L’essaim des drones tueurs

Il semble que Terminator ne sera pas un robot humanoïde mais un essaim de drones tueurs.

J'aurais pu mettre ce sujet en futurologie mais les drones tueurs autonomes existent déjà. Le drone autonome Kargu a été développé par une entreprise turque et a été utilisé en Libye en 2020 pour attaquer une cible sans intervention humaine. La cible étant reconnue par reconnaissance faciale. Ces drones ont aussi été utilisé dans la guerre arméno-azérie de 2020 et ont fait pencher la balance du côté azéri allié à la Turquie. A côté de cela des attaques de drones, pas autonomes ceux là, ont été effectuées par des organisations criminelles comme DAESH ciblant des bases militaires russes, la défense antiaérienne russe étant assez efficaces pour les repousser. Un cartel mexicain (Cartel de Jalisco Nueva Generación) a aussi effectuer une attaque avec un drone larguant des explosifs sur une milice d'autodéfense, blessant un milicien et forçant les autres à fuir. En général ces cartel sont assez bien équipé en armements divers, notamment des blindés artisanaux (faites une recherche avec le mot clef : Narcotanque) et de narcosous-marin non armé pour transporter la drogue. (Un cartel mexicain a aussi assassiné et décapité la journaliste María Elizabeth Macías Castro pour ses publications sur les cartels sur les réseaux sociaux en posant près du cadavre des menaces contre les émdias et même les utilisateurs de réseaux sociaux. Aucun journal local n'a publié l'information sur l'assassinat par peur.) On peut aussi citer la tentative d'assassinat de Maduro (et des autres représentant de tout les pouvoir vénézuélien sur la même tribune) en 2019 par deux drone kamikazes piloté depuis les États-Unis (heureusement déjoué par des contre-mesures anti-drone).

Des armées font aussi des recherches sur des essaims de drones. On peut aussi imaginer un drone armé d'un projectile empoissonné attaquant la cible quand elle dort.


En résumé tout existe pour que cette technologie se massifie. Les micro drones existent. On peut armer les drones avec une charge explosive. La reconnaissance faciale pour cibler existe. L'analyse de donnée pour choisir une cible existe (les données laissé sur internet par exemple). C'est l'histoire décrite dans la vidéo d'anticipation ci dessous. Elle est en anglais donc activez les sous titres.

Je vous en fais le résumé.

Un PDG d'une entreprise d'armement présente sa nouvelle création. Il déclare devant une photo d'un drone classique (type Predator) que les consommateurs de ces produits ont effectué 3000 frappes de drone l'année dernière en ne ciblant aucun civil. Il déclare ensuite qu'il a quelque chose de mieux à montrer. Arrive alors un microdrone totalement autonome réagissant 100 fois plus vite qu'un humain et effectuant des petits mouvement pour échapper au tir d'un tireur d'élite. Il est équipé d'une reconnaissance faciale, de caméra et de trois grammes d'explosif. Le drone kamikaze est ensuite lancé et se dirige vers un mannequin de démonstration ou il envoie une balle propulsé par ses trois grammes d'explosif au milieu du front de la tête du mannequin. Le PDG dit ensuite que ce ne sont pas les armes qui tuent mais les humains les tenant et qu'ils peuvent rater leur cible ou choisir de ne pas tirer. Il montre ensuite une situation où ce sont les armes qui prennent la décision de tuer. Vient ensuite une démonstration réelle de ces drones qui dans un parking souterrain tuent une bande de malfaiteurs encagoulés. Le PDG montre ensuite la gamme des drones produits par l'entreprise où l'ont peut voir notamment un drone plus gros se posant sur un mur pour l'exploser et former un trou ou entrent un essaim de microdrones tueurs. Il montre ensuite un largage de microdrones par avion pour 25 millions de dollars suffisant pour tuer la moitié d'une ville; la mauvaise moitié. Il déclare aussi que la dissuasion nucléaire est obsolète et montre les paramètres de réglage des drones tueurs : age, sexe corpulence, uniforme, ethnie.

Vient ensuite une séquence où l'ont voit des actualité montrant les conséquences de ces armes : un djihadiste encagoulé dans une vidéo de propagande, le code source des drones tueur révélé sur internet, des armes tombant entre de mauvaises mains, un terroriste encagoulé montrant une caisse de microdrones tueurs, une formation de microdrones formant une croix gammée.

On voit ensuite un journal télévisé parlant de l’assassinat par drone de 11 sénateurs des États-Unis et que les services de renseignements n'ont aucune idée de qui a perpétré l'attaque. Un état ? Un groupe ? Un individu isolé ? On voit aussi un titre de journal indiquant : 200 000 immigrants noirs et musulmans tué lors de l'attaque de Paris.

La séquence suivante montre un étudiant discutant avec sa mère dans une maison avec des protections antidrones. Sa mère regarde sa page sur un réseau social et voit un vidéo mais refuse de cliquer dessus et demande à son fils de quoi elle parle. Son fils lui répond que c'est une vidéo dénonçant la corruption de certaines personnes (on voit l'image du PDG de l'entreprise de microdrones tueurs). S'ensuit une séquence de médias montrant des rues désertes et conseillant de rester chez soit et de mettre des rideaux aux fenêtres.

Deux home sortent d'une camionnette dans la campagne et relâchent un essaim de drones. Ils se dirigent vers l'université où l'ont de ces drone explose pour créer un trou dans le mur d'où les autres entrent et tuent les étudiants à l’intérieur mais pas tous, certains seulement dont celui dont ont avait parlé l'ayant reconnu par reconnaissance faciale.

Un présentateur de JT déclare que les autorités se demande encore pourquoi les attaques de drone contre les université ont ciblé certains étudiants mais pas d'autres. Il dit ensuite que le point commun est une vidéo qui a été regardé par les victimes sur les réseaux sociaux et qui dénonçait la corruption. En bas de l'écran un texte indique 12 universités attaquées, 8300 étudiants assassinés.

La dernière séquence montre le PDG. Il dit que les armes intelligentes consomment des données et qu'on peut trouver ces données pour trouver son ennemi même avec un hashtag sur internet. Et qu'avec un hashtag on peut cibler une idéologie mauvaise à l'endroit même d'où elle est originaire (Le PDG se pointe la tête  en même temps)