La naissance de l'agriculture
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La naissance de l'agriculture
Au cours de dernière glaciation, l'homme a de plus en plus souvent recouru à une alimentation à base végétale, pour suppléer au manque de gibier. Cependant, vers - 10 000 ans, les grands mammifères ont progressivement disparu. Mammouths, rhinocéros laineux et cerfs géants furent sans doute victimes du changement de climat et des modifications de la végétation. Néanmoins, la chasse excessive due à l'homme doté d'armes de plus en plus efficaces, y a certainement contribué.
L'homme cueillait les fruits et les légumes, mais il recueillait aussi les graminées sauvages. Toutefois, avec la disparition du gros gibier, la famine a sans doute menacée, contraignant les populations de chasseurs-cueilleurs à semer et moissonner.
Dès 10 000 avant J.C., les habitants du Croissant fertile recouraient à des faucilles faites de microlithes (de petites pierres) montées sur des manches en bois ou en os. Ils utilisaient également des meules, ainsi que des pilons et des mortiers pour moudre le grain.
À cette époque, les sépultures se démocratisent. On enterre à présent les morts sous les cases ou dans des cimetières. Les défunts sont accompagnés de bijoux sensés les accompagner dans l'au-delà.
En Europe, précisément dans la grotte du Tai dans le Drôme, on a trouvé le plus ancien calendrier connu. Gravé de plus de mille stries chacune marquant un jour, arrangées en séquences pouvant correspondre à des années.
L'agriculture commence réellement au millénaire suivant. Vers - 9 000 ans, les habitants du Moyen-Orient commencent à cultiver l'engrain sauvage (qui deviendra l'engrain domestique avec ses gros grains solides nécessitant le battage). L'homme cultivera aussi l'amidonnier sauvage qu'il domestiquera (gros grains et épis solides).
La domestication du bétail commencera avec le mouflon asiatique (qui donnera le mouton domestique) et l'ægagre (un ancêtre de la chèvre)
La culture du grain et la domestication des espèces animales a rendu possible la sédentarisation. Ce qui a amené la création d'habitats permanents de plus en plus sophistiqués. Dès cette époque, il y a de nombreux villages au Moyen-Orient qui dépasse la centaine d'habitants. Sans doute que ces communautés devaient attirer les pillards car dès 9 000 avant J.C. Jéricho - la première ville fortifiée- s'entoure d'une muraille de 650 mètres de long précédée d'un fossé et défendu par une tour pleine (sauf un escalier intérieur) de 10 mètres de largeur et d'au moins dix mètres de haut.
La domestication de l'auroch (ancêtre du bœuf) est attestée en Europe dès 8 500 avant J.C. ce qui pose d'ailleurs quelques problèmes aux archéologues. À quoi servait-il ? L'exploitation du lait est inconnue, et l'araire est encore loin dans l'avenir. Pas non plus de char à tirer, la roue n'a pas encore été inventée.
Depuis 13 000 avant J.C. l'homme maîtrise la création d'outils à base d'os, de bois et de microlithes (la base d'os ou de bois est incrustée de petites pierres, souvent de l'obsidienne). Il utilise ainsi aiguilles à coudre en os, couteaux à dépecer, spatules, pagaies, harpons en os ou en andouillers de cerfs barbelés Les outils étaient décorés de motifs géométriques, voire de têtes d'animaux comme le cerf.
L'obsidienne extraite de l'est de la Turquie était convoyée sur de longues distances pour être échangées, il s'agit de la première route de commerce. On trouve ainsi l'obsidienne turque jusqu'au sud d'Israël à l'Ouest, et jusqu'au sud de l'Iran à l'Est.
Le porc commence à être domestiqué vers - 8 000, probablement au sud de la Turquie, bien que d'autres domestications indépendantes aient pu avoir lieu ailleurs à la même époque.
À cette époque, l'homme sédentaire n'habite plus depuis un bon millénaire dans des huttes en bois ou des grottes. Le must de l'époque est la maison de briques crues (faites de boue séchées au soleil). Vers - 8 000 apparait le moule qui permet de fabriquer les briques à la chaîne.
À cette époque, dans les villages agricoles du Moyen-Orient, l'habitude est toujours d'enterrer les morts sous la maison de la famille. Néanmoins, les morts sont décapités! Il se pourrait que les têtes soient conservées dans les foyers pour célébrer un culte des ancêtres. On a en effet retrouvé des têtes avec des modelages en plâtre imitant la peau et des coquillages blancs figurant les yeux placés dans les orbites.
En Europe, les villages des côtes de l'Europe ont livré de gros tas de coquillages et d'huitres montrant que les produits de la mer ne sont pas négligés par les populations de chasseurs-cueilleurs (l'agriculture n'arrive dans les Balkans que vers - 6 500). Ces mêmes populations avaient poussées la fabrication des pointes de sagaies et de flèches à un niveau de finesse et de standardisation incroyable.
L'homme cueillait les fruits et les légumes, mais il recueillait aussi les graminées sauvages. Toutefois, avec la disparition du gros gibier, la famine a sans doute menacée, contraignant les populations de chasseurs-cueilleurs à semer et moissonner.
Dès 10 000 avant J.C., les habitants du Croissant fertile recouraient à des faucilles faites de microlithes (de petites pierres) montées sur des manches en bois ou en os. Ils utilisaient également des meules, ainsi que des pilons et des mortiers pour moudre le grain.
À cette époque, les sépultures se démocratisent. On enterre à présent les morts sous les cases ou dans des cimetières. Les défunts sont accompagnés de bijoux sensés les accompagner dans l'au-delà.
En Europe, précisément dans la grotte du Tai dans le Drôme, on a trouvé le plus ancien calendrier connu. Gravé de plus de mille stries chacune marquant un jour, arrangées en séquences pouvant correspondre à des années.
L'agriculture commence réellement au millénaire suivant. Vers - 9 000 ans, les habitants du Moyen-Orient commencent à cultiver l'engrain sauvage (qui deviendra l'engrain domestique avec ses gros grains solides nécessitant le battage). L'homme cultivera aussi l'amidonnier sauvage qu'il domestiquera (gros grains et épis solides).
La domestication du bétail commencera avec le mouflon asiatique (qui donnera le mouton domestique) et l'ægagre (un ancêtre de la chèvre)
La culture du grain et la domestication des espèces animales a rendu possible la sédentarisation. Ce qui a amené la création d'habitats permanents de plus en plus sophistiqués. Dès cette époque, il y a de nombreux villages au Moyen-Orient qui dépasse la centaine d'habitants. Sans doute que ces communautés devaient attirer les pillards car dès 9 000 avant J.C. Jéricho - la première ville fortifiée- s'entoure d'une muraille de 650 mètres de long précédée d'un fossé et défendu par une tour pleine (sauf un escalier intérieur) de 10 mètres de largeur et d'au moins dix mètres de haut.
La domestication de l'auroch (ancêtre du bœuf) est attestée en Europe dès 8 500 avant J.C. ce qui pose d'ailleurs quelques problèmes aux archéologues. À quoi servait-il ? L'exploitation du lait est inconnue, et l'araire est encore loin dans l'avenir. Pas non plus de char à tirer, la roue n'a pas encore été inventée.
Depuis 13 000 avant J.C. l'homme maîtrise la création d'outils à base d'os, de bois et de microlithes (la base d'os ou de bois est incrustée de petites pierres, souvent de l'obsidienne). Il utilise ainsi aiguilles à coudre en os, couteaux à dépecer, spatules, pagaies, harpons en os ou en andouillers de cerfs barbelés Les outils étaient décorés de motifs géométriques, voire de têtes d'animaux comme le cerf.
L'obsidienne extraite de l'est de la Turquie était convoyée sur de longues distances pour être échangées, il s'agit de la première route de commerce. On trouve ainsi l'obsidienne turque jusqu'au sud d'Israël à l'Ouest, et jusqu'au sud de l'Iran à l'Est.
Le porc commence à être domestiqué vers - 8 000, probablement au sud de la Turquie, bien que d'autres domestications indépendantes aient pu avoir lieu ailleurs à la même époque.
À cette époque, l'homme sédentaire n'habite plus depuis un bon millénaire dans des huttes en bois ou des grottes. Le must de l'époque est la maison de briques crues (faites de boue séchées au soleil). Vers - 8 000 apparait le moule qui permet de fabriquer les briques à la chaîne.
À cette époque, dans les villages agricoles du Moyen-Orient, l'habitude est toujours d'enterrer les morts sous la maison de la famille. Néanmoins, les morts sont décapités! Il se pourrait que les têtes soient conservées dans les foyers pour célébrer un culte des ancêtres. On a en effet retrouvé des têtes avec des modelages en plâtre imitant la peau et des coquillages blancs figurant les yeux placés dans les orbites.
En Europe, les villages des côtes de l'Europe ont livré de gros tas de coquillages et d'huitres montrant que les produits de la mer ne sont pas négligés par les populations de chasseurs-cueilleurs (l'agriculture n'arrive dans les Balkans que vers - 6 500). Ces mêmes populations avaient poussées la fabrication des pointes de sagaies et de flèches à un niveau de finesse et de standardisation incroyable.
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Le champ de bataille ne fait que révéler à l'homme sa folie et son désespoir, et la victoire n'est jamais que l'illusion des philosophes et des sots. William Faulkner
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