Christophe Colomb meurt pendant la traversée
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ezaski
DemetriosPoliorcète
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Christophe Colomb meurt pendant la traversée
En ce jour d'octobre 1492, une cérémonie religieuse était rendue, dans le plus stricte respect des codes de la marine espagnole, sur le navire Santa Maria, pour la dépouille de Christophe Colomb, chef de l'expédition, l'un des nombreux membres d'équipages morts d'une épidémie de scorbut.
Après avoir rendu les honneurs au capitaine, les chefs restant se décidèrent assez rapidement à rebrousser chemin, et à faire voile vers l'archipel des Açores, où l'on pourrait s'approvisionner. Nous étions le 11 octobre 1492 et la flotille abandonnait son trajet vers les Indes, sans s'avoir qu'un nouveau monde s'était trouvé à quelques heures de navigation.
La couronne d'Espagne eut au moins la consolation de voir ses trois bâtiments revenir intacts. Les récits des marins étaient cependant formels: à l'ouest ne s'étend que l'océan à perte de vue, toute tentative de le traverser est vaine. On en resta là.
Huit ans plus tard, la flotte portugaise de Cabral découvrit fortuitement une terre, loin à l'est des côtes africaines, qu'il appela Brasil. Une grande île fit son apparition sur les cartes, mais on ne chercha pas à en savoir davantage; le Portugal avait énormément à gagner par la circumnavigation de l'Afrique, il n'y avait aucun intérêt à se lancer dans une exploitation de ces terres insalubres où tout européen s'exposait aux moustiques, aux fièvres, où aux flèches d'humains qu'on avait trop peu vus pour être certains qu'il s'agissait bien de créatures de Dieu.
Pourtant, de taverne en taverne, des histoires circulaient en Europe sur de grandes îles situées au nord-ouest, au climat semblable à celui de l'Europe du Nord, sur lesquelles il arrivait aux pêcheurs de morue d'accoster. On parlait d'hommes à la peau cuivrée, et à l'exceptionnelle beauté.
Sur l'insistance des lettrés et des humanistes de son entourage, François Ier finit par se laisser convaincre d'organiser une expédition vers l'ouest. Il avait, après tout, les moyens d'u tel projet: malgré la rançon qu'il avait dû lui payer suite à sa défaite de Pavie, son adversaire Charles Quint était dans une situation financière désespérée, ses victoires militaires lui avaient couté des sommes gigantesques et le manque de métaux précieux l'avait conduit à un endettement gigantesque, notamment auprès de ses voisins portugais, nation devenue richissime par son commerce, ainsi que des traditionnels financiers italiens et allemands. Les voyages de Cartier confirmèrent l'existence d'une terre, non un ensemble d'île, mais bien un véritable continent. Le nom donné par les Indigènes à leurs villages donna à Cartier l'idée d'appeler Canada, la terre qu'il avait découverte; le nom s'étendra par la suite à l'ensemble du continent. Les premiers liens furent tissés avec les indigènes, et, dans les années suivantes, des bases permanentes furent établies. D'autres expéditions françaises et anglaises découvrirent des terres plus au sud, au climat davantage chaud, que peuplaient d'autres populations. Pendant ce temps, les Portugais s'implantaient enfin durablement au Brésil. Les quelques expéditions espagnoles furent des échecs, faute de véritable soutien aux établissements dans la durée. Charles Quint achevait sin règne sur des défaites à répétition, face aux Français et aux princes allemands protestants. Ses tentatives désespérées de renflouer les caisses de ses Etats au détriment de l'Eglise lui avaient fait perdre le soutien de celles-ci.
En France comme en Angleterre, les souverains avaient compris l'urgence de la réforme religieuse, les clergés s'étaient largement emancipé. Le Portugal seul restait le soutien indéfectible de Rome.
Mais les nouveaux continents de Canada et de Brésil restaient encore largement inexplorés. Les rumeurs de gigantesques empires païens aux cités défiant l'imagination arrivèrent aux oreilles des européens. Mexique, au sud du Canada, et Pérou, sur la côte occidentale du Brésil.
Après avoir rendu les honneurs au capitaine, les chefs restant se décidèrent assez rapidement à rebrousser chemin, et à faire voile vers l'archipel des Açores, où l'on pourrait s'approvisionner. Nous étions le 11 octobre 1492 et la flotille abandonnait son trajet vers les Indes, sans s'avoir qu'un nouveau monde s'était trouvé à quelques heures de navigation.
La couronne d'Espagne eut au moins la consolation de voir ses trois bâtiments revenir intacts. Les récits des marins étaient cependant formels: à l'ouest ne s'étend que l'océan à perte de vue, toute tentative de le traverser est vaine. On en resta là.
Huit ans plus tard, la flotte portugaise de Cabral découvrit fortuitement une terre, loin à l'est des côtes africaines, qu'il appela Brasil. Une grande île fit son apparition sur les cartes, mais on ne chercha pas à en savoir davantage; le Portugal avait énormément à gagner par la circumnavigation de l'Afrique, il n'y avait aucun intérêt à se lancer dans une exploitation de ces terres insalubres où tout européen s'exposait aux moustiques, aux fièvres, où aux flèches d'humains qu'on avait trop peu vus pour être certains qu'il s'agissait bien de créatures de Dieu.
Pourtant, de taverne en taverne, des histoires circulaient en Europe sur de grandes îles situées au nord-ouest, au climat semblable à celui de l'Europe du Nord, sur lesquelles il arrivait aux pêcheurs de morue d'accoster. On parlait d'hommes à la peau cuivrée, et à l'exceptionnelle beauté.
Sur l'insistance des lettrés et des humanistes de son entourage, François Ier finit par se laisser convaincre d'organiser une expédition vers l'ouest. Il avait, après tout, les moyens d'u tel projet: malgré la rançon qu'il avait dû lui payer suite à sa défaite de Pavie, son adversaire Charles Quint était dans une situation financière désespérée, ses victoires militaires lui avaient couté des sommes gigantesques et le manque de métaux précieux l'avait conduit à un endettement gigantesque, notamment auprès de ses voisins portugais, nation devenue richissime par son commerce, ainsi que des traditionnels financiers italiens et allemands. Les voyages de Cartier confirmèrent l'existence d'une terre, non un ensemble d'île, mais bien un véritable continent. Le nom donné par les Indigènes à leurs villages donna à Cartier l'idée d'appeler Canada, la terre qu'il avait découverte; le nom s'étendra par la suite à l'ensemble du continent. Les premiers liens furent tissés avec les indigènes, et, dans les années suivantes, des bases permanentes furent établies. D'autres expéditions françaises et anglaises découvrirent des terres plus au sud, au climat davantage chaud, que peuplaient d'autres populations. Pendant ce temps, les Portugais s'implantaient enfin durablement au Brésil. Les quelques expéditions espagnoles furent des échecs, faute de véritable soutien aux établissements dans la durée. Charles Quint achevait sin règne sur des défaites à répétition, face aux Français et aux princes allemands protestants. Ses tentatives désespérées de renflouer les caisses de ses Etats au détriment de l'Eglise lui avaient fait perdre le soutien de celles-ci.
En France comme en Angleterre, les souverains avaient compris l'urgence de la réforme religieuse, les clergés s'étaient largement emancipé. Le Portugal seul restait le soutien indéfectible de Rome.
Mais les nouveaux continents de Canada et de Brésil restaient encore largement inexplorés. Les rumeurs de gigantesques empires païens aux cités défiant l'imagination arrivèrent aux oreilles des européens. Mexique, au sud du Canada, et Pérou, sur la côte occidentale du Brésil.
DemetriosPoliorcète- Messages : 1484
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Re: Christophe Colomb meurt pendant la traversée
Une suite de prévu ?
ezaski- Messages : 300
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Re: Christophe Colomb meurt pendant la traversée
ezaski a écrit:Une suite de prévu ?
Aujourd'hui même
DemetriosPoliorcète- Messages : 1484
Date d'inscription : 05/03/2016
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Re: Christophe Colomb meurt pendant la traversée
L'expédition française destinée à entrer en contact avec l'Empire du Mexique, en obtenant si possible l'allégeance de son souverain au roi de France et sa conversion au catholicisme gallican, débarque en 1559, amenant avec elle des interprètes recrutés dans la péninsule du Yucatan, déjà explorée. Sur le modèle de ce qui s'est déjà fait au nord, en Nouvelle-France, des contacts commerciaux sont établis avec les indigènes Totonaques. Mais les premières explorations sont décevantes, il n'est nulle part question de puissant empire, et la région présente plutôt l'aspect d'un âge sombre, marqué par les épidémies et de multiples guerres entre différents peuples et chefs de guerre. Les Européens arrivaient trop tard pour voir la prospérité.
Une expédition fut détachée en direction d'une ville, Tenochtitlàn, sur laquelle on racontait des histoires fantastiques. Après une dure traversée, une cetaine de soldats français et leurs auxiliaires indigènes (qu'on appelait, de façon générique, les Canadiens, quand bien même ils n'avaient rien de semblable aux habitants de la Nouvelle-France), entrevit la ville. D'abord, la vision de ces habitations s'étendant sur un grand lac émerveilla la troupe, qui n'avait jamais rien vu de tel. Mais plus ils s'approchaient, plus les Français étaient déçus: la ville semblait en partie abandonnée, les canaux mal entretenus certains édifices envahis pas la végétation. On comprit vite que les Aztèques, ses habitants, ne cultivaient qu'un simulacre de puissance, à la manière des empereurs fantoches des derniers temps de Rome. Jadis maitres de toute la région, l'Empire mexicain, trop sûr de sa force, était entré en décadence, et ses fonctionnaires exigeaient toujours plus des peuples soumis, en termes de richesses comme de captifs à offrir en sacrifice. L'arrivée d'épidémies terrifiantes avait fait s'effondrer le fragile édifice impérial, et les anciens vaincus s'étaient révoltés. Tenochtitlàn avait été à plusieurs reprises envahie et pillée, une grande partie de ses habitants avait fui, emportant les derniers trésors. L'illusion de la gloire s'effaçait dès que les limites du palais et des jardins étaient franchies.
Le souverain accueillit les nouveaux venus à bras ouverts cela faisait longtemps qu'on savait qu'il existait des voyageurs à la peau blanche venus de l'Est, et que ceux-ci étaient bien des humains, mais c'était la première fois qu'arrivait dans la région une délégation officielle. Il fut le souverain le plus facile à convertir au christianisme, et il accepta d'autant plus volontiers de renoncer aux sacrifices humains que cela faisait longtemps que les réaliser en grande quantité était devenu impossible. Après avoir reconstitué la triple alliance de Tenochtitlàn, Texcoco et Tlacopan, les Aztèques purent vaincre, grâce au renfort des armes à feu et des épées en fer européennes, leurs vieux ennemis Tlaxcaltèques, devenus la principale puissance de la région.
La France gallicane des Valois prenait ainsi pied dans le sud du Canada, établissant le gouvernorat général du Mexique. Elle partageait les îles des Caraïbes avec les Britanniques, lesquels s'étaient implantés durablement sur les côtes plus au nord, et dans l'embouchure du Mississipi, fondant une prospère économie de plantation. En Nouvelle-France, l'implantation progressait grâce au commerce des fourrures.
Tout autre était la situation sur le continent brésilien, où les Portugais allaient se heurter à un Empire bien vivant et au fait de sa puissance.
Une expédition fut détachée en direction d'une ville, Tenochtitlàn, sur laquelle on racontait des histoires fantastiques. Après une dure traversée, une cetaine de soldats français et leurs auxiliaires indigènes (qu'on appelait, de façon générique, les Canadiens, quand bien même ils n'avaient rien de semblable aux habitants de la Nouvelle-France), entrevit la ville. D'abord, la vision de ces habitations s'étendant sur un grand lac émerveilla la troupe, qui n'avait jamais rien vu de tel. Mais plus ils s'approchaient, plus les Français étaient déçus: la ville semblait en partie abandonnée, les canaux mal entretenus certains édifices envahis pas la végétation. On comprit vite que les Aztèques, ses habitants, ne cultivaient qu'un simulacre de puissance, à la manière des empereurs fantoches des derniers temps de Rome. Jadis maitres de toute la région, l'Empire mexicain, trop sûr de sa force, était entré en décadence, et ses fonctionnaires exigeaient toujours plus des peuples soumis, en termes de richesses comme de captifs à offrir en sacrifice. L'arrivée d'épidémies terrifiantes avait fait s'effondrer le fragile édifice impérial, et les anciens vaincus s'étaient révoltés. Tenochtitlàn avait été à plusieurs reprises envahie et pillée, une grande partie de ses habitants avait fui, emportant les derniers trésors. L'illusion de la gloire s'effaçait dès que les limites du palais et des jardins étaient franchies.
Le souverain accueillit les nouveaux venus à bras ouverts cela faisait longtemps qu'on savait qu'il existait des voyageurs à la peau blanche venus de l'Est, et que ceux-ci étaient bien des humains, mais c'était la première fois qu'arrivait dans la région une délégation officielle. Il fut le souverain le plus facile à convertir au christianisme, et il accepta d'autant plus volontiers de renoncer aux sacrifices humains que cela faisait longtemps que les réaliser en grande quantité était devenu impossible. Après avoir reconstitué la triple alliance de Tenochtitlàn, Texcoco et Tlacopan, les Aztèques purent vaincre, grâce au renfort des armes à feu et des épées en fer européennes, leurs vieux ennemis Tlaxcaltèques, devenus la principale puissance de la région.
La France gallicane des Valois prenait ainsi pied dans le sud du Canada, établissant le gouvernorat général du Mexique. Elle partageait les îles des Caraïbes avec les Britanniques, lesquels s'étaient implantés durablement sur les côtes plus au nord, et dans l'embouchure du Mississipi, fondant une prospère économie de plantation. En Nouvelle-France, l'implantation progressait grâce au commerce des fourrures.
Tout autre était la situation sur le continent brésilien, où les Portugais allaient se heurter à un Empire bien vivant et au fait de sa puissance.
DemetriosPoliorcète- Messages : 1484
Date d'inscription : 05/03/2016
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Re: Christophe Colomb meurt pendant la traversée
Le Tahuantinsuyu, ou Empire inca, avait en effet su maintenir son unité, en dépit des épidémies qui l'avaient durablement affaibli. Atahualpa avait triomphé de son frère Huascar et de ses partisans, et sa victoire avait marqué l'ascendant du nord de l'Empire et des élites récemment intégrée sur la vieille aristocratie inca de Cuzco. Son successeur, Manco inca, avait lui aussi pris le pouvoir suite à une courte guerre civile, mais s'était efforcé d'établir des règles de successions plus claires, évitant un effondrement du pays à la mort de chaque souverain. Il avait su ouvrir sa cour aux européens et à leurs savoirs.
Comme c'était le plus souvent le cas, les explorateurs à leur compte, les navires égarés et le marchands suivant les routes déjà tracées par les autochtones étaient arrivés avant les expéditions officielles. Les premiers envoyés du roi du Portugal furent accueillis avec les honneurs, mais on leur répondit avec mépris lorsqu'ils demandèrent au Sapa Inca allégeance et conversion.
Depuis un comptoir portugais établi sur la côte, une expédition de plusieurs centaines d'hommes, auxquels s'étaient joint des milliers de "Brésiliens" opposés aux Incas fut impitoyablement écrasée dans le relief escarpé des Andes. Les prisonniers sauvèrent leur vie en partageant leurs connaissance avec les troupes de l'Inca. Cavalerie, métallurgie et maitrise de la poudre noire permirent bientôt aux Quatre quartiers de tenir en respect tout envahisseur, européen ou non.
Quelques années plus tard, des explorateurs européens à leur propre compte parvinrent néanmoins à diriger une rébellion des Chimu, l plus brillante des cultures andines, et à fonder un royaume autonome, acceptant un protectorat très théorique de la part de la couronne de Lisbonne.
L'ascension de Sébastien Ier mit de toute façon fin aux tentatives de conquête en profondeur: le nouveau souverain, aux rêves anachroniques de croisade, ne s'intéressait qu'à l'Afrique du nord. Alors que le Portugal tenait depuis longtemps solidement la côté marocaine, une expédition délirante à l'intérieur des terres coûta la vie à Sébastien, et plomba les finances portugaises. Le pays parvint cependant à s'en remettre relativement rapidement. Le règne d'Antoine de Portugal, vainqueur de Philippe II d'Espagne et sauveur de l'indépendance portugaise, marqua même un renouveau de la puissance du pays. Le Portugal se concentra sur la consolidation de ses points d'appuis commerciaux, sans se risquer dans de grandes expéditions dans les Andes ou dans le monde musulman.
Aux Amériques comme dans l'Océan indien et dans le Golfe Persique, le Portugal rappelait à ses nouveaux concurrents hollandais et anglais sa place de premier arrivé. Sa puissance financière se développait.
De taille réduite mais toujours solidement installé dans son coeur historique andin, l'Empire inca finit par se convertir au christianisme, stabilisant ainsi les relations avec les puissances européennes. Le Sapa inca, bien avisé, se proclama chef unique de l'Eglise péruvienne, donnant naissance à une nouvelle branche du christianisme.
Comme c'était le plus souvent le cas, les explorateurs à leur compte, les navires égarés et le marchands suivant les routes déjà tracées par les autochtones étaient arrivés avant les expéditions officielles. Les premiers envoyés du roi du Portugal furent accueillis avec les honneurs, mais on leur répondit avec mépris lorsqu'ils demandèrent au Sapa Inca allégeance et conversion.
Depuis un comptoir portugais établi sur la côte, une expédition de plusieurs centaines d'hommes, auxquels s'étaient joint des milliers de "Brésiliens" opposés aux Incas fut impitoyablement écrasée dans le relief escarpé des Andes. Les prisonniers sauvèrent leur vie en partageant leurs connaissance avec les troupes de l'Inca. Cavalerie, métallurgie et maitrise de la poudre noire permirent bientôt aux Quatre quartiers de tenir en respect tout envahisseur, européen ou non.
Quelques années plus tard, des explorateurs européens à leur propre compte parvinrent néanmoins à diriger une rébellion des Chimu, l plus brillante des cultures andines, et à fonder un royaume autonome, acceptant un protectorat très théorique de la part de la couronne de Lisbonne.
L'ascension de Sébastien Ier mit de toute façon fin aux tentatives de conquête en profondeur: le nouveau souverain, aux rêves anachroniques de croisade, ne s'intéressait qu'à l'Afrique du nord. Alors que le Portugal tenait depuis longtemps solidement la côté marocaine, une expédition délirante à l'intérieur des terres coûta la vie à Sébastien, et plomba les finances portugaises. Le pays parvint cependant à s'en remettre relativement rapidement. Le règne d'Antoine de Portugal, vainqueur de Philippe II d'Espagne et sauveur de l'indépendance portugaise, marqua même un renouveau de la puissance du pays. Le Portugal se concentra sur la consolidation de ses points d'appuis commerciaux, sans se risquer dans de grandes expéditions dans les Andes ou dans le monde musulman.
Aux Amériques comme dans l'Océan indien et dans le Golfe Persique, le Portugal rappelait à ses nouveaux concurrents hollandais et anglais sa place de premier arrivé. Sa puissance financière se développait.
De taille réduite mais toujours solidement installé dans son coeur historique andin, l'Empire inca finit par se convertir au christianisme, stabilisant ainsi les relations avec les puissances européennes. Le Sapa inca, bien avisé, se proclama chef unique de l'Eglise péruvienne, donnant naissance à une nouvelle branche du christianisme.
DemetriosPoliorcète- Messages : 1484
Date d'inscription : 05/03/2016
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Re: Christophe Colomb meurt pendant la traversée
La conversion de l'empire Inca est-elle vraiment inévitable ? A moins que l'empereur y voit un intérêt à légitimé sa place de droit divin ? un peu à la façon d'Henri VIII d'Angleterre ?
On peut penser qu'il y aurait eu un syncrétisme avec les anciennes pratiques religieuses ?
On peut penser qu'il y aurait eu un syncrétisme avec les anciennes pratiques religieuses ?
ezaski- Messages : 300
Date d'inscription : 08/11/2020
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Re: Christophe Colomb meurt pendant la traversée
La conversion de m'empire inca au christianisme semble assez peu réaliste car ITTL l'empire est bien en point, ses règles de succession sont claire ce qui assure sa stabilité, il a réussit a repousser les envahisseurs. OTL après 300 ans de répression coloniale de la culture autochtone, y compris au moyen de l'inquisition, et 200 ans de négation depuis l'indépendance la culture andine est encore si vivante qu'en Bolivie les actes officiels commencent avec des rites andins : sacrifice de fœtus de lama et de feuille de coca à la Pachamama. Alors sans conquête espagnole aucun risque de conversion.
Quand aux chimus indépendants ça peut fonctionner tant que les incas n'ont pas beaucoup d'armes modernes mais une fois qu'il en auront les chimus ne resteront pas longtemps indépendants surtout s'ils sont coupé de l'arrière pays avec lequel ils commercent. Au mieux ils tiendront la côte quelques années. En plus en cas de reconquête inca le Portugal aura du mal a soutenir car la côte nord du Pérou c'est loin des bases portugaises qui sont au Brésil et il faut contourner l'Amérique du sud par le sud ou alors alors avoir déjà une colonie au Panama ou en Colombie, Colombie qui sera la prochaine cible de l'empire Inca ce qui lui apporterai plus de territoire et permettrait de commerce plus facilement avec les européens dans la mer des Caraïbes. Ensuite l'empire ciblera le Panama à moins qu'il n'y ai déja une colonie européenne dans ce pays.
Quand aux chimus indépendants ça peut fonctionner tant que les incas n'ont pas beaucoup d'armes modernes mais une fois qu'il en auront les chimus ne resteront pas longtemps indépendants surtout s'ils sont coupé de l'arrière pays avec lequel ils commercent. Au mieux ils tiendront la côte quelques années. En plus en cas de reconquête inca le Portugal aura du mal a soutenir car la côte nord du Pérou c'est loin des bases portugaises qui sont au Brésil et il faut contourner l'Amérique du sud par le sud ou alors alors avoir déjà une colonie au Panama ou en Colombie, Colombie qui sera la prochaine cible de l'empire Inca ce qui lui apporterai plus de territoire et permettrait de commerce plus facilement avec les européens dans la mer des Caraïbes. Ensuite l'empire ciblera le Panama à moins qu'il n'y ai déja une colonie européenne dans ce pays.
Dernière édition par Préhistorique le Jeu 12 Aoû - 19:45, édité 2 fois
Préhistorique- Messages : 568
Date d'inscription : 03/03/2020
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Re: Christophe Colomb meurt pendant la traversée
Pour le coup je suis plutôt d'accord avec Préhistorique.
_________________
« Ce n’est que devant l’épreuve, la vraie, celle qui met en jeu l’existence même, que les hommes cessent de se mentir et révèlent vraiment ce qu’ils sont. »
Alexandre Lang.
Au Bord de l'Abîme et au-delà
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Re: Christophe Colomb meurt pendant la traversée
Merci pour ces données Préhistorique!
Il faudrait donc imaginer un empire Inca resté païen a milieu d'un continent catholique. Je pense que le Christianisme pénétrerait quand même dans une certaine mesure l'Empire, des relations stables avec les colonies portugaises nécessitant a minima l'autorisation de la présence de missionnaire. Pas impossible dès lors qu'une certaine portion des élites ainsi que les classes serviles (comme ce qui s'est passé dans l'Empire romain) ne soit attirées par cette religion.
Pour le reste, qu'imagineriez-vous pour la suite de ce scénario?
Avec les Habsbourg bien moins puissants qu'OTL et un empire colonial solidement implanté plus tôt, la France est bien partie pour tirer son épingle du jeu. D'autant plus qu'elle ne connaît pas les ravages des guerres de religion et possède plus tôt une monarchie forte et stabilisée, même si un parti ultramontain aurait forcément existé, de même que, comme en Angleterre, des puritains désireux d'aller plus loin dans la Réforme et d'en finir avec l'épiscopat.
Mais cette France des Valois semble bien plus à même de contrer ces menaces que l'Angleterre des Stuart OTL;
Il faudrait donc imaginer un empire Inca resté païen a milieu d'un continent catholique. Je pense que le Christianisme pénétrerait quand même dans une certaine mesure l'Empire, des relations stables avec les colonies portugaises nécessitant a minima l'autorisation de la présence de missionnaire. Pas impossible dès lors qu'une certaine portion des élites ainsi que les classes serviles (comme ce qui s'est passé dans l'Empire romain) ne soit attirées par cette religion.
Pour le reste, qu'imagineriez-vous pour la suite de ce scénario?
Avec les Habsbourg bien moins puissants qu'OTL et un empire colonial solidement implanté plus tôt, la France est bien partie pour tirer son épingle du jeu. D'autant plus qu'elle ne connaît pas les ravages des guerres de religion et possède plus tôt une monarchie forte et stabilisée, même si un parti ultramontain aurait forcément existé, de même que, comme en Angleterre, des puritains désireux d'aller plus loin dans la Réforme et d'en finir avec l'épiscopat.
Mais cette France des Valois semble bien plus à même de contrer ces menaces que l'Angleterre des Stuart OTL;
DemetriosPoliorcète- Messages : 1484
Date d'inscription : 05/03/2016
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Re: Christophe Colomb meurt pendant la traversée
Et bien pour les Valois, au niveau religion, je vois deux solutions :
- soit le gallicanisme se développe très fortement au point ou le pape n'a plus trop de pouvoir notamment sur la nomination des évêques ou le roi décide et le Pape enregistre.
- On le sait peut, mais au milieu du XVIème siècle, la majorité de la noblesse française était protestante. En 1561, le colloque de Poissy convoqué par Catherine de Médicis à failli faire basculé la France dans le calvinisme. Cette dernière était d'ailleurs pour basculé dans la réforme, si la noblesse et la couronne deviennent officiellement protestant, une majorité de la population le devienne aussi (https://fr.wikipedia.org/wiki/Colloque_de_Poissy). A ce propos, je vous conseil cette uchronie : La Saint Barthélémy n'aura pas lieu, de Joël Schmidt (https://www.albin-michel.fr/ouvrages/la-saint-barthelemy-naura-pas-lieu-9782226230584).
Au niveau colonial, la France aurait surement pris la place de l'Espagne dans les Caraïbes et en Amérique central, avec des corsaires Anglais et Espagnols faisant la guerre de course.
Les Anglais s'installent sur toutes les côtes des USA actuelles, coincé entre le Mexique et le Canada Français, qui irait un peu plus au sud qu'OTL, c'est-à-dire la Nouvelle Angleterre.
Par contre Aucune idée ou les Espagnols irait ? Peut-être directement vers l'Afrique et l'Asie ?
Aucune imagination pour l'Europe, désolé
- soit le gallicanisme se développe très fortement au point ou le pape n'a plus trop de pouvoir notamment sur la nomination des évêques ou le roi décide et le Pape enregistre.
- On le sait peut, mais au milieu du XVIème siècle, la majorité de la noblesse française était protestante. En 1561, le colloque de Poissy convoqué par Catherine de Médicis à failli faire basculé la France dans le calvinisme. Cette dernière était d'ailleurs pour basculé dans la réforme, si la noblesse et la couronne deviennent officiellement protestant, une majorité de la population le devienne aussi (https://fr.wikipedia.org/wiki/Colloque_de_Poissy). A ce propos, je vous conseil cette uchronie : La Saint Barthélémy n'aura pas lieu, de Joël Schmidt (https://www.albin-michel.fr/ouvrages/la-saint-barthelemy-naura-pas-lieu-9782226230584).
Au niveau colonial, la France aurait surement pris la place de l'Espagne dans les Caraïbes et en Amérique central, avec des corsaires Anglais et Espagnols faisant la guerre de course.
Les Anglais s'installent sur toutes les côtes des USA actuelles, coincé entre le Mexique et le Canada Français, qui irait un peu plus au sud qu'OTL, c'est-à-dire la Nouvelle Angleterre.
Par contre Aucune idée ou les Espagnols irait ? Peut-être directement vers l'Afrique et l'Asie ?
Aucune imagination pour l'Europe, désolé
ezaski- Messages : 300
Date d'inscription : 08/11/2020
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Re: Christophe Colomb meurt pendant la traversée
Amérique centrale : OTL c'était une hégémonie espagnole avec un peu d’anglais au Belize et au Nicaragua. ITTL les français s'empareront du Mexique ce qui laisse la voie libre en Amérique centrale, beaucoup s'y aventureront même si les français auront l'avantage. Le joyaux de la couronne sera la Panama de part sa position géographique d'isthme étroit, celui qui s'emparera du Panama sera en meilleures position pour commercer avec l'empire Inca, ce sera peut-être même les Incas qui gagneront.
Antilles : petite population, épidémie, dépopulation puis conquête européenne et implantation d'une économie de plantation, traite des noirs pour remplacer la mains d’œuvre. Le seul changement sera peut-être un meilleur traitement des autochtone ce qi éviterai un génocide. Comme l'empire Inca échappe à l’invasion pas de gros convois de métaux précieux espagnol donc un peu moins de piraterie. Mais il y en aura certainement car les denrée tropicale attirent les convoitise sans compter des corsaires en temps de guerre. Des anglais, des français, peut être un peu d'espagnol dans les Antilles et au sud des Etats-Unis (Floride, Géorgie, Carolines, menacée par les colonies anglaises bien plus dynamiques)
Au final cela ressemblera beaucoup à OTL avec des populations majoritairement d'origine européenne et africaine ou métissées peut -être une persistance d'une minorité indigène. La possession des îles changeant par rapport à OTL. Les espagnols seront la plus fortes des puissances mineures des Antilles avant les hollandais et d'autres en queue de liste : Hollande, Danemark, Suède, Courlande.
Argentine, Paraguay, Uruguay : OTL l’Espagne colonisa la région pour que le Portugal ne s'en empare pas. Et elle fut peu occupé, la frontière sud étant à peine au sud de Bueno Aires sur le Rio Salado; Le centre servant de route vers les possessions andines. Le nord étant soumis aux incursion bandeirantes venant du brésil portugais en quête d'esclave Guaranis qui acceptèrent donc la tutelle jésuite. ITTL les guaranis risquent de souffrir plus sans aide extérieure. Hormis les portugais qui sont le mieux placé pour s'emparer de la zone d'autres européens peuvent s'y installer : espagnols (les anglais et français ayant mieux à faire en Amérique du nord et dans les Antilles) surtout que leur port d'origine Séville sera assez proche. L’Andalousie, région de Séville comporte les plus grandes propriétés agricoles d'Espagne donc le modèle du Latifundio sera répliqué dans les vastes étendues de la Pampa. Ce ne serait pas une colonie importante car sans métaux précieux et sans possibilité d'y implanter des plantations à cause du climat (à part un peu de canne à sucre mais ce ne sera pas massif, l’importation d'esclave sera faible comme OTL). Une colonie peu importante servant de peuplement avec son climat similaire à celui de l'Europe exactement comme les 13 colonies anglaises d'Amérique du nord (surtout la partie nouvelle Angleterre) Et comme les autres colonies espagnole seront vite saturée (Antilles de part leur petite taille) ou peu attrayantes (Guyane) ou tombant rapidement dans des mains adverse (Floride, Carolines) ce sera la destination de choix pour tout espagnols voulant avoir une vie meilleures : paysans sans terre, noble désargenté, rejeton d'un latifundio andalou (l’aîné gardant la propriété en Espagne, les frères cadets émigrant en Argentine ou tentant une plantation dans les Antilles). Bien sur il y aura le côté évangélisation et avec le brésil portugais sous stéroïdes à côté il y a plutôt intérêt à traiter relativement bien les indigènes pour en faire de bons sujets catholiques qui fourniront de la mains d’œuvre et pourront aidé à repousser les incursion bandeirantes. Et en plus la colonie étendra sa frontière jusqu'à l'empire Inca (celui-ci fera de même vers l'est), ce qui sera bon pour le commerce, les incas appréciant les espagnols tolérants, innovants et tourné vers l'avenir, pas comme ces portugais qui ont essayé de les envahir pour leur imposer leur religion et les piller durant des siècles en faisant mourir des milliers de personnes dans les mines.
Asie, Afrique : OTL le traité d’Alcáçovas laissait l'Afrique aux Portugais qui eurent le monopole de cette route. Les espagnols atteignant les Philippines depuis le Mexique. ITTL ces îles porteront un autre nom, et les français pourront retenter le coup de l'invasion depuis le Mexique. Les espagnols commerceront en contournant l'Afrique tout en prenant soins de ne pas toucher aux colonies portugaises. Il leur faudra un relais, le Cap c'est parfait. Les Mascareignes c'est bien aussi surtout que les français ne seront pas là et que la guerre contre les hollandais sera finie. Plus loin quelques comptoir espagnols sur les côte de l'Inde et dans les île à épice. La courte guerre d'indépendance hollandaise (du fait de l'absence de métaux précieux américains en Espagne) ne laissera ps le temps à ceux -ci de piquer des colonies espagnoles (car rapidement en paix) ou portugaises (car non uni à l'Espagne).
Brésil : Peu de changement par rapport à OTL : les portugais arrivent, fonde une économie de plantation. Comme changement sans doute pas de Brésil hollandais (contrecoup de la guerre d'indépendance hollandaise et de l'union ibérique) Le Portugal s'étendra peut-être plus au sud jusqu'au Rio de la Plata. Par contre un Brésil plus étendu cela veux peut-être dire plusieurs état à l’indépendance. On peut aussi mentionner une tentative française en Uruguay (France antarctique) qui ici aussi n'aura pas de succès, si tant est qu'elle existe car les français auront plus intéressant au nord.
Colombie, Venezuela : région envahissable pour les européens, possibilité d'installer une économie de plantation, un peu de métaux précieux. Pour la Colombie attention aux Incas qui remonteront vers le nord.
Espagne : Moins d'or pour faire les guerres, c'est le français, l'ottoman et le hollandais qui vont être content. Cela signifie aussi pas de maladie hollandaise,découverte de pétrole qui rendit moins cher d'importer que de produire, en remplaçant le pétrole par les métaux précieux d'Amérique. OTL l’Espagne avait une mentalité de rentier profitant des richesses des Amériques (que ce soit minérale ou produit de plantation), ici il faudra trouver autre chose pour faire tourner l'économie car les revenus coloniaux seront beaucoup moins important qu'OTL. Cela favorisera les marchands et les industriels. Au niveau spirituel elle ne pourra pas s’enorgueillir d'avoir évangélisé les Amériques avec des forces infiniment inférieure aux armées amérindiennes donc moins de prestige de la religion (même si la lutte contre l'infidèle ottoman sera toujours là), au final on a une Espagne plus libérale avec une religion quia moins de poids (l'inquisition sera abolie plus tôt même si les morisques seront quand même expulsés, guerre contre l'ottoman oblige)
L’Espagne se concentrera donc sur le contrôle des ports du Maghreb (toujours des pirates barbaresques comme OTL). Elle veillera à ses possessions méditerranéennes, aura des colonies mineures en Amérique. Peut-être aura elle quelques comptoirs sur les côte africaines voir en extrême orient.
France : Une Espagne plus faible signifie que des provinces contrôlées par l’Espagne seront réunies plus tôt : France Conté, Partie des Pays bas espagnols (peut-être plus qu'OTL). Par contre une province qui risque de rester espagnole c'est le Roussillon car une fois perdue les provinces du nord (Pas Bas et Franche Conté) il n'y aura plus aucune raison de se battre avec la France surtout si celle-ci est plus puissante et qu'on manque d'or pour faire la guerre à la foi à la France et à l'Ottoman.
Guyane : Le pire endroit à coloniser en Amérique Latine : une forêt tropicale avec ses maladies, une chaîne de montagne avec de petits fleuves empêchant de s'étendre vers l'intérieur. Des autochtones qui se défendront mieux que dans els antilels, (pouvant se réplier dans la forêt au cas où plus espace oblige) .Le tout coincé entre les eux grand empire de l'époque, l'espagnol et le portugais. Bref une place de choix pour les derniers arrivés : OTL : français anglais et hollandais. ITTL la France sera occupé au nord dans des territoires bien plus intéressant, le Portugal sera toujours au Brésil. La région risque de se retrouver aux mains des espagnols, des hollandais et peut être des anglais. Le mieux ce sera le Guyana car il est près de l'embouchure de l'Orénoque et se prête bien à une expansion vers l'intérieur du Venezuela.
Hollande : Moins d'or en Espagne ça fait une indépendance plus rapide de la Hollande, par contre cette fois ci comme le Portugal et l’Espagne ne sont pas unis elle évitera de cibler les colonies portugaise (du moins pas immédiatement, des conflit commerciaux surgiront inévitablement plus tard). Pas de brésil hollandais ITTL.
Ottomans : Pas d'afflux de métaux précieux en Espagne c'est bon pour eux ils auront plus de victoire mais le déclin viendra du fait des changements de routes commerciales, du renforcement de la Russie et d'une Allemagne qui aura fort à faire avec la menace ottomane. Pas forcément le temps de faire une guerre de 30 ans si les ottomans sont aux portes.
Patagonie : OTL ele ne fut pas conquise avant le XIXème siècle, trop loin, pas riche, indigènes pas assez organisé (facile de décapité l'empire inca, plus dur de soumettre chaque famille Mapuche). Le seul endroit conquis c'est l'île de Chiloé dès le XVIème siècle c'était une île donc plus facile à contrôler là où sur le contient les mapuches faisaient la loi. En plus l'île fait un bon relais pour commercer vers l'empire Inca : possibilité de cultiver, facile à défendre car c'est une île, climat tempéré, bois abondant pour la construction et la réparation navale, eau poissonneuses. Et en plus un peu d'indigènes à convertir pour se donner bonne conscience. Les incas peuvent tout conquérir jusqu'à Chiloé (y compris l'île) contrairement aux espagnols d'OTL qui étaient à l'extrémité de leur ligne logistiques les incas eux eux sont à côté de chez eux. Au sud de Chiloé ce n'est plus intéressant à conquérir, venteux, escarpé, impossible à cultiver. Du côté argentin la colonie espagnole ne devrait pas attendre le XIXème siècle pour s'aventurer au sud car c'est une colonie de peuplement. La Terre de feu aura un établissement pour contrôler la route commerciale (tu ne veux pas payer le péage du détroit de Magellan ? Pas de problème passe par le cap Horn à contre-courant) et faire un peu de réparation navale. Des moutons mérinos y seront introduit (ça tombe bien c'est une race espagnole). Contrairement à OTL le conflit entre els éleveur et les autochtones sera moins fort car les éleveurs seront moins nombreux et les jésuites se chargeront d’évangéliser les autochtones et d'en faire eux-même des éleveurs; donc ils éviteront peut-être le génocide.
Antilles : petite population, épidémie, dépopulation puis conquête européenne et implantation d'une économie de plantation, traite des noirs pour remplacer la mains d’œuvre. Le seul changement sera peut-être un meilleur traitement des autochtone ce qi éviterai un génocide. Comme l'empire Inca échappe à l’invasion pas de gros convois de métaux précieux espagnol donc un peu moins de piraterie. Mais il y en aura certainement car les denrée tropicale attirent les convoitise sans compter des corsaires en temps de guerre. Des anglais, des français, peut être un peu d'espagnol dans les Antilles et au sud des Etats-Unis (Floride, Géorgie, Carolines, menacée par les colonies anglaises bien plus dynamiques)
Au final cela ressemblera beaucoup à OTL avec des populations majoritairement d'origine européenne et africaine ou métissées peut -être une persistance d'une minorité indigène. La possession des îles changeant par rapport à OTL. Les espagnols seront la plus fortes des puissances mineures des Antilles avant les hollandais et d'autres en queue de liste : Hollande, Danemark, Suède, Courlande.
Argentine, Paraguay, Uruguay : OTL l’Espagne colonisa la région pour que le Portugal ne s'en empare pas. Et elle fut peu occupé, la frontière sud étant à peine au sud de Bueno Aires sur le Rio Salado; Le centre servant de route vers les possessions andines. Le nord étant soumis aux incursion bandeirantes venant du brésil portugais en quête d'esclave Guaranis qui acceptèrent donc la tutelle jésuite. ITTL les guaranis risquent de souffrir plus sans aide extérieure. Hormis les portugais qui sont le mieux placé pour s'emparer de la zone d'autres européens peuvent s'y installer : espagnols (les anglais et français ayant mieux à faire en Amérique du nord et dans les Antilles) surtout que leur port d'origine Séville sera assez proche. L’Andalousie, région de Séville comporte les plus grandes propriétés agricoles d'Espagne donc le modèle du Latifundio sera répliqué dans les vastes étendues de la Pampa. Ce ne serait pas une colonie importante car sans métaux précieux et sans possibilité d'y implanter des plantations à cause du climat (à part un peu de canne à sucre mais ce ne sera pas massif, l’importation d'esclave sera faible comme OTL). Une colonie peu importante servant de peuplement avec son climat similaire à celui de l'Europe exactement comme les 13 colonies anglaises d'Amérique du nord (surtout la partie nouvelle Angleterre) Et comme les autres colonies espagnole seront vite saturée (Antilles de part leur petite taille) ou peu attrayantes (Guyane) ou tombant rapidement dans des mains adverse (Floride, Carolines) ce sera la destination de choix pour tout espagnols voulant avoir une vie meilleures : paysans sans terre, noble désargenté, rejeton d'un latifundio andalou (l’aîné gardant la propriété en Espagne, les frères cadets émigrant en Argentine ou tentant une plantation dans les Antilles). Bien sur il y aura le côté évangélisation et avec le brésil portugais sous stéroïdes à côté il y a plutôt intérêt à traiter relativement bien les indigènes pour en faire de bons sujets catholiques qui fourniront de la mains d’œuvre et pourront aidé à repousser les incursion bandeirantes. Et en plus la colonie étendra sa frontière jusqu'à l'empire Inca (celui-ci fera de même vers l'est), ce qui sera bon pour le commerce, les incas appréciant les espagnols tolérants, innovants et tourné vers l'avenir, pas comme ces portugais qui ont essayé de les envahir pour leur imposer leur religion et les piller durant des siècles en faisant mourir des milliers de personnes dans les mines.
Asie, Afrique : OTL le traité d’Alcáçovas laissait l'Afrique aux Portugais qui eurent le monopole de cette route. Les espagnols atteignant les Philippines depuis le Mexique. ITTL ces îles porteront un autre nom, et les français pourront retenter le coup de l'invasion depuis le Mexique. Les espagnols commerceront en contournant l'Afrique tout en prenant soins de ne pas toucher aux colonies portugaises. Il leur faudra un relais, le Cap c'est parfait. Les Mascareignes c'est bien aussi surtout que les français ne seront pas là et que la guerre contre les hollandais sera finie. Plus loin quelques comptoir espagnols sur les côte de l'Inde et dans les île à épice. La courte guerre d'indépendance hollandaise (du fait de l'absence de métaux précieux américains en Espagne) ne laissera ps le temps à ceux -ci de piquer des colonies espagnoles (car rapidement en paix) ou portugaises (car non uni à l'Espagne).
Brésil : Peu de changement par rapport à OTL : les portugais arrivent, fonde une économie de plantation. Comme changement sans doute pas de Brésil hollandais (contrecoup de la guerre d'indépendance hollandaise et de l'union ibérique) Le Portugal s'étendra peut-être plus au sud jusqu'au Rio de la Plata. Par contre un Brésil plus étendu cela veux peut-être dire plusieurs état à l’indépendance. On peut aussi mentionner une tentative française en Uruguay (France antarctique) qui ici aussi n'aura pas de succès, si tant est qu'elle existe car les français auront plus intéressant au nord.
Colombie, Venezuela : région envahissable pour les européens, possibilité d'installer une économie de plantation, un peu de métaux précieux. Pour la Colombie attention aux Incas qui remonteront vers le nord.
Espagne : Moins d'or pour faire les guerres, c'est le français, l'ottoman et le hollandais qui vont être content. Cela signifie aussi pas de maladie hollandaise,découverte de pétrole qui rendit moins cher d'importer que de produire, en remplaçant le pétrole par les métaux précieux d'Amérique. OTL l’Espagne avait une mentalité de rentier profitant des richesses des Amériques (que ce soit minérale ou produit de plantation), ici il faudra trouver autre chose pour faire tourner l'économie car les revenus coloniaux seront beaucoup moins important qu'OTL. Cela favorisera les marchands et les industriels. Au niveau spirituel elle ne pourra pas s’enorgueillir d'avoir évangélisé les Amériques avec des forces infiniment inférieure aux armées amérindiennes donc moins de prestige de la religion (même si la lutte contre l'infidèle ottoman sera toujours là), au final on a une Espagne plus libérale avec une religion quia moins de poids (l'inquisition sera abolie plus tôt même si les morisques seront quand même expulsés, guerre contre l'ottoman oblige)
L’Espagne se concentrera donc sur le contrôle des ports du Maghreb (toujours des pirates barbaresques comme OTL). Elle veillera à ses possessions méditerranéennes, aura des colonies mineures en Amérique. Peut-être aura elle quelques comptoirs sur les côte africaines voir en extrême orient.
France : Une Espagne plus faible signifie que des provinces contrôlées par l’Espagne seront réunies plus tôt : France Conté, Partie des Pays bas espagnols (peut-être plus qu'OTL). Par contre une province qui risque de rester espagnole c'est le Roussillon car une fois perdue les provinces du nord (Pas Bas et Franche Conté) il n'y aura plus aucune raison de se battre avec la France surtout si celle-ci est plus puissante et qu'on manque d'or pour faire la guerre à la foi à la France et à l'Ottoman.
Guyane : Le pire endroit à coloniser en Amérique Latine : une forêt tropicale avec ses maladies, une chaîne de montagne avec de petits fleuves empêchant de s'étendre vers l'intérieur. Des autochtones qui se défendront mieux que dans els antilels, (pouvant se réplier dans la forêt au cas où plus espace oblige) .Le tout coincé entre les eux grand empire de l'époque, l'espagnol et le portugais. Bref une place de choix pour les derniers arrivés : OTL : français anglais et hollandais. ITTL la France sera occupé au nord dans des territoires bien plus intéressant, le Portugal sera toujours au Brésil. La région risque de se retrouver aux mains des espagnols, des hollandais et peut être des anglais. Le mieux ce sera le Guyana car il est près de l'embouchure de l'Orénoque et se prête bien à une expansion vers l'intérieur du Venezuela.
Hollande : Moins d'or en Espagne ça fait une indépendance plus rapide de la Hollande, par contre cette fois ci comme le Portugal et l’Espagne ne sont pas unis elle évitera de cibler les colonies portugaise (du moins pas immédiatement, des conflit commerciaux surgiront inévitablement plus tard). Pas de brésil hollandais ITTL.
Ottomans : Pas d'afflux de métaux précieux en Espagne c'est bon pour eux ils auront plus de victoire mais le déclin viendra du fait des changements de routes commerciales, du renforcement de la Russie et d'une Allemagne qui aura fort à faire avec la menace ottomane. Pas forcément le temps de faire une guerre de 30 ans si les ottomans sont aux portes.
Patagonie : OTL ele ne fut pas conquise avant le XIXème siècle, trop loin, pas riche, indigènes pas assez organisé (facile de décapité l'empire inca, plus dur de soumettre chaque famille Mapuche). Le seul endroit conquis c'est l'île de Chiloé dès le XVIème siècle c'était une île donc plus facile à contrôler là où sur le contient les mapuches faisaient la loi. En plus l'île fait un bon relais pour commercer vers l'empire Inca : possibilité de cultiver, facile à défendre car c'est une île, climat tempéré, bois abondant pour la construction et la réparation navale, eau poissonneuses. Et en plus un peu d'indigènes à convertir pour se donner bonne conscience. Les incas peuvent tout conquérir jusqu'à Chiloé (y compris l'île) contrairement aux espagnols d'OTL qui étaient à l'extrémité de leur ligne logistiques les incas eux eux sont à côté de chez eux. Au sud de Chiloé ce n'est plus intéressant à conquérir, venteux, escarpé, impossible à cultiver. Du côté argentin la colonie espagnole ne devrait pas attendre le XIXème siècle pour s'aventurer au sud car c'est une colonie de peuplement. La Terre de feu aura un établissement pour contrôler la route commerciale (tu ne veux pas payer le péage du détroit de Magellan ? Pas de problème passe par le cap Horn à contre-courant) et faire un peu de réparation navale. Des moutons mérinos y seront introduit (ça tombe bien c'est une race espagnole). Contrairement à OTL le conflit entre els éleveur et les autochtones sera moins fort car les éleveurs seront moins nombreux et les jésuites se chargeront d’évangéliser les autochtones et d'en faire eux-même des éleveurs; donc ils éviteront peut-être le génocide.
En vert clair les zones non conquise avant le XIXème siècle. L'île de Chiloé est erronément décrite comme non conquise.
Préhistorique- Messages : 568
Date d'inscription : 03/03/2020
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Re: Christophe Colomb meurt pendant la traversée
L'empire Inca est une théocratie, l'Inca est un peu comme l'empereur du Japon. Il descend des dieux et c'est l'origine de son autorité sur le peuple... la conversion est irréaliste (Genre, pourquoi je renoncerais àma parentèle divine pour devenir un humain ordinaire). OTl sans la victoire américiane dans la guerre du Pacifique, et deux bombes atomiques, le Tennô n'aurait pas renoncé à son staturt de descendant d'Amaterasu.
_________________
Le champ de bataille ne fait que révéler à l'homme sa folie et son désespoir, et la victoire n'est jamais que l'illusion des philosophes et des sots. William Faulkner
Anaxagore- Messages : 2236
Date d'inscription : 18/10/2015
Age : 50
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Re: Christophe Colomb meurt pendant la traversée
On pourrait imaginer un développement important du christianisme avec l'envoi de missionnaires, sans qu'il ne devienne une religion unique et officielle, comme dans certains pays d'Afrique. Même si l'Empire Inca demeure indépendant, les échanges économiques et culturels avec les colonies européennes peuvent favoriser la christianisation.ezaski a écrit:La conversion de l'empire Inca est-elle vraiment inévitable ? A moins que l'empereur y voit un intérêt à légitimé sa place de droit divin ? un peu à la façon d'Henri VIII d'Angleterre ?
Le christianisme aurait indéniablement exercé un attrait, surtout en comparaison avec une religion qui pratiquait les sacrifices humains.
OTL la conversion ne semble pas avoir rencontré beaucoup de résistance. La résistance à l'envahisseur espagnol (Manco Capac II) est politique et non religieuse.
Une conversion suite à une défaite militaire, sans disparition de l'Empire Inca, est également plausible.
Le scénario d'une nouvelle branche du christianisme avec l'Inca à la tête d'une Église Péruvienne me paraît tout à fait intéressant.
A noter OTL la subsistance de nombreux symboles et rites liées aux croyances précolombiennes. Lors de la christianisation, la déesse Pachamama est assimilée à la vierge Marie. Le culte de Pachamama est toujours pratiqué (offrandes à la Terre). Et les symboles liés aux croyances précolombiennes sont omniprésents dans l'art chrétien péruvien.ezaski a écrit:On peut penser qu'il y aurait eu un syncrétisme avec les anciennes pratiques religieuses ?
Aetius- Messages : 14
Date d'inscription : 01/12/2015
DemetriosPoliorcète et Collectionneur aiment ce message
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