[CTC 22] Sur les bords de Seine
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[CTC 22] Sur les bords de Seine
Pour cette édition du concours, je vous propose cette petite uchronie librement inspirée du deuxième tome de Jour J.
Printemps 1944
La mitraillette Sten en bandoulière, mais le cœur déjà libéré de l’angoisse du combat, Jean Vendrini laisse éclater sa joie, après plusieurs jours de combats intenses. La veille, il a détruit un char allemand, gagnant le respect de tous ses camarades francs-tireurs et partisans ; mais, comme pour tous les Parisiens présents autour de lui, la fierté individuelle s’efface devant l’enthousiasme collectif.
Autour du Pont neuf, des centaines de citadins sont sortis, malgré la peur des derniers ennemis isolés ou des bombardements en représailles, pour fêter ce qu’ils n’osaient, il y a encore peu, pas espérer : Paris est libre, et pour de bon.
Jean observe le quartier autour de lui : bientôt, les quais de Seine seront de nouveau envahis d’étudiants joyeux sortis du Quartier latin tout proche, de parisiens et de banlieusards venus flâner quelques instants, de couples d’amoureux et de touristes se pressant chez les bouquinistes.
Il pense à ses parents : ils doivent s’inquiéter pour lui, mais aussi partager sa joie de savoir le pays en train de se libérer des Allemands et de leurs séides maréchalistes et doriotistes. Son père, contremaître de la sidérurgie qui s’était saigné aux quatre veines pour lui permettre de faire des études de droit et n’avait jamais supporté son engagement communiste, et sa catholique intransigeante de mère…que leurs petites querelles étaient loin maintenant. Il reviendrait bientôt les voir, et ils fêteraient ensemble la liberté et la paix retrouvée.
Les Alliés arrivaient par le sud, les camarades soviétiques devaient quant à eux être en train de traverser le Rhin. Les derniers réduits nazis dans le nord de l’Allemagne ne tiendraient plus longtemps. Les troupes étrangères allaient rester un temps dans le pays, mais ils trouveraient Paris déjà libérée.
Une nouvelle Europe allait naitre, mais pour le moment les esprits n’étaient pas à réfléchir sur l’avenir. Jean, comme tous ceux qui l’entouraient, combattants et civils, ne voulait que profiter du présent.
Traversant le pont, il croise le regard d’une jeune femme, qui porte comme lui le brassard FFI. Rapidement, ils se prennent le bras. C’est décidément un jour glorieux.
Automne 1947
« Présentez armes ! ». Aux ordres du capitaine Vendrini, les soldats de la garde nationale saluent la levée du drapeau. Le tricolore, frappé en son centre du marteau et de la faucille, se déploie, et semble narguer l’Hôtel des Invalides situé en face, sur l’autre rive. La veille, la Convention populaire avait proclamé la République Populaire Française, sur toute la rive droite de la Seine.
Jean aurait préféré un pays resté uni, même au pris de concessions. Même agrandi de la Wallonie, du Luxembourg et de plusieurs localités sarroises, la RPF restait bien étroite.
Mais le refus d’une épuration plus poussée et la soumission aux intérêts américains du sud ne pouvait de toute façon pas permettre le maintien d’un gouvernement provisoire unifié…
Jean chassa ces pensées de son esprit. Ses enfants auraient la chance de grandir dans une patrie socialiste, c’était tout ce qui comptait. Lucien avait maintenant deux ans, et Roseline faisait ses premiers pas. Bientôt il les retrouverait, ainsi que Madeleine, sa combattante du Pont Neuf. L’avenir était radieux, malgré tout.
Eté 1953
Jean Vendrini marchait, anxieux, de Châtelet jusqu’à la Seine. Le fleuve, qu’il savait miné, semblait couler au milieu d’un paysage de mort. Les îles de la Cité et Saint Louis, et les monuments qui s’y trouvaient, faisaient depuis la libération l’objet de tractations sans fin sur leur statut et leur gestion. Mais ces tracasseries avaient bien peu d’importance par rapport aux tensions qui montaient partout dans le monde.
Les deux Japon étaient sur le pied de guerre, le bloc balkanique autour de la Yougoslave et de la Grèce affirmait son indépendance par rapport à Moscou en lorgnant du côté de Washington. La course aux armements s’accélérait partout.
Jean sortit ses lunettes et observa la rive droite. Les deux bords de la Seine se ressemblaient : partout, des guérites alignées et des sentinelle en armes. A l’extrémité de chaque pont, des nids de mitrailleuse et des points de contrôle prenaient des allures de portes médiévales. Les soldats de la Nouvelle République Française partageaient ils ses pensées ? Peut-être, le lendemain, devrait-il franchir le fleuve et les affronter.
Parmi eux, il trouverait peut-être son jeune frère, Marc, qui avait quitté la RPF l’année précédente…
Printemps 1968
Le commissaire du peuple Vendrini était amer, en repensant aux événements de l’année précédente. Son idole, le colonel Rol-Tanguy, avait été chassé du pouvoir suite aux pressions continuelles de Moscou, et sa politique de réformes et d’indépendance mise au placard.
Jean lui-même avait échappé de peu à une autocritique et un renvoi à un poste subalterne, mais on lui avait bien fait comprendre qu’il avait intérêt à être silencieux.
Il leva les yeux en direction du sommet de l’immense tour Louise Michel, le plus haut des bâtiments de style stalinien de la Défense. Un énième défi à ceux du sud.
Il n’avait pas plus de respect qu’avant pour le gouvernement de Bordeaux et ses partisans, pour ces ploutocrates qui s’étaient soumis aux trusts américains et avaient imposé à l’Algérie une partition humiliante. Mais le service de la RPF ne lui inspirait plus aucun enthousiasme. Il aspirait simplement à profiter de son existence, et se repliait de plus en plus souvent dans sa maison des Vosges, privilège de cadre du parti.
Il avait divorcé de Madeleine depuis longtemps, et épousé une soviétique, Gulhabar Hassanovna, rencontrée alors qu’ils organisaient en commun sur l’amitié franco-soviétique. Vadim et Ivana, nés de cette union, grandiraient eux aussi dans une patrie socialiste. Lucien avait suivi la même voie que lui, au sein de l’armée populaire, et se formait auprès des sous-mariniers russes en extrême-orient. Roseline travaillait dans l’exportation des vins de Champagne hors du bloc soviétique. Il savait vaguement que Marc vivait maintenant à Toulouse, où il dirigeait une entreprise de pose de fenêtres. Visiblement, le monde capitaliste lui convenait mieux.
Jean pensait à ses vacances, le plus loin possible de la Seine, le plus loin possible de la frontière.
Eté 1993
Jean et Marc quittèrent leur table dans un café de la montagne Sainte Geneviève et se quittèrent par une poignée de main sans chaleur. Les deux frères s’étaient revus plusieurs fois ces dernières années, mais la distance que les années avaient creusée entre eux n’était pas abolie.
Jean descendit par le Boulevard Saint Michel, puis traversa le Petit pont. Des foules de touristes se pressaient désormais pour entrer dans Notre Dame. Une bonne part d’entre eux s’offriraient ensuite une escapade sur la rive droite. C’était sur l’île de la Cité qu’avaient été signés les accords entre les gouvernements de Bordeaux et de Saint Denis.
Après un contrôle de quelques secondes, Jean repassa la frontière et retourna sur le rive droite. La création d’un conseil commun de la ville de Paris, regroupant des représentants des deux municipalités, avait permis d’en finir avec les tracasseries administratives.
Jean y avait siégé, et était fier d’avoir contribué à ouvrir la frontière entre les deux Paris. Pourtant, en observant une famille de touristes américains circuler, tout sourire, dans la rue Saint Denis, il eut une impression étrange ; le monde à venir ne serait tout de même jamais le sien. Il était temps pour lui de prendre sa retraite.
Hiver 2018
Une cérémonie d’hommage à Jean Vendrini avait été rendue par ses anciens camarades du Parti Communiste Français, devenu depuis lors le Parti du Socialisme Démocratique, sur les bords de Seine. Si le défunt avait été enterré, conformément à ses volontés, là où il avait passé ses vacances et ses dernières années, les membres du Parti ainsi que ses enfants avaient jugé normal de lui rendre hommage à proximité du Pont Neuf, là où il s’était illustré au combat, comme membre de la Résistance. C’était aussi non loin de là qu’il avait rencontré sa première épouse.
Après des discours de circonstances, les officiels présents repartirent, avec peut-être à l’esprit la nostalgie d’un temps où tout était plus simple.
Les tensions entre les deux France étaient de nouveau palpables, mais le Parti du Socialisme Démocratique n’en était plus que le spectateur, au mieux un commentateur appelant à l’apaisement. Considéré comme le Parti de la coopération avec le sud, il avait été chassé du pouvoir par une coalition de forces politiques opposés à la libre circulation entre les deux pays. Beaucoup, au Nord, n’acceptaient pas l’arrogance des fonctionnaires sudistes chargés des politiques communes. Pas plus que la politique d’immigration prônée par Bordeaux, considérée comme une menace pour les travailleurs d’un nord qui peinait déjà à gérer sa transition industrielle.
On avait récemment durci les contrôles au niveau des ponts parisiens
Printemps 1944
La mitraillette Sten en bandoulière, mais le cœur déjà libéré de l’angoisse du combat, Jean Vendrini laisse éclater sa joie, après plusieurs jours de combats intenses. La veille, il a détruit un char allemand, gagnant le respect de tous ses camarades francs-tireurs et partisans ; mais, comme pour tous les Parisiens présents autour de lui, la fierté individuelle s’efface devant l’enthousiasme collectif.
Autour du Pont neuf, des centaines de citadins sont sortis, malgré la peur des derniers ennemis isolés ou des bombardements en représailles, pour fêter ce qu’ils n’osaient, il y a encore peu, pas espérer : Paris est libre, et pour de bon.
Jean observe le quartier autour de lui : bientôt, les quais de Seine seront de nouveau envahis d’étudiants joyeux sortis du Quartier latin tout proche, de parisiens et de banlieusards venus flâner quelques instants, de couples d’amoureux et de touristes se pressant chez les bouquinistes.
Il pense à ses parents : ils doivent s’inquiéter pour lui, mais aussi partager sa joie de savoir le pays en train de se libérer des Allemands et de leurs séides maréchalistes et doriotistes. Son père, contremaître de la sidérurgie qui s’était saigné aux quatre veines pour lui permettre de faire des études de droit et n’avait jamais supporté son engagement communiste, et sa catholique intransigeante de mère…que leurs petites querelles étaient loin maintenant. Il reviendrait bientôt les voir, et ils fêteraient ensemble la liberté et la paix retrouvée.
Les Alliés arrivaient par le sud, les camarades soviétiques devaient quant à eux être en train de traverser le Rhin. Les derniers réduits nazis dans le nord de l’Allemagne ne tiendraient plus longtemps. Les troupes étrangères allaient rester un temps dans le pays, mais ils trouveraient Paris déjà libérée.
Une nouvelle Europe allait naitre, mais pour le moment les esprits n’étaient pas à réfléchir sur l’avenir. Jean, comme tous ceux qui l’entouraient, combattants et civils, ne voulait que profiter du présent.
Traversant le pont, il croise le regard d’une jeune femme, qui porte comme lui le brassard FFI. Rapidement, ils se prennent le bras. C’est décidément un jour glorieux.
Automne 1947
« Présentez armes ! ». Aux ordres du capitaine Vendrini, les soldats de la garde nationale saluent la levée du drapeau. Le tricolore, frappé en son centre du marteau et de la faucille, se déploie, et semble narguer l’Hôtel des Invalides situé en face, sur l’autre rive. La veille, la Convention populaire avait proclamé la République Populaire Française, sur toute la rive droite de la Seine.
Jean aurait préféré un pays resté uni, même au pris de concessions. Même agrandi de la Wallonie, du Luxembourg et de plusieurs localités sarroises, la RPF restait bien étroite.
Mais le refus d’une épuration plus poussée et la soumission aux intérêts américains du sud ne pouvait de toute façon pas permettre le maintien d’un gouvernement provisoire unifié…
Jean chassa ces pensées de son esprit. Ses enfants auraient la chance de grandir dans une patrie socialiste, c’était tout ce qui comptait. Lucien avait maintenant deux ans, et Roseline faisait ses premiers pas. Bientôt il les retrouverait, ainsi que Madeleine, sa combattante du Pont Neuf. L’avenir était radieux, malgré tout.
Eté 1953
Jean Vendrini marchait, anxieux, de Châtelet jusqu’à la Seine. Le fleuve, qu’il savait miné, semblait couler au milieu d’un paysage de mort. Les îles de la Cité et Saint Louis, et les monuments qui s’y trouvaient, faisaient depuis la libération l’objet de tractations sans fin sur leur statut et leur gestion. Mais ces tracasseries avaient bien peu d’importance par rapport aux tensions qui montaient partout dans le monde.
Les deux Japon étaient sur le pied de guerre, le bloc balkanique autour de la Yougoslave et de la Grèce affirmait son indépendance par rapport à Moscou en lorgnant du côté de Washington. La course aux armements s’accélérait partout.
Jean sortit ses lunettes et observa la rive droite. Les deux bords de la Seine se ressemblaient : partout, des guérites alignées et des sentinelle en armes. A l’extrémité de chaque pont, des nids de mitrailleuse et des points de contrôle prenaient des allures de portes médiévales. Les soldats de la Nouvelle République Française partageaient ils ses pensées ? Peut-être, le lendemain, devrait-il franchir le fleuve et les affronter.
Parmi eux, il trouverait peut-être son jeune frère, Marc, qui avait quitté la RPF l’année précédente…
Printemps 1968
Le commissaire du peuple Vendrini était amer, en repensant aux événements de l’année précédente. Son idole, le colonel Rol-Tanguy, avait été chassé du pouvoir suite aux pressions continuelles de Moscou, et sa politique de réformes et d’indépendance mise au placard.
Jean lui-même avait échappé de peu à une autocritique et un renvoi à un poste subalterne, mais on lui avait bien fait comprendre qu’il avait intérêt à être silencieux.
Il leva les yeux en direction du sommet de l’immense tour Louise Michel, le plus haut des bâtiments de style stalinien de la Défense. Un énième défi à ceux du sud.
Il n’avait pas plus de respect qu’avant pour le gouvernement de Bordeaux et ses partisans, pour ces ploutocrates qui s’étaient soumis aux trusts américains et avaient imposé à l’Algérie une partition humiliante. Mais le service de la RPF ne lui inspirait plus aucun enthousiasme. Il aspirait simplement à profiter de son existence, et se repliait de plus en plus souvent dans sa maison des Vosges, privilège de cadre du parti.
Il avait divorcé de Madeleine depuis longtemps, et épousé une soviétique, Gulhabar Hassanovna, rencontrée alors qu’ils organisaient en commun sur l’amitié franco-soviétique. Vadim et Ivana, nés de cette union, grandiraient eux aussi dans une patrie socialiste. Lucien avait suivi la même voie que lui, au sein de l’armée populaire, et se formait auprès des sous-mariniers russes en extrême-orient. Roseline travaillait dans l’exportation des vins de Champagne hors du bloc soviétique. Il savait vaguement que Marc vivait maintenant à Toulouse, où il dirigeait une entreprise de pose de fenêtres. Visiblement, le monde capitaliste lui convenait mieux.
Jean pensait à ses vacances, le plus loin possible de la Seine, le plus loin possible de la frontière.
Eté 1993
Jean et Marc quittèrent leur table dans un café de la montagne Sainte Geneviève et se quittèrent par une poignée de main sans chaleur. Les deux frères s’étaient revus plusieurs fois ces dernières années, mais la distance que les années avaient creusée entre eux n’était pas abolie.
Jean descendit par le Boulevard Saint Michel, puis traversa le Petit pont. Des foules de touristes se pressaient désormais pour entrer dans Notre Dame. Une bonne part d’entre eux s’offriraient ensuite une escapade sur la rive droite. C’était sur l’île de la Cité qu’avaient été signés les accords entre les gouvernements de Bordeaux et de Saint Denis.
Après un contrôle de quelques secondes, Jean repassa la frontière et retourna sur le rive droite. La création d’un conseil commun de la ville de Paris, regroupant des représentants des deux municipalités, avait permis d’en finir avec les tracasseries administratives.
Jean y avait siégé, et était fier d’avoir contribué à ouvrir la frontière entre les deux Paris. Pourtant, en observant une famille de touristes américains circuler, tout sourire, dans la rue Saint Denis, il eut une impression étrange ; le monde à venir ne serait tout de même jamais le sien. Il était temps pour lui de prendre sa retraite.
Hiver 2018
Une cérémonie d’hommage à Jean Vendrini avait été rendue par ses anciens camarades du Parti Communiste Français, devenu depuis lors le Parti du Socialisme Démocratique, sur les bords de Seine. Si le défunt avait été enterré, conformément à ses volontés, là où il avait passé ses vacances et ses dernières années, les membres du Parti ainsi que ses enfants avaient jugé normal de lui rendre hommage à proximité du Pont Neuf, là où il s’était illustré au combat, comme membre de la Résistance. C’était aussi non loin de là qu’il avait rencontré sa première épouse.
Après des discours de circonstances, les officiels présents repartirent, avec peut-être à l’esprit la nostalgie d’un temps où tout était plus simple.
Les tensions entre les deux France étaient de nouveau palpables, mais le Parti du Socialisme Démocratique n’en était plus que le spectateur, au mieux un commentateur appelant à l’apaisement. Considéré comme le Parti de la coopération avec le sud, il avait été chassé du pouvoir par une coalition de forces politiques opposés à la libre circulation entre les deux pays. Beaucoup, au Nord, n’acceptaient pas l’arrogance des fonctionnaires sudistes chargés des politiques communes. Pas plus que la politique d’immigration prônée par Bordeaux, considérée comme une menace pour les travailleurs d’un nord qui peinait déjà à gérer sa transition industrielle.
On avait récemment durci les contrôles au niveau des ponts parisiens
DemetriosPoliorcète- Messages : 1472
Date d'inscription : 05/03/2016
Thomas, LFC/Emile Ollivier et Collectionneur aiment ce message
Re: [CTC 22] Sur les bords de Seine
Oups, j'avais loupé votre texte
Vignettes intimistes intéressantes.
Vignettes intimistes intéressantes.
DemetriosPoliorcète aime ce message
Re: [CTC 22] Sur les bords de Seine
Excellent texte ! Chekpoint Charlie sur le Pont neuf
Je n'ai qu'un souhait, qu'il est de la concurrence pour que s'il l'emporte, c'est au terme d'un vote POPULAIRE et DEMOCRATIQUE
Je n'ai qu'un souhait, qu'il est de la concurrence pour que s'il l'emporte, c'est au terme d'un vote POPULAIRE et DEMOCRATIQUE
_________________
1940 : Mandel continue la guerre depuis l'exil.
https://forumuchronies.frenchboard.com/t751-la-france-exilee-tome-1-1940-la-roue-du-destin
https://forumuchronies.frenchboard.com/t826-la-france-exilee-tome-2-1942-la-roue-tourne
https://forumuchronies.frenchboard.com/t968-la-france-exilee-tome-3-1944-la-fin-d-un-cycle
https://forumuchronies.frenchboard.com/t1036-lfc-guerre-froide
LFC/Emile Ollivier- Messages : 2705
Date d'inscription : 26/03/2016
Age : 35
DemetriosPoliorcète aime ce message
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