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Les livres maudits (les auteurs, les textes)

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Les livres maudits (les auteurs, les textes) Empty Les livres maudits (les auteurs, les textes)

Message par Anaxagore Mar 5 Avr - 15:43

1. les livres :
 
 1.a Les Stances de Dzyan

Les livres maudits (les auteurs, les textes) Dzyan
  S’il est un livre dont il difficile de parler, c’est bien les Stances de Dzyan. Certains le prennent pour une fumisterie. On a d’ailleurs tout dit et son contraire. Le débat est vaste. Plutôt que de polémiquer sur un sujet qui mériterait des centaines de pages, je propose un simple résumé de ce que l’on croit savoir sur les Stances.
   Quand et où ce livre fit sa première apparition reste encore un débat ouvert. Il est des kabbalistes qui estiment que les Stances de Dzyan seraient tributaires des pages pompeuses de l’écrit zoharique appelé Siphra Di-Tzeniutha. L’auteur des Stances aurait puisé abondamment dans la Kabbala Denudeta de Knorr von Rosenroth qui contient une traduction latine du Siphra Di-Tzeniutha. Ce serait d’autant plus possible que Mme Blavatsky fait allusion à ce livre dans les premières pages d’Isis Unveiled.
  En tout cas, le nom « Stances de Dzyan » est cité pour la première fois par Louis Jacolliot au dix-neuvième siècle. Néanmoins, certains spécialistes identifient l’ouvrage entre les mains de l’astronome Bailly, un siècle plus tôt. D’autres ésotéristes prétendent que ce serait Apollonios de Tyane qui l’aurait ramené en occident. Il est vrai que ce grand homme, volontiers célébré par Voltaire, aurait voyagé en Inde à la fin du premier siècle de notre ère. Il en aurait ramené un certain nombre de livres, notamment des exemplaires des Upanishads et de la Bhagavad Gita, qu’il aurait transmis aux Gnostiques.
    En tout cas, c’est un livre maudit. La plupart de ses possesseurs (ou de ceux qui prétendent avoir possédé les Stances) furent des gens persécutés. Ce fut surtout le cas de la plus célèbre d’entre eux.
   Helena Pétrovna Blavatsky est née en Russie le 30 juillet 1831. Blavasky a impressionnés et choqués ses contemporains par son aspect. En effet, c’était une grosse femme laide qui se lavait rarement, mal habillée, excentrique, parlant mal l’Anglais, fumant comme un pompier et grossière par-dessus ça. Le seul talent qu’elle prétendait posséder était ses facultés PES (prescience et hypnose) que même ses adversaires les plus acharnés ne purent nier. Ces dons, malheureusement, paraissaient issus du versant le plus noir de l’ésotérisme. Toute sa vie, les morts et les événements les plus funestes semblèrent la suivre pas à pas. Ce fut en échappant à un mariage forcé que Mme Blavatsky arriva en Egypte. Elle y rencontra un magicien copte qui lui apprit à consulter par clairvoyance un livre gardé dans un monastère de l’Inde. Il s’agissait bien sûr des Stances de Dzyan. Plus tard, elle réussira -semble-t-il- à se procurer un exemplaire physique. Cependant, pour invraisemblable que soit l’assertion d’une consultation d’un livre par clairvoyance, elle n’est pourtant pas à dédaigner dans ce cas précis. Mme Blavatsky, femme inculte ne possédant que quelques romans bons marchés, était capable de faire des citations exactes de plus de mille quatre cent livres qu’elle n’avait jamais lu ou possédé. Son savoir était véritablement encyclopédique, allant de la linguistique (elle fut la première à s’intéresser à la sémantique du sanskrit archaïque, langue qu’elle maîtrisait à merveille) jusqu’à la physique nucléaire.
  En tout cas, que l’on croie à l’existence de ses dons ou que l’on soit sceptique, l’histoire même de cette femme est troublante. Elle reçoit des menaces, on lui demande de restituer l’exemplaire des Stances de Dzyan qu’elle s’est procurée. Comme elle n’obtempère pas, on se fait un devoir de la ramener à une plus juste vision des choses. Pendant trois ans, elle fuira à travers toute l’Europe. En 1870, alors qu’elle revenait d’Inde en traversant le canal de Suez, son navire explose. La déflagration est si puissante qu’elle désintègre le bateau pour n’en laisser qu’une poudre fine. Mme Blavatsky en réchappe par miracle. Alors qu’elle regagne l’Angleterre, un fou tente de l’assassiner au cours d’une conférence de presse. Interrogé par la police, l’homme défendra qu’une puissance l’aurait téléguidé. Parallèlement, le manuscrit des Stances de Dzyan, qu’elle gardait enfermé dans le coffre-fort de son hôtel, disparaît mystérieusement.
   Mme Blavatsky retourne à New York et entreprend l’écriture de La doctrine Interdite qui cite de nombreux passages des Stances de Dzyan. C’est aussi à cette époque qu’elle fonde la société théosophique. Ce « club des miracles » est créé sur ordre des Maîtres Cosmiques qui en leur temps ont guidé certains des plus grands hommes de l’humanité, c’est du moins se qu’elle prétend. Les Maîtres auraient choisi un successeur à Salomon, Socrate, Platon, Bouddha, et Jésus en la personne du colonel Henry Steel Olcott.
  Ce complice de Mme Blavatky, un peu aventurier, un peu affairiste, est bien sûr flatté. Jusqu’alors son seul titre de gloire avait été sa nomination à la commission d’enquête sur l’assassinat du président Lincoln. Néanmoins, il est aussi surpris des prétentions de son amie. Sur le papier, la société théosophique a pour but de répandre la sagesse et accroître les pouvoirs spirituels de ses adhérents. Malgré cela Blavasky ne répond en aucun cas à ses propres critères. Elle est même loin d’être un modèle de vertu. Elle est excentrique, colérique, têtue, elle aime blesser les gens et est toujours en quête de sensation. Cependant, le plus grave défaut de Blavasky est qu’elle aime imposer son point de vue et ne supporte pas la contrariété. Olcott, tout « messie » qu’il soit, se retrouve sans cesse en désaccord avec Blavatsky. Sans doute, la Russe souhaiterait que Olcott se contente de son rôle de figure de proue et obéisse aux ordres des soi-disant Maîtres Cosmiques qu’elle est la seule à entendre.
   La Doctrine Secrète nous renseigne sur l’idéologie de Mme Blavatsky. Elle croit que les Maîtres Cosmiques sont les Atlantes qui, une fois leur île engloutie, se seraient réfugiés dans des vallées secrètes du Tibet. Les Maîtres ne seraient pas des hommes, ils auraient même conçu la race humaine, d’abord les Aryens hindous et en dernier les Juifs. Autant les premiers seraient les récipiendaires de toutes les perfections du fait de la pureté de leur sang, autant les derniers seraient impurs et corrompus. Vous avez l’impression d’entendre un refrain connu ? Vous n’avez pas tort. En 1918, en Allemagne, un ancien théosophe, Karl Haushoffer fonda la Société de Thulé. Sa théorie, la « Géopolitik » est basée sur celle de Blavasky. La nouveauté vient de l’identification des Aryens avec la race allemande. Un des membres de Thulé, Rudolf Hess, deviendra le secrétaire d’Adolf Hitler durant son emprisonnement suite au putsch de Munich. Il se produira alors une sorte d’amalgame entre la judéophobie primaire d’Hitler et les théories fumeuses de Haushoffer. Le résultat sera Mein Kampft.
   Tout ceci nous emmène trop loin, revenons à Mme Blavatsky.
   Après avoir fondé le mouvement théosophique, la Russe fait savoir qu’un messie allait apparaître au sein des adeptes. Elle finit par reconnaître un enfant qui est confié au soin d’Annie Besant. Une fois ses dix-huit ans atteints, il est prévu qu’il annonce son caractère messianique au monde entier. Ce grand discours de la révélation est attendu avec impatience mais le résultat se révèle très éloigné des attentes de Blavatsky. Le jeune homme qui se nomme Krisnamurti déclare qu’il n’est pas le messie et que nul ne devrait se laisser manipuler par quelqu’un qui décide de ce qu’il est ou n’est pas. Nouvel échec pour la Russe, quant à Krisnamurti il devint un grand philosophe. Toute sa vie, il affirma qu’il fallait chercher les réponses à ses problèmes par soi-même et par la connaissance de soi.    
   En 1879, c’est une véritable guerre qui s’engage contre Mme Blavatsky, de retour en Inde. On vole ses papiers, son argent, on l’arrête, on perquisitionne, on profère des menaces. Elles seront bientôt suivies d’actions. Le docteur Hodgson rédige un rapport absolument accablant sur son état mental. Pour lui, on a ici affaire à une escroquerie montée par une folle. Sa réputation ruinée, sa vie transformée en un véritable enfer, c’en est terminé pour la pauvre femme. Finalement, c’est une épave brisée qui se rétracte publiquement.
   Après ce résumé assez terrifiant de la vie de Mme Blavatsky, je mettrais tout de même un bémol à la théorie du complot ésotérique. Il y a bien eu complot, certes, mais le champ de bataille de l’ésotérisme semble surtout avoir été choisi pour la décrédibiliser. Après sa mort, il s’est avéré que la cabale montée à son encontre était le fait du gouvernement anglais, du vice-roi des Indes et des missionnaires protestants. Les raisons seraient bien sûr d’ordre politique. Les amis que Mme Blavatsky avait en Inde étaient proches des milieux indépendantistes. La Russe ne cachait d’ailleurs pas son amitié et son soutient à cette cause. Le Mahatma Gandhi serait allé jusqu’à dire que c’est à Mme Blavasky qu’il devait d’avoir trouvé sa voie.    

    Les Stances de Dzyan auraient –dit-on- été écrites sur Venus dans une antique langue sacerdotale, le senzar. Elles racontaient que les premiers hommes de la Terre étaient les descendants des Célestes aussi connu sous le nom de Pitris (les pères). Ces Pitris venaient de la Lune. Plus tard, après la fin de l’âge d’Or, d’autres êtres vinrent alors sur Terre. Ils étaient peu nombreux mais étaient vénérés par les humains. Malheureusement, ils se brouillèrent et un groupe parti s’installer dans une autre ville. Leur querelle ne s’améliora pourtant pas avec l’éloignement. En fait, leur haine devint si grande que le plus puissant des groupes détruisit l’autre au moyen d’une « grande lance brillante à cheval sur un rayon de lumière ». La destruction de la ville fait étrangement penser à une explosion nucléaire. « Une grande boule de feu monta jusqu’au ciel, presque jusqu’aux étoiles ». Les conséquences de cette explosion ne font que faciliter le rapprochement. « Tous ceux qui étaient dans la ville furent horriblement brûlés, et ceux qui étaient aux environs furent brûlés aussi. Tous ceux qui regardèrent la lance et la boule de feu devinrent aveugles pour toujours. Ceux qui étaient entrés à pied dans la cité tombèrent malade et moururent. Le sol de la cité lui-même fut empoisonné ainsi que les rivières qui la traversaient. »  
   Mme Blavatski donne quelques citations des Stances de Dzyan dans la Doctrine Secrète :
   «  Les flammes vinrent. Les Feux avec les étincelles. Les Feux-Nocturnes et les Feux-Diurnes. Ils desséchèrent les Eaux troubles et sombres. Avec leur chaleur, ils les épuisèrent. Les Lhas d’En-haut et les Lhamayin d’En-bas, vinrent. Ils égorgèrent les formes qui étaient à double et à quadruple face. Ils combattirent les Hommes-Boucs, les Hommes à têtes de chien et les Hommes à corps de poissons. » (Stance II, 8 )
   «  Ils donnèrent naissance à des monstres. Une race de monstres contrefaits et couverts de poils rouges, qui marchaient à quatre pattes. Une race muette pour que la honte ne fût pas dite. » (Stance VIII, 32 )
    «  Ils édifièrent des villes colossales (…) En se servant des feux vomis, de la pierre blanche des montagnes et de la pierre noire, ils taillèrent leurs propres images en grandeur naturelle et à leur ressemblance et ils les adorèrent. » (Stance XI, 43 )
   Texte étrange, n’est ce pas ? Personnellement, je trouve qu’il sonne comme le meilleur Lovecraft.
   Mais plus impressionnant se sont les déductions qu’ils inspirèrent à certaines personnes.   Kout Houmi Lal Sing, le maître à penser de Mme Blavatski  aurait échangé des lettres avec son élève. Le sujet en était bien sûr les Stances. En plein dix-neuvième siècle, voilà soudain des gens qui se mettent à discuter du danger des armes fonctionnant sur le principe de l’énergie nucléaire et de la nécessité de les tenir secrètes.
   Plus intéressant encore est le cas du français Louis Jacolliot. Autre lecteur des Stances de Dzyan, elles lui inspirent un livre de science-fiction, Les mangeurs de feu. On y fait notamment allusion à la conversion totale de la matière en énergie. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5710165n/f8.image
    Des Stances de Dzyan, je ne peux plus dire grand-chose. En 1915, l’Hermetic Publishing Compagny de San Diégo a bien fait une impression des Stances de Dzyan, préfacée par le docteur A.S. Raleigh. En 1947, Jacques Bergier a pu en consulter un exemplaire à la bibliothèque du congrès. Étrangement, les photocopies qu’il tira du livre disparurent. Comme d’ailleurs disparurent toutes les copies du livre de Dzyan depuis celle de Damis, l’élève d’Apollonios de Tyane.  
    Personnellement, je ne peux trancher sur l’authenticité de la copie détenue à la bibliothèque du congrès. Mais pour ce qui est des connaissances de la Société Théosophique, j’ai eu accès à un livre écris dans les années vingt par leur branche française. Ce qui y était suggéré m’a mis franchement mal à l’aise. A côté de généralités sur les « corps spirituels » et les « vibrations éthériques » on trouvait aussi des tableaux de persistance des éléments nucléaires, des courbes de datation des transuranides. Toute une science étrangement proche et pourtant très éloignée de ce que l’on pourrait lire dans les manuels de l’époque.
   Laissons le mot de la fin à un écrivain dont le gagne pain était d’écrire des ouvrages qui faisaient peur. Un homme qui se rendit compte du potentiel horrifique du livre de Dzyan au point de le citer au côté du Nécronomicon de l’arabe fou Abdul Al-Hazred.

   « Les théosophes annoncent des choses qui glaceraient le sang de terreur si elles n’étaient pas énoncées avec un optimisme aussi désarmant que béat. »
H.P. Lovecraft

 1. b autres livres de l’Inde et du Tibet

   L’un des plus vieux livres du monde est le Rigveda ou « Veda des strophes ». Il aurait été rédigé en sanskrit aux alentours de 1 500 avant notre ère. Cependant, ce livre présente deux particularités stupéfiantes. Les invocations aux dieux qui y figurent sont en relations avec des dates astronomiques remontant au quatrième millénaire avant J.C. Deuxièmement, la profondeur mystique du Rigveda donne une image incroyablement raffinée de l’Inde d’il y a six mille ans. Les Veda offrent la poésie d’un monisme avancé qui prêche l’idée d’un Dieu unique veillant sur tous.
  On y trouve également des allusions qui semblent transparentes à un habitué de l’âge spatial. On y voit un « engin triangulaire à trois roues », un char rougeâtre brillant comme l’or en flamme qui « survolait l’océan sans toucher l’eau »
   Le Ramayana est encore plus stupéfiant. Rama guerroya contre les Géants et les démons. Pour se venger, le chef des Géants, Ravan enleva la belle Sita, l’épouse de Rama. Pour la libérer, Rama dû conquérir Lanka la cité des démons grâce à une attaque  aérienne.
   La description du char de Rama est également extraordinaire. L’engin aérien avait deux étages avec de nombreuses fenêtres pavoisées. Ses multiples salles étaient peintes. Et du sol, lorsqu’il passait, on pouvait entendre un son mélodieux.
  Le Samaraganasutradhara, attribué au roi Bhojadira, décrit avec précision les différentes sortes de vaisseaux volants. On y trouve des machines-éléphants, des oiseaux de bois, des Vimana (pyramides volantes semblables à la tour centrale des temples hindous), des machines-soldats…
   Dans le Samar, les machines volantes se voient dotées de qualités extraordinaires. Elles seraient capables de détecter leurs semblables devenues invisibles et de les attaquer. Elles pouvaient aussi faire des voyages de plusieurs milliers de kilomètres et même s’élever vers les régions stellaires.
  Le clou de ce petit voyage en Inde est bien évidement le Mahabharata ou « Grandes Batailles ». Ce récit de deux cent mille vers est souvent comparé à l’Iliade. On y décrit une guerre qui se serait déroulé vers 1 400 avant J.C. Les armes utilisées dans ce conflit sont surprenantes par la précision des descriptions. L’arsenal va de la foudre d’Indra –capable de transformer un individu en tas de cendre- à la baguette de Brahmâ qui peut « détruire des pays entiers et stigmatiser des races sur des générations » (sic). Rayons de la mort et bombe H, ce livre est étonnant. On y voit dans un langage très imagé ce qui semble être un missile détruire une troupe d’infanterie. Ailleurs, c’est une grande ville qui pulvérise sa voisine via une arme semblable à une tête nucléaire que sa rivale tente vainement d’abattre avec des antimissiles.
  Je pourrais continuer longtemps comme ça, les auteurs de l’Inde ont été prolifiques. Citons encore le Budhasvamin Brihat Katha Shlokasmagraha, le Harscha Charita et le Boital Pachis.
Les livres maudits (les auteurs, les textes) Bharat10
Le Panchantantra, livre écrit cinq siècles avant J.C par un auteur inconnu pour édifier les enfants d’un roi qui refusaient d’aller à l’école, regorge également d’histoires fantastiques. Ma préférée est le chacal bleu.  On dit que ce livre inspira Ésope comme le Roman de Renart. Le Tibet est tout aussi riche que l’Inde. Son Épopée de Gesar de Ling est à ranger à côté du Ramayana pour les descriptions de vaisseaux aériens.

   1. c Le manuscrit Voynich
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   Sous le règne du roi Henry VIII, le duc de Northumberland pilla de nombreux monastères. Dans l’un d’entre eux fut trouvé un bien étrange manuscrit. Il fut confié pour étude à  John Dee. Un homme dont l’intérêt pour les problèmes mystérieux et les textes hermétiques n’était plus à démontrer.
  Les documents joints au manuscrit permirent d’en identifier l’auteur : Roger Bacon (1220 – 1292). Cet alchimiste du Moyen-Âge frappe par sa modernité. Il écrivit une lettre au pape Clément IV pour l’engager à réformer le calendrier Julien dont les défauts lui paraissaient intolérables. L’une de ses œuvres les plus connus est son « Traité d’Optique et de perspectives », daté de 1250, qui parle déjà de microscopes et de  télescopes. Si son ouvrage en tant qu’alchimiste est assez connu, on oublie trop souvent que ses intuitions en matière de navires propulsés par des moteurs, automobiles et machines volantes sont stupéfiantes.
  On lui doit aussi un traité nommé : «  L’épître sur les œuvres secrètes de l’art et la nullité de la magie ». Une profession de foi contre le charlatanisme qui se révèle aussi comme un essai sur la cryptographie.
  Persécuté, emprisonné, incompris, Bacon eut ses mots amers peu avant sa mort: « Je me repends de m’être donné tant de mal dans l’intérêt de la science ».
  Quand il décéda, les moines de son couvent clouèrent au mur tous ses livres et manuscrits comme œuvre infâme de la sorcellerie !
    Mais un de ses écrits au moins fut épargné, sans doute parce que le manuscrit Voynich était rédigé dans une langue inconnue des hommes. Dans son aspect actuel très délabré, le manuscrit n’a rien d’impressionnant. Pourtant son secret échappa à tous les experts de leurs temps, aussi bien John Dee qu’Athanase Kircher, le génial jésuite qui expliqua le phénomène des illusions d’optiques, comme au savant tchèque Johannes Tepencz.
   C’est en 1912 que l’américain Wilfred Voynich acheta le manuscrit pour l’emmener aux Etats-Unis. Frappé par son caractère énigmatique, il le confia à de nombreux spécialistes de différentes disciplines.
   On ne tarda pas à obtenir les premiers résultats bien qu’ils s’avèrent décevants. Les diagrammes représentés sur certaines pages sont d’évidences des cartes stellaires. On identifia notamment l’étoile Aldebaran et l’amas des Hyades. Quatre cent plantes sont dessinées, pour la plupart elles restent impossibles à reconnaître. L’écriture semble médiévale. L’examen graphologique révèle que le scribe connaissait la langue utilisée : sa graphie est cursive et non lettre à lettre.
   De l’avis général, le manuscrit Voynich est non seulement codé mais écris dans une langue inconnue. Exceptionnellement, les archives du Vatican ont été ouvertes pour faciliter le déchiffrage. Il n’en ressortira rien de plus. De part le monde de nombreuses photographies circulent d’un spécialiste du chiffre à un autre. Tous avouent leur impuissance.
   Le professeur William Romaine Newbold, doyen de l’université de Pennsylvanie, à la fois spécialiste de linguistique et de cryptographie, est contacté en 1919. Ce grand homme très cultivé, proche des Gnostiques, était célèbre depuis la guerre pour avoir cassé un code allemand qui n’avait pu être percé par les organismes spécialisés de Washington. Son aide lui avait d’ailleurs valu un remerciement public de la part du président Franklin Roosevelt.  
   Au bout de deux ans de travail, Newbold semble faire des découvertes stupéfiantes et s’en ouvre à la presse. Selon lui, Roger Bacon savait que la nébuleuse d’Andromède était une galaxie tout comme la Voie Lactée. Ce n’est pas tout, Bacon connaissait aussi la structure de la cellule comme la formation d’un embryon à partir du sperme et d’un ovule.
   Pourtant, quelque chose ne va pas. Newbold semble soudain réagir bizarrement. Il prétend avoir perdu la clef du code, l’avoir retrouvé ou bien qu’elle ne fonctionne pas tout le temps. Après la sensation qu’avaient fait ses premières déclarations, le publique et le milieu scientifique sont troublés par son comportement.
  En 1926, Newbold meurt. Roland Grubb Kent, son collègue et ami, publie ses travaux. Ils sont sévèrement attaqués par le Pr. Manly. Ce dernier  critique la méthode et soutient que certains signes du manuscrit ne sont que des déformations du parchemin. L’affaire tombe dans l’oubli pour quelques années.
   A partir de 1944, William F. Friedmann, un brillant spécialiste de la cryptographie militaire reprend le travail sur le manuscrit Voynich. Aidé par un ordinateur R.C.A 301, il arrive à plusieurs conclusions : la langue utilisée par Bacon est chiffrée mais également totalement artificielle car elle n’a de parenté avec aucun idiome connu. A sa mort, en 1970, l’homme n’avait toujours pas percé le code.
  Le magazine américain INFO, consacré aux informations fortéennes, se mit alors en tête d’interpréter le manuscrit et de publier l’intégralité des traductions de Newbold. Les résultats sont extraordinaires. Dans un passage, Roger Bacon dit : « J’ai vu dans un miroir concave une étoile en forme d’escargot. Elle s’est trouvée entre l’ombilic de Pégase, le bustier  d’Andromède et la tête de Cassiopée. » L’espace ainsi défini se trouve coincé entre le 30° et le 50° degré, juste au-dessus de la Voie Lactée. C’est justement dans ce secteur que se trouve la galaxie d’Andromède, un objet qui a justement la forme d’une spirale ou… d’un escargot.  Un autre fragment du texte fait allusion « au secret des étoiles nouvelles » ce qui semble indiquer que Bacon connaissait l’existence des novae. On n’en saura guère plus…
  Le  dernier point que je désirerais soulever m’a été évoqué par une amie. Selon elle, Bacon n’aurait pas fait ses découvertes tout seul. Dans l’abbaye d’Oxford se trouvait une suite de rouleaux de parchemins écrits en hébreux et attribuée au roi Salomon. En 1350, ils furent brûlés sur ordre du pape Innocent VI. La raison officielle était que l’on pouvait s’en servir pour évoquer des démons. Le manuscrit Voynich serait une version codée de ce texte.
    C’est possible, Bacon lui-même fait mention des rouleaux de Salomon dans ses notes.  Mais dès le milieu du treizième siècle, l’alchimiste commença à prendre conscience du danger que représentaient les connaissances qu’il avait acquis. Il dira peu après : « Celui qui écrit au sujet des secrets d’une façon qui n’est pas cachée au profane est un fou dangereux. » J’en profite pour rappeler un point évoqué plus haut. Bacon ne croyait pas en la magie, ni en la sorcellerie. Jamais il n’aurait perdu du temps à copier des litanies d’invocations pour les démons. Quoi qu’aient été les rouleaux de Salomon ou que soit le manuscrit Voynich, ils doivent être proche des autres oeuvres de Bacon : un traité d’alchimie, de mécanique ou d’astronomie.

   1. d John Dee

   John Dee (1527- 1608) est un personnage bien réel dont l’historicité est certaine. Pourtant, il est de ces êtres qui semblent plus avoir en commun avec le monde du fantastique que le quotidien de son époque. Ainsi, il apparaît plus fréquemment dans les œuvres de fiction de Jean Ray, Gustave Meyrink et Lovecraft que dans des biographies.
  On aura pratiquement tout raconté sur cet homme, jusqu’à en faire un espion qui se serait ri du surnaturel. Peut-être bien, mais je crois l’homme très différent que ce que l’on dit généralement de lui. Avant toute chose, John Dee était un mathématicien et, grand ami de Mercator, il fit connaître son œuvre en Angleterre. Il fut aussi le père du méridien universel de Greenwitch et un des hommes de son temps les plus au fait des secrets de navigations.  
   Beaucoup montent en épingle son renvoi de l’université de Cambridge pour sorcellerie. C’est oublier bien vite que la « sorcellerie » en question était la création d’automates. Les autres activités « magiques » de Dee sont aussi peu caractéristiques. S’il gagna sa vie en tant qu’astrologue ce fut plus par dénuement que par conviction. Quant à sa participation au « complot magique » contre la reine Marie Tudor, il ne prouve pas grand-chose non plus. Dee fut aussi le traducteur d’Euclide en anglais et l’auteur de recherches sur l’utilisation militaire de télescopes et de lunettes.
   L’œuvre de John Dee reste en grande partie inconnue. En 1597, la populace de Londres incendia son appartement, brûlant ainsi quatre mille ouvrages rares et cinq manuscrits (dont, sans doute, un exemplaire complet de la Stéganographie). Persécuté malgré la protection de la reine Elisabeth, c’est un homme brisé qui décède en 1608.
  De lui nous retenons deux images qui s’excluent l’une l’autre. D’un côté, nous avons le travailleur infatigable capable de rester à sa table vingt-deux heures par jour, l’homme doté d’une incroyable culture classique, le grand lecteur, l’excellent traducteur et déchiffreur de code. De l’autre nous avons le naïf, le crédule qui s’accoquine avec cet escroc de Kelly. Cet homme qui se veut alchimiste et qui ruine sa santé et sa réputation dans de sordides affaires.
  Ces deux hommes n’ont rien en commun, le véritable John Dee est l’homme qui a écris La monade séfirotique, celui qui vécu avant de tomber sous l’influence de Kelly.
 La monade séfirotique est un livre extraordinaire dans le sens qu’il sort complètement de l’ordinaire. Pourtant l’ouvrage reste à ce jour non décodé. Les rares passages traduits dans La véritable relation de Casaubon frisent parfois la démence la plus totale… ou l’illumination dans son sens le plus profond. Avec plusieurs siècles d’avance sur ces contemporains, John Dee franchit les limites des mathématiques traditionnelles. Le traducteur d’Euclide évoque même les espaces non-euclidiens et la superposition d’univers parallèles dans le même espace physique, alignés dans des dimensions différentes. Il mentionne aussi la possibilité de construire des machines autosuffisantes. Néanmoins, ce qui contribue le plus à nous éloigner de la sorcellerie et de l’astrologie c’est encore les incroyables intuitions mathématiques que révèle Dee. Il dit –et cela fut démontré à notre époque moderne- que la plus importante et la plus compliquée des formes de mathématiques est l’arithmétique. A côté de cela, l’Anglais –toujours très en avance sur son époque- se fend d’interprétations jungiennes des rêves.
   A mon sens, le plus étonnant dans toutes ces confidences n’est pas le texte lui-même. Révélation des « Anges » comme le dit John Dee ou simple extrapolation plus ou moins sensée, elles ressemblent à d’autres documents aussi étranges. Non, c’est le langage dans lesquelles elles sont rédigées qui me paraît le plus intéressant. L’Enochien est très proche des langues sémitiques ou de l’Ethiopien. Une langue agglutinante fait d’une accumulation d’affixes autours d’une racine monosyllabique.
  D’autre part, l’alphabet lui-même présente une étonnante similitude avec l’écriture cunéiforme des sumériens. En effet, si les lettres énochiennes sont parfois arrondies, elles n’en conservent pas moins l’embase des clous caractéristiques des coins qui achèvent le tracé des lettres cunéiformes.
   La découverte d’autres textes rédigés en une langue apparentée au sumérien, notamment dans les écrits de l’Arabe Geber, semble démontrer la survivance de cette langue et des connaissances qui y sont attachées jusqu’à l’aube de la Renaissance.

   1. e Le secret de l’abbé Trithème

   Au départ, je n’avais pas l’intention d’écrire sur l’abbé Trithème. Il existe tellement de livres plus proches de mon sujet que les ouvrages de l’abbé ne devraient pas figurer en tête de mes recherches. Pourtant, Trithème est l’inspirateur de John Dee. Pendant douze ans, l’Anglais a travaillé sur La monade séfirotique sans beaucoup avancer, après avoir lu la Stéganographie de l’abbé, il termina son œuvre en cinq jours.
    Mais qui était Trithème ? Il s’agit encore une fois d’un personnage très controversé mais dont l’existence est avérée. Jean de Heidenberg –dit Trithème- est né le 2 février 1462 à Trittenheim. Trithème était membre d’une société secrète pour l’étude de l’astrologie, la magie des nombres, des langues et de la mathématique. Cette société, la Sodalitas Celtica ou confrérie celtique, regroupait quelques esprits parmi les plus éveillés de leur temps, citons l’alchimiste Rudolf Agricola  et le kabbaliste juif Paul Ricci.
   Erudit et historien, Trithème réunit au monastère de Saint-Martin la bibliothèque la plus riche d’Allemagne. Ses recherches donnèrent naissance à un livre en huit tomes : la  Stéganographie. Mélange d’hypnose, de kabbale et de parapsychologie, l’ouvrage permet le codage et le décodage de chiffres parmi les plus compliqués, mais aussi d’influencer la pensée d’autrui ou de la transmettre à un individu. Comme John Dee, plus tard et de la même façon, c’est par le biais de rêves plus ou moins éveillé que l’abbé reçu ces secrets.  
   Pourtant, Trithème était un rationaliste. Il ne croyait pas à l’astrologie et eut d’ailleurs le malheur de le clamer trop fort. Cela lui causa de nombreux ennuis par la suite. Pour ce qui est de la Stéganographie, le livre fut brûlé sur ordre de l’Electeur Philippe II, comte Palatin, qui le trouva dans sa bibliothèque. Dès lors, il n’en restera que des copies partielles qui ne couvrent pas la moitié de l’œuvre d’origine. En 1609, sa publication sera interdite par la Congrégation du Saint-office, prohibition qui sera maintenue jusque vers 1930.
    Ce que contenait la Stéganographie reste mystérieux. Les passages restés épargnés ne concernent que des méthodes de chiffre, du reste nous avons que des ouï-dire.

   Voilà donc quelques exemples de livres obscures qui – des siècles après leur écriture- soulèvent plus de questions que de réponses. On pourrait sans peine citer une petite centaine d’autres livres qui auraient parfaitement leur place dans ma liste. Du plus ancien d’entre eux,  le livre de Thot, interdit dès l’Egypte Antique jusqu’au moderne Oashpe rédigé (en 1881) en écriture automatique par John Ballou Newbrought, des révélations surprenantes nous accueillent page après page. https://en.wikipedia.org/wiki/Oahspe:_A_New_Bible
    Les réponses ne sont pas faciles à obtenir, nous l’avons vu. Le plus étonnant reste cependant dans la personnalité même des écrivains. Nous l’avons vu, ils ont été le plus souvent traînés dans la boue, accusés du pire. Certains –selon les époques- termineront leurs jours sur le bûcher ou dans des asiles d’aliénés. La plupart des auteurs de ces livres n’offrent pourtant pas le visage habituel des mythomanes ou des illuminés. Ils ont appris des choses par des canaux inhabituels, des choses qui ne pouvaient être admises par leurs contemporains.


Dernière édition par Anaxagore le Mer 6 Avr - 12:56, édité 1 fois

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Message par Thomas Mar 5 Avr - 20:58

Concernant les livres indiens et tibétains je me demande -vu leur ancienneté- si ce sont de simple roman ou s'il s'agit de livre d'histoire?
Un histoire très ancienne dont aurait pas de trace.

Pour la manuscrit Voynich, je connaissais un peu. Je suis de ceux qui pensent que ce n'est pas un canular, mais je me demande si le mystère sera percé un jour.

Le personnage mystérieux de John Dee et mis à profit dans L'Histoire Secrète de J-P. Pécau.

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Message par Anaxagore Mer 6 Avr - 12:02

Je parle de tout ça en lecteur de ces livres car j'ai tenu entre mes mains la plupart des livres dont je parle. Je les ai lu et... ils me rendent dingue. Certaines descriptions ne peuvent pas être simplement de l'imagination.

Anaxagore a écrit:d’une « grande lance brillante à cheval sur un rayon de lumière ». La destruction de la ville fait étrangement penser à une explosion nucléaire. « Une grande boule de feu monta jusqu’au ciel, presque jusqu’aux étoiles ». Les conséquences de cette explosion ne font que faciliter le rapprochement. « Tous ceux qui étaient dans la ville furent horriblement brûlés, et ceux qui étaient aux environs furent brûlés aussi. Tous ceux qui regardèrent la lance et la boule de feu devinrent aveugles pour toujours. Ceux qui étaient entrés à pied dans la cité tombèrent malade et moururent. Le sol de la cité lui-même fut empoisonné ainsi que les rivières qui la traversaient. »

Une grande lance brillante à cheval sur un rayon de lumière... c'est moi où ça ressemble à la description d'un missile balistique ?
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Une grande boule de feu qui monta jusqu'au ciel, presque j'usqu'aux étoiles
Les livres maudits (les auteurs, les textes) Canopus
Une explosion nucléaire

« Tous ceux qui étaient dans la ville furent horriblement brûlés, et ceux qui étaient aux environs furent brûlés aussi. Tous ceux qui regardèrent la lance et la boule de feu devinrent aveugles pour toujours. Ceux qui étaient entrés à pied dans la cité tombèrent malade et moururent. Le sol de la cité lui-même fut empoisonné ainsi que les rivières qui la traversaient. »
Mais mince on dirait une description d'Hiroshima ! Ce livre a plus de 3000 ans !

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Message par Thomas Mer 6 Avr - 13:47

Mais du coup, si c'est des livres d'histoires. Ça veux dire qu'ils nous manquent beaucoup d'épisode.
Si c'est des romans, les mecs étaient de sacrés auteurs de SF.

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Message par Lunarc Mer 6 Avr - 13:49

Les citations que donnaient Charroux dans ses ouvrages étaient également assez troublantes, et bon, elle recoupe celle que tu donne, Anaxagore.
Et bon, je pense qu'on se souvient tous d'Oppenheimer qui pense, quand la premiére bombe atomique explose, au passage du Bhagavad Gita où Vishnou dit:
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Message par Anaxagore Mer 24 Aoû - 13:25

Un article sur le manuscrit Voynicht qui - oups- contredit certaines de mes hypothèses :
http://www.lefigaro.fr/livres/2016/08/22/03005-20160822ARTFIG00079-un-manuscrit-extraterrestre-va-etre-publie-en-espagne.php

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Message par Thomas Mer 24 Aoû - 17:00

Vue le mystère qui entour ce livre, même à 8000€ il vont vendre toutes les reproductions sans aucun problème à mon avis.

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Message par Anaxagore Mer 24 Aoû - 18:06

Je suis bien d'accord. S'il existe un livre sur Terre écris par quelqu'un qui discutait avec ET... c'est ce manuscrit.

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