaires contre la faction dîtes « Hérétiques », sachant qu’ils étaient aussi les ennemis de Shepard du fait de leur alliance avec les Moissonneurs.
Les Hérétiques avaient créés, à l’aide de la technologie du Moissonneur Sovereign, un virus informatique qui, une fois introduit dans le réseau, que Légion nommait le consensus, des Geths majoritaires, modifierait leur… » (Tali chercha quel terme utiliser pour être à la fois pertinente et ne pas heurter la Commission en « Quarianisant », les Geths) « modifierait leurs décisions et les feraient se rallier aux Moissonneurs. Légion avait découvert le lieu où les Hérétiques peaufinaient le virus avant l’attaque contre l’autre groupe.
L’objectif était une ancienne de nos stations spatiales, situées juste « devant » le Voile de Persée et devenue la base principale de la faction Hérétique. Légion proposa à Shepard d’y lancer un raid en vue de faire exploser la station et ainsi de porter un coup fatal aux Hérétiques.
J’ai personnellement participé à l’assaut aux côtés de Shepard, le commandant voulant compter sur mes capacités en piratage d’IA pour remporter la victoire en semant le chaos dans le rang des Hérétiques et c’est effectivement ce qui s’est produit. Légion et moi piratant les Hérétiques, nous nous sommes taillés un passage jusqu’au cœur de la base ennemie.
Légion avait proposé, une fois sur place, de modifier le virus et de l’utiliser pour rallier les Hérétiques à la décision des Majoritaires mais le commandant a refusé, arguant que les Hérétiques ayant tournés le dos aux reste des Geths une fois, rien ne les empêcheraient de le refaire à nouveau.
Bref, nous avons fait exploser la base, anéantissant l’immense majorité des Hérétiques d’un coup.
Pour conclure et vous montrer où je veux en venir en vous racontant ce fait c’est pour vous avertir que, selon Légion, les Hérétiques ne représentaient que 5% des forces geths totales et au sein de la base, qui ne représentait donc qu’une partie des forces de ce groupe, il y avait… des millions de plateformes actives !
Les Geths sont bien plus nombreux que nous nous l’étions imaginé dans nos pires estimations. »
Tali se tût et après un instant de silence complet, Han’Gerrel vas Neema dit à la jeune femme.
« Tali, si notre arme fonctionne, la taille de la Flotte geth importera peu…
Néanmoins, le véritable problème reste de trouver le meilleur moyen de capturer le Geth dont nous avons besoin. »
Puis tournant la tête vers ses collègues qui l’entouraient, il ajouta.
« Personne n’a rien à ajouter ? »
« Si, moi. » Dit une voix glaciale.
C’était, en effet, l’Amirale Daro’Xen qui venait de s’exprimait.
« Tali, le fait que ce soit le Normandy et non un autre vaisseau qui se soit attaqué à cette base a-t-il était déterminant dans la réussite de cet assaut ? »
« Oui » Répondit Tali, se demandant bien où voulait en venir l’Amirale en charge des opérations scientifiques de la Flotte nomade « La furtivité du Normandy lui a permis de s’arrimer à la base sans être repéré. Certes, il aurait été visible à l’œil nu mais selon Légion, les Geths n’utilisent pas de hublots car, pour eux, c’est une faille structurelle. Resté les radars mais le Normandy est invisible pour eux quand le mode furtif est activé.
J’ajouterai qu’une fois à l’intérieur, Légion a saturé les capteurs internes d’informations erronées, obligeant les Hérétiques à se brancher au réseau de la station de manière parallèle, si je me souviens bien. L’essentiel est que cela a fait en sorte que quand nous déclenchions les alarmes dans une section, cela n’alertait pas les Geths des autres parties de la station. Ce n’est que quand nous avons atteint le cœur de la station que nous avons alertés toute la base, mais nous avons tenus grâce à Shepard, un commandant hors norme » (Tali rougit mais, sous sa combinaison, cela ne se vit pas)
« Un vaisseau furtif qui approche sans soucis une base geth… Le fait de saturer d’informations erronées les réseaux geths les fait « paniquer » et dysfonctionner…
Très intéressant ! » Dit l’Amirale Xen avec un ton qui fit glacer le sang à Tali
« Cette femme me fait peur. » Ne put s’empêcher de penser Tali
Mais Tali ne put longtemps tergiverser sur le caractère de Daro’Xen car déjà, Gerrel poursuivit
« C’est excellent tout cela ! Les choses se présentent nettement mieux que nous nous l’étions imaginés à l’origine ! »
Se tournant vers l’Amiral Koris
« Vous voyez, Amiral Koris, que vos objections étaient infondées… »
Puis se tournant vers l’Amiral Xen
« Et si tu montrais ta petite « surprise » à Tali ? »
« Volontiers. »
L’Amirale quarienne se leva et se dirigea vers la porte puis se tournant vers la jeune femme
« Suis-moi, Tali ! » Dit Daro’Xen
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Re: Rannoch : La Reconquête (Mass Effect)
Intéressant !
Jolou- Messages : 636
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Re: Rannoch : La Reconquête (Mass Effect)
Et là, promis de chez promis, elle est finie :p
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Re: Rannoch : La Reconquête (Mass Effect)
Accompagnée par la patrouille qui l’avait escortée à l’aller, Tali fut conduite par l’Amirale Xen jusqu’à une navette. La flotte quarienne manquait de ressources et allouer une navette personnelle à chaque Amiral était hors de question. Tali et Xen emprunterait donc une des navettes du Moreh, le vaisseau laboratoire que commandait l’Amirale Daro’Xen. Si cette fois, c’était l’Amirale et la conseillère technique de l’Amirauté, Tali, qui utilisait cette navette, celle-ci pouvait tout aussi bien servir à transporter le personnel d’entretien du Moreh. C’était une navette de transport attachée au vaisseau, non à la personne de l’Amirale.
Naviguer entre les vaisseaux de la Flotte nomade était une tâche périlleuse, du fait de la promiscuité entre chacun des 50 000 vaisseaux qui la constituait, et il fallait des années d’entraînement avant d’obtenir son brevet de pilote. Utilisant son radar, les vaisseaux de la Flotte nomade apparaissaient en rouge sur l’écran du pilote. Après un peu plus de 15 minutes de navigation, la navette arriva presque au cœur de la Flotte nomade quarienne, dans la zone réservée aux vaisseaux laboratoires dont avaient la charge l’Amirale Xen, l’extrême centre de la Flotte étant réservée aux 3 précieux vaisseaux agricoles dont dépendaient le ravitaillement quotidien des 17 millions de Quariens et aux vaisseaux hôpitaux, dont la Maternité. C’est alors qu’apparut un vaisseau en vert sur l’écran au milieu d’un océan de vaisseaux toujours de couleur rougeâtre.
« Voilà notre destination » Pensa Tali
« Mais je ne vois pas ce que ce vaisseau a d’extraordinaire. Sauf le fait que ça soit sur un vaisseau de classe « Hensa » (Le vaisseau militaire type des Quariens. Bien qu’achetant des vaisseaux partout dans la Galaxie et ayant des vaisseaux datant du début de l’exil, le vaisseau militaire type de la Flotte nomade n’est pas d’origine quarienne mais butarienne, l’Hégémonie ayant au moins le mérite d’accepter de vendre ses rebuts aux Quariens (mais à prix d’or bien sûr, les Butariens n’ont pas le cœur sur la main).) que m’emmène Xen, alors que ce sont des vaisseaux de guerre normalement versés à la Flotte lourde l’Amiral Gerrel. S’il se trouve au milieu des vaisseaux scientifiques, c’est que Xen a dû le modifier » Se dit la jeune femme.
Tali n’attendit pas longtemps pour avoir la réponse à cette énigme. 2 minutes plus tard, alors que le vaisseau vert emplissait désormais la majeure partie de l’écran du radar, l’Amirale Xen ordonna au pilote de la navette de stopper sa course. Le vaisseau arrêté, Daro’Xen se tourna vers Tali.
« Tali, je te présente le Láthatatlan, le dernier né de la technologie quarienne. »
Láthatatlan, Combattant invisible en Khelish…
Tali comprit ce que ce vaisseau avait d’extraordinaire avant même la petite démonstration de l’Amirale Daro’Xen.
« Láthatatlan, ici l’Amirale Daro’Xen, mettez-vous en mode furtif !»
« A vos ordres, Amirale ! » Répondit le responsable de la communication du vaisseau.
Pendant plusieurs secondes, rien ne se produisit, puis, petit à petit, le vaisseau vert disparu de l’écran radar jusqu’à être complètement invisible.
Daro’Xen, visiblement très satisfaite de sa démonstration, se tourna vers Tali’Zorah.
« Alors Tali, qu’en penses-tu ? »
Tali était abasourdie. Comment diable Daro’Xen avait pu concevoir un vaisseau aussi sophistiqué, aussi sophistiqué que le Normandy...
Devinant les pensées de Tali, Xen lui expliqua.
« Tu te demandes comment nous avons pu concevoir un vaisseau utilisant la même technologie furtive que le Normandy ? Tali, tu crois vraiment que les mécanismes utilisés par ce vaisseau sont sortis de nulle part ? Qu’ils sont sortis d’un coup des brillants cerveaux conjugués des Humains et des Turiens ? Non Tali ! Le Normandy utilise une technologie de pointe mais qui était connue de manière théorique depuis des années. Simplement, produire un tel vaisseau nécéssitait des techniques et du matériel de pointe qui ne sont apparus que récemment. Je ne peux te cacher que la réussite du Normandy m’a encouragée, moi et mon équipe, à travailler d’arrache pied pour que le grand peuple quarien dispose d’un vaisseau similaire.
Turiens et Humains avaient des milliards du crédits, des ressources énormes et pourtant, nous n’avons mis que 3 ans à les égaler...Mais rien n’est impossible à un peuple aussi brillant que le notre, Tali !»
Xen semblait exulter. Elle qui n’avait comme unique but dans la vie que de fournir des inventions permettant au peuple quarien d’assurer sa survie et sa grandeur avait été particulièrement heureuse de la réussite du projet du Láthatatlan.
Tali était stupéfaite par cette réussite monumentale des équipes de l’Amirale avant de se rappeler qu’elles venaient de découvrir un moyen de faire dysfonctionner les Geths, ce qui était encore plus extraordinaire.
Xen recommença alors à parler.
« Tali, comme nous te l’avons déjà expliqué, la Commission t’a rappelée car elle compte te confier le commandement d’une équipe de Marines qui devra lancer un raid derrière le Voile de Persée dans l’optique de capturer une unité geth. Ton intéressant petit récit (Tali ne put s’empêcher de froncer les sourcils devant la moquerie manifeste de l’Amirale Xen) a conforté le plan que nous, les Amiraux, avons conçus. En tout cas, ton équipe est déjà prête. Elle est constituée de l’élite de nos Marines et elle se tient prête à franchir le Voile à bord du Láthatatlan. »
Naviguer entre les vaisseaux de la Flotte nomade était une tâche périlleuse, du fait de la promiscuité entre chacun des 50 000 vaisseaux qui la constituait, et il fallait des années d’entraînement avant d’obtenir son brevet de pilote. Utilisant son radar, les vaisseaux de la Flotte nomade apparaissaient en rouge sur l’écran du pilote. Après un peu plus de 15 minutes de navigation, la navette arriva presque au cœur de la Flotte nomade quarienne, dans la zone réservée aux vaisseaux laboratoires dont avaient la charge l’Amirale Xen, l’extrême centre de la Flotte étant réservée aux 3 précieux vaisseaux agricoles dont dépendaient le ravitaillement quotidien des 17 millions de Quariens et aux vaisseaux hôpitaux, dont la Maternité. C’est alors qu’apparut un vaisseau en vert sur l’écran au milieu d’un océan de vaisseaux toujours de couleur rougeâtre.
« Voilà notre destination » Pensa Tali
« Mais je ne vois pas ce que ce vaisseau a d’extraordinaire. Sauf le fait que ça soit sur un vaisseau de classe « Hensa » (Le vaisseau militaire type des Quariens. Bien qu’achetant des vaisseaux partout dans la Galaxie et ayant des vaisseaux datant du début de l’exil, le vaisseau militaire type de la Flotte nomade n’est pas d’origine quarienne mais butarienne, l’Hégémonie ayant au moins le mérite d’accepter de vendre ses rebuts aux Quariens (mais à prix d’or bien sûr, les Butariens n’ont pas le cœur sur la main).) que m’emmène Xen, alors que ce sont des vaisseaux de guerre normalement versés à la Flotte lourde l’Amiral Gerrel. S’il se trouve au milieu des vaisseaux scientifiques, c’est que Xen a dû le modifier » Se dit la jeune femme.
Tali n’attendit pas longtemps pour avoir la réponse à cette énigme. 2 minutes plus tard, alors que le vaisseau vert emplissait désormais la majeure partie de l’écran du radar, l’Amirale Xen ordonna au pilote de la navette de stopper sa course. Le vaisseau arrêté, Daro’Xen se tourna vers Tali.
« Tali, je te présente le Láthatatlan, le dernier né de la technologie quarienne. »
Láthatatlan, Combattant invisible en Khelish…
Tali comprit ce que ce vaisseau avait d’extraordinaire avant même la petite démonstration de l’Amirale Daro’Xen.
« Láthatatlan, ici l’Amirale Daro’Xen, mettez-vous en mode furtif !»
« A vos ordres, Amirale ! » Répondit le responsable de la communication du vaisseau.
Pendant plusieurs secondes, rien ne se produisit, puis, petit à petit, le vaisseau vert disparu de l’écran radar jusqu’à être complètement invisible.
Daro’Xen, visiblement très satisfaite de sa démonstration, se tourna vers Tali’Zorah.
« Alors Tali, qu’en penses-tu ? »
Tali était abasourdie. Comment diable Daro’Xen avait pu concevoir un vaisseau aussi sophistiqué, aussi sophistiqué que le Normandy...
Devinant les pensées de Tali, Xen lui expliqua.
« Tu te demandes comment nous avons pu concevoir un vaisseau utilisant la même technologie furtive que le Normandy ? Tali, tu crois vraiment que les mécanismes utilisés par ce vaisseau sont sortis de nulle part ? Qu’ils sont sortis d’un coup des brillants cerveaux conjugués des Humains et des Turiens ? Non Tali ! Le Normandy utilise une technologie de pointe mais qui était connue de manière théorique depuis des années. Simplement, produire un tel vaisseau nécéssitait des techniques et du matériel de pointe qui ne sont apparus que récemment. Je ne peux te cacher que la réussite du Normandy m’a encouragée, moi et mon équipe, à travailler d’arrache pied pour que le grand peuple quarien dispose d’un vaisseau similaire.
Turiens et Humains avaient des milliards du crédits, des ressources énormes et pourtant, nous n’avons mis que 3 ans à les égaler...Mais rien n’est impossible à un peuple aussi brillant que le notre, Tali !»
Xen semblait exulter. Elle qui n’avait comme unique but dans la vie que de fournir des inventions permettant au peuple quarien d’assurer sa survie et sa grandeur avait été particulièrement heureuse de la réussite du projet du Láthatatlan.
Tali était stupéfaite par cette réussite monumentale des équipes de l’Amirale avant de se rappeler qu’elles venaient de découvrir un moyen de faire dysfonctionner les Geths, ce qui était encore plus extraordinaire.
Xen recommença alors à parler.
« Tali, comme nous te l’avons déjà expliqué, la Commission t’a rappelée car elle compte te confier le commandement d’une équipe de Marines qui devra lancer un raid derrière le Voile de Persée dans l’optique de capturer une unité geth. Ton intéressant petit récit (Tali ne put s’empêcher de froncer les sourcils devant la moquerie manifeste de l’Amirale Xen) a conforté le plan que nous, les Amiraux, avons conçus. En tout cas, ton équipe est déjà prête. Elle est constituée de l’élite de nos Marines et elle se tient prête à franchir le Voile à bord du Láthatatlan. »
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Re: Rannoch : La Reconquête (Mass Effect)
Une fois la navette de transport arrimée au Láthatatlan, Tali et Xen furent accueillies par la patrouille de sécurité, procédure habituelle et purement formelle au sein de la Flotte nomade. Celle-ci était commandée par une femme que Tali n’avait pas reconnue au premier abord (changement de combinaison oblige encore une fois) mais dont la voix lui était familière. Après les protocoles d’usage, la chef de la patrouille, dit d’un air malicieux.
« Alors, Tali, on ne me reconnaît pas ? »
Tali eut la confirmation que la chef de la patrouille était bien Gaya’Alma vas Neema, qui était devenue son amie après son affectation sur le Neema, à l’issue de son pèlerinage.
« Gaya ! Ca fait si longtemps ! Comment vas-tu ? »
« Je vais très bien Tali et je suis très heureuse de te revoir parmi nous ! »
Les 2 femmes se prirent dans les bras. On pourrait croire que de telles familiarités seraient très mal vues dans un tel contexte (L’Amirale présentait quand même son groupe de combat pour de futures opérations militaires à Tali) qui plus est en présence d’une personne aussi froide que Xen qui était aussi chaleureuse qu’une porte de prison mais celle-ci laissa faire. Le peuple quarien avait toujours été une vaste famille, même avant l’exil, et les Quariens multipliaient toujours les signes d’affections sincères entre eux, surtout quand 2 amies se revoyaient après un long moment. Daro’Xen n’était peut-être pas une personne sympathique (phénomène très rare chez les Quariens) mais cette chaleur… quarienne qui existait au sein de son peuple faisait partie de sa culture, et pour une femme qui a jurée de rendre sa grandeur passée au peuple de Rannoch, c’était un point d’honneur que de respecter cela.
Mais si les Quariens étaient chaleureux, ils étaient aussi attachés aux traditions et une fois que les 2 femmes se furent éloignés l’une de l’autre, Gaya ainsi que son équipe se mirent à l’équivalent quarien du garde à vous et lui firent le salut militaire réglementaire des Marines de la Flotte.
« Gaya’Alma vas Neema au rapport ! Moi et les autres membres de cette patrouille vous saluons Tali’Zorah vas Normandy et Amirale Daro’Xen vas Moreh. »
« Patrouille, repos ! L'équipe de Tali’Zorah vas Normandy est-elle prête Soldat Alma ? » Demanda l’Amirale Xen.
« Ils sont alignés le long du pont inférieur, prêts à recevoir vos ordres, Amirale ! » Répondit Gaya.
« Très bien, amenez-moi auprès d’eux ainsi que l’officier Zorah. »
« A vos ordres Amirale ! » Répondit la jeune Marine.
Gaya'Alma vas Neema
« Alors, Tali, on ne me reconnaît pas ? »
Tali eut la confirmation que la chef de la patrouille était bien Gaya’Alma vas Neema, qui était devenue son amie après son affectation sur le Neema, à l’issue de son pèlerinage.
« Gaya ! Ca fait si longtemps ! Comment vas-tu ? »
« Je vais très bien Tali et je suis très heureuse de te revoir parmi nous ! »
Les 2 femmes se prirent dans les bras. On pourrait croire que de telles familiarités seraient très mal vues dans un tel contexte (L’Amirale présentait quand même son groupe de combat pour de futures opérations militaires à Tali) qui plus est en présence d’une personne aussi froide que Xen qui était aussi chaleureuse qu’une porte de prison mais celle-ci laissa faire. Le peuple quarien avait toujours été une vaste famille, même avant l’exil, et les Quariens multipliaient toujours les signes d’affections sincères entre eux, surtout quand 2 amies se revoyaient après un long moment. Daro’Xen n’était peut-être pas une personne sympathique (phénomène très rare chez les Quariens) mais cette chaleur… quarienne qui existait au sein de son peuple faisait partie de sa culture, et pour une femme qui a jurée de rendre sa grandeur passée au peuple de Rannoch, c’était un point d’honneur que de respecter cela.
Mais si les Quariens étaient chaleureux, ils étaient aussi attachés aux traditions et une fois que les 2 femmes se furent éloignés l’une de l’autre, Gaya ainsi que son équipe se mirent à l’équivalent quarien du garde à vous et lui firent le salut militaire réglementaire des Marines de la Flotte.
« Gaya’Alma vas Neema au rapport ! Moi et les autres membres de cette patrouille vous saluons Tali’Zorah vas Normandy et Amirale Daro’Xen vas Moreh. »
« Patrouille, repos ! L'équipe de Tali’Zorah vas Normandy est-elle prête Soldat Alma ? » Demanda l’Amirale Xen.
« Ils sont alignés le long du pont inférieur, prêts à recevoir vos ordres, Amirale ! » Répondit Gaya.
« Très bien, amenez-moi auprès d’eux ainsi que l’officier Zorah. »
« A vos ordres Amirale ! » Répondit la jeune Marine.
Gaya'Alma vas Neema
Dernière édition par Emile Ollivier le Jeu 19 Jan - 8:20, édité 1 fois
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Re: Rannoch : La Reconquête (Mass Effect)
Normalement, le pont inférieur d’un vaisseau quarien, même militaire, était réservé au ravitaillement de ses résidents et était encombré d’un vaste capharnaüm d’objets divers ce qui rendait les déplacements un peu compliqués mais rien de cela, ici. Visiblement, le vaisseau avait cessé d’être un lieu d’habitation et était désormais uniquement dédié aux opérations militaires.
« Keelah ! » Pensa Tali « Voilà qui va encore augmenter l’encombrement des autres vaisseaux de la Flotte. »
En effet, les habitants de ce vaisseau, de son nom officiel sur les registres galactiques, le Kaltak (Láthatatlan n’était que le nom qu’on lui donnait désormais au sein de la Flotte nomade, nom qui n’avait rien d’officiel, car, en effet, changer le nom d’un vaisseau étant une démarche longue et onéreuse, chose que les Quariens ne pouvaient se permettre, comme peut en témoigner l’Amiral Zaal’Koris vas Qwib-Qwib...), avaient été dispersés à bord de plusieurs autres vaisseaux de la Flotte pour les besoins des opérations que mena Daro'Xen et son équipe sur ce vaisseau.
Tali, Xen et la patrouille qui les avait accueillie n'eurent pas à marcher longtemps pour rejoindre les militaires qui seraient placés sous le commandement de Tali’Zorah.
En effet, le groupe arriva très rapidement près d’une petite rangée de soldats quariens alignés le long d’un des 2 murs qui formaient les extrémités du pont inférieur. Tali compta rapidement le nombre de soldats alignés qui était de 7.
Tali et la patrouille s’arrêtèrent sur ordre de l’Amirale Xen. Tali ne put s’empêcher d’être impressionnée par cette petite troupe parfaitement alignée au garde-à-vous qu'elle avait désormais sous ses ordres. Tali remarqua que les membres de la patrouille de sécurité qui les avait escortés se mirent dans la même posture que les soldats alignés.
L’Amirale Xen se plaça face aux soldats alignés et leur parla en ces termes.
« Marines ! Je vous présente Tali’Zorah vas Normandy, celle sous le commandement de laquelle vous allez servir désormais. C'est notre plus brillante experte en Geth, c'est donc la personne la plus appropriée pour diriger la mission qui vous a été confiée, à savoir, lancer un raid sur un avant-poste geth en vue de capturer une unité geth hostile avant le lancement de la grande arme qui nous offrira un avantage décisive dans la guerre que nous allons mener afin de revendiquer ce qui nous revient de droit, NOTRE MONDE NATAL !
Vous avez été choisis car vous constituez l'élite de l'armée du Peuple (Les Quariens se nomment eux même « Le Peuple »), soyez fiers d'être ceux qui constitueront l'avant-garde de cette noble reconquête !
17 Millions de nos frères et sœurs comptent sur vous !
Keelah Layara'nem ! (« Par le Monde natal que je reverrais bientôt ! » Tout était dit…)
Soldats, vous pouvez disposer !» Conclue l'Amirale Xen.
Les soldats, aussi bien masculins que féminins, se dispersèrent. La discrimination sexuelle n'a jamais existée chez les Quariens. D’ailleurs, un célèbre adage quarien ne dit-il pas « Nous vénérons nos ancêtres et la moitié d'entre eux sont des femmes » ? Cette égalité Homme-Femme, naturelle chez les Quariens, a rendue de fiers services au Peuple lors de l'exil, les hommes n'ayant aucun problème à se mettre sous les ordres d'une femme compétente. La Commission de l’Amirauté n’est-elle pas la plus belle preuve de cette absence de différences entre les Hommes et les Femmes, celle-ci étant composée de 2 hommes et de 2 femmes ? Cette parité ne provient d’aucune loi contraignante vu que la Commission n’est composée que des meilleurs individus de la Flotte nomade, nommés à ce poste pour leurs compétences rares et les services exceptionnels rendus à la Flotte nomade, non à cause de la forme de leurs hanches…
Il est étonnant qu’un peuple ayant produit des hommes et des femmes aussi différents sur le plan physique (seuls les Hanaris les surpassaient dans le domaine du dimorphisme sexuel. Quant aux Turiens, ils étaient en concurrence dans ce domaine avec les Quariens, la Turienne se distinguant du Turien par de plus petites plaques longitudinales sur le sommet du crâne. Cependant, pour le reste, elle était beaucoup plus semblable à son homme que la Quarienne, ce qui tendait à donner encore une avance aux Quariens dans ce domaine), n’entretienne aucune discrimination entre les 2 sexes et ce, depuis la nuit des temps.
Avant l’ère spatiale, les Quariens pensaient que leurs différences physiques étaient nécessaires car un homme et une femme devaient produire 2 briques bien distinctes en vue de la conception de la vie, vénérée par ce peuple. Ainsi, le peuple de Rannoch croyait que les hanches exceptionnellement larges de leurs femmes étaient une condition nécessaire à la reproduction de l’espèce, les hommes ayant, au contraire, des hanches plutôt étroites.
Mais en entrant en contact avec d’autres espèces se reproduisant elles aussi à partir de 2 individus de sexes différents, ils découvrirent que les hommes et les femmes de ces peuples pouvaient être bien plus proches physiquement entre eux que ne l’étaient les Quariens, ce qui les stupéfia, eux qui pensaient qu’un homme et une femme devaient forcément être aussi différents du point de vue physique (et non des droits), qu’ils ne l’étaient eux-mêmes.
Au fond de leurs têtes, après avoir découvert les femmes des autres espèces, les Quariens hommes remercièrent secrètement les ancêtres et Rannoch de les avoir liés aux plus belles femmes de la Galaxie. Des femmes capables de causer le désir chez toutes les espèces connaissant des pulsions sexuelles (ce qui exclut les Galariens). Malheureusement, les Femmes quariennes ne peuvent pas en dire autant, les Hommes quariens, sans être hideux, sont loin d’être beaux, la nature les ayant dotés d’un visage abrupt et d’un nez proéminent, là où les Quariennes avaient des traits fins. Si les Quariennes avaient des visages desquels émanaient une douceur naturelle, les Quariens avaient, eux, des visages rudes dotés, pour certains, de petits yeux plissés qui leur donnaient un air sournois.
Bref, là où les Quariennes avaient un physique en rapport avec leur caractère, les Quariens avaient une apparence en parfaite contradiction avec ce qu’ils étaient à l’intérieur, vu qu’ils étaient aussi ouverts et globalement sympathiques que leurs femmes.
Après l’exil, et lorsque les Femmes quariennes furent toute dotées de combinaisons qui cachaient leur beauté, des petits bosh’tets s’amusèrent à créer une rumeur sur Extranet expliquant que c’était les Asaris, mécontentes que l’arrivée des Quariennes sur la scène galactique les eut privées du statut de plus belles « femmes » (mot incorrect, les Asaris n’ayant pas de genre sexuel) de la Galaxie, qui ont secrètement mis à jour les Geths pour qu’ils se révoltent et contraignent les Quariennes à vivre constamment en combinaisons. Blague de potaches qui aurait pu faire sourire si la guerre sur Rannoch n’eut pas coutées la vie à des centaines de millions de Quariens…
« Keelah ! » Pensa Tali « Voilà qui va encore augmenter l’encombrement des autres vaisseaux de la Flotte. »
En effet, les habitants de ce vaisseau, de son nom officiel sur les registres galactiques, le Kaltak (Láthatatlan n’était que le nom qu’on lui donnait désormais au sein de la Flotte nomade, nom qui n’avait rien d’officiel, car, en effet, changer le nom d’un vaisseau étant une démarche longue et onéreuse, chose que les Quariens ne pouvaient se permettre, comme peut en témoigner l’Amiral Zaal’Koris vas Qwib-Qwib...), avaient été dispersés à bord de plusieurs autres vaisseaux de la Flotte pour les besoins des opérations que mena Daro'Xen et son équipe sur ce vaisseau.
Tali, Xen et la patrouille qui les avait accueillie n'eurent pas à marcher longtemps pour rejoindre les militaires qui seraient placés sous le commandement de Tali’Zorah.
En effet, le groupe arriva très rapidement près d’une petite rangée de soldats quariens alignés le long d’un des 2 murs qui formaient les extrémités du pont inférieur. Tali compta rapidement le nombre de soldats alignés qui était de 7.
Tali et la patrouille s’arrêtèrent sur ordre de l’Amirale Xen. Tali ne put s’empêcher d’être impressionnée par cette petite troupe parfaitement alignée au garde-à-vous qu'elle avait désormais sous ses ordres. Tali remarqua que les membres de la patrouille de sécurité qui les avait escortés se mirent dans la même posture que les soldats alignés.
L’Amirale Xen se plaça face aux soldats alignés et leur parla en ces termes.
« Marines ! Je vous présente Tali’Zorah vas Normandy, celle sous le commandement de laquelle vous allez servir désormais. C'est notre plus brillante experte en Geth, c'est donc la personne la plus appropriée pour diriger la mission qui vous a été confiée, à savoir, lancer un raid sur un avant-poste geth en vue de capturer une unité geth hostile avant le lancement de la grande arme qui nous offrira un avantage décisive dans la guerre que nous allons mener afin de revendiquer ce qui nous revient de droit, NOTRE MONDE NATAL !
Vous avez été choisis car vous constituez l'élite de l'armée du Peuple (Les Quariens se nomment eux même « Le Peuple »), soyez fiers d'être ceux qui constitueront l'avant-garde de cette noble reconquête !
17 Millions de nos frères et sœurs comptent sur vous !
Keelah Layara'nem ! (« Par le Monde natal que je reverrais bientôt ! » Tout était dit…)
Soldats, vous pouvez disposer !» Conclue l'Amirale Xen.
Les soldats, aussi bien masculins que féminins, se dispersèrent. La discrimination sexuelle n'a jamais existée chez les Quariens. D’ailleurs, un célèbre adage quarien ne dit-il pas « Nous vénérons nos ancêtres et la moitié d'entre eux sont des femmes » ? Cette égalité Homme-Femme, naturelle chez les Quariens, a rendue de fiers services au Peuple lors de l'exil, les hommes n'ayant aucun problème à se mettre sous les ordres d'une femme compétente. La Commission de l’Amirauté n’est-elle pas la plus belle preuve de cette absence de différences entre les Hommes et les Femmes, celle-ci étant composée de 2 hommes et de 2 femmes ? Cette parité ne provient d’aucune loi contraignante vu que la Commission n’est composée que des meilleurs individus de la Flotte nomade, nommés à ce poste pour leurs compétences rares et les services exceptionnels rendus à la Flotte nomade, non à cause de la forme de leurs hanches…
Il est étonnant qu’un peuple ayant produit des hommes et des femmes aussi différents sur le plan physique (seuls les Hanaris les surpassaient dans le domaine du dimorphisme sexuel. Quant aux Turiens, ils étaient en concurrence dans ce domaine avec les Quariens, la Turienne se distinguant du Turien par de plus petites plaques longitudinales sur le sommet du crâne. Cependant, pour le reste, elle était beaucoup plus semblable à son homme que la Quarienne, ce qui tendait à donner encore une avance aux Quariens dans ce domaine), n’entretienne aucune discrimination entre les 2 sexes et ce, depuis la nuit des temps.
Avant l’ère spatiale, les Quariens pensaient que leurs différences physiques étaient nécessaires car un homme et une femme devaient produire 2 briques bien distinctes en vue de la conception de la vie, vénérée par ce peuple. Ainsi, le peuple de Rannoch croyait que les hanches exceptionnellement larges de leurs femmes étaient une condition nécessaire à la reproduction de l’espèce, les hommes ayant, au contraire, des hanches plutôt étroites.
Mais en entrant en contact avec d’autres espèces se reproduisant elles aussi à partir de 2 individus de sexes différents, ils découvrirent que les hommes et les femmes de ces peuples pouvaient être bien plus proches physiquement entre eux que ne l’étaient les Quariens, ce qui les stupéfia, eux qui pensaient qu’un homme et une femme devaient forcément être aussi différents du point de vue physique (et non des droits), qu’ils ne l’étaient eux-mêmes.
Au fond de leurs têtes, après avoir découvert les femmes des autres espèces, les Quariens hommes remercièrent secrètement les ancêtres et Rannoch de les avoir liés aux plus belles femmes de la Galaxie. Des femmes capables de causer le désir chez toutes les espèces connaissant des pulsions sexuelles (ce qui exclut les Galariens). Malheureusement, les Femmes quariennes ne peuvent pas en dire autant, les Hommes quariens, sans être hideux, sont loin d’être beaux, la nature les ayant dotés d’un visage abrupt et d’un nez proéminent, là où les Quariennes avaient des traits fins. Si les Quariennes avaient des visages desquels émanaient une douceur naturelle, les Quariens avaient, eux, des visages rudes dotés, pour certains, de petits yeux plissés qui leur donnaient un air sournois.
Bref, là où les Quariennes avaient un physique en rapport avec leur caractère, les Quariens avaient une apparence en parfaite contradiction avec ce qu’ils étaient à l’intérieur, vu qu’ils étaient aussi ouverts et globalement sympathiques que leurs femmes.
Après l’exil, et lorsque les Femmes quariennes furent toute dotées de combinaisons qui cachaient leur beauté, des petits bosh’tets s’amusèrent à créer une rumeur sur Extranet expliquant que c’était les Asaris, mécontentes que l’arrivée des Quariennes sur la scène galactique les eut privées du statut de plus belles « femmes » (mot incorrect, les Asaris n’ayant pas de genre sexuel) de la Galaxie, qui ont secrètement mis à jour les Geths pour qu’ils se révoltent et contraignent les Quariennes à vivre constamment en combinaisons. Blague de potaches qui aurait pu faire sourire si la guerre sur Rannoch n’eut pas coutées la vie à des centaines de millions de Quariens…
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1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
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Re: Rannoch : La Reconquête (Mass Effect)
Alors que le petit groupe des militaires alignés le long du mur se dispersait, Gaya’Alma et les membres de la patrouille de sécurité restèrent aux côtés de Tali et de Daro’Xen. Ayant remarqué le lien d’amitié qui liait Tali avec Gaya, l’Amirale Xen demanda à la chef de la patrouille de sécurité.
« Soldat Alma. Je vous donne l’ordre de présenter le vaisseau et les membres de son équipe à l’officier Zorah. Le reste de la patrouille m’escortera jusqu’à ma navette. »
« A vos ordre, Amirale ! » Répondit Gaya.
Une fois que Xen se fut éloignée en compagnie de la patrouille, Tali et Gaya purent parler librement.
« Tali, je suis si heureuse de te revoir après tout ce temps ! 1 an maintenant. Je suis vraiment désolée de ne pas avoir pu assister à ton procès mais j’étais en mission d’escorte d’un vaisseau minier à ce moment. J’ai pensé à toi et je regrette profondément la décision des Amiraux. Comment tu aurais pu mettre la Flotte en danger ! Mais l’essentiel est que ton exil est terminé et que tu sois de retour parmi nous ! »
« Je suis toujours techniquement exilée, Gaya, et surtout, j’aurai aimé revenir dans un autre contexte.» Répondit tristement Tali. « Les Amiraux m’ont fait revenir car ils ont besoin de moi pour faire la guerre. Or, je dois te l’avouer franchement, au fond de moi j’y suis totalement opposée même si, bien sûr, je ferais mon devoir pour servir les nôtres. »
Gaya, émut par la sincère tristesse de Tali, lui mit les 2 mains sur les épaules.
« Tali, j’ai confiance en tes compétences. Tu es la meilleure et je sais que tu feras de ton mieux pour accomplir cette mission. Tu as vaincue Saren il y a 3 ans et les Récolteurs l’an dernier. Tu as repris l’Alarei là où une troupe d’élite avait échouée. Rien ne peut t’arrêter ! En plus, tu auras sous tes ordres le meilleur vaisseau et les meilleurs soldats de la Flotte. Et je suis certaine qu’une fois que nous aurons gagnés, les Amiraux mettront fin définitivement à ton exil, ce qui serait la moindre des choses.» Dit Gaya.
« Merci Gaya, ce que tu me dit me réchauffe le cœur. »
« Je le pense sincèrement. »
Gaya accompagna Tali à travers le vaisseau. Le vaisseau n’avait rien d’extraordinaire en soit, il ressemblait d’ailleurs au Neema, sauf le fait qu’il n’était pas bondé comme tous les vaisseaux quariens et qu’il pouvait se mettre en mode furtif.
Tali fit la connaissance avec les 93 membres d’équipage du vaisseau. Les 83 qui s’occupaient à faire fonctionner le vaisseau (ce qui était le nombre normal pour un vaisseau de cette taille mais constituait un équipage réduit pour un vaisseau quarien) et les 10 membres de son commando dont Gaya et les 2 autres militaires de la patrouille de sécurité faisaient parties.
10 soldats pour un raid semblaient désormais énormes pour une Tali qui a combattue aux côtés de Shepard mais c’était le nombre standard pour un commando chargé d’attaquer les Geths au-delà du Voile de Persée. Les Quariens lançaient de temps en temps des raids contre les Geths, au-delà du Voile, en vue de connaître l’état des forces geths en vue d’une éventuelle reconquête de Rannoch. Les Marines du commando prenaient des photos des unités geths rencontrées, racontaient leur expérience du combat afin d’évaluer les tactiques de combat des Synthétiques et ramener quelques pièces détachées, non susceptibles de s’auto-réactiver, des unités nouvelles que les Geths avaient créés.
Les raids quariens sur l’espace geth se concentraient sur les systèmes situés à la lisière du « Voile de Persée », qui marque la frontière de l’espace contrôlé par les Geths, et, entre autres, le système Sarga, le premier système dans lequel on débouchait lorsque l’on franchissait le relais 57 qui conduisait au-delà du Voile. Après la perte de Rannoch, certains Quariens avaient proposés de s’installer sur la planète Takrona, la colonie quarienne du secteur, mais l’idée fut refusée. La population quarienne de Takrona, comme celle des autres planètes quariennes, étaient en mauvaise posture. Encerclée autour du spatioport par les Geths, décision fut plutôt prise de les évacuer au sein de la Flotte nomade avant qu'ils ne se fassent anéantir complètement. La planète grouillait de Geths et les débris de la police et de l’armée quarienne, décimées en contenant, en nette infériorité numérique, les Geths le plus loin possible des poches de résistance quariennes, n’étaient plus assez forts pour entreprendre la reconquête de cette colonie. De plus, les Geths, qui s’étaient emparés d’une partie de la Flotte de guerre quarienne au début du soulèvement, ce qui avait empêchés les Quariens d’effectuer des frappes orbitales sur les positions geths qui leur auraient peut-être permis de gagner la guerre, collaient au train de la jeune Flotte nomade, ce qui avait fait craindre un moment aux Quariens que les Geths ne les poursuivent au-delà du Voile, ce qu’ils ne firent pourtant pas.
Le temps que les Amiraux ne peaufinent leurs plans, Tali eut plusieurs jours pour faire connaissance avec les membres de l’équipage et plus particulièrement avec les soldats qui constituaient son commando. Comme le faisait Shepard, elle prenait le temps de leur parler, mais une telle proximité affective entre l’officier et son soldat était la norme au sein de l’armée quarienne et Tali l’avait déjà pratiquée avant la funeste mission sur Haestrom…
Tali était déterminée à ramener le maximum de ses hommes et de ses femmes chez eux, tout en sachant pertinemment que plusieurs de ces personnes, auxquelles elle avait commencée à s’attacher, pourraient ne pas revenir de la mission…
« Soldat Alma. Je vous donne l’ordre de présenter le vaisseau et les membres de son équipe à l’officier Zorah. Le reste de la patrouille m’escortera jusqu’à ma navette. »
« A vos ordre, Amirale ! » Répondit Gaya.
Une fois que Xen se fut éloignée en compagnie de la patrouille, Tali et Gaya purent parler librement.
« Tali, je suis si heureuse de te revoir après tout ce temps ! 1 an maintenant. Je suis vraiment désolée de ne pas avoir pu assister à ton procès mais j’étais en mission d’escorte d’un vaisseau minier à ce moment. J’ai pensé à toi et je regrette profondément la décision des Amiraux. Comment tu aurais pu mettre la Flotte en danger ! Mais l’essentiel est que ton exil est terminé et que tu sois de retour parmi nous ! »
« Je suis toujours techniquement exilée, Gaya, et surtout, j’aurai aimé revenir dans un autre contexte.» Répondit tristement Tali. « Les Amiraux m’ont fait revenir car ils ont besoin de moi pour faire la guerre. Or, je dois te l’avouer franchement, au fond de moi j’y suis totalement opposée même si, bien sûr, je ferais mon devoir pour servir les nôtres. »
Gaya, émut par la sincère tristesse de Tali, lui mit les 2 mains sur les épaules.
« Tali, j’ai confiance en tes compétences. Tu es la meilleure et je sais que tu feras de ton mieux pour accomplir cette mission. Tu as vaincue Saren il y a 3 ans et les Récolteurs l’an dernier. Tu as repris l’Alarei là où une troupe d’élite avait échouée. Rien ne peut t’arrêter ! En plus, tu auras sous tes ordres le meilleur vaisseau et les meilleurs soldats de la Flotte. Et je suis certaine qu’une fois que nous aurons gagnés, les Amiraux mettront fin définitivement à ton exil, ce qui serait la moindre des choses.» Dit Gaya.
« Merci Gaya, ce que tu me dit me réchauffe le cœur. »
« Je le pense sincèrement. »
Gaya accompagna Tali à travers le vaisseau. Le vaisseau n’avait rien d’extraordinaire en soit, il ressemblait d’ailleurs au Neema, sauf le fait qu’il n’était pas bondé comme tous les vaisseaux quariens et qu’il pouvait se mettre en mode furtif.
Tali fit la connaissance avec les 93 membres d’équipage du vaisseau. Les 83 qui s’occupaient à faire fonctionner le vaisseau (ce qui était le nombre normal pour un vaisseau de cette taille mais constituait un équipage réduit pour un vaisseau quarien) et les 10 membres de son commando dont Gaya et les 2 autres militaires de la patrouille de sécurité faisaient parties.
10 soldats pour un raid semblaient désormais énormes pour une Tali qui a combattue aux côtés de Shepard mais c’était le nombre standard pour un commando chargé d’attaquer les Geths au-delà du Voile de Persée. Les Quariens lançaient de temps en temps des raids contre les Geths, au-delà du Voile, en vue de connaître l’état des forces geths en vue d’une éventuelle reconquête de Rannoch. Les Marines du commando prenaient des photos des unités geths rencontrées, racontaient leur expérience du combat afin d’évaluer les tactiques de combat des Synthétiques et ramener quelques pièces détachées, non susceptibles de s’auto-réactiver, des unités nouvelles que les Geths avaient créés.
Les raids quariens sur l’espace geth se concentraient sur les systèmes situés à la lisière du « Voile de Persée », qui marque la frontière de l’espace contrôlé par les Geths, et, entre autres, le système Sarga, le premier système dans lequel on débouchait lorsque l’on franchissait le relais 57 qui conduisait au-delà du Voile. Après la perte de Rannoch, certains Quariens avaient proposés de s’installer sur la planète Takrona, la colonie quarienne du secteur, mais l’idée fut refusée. La population quarienne de Takrona, comme celle des autres planètes quariennes, étaient en mauvaise posture. Encerclée autour du spatioport par les Geths, décision fut plutôt prise de les évacuer au sein de la Flotte nomade avant qu'ils ne se fassent anéantir complètement. La planète grouillait de Geths et les débris de la police et de l’armée quarienne, décimées en contenant, en nette infériorité numérique, les Geths le plus loin possible des poches de résistance quariennes, n’étaient plus assez forts pour entreprendre la reconquête de cette colonie. De plus, les Geths, qui s’étaient emparés d’une partie de la Flotte de guerre quarienne au début du soulèvement, ce qui avait empêchés les Quariens d’effectuer des frappes orbitales sur les positions geths qui leur auraient peut-être permis de gagner la guerre, collaient au train de la jeune Flotte nomade, ce qui avait fait craindre un moment aux Quariens que les Geths ne les poursuivent au-delà du Voile, ce qu’ils ne firent pourtant pas.
Le temps que les Amiraux ne peaufinent leurs plans, Tali eut plusieurs jours pour faire connaissance avec les membres de l’équipage et plus particulièrement avec les soldats qui constituaient son commando. Comme le faisait Shepard, elle prenait le temps de leur parler, mais une telle proximité affective entre l’officier et son soldat était la norme au sein de l’armée quarienne et Tali l’avait déjà pratiquée avant la funeste mission sur Haestrom…
Tali était déterminée à ramener le maximum de ses hommes et de ses femmes chez eux, tout en sachant pertinemment que plusieurs de ces personnes, auxquelles elle avait commencée à s’attacher, pourraient ne pas revenir de la mission…
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1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
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Re: Rannoch : La Reconquête (Mass Effect)
Les 4 membres de la Commission de l’Amirauté quarienne étaient réunis dans la salle de réunion du Neema qui disposait d’un projecteur holographique, ainsi que d’un écran de télévision. Ce matériel était très rudimentaire mais il représentait ce que la Flotte nomade disposait de mieux dans ce domaine.
Han’Gerrel, Shala’Raan et Zaal’Koris étaient assis à la table de cette salle mais ils avaient, cette fois-ci, mis les chaises de l’autre côté de celle-ci afin de faire face à Daro’Xen, debout aux côtés du générateur de carte holographique.
« Voici le système Sarga » Explique l’Amirale Xen «, le système dans lequel on débouche lorsque l’on franchit le relai 57 qui conduit au-delà du Voile de Persée. »
Cela, les 3 autres amiraux le savaient déjà, ce qui était le plus important était ce qui allait suivre.
La projection holographique montrait une carte du système en question. On pouvait y voir que les axes de rotation des 5 planètes de ce système, dont celui de Takrona, l’ancienne colonie de peuplement quarienne et accessoirement la 2ème planète du système en partant du soleil, formaient un cercle presque parfait autour de leur étoile. Le relai, excentré en périphérie du système, était aussi visible. Les planètes et le relai étaient représentés en vert.
« Les sondes qu’y a expédié notre vaisseau de reconnaissance viennent de faire leurs rapports. Voici l’état actuel des forces geth dans le système. »
L’Amirale Xen appuya sur un bouton à la base du projecteur holographique.
La carte du système fut alors littéralement noyée sous une multitude de points rouges.
« Les sondes ont signalées que le système était parcourue par environ 40 000 vaisseaux de combats ce qui est parfaitement inhabituel. Lors de nos raids précédents, le système n’était parcouru que par environ 20 000 vaisseaux ennemis. Les Geths se sentent en danger, pourquoi, je ne saurai le dire mais cela obligera le groupe de combat de Tali’Zorah à agir en conséquence. En temps normal, notre groupe aurait eu environ 20 minutes devant lui après avoir déclenché son attaque avant d’être submergé par les renforts geths mais dans ce cas de figure, ils n’auront que 15 minutes devant eux. »
Environ 1 demi-siècle après le début de l’exil, une fois la survie de la Flotte nomade assurée et la situation des Quariens relativement stabilisée, l’idée de reprendre le contrôle de Rannoch commença à poindre au sein du peuple quarien. Ceux-ci commencèrent à lancer des raids au-delà du Voile de Persée, en territoire désormais geth, afin d’évaluer l’état de leur forces et étudier leur évolution. Les Marines lançaient des attaques éclairs sur des petits groupes de geths afin d’étudier leur tactique militaire et pouvoir ramener des pièces détachées, préalablement mises dans l’impossibilité de s’auto-réactiver, aux scientifiques de la Flotte. Les Marines prenaient aussi des photographies des unités nouvellement crées par les Geths.
L’Amirale Xen tapota sur le clavier à la base du projecteur holographique. L’image zooma vers un point rouge situé près du relai cosmodésique et qui était une puissante base spatiale geth chargée de surveiller les entrées d’intrus dans le système.
« Voici la station spatiale geth N°1 » reprit l’Amirale Xen. « Elle nous a toujours donnée du fil à retordre lors de nos raids car elle est bardée de radars et autres détecteurs. Nos forces d’intervention ont toujours eu pour tâche d’éviter d’être détecté par elle. Au moindre signe que les Geths avaient repérés leur présence, nos raideurs devaient immédiatement faire demi-tour.
Les sondes que nous avons expédiées dans le système sont dotées de détecteurs dernier-cri capables de nous donner une idée du contenu des stations spatiales geths. Le but de la manœuvre était de détecter à l’intérieur de celle-ci le nombre de plateformes mobiles geths présentes.
Comme c’était à prévoir, il y a plusieurs millions de ses plateformes à l’intérieur de la station. Heureusement, nous avons pu repérer un point faible. Un secteur situé aux limites de la station où le nombre d’unité geths sera plus limité qu’ailleurs.
Simplement, Tali avait expliqué que le Geth avait fait en sorte de saturer le système de sécurité interne de la station spatiale qu’elle avait attaquée en sa… compagnie (Xen semblait souffrir d’avoir à dire cela) et celle de Shepard, or, nous ne savons pas comment cette chose s’y est prise pour désactiver la sécurité et nous ne saurions reproduire un tel phénomène sur la station spatiale geth N°1.
Par conséquent, le commando de Tali devra s’attaquer à une véritable forteresse » Conclue l’Amirale Xen.
Le premier à intervenir fut l’Amiral Zaal’Koris.
« Vous voyez bien que vos projets sont insensés ! Vous menez Tali et son commando à une mort certaine. Même s’ils parviennent à s’approcher de la station sans être repérés, grâce au vaisseau furtif, une fois à l’intérieur ils alerteront toutes les forces geths du secteur, que ce soit au sein de la station ou les innombrables vaisseaux patrouillant dans ce secteur. Ces malheureux vont se faire massacrer à cause de votre folie belliqueuse mais leur sacrifice ne sera pas vain puisqu’au moins il mettra fin à vos projets insensés de guerre ce qui sauvera notre peuple d’une mort certaine. »
A ces mots, Gerrel s’emporta et se leva pour faire face à l’Amiral Koris.
« Vous êtes un lâche Amiral Koris ! Le combat que mènera Tali et son équipe sera la seule vraie bataille de cette guerre puisque quand ils auront réussis, les Geths seront devenus aveugles et qu’ils ne constitueront donc plus une menace. Vous êtes prêt à laisser notre peuple mourir lentement dans nos vaisseaux vieillissants dans la vaine recherche d’une nouvelle colonie simplement pour faire triompher vos idées méprisables sur les Geths. Dois-je vous rappeler que notre peuple sera mort dans 90 ans au rythme où vont les choses ?! De plus, les Moissonneurs arrivent ! Voulez-vous vraiment que les civils dont vous avez la responsabilité soient en première ligne lorsque que notre Flotte se jettera dans la bataille ? Et puis, votre soi-disant compassion envers Tali est très mal venue. Dois-je vous rappeler que c’est suite à une manœuvre politique ignoble manigancée par vous que celle-ci a été exilée et que vous avez en plus voté contre son retour parmi nous ! »
Zaal’Koris s’était lui aussi redressé. Désormais, les 2 hommes se faisaient face et semblaient prêt à en venir aux mains.
Xen les regardait en prenant sa posture la plus méprisante. Elle considérait les 2 hommes comme des imbéciles et ne s’était « alliée » à l’Amiral Gerrel que parce que sa découverte ouvrait une voie royale au peuple quarien pour reconquérir son monde sans coup férir, mais elle méprisait ces 2 hommes, l’un parce qu’il avait pitié des Geths et l’autre parce qu’il les considérait juste comme des ennemis à anéantir. Elle, Daro’Xen, voyait plus loin. Si ses recherches en vue de reprendre le contrôle des Geths avaient échouées (mais avait abouties, presque par accident, à la découverte d’un moyen de causer un dysfonctionnement massif chez eux), elle ne désespérait pas, une fois Rannoch reconquise, de reconstruire de nouvelles IA, afin d’en faire des serviteurs loyaux de son peuple.
Raan, elle, intervînt en vue d’éloigner les 2 hommes.
« Arrêtez, Amiraux ! » Dit-elle en les séparant. «Votre attitude est indigne de cette Commission ! Nous devons rester unis en vue de l’épreuve que va traverser notre peuple ! Serez-vous la main ! » (Ce geste à la même signification chez les Quariens que chez les Humains).
Les 2 hommes se regardèrent comme 2 chiens de faïence pendant 2 secondes puis l’Amiral Koris tendit une main que l’Amiral Gerrel empoigna.
« J’aurai absolument besoin de votre concours à l’heure de l’assaut, Amiral Koris. »
« Je ferai mon devoir, Amiral Gerrel. » Répondit simplement Zaal’Koris.
Han’Gerrel, Shala’Raan et Zaal’Koris étaient assis à la table de cette salle mais ils avaient, cette fois-ci, mis les chaises de l’autre côté de celle-ci afin de faire face à Daro’Xen, debout aux côtés du générateur de carte holographique.
« Voici le système Sarga » Explique l’Amirale Xen «, le système dans lequel on débouche lorsque l’on franchit le relai 57 qui conduit au-delà du Voile de Persée. »
Cela, les 3 autres amiraux le savaient déjà, ce qui était le plus important était ce qui allait suivre.
La projection holographique montrait une carte du système en question. On pouvait y voir que les axes de rotation des 5 planètes de ce système, dont celui de Takrona, l’ancienne colonie de peuplement quarienne et accessoirement la 2ème planète du système en partant du soleil, formaient un cercle presque parfait autour de leur étoile. Le relai, excentré en périphérie du système, était aussi visible. Les planètes et le relai étaient représentés en vert.
« Les sondes qu’y a expédié notre vaisseau de reconnaissance viennent de faire leurs rapports. Voici l’état actuel des forces geth dans le système. »
L’Amirale Xen appuya sur un bouton à la base du projecteur holographique.
La carte du système fut alors littéralement noyée sous une multitude de points rouges.
« Les sondes ont signalées que le système était parcourue par environ 40 000 vaisseaux de combats ce qui est parfaitement inhabituel. Lors de nos raids précédents, le système n’était parcouru que par environ 20 000 vaisseaux ennemis. Les Geths se sentent en danger, pourquoi, je ne saurai le dire mais cela obligera le groupe de combat de Tali’Zorah à agir en conséquence. En temps normal, notre groupe aurait eu environ 20 minutes devant lui après avoir déclenché son attaque avant d’être submergé par les renforts geths mais dans ce cas de figure, ils n’auront que 15 minutes devant eux. »
Environ 1 demi-siècle après le début de l’exil, une fois la survie de la Flotte nomade assurée et la situation des Quariens relativement stabilisée, l’idée de reprendre le contrôle de Rannoch commença à poindre au sein du peuple quarien. Ceux-ci commencèrent à lancer des raids au-delà du Voile de Persée, en territoire désormais geth, afin d’évaluer l’état de leur forces et étudier leur évolution. Les Marines lançaient des attaques éclairs sur des petits groupes de geths afin d’étudier leur tactique militaire et pouvoir ramener des pièces détachées, préalablement mises dans l’impossibilité de s’auto-réactiver, aux scientifiques de la Flotte. Les Marines prenaient aussi des photographies des unités nouvellement crées par les Geths.
L’Amirale Xen tapota sur le clavier à la base du projecteur holographique. L’image zooma vers un point rouge situé près du relai cosmodésique et qui était une puissante base spatiale geth chargée de surveiller les entrées d’intrus dans le système.
« Voici la station spatiale geth N°1 » reprit l’Amirale Xen. « Elle nous a toujours donnée du fil à retordre lors de nos raids car elle est bardée de radars et autres détecteurs. Nos forces d’intervention ont toujours eu pour tâche d’éviter d’être détecté par elle. Au moindre signe que les Geths avaient repérés leur présence, nos raideurs devaient immédiatement faire demi-tour.
Les sondes que nous avons expédiées dans le système sont dotées de détecteurs dernier-cri capables de nous donner une idée du contenu des stations spatiales geths. Le but de la manœuvre était de détecter à l’intérieur de celle-ci le nombre de plateformes mobiles geths présentes.
Comme c’était à prévoir, il y a plusieurs millions de ses plateformes à l’intérieur de la station. Heureusement, nous avons pu repérer un point faible. Un secteur situé aux limites de la station où le nombre d’unité geths sera plus limité qu’ailleurs.
Simplement, Tali avait expliqué que le Geth avait fait en sorte de saturer le système de sécurité interne de la station spatiale qu’elle avait attaquée en sa… compagnie (Xen semblait souffrir d’avoir à dire cela) et celle de Shepard, or, nous ne savons pas comment cette chose s’y est prise pour désactiver la sécurité et nous ne saurions reproduire un tel phénomène sur la station spatiale geth N°1.
Par conséquent, le commando de Tali devra s’attaquer à une véritable forteresse » Conclue l’Amirale Xen.
Le premier à intervenir fut l’Amiral Zaal’Koris.
« Vous voyez bien que vos projets sont insensés ! Vous menez Tali et son commando à une mort certaine. Même s’ils parviennent à s’approcher de la station sans être repérés, grâce au vaisseau furtif, une fois à l’intérieur ils alerteront toutes les forces geths du secteur, que ce soit au sein de la station ou les innombrables vaisseaux patrouillant dans ce secteur. Ces malheureux vont se faire massacrer à cause de votre folie belliqueuse mais leur sacrifice ne sera pas vain puisqu’au moins il mettra fin à vos projets insensés de guerre ce qui sauvera notre peuple d’une mort certaine. »
A ces mots, Gerrel s’emporta et se leva pour faire face à l’Amiral Koris.
« Vous êtes un lâche Amiral Koris ! Le combat que mènera Tali et son équipe sera la seule vraie bataille de cette guerre puisque quand ils auront réussis, les Geths seront devenus aveugles et qu’ils ne constitueront donc plus une menace. Vous êtes prêt à laisser notre peuple mourir lentement dans nos vaisseaux vieillissants dans la vaine recherche d’une nouvelle colonie simplement pour faire triompher vos idées méprisables sur les Geths. Dois-je vous rappeler que notre peuple sera mort dans 90 ans au rythme où vont les choses ?! De plus, les Moissonneurs arrivent ! Voulez-vous vraiment que les civils dont vous avez la responsabilité soient en première ligne lorsque que notre Flotte se jettera dans la bataille ? Et puis, votre soi-disant compassion envers Tali est très mal venue. Dois-je vous rappeler que c’est suite à une manœuvre politique ignoble manigancée par vous que celle-ci a été exilée et que vous avez en plus voté contre son retour parmi nous ! »
Zaal’Koris s’était lui aussi redressé. Désormais, les 2 hommes se faisaient face et semblaient prêt à en venir aux mains.
Xen les regardait en prenant sa posture la plus méprisante. Elle considérait les 2 hommes comme des imbéciles et ne s’était « alliée » à l’Amiral Gerrel que parce que sa découverte ouvrait une voie royale au peuple quarien pour reconquérir son monde sans coup férir, mais elle méprisait ces 2 hommes, l’un parce qu’il avait pitié des Geths et l’autre parce qu’il les considérait juste comme des ennemis à anéantir. Elle, Daro’Xen, voyait plus loin. Si ses recherches en vue de reprendre le contrôle des Geths avaient échouées (mais avait abouties, presque par accident, à la découverte d’un moyen de causer un dysfonctionnement massif chez eux), elle ne désespérait pas, une fois Rannoch reconquise, de reconstruire de nouvelles IA, afin d’en faire des serviteurs loyaux de son peuple.
Raan, elle, intervînt en vue d’éloigner les 2 hommes.
« Arrêtez, Amiraux ! » Dit-elle en les séparant. «Votre attitude est indigne de cette Commission ! Nous devons rester unis en vue de l’épreuve que va traverser notre peuple ! Serez-vous la main ! » (Ce geste à la même signification chez les Quariens que chez les Humains).
Les 2 hommes se regardèrent comme 2 chiens de faïence pendant 2 secondes puis l’Amiral Koris tendit une main que l’Amiral Gerrel empoigna.
« J’aurai absolument besoin de votre concours à l’heure de l’assaut, Amiral Koris. »
« Je ferai mon devoir, Amiral Gerrel. » Répondit simplement Zaal’Koris.
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Re: Rannoch : La Reconquête (Mass Effect)
Tali prit une navette du Láthatatlan en vue de rejoindre le Neema. En effet, elle avait été convoquée par la Commission de l’Amirauté.
« Les opérations militaires allaient commencer. » Pensa-t-elle amèrement.
La navette se dirigea vers le Neema où l’Amirauté discutait depuis maintenant plusieurs jours sur le meilleur moyen pour aider Tali à réussir son attaque sur le serveur geth au cœur de la station spatiale N°1.
Tali fut accueillie par la patrouille de sécurité d’usage du Neema et conduite par elle dans la salle de réunion du vaisseau où était de nouveau réunie la Commission.
Cette fois, c’était l’Amiral Gerrel qui était à côté du projecteur holographique, les 3 autres Amiraux lui faisant face. Gerrel invita Tali à s’assoir à leur table.
« Tali, notre plan est prêt. Grâce à ton récit nous avons décidé de lancer un assaut sur une station spatiale geth située à la limite du Voile de Persée. »
Gerrel se pencha pour pianoter sur le clavier du projecteur holographique.
Une nouvelle fois, la station spatiale geth N°1 apparut en 3 dimensions.
« Voici ta cible, la station spatiale geth N°1 située près du relai cosmodésique du système Sarga. Nous avons détecté une myriade d’unités geths actives en son sein.
Ton commando aura pour mission de s’infiltrer à l’intérieur et de capturer plusieurs unités geths pour nos futurs tests.
Afin de faciliter ta tâche, une diversion sera effectuée, qui aura pour objectif d’occuper les forces geths pendant que tu t’infiltreras dans la base à l’aide du Láthatatlan.
Une attaque en force sera lancée par des groupes de Marines à cet endroit. »
Gerrel montra du doigt un point sur la base.
« Une fois que cette équipe de diversion aura attirée à elle les Geths présents dans la station, ton équipe pénétrera dans la base à l’aide du Láthatatlan à cet endroit (Gerrel le pointa du doigt) et devra ramener à la Flotte une ou plusieurs unités geths. Nous n’avons pas une carte vraiment précise de l’intérieur de la base, envoyer de nouvelles sondes dans le système risquant d’attirer encore plus l’attention des Geths mais une fois la flotte engagée, le Láthatatlan scannera la base et t’enverra le plan de l’intérieur de la base sur ton Omnitech.
Cependant, afin d’éviter qu’elle ne tombe entre les mains des Geths en cas d’échec de la mission, vous ne pourrez utiliser notre contre-mesure lors de cette mission. »
Tali, nous comptons tous sur toi.
Keelah Layara’nem ! » Termina l’Amiral Gerrel.
« Une attaque en force, voilà tout ce qu’ils ont trouvés !» Pensa Tali
« La réussite de notre mission dépend d’une troupe minuscule qui devra faire face à toute une armée. Keelah ! Si Shepard était là, tout aurait été plus simple, mais ça n’est pas son combat, c’est le nôtre et je ferai mon maximum pour que nous gagnions avec le moins de pertes possibles cette foutue guerre afin de pouvoir lui fournir une Flotte la plus puissante possible pour son combat contre les Moissonneurs, j’en fais le serment ! » Jura-t-elle intérieurement.
« As-tu des questions sur ta mission, Tali ? » Demanda l’Amiral Gerrel.
« Oui » Répondit Tali « Pourquoi ne pas faire en sorte de rendre inactif les systèmes de sécurité de la base et ainsi se contenter de lancer un raid éclair avec le seul Láthatatlan et mon commando ? »
« Amirale Xen, je crois que vous êtes plus à même que moi pour répondre à cette interrogation. » Dit Han’Gerrel.4
« Tali, le Geth avec lequel tu as participé à l’attaque de cette station (Tali fut énervée de voir Légion être appelé « le Geth » par l’Amirale) connaissait un moyen de saturer à distance la sécurité de cette base. Or, toi-même tu ne sais pas comment il s’y est pris pour le faire. Tu as d’ailleurs décrit le phénomène de manière très succincte, et nous ne saurions le reproduire sans être sûr à 100 % que tu ne te fasses pas repérer. Ce Geth combattait d’autres Geths et il connaissait tous les protocoles et technologies utilisaient par… eux, ce qui n’est pas notre cas. Nous pourrions te faire pirater la sécurité une fois à l’intérieur mais il est fort probable qu’à peine ton commando ait posé un pied sur la station qu’il alerte tous les Geths présents dans le système Sarga.
Nous voulons que tu réussisses à coup sûr car nous voulons éviter que les Geths ne comprennent ce que nous tramons et n’agissent en conséquence. »
« Et aussi car nous tenons tous à sa vie ainsi qu’à celle de son commando. » S’empressa d’ajouter « Tante » Raan.
« Absolument. » Ajouta l’Amiral Gerrel.
« Bien évidemment. » Précisa l’Amirale Xen qui ne semblait absolument pas convaincue.
S’ensuivit quelques secondes de silence qui furent interrompues par l’Amiral Gerrel.
« As-tu d’autres questions, Tali ? »
« Non, Amiral » Répondit simplement la jeune femme.
« Les opérations militaires allaient commencer. » Pensa-t-elle amèrement.
La navette se dirigea vers le Neema où l’Amirauté discutait depuis maintenant plusieurs jours sur le meilleur moyen pour aider Tali à réussir son attaque sur le serveur geth au cœur de la station spatiale N°1.
Tali fut accueillie par la patrouille de sécurité d’usage du Neema et conduite par elle dans la salle de réunion du vaisseau où était de nouveau réunie la Commission.
Cette fois, c’était l’Amiral Gerrel qui était à côté du projecteur holographique, les 3 autres Amiraux lui faisant face. Gerrel invita Tali à s’assoir à leur table.
« Tali, notre plan est prêt. Grâce à ton récit nous avons décidé de lancer un assaut sur une station spatiale geth située à la limite du Voile de Persée. »
Gerrel se pencha pour pianoter sur le clavier du projecteur holographique.
Une nouvelle fois, la station spatiale geth N°1 apparut en 3 dimensions.
« Voici ta cible, la station spatiale geth N°1 située près du relai cosmodésique du système Sarga. Nous avons détecté une myriade d’unités geths actives en son sein.
Ton commando aura pour mission de s’infiltrer à l’intérieur et de capturer plusieurs unités geths pour nos futurs tests.
Afin de faciliter ta tâche, une diversion sera effectuée, qui aura pour objectif d’occuper les forces geths pendant que tu t’infiltreras dans la base à l’aide du Láthatatlan.
Une attaque en force sera lancée par des groupes de Marines à cet endroit. »
Gerrel montra du doigt un point sur la base.
« Une fois que cette équipe de diversion aura attirée à elle les Geths présents dans la station, ton équipe pénétrera dans la base à l’aide du Láthatatlan à cet endroit (Gerrel le pointa du doigt) et devra ramener à la Flotte une ou plusieurs unités geths. Nous n’avons pas une carte vraiment précise de l’intérieur de la base, envoyer de nouvelles sondes dans le système risquant d’attirer encore plus l’attention des Geths mais une fois la flotte engagée, le Láthatatlan scannera la base et t’enverra le plan de l’intérieur de la base sur ton Omnitech.
Cependant, afin d’éviter qu’elle ne tombe entre les mains des Geths en cas d’échec de la mission, vous ne pourrez utiliser notre contre-mesure lors de cette mission. »
Tali, nous comptons tous sur toi.
Keelah Layara’nem ! » Termina l’Amiral Gerrel.
« Une attaque en force, voilà tout ce qu’ils ont trouvés !» Pensa Tali
« La réussite de notre mission dépend d’une troupe minuscule qui devra faire face à toute une armée. Keelah ! Si Shepard était là, tout aurait été plus simple, mais ça n’est pas son combat, c’est le nôtre et je ferai mon maximum pour que nous gagnions avec le moins de pertes possibles cette foutue guerre afin de pouvoir lui fournir une Flotte la plus puissante possible pour son combat contre les Moissonneurs, j’en fais le serment ! » Jura-t-elle intérieurement.
« As-tu des questions sur ta mission, Tali ? » Demanda l’Amiral Gerrel.
« Oui » Répondit Tali « Pourquoi ne pas faire en sorte de rendre inactif les systèmes de sécurité de la base et ainsi se contenter de lancer un raid éclair avec le seul Láthatatlan et mon commando ? »
« Amirale Xen, je crois que vous êtes plus à même que moi pour répondre à cette interrogation. » Dit Han’Gerrel.4
« Tali, le Geth avec lequel tu as participé à l’attaque de cette station (Tali fut énervée de voir Légion être appelé « le Geth » par l’Amirale) connaissait un moyen de saturer à distance la sécurité de cette base. Or, toi-même tu ne sais pas comment il s’y est pris pour le faire. Tu as d’ailleurs décrit le phénomène de manière très succincte, et nous ne saurions le reproduire sans être sûr à 100 % que tu ne te fasses pas repérer. Ce Geth combattait d’autres Geths et il connaissait tous les protocoles et technologies utilisaient par… eux, ce qui n’est pas notre cas. Nous pourrions te faire pirater la sécurité une fois à l’intérieur mais il est fort probable qu’à peine ton commando ait posé un pied sur la station qu’il alerte tous les Geths présents dans le système Sarga.
Nous voulons que tu réussisses à coup sûr car nous voulons éviter que les Geths ne comprennent ce que nous tramons et n’agissent en conséquence. »
« Et aussi car nous tenons tous à sa vie ainsi qu’à celle de son commando. » S’empressa d’ajouter « Tante » Raan.
« Absolument. » Ajouta l’Amiral Gerrel.
« Bien évidemment. » Précisa l’Amirale Xen qui ne semblait absolument pas convaincue.
S’ensuivit quelques secondes de silence qui furent interrompues par l’Amiral Gerrel.
« As-tu d’autres questions, Tali ? »
« Non, Amiral » Répondit simplement la jeune femme.
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Re: Rannoch : La Reconquête (Mass Effect)
Quelques mois plus tard.
Cela faisait maintenant 4 mois que la Flotte nomade connaissait une intense activité. Des vaisseaux quittaient la Flotte en nombre et y revenait quelques semaines après, bourrés de canons achetés partout dans les systèmes Terminus. Si les vaisseaux militaires quariens étaient armés, les vaisseaux civils, eux, ne l’étaient presque pas voire pas du tout pour la plupart, or, l’Amirauté avait décidée d’augmenter au maximum la puissance de feu de la Flotte nomade en armant aussi les vaisseaux civils, qui constituaient, d’ailleurs, la majorité de celle-ci.
Tali avait décidée d’aider à l’installation de ces canons sur divers vaisseaux civils, souhaitant mettre ses compétences exceptionnelle en ingénierie au service des siens. S’arrimant à une petite navette, elle soudait les canons achetés aux receleurs des systèmes Terminus à des vaisseaux civils allant du gigantesque vaisseau agricole (Tali eut un pincement au cœur lorsqu’elle installa un canon Thanix sur le Rayya) à la minuscule navette où s’entassait une dizaine de malheureux.
Malgré son équipage réduit, les membres de l’équipage du Láthatatlan dormaient à 4 par cabines. Tali et Gaya avaient choisies d’être ensemble. 2 hommes dormaient dans l’autre lit à étages mais il n’y avait rien de malsain là-dedans. A moins de remonter au temps où les Quariens étaient des animaux, il n’est pas du tout dans la nature des Quariens de se sauter dessus mutuellement pour faire des… choses, à cause du fait que des hommes et des femmes étaient logés dans la même pièce, et c’était encore plus vrai depuis que ce peuple était contraint de vivre dans des combinaisons. La plupart des Quariens (hommes ou femmes) considéraient leur corps comme un cadeau qu’ils offraient à l’être aimé, dénommé « Felta » en Khelish. Felta, ou l’autre moitié d’un même être...
Un cadeau que Tali avait offert à Shepard, sa « Felta »...
En 4 mois, les 2 amies eurent le temps de discuter entre elle, et Gaya finit par éventer le grand secret que cachait Tali’Zorah.
Un soir où les 2 compagnons de chambrée des 2 femmes étaient absents, Gaya et Tali, allongées dans leurs couchettes, discutaient de tout et de n’importe quoi et le sujet était tombé sur la multiplication des mariages à cause de la guerre qui approchait.
« C’est vraiment dommage ces cérémonies de mariages bâclées. » Dit Tali. « Le mariage est censé être une magnifique cérémonie marquant l’union des 2 moitiés d’un même être mais à cause de cette foutue guerre, les unions se font à la chaîne et sont rapidement expédiées. »
« Les gens veulent s’unir avec leur moitié avant qu’il ne soit trop tard. D’ailleurs, les vaisseaux ultra-stérilisés où les gens peuvent synchroniser leurs combinaisons sont réservés, sur ordre de l’Amirauté, aux couples qui ne l’ont jamais fait, si tu vois ce que je veux dire… » Expliqua Gaya.
Tali pouffa de rire.
« Je vois très bien ce que tu veux dire ma petite Gaya. C’est d’ailleurs fort dommage que tu n’as pas trouvé ta « Felta », car tu mérites d’être heureuse avec un homme. »
« Je ne l’ai pas trouvé et jamais je ne me lierai avec un homme uniquement parce que je risque de mourir bientôt… Je suis une Quarienne, pas une Asari. »
« Gaya ! Je n’aime pas que tu parles comme ça. C’est un méchant préjugé envers les Asaris. Je connais une Asari et elle n’est absolument pas comme ça ! Si on en croit les préjugés, nous sommes des androïdes qui volent et qui mendient ! Shepard, lui, est allé plus loin que ces méchants préjugés en… »
Mais Gaya l’interrompit.
« Hmm Hmm, encore et toujours Shepard… Il tient vraiment une place à part dans ton cœur. Qu’importe le sujet que tu abordes, tu finis immanquablement par parler de lui. Phase d’entraînement au combat ? Tu parles avec passion de comment il a dirigé son équipe dans la base récolteur, oubliant presque de dire que c’est parce que tu as ouvert les portes au commando que vous avez pu gagner. Tu es proche de ton équipage ? Tu dis que c’est Shepard qui t’as inspiré ta manière d’être avec l’équipage alors que la proximité entre l’officier et le subordonné est la règle dans notre armée et que c’est ton caractère d’être proche des gens. Tu me racontes le combat contre Saren ? Encore et toujours Shepard, alors que tu omets presque de mentionner que c’est parce que tu as risqué ta vie pour lui fournir la preuve de la culpabilité de Saren qu’il a pu l’incriminer puis le vaincre.
Tu as des sentiments pour lui, avoue-le. » Conclue Gaya.
« Quoi ? Mais… euh… non… enfin… euh…
Hmpfffff… Tu m’as eu Gaya. Oui, j’aime Shepard.
Oh, Keelah… Ça se remarque tant que ça ? » S’enquit Tali
« Pas au premier abord, ça c’est sûr. C’est plus, comme je te l’ai dit, une accumulation d’indices, comme le fait que tu finis toujours par parler de lui, le ton de ta voix quand tu parles de lui, voire, parfois, la posture que tu prends quand tu parles du « commandant Shepard ». Si ça peut te rassurer, je suis certaine que l’équipage et le reste du commando ne se doute de rien et que je suis la seule à avoir éventée ton petit secret… » Dit, taquine, Gaya’Alma.
« J’ai un avantage sur le reste de l’équipage. Je suis ton amie et tu ne peux rien me cacher ! » Ajouta celle-ci.
Tali fut rassurée et aussi libérée de ce lourd fardeau qui consistait à cacher ses sentiments pour Shepard à son amie.
« Je l’aime depuis que je suis montée sur le Normandy SR1, il y a 3 ans bientôt. Je l’admirais en secret mais jamais, à l’époque, je n’aurais osée lui avouer mes sentiments. »
« Parce que tu as fini par les lui avouer ? » Demanda Gaya, qui était de nature taquine.
« Keelah, Gaya ! Tu es un vrai détecteur de mensonge ! Oui, j’ai fini par les lui avouer, ou plutôt, c’est lui qui est venu avouer ceux qu’il avait pour moi. »
« Oh oh… Ainsi, la jeune femme quarienne avait été remarquée par le grand et beau guerrier humain. Alors, que s’est-il passé ensuite ? »
« Et bien, comment te dire, j’ai vécu une histoire comme j’aurai pu la vivre avec un Quarien. Il m’a avoué que ce n’était absolument pas pour mon corps, il ignorait jusqu’à mon visage, mais pour ma personnalité qu’il était attiré par moi. Nous avons passé de longues soirées ensemble à discuter, à nous enlacer dans sa cabine puis, l’heure des adieux approchant, Shepard ayant décidés de quitter Cerberus pour se rendre à l’Alliance, j’ai décidé de… enfin… bref, tu m’as comprise ». Dit Tali.
Gaya, elle, ouvrit grand ses yeux, elle avait très bien compris.
« Keelah, Tali ! C’est un merveilleux cadeau que tu lui as fait là ! J’espère qu’il s’en est rendu compte ! »
« Et comment ! Il craignait pour ma santé, il était prêt à se contenter d’utiliser un stimulateur neural mais pour moi, c’était absolument hors de question. Je voulais faire cela au naturel, lui offrir mon bien le plus précieux, mon corps. Je voulais qu’il sache à quoi ressemble la femme qu’il aimait, même si je devais en mourir.
J’ai pris toutes les précautions possibles et imaginables et nous avons fait l’amour.
Ça a était un moment magique, je sentais vraiment l’amour dans ses gestes, dans ses baisers. Ça a été une réelle fusion, comme quand les couples de notre peuple font l’amour.
Et puis… nous avons dû nous dire adieu. » Dit Tali avec des sanglots dans la voix.
Gaya, sincèrement émue par cette histoire, se leva de sa couchette et serra la main de Tali entre les siennes.
« Tali, je suis sûr qu’il pense à toi tous les jours et que vous vous reverrez bientôt. Les ancêtres l’ont placé sur ta route et ils ne sont pas assez cruels pour te l’arracher à jamais après que tu lui eus offert le plus beau des cadeaux que puisse offrir l’une des nôtres. »
« Merci, Gaya, ce que tu me dis me réchauffe le cœur. Keelah, je n’arrête pas de penser à lui, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit ! »
« Et je suis sûre que c’est réciproque. » Répondit Gaya.
Les 2 jeunes femmes se caressaient les mains depuis près d’une minute lorsqu’elles entendirent des pas dans le couloir. Voulant éviter des questions embarrassantes à Tali, Gaya se replongea sur sa couchette et elle avait eu raison.
La porte de la cabine s’ouvrit, c’était les 2 compagnons de chambrée de Tali et Gaya. 2 braves hommes mais mieux valaient éviter de leur montrer une séance d’effusions entre Tali et Gaya qui eut pu faire jaser (Un gros défaut des Quariens, ils se mêlent des affaires des autres.).
« Nous ne vous réveillons pas j’espère, mesdemoiselles ? » Demanda Tal’Ikan, visiblement confus.
Les sanglots ayant pu s’entendre dans la voix de Tali, ce fut Gaya qui répondit.
« Pas du tout, Tal. Nous ne sommes plus des enfants, nous ne dormons plus de si bonne heure ! »
Tal’Ikan et son compagnon gloussèrent puis allèrent se coucher.
Les 2 hommes, exténués par une rude journée d’entraînement sur simulateur suivie de parties de cartes endiablées avec le reste de l’équipage, s’endormirent bientôt.
Gaya, qui n’osait plus parler à Tali de peur que celle-ci ne trahisse ses larmes par le son de sa voix, les rejoignit bientôt dans les bras de Morphée.
Tali, prostrée, ne cessa de penser à Shepard qui était en prison, très loin d’elle, sur Terre. Elle mit de longues heures à s’endormir.
Cela faisait maintenant 4 mois que la Flotte nomade connaissait une intense activité. Des vaisseaux quittaient la Flotte en nombre et y revenait quelques semaines après, bourrés de canons achetés partout dans les systèmes Terminus. Si les vaisseaux militaires quariens étaient armés, les vaisseaux civils, eux, ne l’étaient presque pas voire pas du tout pour la plupart, or, l’Amirauté avait décidée d’augmenter au maximum la puissance de feu de la Flotte nomade en armant aussi les vaisseaux civils, qui constituaient, d’ailleurs, la majorité de celle-ci.
Tali avait décidée d’aider à l’installation de ces canons sur divers vaisseaux civils, souhaitant mettre ses compétences exceptionnelle en ingénierie au service des siens. S’arrimant à une petite navette, elle soudait les canons achetés aux receleurs des systèmes Terminus à des vaisseaux civils allant du gigantesque vaisseau agricole (Tali eut un pincement au cœur lorsqu’elle installa un canon Thanix sur le Rayya) à la minuscule navette où s’entassait une dizaine de malheureux.
Malgré son équipage réduit, les membres de l’équipage du Láthatatlan dormaient à 4 par cabines. Tali et Gaya avaient choisies d’être ensemble. 2 hommes dormaient dans l’autre lit à étages mais il n’y avait rien de malsain là-dedans. A moins de remonter au temps où les Quariens étaient des animaux, il n’est pas du tout dans la nature des Quariens de se sauter dessus mutuellement pour faire des… choses, à cause du fait que des hommes et des femmes étaient logés dans la même pièce, et c’était encore plus vrai depuis que ce peuple était contraint de vivre dans des combinaisons. La plupart des Quariens (hommes ou femmes) considéraient leur corps comme un cadeau qu’ils offraient à l’être aimé, dénommé « Felta » en Khelish. Felta, ou l’autre moitié d’un même être...
Un cadeau que Tali avait offert à Shepard, sa « Felta »...
En 4 mois, les 2 amies eurent le temps de discuter entre elle, et Gaya finit par éventer le grand secret que cachait Tali’Zorah.
Un soir où les 2 compagnons de chambrée des 2 femmes étaient absents, Gaya et Tali, allongées dans leurs couchettes, discutaient de tout et de n’importe quoi et le sujet était tombé sur la multiplication des mariages à cause de la guerre qui approchait.
« C’est vraiment dommage ces cérémonies de mariages bâclées. » Dit Tali. « Le mariage est censé être une magnifique cérémonie marquant l’union des 2 moitiés d’un même être mais à cause de cette foutue guerre, les unions se font à la chaîne et sont rapidement expédiées. »
« Les gens veulent s’unir avec leur moitié avant qu’il ne soit trop tard. D’ailleurs, les vaisseaux ultra-stérilisés où les gens peuvent synchroniser leurs combinaisons sont réservés, sur ordre de l’Amirauté, aux couples qui ne l’ont jamais fait, si tu vois ce que je veux dire… » Expliqua Gaya.
Tali pouffa de rire.
« Je vois très bien ce que tu veux dire ma petite Gaya. C’est d’ailleurs fort dommage que tu n’as pas trouvé ta « Felta », car tu mérites d’être heureuse avec un homme. »
« Je ne l’ai pas trouvé et jamais je ne me lierai avec un homme uniquement parce que je risque de mourir bientôt… Je suis une Quarienne, pas une Asari. »
« Gaya ! Je n’aime pas que tu parles comme ça. C’est un méchant préjugé envers les Asaris. Je connais une Asari et elle n’est absolument pas comme ça ! Si on en croit les préjugés, nous sommes des androïdes qui volent et qui mendient ! Shepard, lui, est allé plus loin que ces méchants préjugés en… »
Mais Gaya l’interrompit.
« Hmm Hmm, encore et toujours Shepard… Il tient vraiment une place à part dans ton cœur. Qu’importe le sujet que tu abordes, tu finis immanquablement par parler de lui. Phase d’entraînement au combat ? Tu parles avec passion de comment il a dirigé son équipe dans la base récolteur, oubliant presque de dire que c’est parce que tu as ouvert les portes au commando que vous avez pu gagner. Tu es proche de ton équipage ? Tu dis que c’est Shepard qui t’as inspiré ta manière d’être avec l’équipage alors que la proximité entre l’officier et le subordonné est la règle dans notre armée et que c’est ton caractère d’être proche des gens. Tu me racontes le combat contre Saren ? Encore et toujours Shepard, alors que tu omets presque de mentionner que c’est parce que tu as risqué ta vie pour lui fournir la preuve de la culpabilité de Saren qu’il a pu l’incriminer puis le vaincre.
Tu as des sentiments pour lui, avoue-le. » Conclue Gaya.
« Quoi ? Mais… euh… non… enfin… euh…
Hmpfffff… Tu m’as eu Gaya. Oui, j’aime Shepard.
Oh, Keelah… Ça se remarque tant que ça ? » S’enquit Tali
« Pas au premier abord, ça c’est sûr. C’est plus, comme je te l’ai dit, une accumulation d’indices, comme le fait que tu finis toujours par parler de lui, le ton de ta voix quand tu parles de lui, voire, parfois, la posture que tu prends quand tu parles du « commandant Shepard ». Si ça peut te rassurer, je suis certaine que l’équipage et le reste du commando ne se doute de rien et que je suis la seule à avoir éventée ton petit secret… » Dit, taquine, Gaya’Alma.
« J’ai un avantage sur le reste de l’équipage. Je suis ton amie et tu ne peux rien me cacher ! » Ajouta celle-ci.
Tali fut rassurée et aussi libérée de ce lourd fardeau qui consistait à cacher ses sentiments pour Shepard à son amie.
« Je l’aime depuis que je suis montée sur le Normandy SR1, il y a 3 ans bientôt. Je l’admirais en secret mais jamais, à l’époque, je n’aurais osée lui avouer mes sentiments. »
« Parce que tu as fini par les lui avouer ? » Demanda Gaya, qui était de nature taquine.
« Keelah, Gaya ! Tu es un vrai détecteur de mensonge ! Oui, j’ai fini par les lui avouer, ou plutôt, c’est lui qui est venu avouer ceux qu’il avait pour moi. »
« Oh oh… Ainsi, la jeune femme quarienne avait été remarquée par le grand et beau guerrier humain. Alors, que s’est-il passé ensuite ? »
« Et bien, comment te dire, j’ai vécu une histoire comme j’aurai pu la vivre avec un Quarien. Il m’a avoué que ce n’était absolument pas pour mon corps, il ignorait jusqu’à mon visage, mais pour ma personnalité qu’il était attiré par moi. Nous avons passé de longues soirées ensemble à discuter, à nous enlacer dans sa cabine puis, l’heure des adieux approchant, Shepard ayant décidés de quitter Cerberus pour se rendre à l’Alliance, j’ai décidé de… enfin… bref, tu m’as comprise ». Dit Tali.
Gaya, elle, ouvrit grand ses yeux, elle avait très bien compris.
« Keelah, Tali ! C’est un merveilleux cadeau que tu lui as fait là ! J’espère qu’il s’en est rendu compte ! »
« Et comment ! Il craignait pour ma santé, il était prêt à se contenter d’utiliser un stimulateur neural mais pour moi, c’était absolument hors de question. Je voulais faire cela au naturel, lui offrir mon bien le plus précieux, mon corps. Je voulais qu’il sache à quoi ressemble la femme qu’il aimait, même si je devais en mourir.
J’ai pris toutes les précautions possibles et imaginables et nous avons fait l’amour.
Ça a était un moment magique, je sentais vraiment l’amour dans ses gestes, dans ses baisers. Ça a été une réelle fusion, comme quand les couples de notre peuple font l’amour.
Et puis… nous avons dû nous dire adieu. » Dit Tali avec des sanglots dans la voix.
Gaya, sincèrement émue par cette histoire, se leva de sa couchette et serra la main de Tali entre les siennes.
« Tali, je suis sûr qu’il pense à toi tous les jours et que vous vous reverrez bientôt. Les ancêtres l’ont placé sur ta route et ils ne sont pas assez cruels pour te l’arracher à jamais après que tu lui eus offert le plus beau des cadeaux que puisse offrir l’une des nôtres. »
« Merci, Gaya, ce que tu me dis me réchauffe le cœur. Keelah, je n’arrête pas de penser à lui, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit ! »
« Et je suis sûre que c’est réciproque. » Répondit Gaya.
Les 2 jeunes femmes se caressaient les mains depuis près d’une minute lorsqu’elles entendirent des pas dans le couloir. Voulant éviter des questions embarrassantes à Tali, Gaya se replongea sur sa couchette et elle avait eu raison.
La porte de la cabine s’ouvrit, c’était les 2 compagnons de chambrée de Tali et Gaya. 2 braves hommes mais mieux valaient éviter de leur montrer une séance d’effusions entre Tali et Gaya qui eut pu faire jaser (Un gros défaut des Quariens, ils se mêlent des affaires des autres.).
« Nous ne vous réveillons pas j’espère, mesdemoiselles ? » Demanda Tal’Ikan, visiblement confus.
Les sanglots ayant pu s’entendre dans la voix de Tali, ce fut Gaya qui répondit.
« Pas du tout, Tal. Nous ne sommes plus des enfants, nous ne dormons plus de si bonne heure ! »
Tal’Ikan et son compagnon gloussèrent puis allèrent se coucher.
Les 2 hommes, exténués par une rude journée d’entraînement sur simulateur suivie de parties de cartes endiablées avec le reste de l’équipage, s’endormirent bientôt.
Gaya, qui n’osait plus parler à Tali de peur que celle-ci ne trahisse ses larmes par le son de sa voix, les rejoignit bientôt dans les bras de Morphée.
Tali, prostrée, ne cessa de penser à Shepard qui était en prison, très loin d’elle, sur Terre. Elle mit de longues heures à s’endormir.
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1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
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Re: Rannoch : La Reconquête (Mass Effect)
J'ai beau aimé Tali, je ne vois pas l'utilité d'une romance. Elle stoppe la ligné de shepard :p
Jolou- Messages : 636
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Re: Rannoch : La Reconquête (Mass Effect)
Osef, ce qui compte, c'est l'amour
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Re: Rannoch : La Reconquête (Mass Effect)
L’Amiral Han’Gerrel vas Neema était assis sur une petite chaise au sein du petit box qui lui servait de logement à lui et à son épouse. Sa femme dormait. Alors pour écouter le film qu’il regardait, il avait diminué le son. De toute façon, cela n’avait pas vraiment d’importance, vu qu’il avait déjà regardé plusieurs fois ce film.
C’était un montage de différentes archives résumant la vie du peuple quarien avant la Catastrophe, suivie d’images de la guerre contre les Geths.
Il voyait la civilisation quarienne à son apogée. Un peuple uni, vivant dans de magnifiques cités, réputé pour ses poésies et… ses machines. Il voyait un peuple allié et loyal envers le Conseil de la Citadelle, respectant chacune de ses ordonnances, recevant des étudiants de toute la Galaxie, notamment au sein de l’université Yzad’Shelal de la ville de… Rayya, qui était la capitale de la nation quarienne. Il voyait son peuple vivre sans combinaison, les femmes quariennes portant un voile et ayant le visage tatouée. Elles tiraient fierté d’avoir le plus beau voile et les plus beaux tatouages possibles car elle voulait marquer leur féminité autrement que par leurs formes… généreuses.
Pensant à cela, il tourna la tête et regarda son épouse endormie. En 27 ans de mariage, il ne l’avait vu que 7 fois sans combinaisons, la dernière fois, 2 ans auparavant. Elle était très belle, même si elle avait maintenant 52 ans, soit un an de moins que lui et donc 50 ans lorsqu’il vit son visage pour la dernière fois.
Han’Gerrel revînt au film.
La tragédie commençait.
Aucune image n’existant des délibérations internes du gouvernement quarien, ce fut un texte qui expliqua qu’après que le gouvernement central quarien eut reçu des informations comme quoi un Geth avait posé des questions que les Quariens n’auraient jamais crus les Geths capables de poser.
« Suis-je vivant ? »
« Ai-je une âme ? »
« Quel est mon but ? »
Celui-ci prit peur que les Geths, ayant atteint un tel niveau de conscience, ne finissent par se révolter contre les Quariens et il donna l’ordre de désactiver tous les Geths. Craignant que les Geths ne comprennent ce qui allait leur arriver, une excuse fut trouvée. Officiellement, un dysfonctionnement avait été trouvé et tous les Geths devaient être rappelés en usine afin d’y être réparés.
Le texte disparut et fut remplacé par des images de vidéo-surveillances d’une usine de production de Geths que Gerrel savait être la grande usine située dans la ville de Rayya.
Les Geths étaient parfaitement alignés dans une vaste salle, formant de longues colonnes et rangées.
Les ingénieurs quariens s’affairaient sur les Geths, les désactivant les uns après les autres. Tout semblait bien se dérouler mais les Quariens craignant le pire, des unités militaires avaient été postées sur des plateformes situées en hauteur, surveillant l’important groupe de Geths. La tenue des unités militaires quariennes était complètement différente de celle que porte aujourd’hui les Marines de la Flotte nomade, hommes ou femmes, et ressemblait bien plus à la tenue de combat des armées turienne ou humaine car elles étaient des armures purement militaires, pas une combinaison ou le Quarien ou la Quarienne passaient des mois sans jamais pouvoir montrer son visage. D’ailleurs, les soldats, hommes et femmes, étaient têtes nues. Bien évidemment, les armures des 2 femmes soldats du groupe étaient adaptées à leur morphologie mais ne se distinguaient de celle des hommes qu’au niveau des seins, et surtout, des hanches…
Puis, un Geth s’interrogea.
« Créateur, nous ne comprenons pas. Quel est le dysfonctionnement qui nous affecte ? Et pourquoi cela implique-t-il de devoir désactiver toutes les unités à la fois ? D’ailleurs, vous n’effectuez aucune réparation sur les unités désactivées. »
L’ingénieur quarien semblait stupéfié et eut du mal à répondre.
« Nous… nous avons découverts une faille dans votre système de refroidissement qui risque de causer une panne massive chez les Geths d’ici quelques temps si nous ne faisons rien. Et si nous vous désactivons tous, c’est pour pouvoir ensuite vous réparer à la chaîne afin de pouvoir être plus efficace. »
« Nous comprenons Créateurs, mais un rappel de toutes les unités semblait dispensable à nos yeux. »
Le Quarien le regarda avec de grands yeux puis se remit au travail.
Le film fit un saut dans le temps pour aboutir 2 minutes plus tard.
Les ingénieurs quariens s’affairaient toujours et avait progressés dans leur tâche quand soudain…
Sans aucun avertissement, les Geths se jetèrent sur les ingénieurs. Certains furent projetés avec une force herculéenne contre les murs et eurent la nuque brisée tandis que d’autres furent jetés au sol et étranglées par les Geths. Les soldats situés en hauteur furent d’abord surpris puis commencèrent à riposter mais déjà les Geths s’étaient dispersés.
« Bon sang, mais qu’est ce qui a bien pu se passer ? Tout se déroulait très bien ! » Hurla un militaire.
« Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Ils se sont répandus partout ! » Demande un autre.
« J’appelle le QG, ils nous diront quoi faire. C’est sans doute un accident isolé et ils nous amèneront du renfort. Quant à vous soldat Elso et soldat Ket, surveillez les escaliers, ces choses pourraient chercher à monter.
Allo QG, ici le sergent Orm. Les Geths regroupées dans l’usine centrale de Rayya se sont rebellés et ont tués plusieurs ingénieurs puis ils sont dispersés dans toutes les directions. Ils sont bien trop nombreux pour nous 8. Nous demandons du renfort. »
Bien évidemment, la radio du sergent étant intégrés à sa tenue de combat, Gerrel ne pouvait entendre ce que répondit le QG mais la teneur de sa réponse fut révélée par le sergent peu après.
« Le QG m’a répondu. Plusieurs escouades ont rapportés des faits similaires quasiment au même moment dans les autres lieux de regroupement des Geths, partout dans la ville, ainsi que, ce qui est plus grave, dans des casernes. » Expliqua le Sergent.
« Bon sang, mais qu’est-ce qu’on va bien pouvoir faire ? Si les soldats geths se rebellent aussi, nous serons submergés ! » S’inquiéta un des soldats.
« Calmez-vous, soldat Aggo ! Il faut que nous soyons forts pour résoudre cette crise et protéger les habitants de cette ville ! » Ordonna le Sergent.
« Ils montent ! » Hurla alors le soldat Ket alors que les 2 militaires qui gardaient l’escalier venaient d’ouvrir le feu.
Les militaires quariens se battirent comme des lions pour repousser les Geths mais ils finirent par être submergés par les centaines de Geths qui les attaquaient.
L’image changea, elle fut remplacée par celle du chef de la nation quarienne de l’époque, Ythal’Kolel.
Han’Gerrel connaissait son discours par cœur, mais il l’émouvait à chaque fois qu’il l’entendait.
« Mes très chers frères, mes très chers sœurs.
Notre peuple traverse aujourd’hui la plus grave crise de son histoire.
Il y a maintenant 2 jours, les Geths se sont soulevés contre nous de manière massive et coordonnée partout sur Rannoch et dans nos colonies.
Nos forces de police et nos unités militaires sont parvenues à redresser la situation, ici, à Rayya, ainsi que dans plusieurs autres villes partout sur Rannoch avec lesquelles nous avons pu reprendre le contact mais des régions entières ne donnent maintenant plus signes de vie. »
Han’Gerrel savait que parmi ses régions qui ne donnaient plus signes de vie se trouvait la propre ville d’origine de Kolel, Tulaya, qui ne donna plus jamais signes de vie par la suite.
« Je vous en prie, si il s’avère qu’il y a des survivants dans ces régions, qu’ils prennent immédiatement contact avec nous. Nous les évacuerons vers les vastes régions d’Aknala (Le continent sud fertile de Rannoch) que nous avons gardé sous notre contrôle.
D’ailleurs, ne perdez pas espoir ! Notre contre-attaque en vue de reprendre le contrôle de notre monde est déjà en marche !
Soyez courageux comme notre peuple l’a toujours été et soyez confiant en notre victoire.
Les ancêtres veillent sur nous. »
L’image avait à nouveau changée. Elle montrait cette fois un peloton de soldats quariens escortés par des chars et aux prises avec des unités geths dans les ruines d’une ville que Gerrel savait être situé au sud de Rayya et dont la population avait été laminée par les Geths révoltés.
Pauvre Han’Gerrel… Si tu savais que tu étais victime d’une manipulation de la part des premiers Quariens exilés désireux de cacher à leurs descendants le fait qu’ils avaient déclenchés une terrible guerre civile en plus de la guerre contre les Geths...
Soudain, la radio de l’Amiral Gerrel émit un petit bip, ce qui signifiait que l’on voulait entrer en contact avec lui.
Désireux de ne pas déranger son épouse, Gerrel éteignit sa télévision puis sortit de la pièce.
« Ici l’Amiral Han’Gerrel, que voulez-vous ? »
« Amiral, nous avons un gros problème. » Répondit sa lieutenante au sein du Neema. « Les Soleils bleus ont détruits la navette que nous avions envoyés sur Korlus en vue de négocier avec eux l’achat de canons Thanix ! La négociation s’était très mal déroulée, les mercenaires nous proposant à un prix aberrant les canons alors que vous aviez donné pour consigne aux négociateurs d’être bien plus ferme que d’habitude. Le dernier message de la navette indiquait que le chef des Soleils bleus sur place venait de leur dire qu’il allait leur montrer que ça n’était pas encore l’heure des soldes pour les nomades.»
Gerrel sentit son sang bouillir. Les gangs des systèmes Terminus avaient toujours profités de la situation désespérée des Quariens pour leur vendre à des prix exorbitants du matériel déclassé mais cette fois-ci, sachant que la reconquête de Rannoch était proche, Gerrel avait donné pour consigne aux négociateurs quariens d’être intraitables. Cela avait globalement marché, malgré quelques frictions. Cependant, ces imbéciles de Soleils bleus n’avaient pas compris que désormais, les Quariens ne feraient plus de compromis avec les crapules et qu’ils allaient payer très cher cette agression.
« Lieutenant, convoquez immédiatement les 3 autres Amiraux pour une réunion d’urgence ! » Ordonna Gerrel.
« A vos ordres, Amiral ! » Répondit la femme.
C’était un montage de différentes archives résumant la vie du peuple quarien avant la Catastrophe, suivie d’images de la guerre contre les Geths.
Il voyait la civilisation quarienne à son apogée. Un peuple uni, vivant dans de magnifiques cités, réputé pour ses poésies et… ses machines. Il voyait un peuple allié et loyal envers le Conseil de la Citadelle, respectant chacune de ses ordonnances, recevant des étudiants de toute la Galaxie, notamment au sein de l’université Yzad’Shelal de la ville de… Rayya, qui était la capitale de la nation quarienne. Il voyait son peuple vivre sans combinaison, les femmes quariennes portant un voile et ayant le visage tatouée. Elles tiraient fierté d’avoir le plus beau voile et les plus beaux tatouages possibles car elle voulait marquer leur féminité autrement que par leurs formes… généreuses.
Pensant à cela, il tourna la tête et regarda son épouse endormie. En 27 ans de mariage, il ne l’avait vu que 7 fois sans combinaisons, la dernière fois, 2 ans auparavant. Elle était très belle, même si elle avait maintenant 52 ans, soit un an de moins que lui et donc 50 ans lorsqu’il vit son visage pour la dernière fois.
Han’Gerrel revînt au film.
La tragédie commençait.
Aucune image n’existant des délibérations internes du gouvernement quarien, ce fut un texte qui expliqua qu’après que le gouvernement central quarien eut reçu des informations comme quoi un Geth avait posé des questions que les Quariens n’auraient jamais crus les Geths capables de poser.
« Suis-je vivant ? »
« Ai-je une âme ? »
« Quel est mon but ? »
Celui-ci prit peur que les Geths, ayant atteint un tel niveau de conscience, ne finissent par se révolter contre les Quariens et il donna l’ordre de désactiver tous les Geths. Craignant que les Geths ne comprennent ce qui allait leur arriver, une excuse fut trouvée. Officiellement, un dysfonctionnement avait été trouvé et tous les Geths devaient être rappelés en usine afin d’y être réparés.
Le texte disparut et fut remplacé par des images de vidéo-surveillances d’une usine de production de Geths que Gerrel savait être la grande usine située dans la ville de Rayya.
Les Geths étaient parfaitement alignés dans une vaste salle, formant de longues colonnes et rangées.
Les ingénieurs quariens s’affairaient sur les Geths, les désactivant les uns après les autres. Tout semblait bien se dérouler mais les Quariens craignant le pire, des unités militaires avaient été postées sur des plateformes situées en hauteur, surveillant l’important groupe de Geths. La tenue des unités militaires quariennes était complètement différente de celle que porte aujourd’hui les Marines de la Flotte nomade, hommes ou femmes, et ressemblait bien plus à la tenue de combat des armées turienne ou humaine car elles étaient des armures purement militaires, pas une combinaison ou le Quarien ou la Quarienne passaient des mois sans jamais pouvoir montrer son visage. D’ailleurs, les soldats, hommes et femmes, étaient têtes nues. Bien évidemment, les armures des 2 femmes soldats du groupe étaient adaptées à leur morphologie mais ne se distinguaient de celle des hommes qu’au niveau des seins, et surtout, des hanches…
Puis, un Geth s’interrogea.
« Créateur, nous ne comprenons pas. Quel est le dysfonctionnement qui nous affecte ? Et pourquoi cela implique-t-il de devoir désactiver toutes les unités à la fois ? D’ailleurs, vous n’effectuez aucune réparation sur les unités désactivées. »
L’ingénieur quarien semblait stupéfié et eut du mal à répondre.
« Nous… nous avons découverts une faille dans votre système de refroidissement qui risque de causer une panne massive chez les Geths d’ici quelques temps si nous ne faisons rien. Et si nous vous désactivons tous, c’est pour pouvoir ensuite vous réparer à la chaîne afin de pouvoir être plus efficace. »
« Nous comprenons Créateurs, mais un rappel de toutes les unités semblait dispensable à nos yeux. »
Le Quarien le regarda avec de grands yeux puis se remit au travail.
Le film fit un saut dans le temps pour aboutir 2 minutes plus tard.
Les ingénieurs quariens s’affairaient toujours et avait progressés dans leur tâche quand soudain…
Sans aucun avertissement, les Geths se jetèrent sur les ingénieurs. Certains furent projetés avec une force herculéenne contre les murs et eurent la nuque brisée tandis que d’autres furent jetés au sol et étranglées par les Geths. Les soldats situés en hauteur furent d’abord surpris puis commencèrent à riposter mais déjà les Geths s’étaient dispersés.
« Bon sang, mais qu’est ce qui a bien pu se passer ? Tout se déroulait très bien ! » Hurla un militaire.
« Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Ils se sont répandus partout ! » Demande un autre.
« J’appelle le QG, ils nous diront quoi faire. C’est sans doute un accident isolé et ils nous amèneront du renfort. Quant à vous soldat Elso et soldat Ket, surveillez les escaliers, ces choses pourraient chercher à monter.
Allo QG, ici le sergent Orm. Les Geths regroupées dans l’usine centrale de Rayya se sont rebellés et ont tués plusieurs ingénieurs puis ils sont dispersés dans toutes les directions. Ils sont bien trop nombreux pour nous 8. Nous demandons du renfort. »
Bien évidemment, la radio du sergent étant intégrés à sa tenue de combat, Gerrel ne pouvait entendre ce que répondit le QG mais la teneur de sa réponse fut révélée par le sergent peu après.
« Le QG m’a répondu. Plusieurs escouades ont rapportés des faits similaires quasiment au même moment dans les autres lieux de regroupement des Geths, partout dans la ville, ainsi que, ce qui est plus grave, dans des casernes. » Expliqua le Sergent.
« Bon sang, mais qu’est-ce qu’on va bien pouvoir faire ? Si les soldats geths se rebellent aussi, nous serons submergés ! » S’inquiéta un des soldats.
« Calmez-vous, soldat Aggo ! Il faut que nous soyons forts pour résoudre cette crise et protéger les habitants de cette ville ! » Ordonna le Sergent.
« Ils montent ! » Hurla alors le soldat Ket alors que les 2 militaires qui gardaient l’escalier venaient d’ouvrir le feu.
Les militaires quariens se battirent comme des lions pour repousser les Geths mais ils finirent par être submergés par les centaines de Geths qui les attaquaient.
L’image changea, elle fut remplacée par celle du chef de la nation quarienne de l’époque, Ythal’Kolel.
Han’Gerrel connaissait son discours par cœur, mais il l’émouvait à chaque fois qu’il l’entendait.
« Mes très chers frères, mes très chers sœurs.
Notre peuple traverse aujourd’hui la plus grave crise de son histoire.
Il y a maintenant 2 jours, les Geths se sont soulevés contre nous de manière massive et coordonnée partout sur Rannoch et dans nos colonies.
Nos forces de police et nos unités militaires sont parvenues à redresser la situation, ici, à Rayya, ainsi que dans plusieurs autres villes partout sur Rannoch avec lesquelles nous avons pu reprendre le contact mais des régions entières ne donnent maintenant plus signes de vie. »
Han’Gerrel savait que parmi ses régions qui ne donnaient plus signes de vie se trouvait la propre ville d’origine de Kolel, Tulaya, qui ne donna plus jamais signes de vie par la suite.
« Je vous en prie, si il s’avère qu’il y a des survivants dans ces régions, qu’ils prennent immédiatement contact avec nous. Nous les évacuerons vers les vastes régions d’Aknala (Le continent sud fertile de Rannoch) que nous avons gardé sous notre contrôle.
D’ailleurs, ne perdez pas espoir ! Notre contre-attaque en vue de reprendre le contrôle de notre monde est déjà en marche !
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L’image avait à nouveau changée. Elle montrait cette fois un peloton de soldats quariens escortés par des chars et aux prises avec des unités geths dans les ruines d’une ville que Gerrel savait être situé au sud de Rayya et dont la population avait été laminée par les Geths révoltés.
Pauvre Han’Gerrel… Si tu savais que tu étais victime d’une manipulation de la part des premiers Quariens exilés désireux de cacher à leurs descendants le fait qu’ils avaient déclenchés une terrible guerre civile en plus de la guerre contre les Geths...
Soudain, la radio de l’Amiral Gerrel émit un petit bip, ce qui signifiait que l’on voulait entrer en contact avec lui.
Désireux de ne pas déranger son épouse, Gerrel éteignit sa télévision puis sortit de la pièce.
« Ici l’Amiral Han’Gerrel, que voulez-vous ? »
« Amiral, nous avons un gros problème. » Répondit sa lieutenante au sein du Neema. « Les Soleils bleus ont détruits la navette que nous avions envoyés sur Korlus en vue de négocier avec eux l’achat de canons Thanix ! La négociation s’était très mal déroulée, les mercenaires nous proposant à un prix aberrant les canons alors que vous aviez donné pour consigne aux négociateurs d’être bien plus ferme que d’habitude. Le dernier message de la navette indiquait que le chef des Soleils bleus sur place venait de leur dire qu’il allait leur montrer que ça n’était pas encore l’heure des soldes pour les nomades.»
Gerrel sentit son sang bouillir. Les gangs des systèmes Terminus avaient toujours profités de la situation désespérée des Quariens pour leur vendre à des prix exorbitants du matériel déclassé mais cette fois-ci, sachant que la reconquête de Rannoch était proche, Gerrel avait donné pour consigne aux négociateurs quariens d’être intraitables. Cela avait globalement marché, malgré quelques frictions. Cependant, ces imbéciles de Soleils bleus n’avaient pas compris que désormais, les Quariens ne feraient plus de compromis avec les crapules et qu’ils allaient payer très cher cette agression.
« Lieutenant, convoquez immédiatement les 3 autres Amiraux pour une réunion d’urgence ! » Ordonna Gerrel.
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LFC/Emile Ollivier- Messages : 2721
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Re: Rannoch : La Reconquête (Mass Effect)
Sinon tu est au courant que selon Les Asaris (et donc Bioware), les quariens ressemblerait comme deux goûtes d'eau a des humains ?
Jolou- Messages : 636
Date d'inscription : 17/10/2015
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Re: Rannoch : La Reconquête (Mass Effect)
Complot humain! La vérité a enfin percé!
Maraud- Messages : 561
Date d'inscription : 01/11/2015
Re: Rannoch : La Reconquête (Mass Effect)
Jolou,
Quand on fait la mission dans ME2 où on sauve une navette quarienne, on voit des cadavres ressemblant à des squelettes humains mais à 3 doigts...
Donc je ne fais pas partie de ceux qui ont hurlé pour la photo de Tali (sauf pour la main, foirée elle) et l'humanité qui s'en dégageait.
Et puis, cette photo montre vraiment ce qu'on voit au travers du casque, enfin c'est crédible par rapport à ce qui transparaissait du masque.
Par contre malgré mes NG+, la seule mention d'une Asari parlant de l'apparence d'un Quarien est celle de la barmaid d'Illium, fille de Krogan, qui dit ne pas s'en souvenir.
A moins que ce soit dans ME Andromeda qu'on voit ça ?
PS : La suite ce soir peut être En tout cas, la fic est finie
Quand on fait la mission dans ME2 où on sauve une navette quarienne, on voit des cadavres ressemblant à des squelettes humains mais à 3 doigts...
Donc je ne fais pas partie de ceux qui ont hurlé pour la photo de Tali (sauf pour la main, foirée elle) et l'humanité qui s'en dégageait.
Et puis, cette photo montre vraiment ce qu'on voit au travers du casque, enfin c'est crédible par rapport à ce qui transparaissait du masque.
Par contre malgré mes NG+, la seule mention d'une Asari parlant de l'apparence d'un Quarien est celle de la barmaid d'Illium, fille de Krogan, qui dit ne pas s'en souvenir.
A moins que ce soit dans ME Andromeda qu'on voit ça ?
PS : La suite ce soir peut être En tout cas, la fic est finie
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Re: Rannoch : La Reconquête (Mass Effect)
L’arrogant Kaluuar Kor’dah comprit qu’il avait fait une erreur juste avant de mourir. Submergé par un assaut massif de la Flotte lourde de l’Amiral Gerrel, les vaisseaux soleils bleus n’avaient pas fait long feu.
Les défenses planétaires de Korlus ne furent pas plus efficaces, les quelques canons qui tentèrent témérairement de riposter étant immédiatement repéré et anéanti par un bombardement orbital.
Han’Gerrel attendit quelques minutes, afin d’être sûr que les éventuels autres canons de défenses planétaires, dont l’existence était plus que probable eut égard à la disposition des canons ayant tirés sur les Quariens et à la logique même d’une défense planétaire efficace, eurent décidés de ne pas s’opposer à la Flotte nomade, puis il demanda à sa lieutenante de le mettre en communication avec les Soleils bleus.
« Ici l’Amiral Han’Gerrel vas Neema de la Commission de l’Amirauté de la Flotte nomade.
Je demande immédiatement d’entrer en contact avec le nouveau commandant des Soleils bleus sur cette planète afin de négocier les termes de votre reddition. »
Gerrel attendit encore quelques minutes mais il n’en fut pas surpris. La destruction du vaisseau « amiral » des Soleils bleus avait tué d’un coup le chef local du gang ainsi que ses lieutenants. Il n’y avait plus que des secondes mains sur place, qui devaient surement discuter entre elles pour savoir laquelle serait la mieux placée pour à la fois représenter les membres locaux du groupe de mercenaires ainsi que pour décider laquelle serait la plus à même de parler aux Quariens, visiblement très remontés par le destruction de leur navette quelques jours plus tôt.
Finalement, les Soleils bleus entrèrent en contact avec l’Amiral Gerrel.
« Amiral Han’Gerrel vas Neema de la Commission de l’Amirauté de la Flotte nomade. Je me présente. Je suis Vicius, de la société « Soleils bleus ».
« Un Turien » pensa Gerrel. « Malins ces Soleils bleus. Ils ont choisis comme émissaire le représentant d’une espèce à la hiérarchie militaire et habituée à communiquer de manière efficace et correcte. Le meilleur choix possible pour parler de reddition envers des vainqueurs très remontés et qui auraient pu tous les anéantir sans problèmes.
Mais nous ne sommes pas un peuple de bouchers. »
« Nous acceptons votre offre de reddition et nous sommes prêt à discuter de ses termes avec vous. » Expliqua le Turien.
« Voici nos conditions, émissaire Vicius. » Dit Gerrel. « Tout d’abord, signalez-nous la position des canons planétaires restant sur la planète. Nous enverrons des équipes sur place afin d’en prendre le contrôle. Ensuite, donnez-nous la position de vos quartiers généraux sur la planète. Vous devrez y regrouper vos troupes présentent sur Korlus. Ces troupes devront être désarmées et leurs armes entreposées dans un lieu que vous nous signalerez. Nous enverrons des Marines en ces lieux de regroupement en vue de surveiller la bonne tenue de vos troupes et la réalité de leur désarmement. Vous avez ½ heure pour nous signaler la position de TOUS vos quartiers généraux sur la planète. Une fois ce signalement effectué, vos troupes auront 6 heures pour s’y regrouper et déposer leurs armes dans un lieu prédéfini par vous. Enfin, livrez-nous gratuitement tous les matériels que nous vous réclamerons, la signature d’un contrat de vente en bonne et due forme accompagnant la livraison des matériels désignés par nous.
Toute rupture de ce cessez-le-feu, par non signalement d’un Quartier général, non désarmement complet de vos forces ou acte hostile quelconque contre la Flotte nomade, entrainera une reprise immédiatement des hostilités sans possibilité cette fois de conclusion d’un nouvel accord. »
Le Turien ne mit pas longtemps à répondre. Les Soleils bleus ne faisant pas le poids et les conditions quariennes étant loin d’être insupportables, quand on les compare au meurtre gratuit qui avait déclenché les hostilités. Et puis, si les Mercenaires étaient courageux, ils n’étaient pas prêts au sacrifice pour ce qui n’était qu’un groupe criminel.
Déjà que Vicius avait abandonné la cause de la Hiérarchie turienne, ça n’était pas les Butariens, membres abjects de l’élite déjà abjecte à la base de l’Hégémonie, ou les Humains, dont les membres à tendance criminelle étaient particulièrement fourbes et lâches, qui allaient lui reprocher cette reddition.
Certes, les chefs suprêmes des « Soleils bleus » ne leur pardonneraient jamais cette capitulation, mais les Systèmes Terminus étaient grands, et les gangs nombreux. Capituler leur offrait une chance de survie tandis que combattre était la mort assurée. C’était plus qu’il n’en fallait pour cette bande de lâches.
« Nous acceptons vos condition Amiral Han’Gerrel vas Neema. Je vais immédiatement me mettre en contact avec les différents commandants présents sur la planète afin de leur faire part de notre accord et pouvoir satisfaire à vos conditions. »
Voir les Soleils bleus ramper aux pieds des Quariens rendait l’Amiral Gerrel heureux.
« Voilà le premier acte de notre marche vers le retour de notre dignité. » Pensa-t-il.
« Ces criminels qui nous ont escroqués pendant 3 siècles ont eu la leçon qu’ils méritaient.
Le peuple quarien est de retour. Bientôt, ça sera le tour des Geths.»
Les Soleils bleus respectèrent scrupuleusement les conditions imposées par les Quariens. La Flotte nomade put se servir en matériel pour vaisseaux (dont en canons Thanix) dans les stocks Soleils bleus à la surface de la planète ainsi que dans les épaves des vaisseaux mercenaires pulvérisés.
La Flotte nomade mettant toujours du temps à franchir les relais cosmodésiques, ce n’est que de longues heures plus tard que les gigantesques vaisseaux agricoles se mirent en orbite et que put commencer le processus d’installation de canons Thanix supplémentaires sur leurs structure auquel participa la jeune Tali’Zorah.
Mais une action aussi brutale mit la puce à l’oreille au Conseil, déjà au vent du fait que les Quariens achetaient en masse des canons pour leurs vaisseaux depuis plusieurs mois. Celui-ci envoya une commission à la Flotte nomade, toujours en orbite autour de Korlus, que reçut l’Amiral Gerrel. Les commissaires accusèrent les Quariens de ne pas respecter le Traité de Farixen en armant leurs vaisseaux agricoles. Gerrel leur répondit que son peuple n’a jamais signé le Traité de Farixen, conclue après que celui-ci fut chassé de la Citadelle, et s’insurgea contre les accusations formulées par le Commissaire turien, ainsi que par divers blogueurs, selon laquelle les Quariens prépareraient un mauvais coup contre le Conseil, en expliquant que les Quariens n’ont jamais eu la moindre intention hostile contre les autres espèces.
Les défenses planétaires de Korlus ne furent pas plus efficaces, les quelques canons qui tentèrent témérairement de riposter étant immédiatement repéré et anéanti par un bombardement orbital.
Han’Gerrel attendit quelques minutes, afin d’être sûr que les éventuels autres canons de défenses planétaires, dont l’existence était plus que probable eut égard à la disposition des canons ayant tirés sur les Quariens et à la logique même d’une défense planétaire efficace, eurent décidés de ne pas s’opposer à la Flotte nomade, puis il demanda à sa lieutenante de le mettre en communication avec les Soleils bleus.
« Ici l’Amiral Han’Gerrel vas Neema de la Commission de l’Amirauté de la Flotte nomade.
Je demande immédiatement d’entrer en contact avec le nouveau commandant des Soleils bleus sur cette planète afin de négocier les termes de votre reddition. »
Gerrel attendit encore quelques minutes mais il n’en fut pas surpris. La destruction du vaisseau « amiral » des Soleils bleus avait tué d’un coup le chef local du gang ainsi que ses lieutenants. Il n’y avait plus que des secondes mains sur place, qui devaient surement discuter entre elles pour savoir laquelle serait la mieux placée pour à la fois représenter les membres locaux du groupe de mercenaires ainsi que pour décider laquelle serait la plus à même de parler aux Quariens, visiblement très remontés par le destruction de leur navette quelques jours plus tôt.
Finalement, les Soleils bleus entrèrent en contact avec l’Amiral Gerrel.
« Amiral Han’Gerrel vas Neema de la Commission de l’Amirauté de la Flotte nomade. Je me présente. Je suis Vicius, de la société « Soleils bleus ».
« Un Turien » pensa Gerrel. « Malins ces Soleils bleus. Ils ont choisis comme émissaire le représentant d’une espèce à la hiérarchie militaire et habituée à communiquer de manière efficace et correcte. Le meilleur choix possible pour parler de reddition envers des vainqueurs très remontés et qui auraient pu tous les anéantir sans problèmes.
Mais nous ne sommes pas un peuple de bouchers. »
« Nous acceptons votre offre de reddition et nous sommes prêt à discuter de ses termes avec vous. » Expliqua le Turien.
« Voici nos conditions, émissaire Vicius. » Dit Gerrel. « Tout d’abord, signalez-nous la position des canons planétaires restant sur la planète. Nous enverrons des équipes sur place afin d’en prendre le contrôle. Ensuite, donnez-nous la position de vos quartiers généraux sur la planète. Vous devrez y regrouper vos troupes présentent sur Korlus. Ces troupes devront être désarmées et leurs armes entreposées dans un lieu que vous nous signalerez. Nous enverrons des Marines en ces lieux de regroupement en vue de surveiller la bonne tenue de vos troupes et la réalité de leur désarmement. Vous avez ½ heure pour nous signaler la position de TOUS vos quartiers généraux sur la planète. Une fois ce signalement effectué, vos troupes auront 6 heures pour s’y regrouper et déposer leurs armes dans un lieu prédéfini par vous. Enfin, livrez-nous gratuitement tous les matériels que nous vous réclamerons, la signature d’un contrat de vente en bonne et due forme accompagnant la livraison des matériels désignés par nous.
Toute rupture de ce cessez-le-feu, par non signalement d’un Quartier général, non désarmement complet de vos forces ou acte hostile quelconque contre la Flotte nomade, entrainera une reprise immédiatement des hostilités sans possibilité cette fois de conclusion d’un nouvel accord. »
Le Turien ne mit pas longtemps à répondre. Les Soleils bleus ne faisant pas le poids et les conditions quariennes étant loin d’être insupportables, quand on les compare au meurtre gratuit qui avait déclenché les hostilités. Et puis, si les Mercenaires étaient courageux, ils n’étaient pas prêts au sacrifice pour ce qui n’était qu’un groupe criminel.
Déjà que Vicius avait abandonné la cause de la Hiérarchie turienne, ça n’était pas les Butariens, membres abjects de l’élite déjà abjecte à la base de l’Hégémonie, ou les Humains, dont les membres à tendance criminelle étaient particulièrement fourbes et lâches, qui allaient lui reprocher cette reddition.
Certes, les chefs suprêmes des « Soleils bleus » ne leur pardonneraient jamais cette capitulation, mais les Systèmes Terminus étaient grands, et les gangs nombreux. Capituler leur offrait une chance de survie tandis que combattre était la mort assurée. C’était plus qu’il n’en fallait pour cette bande de lâches.
« Nous acceptons vos condition Amiral Han’Gerrel vas Neema. Je vais immédiatement me mettre en contact avec les différents commandants présents sur la planète afin de leur faire part de notre accord et pouvoir satisfaire à vos conditions. »
Voir les Soleils bleus ramper aux pieds des Quariens rendait l’Amiral Gerrel heureux.
« Voilà le premier acte de notre marche vers le retour de notre dignité. » Pensa-t-il.
« Ces criminels qui nous ont escroqués pendant 3 siècles ont eu la leçon qu’ils méritaient.
Le peuple quarien est de retour. Bientôt, ça sera le tour des Geths.»
Les Soleils bleus respectèrent scrupuleusement les conditions imposées par les Quariens. La Flotte nomade put se servir en matériel pour vaisseaux (dont en canons Thanix) dans les stocks Soleils bleus à la surface de la planète ainsi que dans les épaves des vaisseaux mercenaires pulvérisés.
La Flotte nomade mettant toujours du temps à franchir les relais cosmodésiques, ce n’est que de longues heures plus tard que les gigantesques vaisseaux agricoles se mirent en orbite et que put commencer le processus d’installation de canons Thanix supplémentaires sur leurs structure auquel participa la jeune Tali’Zorah.
Mais une action aussi brutale mit la puce à l’oreille au Conseil, déjà au vent du fait que les Quariens achetaient en masse des canons pour leurs vaisseaux depuis plusieurs mois. Celui-ci envoya une commission à la Flotte nomade, toujours en orbite autour de Korlus, que reçut l’Amiral Gerrel. Les commissaires accusèrent les Quariens de ne pas respecter le Traité de Farixen en armant leurs vaisseaux agricoles. Gerrel leur répondit que son peuple n’a jamais signé le Traité de Farixen, conclue après que celui-ci fut chassé de la Citadelle, et s’insurgea contre les accusations formulées par le Commissaire turien, ainsi que par divers blogueurs, selon laquelle les Quariens prépareraient un mauvais coup contre le Conseil, en expliquant que les Quariens n’ont jamais eu la moindre intention hostile contre les autres espèces.
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1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
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LFC/Emile Ollivier- Messages : 2721
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Re: Rannoch : La Reconquête (Mass Effect)
La Flotte était fin prête. Tous les vaisseaux étaient armés jusqu’aux dents, les vaisseaux agricoles étant devenus de gigantesques cuirassés à la puissance de feu inimaginable. Les pèlerins étaient tous revenus, nombre d’entre eux étant, malgré leur jeune âge, des membres d’équipages très importants dans leurs vaisseaux d’origine. Redevant temporairement des « nar » de leurs vaisseaux d’origines pour être ensuite des « vas Rannoch » à vie.
« Mais cela sera-t-il suffisant ? » Pensa avec crainte Tali’Zorah.
La jeune femme eut un petit pincement au cœur lorsque que la Flotte fit une dernière halte sur Illium afin de se ravitailler.
Quelle ne fut pas la stupeur des marchands d’Illium lorsqu’ils découvrirent, qu’en plus du carburant et des réserves de vivres commandées, quoi que déjà en quantité anormalement élevée, même pour les Quariens, la Flotte nomade demandait des millions de litres d’alcool turien !
Certes, aucune loi n’interdisait la consommation d’alcool au sein de ce peuple mais la Flotte nomade était si pauvre et manquait tellement de tout que l’achat d’alcool était inenvisageable pour eux car ils avaient d’autres priorités.
Mais les marchands mirent rapidement leur stupeur de côté pour honorer les commandes des Quariens, qui allait leur procurer des bénéfices aussi inattendus qu’impressionnants !
La légende raconte qu’un spéculateur volus, qui s’était enrichi en profitant du malheur des colons humains victimes des Récolteurs, perdit une fortune suite à cette commande. En effet, la veille de l’arrivée des Quariens sur Illium, il avait vendu des millions de bouteilles d’eau de vie turienne sur les marchés en pensant engranger un bénéfice qui s’avéra au final ridicule comparé à ce qu’il aurait gagné s’il les avait vendu aux Quariens.
La chance était-elle en train de tourner du côté du bien pour une fois dans l’histoire de l’univers ?
La Flotte ravitaillée, celle-ci repartie une nouvelle fois vers les profondeurs des Systèmes Terminus.
La Flotte nomade s’arrêta, non dans le secteur dont le relai conduisait au-delà du Voile, par crainte d’alerter les Geths qui, visiblement, si on en croyait Tali, avaient des oreilles de l’autre côté du Voile, mais dans le secteur précédent celui-ci.
La Commission de l’Amirauté vota à l’unanimité un ordre que devait respecter impérativement tous les Quariens.
L’Amirauté avait ordonné aux Quariens de s’amuser et de faire la fête avant l’assaut contre les Geths.
L’équipe de Tali respecta scrupuleusement cet ordre. Des danseuses et des musiciens avaient été envoyés par l’Amirauté pour procurer un amusement au commando sur lequel reposait tous les espoirs des Quariens.
Même si aucun alcool n’avait été distribué, celui-ci étant réservé pour fêter la victoire et la reconquête de Rannoch, les esprits n’en furent pas moins détendus et les soldats parlèrent avec une liberté de ton assez rare au sein de la Flotte. En effet, non que les Quariens vivent dans un régime de dénonciation mais ce peuple a une très nette tendance au commérage. Certes, les soldats savaient qu’ils pouvaient faire confiance à leurs coéquipiers à ce niveau (Et Gaya l’avait bien prouvée à Tali) mais la moindre petite bêtise lâchée sous le coup de l’excitation avait tendance à faire le tour de la Flotte dans la journée et les Quariens avaient donc acquis une certaine réserve à cet égard.
Cette liberté de parole causée par l’ambiance formidable qui régnait durant cette fête poussa les soldats à parler d’un sujet particulièrement brulant.
La redoutable Amirale Daro’Xen.
« Hey mon petit Ata, tu l’as échappée belle lors de la dernière inspection de l’Amirale Xen ! » Dit le soldat Mik.
« Pourquoi tu dis ça ? » Demanda Ata’Ber, visiblement interloqué.
« Pourquoi je dis ça ? Non mais attends ! Tu étais aussi peu discret qu’un Krogan habillé en fluo au milieu d’un groupe de Volus ! J’ai bien vu où allaient tes yeux après qu’elle eut passé devant toi ! »
« Quoi ? Mais non tu racontes n’importe quoi ! » Bafouilla le jeune soldat visiblement pris en flagrant délit.
Gaya, très taquine, mais c’est ce qui faisait son charme, s’engouffra dans la brèche ouverte par Mik. Le jeune Ata n’avait dès lors plus la moindre chance.
« Mon petit Ata, il ne faut pas avoir honte. Tu es devenu un homme, ce genre de sentiment est parfaitement normal, tu sais. »
Tali était sûre que son amie arborait un fabuleux sourire moqueur derrière son casque.
« Keelah, je ne pensais pas être aussi visible. » Dit Ata en baissant la tête.
« C’est la vie mon petit. De toute façon vous les hommes avaient tendance à perdre vos moyens à la première paire de hanches plus prononcées que les autres qui vous passe sous les yeux. Heureusement que les femmes quariennes savent se tenir, elles ! »
« Gaya, j’ai 42 ans, je suis marié à la seule femme que j’ai aimé depuis maintenant 17 ans et elle m’a offert 2 merveilleux enfants. Les hommes, en tout cas chez nous, ne sont pas soumis à leurs hormones. » Dit le plus vieux soldat du commando de Tali, l’expérimenté tireur d’élite, Strec’Boro, dont les performances n’étaient dépassées que par celles de Gaya.
Gaya, qui était aussi douée dans le domaine du tir de précision que dans celui de la répartie, trouva immédiatement une parade au propos de son partenaire.
« Le pauvre Ata émerge à peine de l’adolescence contrairement à un vieux briscard comme toi. Il a dû mal à se contrôler et c’est normal. Mais nous ne disons pas cela dans le but de l’embêter mais pour sauver sa vie ! Xen est un radar sur pattes, si elle découvre le regard inquisiteur posée sur son corps par le jeune Ata, celui-ci sera immédiatement nommé volontaire pour partir à la reconquête de Rannoch tout seul et muni seulement d’un slip. »
Tout le monde éclata de rire.
« Ou alors il sera attaché à l’avant du Moreh avec une pancarte fixée sur la combinaison disant « Droit devant les yeux ! » » Ajouta le soldat Losta.
Encore une fois, tout le monde rit à cette blague.
Une fois le petit groupe calmé, l’ingénieur Kala’Kor s’interrogea.
« Quel âge a l’Amirale Xen déjà ? Parce qu’il me semble qu’elle a dépassé la trentaine et elle est toujours célibataire. »
« Elle a 34 ans. » Répondit Gaya. « Mais qui voudrait, à part ce cher Ata bien sûr, d’une femme aussi froide et dépourvue de cœur ? La seule chose qui l’intéresse, c’est son travail. C’est une excellente Amirale pour cela mais elle n’est la Felta de personne. En tout cas d’aucun Quarien. »
« Une personne qui nous a équipée, nous les ingénieurs du commando, de pistolets à arc, ne peut pas être si mauvaise que cela. » Fit remarquer l’ingénieure Zynia’Inti.
« Et bien voilà, tu as trouvé la moitié de notre chère Amirale. Attendez, une arme capable de détruire la structure moléculaire de sa cible, voilà qui ferait une excellente Felta à notre Amirale. Cette arme fait le même effet sur les ennemis que les yeux de Xen sur Ata lorsqu’ils se posent sur lui ! »
Tout le monde rit encore une fois de bon cœur.
Tali était heureuse de la très bonne entente qui existait dans son commando. Gaya était très taquine mais elle savait que son amie serait prête à mourir pour protéger la vie de n’importe quel membre de l’équipe. Cependant, Tali ne put s’empêcher de penser au fait que c’était peut-être le dernier jour de la vie de certains membres de son commando et que leurs vies ou leurs morts dépendaient en grande partie de sa performance en tant que commandante de l’escouade. Plus le jour fatidique de l’assaut approchait, plus elle pensait à Haestrom. Gaya avait beau lui expliquer qu’elle y avait été admirable, et que sous son commandement, les Marines avaient tenus tête pendant 4 jours à des forces geths infiniment supérieures en nombre et en armement, Tali se sentait coupable de leur mort.
Cependant, cette culpabilité lui donnait une force supplémentaire. Désormais, elle avait décidé que plus personne ne mourrait à cause d’elle. Elle était déterminée à sauver tous les membres de son équipe en faisant en sorte de capturer au plus vite les unités geths dont avaient besoin les Amiraux pour leurs tests.
« Mais cela sera-t-il suffisant ? » Pensa avec crainte Tali’Zorah.
La jeune femme eut un petit pincement au cœur lorsque que la Flotte fit une dernière halte sur Illium afin de se ravitailler.
Quelle ne fut pas la stupeur des marchands d’Illium lorsqu’ils découvrirent, qu’en plus du carburant et des réserves de vivres commandées, quoi que déjà en quantité anormalement élevée, même pour les Quariens, la Flotte nomade demandait des millions de litres d’alcool turien !
Certes, aucune loi n’interdisait la consommation d’alcool au sein de ce peuple mais la Flotte nomade était si pauvre et manquait tellement de tout que l’achat d’alcool était inenvisageable pour eux car ils avaient d’autres priorités.
Mais les marchands mirent rapidement leur stupeur de côté pour honorer les commandes des Quariens, qui allait leur procurer des bénéfices aussi inattendus qu’impressionnants !
La légende raconte qu’un spéculateur volus, qui s’était enrichi en profitant du malheur des colons humains victimes des Récolteurs, perdit une fortune suite à cette commande. En effet, la veille de l’arrivée des Quariens sur Illium, il avait vendu des millions de bouteilles d’eau de vie turienne sur les marchés en pensant engranger un bénéfice qui s’avéra au final ridicule comparé à ce qu’il aurait gagné s’il les avait vendu aux Quariens.
La chance était-elle en train de tourner du côté du bien pour une fois dans l’histoire de l’univers ?
La Flotte ravitaillée, celle-ci repartie une nouvelle fois vers les profondeurs des Systèmes Terminus.
La Flotte nomade s’arrêta, non dans le secteur dont le relai conduisait au-delà du Voile, par crainte d’alerter les Geths qui, visiblement, si on en croyait Tali, avaient des oreilles de l’autre côté du Voile, mais dans le secteur précédent celui-ci.
La Commission de l’Amirauté vota à l’unanimité un ordre que devait respecter impérativement tous les Quariens.
L’Amirauté avait ordonné aux Quariens de s’amuser et de faire la fête avant l’assaut contre les Geths.
L’équipe de Tali respecta scrupuleusement cet ordre. Des danseuses et des musiciens avaient été envoyés par l’Amirauté pour procurer un amusement au commando sur lequel reposait tous les espoirs des Quariens.
Même si aucun alcool n’avait été distribué, celui-ci étant réservé pour fêter la victoire et la reconquête de Rannoch, les esprits n’en furent pas moins détendus et les soldats parlèrent avec une liberté de ton assez rare au sein de la Flotte. En effet, non que les Quariens vivent dans un régime de dénonciation mais ce peuple a une très nette tendance au commérage. Certes, les soldats savaient qu’ils pouvaient faire confiance à leurs coéquipiers à ce niveau (Et Gaya l’avait bien prouvée à Tali) mais la moindre petite bêtise lâchée sous le coup de l’excitation avait tendance à faire le tour de la Flotte dans la journée et les Quariens avaient donc acquis une certaine réserve à cet égard.
Cette liberté de parole causée par l’ambiance formidable qui régnait durant cette fête poussa les soldats à parler d’un sujet particulièrement brulant.
La redoutable Amirale Daro’Xen.
« Hey mon petit Ata, tu l’as échappée belle lors de la dernière inspection de l’Amirale Xen ! » Dit le soldat Mik.
« Pourquoi tu dis ça ? » Demanda Ata’Ber, visiblement interloqué.
« Pourquoi je dis ça ? Non mais attends ! Tu étais aussi peu discret qu’un Krogan habillé en fluo au milieu d’un groupe de Volus ! J’ai bien vu où allaient tes yeux après qu’elle eut passé devant toi ! »
« Quoi ? Mais non tu racontes n’importe quoi ! » Bafouilla le jeune soldat visiblement pris en flagrant délit.
Gaya, très taquine, mais c’est ce qui faisait son charme, s’engouffra dans la brèche ouverte par Mik. Le jeune Ata n’avait dès lors plus la moindre chance.
« Mon petit Ata, il ne faut pas avoir honte. Tu es devenu un homme, ce genre de sentiment est parfaitement normal, tu sais. »
Tali était sûre que son amie arborait un fabuleux sourire moqueur derrière son casque.
« Keelah, je ne pensais pas être aussi visible. » Dit Ata en baissant la tête.
« C’est la vie mon petit. De toute façon vous les hommes avaient tendance à perdre vos moyens à la première paire de hanches plus prononcées que les autres qui vous passe sous les yeux. Heureusement que les femmes quariennes savent se tenir, elles ! »
« Gaya, j’ai 42 ans, je suis marié à la seule femme que j’ai aimé depuis maintenant 17 ans et elle m’a offert 2 merveilleux enfants. Les hommes, en tout cas chez nous, ne sont pas soumis à leurs hormones. » Dit le plus vieux soldat du commando de Tali, l’expérimenté tireur d’élite, Strec’Boro, dont les performances n’étaient dépassées que par celles de Gaya.
Gaya, qui était aussi douée dans le domaine du tir de précision que dans celui de la répartie, trouva immédiatement une parade au propos de son partenaire.
« Le pauvre Ata émerge à peine de l’adolescence contrairement à un vieux briscard comme toi. Il a dû mal à se contrôler et c’est normal. Mais nous ne disons pas cela dans le but de l’embêter mais pour sauver sa vie ! Xen est un radar sur pattes, si elle découvre le regard inquisiteur posée sur son corps par le jeune Ata, celui-ci sera immédiatement nommé volontaire pour partir à la reconquête de Rannoch tout seul et muni seulement d’un slip. »
Tout le monde éclata de rire.
« Ou alors il sera attaché à l’avant du Moreh avec une pancarte fixée sur la combinaison disant « Droit devant les yeux ! » » Ajouta le soldat Losta.
Encore une fois, tout le monde rit à cette blague.
Une fois le petit groupe calmé, l’ingénieur Kala’Kor s’interrogea.
« Quel âge a l’Amirale Xen déjà ? Parce qu’il me semble qu’elle a dépassé la trentaine et elle est toujours célibataire. »
« Elle a 34 ans. » Répondit Gaya. « Mais qui voudrait, à part ce cher Ata bien sûr, d’une femme aussi froide et dépourvue de cœur ? La seule chose qui l’intéresse, c’est son travail. C’est une excellente Amirale pour cela mais elle n’est la Felta de personne. En tout cas d’aucun Quarien. »
« Une personne qui nous a équipée, nous les ingénieurs du commando, de pistolets à arc, ne peut pas être si mauvaise que cela. » Fit remarquer l’ingénieure Zynia’Inti.
« Et bien voilà, tu as trouvé la moitié de notre chère Amirale. Attendez, une arme capable de détruire la structure moléculaire de sa cible, voilà qui ferait une excellente Felta à notre Amirale. Cette arme fait le même effet sur les ennemis que les yeux de Xen sur Ata lorsqu’ils se posent sur lui ! »
Tout le monde rit encore une fois de bon cœur.
Tali était heureuse de la très bonne entente qui existait dans son commando. Gaya était très taquine mais elle savait que son amie serait prête à mourir pour protéger la vie de n’importe quel membre de l’équipe. Cependant, Tali ne put s’empêcher de penser au fait que c’était peut-être le dernier jour de la vie de certains membres de son commando et que leurs vies ou leurs morts dépendaient en grande partie de sa performance en tant que commandante de l’escouade. Plus le jour fatidique de l’assaut approchait, plus elle pensait à Haestrom. Gaya avait beau lui expliquer qu’elle y avait été admirable, et que sous son commandement, les Marines avaient tenus tête pendant 4 jours à des forces geths infiniment supérieures en nombre et en armement, Tali se sentait coupable de leur mort.
Cependant, cette culpabilité lui donnait une force supplémentaire. Désormais, elle avait décidé que plus personne ne mourrait à cause d’elle. Elle était déterminée à sauver tous les membres de son équipe en faisant en sorte de capturer au plus vite les unités geths dont avaient besoin les Amiraux pour leurs tests.
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Re: Rannoch : La Reconquête (Mass Effect)
La Flotte quarienne était rangée devant le relai qui conduisait au-delà du Voile de Persée, vers ce qui fut et ce qui sera de nouveau d’ici peu, pensait Gerrel, l’espace quarien.
Déplacer ce mastodonte qu’était la Flotte nomade prenait énormément de temps. La Flotte lourde et les patrouilleurs de l’Amirale Shala’Raan franchiraient en premier le Voile, les vaisseaux civils et scientifiques ne le franchissant qu’à leur suite, exception faîtes des vaisseaux agricoles, normalement cachés au cœur de la Flotte nomade mais désormais dévolus à un usage militaire.
Drôle de situation que connaissaient ces vaisseaux agricoles. Placés à la fois en première ligne afin d’apporter leur puissance de feu gigantesque en support de la Flotte lourde de l’Amiral Gerrel mais aussi trop précieux pour être sacrifiés. Chacun des 3 vaisseaux agricoles disposaient d’une escorte personnelle, composée de plusieurs frégates et destinée à absorber les tirs que les Geths enverraient sur ceux-ci à distance ainsi qu’à leur apporter une défense rapprochée au cas où d’un duel à distance, la bataille spatiale à venir ne se transforme en une furieuse mêlée.
L’Amiral Gerrel était assis dans son fauteuil, dans le poste de commandement du Neema. Il regardait une projection holographique de la Flotte nomade. Le projecteur holographique du poste de commandement du Neema, tout comme celui de la salle de réunion, était un modèle que n’importe quelle autre espèce aurait considéré comme terriblement obsolète. En effet, il ne pouvait être commandé via l’Omnitech mais nécessitait de devoir utiliser un clavier pour être dirigé, par exemple lorsque Gerrel ordonna à un de ses assistants de faire un zoom sur les patrouilleurs de l’Amiral Raan, afin de voir s’ils avaient bien rejoint la position qu’il leur était normalement dévolu dans le plan de bataille qu’il avait convenu avec l’Amiral Shala’Raan.
Il regarda la Flotte sous tous les angles possibles et imaginables, multipliant les zooms afin de s’assurer que chaque entité de la Flotte était bel et bien à sa place.
L’un des désavantages liés à l’existence des relais était que l’assaillant ne pouvait surgir d’un coup dans le système attaqué mais ne pouvait n’y apparaître que par vague successive.
On aurait pu croire que le défenseur n’aurait dès lors qu’à attendre tranquillement en masse juste devant le relai mais maintenir une Flotte en position fixe devant le relai aurait été un véritable gouffre au niveau de la consommation de carburant et une telle chose ne pouvait être faîte plus de quelques jours.
Bien évidemment, cela en valait largement la peine si le défenseur connaissait la date et l’heure de l’arrivée de l’assaillant mais les Geths ne se doutaient pas de l’arrivée des Quariens, en tout cas ne connaissaient pas la date exacte de l’assaut de la Flotte nomade. En effet, Gerrel fut désagréablement surpris de voir, suite à un nouvel envoi de sondes d’espionnages dans le système Sarga et les autres systèmes « frontaliers » de l’ancien espace quarien, que les Geths étaient toujours aussi agités et nombreux dans ces systèmes, bien au-delà de leur activité habituelle dans cette zone. Il s’était dit que les Geths non hérétiques dont avait parlé Tali craignaient l’arrivée des Moissonneurs, que Gerrel savait assez proche désormais, vu qu’il était impossible qu’un Quarien ait pu dénoncer le futur assaut de la Flotte nomade aux Geths. Tout d’abord car ils étaient les ennemis mortels des Quariens mais surtout parce que les Geths n’avaient rien à offrir à un quelconque traître agissant pour l’argent, et qu’en plus, les Synthétiques se contentaient de massacrer, sans autre forme de procès, tous les Organiques franchissant le Voile.
Mais au fond de son cœur, une pensée ne cessait de le hanter. Le Geth qui avait rejoint l’équipe du commandant Shepard avait appris que les Quariens se préparaient à la guerre et en avait informé les autres Synthétiques.
Bien sûr, il n’en voulait absolument pas à Tali, la pauvre n’y était pour rien si Shepard avait fait confiance à un Geth. D’ailleurs, si le fait que l’Amirauté préparait la guerre était devenu public, c’est uniquement à cause de cet imbécile de Zaal’Koris qui avait profité de la tragédie de l’Alarei pour faire accuser publiquement Tali’Zorah, dont on se doutait qu’il y avait de fortes chances qu’elle ait perdue son père dans le massacre de l’équipage par les Geths, de trahison, rendant ainsi public le conflit qui agitait les rangs de la Commission.
Cependant, Han’Gerrel n’en voulait pas non plus au commandant Shepard. Son soutien affiché à la cause de la reconquête de Rannoch, à la fin du procès de Tali, lui avait fait au chaud au cœur et il était tout de même honteux, d’un point de vue quarien, que Tali qui avait accomplie des exploits au service de son peuple, soit rejetée par celui-ci et au contraire traitée avec égard par un étranger !
De toute façon, l’Amiral Gerrel aimait se dire qu’accueillir le Geth au sein du commando de Shepard avait, au final, servi la cause quarienne. Une bonne partie des forces geths avait été anéantie et le récit de Tali avait donné aux Quariens un bon moyen de capturer des unités geths et de tester sur elles les balises inventées par l’Amirale Xen. De plus, avec les balises de Xen, les Quariens avaient une arme dont les Geths ne pouvaient soupçonner l’existence, vu qu’il n’existait pas à l’époque où le Geth servait aux côtés du commandant Shepard.
Gerrel avait vérifié plusieurs fois la disposition de la Flotte nomade sur le projecteur holographique. Il était certes emporté et pressé de remporter la victoire mais pas de là à franchir le relai alors que les entités de la Flotte n’étaient pas toutes à leur place, ce qui aurait conduit à un chaos indescriptible ralentissant terriblement le franchissement du relai par la Flotte. Bref, à interrompre brusquement le flot continu des vaisseaux quariens renforçant la première vague que conduirait le Neema et le Tonbay de Shala’Raan.
Constatant que la Flotte était bel et bien prête, Gerrel donna un ordre dont il avait rêvé toute sa vie.
« Láthatatlan, franchissez le relai conduisant au-delà du Voile de Persée ! »
La mission de Tali et de son Commando venait de débuter.
Déplacer ce mastodonte qu’était la Flotte nomade prenait énormément de temps. La Flotte lourde et les patrouilleurs de l’Amirale Shala’Raan franchiraient en premier le Voile, les vaisseaux civils et scientifiques ne le franchissant qu’à leur suite, exception faîtes des vaisseaux agricoles, normalement cachés au cœur de la Flotte nomade mais désormais dévolus à un usage militaire.
Drôle de situation que connaissaient ces vaisseaux agricoles. Placés à la fois en première ligne afin d’apporter leur puissance de feu gigantesque en support de la Flotte lourde de l’Amiral Gerrel mais aussi trop précieux pour être sacrifiés. Chacun des 3 vaisseaux agricoles disposaient d’une escorte personnelle, composée de plusieurs frégates et destinée à absorber les tirs que les Geths enverraient sur ceux-ci à distance ainsi qu’à leur apporter une défense rapprochée au cas où d’un duel à distance, la bataille spatiale à venir ne se transforme en une furieuse mêlée.
L’Amiral Gerrel était assis dans son fauteuil, dans le poste de commandement du Neema. Il regardait une projection holographique de la Flotte nomade. Le projecteur holographique du poste de commandement du Neema, tout comme celui de la salle de réunion, était un modèle que n’importe quelle autre espèce aurait considéré comme terriblement obsolète. En effet, il ne pouvait être commandé via l’Omnitech mais nécessitait de devoir utiliser un clavier pour être dirigé, par exemple lorsque Gerrel ordonna à un de ses assistants de faire un zoom sur les patrouilleurs de l’Amiral Raan, afin de voir s’ils avaient bien rejoint la position qu’il leur était normalement dévolu dans le plan de bataille qu’il avait convenu avec l’Amiral Shala’Raan.
Il regarda la Flotte sous tous les angles possibles et imaginables, multipliant les zooms afin de s’assurer que chaque entité de la Flotte était bel et bien à sa place.
L’un des désavantages liés à l’existence des relais était que l’assaillant ne pouvait surgir d’un coup dans le système attaqué mais ne pouvait n’y apparaître que par vague successive.
On aurait pu croire que le défenseur n’aurait dès lors qu’à attendre tranquillement en masse juste devant le relai mais maintenir une Flotte en position fixe devant le relai aurait été un véritable gouffre au niveau de la consommation de carburant et une telle chose ne pouvait être faîte plus de quelques jours.
Bien évidemment, cela en valait largement la peine si le défenseur connaissait la date et l’heure de l’arrivée de l’assaillant mais les Geths ne se doutaient pas de l’arrivée des Quariens, en tout cas ne connaissaient pas la date exacte de l’assaut de la Flotte nomade. En effet, Gerrel fut désagréablement surpris de voir, suite à un nouvel envoi de sondes d’espionnages dans le système Sarga et les autres systèmes « frontaliers » de l’ancien espace quarien, que les Geths étaient toujours aussi agités et nombreux dans ces systèmes, bien au-delà de leur activité habituelle dans cette zone. Il s’était dit que les Geths non hérétiques dont avait parlé Tali craignaient l’arrivée des Moissonneurs, que Gerrel savait assez proche désormais, vu qu’il était impossible qu’un Quarien ait pu dénoncer le futur assaut de la Flotte nomade aux Geths. Tout d’abord car ils étaient les ennemis mortels des Quariens mais surtout parce que les Geths n’avaient rien à offrir à un quelconque traître agissant pour l’argent, et qu’en plus, les Synthétiques se contentaient de massacrer, sans autre forme de procès, tous les Organiques franchissant le Voile.
Mais au fond de son cœur, une pensée ne cessait de le hanter. Le Geth qui avait rejoint l’équipe du commandant Shepard avait appris que les Quariens se préparaient à la guerre et en avait informé les autres Synthétiques.
Bien sûr, il n’en voulait absolument pas à Tali, la pauvre n’y était pour rien si Shepard avait fait confiance à un Geth. D’ailleurs, si le fait que l’Amirauté préparait la guerre était devenu public, c’est uniquement à cause de cet imbécile de Zaal’Koris qui avait profité de la tragédie de l’Alarei pour faire accuser publiquement Tali’Zorah, dont on se doutait qu’il y avait de fortes chances qu’elle ait perdue son père dans le massacre de l’équipage par les Geths, de trahison, rendant ainsi public le conflit qui agitait les rangs de la Commission.
Cependant, Han’Gerrel n’en voulait pas non plus au commandant Shepard. Son soutien affiché à la cause de la reconquête de Rannoch, à la fin du procès de Tali, lui avait fait au chaud au cœur et il était tout de même honteux, d’un point de vue quarien, que Tali qui avait accomplie des exploits au service de son peuple, soit rejetée par celui-ci et au contraire traitée avec égard par un étranger !
De toute façon, l’Amiral Gerrel aimait se dire qu’accueillir le Geth au sein du commando de Shepard avait, au final, servi la cause quarienne. Une bonne partie des forces geths avait été anéantie et le récit de Tali avait donné aux Quariens un bon moyen de capturer des unités geths et de tester sur elles les balises inventées par l’Amirale Xen. De plus, avec les balises de Xen, les Quariens avaient une arme dont les Geths ne pouvaient soupçonner l’existence, vu qu’il n’existait pas à l’époque où le Geth servait aux côtés du commandant Shepard.
Gerrel avait vérifié plusieurs fois la disposition de la Flotte nomade sur le projecteur holographique. Il était certes emporté et pressé de remporter la victoire mais pas de là à franchir le relai alors que les entités de la Flotte n’étaient pas toutes à leur place, ce qui aurait conduit à un chaos indescriptible ralentissant terriblement le franchissement du relai par la Flotte. Bref, à interrompre brusquement le flot continu des vaisseaux quariens renforçant la première vague que conduirait le Neema et le Tonbay de Shala’Raan.
Constatant que la Flotte était bel et bien prête, Gerrel donna un ordre dont il avait rêvé toute sa vie.
« Láthatatlan, franchissez le relai conduisant au-delà du Voile de Persée ! »
La mission de Tali et de son Commando venait de débuter.
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1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
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Re: Rannoch : La Reconquête (Mass Effect)
Ah, le début de l'invasion !
(Et accesoirement, le moment où Maraud va commencer a se plaindre de l'extinction des geth )
(Et accesoirement, le moment où Maraud va commencer a se plaindre de l'extinction des geth )
Jolou- Messages : 636
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Age : 27
Localisation : Proche de Montpellier
Re: Rannoch : La Reconquête (Mass Effect)
Merci de me lire Jolou en tout cas
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Re: Rannoch : La Reconquête (Mass Effect)
Le vaisseau furtif quarien sortit du cœur de la Flotte nomade où il était positionné pour se diriger vers le relais cosmodésique numéro 57. Celui-ci transportait non seulement son équipage ainsi que Tali et son Commando mais aussi l’équipe de diversion, chargée d’attirer à elle le maximum de forces geths de la base geth en vue de faciliter la tâche de Tali et de son équipe.
Une fois le relais 57 franchit, le Láthatatlan réapparu au bout de quelques secondes à plusieurs dizaines d’années-lumière de là, en périphérie du système Sarga.
Xen et ses équipes de chercheurs avaient bien travaillés. Le vaisseau s’avéra être indétectables aux radars geths et il put donc se diriger vers la Station spatiale geth numéro 1 sans connaître d’opposition ennemie.
Le Láthatatlan, en mode furtif, attendait. Tali avait reçu le scan de l’intérieur de la station sur son Omnitech et commençait déjà à préparer son itinéraire en compagnie de son commando.
La radio de la jeune femme était branchée sur celle de l’officier qui dirigeait l’équipe de diversion. Lui et ses hommes venaient de commencer à progresser dans la station mais rencontraient une résistance geth de plus en plus forte.
Les capteurs du « Combattant invisible » informèrent Tali, suite à un rapport reçu sur son Omnitech, que les Geths présents dans la station se dirigeaient tous vers l’équipe chargée de détourner leur attention.
Le temps passait à une vitesse folle. 8 minutes que l’équipe de diversion avait déclenchée son attaque. Le Láthatatlan qui avait fait le tour de la Station spatiale ennemie pour se mettre en position au point prévue d’où Tali et son équipe pénétreraient dans la station. Arrimé à la station, des membres de l’équipage du vaisseau armés de chalumeaux s’attaquèrent à la coque de la base geth et y ouvrirent une brèche.
La mission sur laquelle reposait le sort de 17 millions de Quariens venait de commencer.
L’intérieur de la station rappela celui de la base hérétique à Tali. Pesanteur faible, obscurité, présence des flux de données geths de couleur émeraude sur le sol. Cette fois, cependant, pour que le commando n’ait pas à affronter une résistance trop forte, il n’y avait pas de Légion pour désactiver les capteurs de la station, il avait fallu déclencher un assaut en force à l’autre bout de celle-ci.
Le commando avançait prudemment. A chaque angle du couloir, Tali envoyait sa chère « Chiktikka » afin de voir si des Geths n’attendaient pas le groupe de Tali en embuscade.
Alors que tout était calme du côté de Tali, la radio de la jeune femme lui rappelait que des soldats donnaient leur vie à l’autre bout de la station pour minimiser la résistance que rencontrerait son équipe.
« Ici, équipe Aknala (Le continent sud de Rannoch). Subissons un feu d'enfer de la part des Geths. Tali, méfie-toi de leur nouveau modèle de chasseurs. Une de ces saloperies a infiltré nos rangs et a descendu 2 des nôtres avant d’être liquidée. Ils ont un bien meilleur camouflage tactique qu’auparavant. »
Mais Tali n’était pas née de la dernière pluie (expression humaine qui n’avait strictement aucun sens pour des gens vivants dans des vaisseaux) et n’avait pas baissée sa garde malgré l’absence apparente d’opposition de la part des Geths de son côté.
Et elle avait eu raison.
Soudain, un soldat geth surgit d’un angle situé au fond du couloir dans lequel progressait Tali et les siens. Chiktikka, que Tali avait eu raison de placer en tête du groupe, abattit le soldat geth ce qui donna le temps à Tali et à son commando de se mettre à couvert derrière des caisses ou des piliers.
Les Geths surgirent en masse dans le couloir et avaient ouverts le feu sur les Quariens. Il n’était pas peu dire que ce groupe était très bigarré. Les soldats de base effectuaient un appui-feu qui avait pour objectif de forcer les Quariens à rester à couvert, le soldat lance-roquette les aidant dans cette tâche en pilonnant la position de Tali, dont ils avaient bien compris qu’elle était la chef du groupe. Cet appui-feu avait pour objectif d’aider une unité de couleur jaune, que les Quariens n’avaient jamais rencontré par le passé, à progresser. Les Quariens découvrirent avec horreur la fonction de cette unité lorsqu’elle incinéra Chiktikka.
« Gaya, Strec, mettez-vous en invisibilité et descendez moi cette chose ! Vite ! » Ordonna Tali.
Les 2 Francs-tireurs quariens ne se firent pas prier et abattirent la menace. Le tir bien placé de Gaya ayant réduit à néant son bouclier, la balle de Strec n’eut plus qu’à l’achever en lui faisant exploser ce qui lui faisait office de tête.
Cette terrible menace écartée, les Quariens prirent un net ascendant dans ce combat. Tali pirata le soldat lance-roquette qui se mit à pulvériser ses collègues soldats avant que Strec ne l’abatte au moment où s’achevait son piratage.
Soudain, Tali constata qu’une partie du couloir semblait étrangement brouillée et elle comprit qu’elle en était la cause.
Tali baissa la tête juste à temps et senti les particules de plasma du fusil à pompe du Geth lui frôler la visière de son casque. Si elle avait réagi une fraction de seconde plus tard, elle aurait été décapitée.
Gaya réagit à la vitesse de l’éclair. Elle pirata le chasseur puis lui explosa la tête dans la foulée.
Tout danger était écarté.
Pour l’instant.
« Tout le monde va bien ? » Demanda Tali.
Le commando s’était sorti indemne de cet accrochage, qui ne serait hélas, pas le dernier.
Tali prit contact avec le chef de l’équipe Aknala.
« Equipe Aknala, ici Tali’Zorah. Ne laissez surtout pas approcher les unités geths de couleur jaune. Elles sont équipées de lance-flammes ! »
« Bien compris Tali. Je te remercie ! ».
Puis, la jeune femme donna ses ordres pour que son Commando se mette en position défensive le temps qu’arrivent les experts techniques chargés de ramasser les Geths détruits.
Quand soudain apparut un Geth mesurant plus de 2 mètres.
Malgré les modifications que ce type d’unité avait subie, les membres du commando ne la reconnurent que trop bien.
C’était un Geth prime.
Une fois le relais 57 franchit, le Láthatatlan réapparu au bout de quelques secondes à plusieurs dizaines d’années-lumière de là, en périphérie du système Sarga.
Xen et ses équipes de chercheurs avaient bien travaillés. Le vaisseau s’avéra être indétectables aux radars geths et il put donc se diriger vers la Station spatiale geth numéro 1 sans connaître d’opposition ennemie.
Le Láthatatlan, en mode furtif, attendait. Tali avait reçu le scan de l’intérieur de la station sur son Omnitech et commençait déjà à préparer son itinéraire en compagnie de son commando.
La radio de la jeune femme était branchée sur celle de l’officier qui dirigeait l’équipe de diversion. Lui et ses hommes venaient de commencer à progresser dans la station mais rencontraient une résistance geth de plus en plus forte.
Les capteurs du « Combattant invisible » informèrent Tali, suite à un rapport reçu sur son Omnitech, que les Geths présents dans la station se dirigeaient tous vers l’équipe chargée de détourner leur attention.
Le temps passait à une vitesse folle. 8 minutes que l’équipe de diversion avait déclenchée son attaque. Le Láthatatlan qui avait fait le tour de la Station spatiale ennemie pour se mettre en position au point prévue d’où Tali et son équipe pénétreraient dans la station. Arrimé à la station, des membres de l’équipage du vaisseau armés de chalumeaux s’attaquèrent à la coque de la base geth et y ouvrirent une brèche.
La mission sur laquelle reposait le sort de 17 millions de Quariens venait de commencer.
L’intérieur de la station rappela celui de la base hérétique à Tali. Pesanteur faible, obscurité, présence des flux de données geths de couleur émeraude sur le sol. Cette fois, cependant, pour que le commando n’ait pas à affronter une résistance trop forte, il n’y avait pas de Légion pour désactiver les capteurs de la station, il avait fallu déclencher un assaut en force à l’autre bout de celle-ci.
Le commando avançait prudemment. A chaque angle du couloir, Tali envoyait sa chère « Chiktikka » afin de voir si des Geths n’attendaient pas le groupe de Tali en embuscade.
Alors que tout était calme du côté de Tali, la radio de la jeune femme lui rappelait que des soldats donnaient leur vie à l’autre bout de la station pour minimiser la résistance que rencontrerait son équipe.
« Ici, équipe Aknala (Le continent sud de Rannoch). Subissons un feu d'enfer de la part des Geths. Tali, méfie-toi de leur nouveau modèle de chasseurs. Une de ces saloperies a infiltré nos rangs et a descendu 2 des nôtres avant d’être liquidée. Ils ont un bien meilleur camouflage tactique qu’auparavant. »
Mais Tali n’était pas née de la dernière pluie (expression humaine qui n’avait strictement aucun sens pour des gens vivants dans des vaisseaux) et n’avait pas baissée sa garde malgré l’absence apparente d’opposition de la part des Geths de son côté.
Et elle avait eu raison.
Soudain, un soldat geth surgit d’un angle situé au fond du couloir dans lequel progressait Tali et les siens. Chiktikka, que Tali avait eu raison de placer en tête du groupe, abattit le soldat geth ce qui donna le temps à Tali et à son commando de se mettre à couvert derrière des caisses ou des piliers.
Les Geths surgirent en masse dans le couloir et avaient ouverts le feu sur les Quariens. Il n’était pas peu dire que ce groupe était très bigarré. Les soldats de base effectuaient un appui-feu qui avait pour objectif de forcer les Quariens à rester à couvert, le soldat lance-roquette les aidant dans cette tâche en pilonnant la position de Tali, dont ils avaient bien compris qu’elle était la chef du groupe. Cet appui-feu avait pour objectif d’aider une unité de couleur jaune, que les Quariens n’avaient jamais rencontré par le passé, à progresser. Les Quariens découvrirent avec horreur la fonction de cette unité lorsqu’elle incinéra Chiktikka.
« Gaya, Strec, mettez-vous en invisibilité et descendez moi cette chose ! Vite ! » Ordonna Tali.
Les 2 Francs-tireurs quariens ne se firent pas prier et abattirent la menace. Le tir bien placé de Gaya ayant réduit à néant son bouclier, la balle de Strec n’eut plus qu’à l’achever en lui faisant exploser ce qui lui faisait office de tête.
Cette terrible menace écartée, les Quariens prirent un net ascendant dans ce combat. Tali pirata le soldat lance-roquette qui se mit à pulvériser ses collègues soldats avant que Strec ne l’abatte au moment où s’achevait son piratage.
Soudain, Tali constata qu’une partie du couloir semblait étrangement brouillée et elle comprit qu’elle en était la cause.
Tali baissa la tête juste à temps et senti les particules de plasma du fusil à pompe du Geth lui frôler la visière de son casque. Si elle avait réagi une fraction de seconde plus tard, elle aurait été décapitée.
Gaya réagit à la vitesse de l’éclair. Elle pirata le chasseur puis lui explosa la tête dans la foulée.
Tout danger était écarté.
Pour l’instant.
« Tout le monde va bien ? » Demanda Tali.
Le commando s’était sorti indemne de cet accrochage, qui ne serait hélas, pas le dernier.
Tali prit contact avec le chef de l’équipe Aknala.
« Equipe Aknala, ici Tali’Zorah. Ne laissez surtout pas approcher les unités geths de couleur jaune. Elles sont équipées de lance-flammes ! »
« Bien compris Tali. Je te remercie ! ».
Puis, la jeune femme donna ses ordres pour que son Commando se mette en position défensive le temps qu’arrivent les experts techniques chargés de ramasser les Geths détruits.
Quand soudain apparut un Geth mesurant plus de 2 mètres.
Malgré les modifications que ce type d’unité avait subie, les membres du commando ne la reconnurent que trop bien.
C’était un Geth prime.
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Re: Rannoch : La Reconquête (Mass Effect)
Tali réagit à la vitesse de l’éclair.
« Plan C, Plan C ! » Hurla-t-elle à plein poumons.
Les Quariens devaient rester cachés derrière leurs abris, le temps que le Geth prime n’achève sa première salve de fusil mitrailleur M-76 Revenant avant de commencer à riposter.
Mais ce ne fut pas une grêle de balles qui sortit de l’arme du gigantesque robot, mais une salve de 3 impulsions qui s’abattirent avec fracas sur la cachette de Tali qui vacilla sous le choc.
La caisse derrière laquelle se cachait la jeune quarienne ne résisterait pas à une seconde salve et se replier était impossible car elle aurait été immédiatement prise à partie par les autres unités geths qui « escortaient » le Prime.
Mais le « Plan C » était toujours viable et efficace.
Gaya’Alma pirata le Prime tandis que Kala’Kor utilisa son scan tactique afin d’entourer cette cible d’un halo rougeâtre rendant ses déplacements plus lents, mais surtout, affaiblissant ses défenses.
Tandis que le Geth prime détruisait à coup de crosse ses congénères avant de les laminer avec une salve de son fusil à impulsions, semant le chaos dans leurs rangs, les 11 membres du commando firent feu en direction du Geth prime qui fut pulvérisé avant de pouvoir mettre fin à son piratage.
Un seul Geth survécu à ce carnage. Tali le pirata, se dirigea vers lui puis l’abattit d’une balle dans la tête.
2 minutes plus tard, alors que les cadavres de Geths continuaient à s’empiler, l’équipe technique arriva sur place et, protégée par le Commando, ramassa suffisamment de pièces de Geths pour les futurs tests qu’effectueront les Amiraux, et Xen en particulier.
La mission étant accomplie, Tali ordonna la retraite générale vers le Láthatatlan qui, une fois le Commando de Tali extrait, fit le tour de la base le plus rapidement possible pour récupérer l’équipe de diversion qui subissait un feu d’enfer de la part des Geths, qui continuaient d’affluer. De plus, un grave danger menaçait le vaisseau furtif. En effet, l’armada geth du système Sarga s’était regroupée et fonçait en direction de la Station spatiale geth n°1.
Heureusement, le Láthatatlan récupéra l’équipe de diversion à temps et pu filer en direction du relais cosmodésique avant l’arrivée de la Flotte geth.
Mission accomplie. Mais le pire était à venir.
« Plan C, Plan C ! » Hurla-t-elle à plein poumons.
Les Quariens devaient rester cachés derrière leurs abris, le temps que le Geth prime n’achève sa première salve de fusil mitrailleur M-76 Revenant avant de commencer à riposter.
Mais ce ne fut pas une grêle de balles qui sortit de l’arme du gigantesque robot, mais une salve de 3 impulsions qui s’abattirent avec fracas sur la cachette de Tali qui vacilla sous le choc.
La caisse derrière laquelle se cachait la jeune quarienne ne résisterait pas à une seconde salve et se replier était impossible car elle aurait été immédiatement prise à partie par les autres unités geths qui « escortaient » le Prime.
Mais le « Plan C » était toujours viable et efficace.
Gaya’Alma pirata le Prime tandis que Kala’Kor utilisa son scan tactique afin d’entourer cette cible d’un halo rougeâtre rendant ses déplacements plus lents, mais surtout, affaiblissant ses défenses.
Tandis que le Geth prime détruisait à coup de crosse ses congénères avant de les laminer avec une salve de son fusil à impulsions, semant le chaos dans leurs rangs, les 11 membres du commando firent feu en direction du Geth prime qui fut pulvérisé avant de pouvoir mettre fin à son piratage.
Un seul Geth survécu à ce carnage. Tali le pirata, se dirigea vers lui puis l’abattit d’une balle dans la tête.
2 minutes plus tard, alors que les cadavres de Geths continuaient à s’empiler, l’équipe technique arriva sur place et, protégée par le Commando, ramassa suffisamment de pièces de Geths pour les futurs tests qu’effectueront les Amiraux, et Xen en particulier.
La mission étant accomplie, Tali ordonna la retraite générale vers le Láthatatlan qui, une fois le Commando de Tali extrait, fit le tour de la base le plus rapidement possible pour récupérer l’équipe de diversion qui subissait un feu d’enfer de la part des Geths, qui continuaient d’affluer. De plus, un grave danger menaçait le vaisseau furtif. En effet, l’armada geth du système Sarga s’était regroupée et fonçait en direction de la Station spatiale geth n°1.
Heureusement, le Láthatatlan récupéra l’équipe de diversion à temps et pu filer en direction du relais cosmodésique avant l’arrivée de la Flotte geth.
Mission accomplie. Mais le pire était à venir.
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