Lettres d'un pilote
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Lettres d'un pilote
AUC 2764 (A. D. 2001)
Caius Vocontius salue sa sœur Livia,
Si je devais mourir, aux commandes de mon appareil, reçois, sœur chérie, cette lettre, et le témoignage de ma plus sincère affection. Transmets là à notre mère et à notre sœur ainée. Salue pour moi mon ami Armandus. Je n’ai jamais apprécié son égarement, mais en ces heures sombres je suis heureux de nous savoir dan le même camp, luttant pour Rome, chacun à notre façon.
Reçois aussi mon sabre de l’Académie militaire de Satsuma. Je n’ai pas la place pour l’emporter avec moi, et je ne supporterais pas de le savoir laissé à l’abandon. Tu sais que ces choses comptent.
Tu sais déjà, avant de recevoir cette lettre, que nos combats sont durs et périlleux. Les Brittiques ont toujours de meilleurs appareils que les nôtres, mais nous avons à nouveau le nombre et, plus que cela, nous avons la volonté de vaincre, et elle surpasse la puissance des moteurs, et la qualité des rivés fraisés, elle surpasse la cadence des mitrailleuses et la jeunesse de mes pilotes. Au sol, les nôtres avancent enfin. Et depuis les cieux, nous appuierons leurs victoires.
J’aime la vie, sa douceur et ses plaisirs. J’aimerais revoir notre ville de Dea Augusta, revoir les splendeurs de Rome, revois la solennelle beauté de Kyushu. Mais j’ai choisi de suivre la voie du guerrier, et elle implique parfois de mourir plutôt que d’accepter le déshonneur. Chaque jour que l’envahisseur passe sur le sol de Gaule, sur la terre sacrée de l’Empire, est un déshonneur ; nous le chasserons ou nous mourrons. Je sais que tu comprends tout ça, ma sœur. Il est si curieux que ce soient les Orientaux qui nous aient appris à retrouver la vertu de nos ancêtres. Le bushido aurait, je le pense, eu la pleine approbation d’Horatius Cocles, de Mucius Scaevola, de Cincinnatus et des héros de la République. Je sui fier d’avoir suivi leur exemple.
Je garde à jamais le doux souvenir de notre province, et des terres de notre famille, pleines des odeurs des pins et de la mer. Je sais que tu en feras le meilleur des usages.
Porte toi bien
Caius Vocontius salue sa sœur Livia,
Si je devais mourir, aux commandes de mon appareil, reçois, sœur chérie, cette lettre, et le témoignage de ma plus sincère affection. Transmets là à notre mère et à notre sœur ainée. Salue pour moi mon ami Armandus. Je n’ai jamais apprécié son égarement, mais en ces heures sombres je suis heureux de nous savoir dan le même camp, luttant pour Rome, chacun à notre façon.
Reçois aussi mon sabre de l’Académie militaire de Satsuma. Je n’ai pas la place pour l’emporter avec moi, et je ne supporterais pas de le savoir laissé à l’abandon. Tu sais que ces choses comptent.
Tu sais déjà, avant de recevoir cette lettre, que nos combats sont durs et périlleux. Les Brittiques ont toujours de meilleurs appareils que les nôtres, mais nous avons à nouveau le nombre et, plus que cela, nous avons la volonté de vaincre, et elle surpasse la puissance des moteurs, et la qualité des rivés fraisés, elle surpasse la cadence des mitrailleuses et la jeunesse de mes pilotes. Au sol, les nôtres avancent enfin. Et depuis les cieux, nous appuierons leurs victoires.
J’aime la vie, sa douceur et ses plaisirs. J’aimerais revoir notre ville de Dea Augusta, revoir les splendeurs de Rome, revois la solennelle beauté de Kyushu. Mais j’ai choisi de suivre la voie du guerrier, et elle implique parfois de mourir plutôt que d’accepter le déshonneur. Chaque jour que l’envahisseur passe sur le sol de Gaule, sur la terre sacrée de l’Empire, est un déshonneur ; nous le chasserons ou nous mourrons. Je sais que tu comprends tout ça, ma sœur. Il est si curieux que ce soient les Orientaux qui nous aient appris à retrouver la vertu de nos ancêtres. Le bushido aurait, je le pense, eu la pleine approbation d’Horatius Cocles, de Mucius Scaevola, de Cincinnatus et des héros de la République. Je sui fier d’avoir suivi leur exemple.
Je garde à jamais le doux souvenir de notre province, et des terres de notre famille, pleines des odeurs des pins et de la mer. Je sais que tu en feras le meilleur des usages.
Porte toi bien
DemetriosPoliorcète- Messages : 1481
Date d'inscription : 05/03/2016
Thomas, LFC/Emile Ollivier et Collectionneur aiment ce message
Re: Lettres d'un pilote
S j'ai bien suivit: pilote romain, ayant un temps été détaché au Japon avant qu'une guerre n'éclate contre les Brittiques.
Mais les Brittiques , je sèche. ais je dirais le sud de la Grande Bretagne.
Mais les Brittiques , je sèche. ais je dirais le sud de la Grande Bretagne.
_________________
« Ce n’est que devant l’épreuve, la vraie, celle qui met en jeu l’existence même, que les hommes cessent de se mentir et révèlent vraiment ce qu’ils sont. »
Alexandre Lang.
Au Bord de l'Abîme et au-delà
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Re: Lettres d'un pilote
Thomas a écrit:S j'ai bien suivit: pilote romain, ayant un temps été détaché au Japon avant qu'une guerre n'éclate contre les Brittiques.
Mais les Brittiques , je sèche. ais je dirais le sud de la Grande Bretagne.
J'utilise "Brittiques" pour les habitants de l'île de Bretagne dans AUC, mais j'aurais pu dire "Bretons" ou "Britanniques", mais les deux auraient porté confusion avec OTL.
L'île est devenue un duché plus ou moins autonome de Rome très tôt, et avec l'industrialisation elle a connu un phénomène de construction nationale qui l'a placé en opposition avec le passé romain, et s'est érigé en royaume, avec la bénédiction des puissances maritimes heureuses d'affaiblir l'Empire et de pouvoir traiter avec des pouvoirs plus restreints.
Pour le reste, c'est tout bon
Beaucoup de jeunes de l'élite romaine vont être amenés à faire leurs études en Asie, et vont revenir avec les valeurs de leurs pays d'accueil respectifs, dans une ambiance générale d'influence culturelle asiatique (j'espère au passage ne pas diffuser trop de gros clichés sur le Japon^^).
DemetriosPoliorcète- Messages : 1481
Date d'inscription : 05/03/2016
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Re: Lettres d'un pilote
Merci, un débarquement en Normandie de la part des Brittiques ?
Je signale deux s oublié :
je suis heureux de nous savoir dan... le même camp,
Je sui... fier d’avoir suivi leur exemple.
Je signale deux s oublié :
je suis heureux de nous savoir dan... le même camp,
Je sui... fier d’avoir suivi leur exemple.
Re: Lettres d'un pilote
DemetriosPoliorcète a écrit:Thomas a écrit:S j'ai bien suivit: pilote romain, ayant un temps été détaché au Japon avant qu'une guerre n'éclate contre les Brittiques.
Mais les Brittiques , je sèche. ais je dirais le sud de la Grande Bretagne.
J'utilise "Brittiques" pour les habitants de l'île de Bretagne dans AUC, mais j'aurais pu dire "Bretons" ou "Britanniques", mais les deux auraient porté confusion avec OTL.
L'île est devenue un duché plus ou moins autonome de Rome très tôt, et avec l'industrialisation elle a connu un phénomène de construction nationale qui l'a placé en opposition avec le passé romain, et s'est érigé en royaume, avec la bénédiction des puissances maritimes heureuses d'affaiblir l'Empire et de pouvoir traiter avec des pouvoirs plus restreints.
Pour le reste, c'est tout bon
Beaucoup de jeunes de l'élite romaine vont être amenés à faire leurs études en Asie, et vont revenir avec les valeurs de leurs pays d'accueil respectifs, dans une ambiance générale d'influence culturelle asiatique (j'espère au passage ne pas diffuser trop de gros clichés sur le Japon^^).
Tu devrais utiliser "Brittonique" ou "pritonnique" qui dérivent l'un est l'autre d'une nom originelle de la Grande-Bretagne "Pritwain" qui a donné le moderne "Britain". ce terme fait référence à l'habitude des habitants de se teindre la peau en bleu et que l'on retrouve également dans le terme "Picte" et dans le mot "pictogramme".
_________________
Le champ de bataille ne fait que révéler à l'homme sa folie et son désespoir, et la victoire n'est jamais que l'illusion des philosophes et des sots. William Faulkner
Anaxagore- Messages : 2234
Date d'inscription : 18/10/2015
Age : 50
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Re: Lettres d'un pilote
Collectionneur a écrit:Merci, un débarquement en Normandie de la part des Brittiques ?
Je signale deux s oublié :
je suis heureux de nous savoir dan... le même camp,
Je sui... fier d’avoir suivi leur exemple.
Je corrige de suite!
Et oui, plus ou moins: à ce moment, l'Empire s'est enfoncé dans un cycle de guerres civiles, les voisins en profitent pour défendre leurs intérêts en la lançant des opérations de pacification/conquête.
DemetriosPoliorcète- Messages : 1481
Date d'inscription : 05/03/2016
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Re: Lettres d'un pilote
Anaxagore a écrit:DemetriosPoliorcète a écrit:Thomas a écrit:S j'ai bien suivit: pilote romain, ayant un temps été détaché au Japon avant qu'une guerre n'éclate contre les Brittiques.
Mais les Brittiques , je sèche. ais je dirais le sud de la Grande Bretagne.
J'utilise "Brittiques" pour les habitants de l'île de Bretagne dans AUC, mais j'aurais pu dire "Bretons" ou "Britanniques", mais les deux auraient porté confusion avec OTL.
L'île est devenue un duché plus ou moins autonome de Rome très tôt, et avec l'industrialisation elle a connu un phénomène de construction nationale qui l'a placé en opposition avec le passé romain, et s'est érigé en royaume, avec la bénédiction des puissances maritimes heureuses d'affaiblir l'Empire et de pouvoir traiter avec des pouvoirs plus restreints.
Pour le reste, c'est tout bon
Beaucoup de jeunes de l'élite romaine vont être amenés à faire leurs études en Asie, et vont revenir avec les valeurs de leurs pays d'accueil respectifs, dans une ambiance générale d'influence culturelle asiatique (j'espère au passage ne pas diffuser trop de gros clichés sur le Japon^^).
Tu devrais utiliser "Brittonique" ou "pritonnique" qui dérivent l'un est l'autre d'une nom originelle de la Grande-Bretagne "Pritwain" qui a donné le moderne "Britain". ce terme fait référence à l'habitude des habitants de se teindre la peau en bleu et que l'on retrouve également dans le terme "Picte" et dans le mot "pictogramme".
J'ignorai cette étymologie, merci pour l'idée! En effet "Brittique" n'était pas satisfaisant.
DemetriosPoliorcète- Messages : 1481
Date d'inscription : 05/03/2016
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