Alexandre le Grand et les Aigles de Rome – Javier Negrete
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Alexandre le Grand et les Aigles de Rome – Javier Negrete
Résumé :
Alexandre le Grand est mort à Babylone le 28 daisios au soir, c'est-à-dire le 10 juin de l'an 323 avant J.-C., à l'âge de trente-trois ans. Alexandre le Grand ne meurt pas ce jour-là. Un mystérieux médecin qui se dit envoyé par l'oracle de Delphes le sauve d'une tentative d'empoisonnement. Six ans plus tard, Alexandre a tourné son regard vers l'Occident. Sur le chemin de ses nouvelles conquêtes se dresse alors la république de Rome, tout autant que lui convaincue de la grandeur de son destin. Qui des phalanges macédoniennes et des légions romaines aura la suprématie ? Entre l'histoire, l'uchronie et la fantasy, Javier Negrete revisite l'Antiquité, nourri par sa culture de la Grèce classique, sa passion des destins exceptionnels et son attention portée aux êtres qui les subissent
Alors je le dis tout de suite, je ne suis pas un spécialiste de l’antiquité. Si le livre contient des inexactitudes, je ne les ai pas vue. Mais clairement, c’est une superbe uchronie que nous livre l’auteur avec un affrontement qui relève du fantasme absolu pour certains historiens.
La version poche fait 700 pages et il n’y a presque rien à enlever dans cet ouvrage. Bien que Negrete prenne le temps de poser les personnages, les intrigues, les décors et d’immerger totalement le lecteur dans l’histoire, on ne s’ennuie quasiment jamais. En fait un seul passage traitant du mythe d’Er, m’a ennuyé, car relativement brouillons par rapport au reste du livre. Après une escarmouche relevant du pur hasard et voyant les Romains l’emporter, les deux camps modifient leurs façons de faire la guerre, comprenant avoir à faire dans tous les cas à un adversaire hors du commun. Le livre regorge d’intrigue et manipulation. Les personnages sont plus vrais que nature.
L’auteur se fend en fin de livre d’un Dramatis personae ou sont listé et distinguer les personnages fictifs des personnages historiques.
J’ai pris un plaisir particulier à lire les chapitres concernant les Agriopaides, une unité déchue de son nom et ses couleurs pour avoir désobéi un jour à Alexandre.
Le livre s’achève sur la bataille tant attendue décrite au cours d’un chapitre épique suivi d’un épilogue montrant les conséquences immédiates, mais ne spécule pas sur l’avenir à long terme. L’épilogue, nous propose d’ailleurs une petite mise en abyme d’anthologie en l’espace de seulement quelque pages.
Le seul reproche que je ferais à ce livre — et c’est purement personnel — est l’usage des calendriers et unités de mesures de l’époque ce qui pour quelqu’un (comme moi) qui n’est pas familier avec cette époque est assez déstabilisant. L’auteur met à disposition au début du livre une liste des unités de mesure romaines et grecques avec leurs équivalents métrique, mais la lecture est tellement prenante que je n’ai jamais trouvé le temps de m’y reporter.
J’ai franchement adoré ce livre, alors que l’antiquité est une période à laquelle je n’ai pas trouvé le temps de m’intéresser. La version poche éditée par L’Atalante ne coute que 11,50 €, vous auriez donc tort de vous priver. Pour moi c’est un 9.5/10.
Dernière édition par Thomas le Dim 15 Avr - 15:22, édité 1 fois
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« Ce n’est que devant l’épreuve, la vraie, celle qui met en jeu l’existence même, que les hommes cessent de se mentir et révèlent vraiment ce qu’ils sont. »
Alexandre Lang.
Au Bord de l'Abîme et au-delà
Re: Alexandre le Grand et les Aigles de Rome – Javier Negrete
Comme je me souviens l'avoir déjà dit sur un autre post, ce scénario n'est pas nouveau. L'historien grec Polybe l'avait déjà proposé dans ses "histoires". Pour lui, les Romains l'auraient emporté. j'en prends pour preuve, l'affrontement entre Rome et le roi Pyrrhus d’Épire. Les légions romaines face à un des grands stratège de l'antiquité, dirigeant une armée "à la macédonienne".
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Le champ de bataille ne fait que révéler à l'homme sa folie et son désespoir, et la victoire n'est jamais que l'illusion des philosophes et des sots. William Faulkner
Anaxagore- Messages : 2228
Date d'inscription : 18/10/2015
Age : 50
Re: Alexandre le Grand et les Aigles de Rome – Javier Negrete
Comme je le dis dans l'article:
Après une escarmouche relevant du pur hasard et voyant les Romains l’emporter, les deux camps modifient leurs façons de faire la guerre, comprenant avoir à faire dans tous les cas à un adversaire hors du commun.
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« Ce n’est que devant l’épreuve, la vraie, celle qui met en jeu l’existence même, que les hommes cessent de se mentir et révèlent vraiment ce qu’ils sont. »
Alexandre Lang.
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