Annexes militaires : L’industrie de défense Française ABATL
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Annexes militaires : L’industrie de défense Française ABATL
Une fois n’est pas coutume, je viens poser la question à mes lecteurs. J’ai besoin d’un petit coup de main pour un sujet concernant l’industrie de défense Française. Plus précisément la question d’un fond d’investissement et d’une banque permettant de garantir la souveraineté nationale dans le domaine de l’industrie de défense. Un exemple réel et contemporain qui m’inspirait cette idée est l’entreprise russe Rostec. J’ai récemment été conforté dans cette idée par une série d’article du site Meta-defense.
Un aperçu d’industrie de défense français ABATL.
L’industrie de défense française se porte très bien en ABATL. La plupart des contrats remporté OTL le sont en ABATL d’autre le sont dans les domaines terrestre, aéronautique et naval. Un monde globalement plus tendu, qui va continuer à l’être avec des pays et tension plus nombreux que dans notre monde en sont l’un des raisons.
Fonds d’investissement national Défense
Un fonds d’investissement spécialisé dans les activités de défense. Sa fonction est de prendre des participations dans les entreprises en phase de développement, dans l’optique de céder ses part une fois les objectifs de croissance atteints. Son rôle est donc à la fois de détecter et évaluer les entreprises et industries de défense en phase de croissance, et de proposer des placements financiers performants à ses clients. Il s’agit donc d’un fond étatique.
Banque Privée d’investissement et d’accompagnement Défense
Une banque privée spécialisée est indispensable pour traiter l’ensemble des besoins identifiés. Elle peut accompagner les entreprises dans leurs besoins de prêts d’investissement, de fonds de roulement, et de crédits documentaires pour l’exportation, autant de domaines critiques pour les entreprises de défense. C’est également elle qui peut proposer des solutions de Leasing aux armées, pour la location d’équipements, solution de plus en plus retenues par les forces depuis quelques années, notamment des hélicoptères H160 pour la Marine nationale.
La banque privée permet également de concevoir des produits d’épargne plus souple que les fonds d’investissements, et notamment des placements éligibles à l’assurance vie. En outre, elle peut emprunter, au prorata de ses fonds propres, sur les marchés financiers internationaux, à des taux particulièrement bas. Dès lors, elle peut mitiger l’épargne des particuliers, par nature plus chère que les marchés, et l’appel aux marchés, pour constituer son offre et sa réserve financière légale.
Une Holding industrielle défense
Holding Industrie Défense assure le contrôle de la Banque Privée d’Investissement et d’accompagnement Défense, et du fonds d’investissement national Défense. Cette structure chapeau apporte les fonds propres initiaux pour la création des deux outils opérationnels, mais permet également de proposer une option de sortie au fonds d’investissement au-delà de la période de croissance fixée. En effet, la Holding pourra se porter acquéreur des entreprises sortantes du fonds d’investissement, par un mécanisme de conversion optionnelle de l’épargne en actions via la banque privée, et augmentations de capital de la Holding. Pour conserver la dimension financière des investissements convertis des particuliers, cette Holding devra être cotée en bourse, et donc répondre aux exigences des marchés boursiers. Elle devra cependant garantir qu’une majorité des actions soient effectivement détenues par des acteurs privés ou publics nationaux.
Cette approche globale permet donc de multiplier les sources de financement et d’interaction avec le public, et donc de disposer des volumes suffisants pour se positionner sur des acquisitions stratégiques, comme peut l’être Photonis, voir pour acquérir des entreprises défense passées sous pavillon étranger, comme Arquus.
Plein de question pour l’ABATL
Quel nom pour le Fonds d’investissement national Défense et la Banque Privée d’investissement et d’accompagnement Défense ? Peut-être peuvent elle garder l’appellation leurs appellation tel quel.
Quand ? Je pense que cela pourrait être mis en place AABTL durant le quinquennat 2012-2017.
Quel nom pour la Holding industrielle défense ? On a connu une sorte d’équivalent par le passé avec GIAT (Groupement industriel des armements terrestres) nationalisé sous le nom de GIAT Industries SA en 1990. GIAT est devenu Nexter en 2006. Je pensais éventuellement à Groupement National des Industrie de Défense (GNID).
Qui sera racheté ? On peut penser au cas récent de Photonis et Arquus (ex Renaud Truck Defense). Quel nom prendrait RTD si elle ne passait par la case Arquus/Volvo ? Je pensais à un nom anglophone (comme pour Naval Group ex DCNS). D’ailleurs Naval Group pourrait faire partie de cette Holding de défense française.
Qui d’autre aurait pu ou pourrait être racheté ?
Un aperçu d’industrie de défense français ABATL.
L’industrie de défense française se porte très bien en ABATL. La plupart des contrats remporté OTL le sont en ABATL d’autre le sont dans les domaines terrestre, aéronautique et naval. Un monde globalement plus tendu, qui va continuer à l’être avec des pays et tension plus nombreux que dans notre monde en sont l’un des raisons.
Fonds d’investissement national Défense
Un fonds d’investissement spécialisé dans les activités de défense. Sa fonction est de prendre des participations dans les entreprises en phase de développement, dans l’optique de céder ses part une fois les objectifs de croissance atteints. Son rôle est donc à la fois de détecter et évaluer les entreprises et industries de défense en phase de croissance, et de proposer des placements financiers performants à ses clients. Il s’agit donc d’un fond étatique.
Banque Privée d’investissement et d’accompagnement Défense
Une banque privée spécialisée est indispensable pour traiter l’ensemble des besoins identifiés. Elle peut accompagner les entreprises dans leurs besoins de prêts d’investissement, de fonds de roulement, et de crédits documentaires pour l’exportation, autant de domaines critiques pour les entreprises de défense. C’est également elle qui peut proposer des solutions de Leasing aux armées, pour la location d’équipements, solution de plus en plus retenues par les forces depuis quelques années, notamment des hélicoptères H160 pour la Marine nationale.
La banque privée permet également de concevoir des produits d’épargne plus souple que les fonds d’investissements, et notamment des placements éligibles à l’assurance vie. En outre, elle peut emprunter, au prorata de ses fonds propres, sur les marchés financiers internationaux, à des taux particulièrement bas. Dès lors, elle peut mitiger l’épargne des particuliers, par nature plus chère que les marchés, et l’appel aux marchés, pour constituer son offre et sa réserve financière légale.
Une Holding industrielle défense
Holding Industrie Défense assure le contrôle de la Banque Privée d’Investissement et d’accompagnement Défense, et du fonds d’investissement national Défense. Cette structure chapeau apporte les fonds propres initiaux pour la création des deux outils opérationnels, mais permet également de proposer une option de sortie au fonds d’investissement au-delà de la période de croissance fixée. En effet, la Holding pourra se porter acquéreur des entreprises sortantes du fonds d’investissement, par un mécanisme de conversion optionnelle de l’épargne en actions via la banque privée, et augmentations de capital de la Holding. Pour conserver la dimension financière des investissements convertis des particuliers, cette Holding devra être cotée en bourse, et donc répondre aux exigences des marchés boursiers. Elle devra cependant garantir qu’une majorité des actions soient effectivement détenues par des acteurs privés ou publics nationaux.
Cette approche globale permet donc de multiplier les sources de financement et d’interaction avec le public, et donc de disposer des volumes suffisants pour se positionner sur des acquisitions stratégiques, comme peut l’être Photonis, voir pour acquérir des entreprises défense passées sous pavillon étranger, comme Arquus.
Plein de question pour l’ABATL
Quel nom pour le Fonds d’investissement national Défense et la Banque Privée d’investissement et d’accompagnement Défense ? Peut-être peuvent elle garder l’appellation leurs appellation tel quel.
Quand ? Je pense que cela pourrait être mis en place AABTL durant le quinquennat 2012-2017.
Quel nom pour la Holding industrielle défense ? On a connu une sorte d’équivalent par le passé avec GIAT (Groupement industriel des armements terrestres) nationalisé sous le nom de GIAT Industries SA en 1990. GIAT est devenu Nexter en 2006. Je pensais éventuellement à Groupement National des Industrie de Défense (GNID).
Qui sera racheté ? On peut penser au cas récent de Photonis et Arquus (ex Renaud Truck Defense). Quel nom prendrait RTD si elle ne passait par la case Arquus/Volvo ? Je pensais à un nom anglophone (comme pour Naval Group ex DCNS). D’ailleurs Naval Group pourrait faire partie de cette Holding de défense française.
Qui d’autre aurait pu ou pourrait être racheté ?
Dernière édition par Thomas le Sam 17 Aoû - 12:37, édité 1 fois
Re: Annexes militaires : L’industrie de défense Française ABATL
Il me semble avoir lu il y a quelques années que le politologue Thomas Guénolé avait rédigé un rapport rendu public sur les questions de souveraineté dans l'industrie de défense française, peut être il y a-t-il là des pistes de réponses ?
Re: Annexes militaires : L’industrie de défense Française ABATL
Si tu arrive à remettre la main sur le nom du rapport, je suis preneur.Eumène de Cardie a écrit:Il me semble avoir lu il y a quelques années que le politologue Thomas Guénolé avait rédigé un rapport rendu public sur les questions de souveraineté dans l'industrie de défense française, peut être il y a-t-il là des pistes de réponses ?
Re: Annexes militaires : L’industrie de défense Française ABATL
Du coup cet article amène une question intéressante.
Dans la configuration que j'imagine pour l'ABATL quel serait les entreprises étrangère que cette Holding de défense française pourrait racheter entre 2017 et ...?
Re: Annexes militaires : L’industrie de défense Française ABATL
Je signale la Société des ateliers mécaniques de Pont-sur-Sambre. Cette PME a était le seul production de corps de bombe pour avions français lors de l'arrêt de sa production en 2011. Il a fallu attendre 2019 pour qu'une autre entreprise française prennent le relais.
J'ai écrit l'article du wiki la concernant :
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Il y avait aussi le projet de redémarrer une production de munitions de 5,56, 7,62, 9 mm en France après l'incroyable abandon de cette filière par la France :
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Depuis la fin des années 1990 et la fermeture de l’établissement de Giat Industries au Mans, la France n’a plus la capacité industrielle de produire des munitions de petits calibres. ... Le montage proposé reposait sur une alliance entre NobelSport et Thales [via sa filiale TDA Armements]. Et la société Manurhin, qui vient d’ailleurs de passer sous le pavillon du groupe Emirates Defence Industries Company, devait fournir les machines de cartoucherie.
Pour Photonis, c'est un niet définitif. Pas touche :
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J'ai écrit l'article du wiki la concernant :
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Il y avait aussi le projet de redémarrer une production de munitions de 5,56, 7,62, 9 mm en France après l'incroyable abandon de cette filière par la France :
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Depuis la fin des années 1990 et la fermeture de l’établissement de Giat Industries au Mans, la France n’a plus la capacité industrielle de produire des munitions de petits calibres. ... Le montage proposé reposait sur une alliance entre NobelSport et Thales [via sa filiale TDA Armements]. Et la société Manurhin, qui vient d’ailleurs de passer sous le pavillon du groupe Emirates Defence Industries Company, devait fournir les machines de cartoucherie.
Pour Photonis, c'est un niet définitif. Pas touche :
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Re: Annexes militaires : L’industrie de défense Française ABATL
On voit là la clairvoyance de nos dirigeants...
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Re: Annexes militaires : L’industrie de défense Française ABATL
Emile Ollivier a écrit:On voit là la clairvoyance de nos dirigeants...
Soupir... Pour la production de bombes actuelle, lire l'article ci joint :
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On peut envisagé une fusion de la SAMP avec ses compétences qui se modernise avec la technologie de Rafaut ? Vu qu'un des État indiens a acheté une poignée de Super Etendard (occasion ou neuf ?) en plus des Mirage, pourquoi pas une commande ponctuel pour faire tourner l'ateier permettant la soudure a l'arrivée de nouveaux partenaires
Pour les munitions de moins de calibre 20 mm, idem, faire des munitions de chasse en plus des munitions de guerre pour faire tourner le site du Mans ?
Pour l'industrie navale, avec l'armée américaine impliqué fortement au Vietnam jusqu'a la fin des années 1970, et porte-avions nucléaires construit en série depuis le premier Enterprise, je me demande si la propulsion nucléaire navale pour les SNA pourrait sortir quelques années plus tôt voir un premier navire de surface nucléaire dés les années 80 ( projet d'un porte-hélicoptères atomique lancé en 1973 : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ). Nixon n avait pas de problème avec Paris et aurait permit aux atomiciens américains de donné quelques infos a leurs confrères français.
Dernière édition par Collectionneur le Lun 6 Avr - 15:04, édité 2 fois (Raison : Coté navire)
Re: Annexes militaires : L’industrie de défense Française ABATL
En novembre 2016, le groupe Volvo annonce vouloir céder Volvo Group Governement Sales, la partie défense de Volvo5 qui comprend Renault Trucks Defense, ACMAT, Panhard Defense, Mack Defense LLC et VGGS Oceania. VGGS représente 1,5 % du chiffre d'affaires du groupe Volvo. À cette date, 90 % des véhicules de l’armée de terre française est produit par RTD. En lice pour cette acquisition : le constructeur belge de tourelles de petit et moyen calibre CMI, le groupe franco-allemand KNDS créé en 2015 et la Holding de défense française GNID avec l'appui financier de la BPIAD et de la FIND. Ce dernier est favorisé par l'État qui en est actionnaire à 50 %. En octobre 2017, le groupe Volvo vend Volvo Group Governement Sales au GNID pour 700 millions d'Euros.
Le 24 mai 2018, Volvo Group Governement Sales devient DMS: Defense & Mobily Systems.
GNID détient 51% des parts, BPIAD 17%, FIND 17%, Etat Français 10%, Volvo 5%
5 avril 2020: Photonis (et ses filiales) passe sous la houlette du GNID. L'entreprise reçoit pour 150 millions de capitalisation du FIND, de BpiFrance et de BPIAD. Aucun changement de fonctionnement ou de visuel n'est prévu. Il est prévu que Photonis et le GNID reprennent progressivement le contrôle des capitaux sur 10 ans.
Concernant les corps de bombes. SAMP n'étant pas top au niveau des finance on peut imaginer ceci. Le 15 mai 2017 l'activité "bombe" de SAMP est reprise par Rafaut group. Une partie des chaines de montages est déplacé sur un site appartenant à Rafaut et 75 employés SAMP sont repris et déménagent. Ce qui reste de SAMP est liquidé.
Concernant Manhurin, j'avais déjà prévu quelques choses. Car en ABATL ce ne sont pas les HK416 qui remplace les FAMAS, mais une variante "félinisée" du Thales EF88 (F90). La mécanique et le corps du fusil sont fabriqués par Steyr, les équipements additionnels sont fabriqués par Thales. L'assemblage est fait par Verney-Carron sous la supervision de Thales.
La conséquence pour Manhurin est qu''près avoir été placé en redressement judiciaire le 13 juin 2018, l'entreprise est cédée le 1er août 2018, par décision de la chambre commerciale du tribunal de grande instance de Mulhouse, à la Holding GNID. 104 des 145 emplois doivent être préservés et dix millions d'euros doivent être investis dans un premier temps, pour relancer l’activité. L'activité sous une nouvelle dénomination sociale, la « Manufacture de Munitions du Haut Rhin », occupant les mêmes locaux depuis sa fondation en 1919.
Enfin, pour le PH75, ça fait un moment que j'y pense sans être capable de me décider. S'il le projet n'est pas abandonné en ABATL, un seul sera construit (Richelieu). Il est probable qu'avec l'arrivée de la classe Mistral le Richelieu sous rapidement retiré du service. Probablement en 2008, après l'entré en service du Mistral et du Tonnerre.
Le 24 mai 2018, Volvo Group Governement Sales devient DMS: Defense & Mobily Systems.
GNID détient 51% des parts, BPIAD 17%, FIND 17%, Etat Français 10%, Volvo 5%
5 avril 2020: Photonis (et ses filiales) passe sous la houlette du GNID. L'entreprise reçoit pour 150 millions de capitalisation du FIND, de BpiFrance et de BPIAD. Aucun changement de fonctionnement ou de visuel n'est prévu. Il est prévu que Photonis et le GNID reprennent progressivement le contrôle des capitaux sur 10 ans.
Concernant les corps de bombes. SAMP n'étant pas top au niveau des finance on peut imaginer ceci. Le 15 mai 2017 l'activité "bombe" de SAMP est reprise par Rafaut group. Une partie des chaines de montages est déplacé sur un site appartenant à Rafaut et 75 employés SAMP sont repris et déménagent. Ce qui reste de SAMP est liquidé.
Concernant Manhurin, j'avais déjà prévu quelques choses. Car en ABATL ce ne sont pas les HK416 qui remplace les FAMAS, mais une variante "félinisée" du Thales EF88 (F90). La mécanique et le corps du fusil sont fabriqués par Steyr, les équipements additionnels sont fabriqués par Thales. L'assemblage est fait par Verney-Carron sous la supervision de Thales.
La conséquence pour Manhurin est qu''près avoir été placé en redressement judiciaire le 13 juin 2018, l'entreprise est cédée le 1er août 2018, par décision de la chambre commerciale du tribunal de grande instance de Mulhouse, à la Holding GNID. 104 des 145 emplois doivent être préservés et dix millions d'euros doivent être investis dans un premier temps, pour relancer l’activité. L'activité sous une nouvelle dénomination sociale, la « Manufacture de Munitions du Haut Rhin », occupant les mêmes locaux depuis sa fondation en 1919.
Enfin, pour le PH75, ça fait un moment que j'y pense sans être capable de me décider. S'il le projet n'est pas abandonné en ABATL, un seul sera construit (Richelieu). Il est probable qu'avec l'arrivée de la classe Mistral le Richelieu sous rapidement retiré du service. Probablement en 2008, après l'entré en service du Mistral et du Tonnerre.
Dernière édition par Thomas le Dim 9 Aoû - 9:41, édité 1 fois
Re: Annexes militaires : L’industrie de défense Française ABATL
Le Richelieu servant de prototype pour la propulsion nucléaire des PAN qui suivront, pourquoi pas le Colbert après le CdG ?
Coté armes légères, GIAT avait acquit FN Herstal en 91, mais cela c'est terminé en cata... , dommage avec les mitrailleuses et armes de poing belges auraient permit d'accélerer le remplacement des MAC50 et AAF1 :
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Coté armes légères, GIAT avait acquit FN Herstal en 91, mais cela c'est terminé en cata... , dommage avec les mitrailleuses et armes de poing belges auraient permit d'accélerer le remplacement des MAC50 et AAF1 :
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Re: Annexes militaires : L’industrie de défense Française ABATL
Je pense que le fiasco FN Herstal sera le même en ABATL.
Concernant un deuxième PA ce en sera pas le cas avec la "classe CDG", mais après. En ABATL, il y un projet de coopération "franco-indien" qui va mener à la construction de deux PA pour la France et deux PA pour l'Inde.
Comme dans notre monde, mais un peu plus accentué, le marché de la défense est en forte hausse dans la deuxième moitié des années 2010 et la part Française aussi.
Plus d'info à venir dans un futur poste.
Concernant un deuxième PA ce en sera pas le cas avec la "classe CDG", mais après. En ABATL, il y un projet de coopération "franco-indien" qui va mener à la construction de deux PA pour la France et deux PA pour l'Inde.
Comme dans notre monde, mais un peu plus accentué, le marché de la défense est en forte hausse dans la deuxième moitié des années 2010 et la part Française aussi.
Plus d'info à venir dans un futur poste.
Re: Annexes militaires : L’industrie de défense Française ABATL
Non pas de CVA-01 en ABATL. L'économie britannique est sensiblement la même qu'OTL.
La coopération avec la britannique concernant le CVF va échouer pour les mêmes raison qu'OTL. Le CVF va alors évoluer vers un projet franco-indien.
La coopération avec la britannique concernant le CVF va échouer pour les mêmes raison qu'OTL. Le CVF va alors évoluer vers un projet franco-indien.
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Re: Annexes militaires : L’industrie de défense Française ABATL
Du coup j'ai déjà gribouillé plein de truc liés au secteur de la défense. Tout ne finira pas sous forme de chapitre dans les livres.
En ABATL, l'Europe de la défense en est grosso-modo au même point qu'OTL. Avec notamment Airbus qui connait peu ou prou la même trajectoire qu'OTL.
Au niveau des système terrestre, il n'y a pas d'alliance KNDS entre Nexter et KMW. Du coup KMV est rachter dès 2018 par Rheinmetall.
La raison est simple: cela vient de la coopération franco-tchèque en matière de défense.
Dans les années 50 la France et Tchéquie se rapproche dans le domaine de la défense (les deux pays ne font par partie du commandement intégré de l'OTAN). Cela viens des bonnes relations entre le président tchèque Jan Masaryk et le Président du conseil Charles de Gaulle. Ainsi dans les années 60 de gros partenariats se mettent en place entre AMX (puis GIAT) et CKD.
En 1994, le gouvernement démantèle CKD en grosse difficulté. La partie défense est transformé en S.A. (corporation) dont l'état est actionnaire majoritaire. Suivent Skoda et Tatra.
CKD devient Ceská Národní Výzbroj Szech National Armament Company soit CNV.
En 2006, comme OTL, GIAT devient Nexter.
Résultat:
L'AMX-30 puis l'AMX-56 sont en dotation dans l'Armée Tchèque fabriqué localement par CNV.
L'AMX-56 contrairement à OTL n'est pas doté d'une turbine à gaz, mais d'un moteur diesel. Cela permet un plus gros succès à l'export.
C'est aussi en Tchéquie que le Rafale connait sont premier "export". L'avions est fabriqué dans les usines Dassault, mais la MCO tchèque est la main Aero Vodochody.
Je vais pas vous faire la liste de tous les projets franco-tchèques, mais comprenez que le partenariat est très solide.
Ainsi, quand se présente les projets de européens Main Combat Ground System et Common Indirect Fire System: Il n'y pas de holding KNDS, mais une partenariat dont la base est Franco-Tchèco-Allemande.
La république tchèque est aussi partenaire du projet SCAF, essentiellement sur le plan financier car Aero n' pas la capacité industriel et R&D pour être un gros partenaire du projet.
En gros l'Europe de la défense se porte à peine mieux qu'OTL, mais l'industrie française de défense se porte bien.
En ABATL, l'Europe de la défense en est grosso-modo au même point qu'OTL. Avec notamment Airbus qui connait peu ou prou la même trajectoire qu'OTL.
Au niveau des système terrestre, il n'y a pas d'alliance KNDS entre Nexter et KMW. Du coup KMV est rachter dès 2018 par Rheinmetall.
La raison est simple: cela vient de la coopération franco-tchèque en matière de défense.
Dans les années 50 la France et Tchéquie se rapproche dans le domaine de la défense (les deux pays ne font par partie du commandement intégré de l'OTAN). Cela viens des bonnes relations entre le président tchèque Jan Masaryk et le Président du conseil Charles de Gaulle. Ainsi dans les années 60 de gros partenariats se mettent en place entre AMX (puis GIAT) et CKD.
En 1994, le gouvernement démantèle CKD en grosse difficulté. La partie défense est transformé en S.A. (corporation) dont l'état est actionnaire majoritaire. Suivent Skoda et Tatra.
CKD devient Ceská Národní Výzbroj Szech National Armament Company soit CNV.
En 2006, comme OTL, GIAT devient Nexter.
Résultat:
L'AMX-30 puis l'AMX-56 sont en dotation dans l'Armée Tchèque fabriqué localement par CNV.
L'AMX-56 contrairement à OTL n'est pas doté d'une turbine à gaz, mais d'un moteur diesel. Cela permet un plus gros succès à l'export.
C'est aussi en Tchéquie que le Rafale connait sont premier "export". L'avions est fabriqué dans les usines Dassault, mais la MCO tchèque est la main Aero Vodochody.
Je vais pas vous faire la liste de tous les projets franco-tchèques, mais comprenez que le partenariat est très solide.
Ainsi, quand se présente les projets de européens Main Combat Ground System et Common Indirect Fire System: Il n'y pas de holding KNDS, mais une partenariat dont la base est Franco-Tchèco-Allemande.
La république tchèque est aussi partenaire du projet SCAF, essentiellement sur le plan financier car Aero n' pas la capacité industriel et R&D pour être un gros partenaire du projet.
En gros l'Europe de la défense se porte à peine mieux qu'OTL, mais l'industrie française de défense se porte bien.
Dernière édition par Thomas le Dim 9 Aoû - 9:44, édité 1 fois
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Re: Annexes militaires : L’industrie de défense Française ABATL
Entendu, mais attention, AMX-56 pour le Leclerc n'a jamais été officiel
Coté coopération, le DANA ZTS 152 mm pourrait entrer en service dans l'armée française, bien entendu en 155 mm, dans les années 80 et pourrait service en opex en Afrique, plus léger que les chenillés qui ne sont quasi jamais déployés. Il pourrait servir de modèle au Ceasar des années 2000 :
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Coté coopération, le DANA ZTS 152 mm pourrait entrer en service dans l'armée française, bien entendu en 155 mm, dans les années 80 et pourrait service en opex en Afrique, plus léger que les chenillés qui ne sont quasi jamais déployés. Il pourrait servir de modèle au Ceasar des années 2000 :
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Re: Annexes militaires : L’industrie de défense Française ABATL
Bonne idée pour le DANA.
Trois possibilités:
1/ Je pense que si la France en achète ce sera dans les années 90 après s'être rendu compte des limites de l'AUF1.
2/ L'AUF1 ne vois pas le jour. La version française importe un canon de 155 conçu pour l'AUF1. Et s’appelle déjà CAESAR.
3/ Le DANA/CAESAR est conçu d'origine en 155mm. La plus logique, puisqu'en ABATL, Tchéquie n'a pas été membre du Pacte de Varsovie et n'a donc pas opté pour le 152mm. Résultat les concepts DANA et AUF1 se font concurrence durant la phase de conception. Après testes des prototypes le DANA se révèle supérieur et est adopté par les deux pays.
Le DANA/CAESAR est exporté en: Azerbaïdjan, Pologne, Slovaquie, Géorgie, Chypre, Arabie Saoudite, Irak, Koweït...
Le CAESAR OTL devient CAESAR-NG en ABATL.
Trois possibilités:
1/ Je pense que si la France en achète ce sera dans les années 90 après s'être rendu compte des limites de l'AUF1.
2/ L'AUF1 ne vois pas le jour. La version française importe un canon de 155 conçu pour l'AUF1. Et s’appelle déjà CAESAR.
3/ Le DANA/CAESAR est conçu d'origine en 155mm. La plus logique, puisqu'en ABATL, Tchéquie n'a pas été membre du Pacte de Varsovie et n'a donc pas opté pour le 152mm. Résultat les concepts DANA et AUF1 se font concurrence durant la phase de conception. Après testes des prototypes le DANA se révèle supérieur et est adopté par les deux pays.
Le DANA/CAESAR est exporté en: Azerbaïdjan, Pologne, Slovaquie, Géorgie, Chypre, Arabie Saoudite, Irak, Koweït...
Le CAESAR OTL devient CAESAR-NG en ABATL.
Re: Annexes militaires : L’industrie de défense Française ABATL
Proposition :
Echange tourelle d'AUF1 avec son système de chargement automatique qui était le plus performant d'occident a sa mise en service contre une licence de fabrication de camions tout terrains tchèques d'excellente qualité qui sont produit sous le nom de TRM 12000 ?
Echange tourelle d'AUF1 avec son système de chargement automatique qui était le plus performant d'occident a sa mise en service contre une licence de fabrication de camions tout terrains tchèques d'excellente qualité qui sont produit sous le nom de TRM 12000 ?
Re: Annexes militaires : L’industrie de défense Française ABATL
Je me posais ce genre de question hier soir.
Au pire la France fabrique les tourelles, la Tchéquie fabrique les camions. Chaque pays fait son assemblage finale dans son coin.
Au pire la France fabrique les tourelles, la Tchéquie fabrique les camions. Chaque pays fait son assemblage finale dans son coin.
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Re: Annexes militaires : L’industrie de défense Française ABATL
Du coup je relance sur quelques idées.
Souriau
Il s'agit d'une entreprise française spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation de solutions de connectique pour des environnements sévères ou extrêmes, ainsi que des applications sensibles.
En 2011 la société est achetée par Esterline Technologies qui notamment un sous-traitant de Boeing et Airbus.
Depuis le 20 décembre 2019, Souriau devient une filiale de la société américaine Eaton (spécialiste des systèmes électriques et hydrauliques et cotée en bourse) pour 920 millions d'euros.
Et si en 2019, Schneider Electric appuyé par l’état, voir par la Holding de défense française GNID avec l'appui financier de la BPIAD et de la FIND, avait rachetée Souriau ?
HGH
HGH Systèmes Infrarouges (Groupe HGH) est une société française spécialisée dans l'électro-optique pour la sécurité civile et militaire, la thermographie industrielle et les applications de test et mesure en laboratoire.
En 2016, HGH annonce le rachat de son concurrent américain Electro Optical Industries, basé à Goleta, près de Santa Barbara en Californie.
En 2018, l’entreprise annonce être en négociation exclusive avec le fonds d’investissement américain Carlyle Group, qui rachète la majorité des parts d’HGH.
Et si pour éviter que l’entreprise ne passe entre les mains d’un groupe américain, le GNID (appuyé par la BPIAD et la FIND) avait rachetée une partie des capitaux afin de maintenir HGH sous pavillons français ? Ensuite, avec le Rachat de Photonis en 2020 le GNID pourrait lancer un projet de fusion des deux groupes pour en faire un leader dans le domaine des systèmes optroniques, vision nocturne et infrarouge.
Souriau
Il s'agit d'une entreprise française spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation de solutions de connectique pour des environnements sévères ou extrêmes, ainsi que des applications sensibles.
En 2011 la société est achetée par Esterline Technologies qui notamment un sous-traitant de Boeing et Airbus.
Depuis le 20 décembre 2019, Souriau devient une filiale de la société américaine Eaton (spécialiste des systèmes électriques et hydrauliques et cotée en bourse) pour 920 millions d'euros.
Et si en 2019, Schneider Electric appuyé par l’état, voir par la Holding de défense française GNID avec l'appui financier de la BPIAD et de la FIND, avait rachetée Souriau ?
HGH
HGH Systèmes Infrarouges (Groupe HGH) est une société française spécialisée dans l'électro-optique pour la sécurité civile et militaire, la thermographie industrielle et les applications de test et mesure en laboratoire.
En 2016, HGH annonce le rachat de son concurrent américain Electro Optical Industries, basé à Goleta, près de Santa Barbara en Californie.
En 2018, l’entreprise annonce être en négociation exclusive avec le fonds d’investissement américain Carlyle Group, qui rachète la majorité des parts d’HGH.
Et si pour éviter que l’entreprise ne passe entre les mains d’un groupe américain, le GNID (appuyé par la BPIAD et la FIND) avait rachetée une partie des capitaux afin de maintenir HGH sous pavillons français ? Ensuite, avec le Rachat de Photonis en 2020 le GNID pourrait lancer un projet de fusion des deux groupes pour en faire un leader dans le domaine des systèmes optroniques, vision nocturne et infrarouge.
LFC/Emile Ollivier aime ce message
L’industrie de défense française ABATL
Version mise à jour e consolidé sur ce sujet.
L’industrie de défense française ABATL
Un aperçu d’industrie de défense française ABATL.
L’industrie de défense française se porte très bien en ABATL. La plupart des contrats remportés OTL le sont en ABATL d’autre le sont dans les domaines terrestre, aéronautique et naval. Un monde globalement plus tendu, qui va continuer à l’être avec des pays et tension plus nombreux que dans notre monde en est l’une des raisons.
Le Fonds d’investissement national Défense (FIND)
Un fonds d’investissement spécialisé dans les activités de défense. Sa fonction est de prendre des participations dans les entreprises en phase de développement, dans l’optique de céder ses parts une fois les objectifs de croissance atteints. Son rôle est donc à la fois de détecter et évaluer les entreprises et industries de défense en phase de croissance, et de proposer des placements financiers performants à ses clients. Il s’agit donc d’un fond étatique. Il est doté de 6 Md€ du Fonds stratégique d’investissement.
La Banque Privée d’investissement et d’accompagnement Défense (BPIAD)
Une banque privée spécialisée est indispensable pour traiter l’ensemble des besoins identifiés. Elle peut accompagner les entreprises dans leurs besoins de prêts d’investissement, de fonds de roulement, et de crédits documentaires pour l’exportation, autant de domaines critiques pour les entreprises de défense. C’est également elle qui peut proposer des solutions de Leasing aux armées, pour la location d’équipements, solution de plus en plus retenue par les forces depuis quelques années, notamment des hélicoptères H160 pour la Marine nationale. La BPIAD est dotée de 3 Md€ par la Caisse des Dépôts et consignations. La banque privée permet également de concevoir des produits d’épargne plus souple que les fonds d’investissement, et notamment des placements éligibles à l’assurance vie. En outre, elle peut emprunter, au prorata de ses fonds propres, sur les marchés financiers internationaux, à des taux particulièrement bas. Dès lors, elle peut mitiger l’épargne des particuliers, par nature plus chère que les marchés, et l’appel aux marchés, pour constituer son offre et sa réserve financière légale.
Le Groupement National des Industries de Défense (GNID)
Le GNID est une Holding chapeautant la Banque Privée d’Investissement et d’accompagnement Défense et le Fonds d’investissement National Défense. Cette structure apporte les fonds propres initiaux pour la création d’entreprises et de start-up liées à l’industrie, et permet ensuite aux entreprises de reprendre leur indépendance en rachetant les actions détenues pas le GNID. Les fonds ainsi récupérer permettent au GNID de continuer sa capitalisation tout en reversant des intérêts) la BPIAD et au FIND. L’une des autres fonctions du GNID est recapitaliser restructurer des acteurs stratégiques de la défense française et ainsi maintenir la souveraineté sur certain acteur clés du secteur. Le GNID pourra aussi se porter acquéreur des entreprises sortantes du groupe après leur période de croissance, par un mécanisme de conversion optionnelle de l’épargne en actions via la banque privée, et augmentations de capital de la Holding. Pour conserver la dimension financière des investissements convertis des particuliers, cette Holding devra être cotée en bourse, et donc répondre aux exigences des marchés boursiers. Elle devra cependant garantir qu’une majorité des actions soient effectivement détenues par des acteurs privés ou publics nationaux.
Cette approche globale permet donc de multiplier les sources de financement et d’interaction avec le public, et donc de disposer des volumes suffisants pour se positionner sur des acquisitions stratégiques, comme peut l’être Photonis, voir pour acquérir des entreprises défenses passées sous pavillon étranger, comme Arquus.
Investissements et rachats
STX France
Devient Chantier de l’Atlantique avec 51 % des parts détenues par le Groupement National des Industrie de Défense, 33,3 % par la Banque Privée d’investissement et d’accompagnement Défense, 11,7 % détenus par Naval Group, 2,4 % par les salariés.
Renault Trucks Defense
En novembre 2016, le groupe Volvo annonce vouloir céder Volvo Group Governement Sales, la partie défense de Volvo5 qui comprend Renault Trucks Defense, ACMAT, Panhard Defense, Mack Defense LLC et VGGS Oceania. VGGS représente 1,5 % du chiffre d’affaires du groupe Volvo. À cette date, 90 % des véhicules de l’armée de terre française sont produits par RTD. En lice pour cette acquisition : le constructeur belge de tourelles de petit et moyen calibre CMI, le groupe franco-allemand KNDS créé en 2015 et la Holding de défense française GNID avec l’appui financier de la BPIAD et de la FIND. Ce dernier est favorisé par l’État qui en est actionnaire à 50 %. En octobre 2017, le groupe Volvo vend Volvo Group Governement Sales au GNID pour 700 millions d’Euros.
Le 24 mai 2018, Volvo Group Governement Sales devient DMS : Defense & Mobily Systems.
GNID détient 51 % des parts, BPIAD 17 %, FIND 17 %, État français 10 %, Volvo 5 %
Photonis
5 avril 2020 : Photonis (et ses filiales) passe sous la houlette du GNID. L’entreprise reçoit pour 150 millions de capitalisations du FIND, de BpiFrance et de BPIAD. Aucun changement de fonctionnement ou de visuel n’est prévu. Il est prévu que Photonis et le GNID reprennent progressivement le contrôle des capitaux sur 10 ans.
Rafaut
Concernant les corps de bombes. SAMP n’étant pas top au niveau des finances on peut imaginer ceci. Le 15 mai 2017, l’activité « bombe » de SAMP est reprise par Rafaut group. Une partie des chaines de montage est déplacée sur un site appartenant à Rafaut et 75 employés SAMP sont repris et déménagent. Ce qui reste de SAMP est liquidé. En mars 2021, Rafaut rachète Secapem et Lace (filiale de Lisi Aeropsace). En avril 2021, Rafaut rachète Alkan spécialiste des systèmes d’emport et d’éjection sur aéronefs militaires. Alkan avait elle-même racheté Aéroprécis début 2020 et SECA en 2018. Rafaut déjà bien placé dans des plusieurs programmes européens (Rafale, Gripen, Tigre…) va devenir un partenaire incontournable du NGF du programme SCAF.
Manhurin
Concernant Manhurin, j’avais déjà prévu quelques choses. Car en ABATL ce ne sont pas les HK416 qui remplacent les FAMAS, mais une variante « félinité » du Thales EF88 (F90). La mécanique et le corps du fusil sont fabriqués par Steyr, les équipements additionnels sont fabriqués par Thales. L’assemblage est fait par Verney-Carron sous la supervision de Thales.
La conséquence pour Manhurin est qu’après avoir été placée en redressement judiciaire le 13 juin 2018, l’entreprise est cédée le 1er août 2018, par décision de la chambre commerciale du tribunal de grande instance de Mulhouse, à la Holding GNID. 104 des 145 emplois doivent être préservés et dix millions d’euros doivent être investis dans un premier temps, pour relancer l’activité. L’activité sous une nouvelle dénomination sociale, la « Manufacture de Munitions du Haut-Rhin », occupant les mêmes locaux depuis sa fondation en 1919.
GTT
Principal actionnaire de GTT, leader mondial des systèmes de confinement pour le gaz naturel liquéfié (GNL), le groupe français Engie souhaite se séparer de l’entreprise, dont il détient 40 %. Cela aiguise les appétits, notamment en Asie. Les syndicats et spécialistes du secteur tirent la sonnette d’alarme face au risque de voir cette pépite technologique tricolore passer sous contrôle étranger, a fortiori si le repreneur, ce que tout le monde redoute, était chinois. Alors que le gaz est en plein essor et que GTT ambitionne maintenant de se positionner sur le marché de l’hydrogène, ils alertent sur le danger d’un pillage technologique et d’une délocalisation du savoir-faire.
C’est l’une des rares entreprises françaises d’ingénierie qui peut se prévaloir d’être un leader mondial incontesté dans son domaine. Surfant sur le développement du gaz naturel et affichant un niveau de rentabilité très important, avec un bénéficie de 150 millions d’euros pour un chiffre d’affaires de 400 millions, GTT est spécialisé dans la conception de systèmes de confinement à membranes dédiées au transport et au stockage de gaz naturel liquéfié (GNL). Une expertise qui remonte à plus d’un demi-siècle, lorsque deux entreprises françaises, Technigaz (créée en 1963) et Gaztransport (1965) ont émergé avec le développement du marché des méthaniers. Ces deux concurrents ont fini par fusionner en 1994, donnant naissance à Gaztransport et Technigaz, devenu GTT. Face à la concurrence japonaise et coréenne notamment, le champion français a fait mieux que résister. Grâce à ses innovations, ses multiples brevets (selon l’Inpi elle fut en 2019 la première ETI Française en nombre brevets déposés) et une protection jalouse de ses savoir-faire, GTT s’est imposé, jusqu’à éliminer ses compétiteurs et détenir aujourd’hui 100 % du marché des cuves de méthaniers construits dans le monde, pour l’essentiel dans les chantiers sud-coréens et chinois. Une autre bataille majeure s’ouvre désormais avec l’essor du GNL comme carburant marin, de nombreux armateurs optant pour cette solution afin de remplacer les combustibles traditionnels (fuel lourd, gasoil) et réduire sensiblement la pollution atmosphérique des navires. Le GNL permet en effet d’éliminer 99 % les oxydes de soufre (SOx) et 91 % des particules fines, de réduire de 92 % les rejets d’oxydes d’azote (NOx) et de manière significative (jusqu’à 20 %) les émissions de CO2. Avec ses cuves à membranes, GTT se positionne dans la conception des systèmes de stockage alimentant la propulsion gaz des navires (comme dernièrement les nouveaux porte-conteneurs de CMA-CGM), et entend bien devenir là aussi le leader du marché. GTT a aussi beaucoup investi dans le numérique afin d’optimiser ses technologies. Et puis l’entreprise française, basée à Saint-Rémy-lès-Chevreuse et comptant 400 salariés, dont 80 % d’ingénieurs, visent maintenant l’hydrogène, qui va constituer dans les prochaines années un enjeu majeur pour la réduction des gaz à effet de serre, en particulier dans le secteur du transport. L’une des clés technologiques pour y parvenir sera la liquéfaction de l’hydrogène, où GTT entend justement apporter des solutions, sachant que la liquéfaction de l’hydrogène est beaucoup plus complexe que celle du gaz naturel. C’est dans cette perspective du développement de l’hydrogène que GTT a racheté en octobre Areva H2Gen, unique société française produisant des électrolyseurs (en utilisant la technologie des membranes échangeuses de protons - PEM).
Le Conseil d’administration d’Engie a acté en novembre 2020 son intention de céder la totalité de sa participation dans GTT, dont il détient 40 % et le contrôle, le reste du capital n’étant dilué en bourse avec aucun autre actionnaire significatif. « Engie, qui a beaucoup investi dans les services, veut maintenant se recentrer autour des énergies renouvelables, sur lesquelles le groupe a pris du retard. Or, il faut beaucoup d’argent pour cette activité qui nécessite de très gros investissements en phase de lancement. C’est l’une des raisons pour lesquelles le groupe veut se débarrasser d’activités annexes pour récupérer de l’argent ». Et GTT, avec ses excellents résultats et la forte progression de son titre depuis son introduction à la bourse de Paris en 2014, constitue un actif de choix. En effet, la capitalisation boursière de l’entreprise atteint désormais 3 milliards d’euros, ce qui valorise la participation d’Engie à environ 1,2 milliard. Une vente en bourse générant obligatoirement une décote, la meilleure solution pour Engie est de trouver un ou plusieurs repreneurs avec qui négocier en direct.
Tout le problème est maintenant de savoir qui pourrait prendre le contrôle de GTT. « C’est une très belle société positionnée sur des activités stratégiques et qui suscite donc des convoitises, et l’on peut naturellement penser à l’Asie. Les Chinois, qui sont devenus les leaders mondiaux de la construction navale et ont de grandes ambitions dans le GNL, pourraient logiquement se positionner. Mais cela pose de vrais problèmes, car le risque c’est qu’ils s’approprient peu à peu le savoir-faire et les technologies, pour finir par les délocaliser. Cela aurait également pour effet de pousser les Coréens, qui deviendraient très méfiants vis-à-vis de GTT, dont ils aimeraient déjà bien se passer, à développer des solutions concurrentes si l’entreprise passait sous contrôle chinois. Il est donc préférable, si Engie cède sa participation, de trouver une solution nationale ou européenne ». Des inquiétudes partagées du côté des syndicats d’Engie, la CGT, opposée à cette vente, appelant le gouvernement à protéger GTT d’un prédateur étranger. Philippe Martinez a, dans cette optique, écrit en novembre au ministre de l’Économie, Bruno Le Maire et sa ministre déléguée Agnès Pannier-Runacher. « Les navires méthaniers dans les prochaines années transporteront autour du globe plus de gaz que les gazoducs (source AIE), car, comme vous le savez, les gisements sont de plus en plus éloignés des lieux de consommations et ils n’ont pas les contraintes géopolitiques et de long terme des gazoducs (North Stream 2 en étant la parfaite illustration). Vous l’aurez compris, un investisseur étranger pourrait s’emparer des 40 % mis sur le marché par Engie et ainsi mettre la main sur cette entreprise française qui est un vrai atout industriel. Au moment où la pandémie met à mal des secteurs entiers de nos entreprises, de notre économie, nous ne doutons pas un instant que vous percevrez le caractère stratégique et indispensable de garder un actionnariat de contrôle français pour cette entreprise qui avec un tel potentiel est assurée d’un avenir prometteur dans le contexte de la transition énergétique », peut-on lire dans la lettre envoyée à Bercy par le secrétaire général de la CGT.
Depuis, des bruits de couloir circulent et laissent entendre que les 40 % pourraient être rachetés par une Alliance BPIFrance, GNID, BPIAD, FIND. Plusieurs raisons à cela. D’abord GTT est une entreprise très rentable et donc un investissement intéressant. Ensuite, l’utilisation des propulsions au méthane est non seulement assurée de ce développé dans le marché civil, mais aussi à terme dans le domaine militaire. Et l’état français n’entend pas rater l’opportunité de doter ses futurs navires de ce type de propulsion.
Souriau
Il s’agit d’une entreprise française spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation de solutions de connectique pour des environnements sévères ou extrêmes, ainsi que des applications sensibles.
En 2011 la société est achetée par Esterline Technologies qui notamment un sous-traitant de Boeing et Airbus.
Depuis le 20 décembre 2019, Souriau devient une filiale de la société américaine Eaton (spécialiste des systèmes électriques et hydrauliques et cotée en bourse) pour 920 millions d’euros.
Et si en 2019, Schneider Electric appuyée par l’état, voire par la Holding de défense française GNID avec l’appui financier de la BPIAD et de la FIND, avait rachetée Souriau ?
HGH
HGH Systèmes Infrarouges (Groupe HGH) est une société française spécialisée dans l’électro-optique pour la sécurité civile et militaire, la thermographie industrielle et les applications de test et mesure en laboratoire.
En 2016, HGH annonce le rachat de son concurrent américain Electro Optical Industries, basé à Goleta, près de Santa Barbara en Californie.
En 2018, l’entreprise annonce être en négociation exclusive avec le fonds d’investissement américain Carlyle Group, qui rachète la majorité des parts d’HGH.
Et si pour éviter que l’entreprise ne passe entre les mains d’un groupe américain, le GNID (appuyé par la BPIAD et la FIND) avait racheté une partie des capitaux afin de maintenir HGH sous pavillons français ? Ensuite, avec le Rachat de Photonis en 2020 le GNID pourrait lancer un projet de fusion des deux groupes pour en faire un leader dans le domaine des systèmes optroniques, vision nocturne et infrarouge.
CILAS
Le projet de vente de CILAS ne passe pas inaperçu. Détenue par ArianeGroup (67 %) et Areva (33 %), cette société, spécialisée notamment dans les lasers et l’optronique (47 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2018), intéresse plusieurs entreprises. Trois entreprises ont exprimé un réel intérêt pour cette pépite technologique, un grand groupe Safran, une entreprise bretonne, qui se revendique comme le champion européen des lasers, Lumibird et le missilier MBDA. Le processus de vente devrait dans les prochains jours avancer avec la tenue d’un conseil d’administration d’ArianeGroup prévu d’ici à la fin janvier en vue d’autoriser son président à céder CILAS. Le GNID est aussi impliqué dans le sujet et appuie (tout en étant prêt à mettre la main à la poche) l’option d’une fusion de CILAS et Lumibird avec une entrée de Safran et MBDA dans le capital de la nouvelle entité pour en faire un champion national du laser industriel et militaire.
Fichou
En mars 2021, l’entreprise Fichou, spécialisé dans l’optique de précision est mise sur le marché par le groupe Photonics Group International. Le Fonds d’investissement national Défense avait déjà investi 500 000 € dans l’entreprise en 2018. Le Groupement National des Industrie de Défense a fait savoir qu’il allait se porter acquéreur de Fichou qui est une entreprise d’importance stratégique pour la défense française. Le groupe produit des composants optiques de très grande précision (miroirs, hublots, prismes…), essentiels pour les avions de combat, les satellites militaires et même la dissuasion française.
Aubert & Duval (A&D)
A&D fournit des matériaux sous forme de pièces ou de produits longs pour les projets des industries aéronautiques, énergie, outillages industriels, compétition automobile, médicale, etc. A&D est le leader mondial pour les pièces de turbines à gaz et pour les grandes pièces matricées en aluminium, deuxième matriceur mondial pour l’aéronautique et pour les pièces en superalliages et troisième matriceur mondial pour les pièces en titane et en acier de l’aéronautique. Début décembre 2020, la direction veut supprimer 462 emplois via un plan de départs volontaires dont 237 dans le Puy-de-Dôme. La maison-mère, Eramet, cherche en parallèle un repreneur pour l’entreprise.
En avril 2021, A&D passe sous le contrôle du Groupement National des Industries de Défense avec Safran, Nexter et Naval group détenant quant à eux 11 % chacun de l’entreprise. Les 67 % restant sont détenu par le GNID. L’entreprise devient A&D, prononcé « A and D ».
Europe de la Défense
En ABATL, l’Europe de la défense en est grosso modo au même point qu’OTL. Avec notamment Airbus qui connait peu ou prou la même trajectoire qu’OTL.
Au niveau des systèmes terrestres, il n’y a pas d’alliance KNDS entre Nexter et KMW. Du coup KMV est racheté dès 2018 par Rheinmetall.
La raison est simple : cela vient de la coopération franco-tchèque en matière de défense.
Dans les années 50 la France et Tchéquie se rapprochent dans le domaine de la défense (les deux pays ne font partie du commandement intégré de l’OTAN). Cela vient des bonnes relations entre le président tchèque Jan Masaryk et le Président du conseil Charles de Gaulle. Ainsi dans les années 60 de gros partenariats se mettent en place entre AMX (puis GIAT) et CKD.
En 1994, le gouvernement démantèle CKD en grosse difficulté. La partie défense est transformée en S.A. (corporation) dont l’état est actionnaire majoritaire. Suivent Skoda et Tatra.
CKD devient Ceská Národní Výzbroj Szech National Armament Company soit CNV.
En 2006, comme OTL, GIAT devient Nexter.
Résultat :
L’AMX-30 puis l’AMX-56 sont en dotation dans l’Armée tchèque fabriquée localement par CNV.
L’AMX-56 contrairement à OTL n’est pas doté d’une turbine à gaz, mais d’un moteur diesel. Cela permet un plus gros succès à l’export.
C’est aussi en Tchéquie que le Rafale connait son premier « export ». L’avion est fabriqué dans les usines Dassault, mais la MCO tchèque est à la main Aero Vodochody.
Je ne vais pas vous faire la liste de tous les projets franco-tchèques, mais comprenez que le partenariat est très solide.
En 2018 Rheinmetall rachète Krauss Maffei Wegmann. Ainsi, quand se présente les projets de européens Main Combat Ground System et Common Indirect Fire System : Il n’y pas de holding KNDS, mais un partenariat dont la base est Franco-Tchèco-Allemande. Le 3 novembre 2020; l’Italie, la Pologne et l’Espagne rejoignent officiellement le programme dont l'objectif d'entrée en service est avancé de 5 ans, donc à 2030. L'objectif est de proposer un char inspiré, mais supérieur au T-14 Armata. Les premiers modèles livrés le seront à la Pologne pour qui le besoin d'un nouveau char se fait urgent face à la Russie.
La République tchèque est aussi partenaire du projet SCAF, essentiellement sur le plan financier, car Aero n’a pas la capacité industrielle et R&D pour être un gros partenaire du projet.
En gros l’Europe de la défense se porte à peine mieux qu’OTL, mais l’industrie française de défense se porte bien.
La Belgique et la République tchèque font partie du programme SCORPION et du projet capacitaire TITAN. Cela va mener à trois armées européennes ayant une interopérabilité complète d'ici 2040.
L’industrie de défense française ABATL
Une fois n’est pas coutume, je viens poser la question à mes lecteurs. J’ai besoin d’un petit coup de main pour un sujet concernant l’industrie de défense française. Plus précisément la question d’un fond d’investissement et d’une banque permettant de garantir la souveraineté nationale dans le domaine de l’industrie de défense. Un exemple réel et contemporain qui m’inspirait cette idée est l’entreprise russe Rostec. J’ai récemment été conforté dans cette idée par une série d’articles du site Meta-defense.
Un aperçu d’industrie de défense française ABATL.
L’industrie de défense française se porte très bien en ABATL. La plupart des contrats remportés OTL le sont en ABATL d’autre le sont dans les domaines terrestre, aéronautique et naval. Un monde globalement plus tendu, qui va continuer à l’être avec des pays et tension plus nombreux que dans notre monde en est l’une des raisons.
Le Fonds d’investissement national Défense (FIND)
Un fonds d’investissement spécialisé dans les activités de défense. Sa fonction est de prendre des participations dans les entreprises en phase de développement, dans l’optique de céder ses parts une fois les objectifs de croissance atteints. Son rôle est donc à la fois de détecter et évaluer les entreprises et industries de défense en phase de croissance, et de proposer des placements financiers performants à ses clients. Il s’agit donc d’un fond étatique. Il est doté de 6 Md€ du Fonds stratégique d’investissement.
La Banque Privée d’investissement et d’accompagnement Défense (BPIAD)
Une banque privée spécialisée est indispensable pour traiter l’ensemble des besoins identifiés. Elle peut accompagner les entreprises dans leurs besoins de prêts d’investissement, de fonds de roulement, et de crédits documentaires pour l’exportation, autant de domaines critiques pour les entreprises de défense. C’est également elle qui peut proposer des solutions de Leasing aux armées, pour la location d’équipements, solution de plus en plus retenue par les forces depuis quelques années, notamment des hélicoptères H160 pour la Marine nationale. La BPIAD est dotée de 3 Md€ par la Caisse des Dépôts et consignations. La banque privée permet également de concevoir des produits d’épargne plus souple que les fonds d’investissement, et notamment des placements éligibles à l’assurance vie. En outre, elle peut emprunter, au prorata de ses fonds propres, sur les marchés financiers internationaux, à des taux particulièrement bas. Dès lors, elle peut mitiger l’épargne des particuliers, par nature plus chère que les marchés, et l’appel aux marchés, pour constituer son offre et sa réserve financière légale.
Le Groupement National des Industries de Défense (GNID)
Le GNID est une Holding chapeautant la Banque Privée d’Investissement et d’accompagnement Défense et le Fonds d’investissement National Défense. Cette structure apporte les fonds propres initiaux pour la création d’entreprises et de start-up liées à l’industrie, et permet ensuite aux entreprises de reprendre leur indépendance en rachetant les actions détenues pas le GNID. Les fonds ainsi récupérer permettent au GNID de continuer sa capitalisation tout en reversant des intérêts) la BPIAD et au FIND. L’une des autres fonctions du GNID est recapitaliser restructurer des acteurs stratégiques de la défense française et ainsi maintenir la souveraineté sur certain acteur clés du secteur. Le GNID pourra aussi se porter acquéreur des entreprises sortantes du groupe après leur période de croissance, par un mécanisme de conversion optionnelle de l’épargne en actions via la banque privée, et augmentations de capital de la Holding. Pour conserver la dimension financière des investissements convertis des particuliers, cette Holding devra être cotée en bourse, et donc répondre aux exigences des marchés boursiers. Elle devra cependant garantir qu’une majorité des actions soient effectivement détenues par des acteurs privés ou publics nationaux.
Cette approche globale permet donc de multiplier les sources de financement et d’interaction avec le public, et donc de disposer des volumes suffisants pour se positionner sur des acquisitions stratégiques, comme peut l’être Photonis, voir pour acquérir des entreprises défenses passées sous pavillon étranger, comme Arquus.
Investissements et rachats
STX France
Devient Chantier de l’Atlantique avec 51 % des parts détenues par le Groupement National des Industrie de Défense, 33,3 % par la Banque Privée d’investissement et d’accompagnement Défense, 11,7 % détenus par Naval Group, 2,4 % par les salariés.
Renault Trucks Defense
En novembre 2016, le groupe Volvo annonce vouloir céder Volvo Group Governement Sales, la partie défense de Volvo5 qui comprend Renault Trucks Defense, ACMAT, Panhard Defense, Mack Defense LLC et VGGS Oceania. VGGS représente 1,5 % du chiffre d’affaires du groupe Volvo. À cette date, 90 % des véhicules de l’armée de terre française sont produits par RTD. En lice pour cette acquisition : le constructeur belge de tourelles de petit et moyen calibre CMI, le groupe franco-allemand KNDS créé en 2015 et la Holding de défense française GNID avec l’appui financier de la BPIAD et de la FIND. Ce dernier est favorisé par l’État qui en est actionnaire à 50 %. En octobre 2017, le groupe Volvo vend Volvo Group Governement Sales au GNID pour 700 millions d’Euros.
Le 24 mai 2018, Volvo Group Governement Sales devient DMS : Defense & Mobily Systems.
GNID détient 51 % des parts, BPIAD 17 %, FIND 17 %, État français 10 %, Volvo 5 %
Photonis
5 avril 2020 : Photonis (et ses filiales) passe sous la houlette du GNID. L’entreprise reçoit pour 150 millions de capitalisations du FIND, de BpiFrance et de BPIAD. Aucun changement de fonctionnement ou de visuel n’est prévu. Il est prévu que Photonis et le GNID reprennent progressivement le contrôle des capitaux sur 10 ans.
Rafaut
Concernant les corps de bombes. SAMP n’étant pas top au niveau des finances on peut imaginer ceci. Le 15 mai 2017, l’activité « bombe » de SAMP est reprise par Rafaut group. Une partie des chaines de montage est déplacée sur un site appartenant à Rafaut et 75 employés SAMP sont repris et déménagent. Ce qui reste de SAMP est liquidé. En mars 2021, Rafaut rachète Secapem et Lace (filiale de Lisi Aeropsace). En avril 2021, Rafaut rachète Alkan spécialiste des systèmes d’emport et d’éjection sur aéronefs militaires. Alkan avait elle-même racheté Aéroprécis début 2020 et SECA en 2018. Rafaut déjà bien placé dans des plusieurs programmes européens (Rafale, Gripen, Tigre…) va devenir un partenaire incontournable du NGF du programme SCAF.
Manhurin
Concernant Manhurin, j’avais déjà prévu quelques choses. Car en ABATL ce ne sont pas les HK416 qui remplacent les FAMAS, mais une variante « félinité » du Thales EF88 (F90). La mécanique et le corps du fusil sont fabriqués par Steyr, les équipements additionnels sont fabriqués par Thales. L’assemblage est fait par Verney-Carron sous la supervision de Thales.
La conséquence pour Manhurin est qu’après avoir été placée en redressement judiciaire le 13 juin 2018, l’entreprise est cédée le 1er août 2018, par décision de la chambre commerciale du tribunal de grande instance de Mulhouse, à la Holding GNID. 104 des 145 emplois doivent être préservés et dix millions d’euros doivent être investis dans un premier temps, pour relancer l’activité. L’activité sous une nouvelle dénomination sociale, la « Manufacture de Munitions du Haut-Rhin », occupant les mêmes locaux depuis sa fondation en 1919.
GTT
Principal actionnaire de GTT, leader mondial des systèmes de confinement pour le gaz naturel liquéfié (GNL), le groupe français Engie souhaite se séparer de l’entreprise, dont il détient 40 %. Cela aiguise les appétits, notamment en Asie. Les syndicats et spécialistes du secteur tirent la sonnette d’alarme face au risque de voir cette pépite technologique tricolore passer sous contrôle étranger, a fortiori si le repreneur, ce que tout le monde redoute, était chinois. Alors que le gaz est en plein essor et que GTT ambitionne maintenant de se positionner sur le marché de l’hydrogène, ils alertent sur le danger d’un pillage technologique et d’une délocalisation du savoir-faire.
C’est l’une des rares entreprises françaises d’ingénierie qui peut se prévaloir d’être un leader mondial incontesté dans son domaine. Surfant sur le développement du gaz naturel et affichant un niveau de rentabilité très important, avec un bénéficie de 150 millions d’euros pour un chiffre d’affaires de 400 millions, GTT est spécialisé dans la conception de systèmes de confinement à membranes dédiées au transport et au stockage de gaz naturel liquéfié (GNL). Une expertise qui remonte à plus d’un demi-siècle, lorsque deux entreprises françaises, Technigaz (créée en 1963) et Gaztransport (1965) ont émergé avec le développement du marché des méthaniers. Ces deux concurrents ont fini par fusionner en 1994, donnant naissance à Gaztransport et Technigaz, devenu GTT. Face à la concurrence japonaise et coréenne notamment, le champion français a fait mieux que résister. Grâce à ses innovations, ses multiples brevets (selon l’Inpi elle fut en 2019 la première ETI Française en nombre brevets déposés) et une protection jalouse de ses savoir-faire, GTT s’est imposé, jusqu’à éliminer ses compétiteurs et détenir aujourd’hui 100 % du marché des cuves de méthaniers construits dans le monde, pour l’essentiel dans les chantiers sud-coréens et chinois. Une autre bataille majeure s’ouvre désormais avec l’essor du GNL comme carburant marin, de nombreux armateurs optant pour cette solution afin de remplacer les combustibles traditionnels (fuel lourd, gasoil) et réduire sensiblement la pollution atmosphérique des navires. Le GNL permet en effet d’éliminer 99 % les oxydes de soufre (SOx) et 91 % des particules fines, de réduire de 92 % les rejets d’oxydes d’azote (NOx) et de manière significative (jusqu’à 20 %) les émissions de CO2. Avec ses cuves à membranes, GTT se positionne dans la conception des systèmes de stockage alimentant la propulsion gaz des navires (comme dernièrement les nouveaux porte-conteneurs de CMA-CGM), et entend bien devenir là aussi le leader du marché. GTT a aussi beaucoup investi dans le numérique afin d’optimiser ses technologies. Et puis l’entreprise française, basée à Saint-Rémy-lès-Chevreuse et comptant 400 salariés, dont 80 % d’ingénieurs, visent maintenant l’hydrogène, qui va constituer dans les prochaines années un enjeu majeur pour la réduction des gaz à effet de serre, en particulier dans le secteur du transport. L’une des clés technologiques pour y parvenir sera la liquéfaction de l’hydrogène, où GTT entend justement apporter des solutions, sachant que la liquéfaction de l’hydrogène est beaucoup plus complexe que celle du gaz naturel. C’est dans cette perspective du développement de l’hydrogène que GTT a racheté en octobre Areva H2Gen, unique société française produisant des électrolyseurs (en utilisant la technologie des membranes échangeuses de protons - PEM).
Le Conseil d’administration d’Engie a acté en novembre 2020 son intention de céder la totalité de sa participation dans GTT, dont il détient 40 % et le contrôle, le reste du capital n’étant dilué en bourse avec aucun autre actionnaire significatif. « Engie, qui a beaucoup investi dans les services, veut maintenant se recentrer autour des énergies renouvelables, sur lesquelles le groupe a pris du retard. Or, il faut beaucoup d’argent pour cette activité qui nécessite de très gros investissements en phase de lancement. C’est l’une des raisons pour lesquelles le groupe veut se débarrasser d’activités annexes pour récupérer de l’argent ». Et GTT, avec ses excellents résultats et la forte progression de son titre depuis son introduction à la bourse de Paris en 2014, constitue un actif de choix. En effet, la capitalisation boursière de l’entreprise atteint désormais 3 milliards d’euros, ce qui valorise la participation d’Engie à environ 1,2 milliard. Une vente en bourse générant obligatoirement une décote, la meilleure solution pour Engie est de trouver un ou plusieurs repreneurs avec qui négocier en direct.
Tout le problème est maintenant de savoir qui pourrait prendre le contrôle de GTT. « C’est une très belle société positionnée sur des activités stratégiques et qui suscite donc des convoitises, et l’on peut naturellement penser à l’Asie. Les Chinois, qui sont devenus les leaders mondiaux de la construction navale et ont de grandes ambitions dans le GNL, pourraient logiquement se positionner. Mais cela pose de vrais problèmes, car le risque c’est qu’ils s’approprient peu à peu le savoir-faire et les technologies, pour finir par les délocaliser. Cela aurait également pour effet de pousser les Coréens, qui deviendraient très méfiants vis-à-vis de GTT, dont ils aimeraient déjà bien se passer, à développer des solutions concurrentes si l’entreprise passait sous contrôle chinois. Il est donc préférable, si Engie cède sa participation, de trouver une solution nationale ou européenne ». Des inquiétudes partagées du côté des syndicats d’Engie, la CGT, opposée à cette vente, appelant le gouvernement à protéger GTT d’un prédateur étranger. Philippe Martinez a, dans cette optique, écrit en novembre au ministre de l’Économie, Bruno Le Maire et sa ministre déléguée Agnès Pannier-Runacher. « Les navires méthaniers dans les prochaines années transporteront autour du globe plus de gaz que les gazoducs (source AIE), car, comme vous le savez, les gisements sont de plus en plus éloignés des lieux de consommations et ils n’ont pas les contraintes géopolitiques et de long terme des gazoducs (North Stream 2 en étant la parfaite illustration). Vous l’aurez compris, un investisseur étranger pourrait s’emparer des 40 % mis sur le marché par Engie et ainsi mettre la main sur cette entreprise française qui est un vrai atout industriel. Au moment où la pandémie met à mal des secteurs entiers de nos entreprises, de notre économie, nous ne doutons pas un instant que vous percevrez le caractère stratégique et indispensable de garder un actionnariat de contrôle français pour cette entreprise qui avec un tel potentiel est assurée d’un avenir prometteur dans le contexte de la transition énergétique », peut-on lire dans la lettre envoyée à Bercy par le secrétaire général de la CGT.
Depuis, des bruits de couloir circulent et laissent entendre que les 40 % pourraient être rachetés par une Alliance BPIFrance, GNID, BPIAD, FIND. Plusieurs raisons à cela. D’abord GTT est une entreprise très rentable et donc un investissement intéressant. Ensuite, l’utilisation des propulsions au méthane est non seulement assurée de ce développé dans le marché civil, mais aussi à terme dans le domaine militaire. Et l’état français n’entend pas rater l’opportunité de doter ses futurs navires de ce type de propulsion.
Souriau
Il s’agit d’une entreprise française spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation de solutions de connectique pour des environnements sévères ou extrêmes, ainsi que des applications sensibles.
En 2011 la société est achetée par Esterline Technologies qui notamment un sous-traitant de Boeing et Airbus.
Depuis le 20 décembre 2019, Souriau devient une filiale de la société américaine Eaton (spécialiste des systèmes électriques et hydrauliques et cotée en bourse) pour 920 millions d’euros.
Et si en 2019, Schneider Electric appuyée par l’état, voire par la Holding de défense française GNID avec l’appui financier de la BPIAD et de la FIND, avait rachetée Souriau ?
HGH
HGH Systèmes Infrarouges (Groupe HGH) est une société française spécialisée dans l’électro-optique pour la sécurité civile et militaire, la thermographie industrielle et les applications de test et mesure en laboratoire.
En 2016, HGH annonce le rachat de son concurrent américain Electro Optical Industries, basé à Goleta, près de Santa Barbara en Californie.
En 2018, l’entreprise annonce être en négociation exclusive avec le fonds d’investissement américain Carlyle Group, qui rachète la majorité des parts d’HGH.
Et si pour éviter que l’entreprise ne passe entre les mains d’un groupe américain, le GNID (appuyé par la BPIAD et la FIND) avait racheté une partie des capitaux afin de maintenir HGH sous pavillons français ? Ensuite, avec le Rachat de Photonis en 2020 le GNID pourrait lancer un projet de fusion des deux groupes pour en faire un leader dans le domaine des systèmes optroniques, vision nocturne et infrarouge.
CILAS
Le projet de vente de CILAS ne passe pas inaperçu. Détenue par ArianeGroup (67 %) et Areva (33 %), cette société, spécialisée notamment dans les lasers et l’optronique (47 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2018), intéresse plusieurs entreprises. Trois entreprises ont exprimé un réel intérêt pour cette pépite technologique, un grand groupe Safran, une entreprise bretonne, qui se revendique comme le champion européen des lasers, Lumibird et le missilier MBDA. Le processus de vente devrait dans les prochains jours avancer avec la tenue d’un conseil d’administration d’ArianeGroup prévu d’ici à la fin janvier en vue d’autoriser son président à céder CILAS. Le GNID est aussi impliqué dans le sujet et appuie (tout en étant prêt à mettre la main à la poche) l’option d’une fusion de CILAS et Lumibird avec une entrée de Safran et MBDA dans le capital de la nouvelle entité pour en faire un champion national du laser industriel et militaire.
Fichou
En mars 2021, l’entreprise Fichou, spécialisé dans l’optique de précision est mise sur le marché par le groupe Photonics Group International. Le Fonds d’investissement national Défense avait déjà investi 500 000 € dans l’entreprise en 2018. Le Groupement National des Industrie de Défense a fait savoir qu’il allait se porter acquéreur de Fichou qui est une entreprise d’importance stratégique pour la défense française. Le groupe produit des composants optiques de très grande précision (miroirs, hublots, prismes…), essentiels pour les avions de combat, les satellites militaires et même la dissuasion française.
Aubert & Duval (A&D)
A&D fournit des matériaux sous forme de pièces ou de produits longs pour les projets des industries aéronautiques, énergie, outillages industriels, compétition automobile, médicale, etc. A&D est le leader mondial pour les pièces de turbines à gaz et pour les grandes pièces matricées en aluminium, deuxième matriceur mondial pour l’aéronautique et pour les pièces en superalliages et troisième matriceur mondial pour les pièces en titane et en acier de l’aéronautique. Début décembre 2020, la direction veut supprimer 462 emplois via un plan de départs volontaires dont 237 dans le Puy-de-Dôme. La maison-mère, Eramet, cherche en parallèle un repreneur pour l’entreprise.
En avril 2021, A&D passe sous le contrôle du Groupement National des Industries de Défense avec Safran, Nexter et Naval group détenant quant à eux 11 % chacun de l’entreprise. Les 67 % restant sont détenu par le GNID. L’entreprise devient A&D, prononcé « A and D ».
Europe de la Défense
En ABATL, l’Europe de la défense en est grosso modo au même point qu’OTL. Avec notamment Airbus qui connait peu ou prou la même trajectoire qu’OTL.
Au niveau des systèmes terrestres, il n’y a pas d’alliance KNDS entre Nexter et KMW. Du coup KMV est racheté dès 2018 par Rheinmetall.
La raison est simple : cela vient de la coopération franco-tchèque en matière de défense.
Dans les années 50 la France et Tchéquie se rapprochent dans le domaine de la défense (les deux pays ne font partie du commandement intégré de l’OTAN). Cela vient des bonnes relations entre le président tchèque Jan Masaryk et le Président du conseil Charles de Gaulle. Ainsi dans les années 60 de gros partenariats se mettent en place entre AMX (puis GIAT) et CKD.
En 1994, le gouvernement démantèle CKD en grosse difficulté. La partie défense est transformée en S.A. (corporation) dont l’état est actionnaire majoritaire. Suivent Skoda et Tatra.
CKD devient Ceská Národní Výzbroj Szech National Armament Company soit CNV.
En 2006, comme OTL, GIAT devient Nexter.
Résultat :
L’AMX-30 puis l’AMX-56 sont en dotation dans l’Armée tchèque fabriquée localement par CNV.
L’AMX-56 contrairement à OTL n’est pas doté d’une turbine à gaz, mais d’un moteur diesel. Cela permet un plus gros succès à l’export.
C’est aussi en Tchéquie que le Rafale connait son premier « export ». L’avion est fabriqué dans les usines Dassault, mais la MCO tchèque est à la main Aero Vodochody.
Je ne vais pas vous faire la liste de tous les projets franco-tchèques, mais comprenez que le partenariat est très solide.
En 2018 Rheinmetall rachète Krauss Maffei Wegmann. Ainsi, quand se présente les projets de européens Main Combat Ground System et Common Indirect Fire System : Il n’y pas de holding KNDS, mais un partenariat dont la base est Franco-Tchèco-Allemande. Le 3 novembre 2020; l’Italie, la Pologne et l’Espagne rejoignent officiellement le programme dont l'objectif d'entrée en service est avancé de 5 ans, donc à 2030. L'objectif est de proposer un char inspiré, mais supérieur au T-14 Armata. Les premiers modèles livrés le seront à la Pologne pour qui le besoin d'un nouveau char se fait urgent face à la Russie.
La République tchèque est aussi partenaire du projet SCAF, essentiellement sur le plan financier, car Aero n’a pas la capacité industrielle et R&D pour être un gros partenaire du projet.
En gros l’Europe de la défense se porte à peine mieux qu’OTL, mais l’industrie française de défense se porte bien.
La Belgique et la République tchèque font partie du programme SCORPION et du projet capacitaire TITAN. Cela va mener à trois armées européennes ayant une interopérabilité complète d'ici 2040.
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Re: Annexes militaires : L’industrie de défense Française ABATL
Au niveau missile, on peut envisager vu la tension reste assez forte en Europe que des projets ambitieux lancé dans les années 80 se concrétise.
Fin 1992, on a abandonné le projet d'Anti Navire Supersonique (ANS) d'Aerospatiale et MBB coté allemand après deux milliards de français de l'époque investis. Il est basé sur l'ASMP nucléaire et devait allez à Mach 3, de très loin le plus rapide du monde occidental. Photos prise de ce dossier en anglais de 2020 sur les projets de missiles antinavires actuelle :
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Fin 1992, on a abandonné le projet d'Anti Navire Supersonique (ANS) d'Aerospatiale et MBB coté allemand après deux milliards de français de l'époque investis. Il est basé sur l'ASMP nucléaire et devait allez à Mach 3, de très loin le plus rapide du monde occidental. Photos prise de ce dossier en anglais de 2020 sur les projets de missiles antinavires actuelle :
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Dernière édition par Collectionneur le Lun 26 Avr - 20:41, édité 1 fois
Re: Annexes militaires : L’industrie de défense Française ABATL
Merci pour l'info. Idée plutôt intéressante.
Pour l'instant je comptait voir l'OTAN faire l'erreur de fêter la chute du bloc soviétique avec les "dividendes de la paix", mais de manière plus limité. Les programmes ambitieux abandonné OTL le serait probablement aussi, mais moins d'unité serait démanteler ou tout ud moins moins vite.
Mais j'avoue que le sujet n'est pas tranché.
Pour l'instant je comptait voir l'OTAN faire l'erreur de fêter la chute du bloc soviétique avec les "dividendes de la paix", mais de manière plus limité. Les programmes ambitieux abandonné OTL le serait probablement aussi, mais moins d'unité serait démanteler ou tout ud moins moins vite.
Mais j'avoue que le sujet n'est pas tranché.
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Re: Annexes militaires : L’industrie de défense Française ABATL
Après le truc qui joue contre l’ANS c’est la précision. L’ASMP étant conçu pour frapper des sites fixes il ne dispose que d’une navigation inertielle programmée.
Serait-il possible d’inclure un guidage radar actif et le guidage GPS dans l’ANS ?
Serait-il possible d’inclure un guidage radar actif et le guidage GPS dans l’ANS ?
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