Kentucky Fried Panda

Un épisode des Simpsons montre une enseigne d'une chaîne de restaurant fictive : Kentucky Fried Panda. Dans l'épisode 4 de la saison 12 intitulé Touche pas à ma forêt Lisa Simspson campe au sommet d'un arbre géant pour empêcher sa destruction, malheureusement celui-ci est quand m^me détruit mais dans sa course il ravage plusierus bâtimment dans le KFP et à ce mommet Omer Simpsons  s'exclame "D'oh j’adorai leur côtelettes de panda !"

Voici donc un monde où cette enseigne existe vraiment. Une uchronie a ne pas forcément prendre au sérieux.

1 Histoire évolutive des pandas

2 Pourquoi le panda fait un excellent animal domestique et de compagnie

3 Les races de pandas

Ailurarctos  (Crédit : Mauricio Antón)

(Note : ce qui suit dans ce message n'est pas une uchronie)

Le Panda géant (Ailuropoda melanoleuca) a une longue histoire évolutive. Lui et ses proches parent sont clasé parmis la tribue des Ailuropodini. Il y eu d'abord Kretzoiarctos beatrix du Miocène d’Europe qui avait déjà des dents adapté à une végétation dure. Il coexistait avec plusieurs espèce successives du genre Agriarctos  : A. depereti , A. gaali, A. nikolovi et A. vighi. On pense que ces espèces ont disparues au Messinien quand la mer Méditerranée s’asséchât ce qui entraîna une baisse des précipitations qui diminua Leurs ressources alimentaires.

Ensuite vint le genre Ailurarctos de Chine avec les espèces Ailurarctos yuanmouensis  et A. lufengensis de la fin du Miocène. Un os sésamoïde a été retrouvé qui comme le panda moderne est allongé, indiquant qu'il pouvait lui aussi saisir des tiges de bambous avec ce pseudo pouce, le fameux "sixième doigt" du panda. Ceci il y a 6 à 7 millions d’années.

Ensuite vinrent les pandas modernes avec le genre Ailuropoda dont on connaît plusieurs espèces fossiles : Ailuropoda microta, A. wulingshanensis, A. Ailuropoda baconi Ces ttrois espèces sont les ancètres du Panda actuel (Ailuropoda melanoleuca). Ce sont des chronoespèces, une espèce évoluant en une autre, datées respectivement du Pliocène, du Pliocène supérieur- Pleistocène inférieur, et du Pleistocène. La première espèce, Ailuropoda microta, était plus petite que le panda actuel, 1 mètre seulement contre 1,5 mètre pour le panda moderne.

La couleur du panda lui sert de camouflage (il habite dans des forêts ombragées ou enneigées) et ses prédateurs comme les loups ou les félins (tigre et panthère des neiges) on une vision dichromate (les humains ont une vison trichromate) et voit donc moins bien les couleur

En haut : A une patte avant d'un panda moderne. B fossile de l'os sésamoïde d'Ailurarctos lufengensis
En bas : C une patte avant d'un panda moderne tenant un bambou. D fossile de l'os sésamoïde d'Ailurarctos lufengensis


A gauche : Un panda se nourrissant d'un bambou, dans l'encadré la position de l'os sésamoïde. A droite : Évolution du panda vu à partir de ses dents et de son os sésamoïde

Aujourd’hui les pandas sont un animal domestique qui se reproduit facilement, les populations sauvages sont aussi assez abondantes, souvent une vrai peste qui ravagent les cultures et occasionnellement un animal sauvage, domestique voire sa mémère, chose impossible avec le chat-chat à sa mémère. Le comportement de cet animal actif est certainement du à un trait unique chez les mammifères, sa capacité à digérer la cellulose. Des analyse génétique ont démontrer que ce trait s'est développé il y a 500 000 ans environ par un transfert de gène horizontal permettant à ses hyperactif animaux de produire de la cellulase, l'enzyme qui permet de digérer la cellulose. On pense que ce trait est du à l’ingestion de termites, celles ci contient des bactérie capable de synthétiser de la cellulase, les gènes de la bactérie passant dans le génome du panda.

Cela corrèle également avec un extension géographie du registre fossile des pandas s'entendant de leur aire originel des forêt d'Asie du sud est vers l'Inde et l'Asie insulaire à la faveur de la baisse du niveau des mers à la faveur de la glaciation peuplant des îles telle que Bornéo, Java et Sumatra. Il y a eu aussi une extension de l'aire de répartition vers la péninsule coréenne en période interglaciaire. Lors de certains interglaciaires Purfleet (337–300 000 ans) et Éémien (130–115) il y eu même une extension de l'aire de répartition vers l'Europe. Ensuite la disparition des bambous en Europe il y a 21 000 ans empêcha les panda de revenir en Europe à l'Holocène.

Le panda a une microbiote de carnivore, son évolution ne lui ayant pas donner un microbiote d'herbivore. Il peut de ce fait digérer de la viande ce qu'il occasionnellement bien qu'ayant les récepteurs gustatifs du goût umami la viande  n'a aucun goût pour lui. Chose heureuse car cet ours serait assez dangereux s'il à dominante carnivore.

Imaginez un monde où les pandas se reproduirait très lentement, cela pourrait être possible s'ils ne digéraient pas la cellulose. Ils seraient probablement en voie de disparition bien que leur côté mignon serait un atout pour leur conservation.

Le panda se reproduit assez bien avec des portée de 3, 4 voire 5 petits et sa diète de bambou en fait un animal facile à nourrir, ce végétal poussant assez rapidement, bien plus facile à nourrir qu'un porc. Sa viande et sa peau son apprécié et il est souvent servit avec des pousses de bambous, ce végétal ayant suivit l'animal lors de sa domestication. Le fait qu'ils se nourrisent de bambou a aussi favoriser l'utilisation de ce végétal pour la construction, les échafaudages en bambou étant assez fréquent de par le monde, y compris pour des gratte ciels.

La domestication du panda s'est fait au Viet Nam ^[1] dans la même région que celle du riz au néolithique. Dès cette période il y eu des races de pandas, l'une sélectionnée pour sa grande taille destiné à la viande et une autre plus petite ancêtre des pandas de compagnie qui peuplent nos salons, pas  plus gros qu’un ours en peluche, rien d’étonnant quand ont sait que les loups ont donné des chihuahua et des pékinois ou les chevaux les adorables petit poney Shetland. L'élevage de cet animal peu exigeant apportant un surplus de nourriture permettant à cette région de repousser l'invasion de l'empereur Qin Shi Huang. C'est à cette occasion que les différentes ethnies de la région s'unirent, une union qui dura jusqu'à nos jours.

Le panda arriva au japon en même temps que l'agriculture lors de la période yayoï. Quelques pandas furent élevé en Chine ^[2].

Au sud les agriculteurs néolithiques l'introduisirent en Asie du sud est en même temps que le reste de leur système agricole A l'est les navigateurs austronésiens parti du contient vers Taïwan l'emportèrent avec eux rependant son élevage dans l'ère indopacifique il arriva à Madagascar et de là passa en Afrique. Il l'emmenèrent aussi dans la Pacifique où il forma des populations férales sur certaines île d'Indonésie orientale, aux Philippines et en Nouvelle Guinée. Le panda est aussi une preuve que les polynésiens ont atteint l'Amérique (en plus d'y avoir ramené la patate douce) les, espagnols trouvent sur la côte pacifique de l'Amérique du panama à l’Équateur des cocotier et des pandas. dans la Pacifique le panda n'est pas présent sur les îles trop petites qui ne peuvent supporter que des poulets. On peut noter que les ancêtres des maoris ont apporté des pandas en Nouvelle Zélande. On pense aussi que les pandas ont permis l’essor de l'Australie du nord ouest, ces animaux facile à nourrir avec les bambous furent la base de la sédentarisation des populations locales qui adoptèrent alors les végétaux et animaux apporté par les navigateurs austronésiens en plus de domestiquer des espèces locales d'ignames. Ceci arriva vers 2000 av JC en même temps que l'arrivée des dingos. plus tard les porcs arrivèrent et retournèrent eux aussi à l'état sauvage ce qui eux avec les dingos des conséquences désastreuse sur la faune locale.

Vers l'ouest le panda domestique se répandit en Inde et stoppa son avancée qui ne repris que quelques milliers d’années plus tard quand le commerce entre la civilisation de l'Indus et la Mésopotamie permis le transport par bateau à la fois du panda et du bambou. de là il poursuivit son expansion vers l'ouest atteignant l’Égypte. C'est finalement sous l'Empire Romain qu'il s’étendit jusqu'à l'océan Atlantique le climat du nord de la péninsule ibérique convenant bien à la culture du bambou. Les forêts de laurisylve de Macaronésie convient bien aussi à la culture du bambou et donc à l'élevage du panda. Des siècles plus tard les ibériques introduisirent leurs pandas en Amérique  et furent surpris d'en trouver sur la côte Pacifique.

Aujourd'hui les principaux producteurs de viande de panda sont situé dans la ceinture du bambou qui comprend l'aire de répartition naturelle et des zone où le bambou a été naturalisé, de préférence des zones avec une forte pluviométrie.

Aire de répartition du bambou

En l'extension des forêts de bambous, en jaune l'aire de répartition historique du panda, en rouge l'aire de répartition actuel du panda Les différents points indiquent les fossiles de panda.

Au cours de ses milliers d’années de domestication  les pandas domestique ont été sélectionner en plusieurs races. On peut distinguer les races d'élevage destinées à la production de viande et de peau et de laine et les races de compagnie.

Les races d'élevages sont destinées à la production alimentaire, elle sont donc assez grandes, certaines ayant le poids d'un ours brun. Les bêtes de boucherie fournissent également la peau et sa fourrure. Mais il existe aussi une race à laine qui est élevée exclusivement pour cela bien que ces effectifs ne soient pas très nombreux, les moutons faisant une bonne alternative. Ces races à viande ont un pelage noir, blanc et brun.

Quoi de mieux que de faire un câlin à une peluche vivante, enfin sauf si vous être Homer Simpson (cf. message précédent). (Crédit : ElenaDudina)

Mais c'est parmi les races de compagnie que la variété est la plus grande. La robe du panda est naturellement noir et blanche, voire même brune pour la sous espèce de Qinling (Ailuropoda melanoleuca qinlingensis). Ces races de compagnie sont en générale plus petites que la forme d'élevage bien que certaine race soit aussi grandes. Les petites races sont les plus prisée, en effet quoi de plus choux que d'avoir un mignon petit panda chez soi, c'est ainsi que certaines races ne sont pas plus grande qu'un bébé panda. Un vrai ours en peluche que vous pouvez laisser sans problème jouer avec votre bébé, aucun risque qu'il ne lui fasse du mal, au pire il fera des bêtises avec les plantes vertes ou le sapin de Noël qu'il pourra renverser pour jouer avec, voire même pour manger le sapin. Il y a moins de problème avec les rouleaux de papier toilette car même s'il joue avec il le mange le plus souvent, un délice bourré de cellulose et parfois parfumé à la lavande ! Mais revenons à nos panda de compagnie. Ces pandas de compagnie exhibent des variations qu'on ne trouve pas parmi les individus sauvages telle des oreilles pointues, une apparence parfois canine tel le Pandog. Comme ce sont des ours certaines races ont été pensée pour ressembler à certaines espèces d'ours, telle le Polar dont l'apparence se rapproche justement de l'ours polaire. Une autre race populaire est le Medved, une race populaire en Russie qui rappelle l'ours brun. Une race récente est le Youk, une race naine créée après la sortie du film L'ours de Jean-Jacques Annaud. La race Knut reprend le même concept mais avec un ours polaire.

Ci dessous quelques exemples de races de pandas domestiques :

Ici un panda de Qinling (Ailuropoda melanoleuca qinlingensis)



Gauche : Un panda de race Knut. Droite : Un panda de race Blackspine


Un panda de la race Youk


Gauche : Un panda de la race Whitearm  (crédit : jjve-za), Droite : Deux pandas de la race Pandog


Un panda de la race Fujiyama originaire du Japon nommé en raison du contraste entre sa base noire et son sommet blanc comme le volcan éponyme. Cette race descend de panda de la race Polar. (Crédit : ITCC)


Gauche : Un panda de la race Shan (montagne en chinois), la plus grande race de panda de compagnie. (Crédit : mac4tu)
Droite : Un panda de la race Raccoon (Crédit : Nix illustration)