[CTC05] Tenkanten
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Tenkanten: 2008-2009, le tournant japonais en F1 (ABATL)
La période 2008-2009 marque un tournant marquant pour les constructeurs japonais. La crise de 2008 impacte fortement les constructeurs automobiles japonais. Ainsi le nouveau PDG de Toyota, Akio Toyoda, indique que le constructeur se retira de la discipline s’il ne gagne pas en 2009. Toujours en 2008, Honda connait une saison des plus décevante et, à la mi-saison, se concentré déjà sur le développement de la voiture 2009, où de nouvelles réglementations entrent en jeu. Malgré cela, Barrichello réussit à monter sur le podium du Grand Prix de Grande-Bretagne sur piste humide. Dans le même temps Super Aguri, connais sa meilleure saison. La petite écurie d’Aguri Suzuki fête l’arrivée du groupe RedBull parmi ses sponsors avec les marques « ORGANICS by Red Bull » et « Krating Daeng ». Dorénavant, Honda et Red Bull se partagent l’écurie pour y placer leurs jeunes pilotes. Vettel, le poulain de Red Bull gagne à Monza et termine huitième du championnat. Super Aguri achève sa meilleure saison avec plus deux fous plus de points que l’écurie mère Honda.
Dès le début de saison 2009, la TF109 de Toyota paraît performante et dispose d’un avantage aérodynamique important avec son double diffuseur. À Melbourne, malgré une disqualification le samedi, les Toyota terminent troisièmes (Trulli) et quatrièmes (Glock), Toyota accède ainsi à la deuxième place du championnat. Sous la pluie malaisienne, les monoplaces sont à nouveau troisièmes et quatrièmes, dans l’ordre inverse. La mi-course passée, Timo Glock, équipé de pneus intermédiaires, roule à un rythme nettement plus élevé que ses rivaux et semble capable d’aller chercher le leader Jenson Button quand la course est arrêtée. En Chine, seul Glock termine et ramène les points de la septième place, faisant reculer Toyota, qui ne résiste pas au doublé des Red Bull, à la troisième place. À Bahreïn, les deux Toyota sont en première ligne ; Trulli, devant Glock, mènent le début de course, mais ne confirment pas, Trulli terminant troisième et Glock septième. Toyota consolide sa troisième place avec 26,5 points et reste au contact de Red Bull, deuxième force du championnat. En Espagne, Trulli est impliqué dans le carambolage du premier tour et Glock ne termine pas dans les points. Avant la pause estivale, seule la quatrième place de Trulli en Turquie est digne des performances des deux premières courses, et après le Grand Prix de Hongrie, dixième manche de la saison, Toyota recule à la quatrième place, avec 38,5 points. Pour la reprise, à Spa, Trulli, qualifiés en première ligne, abandonne au 21ème tour sur un problème de freins. Durant trois Grands Prix consécutifs, Toyota n’inscrit pas le moindre point, une série plus vue depuis 2007, ce qui la fait reculer à la cinquième place du championnat. Les derniers Grands Prix sont un peu plus heureux : Glock finit deuxième à Singapour, tout comme Trulli à Suzuka, le treizième et dernier podium de Toyota en Formule 1, terni par l’accident de Timo Glock aux essais libres ; l’Allemand doit renoncer à participer aux deux Grands Prix restants, ce qui permet au japonais Kamui Kobayashi de faire ses débuts au Brésil et à Abou Dabi, récompensés par trois points obtenus sur le circuit émirati. Les cinq points inscrits (Trulli ajoutant les deux points de sa septième place) par Toyota pour ce dernier Grand Prix de la saison sont ses derniers ; le 4 novembre 2009, Toyota annonce son retrait de la Formule 1, n’ayant jamais réussi à remporter un Grand Prix après 139 tentatives. L’écurie Williams, septième et en progression par rapport à sa huitième place de 2008, se retrouve sans motoriste pour 2010. Toyota conclut sa huitième et dernière saison à la cinquième place avec 59,5 points et cinq podiums.
Par contre pour Honda, les saisons se suivent et ne se ressemblent pas. L’écurie, dont la monoplace 2008 était considérée mort-née à travailler toute l’année 2008 pour préparer la saison 2009. Malgré une saison 2008 jugée honteuse par les fans, Button et Barichello sont toujours de l’aventure et veulent laver l’affront. Honda démarre la saison en remportant le premier Grand Prix en Australie avec Jenson Button alors que Barrichello termine deuxième, offrant à la Honda un doublé, ce qui ne s’était pas produit depuis 1954. La voiture monte sur le podium lors des huit premières courses de la saison, Button s’impose six fois, aux Grands Prix d’Australie, de Malaisie, de Bahreïn, d’Espagne, de Monaco et de Turquie. Dans la seconde moitié de la saison, elle n’a remporté que deux autres victoires (Valence et Monza), toutes deux entre les mains de Barichello. La légalité du diffuseur de la voiture est contestée par d’autres équipes, mais a finalement été approuvée par la FIA. Une caractéristique de la voiture est que par temps froid, comme lors du Grand Prix de Grande-Bretagne et d’Allemagne, la RA109 avait du mal à monter ses pneus en température. Globalement la monoplace de Honda flirte dangereusement avec toutes les limites de la réglementation technique. Lors du Grand Prix d’Espagne, la voiture reçoit ses premières évolutions, mais son développement au cours de la saison n’est pas à la hauteur celui des écuries rivales et, dans les courses suivantes, McLaren et Red Bull Racing s’avèrent plus véloces. La voiture a subi sa première et unique panne mécanique de la saison lors du Grand Prix de Turquie, lorsque Barichello a perdu le septième rapport de boite de vitesse. Le seul autre abandon a lieu lors du Grand Prix de Belgique, lorsque Button est impliqué dans une collision. Un autre incident notable s’est produit lors du GP de Hongrie : un ressort de suspension s’est détaché de la voiture de Barrichello pendant la troisième période de qualification et a heurté le casque de Felipe Massa, laissant le pilote Ferrari brièvement inconscient alors qu’il s’écrasait de front contre une barrière de pneu, subissant un grave traumatisme crânien. Grâce à une régularité impressionnante et un survol du début de saison Honda, remporte le titre constructeur et Jenson Button est sacré champion du monde pilote.
Côté Super Aguri, Vettel est donc passé chez Red Bull Racing en remplacement de David Coulthard, retraité, et est remplacé par le Suisse Sébastien Buemi au côté d’indéboulonnable Takuma Sato. Super Aguri est la dernière équipe à dévoiler sa monoplace le 9 mars 2009. Avant le début de la saison, le patron de l’équipe, Aguri Suzuki, déclare qu’il serait « difficile » de faire aussi bien que lors de la saison 2008. La saison s’est terminée avec la neuvième et avant-dernière place du championnat pour Super Aguri.
La saison 2009 est un tournant marquant pour les constructeurs japonais. Toyota se retire de la compétition sans jamais avoir gagné la moindre course malgré l’engagement de sommes colossales. À l’inverse Honda, qui a un temps songé à se désengager à la fin de la saison 2008, paie son investissement en remportant assez facilement les titres pilotes et constructeur poussant Honda à rester engagé sur le long terme malgré quelques difficultés économiques.
Avertissement de l’auteur : le texte suivant se déroule dans l’univers d’Au Bord de l’Abîme. Attention, cela ne veut pas dire que le prochain livre contiendra des chapitres dédiés au sport automobile.
La période 2008-2009 marque un tournant marquant pour les constructeurs japonais. La crise de 2008 impacte fortement les constructeurs automobiles japonais. Ainsi le nouveau PDG de Toyota, Akio Toyoda, indique que le constructeur se retira de la discipline s’il ne gagne pas en 2009. Toujours en 2008, Honda connait une saison des plus décevante et, à la mi-saison, se concentré déjà sur le développement de la voiture 2009, où de nouvelles réglementations entrent en jeu. Malgré cela, Barrichello réussit à monter sur le podium du Grand Prix de Grande-Bretagne sur piste humide. Dans le même temps Super Aguri, connais sa meilleure saison. La petite écurie d’Aguri Suzuki fête l’arrivée du groupe RedBull parmi ses sponsors avec les marques « ORGANICS by Red Bull » et « Krating Daeng ». Dorénavant, Honda et Red Bull se partagent l’écurie pour y placer leurs jeunes pilotes. Vettel, le poulain de Red Bull gagne à Monza et termine huitième du championnat. Super Aguri achève sa meilleure saison avec plus deux fous plus de points que l’écurie mère Honda.
Dès le début de saison 2009, la TF109 de Toyota paraît performante et dispose d’un avantage aérodynamique important avec son double diffuseur. À Melbourne, malgré une disqualification le samedi, les Toyota terminent troisièmes (Trulli) et quatrièmes (Glock), Toyota accède ainsi à la deuxième place du championnat. Sous la pluie malaisienne, les monoplaces sont à nouveau troisièmes et quatrièmes, dans l’ordre inverse. La mi-course passée, Timo Glock, équipé de pneus intermédiaires, roule à un rythme nettement plus élevé que ses rivaux et semble capable d’aller chercher le leader Jenson Button quand la course est arrêtée. En Chine, seul Glock termine et ramène les points de la septième place, faisant reculer Toyota, qui ne résiste pas au doublé des Red Bull, à la troisième place. À Bahreïn, les deux Toyota sont en première ligne ; Trulli, devant Glock, mènent le début de course, mais ne confirment pas, Trulli terminant troisième et Glock septième. Toyota consolide sa troisième place avec 26,5 points et reste au contact de Red Bull, deuxième force du championnat. En Espagne, Trulli est impliqué dans le carambolage du premier tour et Glock ne termine pas dans les points. Avant la pause estivale, seule la quatrième place de Trulli en Turquie est digne des performances des deux premières courses, et après le Grand Prix de Hongrie, dixième manche de la saison, Toyota recule à la quatrième place, avec 38,5 points. Pour la reprise, à Spa, Trulli, qualifiés en première ligne, abandonne au 21ème tour sur un problème de freins. Durant trois Grands Prix consécutifs, Toyota n’inscrit pas le moindre point, une série plus vue depuis 2007, ce qui la fait reculer à la cinquième place du championnat. Les derniers Grands Prix sont un peu plus heureux : Glock finit deuxième à Singapour, tout comme Trulli à Suzuka, le treizième et dernier podium de Toyota en Formule 1, terni par l’accident de Timo Glock aux essais libres ; l’Allemand doit renoncer à participer aux deux Grands Prix restants, ce qui permet au japonais Kamui Kobayashi de faire ses débuts au Brésil et à Abou Dabi, récompensés par trois points obtenus sur le circuit émirati. Les cinq points inscrits (Trulli ajoutant les deux points de sa septième place) par Toyota pour ce dernier Grand Prix de la saison sont ses derniers ; le 4 novembre 2009, Toyota annonce son retrait de la Formule 1, n’ayant jamais réussi à remporter un Grand Prix après 139 tentatives. L’écurie Williams, septième et en progression par rapport à sa huitième place de 2008, se retrouve sans motoriste pour 2010. Toyota conclut sa huitième et dernière saison à la cinquième place avec 59,5 points et cinq podiums.
Par contre pour Honda, les saisons se suivent et ne se ressemblent pas. L’écurie, dont la monoplace 2008 était considérée mort-née à travailler toute l’année 2008 pour préparer la saison 2009. Malgré une saison 2008 jugée honteuse par les fans, Button et Barichello sont toujours de l’aventure et veulent laver l’affront. Honda démarre la saison en remportant le premier Grand Prix en Australie avec Jenson Button alors que Barrichello termine deuxième, offrant à la Honda un doublé, ce qui ne s’était pas produit depuis 1954. La voiture monte sur le podium lors des huit premières courses de la saison, Button s’impose six fois, aux Grands Prix d’Australie, de Malaisie, de Bahreïn, d’Espagne, de Monaco et de Turquie. Dans la seconde moitié de la saison, elle n’a remporté que deux autres victoires (Valence et Monza), toutes deux entre les mains de Barichello. La légalité du diffuseur de la voiture est contestée par d’autres équipes, mais a finalement été approuvée par la FIA. Une caractéristique de la voiture est que par temps froid, comme lors du Grand Prix de Grande-Bretagne et d’Allemagne, la RA109 avait du mal à monter ses pneus en température. Globalement la monoplace de Honda flirte dangereusement avec toutes les limites de la réglementation technique. Lors du Grand Prix d’Espagne, la voiture reçoit ses premières évolutions, mais son développement au cours de la saison n’est pas à la hauteur celui des écuries rivales et, dans les courses suivantes, McLaren et Red Bull Racing s’avèrent plus véloces. La voiture a subi sa première et unique panne mécanique de la saison lors du Grand Prix de Turquie, lorsque Barichello a perdu le septième rapport de boite de vitesse. Le seul autre abandon a lieu lors du Grand Prix de Belgique, lorsque Button est impliqué dans une collision. Un autre incident notable s’est produit lors du GP de Hongrie : un ressort de suspension s’est détaché de la voiture de Barrichello pendant la troisième période de qualification et a heurté le casque de Felipe Massa, laissant le pilote Ferrari brièvement inconscient alors qu’il s’écrasait de front contre une barrière de pneu, subissant un grave traumatisme crânien. Grâce à une régularité impressionnante et un survol du début de saison Honda, remporte le titre constructeur et Jenson Button est sacré champion du monde pilote.
Côté Super Aguri, Vettel est donc passé chez Red Bull Racing en remplacement de David Coulthard, retraité, et est remplacé par le Suisse Sébastien Buemi au côté d’indéboulonnable Takuma Sato. Super Aguri est la dernière équipe à dévoiler sa monoplace le 9 mars 2009. Avant le début de la saison, le patron de l’équipe, Aguri Suzuki, déclare qu’il serait « difficile » de faire aussi bien que lors de la saison 2008. La saison s’est terminée avec la neuvième et avant-dernière place du championnat pour Super Aguri.
La saison 2009 est un tournant marquant pour les constructeurs japonais. Toyota se retire de la compétition sans jamais avoir gagné la moindre course malgré l’engagement de sommes colossales. À l’inverse Honda, qui a un temps songé à se désengager à la fin de la saison 2008, paie son investissement en remportant assez facilement les titres pilotes et constructeur poussant Honda à rester engagé sur le long terme malgré quelques difficultés économiques.
Note de l’auteur : l’idée initiale d’uchroniser la F1 vient de la timeline Daikita qui sur cet aspect-là sera très différente d’OTL. Concernant au Bord de l’Abîme, le POD étant plus proche de nous il n’y avait pas matière à chambouler la discipline. Le POD est que finalement, ayant énormément inverti en 2008 pour préparer la saison 2009, Honda décide de ne pas vendre l’équipe.
En conséquence :
*Il n’y a pas de Brawn GP
*Ross Brawn reste directeur technique de Honda
*Mercedes reste motoriste, mais de fonde pas d’écurie à part entière
*Toro Rosso ne voit pas le jour.
*Super Aguri reste en F1 et partage ces paquets pour les jeunes pilotes soutenus par Honda et RedBull.
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« Ce n’est que devant l’épreuve, la vraie, celle qui met en jeu l’existence même, que les hommes cessent de se mentir et révèlent vraiment ce qu’ils sont. »
Alexandre Lang.
Au Bord de l'Abîme et au-delà
LFC/Emile Ollivier, Collectionneur et Rayan du Griffoul aiment ce message
Re: [CTC05] Tenkanten
Oui, aussi.
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Alexandre Lang.
Au Bord de l'Abîme et au-delà
Rayan du Griffoul aime ce message
Re: [CTC05] Tenkanten
Et du coup si il n'y a pas Toro Rosso,
ça veut dire que Red Bull ne rachète pas Minardi pour en faire Toro Rosso ?
ça veut dire que Red Bull ne rachète pas Minardi pour en faire Toro Rosso ?
Re: [CTC05] Tenkanten
C'est ça. Minardi disparait car Honda et Redbull se partagent Super Aguri qui survit contrairement à OTL.
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Alexandre Lang.
Au Bord de l'Abîme et au-delà
Re: [CTC05] Tenkanten
Et toujours pas de Grand Prix de France... Soupir
LFC/Emile Ollivier aime ce message
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