[CTC21] Alas rojas sobre el Pacífico
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[CTC21] Alas rojas sobre el Pacífico
Ce texte se déroule dans l'univers de La Edad Del Níquel. Au menu : combats aériens, gros oiseau préhistorique et lutte antifasciste, il y a même un habitant de Lougansk luttant contre les nazis.
Jungle de Guadalcanal, 10 Septembre 1942
Placa Laureada de Madrid
TroisPolikarpov I-15 alias Chatos attaquant des Savoia 81 franquistes dans le ciel de Malaga. Crédit : Juan Abellán
Jungle de Guadalcanal, 11 Septembre 1942
Emblème de l'aviation républicaine de 1936 à 1939, puis de l'aviation militaire du Nouveau Chili
1958, aéroport de Los Angeles
Breguet 470 aux couleur de LAPE
Zoo humain à Bruxelles en 1958
[1] Maudit trois bouches ! Il s'agit d'un canon antiaérien japonais de 25 mm Type 96 à trois canons. Vous pouvez en voir des photos dans cet article wikipédia.
[2] Nacionales. Autre terme pour franquistes durant la guerre d'Espagne.
[3] Aujourd'hui Lougansk en Ukraine. Cette ville portait le nom de Vorochilovgrad entre 1935 et 1958 puis de 1970 à 1990.
[4] OTL Nouméa
[5] Ailes rouges toujours antifascistes !
[6] Pour la République, pour Soler, Ils ne passeront pas. Soler c'est en référence à Jordi Soler, président de la République du Nouveau Chili et protagoniste principal du texte Les sous marins c'est mal vu.
[7] Líneas Aéreas Postales Españolas fut la compagnie aérienne nationale espagnole qui exista de 1932 à 1939. Après la victoire du franquisme elle fut absorbée par la compagnie Iberia qui était la compagnie aérienne des franquistes.
[8] OTL l'ancêtre de Christian Karembeu fut exposé dans un zoo humain avec d'autres kanaks lors de l'exposition coloniale de 1931. Ici la seconde république espagnole lui donne d'autres opportunités.
Ici vous pourrez lire un biographie du peintre Juan Abellán et voir certaines de ses œuvres (en espagnol) :
JUAN ABELLAN: PINTOR DE LA GUERRA CIVIL
Polikarpov I-15 alias Chato. Crédit : Juan Abellán
Polikarpov I-16 alias Mosca. Crédit : Juan Abellán
Alas rojas sobre el Pacífico
Ailes rouges sur le Pacifique
Ailes rouges sur le Pacifique
Seul dans la Jungle avec ses rêves aériens
Jungle de Guadalcanal, 10 Septembre 1942
Placa Laureada de Madrid
Trois jours, trois jours que Guillermo Karembeu était dans cette jungle. Il avait été abattu par la DCA. ¡ Maldita tres bocas ! [1] grommelait il. Guillermo est son prénom en espagnol, son prénom est Dashimwa en xârâcùù, une langue kanake de l'ïle de Lifou. Plusieurs fois il avait été abattu lors de sa carrière de pilote. Chaque fois il avait réussit à rejoindre les lignes amies. En Espagne c'était assez dur il avait du être discret et ne comptait pas sur l'aide de la population locale, une délation était fort probable de par sa célébrité. La difficulté venait du terrain assez dégagé d'Espagne et en plus de sa peau noire, un kanake ne passe pas vraiment inaperçu dans la campagne espagnole. Ce beau pays d’Espagne avec ses oliviers qu'il ne pense pas revoir un jour ayant du le quitter en 1939 avec la défaite.
Ici en comparaison c'était facile. Il avait pu sauter en parachute et avait pu se cacher dans la jungle. Les japonais se battaient bien dans la jungle, ils l'avaient démontré en Malaisie et ailleurs, mais lui avait un avantage sur eux : il y était né. Un soldat japonais isolé en avait fait les frais, sans doute avait il perdu la patrouille qui devait le capturer. Cela s'était réglé discrètement d'un coup de machette, il avait ensuite caché le corps et s'était emparé de son fusil, toujours mieux que son pistolet, de sa précieuse gourde, de son casque et de son camouflage.
D'expérience il savait qu'il ne valait mieux ne pas tomber vivant entre les mains des fascistes. Il l'avait lu dans les journaux en Espagne, mais avait aussi écouté des témoins et même vu dans un village une fosse commune toute fraîche avec du sang sur un mur à côté. Les journaux parlaient aussi de ce qui se passait en Union Soviétique avec les SS. Quand aux japonais leur réputation n'était plus à faire après le viol de Nankin
Mais assez marché pour cette nuit il allait se reposer, il allait bien bientôt arriver à la ligne de front et le jour allait bientôt se lever, il était trop dangereux de tenter de la passer en pleine lumière, il devrait attendre la nuit prochaine. En attendant il repensait à ses vols en Espagne, d'abord dans les Chatos, tel qu'on surnommait les Polikarpov I-15, un cadeau du camarade Staline. Il se souvenait de comment il avait pu abattre ces nombreux avions des nacionales [2] avec leur motif en X. Aujourd'hui il abattait des japs avec leurs cercles rouges. Plus tard il avait piloté des Moscas, tel qu'on surnommait les Polikarpov I-16, ceux-ci était assez bon face aux Messerschmitt (Bf 109) mais était trop juste face aux avions japonais. Les soviétiques les avaient utilisé face aux japonais à Khalkhin Gol et les avait amélioré en y plaçant des canon de 20 mm à la place des mitrailleuse de 7,62 et en posant un blindage plus gros. Ceux-ci avaient transmis ces informations à la toutes récente armée de l'air du Nouveaux Chili dont on prévoyait à l'époque qu'elle devrait affronter l'impérialisme japonais tôt ou tard. C'était son vieil ami Ivan Fiodorov, qui fut chargé de cette mission. Comme lui il eu la plus haute distinction militaire de la république la Placa Laureada de Madrid. Ils se servirent d'un stock de chatos et de moscas encore dans leurs caisses, une cargaison qui a été envoyé à Valence dans un cargo et qui ne pu jamais être déchargé, l’évacuation de la flotte de la république était en cours et par hasard ce cargo se trouvait là. La flotte rejoint ensuite le Nouveau Chili en passant par le canal de Suez. Les caisses du cargo contenait quasiment tout ce qui formait aujourd'hui l'aviation néochilienne en plus des quelques avions déjà positionnés au Nouveau Chili qui n'étaient pas d'une grande valeur militaire mis à par quelques hydravions Dornier Do J pour la reconnaissance. Guillermo se disait qu'à l'heure actuelle Ivan devait être en train de lutter pour libérer sa ville natale de Vorochilovgrad [3] de l'occupation nazie qui frappait l'Ukraine soviétique.
Ensuite était venu l'attaque de Pearl Harbor, l'arrivée de l'armée des Etats-Unis à Puerto Torrès [4]. Puis le début de la campagne de Guadalcanal. On avait envoyé l'aviation néochilien en renfort sur l'aéroport d'Henderson Field, il n''étaient pas de trop en renfort des aviateurs de l'US Air Force. Leurs avions étaient inférieur en qualité mais pour défendre l'aéroport c'était suffisant, l'expérience des pilotes néochiliens, tous vétérans de la guerre d'Espagne, faisait la différence. La proximité de l'aéroport permettait de récupéré facilement les pilotes mais malgré tout c'était le champ du cygne pour les chatos et les moscas, ils tombaient comme des mouches, étant peu à peu remplacé par des appareil étasuniens plus modernes.
Ici en comparaison c'était facile. Il avait pu sauter en parachute et avait pu se cacher dans la jungle. Les japonais se battaient bien dans la jungle, ils l'avaient démontré en Malaisie et ailleurs, mais lui avait un avantage sur eux : il y était né. Un soldat japonais isolé en avait fait les frais, sans doute avait il perdu la patrouille qui devait le capturer. Cela s'était réglé discrètement d'un coup de machette, il avait ensuite caché le corps et s'était emparé de son fusil, toujours mieux que son pistolet, de sa précieuse gourde, de son casque et de son camouflage.
D'expérience il savait qu'il ne valait mieux ne pas tomber vivant entre les mains des fascistes. Il l'avait lu dans les journaux en Espagne, mais avait aussi écouté des témoins et même vu dans un village une fosse commune toute fraîche avec du sang sur un mur à côté. Les journaux parlaient aussi de ce qui se passait en Union Soviétique avec les SS. Quand aux japonais leur réputation n'était plus à faire après le viol de Nankin
Mais assez marché pour cette nuit il allait se reposer, il allait bien bientôt arriver à la ligne de front et le jour allait bientôt se lever, il était trop dangereux de tenter de la passer en pleine lumière, il devrait attendre la nuit prochaine. En attendant il repensait à ses vols en Espagne, d'abord dans les Chatos, tel qu'on surnommait les Polikarpov I-15, un cadeau du camarade Staline. Il se souvenait de comment il avait pu abattre ces nombreux avions des nacionales [2] avec leur motif en X. Aujourd'hui il abattait des japs avec leurs cercles rouges. Plus tard il avait piloté des Moscas, tel qu'on surnommait les Polikarpov I-16, ceux-ci était assez bon face aux Messerschmitt (Bf 109) mais était trop juste face aux avions japonais. Les soviétiques les avaient utilisé face aux japonais à Khalkhin Gol et les avait amélioré en y plaçant des canon de 20 mm à la place des mitrailleuse de 7,62 et en posant un blindage plus gros. Ceux-ci avaient transmis ces informations à la toutes récente armée de l'air du Nouveaux Chili dont on prévoyait à l'époque qu'elle devrait affronter l'impérialisme japonais tôt ou tard. C'était son vieil ami Ivan Fiodorov, qui fut chargé de cette mission. Comme lui il eu la plus haute distinction militaire de la république la Placa Laureada de Madrid. Ils se servirent d'un stock de chatos et de moscas encore dans leurs caisses, une cargaison qui a été envoyé à Valence dans un cargo et qui ne pu jamais être déchargé, l’évacuation de la flotte de la république était en cours et par hasard ce cargo se trouvait là. La flotte rejoint ensuite le Nouveau Chili en passant par le canal de Suez. Les caisses du cargo contenait quasiment tout ce qui formait aujourd'hui l'aviation néochilienne en plus des quelques avions déjà positionnés au Nouveau Chili qui n'étaient pas d'une grande valeur militaire mis à par quelques hydravions Dornier Do J pour la reconnaissance. Guillermo se disait qu'à l'heure actuelle Ivan devait être en train de lutter pour libérer sa ville natale de Vorochilovgrad [3] de l'occupation nazie qui frappait l'Ukraine soviétique.
Ensuite était venu l'attaque de Pearl Harbor, l'arrivée de l'armée des Etats-Unis à Puerto Torrès [4]. Puis le début de la campagne de Guadalcanal. On avait envoyé l'aviation néochilien en renfort sur l'aéroport d'Henderson Field, il n''étaient pas de trop en renfort des aviateurs de l'US Air Force. Leurs avions étaient inférieur en qualité mais pour défendre l'aéroport c'était suffisant, l'expérience des pilotes néochiliens, tous vétérans de la guerre d'Espagne, faisait la différence. La proximité de l'aéroport permettait de récupéré facilement les pilotes mais malgré tout c'était le champ du cygne pour les chatos et les moscas, ils tombaient comme des mouches, étant peu à peu remplacé par des appareil étasuniens plus modernes.
TroisPolikarpov I-15 alias Chatos attaquant des Savoia 81 franquistes dans le ciel de Malaga. Crédit : Juan Abellán
Abraham de nouveau
Jungle de Guadalcanal, 11 Septembre 1942
Abraham North et ses frères d'armes tenaient la ligne de front sur la Lunga. La nuit sans Lune ne permettait pas de bien voir, soudain un bruit se fit entendre. " Attention quelqu'un approche ! " Puis un reflet se fit voir. Ces quelques soldats sur la crête d'Edson pointèrent leurs armes dans cette direction puis une voie se fit entendre : ¡ Alas Rojas siempre antifascistas ! [5] . Cette voie se dit Abraham. "Ne tirez pas c'est un ami" cria il en anglais et il ajouta en espagnol : "Tu peux sortir Guillermo". Guillermo s'avança alors. "Content de te voir camarade, l’Espagne, Puerto Torrés et maintenant ici" dit il. Guillermo répondit content de te voir aussi, quatre jour que je marche dans la forêt, ça grouille de japs je pense qu'ils vont attaquer d'ici demain". "Nous aussi" répondit Abraham.
Au cours de la soirée Guillermo et Abraham se remémorèrent leur passé commun, d'abord l’Espagne où Abraham avait rejoint la brigade Abraham Lincoln puis leurs retrouvailles au Nouveau Chili. C'est là qu'on avait envoyé beaucoup d'anciens de la brigade internationale Abraham Lincoln car ils savaient déjà un peu d'espagnol et pourraient mieux se débrouiller pour communiquer avec les soldats néochiliens eux aussi vétérans de la guerre d’Espagne pour la plupart. On les avait par la suite envoyé à Guadalcanal, les tercios maori étant aussi du voyage, cette troupe d'élite étant appréciée. Au cour de la soirée les deux amis conversèrent sur la situation politique, leurs vieux souvenir et le racisme qu'ils avaient expérimenté de par leur couleur de peau.
Guillermo n'eut pas le temps de rejoindre son unité il resta sur place et jusqu'au 14 il repoussa les attaques japonaises, les bombardements se faisant plus intense. de nombreuses fois Guillermo sentit sa fin approcher et à chaque assaut il criait pour encourager ses compagnons : ¡ Por la República, por Soler, No Pasáran ! [6]
Au cours de la soirée Guillermo et Abraham se remémorèrent leur passé commun, d'abord l’Espagne où Abraham avait rejoint la brigade Abraham Lincoln puis leurs retrouvailles au Nouveau Chili. C'est là qu'on avait envoyé beaucoup d'anciens de la brigade internationale Abraham Lincoln car ils savaient déjà un peu d'espagnol et pourraient mieux se débrouiller pour communiquer avec les soldats néochiliens eux aussi vétérans de la guerre d’Espagne pour la plupart. On les avait par la suite envoyé à Guadalcanal, les tercios maori étant aussi du voyage, cette troupe d'élite étant appréciée. Au cour de la soirée les deux amis conversèrent sur la situation politique, leurs vieux souvenir et le racisme qu'ils avaient expérimenté de par leur couleur de peau.
Guillermo n'eut pas le temps de rejoindre son unité il resta sur place et jusqu'au 14 il repoussa les attaques japonaises, les bombardements se faisant plus intense. de nombreuses fois Guillermo sentit sa fin approcher et à chaque assaut il criait pour encourager ses compagnons : ¡ Por la República, por Soler, No Pasáran ! [6]
Emblème de l'aviation républicaine de 1936 à 1939, puis de l'aviation militaire du Nouveau Chili
Les ailes rouges sur l'océan cette fois ci bien Pacifique
1958, aéroport de Los Angeles
Breguet 470 aux couleur de LAPE
Des années avait passé, Guillermo avait survécu à ces terribles nuit du 12 au 14 septembre 1942 sur la Lunga. Cela c'était fini des charges banzaï au corps à corps, katana, baïonnette contre baïonnette, crosse, machette voir taiaha chez les tercios maoris. Il avait par la suite rejoint son unité et avait recommencé à voler sur des appareils étasuniens plus modernes, les derniers chatos et moscas ne servant plus que pour patrouiller avant de trouver leur place dans un musée ou comme avions civils. Il participât à d'autres campagnes, décollant même d'un porte avion. La flotte de la république et son armée participant à la libération des Philippines. Pour lui le dernier acte de la guerre fut de piloter un Douglas DC-3 qui convoyait le président Soler à l'acte de capitulation du Japon. Ce fut une amélioration par rapport au DC-2 qui équipait jusque là la compagnie LACE (Líneas Aéreas Postales Españolas) [7], ceux-ci avaient une autonomie trop courte pour les longues distance du Pacifique. Ce ne fut pas la dernière fois qu'il pilotât un avion militaire. Sa plus belle surprise fut quand il retrouva son ami Ivan Fiodorov alors qu'il faisait parti d'une délégation officielle de la république du Nouveau Chili en URSS. Il purent alors monter tout les deux dans un MiG-15 biplace. Et alors quelle joie, toute cette puissance, toute cette vitesse, il n'eut qu'une envie c'était de voler droit vers Madrid pour faire une mauvaise surprise à Franco.
Il aurait pu devenir chef de l'armée de l'air néochilienne mais il refusa ce poste trop bureaucratique, ce qu'il voulait c'était voler. le président Soler lui proposa donc d'être membre fondateur d'une nouvelle compagnie qui devait servir à remplacer la défunte LAPE. Ce serait la CANC (Compañia Aérea Neo Chilena) ou Compagnie aérienne néo chilienne. Cette compagnie avait pour emblème un A et un N enveloppé dans deux C, le dernier étant inversé. Deux ailes rouges s'ajoutant de chaque côté. Souvent le logo était en rouge avec un drapeau tricolore républicain à l'intérieur des deux C. La devise de l'entreprise était Alas Rojas siempre listas (Ailes rouges toujours prêtes). Au début la compagnie comptait surtout des Douglas DC-3 et quelques avion tel les chatos et les moscas, mais ceux-ci uniquement pour le courrier. Les hydravions était en nombre au début de l'historie de la compagnie. La mascotte de la compagnie était un sylviornis du nom de Du, bien que ce gros oiseau soit incapable de voler son plumage rouge allait très bien. Bien sur l’extrémité des ailes était toujours peintes en rouge !
Guillermo se retrouva donc pilote de ligne et aujourd'hui en lisant un journal il se remémorât son passé. la république lui avait permis dès 1931 de passer son baptême de l'air sur un Hispano-Suiza E-30. L'avènement de la seconde république avait fait beaucoup pour amélioré le, sort du peuple kanake. Il se demandait ce qui serait arrivé si les choses avaient été différentes. Peut-être serait il allé à l'exposition coloniale de Paris ? Il serait peut-être comme son ami Abraham engagé dans le mouvement pour les droits civiques aux côtés de Martin Luther King ? C'est alors qu'une image lui glaça le sang, c'était la photo d'un enfant congolais exposé comme une bête à l'exposition universelle de Bruxelles. [8]
Il aurait pu devenir chef de l'armée de l'air néochilienne mais il refusa ce poste trop bureaucratique, ce qu'il voulait c'était voler. le président Soler lui proposa donc d'être membre fondateur d'une nouvelle compagnie qui devait servir à remplacer la défunte LAPE. Ce serait la CANC (Compañia Aérea Neo Chilena) ou Compagnie aérienne néo chilienne. Cette compagnie avait pour emblème un A et un N enveloppé dans deux C, le dernier étant inversé. Deux ailes rouges s'ajoutant de chaque côté. Souvent le logo était en rouge avec un drapeau tricolore républicain à l'intérieur des deux C. La devise de l'entreprise était Alas Rojas siempre listas (Ailes rouges toujours prêtes). Au début la compagnie comptait surtout des Douglas DC-3 et quelques avion tel les chatos et les moscas, mais ceux-ci uniquement pour le courrier. Les hydravions était en nombre au début de l'historie de la compagnie. La mascotte de la compagnie était un sylviornis du nom de Du, bien que ce gros oiseau soit incapable de voler son plumage rouge allait très bien. Bien sur l’extrémité des ailes était toujours peintes en rouge !
Guillermo se retrouva donc pilote de ligne et aujourd'hui en lisant un journal il se remémorât son passé. la république lui avait permis dès 1931 de passer son baptême de l'air sur un Hispano-Suiza E-30. L'avènement de la seconde république avait fait beaucoup pour amélioré le, sort du peuple kanake. Il se demandait ce qui serait arrivé si les choses avaient été différentes. Peut-être serait il allé à l'exposition coloniale de Paris ? Il serait peut-être comme son ami Abraham engagé dans le mouvement pour les droits civiques aux côtés de Martin Luther King ? C'est alors qu'une image lui glaça le sang, c'était la photo d'un enfant congolais exposé comme une bête à l'exposition universelle de Bruxelles. [8]
Zoo humain à Bruxelles en 1958
Notes
[1] Maudit trois bouches ! Il s'agit d'un canon antiaérien japonais de 25 mm Type 96 à trois canons. Vous pouvez en voir des photos dans cet article wikipédia.
[2] Nacionales. Autre terme pour franquistes durant la guerre d'Espagne.
[3] Aujourd'hui Lougansk en Ukraine. Cette ville portait le nom de Vorochilovgrad entre 1935 et 1958 puis de 1970 à 1990.
[4] OTL Nouméa
[5] Ailes rouges toujours antifascistes !
[6] Pour la République, pour Soler, Ils ne passeront pas. Soler c'est en référence à Jordi Soler, président de la République du Nouveau Chili et protagoniste principal du texte Les sous marins c'est mal vu.
[7] Líneas Aéreas Postales Españolas fut la compagnie aérienne nationale espagnole qui exista de 1932 à 1939. Après la victoire du franquisme elle fut absorbée par la compagnie Iberia qui était la compagnie aérienne des franquistes.
[8] OTL l'ancêtre de Christian Karembeu fut exposé dans un zoo humain avec d'autres kanaks lors de l'exposition coloniale de 1931. Ici la seconde république espagnole lui donne d'autres opportunités.
Bibliographie
Ici vous pourrez lire un biographie du peintre Juan Abellán et voir certaines de ses œuvres (en espagnol) :
JUAN ABELLAN: PINTOR DE LA GUERRA CIVIL
Polikarpov I-15 alias Chato. Crédit : Juan Abellán
Polikarpov I-16 alias Mosca. Crédit : Juan Abellán
Dernière édition par Préhistorique le Dim 27 Mar - 12:34, édité 6 fois
Préhistorique- Messages : 560
Date d'inscription : 03/03/2020
Thomas et Uranium Colonel aiment ce message
Re: [CTC21] Alas rojas sobre el Pacífico
Chouette texte.
Il y a un point que j'ai du mal à capter:
"république du Nouveau Chilien URSS"
Il y a un point que j'ai du mal à capter:
"république du Nouveau Chilien URSS"
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« Ce n’est que devant l’épreuve, la vraie, celle qui met en jeu l’existence même, que les hommes cessent de se mentir et révèlent vraiment ce qu’ils sont. »
Alexandre Lang.
Au Bord de l'Abîme et au-delà
Re: [CTC21] Alas rojas sobre el Pacífico
Merci c'est corrigé : république du Nouveau Chili en URSS
Préhistorique- Messages : 560
Date d'inscription : 03/03/2020
Thomas aime ce message
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