Louis XVI le taciturne
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Louis XVI le taciturne
Louis XVI, le taciturne,(1754 - 1774/1830)
empereur des Français et roi de France
Chapitre 1 : 1774 - 1798 : les fondations
En 1774 le nouveau roi d'à peine 20 ans, avait jusque-là montré une personnalité plutôt faible. Mais arrivé à la magistrature suprême il fit preuve d'une grande autonomie de pensée, admirateur secret des philosophes des lumières ils savaient l'importance du caractère mystique de l'origine de son pouvoir, il savait aussi la puissance des forces réactionnaires de la noblesse, il constatait de plus les ambitions de bourgeois financiers et armateurs commerçants et industriels de tout poils.
Le risque réactionnaire lui parut le plus dangereux en effet amateur d'histoire il avait compris le sens de la politique de Louis XIV et ne voulait pas déjuger ses deux prédécesseurs sur le trône. Le premier étonnement de son règne fut qu'il ne changea pas de ministère et qu'il resta ferme sur l'application des réformes notamment judiciaires que son grand-père avait initiées. Il fut environné par les courtisans qui voulurent tant qu'il change sa politique qu'il fit arrêter un soir les plus turbulents, en tout bien une cinquantaine répartis dans les différentes coteries. Ainsi effrayées la noblesse resta tranquille pour quelques années et ne put pas s'appuyer sur les parlements et la noblesse de robe.
Dans le même temps il fit venir à Versailles le très controversé, dans les hautes sphères, François Arouet dit Voltaire, et en fit son confident pour les quatre années qu'il lui restait à vivre. Renforcer dans sa détermination par l'admiration que Voltaire portait à Louis XIV il ne voulait pas être en reste et se confirma dans la volonté de travailler à la grandeur de la France, parmi les grands ministres il mettait au premier rang Sully, Richelieu et Colbert.
Il insista pour porter à son terme la réforme judiciaire de son grand-père mais il voulut aussi prendre en compte les forces vives du royaume et les aspirations légitimes de ses sujets c'est pourquoi il entama des études sur la réforme institutionnelle sans vouloir mettre en cause le droit divin qui faisait de lui, obéissant serviteur de la France, un être consacré.
Porté par son attrait pour les technologies il travailla au développement des sciences et de l'ingénierie il fonda rapidement une école polytechnique qui eut son siège à Versailles ce qui lui permit de s'entourer d'esprits à la fois grands et pratiques ainsi la France rattrapa puis dépassa les avancées du Royaume-Uni en la matière.
Peu porté aux fastes par sa nature simple et pragmatique encouragée par l'apathie de la noblesse qu'il avait su mettre au pas il exigea une gestion rigoureuse et parcimonieuse en ce qui concerne les frais de cours et les pensions on ne pus jamais lui reprocher l'aspect dispendieux de son train de vie.
Concernant la politique extérieure il resta fidèle au renversement des alliances et poursuivi le développement de la Marine royale. S'il proclama la volonté d'un règne pacifique il ne négligea pas pour autant son armée en s'appuyant sur les règles féodales incontestables pour la noblesse il put mobiliser celle-ci au maximum de ses capacités bénéficiant donc d'un encadrement moyen et supérieur ayant le sens du service et du dévouement. Les monastères et les abbayes quasi désertes durent s'organiser pour se transformer en pensionnat-école respectivement pour les pages, les écuyers, les bacheliers. les ordres féminins reçurent les mêmes consignes sur le modèle de la maison royale de Saint Louis rénové. En plus des écoles d'officiers militaires de terre et de mer, il développa la filière de formation des officiers civils, toutes accessible aux nobles bachelier et au roturier sur concours, toutes ces études furent payantes et obligatoires, le budget du roi s'en trouva amputé des bourses qu'il dû acquitter pour les familles nobles mais néanmoins nécessiteuses qui s'en trouvèrent d'autant plus attachées au roi qui offrait au cadet de famille de nouvelles perspectives, participer au service civil en tant qu'officier du roi, avec le titre de commissaire, n'est pas déroger, c'est la continuation permanente par d'autres moyens de la guerre contre les ennemis du roi, donc de La France, ennemis humains (malfaiteurs de tout ordre) et non-humain (misères et cataclysmes de toutes natures). Pour permettre à la bourgeoisie de satisfaire ses ambitions il favorisa aussi les roturiers désireux d'accéder au grade d'officier, civil ou militaire, par le mérite, mais surtout par les concours. Les officiers civils seront pour les édiles de toutes les collectivités, pour une part des maîtres d’œuvres, pour l'autre des inspecteurs, ils devront tous veiller au respect de la "politique royale"...
De 1774 à 1778 ce ne fut que diplomatie mais dès 1776 il assura un contact étroit avec les insurgés américains après la victoire de Saratoga en 1778 son soutien à la cause américaine fut total. Il a l'occasion de rabattre les ambitions dangereuses du Royaume-Uni et c'est à titre de défenseur de la paix et de protecteur de la justice qu'il déclare la guerre au roi d’Angleterre.
Les stratégies d'alliance européenne lui permirent d'éviter que le conflit ne s'étende à l'Europe continentale et la marine bien préparée, la confiance dont il fit montre envers les plus ambitieux de ses amiraux, la liberté qu'il donna aux plus aventureux de ces capitaines lui permirent de réaliser un coup de maître en effet au nom de l'alliance perpétuelle entre le Portugal et l'Angleterre au nom de la revendication de la couronne d'Espagne sur le Portugal qu'il n'hésita pas à réactiver il fit main basse sur l'ensemble de l'empire portugais pendant que son cousin s'attribuait la partie hispanique du royaume il fallut deux grandes victoires navales l'une au large de Trafalgar puis l'autre devant Rio de Janeiro pour que le transfert de souveraineté fut irrémédiable.
En Amérique du Nord le soutien apporté tant sur terre que sur mer permit la victoire des Américains.
Dans les indes les activités anglaises furent d'autant mieux contrecarrées par le Bailli de Suffren que celui-ci disposait non seulement des escales françaises et hollandaises mais aussi de Goa et de ses dépendances.
Le traité de Paris en 1782 confirma la création de la confédération des 13 états sous l'appellation des États-Unis d’Amérique. la disparition du Portugal en tant qu'État indépendant et en tant qu'empire dut être reconnue par le Royaume-Uni.
En vertu d'accords secrets datant de la guerre de 7 ans et en récompense de l'action ayant permis à l'Espagne d'incorporer le Portugal, toutes les régions d'Amérique à l'ouest du Mississippi et au nord du Rio Grande furent remis à l'administration du roi de France. Il est vrai qu'il avait avec les Américains un accord tacite voire plus ou moins formel de ne rien revendiquer en termes de territoire en Amérique du Nord, il déjoua cette obligation en présentant comme une simple restitution et un don la mise sous son autorité par l'Espagne de l'Ouest du continent nord-américain ( ce fut ensuite le principe de base de sa diplomatie, le Roi de France ne revendique rien, il se pose en arbitre et il peut accepter les dons) limité au sud, par le Rio Grande jusqu'au 31e parallèle, de celui-ci au Pacifique; au nord le Royaume-Uni et la France s'entendirent pour établir la frontière de leur territoire du lac supérieur auprès des Rocheuses sur le 49e parallèle à partir de la crête des Rocheuses la frontière à cette époque hypothétique fut définie comme la limite des bassins versants du Pacifique et de l'océan Arctique toute la côte pacifique de l'Amérique du Nord échu ainsi à la France.
On profita de ce traité pour définir frontière de l'empire espagnol et du Brésil. Échanges réalisés entre l'Espagne qui donna Ceuta et obtint Gibraltar de l'Angleterre concernant les Indes il fut convenu que la France conserve les comptoirs qui étaient les siens et les comptoirs portugais, la zone d'influence anglaise fut confirmée dans le nord de l'Inde au-dessus du décan qu'on comprit comme zone d'influence de Saïd pacha sultan de Bangalore dont l'alliance avec la France fut formalisée.
L'une des conséquences connexes à ce grand mouvement d'expansion maritime de la France fut la prise de possession de l'Australie, dès 1779 quatre expéditions établirent des colonies à l'ouest au sud à 'Est et au nord du continent.
Le Royaume-Uni pouvait paraître comme le grand perdant de cette guerre cependant ses forces ne furent pas si diminuées que ça. Ses appuis du Canada et des Indes furent plutôt consolidées de plus avec la cession de Ceuta l'Angleterre avait un pied en Afrique du Nord. Compte tenu de l'alerte qui avait été chaude, les dirigeants du Royaume-Uni furent plutôt heureux de s'en tirer à si bon compte.
Les Pays-Bas profitèrent du traité de Paris pour faire reconnaître par les puissances européennes et les américains sa neutralité tant sur le continent que sur les océans en contrepartie ils reconnaissaient à tous la liberté d'escale et de commerce dans ses colonies tant au Cap qu'à Ceylan ainsi qu'en Indonésie, ce qui garantissait au Royaume-Uni la sécurité des routes commerciales vers l'Asie.
La France eu beau jeu de se faire passer pour le champion de la paix alors qu'elle fut attributaire de plus de 25 millions de kilomètres carrés tant en Amérique du Nord qu'en Amérique du Sud et en Australie de plus les droits sur les comptoirs portugais d'Afrique lui offraient de belles perspectives sur ce continent.
Cependant durant ces quatre années l'Europe connue aussi les conflits. La Russie est en guerre contre l'empire ottoman et failli l'être avec l'empire autrichien, les difficultés d'une campagne française contre la Russie et le fait que celle-ci soit engagée dans de nombreuses opérations outre-mer ne permirent pas à la France de soutenir son vieil allié l'empire ottoman d'autant plus que celui-ci ne bénéficie d'aucune sympathie du côté de son nouvel allié l'Autriche. Les quelques conseillers militaires que le roi de France envoya au sultan ne permirent pas de faire la différence et la Russie triompha dans ce conflit en 1782 sa souveraineté sur la Crimée et sur une partie du Caucase fut reconnu. Encouragée par ce succès la grande Catherine accentua encore sa pression sur le trop faible royaume de Pologne. Les tensions persistèrent durant la décade suivante pourtant ce fut aussi une grande période de commerce et d'expansion économique en Europe, en 1793 un nouveaux conflits éclata nous y reviendrons.
Pendant ce temps le roi de France et ses conseillers tirèrent les conséquences de la nouvelle situation impériale de la France il fut décidé de consolider les colonies en suivant l'exemple des Anglais c'est-à-dire en assurant le peuplement européen du maximum de terre. Le constat qu'en France de nombreux miséreux parcourait le pays en tous sens à la recherche de quelque emploi donnait du sens à une politique d'émigration qui fut donc fortement favorisée ; la conscience morale du roi lui fit interdire la traite négrière mais il s'engagea auprès des armateurs concernés à favoriser leur reconversion dans l'accompagnement de l'émigration européenne surtout française au départ, pour les chiffres dont on dispose ce mouvement concernant en France près de 2 millions d'individus presque autant sur l'ensemble du continent européen ceci entre 1779 et 1808. Non seulement les colonies bénéficièrent d'une population qui pouvait assurer leurs défenses mais en France même la diminution de la pression sur le marché du travail permis d'entretenir la hausse des salaires. Le fondement de la politique royale qui la rendit vite si attractive fut d'attribuer à chaque migrant une terre suffisamment vaste et l'équipement de base permettant de démarrer une ferme dans les meilleures conditions. Pour financer cette dispendieuse migration une formidable chance que soit découvert dès 1784 les ressources aurifères de la Californie, riche de ce pactole le Roi put ne pas accroître la pression fiscale au-delà du raisonnable, on peut dire que cette époque fut pour le peuple de France un moment d'euphorie nul ne songe à se rebeller contre un prince victorieux chanceux et riche qui menait par ailleurs une politique dont chacun avait l'impression d'être le premier bénéficiaire. Pourtant il y eut dans les années 80 de mauvaises récoltes qui n'entraînèrent pas de famine car le roi se portait acquéreur des blés disponibles sur le marché international et la France commença de recevoir de Louisiane les excédents de blé et de maïs.
Ce fut le Brésil de la Guyane au rio de la Plata qui reçut les effectifs les plus importants soient près de 2 millions dans la période il en ressortit que le portugais devint minoritaire dans cette colonie. En Amérique du Nord la Louisiane et la grande Californie reçurent environ un demi-million d'immigrants la population de ce territoire fut aussi accrue par l'invitation que le roi fit à l'ensemble des peuples natifs Amérique du Nord de rejoindre les terres à l'est du Mississippi où il garantissait Paix et sécurité tandis que les Yankees continuaient d'avoir une politique très anti indienne. Il n'y eut guère plus de 200 à 300 000 personnes pour se rendre en Australie cela suffit pour décourager les autres puissances européennes de s'y implanter. Concernant l'Afrique ce fut par le sud que l'immigration commença, les Français s'appuyant sur les droits de l'empire portugais purent négocier avec des Pays-Bas les frontières de la colonie du Cap aux environs du 17e parallèle jusqu'au-delà de Moselbaii près du 23e° méridien laissant ainsi la France le champ libres sur le plateau d'Afrique du Sud. Nous reviendrons sur l'Afrique mais nous pouvons dire que dès 1792 les établissements français d'Amérique et d'Australie étaient suffisamment solidement implantés pour ne pas devoir être gravement menacé par le Royaume-Uni dont la capacité de projection outre-mer ne pouvait pas permettre autre chose que des conquêtes faciles.
Les tensions autour du cas polonais allaient en s'accroissant notamment du fait des manœuvres conjointes des armées de la Prusse et de la Russie. Les opérations de guerre commencèrent lorsque la Russie envoie des troupes sur le territoire polonais soi-disant pour soutenir en réalité conquérir. La Prusse se mit en mouvement, les Habsbourg protestèrent, l'armée ottomane fit mouvement vers la Russie. Qu'allait donc faire La France? En 1793 elle ne paraissait pas menacée sur le front maritime ni dans son nouvel empire pourtant elle voulut être le médiateur de la paix mais ses ambassadeurs furent très fraîchement reçue tant à Saint-Pétersbourg qu'à Berlin.
Le roi fit engager les préparatifs d'une expédition de soutien pour la Pologne d'une part pour l'empire ottoman d'autre part. Les alliances entretenues en Allemagne permirent une rapide progression des troupes françaises vers l'Elbe. Les Saxons mais aussi les bavarois ainsi que d'autres princes se joignirent à l'armée française, engagée en Pologne l'armée prussienne ne put opposer de résistance suffisante pour empêcher l'occupation de ses domaines à l'ouest de l'Elbe.
À l'est la guerre se déroulait tout à fait autrement au détriment de la Pologne et de l'empire ottoman, l'Autriche balancée entre son alliance avec la France et son animosité atavique contre l'empire ottoman ne prit pas immédiatement position cependant elle ne pouvait accepter l'effondrement de la Pologne sans avoir sa part ni accepter la présence de l'empire russe en lieu et place de l'empire ottoman ce fut donc pour contrer la Prusse et la Russie sans déclaration d'intention de conquête que l'Autriche finit par intervenir avec l'accord des Français et de l'empire ottoman. Il suffit à Austerlitz le 2 décembre 93 que se produise la bataille décisive entre d'une part les armées du Saint empire romain germanique et française et d'autre part les armées russes et prussiennes pour sonner la retraite Russo-prussienne bien qu'elle fut l'une des plus belles campagnes défensives que l'on n'ai jamais vue et les combats durèrent entre l'Elbe et la frontière russe jusqu'en novembre 94.
Sur le front des Balkans les Russes furent stoppés sur la frontière de Roumanie notamment le Dniestr encore plus à l'est les Russes furent plus chanceux et franchirent le Caucase puis avancèrent le long de la mer Noire ainsi que sur le plateau d'Anatolie.
Les armées ottomanes furent défaites une première fois au début du conflit sur les terres polonaises elles le furent encore en Géorgie et une nouvelle fois en Roumanie le blocus maritime d'Istanbul établie du côté de la mer Noire par la Russie fut plus symbolique qu'efficace néanmoins devant l'effondrement de son armée les demandes du sultan envers la France se firent plus pressantes, il fut convenu que les Autrichiens assureraient la sécurité dans les Balkans jusqu'à la fin de la guerre et que l'Anatolie serait secourue par l'armée française et l'ensemble des forces de secours que pourrait réunir le sultan. dans le cadre de cet accord la mobilisation des forces présentes de l'Afrique du Nord à la Syrie par l'empire ottoman est accompagné d'un pachalik provisoire au profit du roi de France sur les terres méditerranéennes sus-dites de l'empire ottoman.
Cependant que l'armée française prenait la mer à Toulon les troupes ottomanes se regroupaient en Syrie et libérées de la pression sur le continent européen, par l'intervention habsbourgeoise, l'empire engagea ses troupes dans une résistance acharnée contre l'avancée russe en Anatolie .
Comme convenu l'expédition française déposa à Alger, à Tunis, en Cyrénaïque, à Alexandrie, à Jaffa, des corps expéditionnaires destinés à assurer la sécurité des arrières de l'empire ottoman le gros des troupes débarquées à Adana, avec les renforts ottomans embarqués à chaque étape, assura une première ligne de défense sur la chaîne du Taurus et remonta vers l'est en direction du Tigre puis de l'Arménie cependant que le principal des troupes russes se trouvait au niveau d'Ankara le reste détenait fermement la rive nord du kizil irmat et dans le prolongement le nord de l'Euphrate. La campagne d'Arménie fut l'occasion pour un officier, Napoléon Bonaparte, de montrer sa valeur et de faire preuve de son efficacité. Tandis que les Français s'avançaient tardivement à la rencontre des Russes sur un terrain difficile et malgré la guérilla qui sévissait en Anatolie l'armée russe progressait encore vers le Bosphore sans rencontrer véritablement de résistance majeure ; au nord malgré la demande des Autrichiens le roi de France refusa que les alliés entrassent en Russie il disait qu'il faisait la guerre pour la paix et non pour la conquête de la Russie qui reviendrait plus-tard dans le concert des nations pacifiques.
Bien que sa neutralité fut plus que bienveillante envers les russes et les prussiens, l’Angleterre ne fut pas actrice dans le conflit, les terre du Hanovre ne furent pas attaquées, aucun prétexte ne fut offert ni par l'anglais ni par le français… une guerre froide en quelques sortes.
Une conséquence inattendue de cette rivalité fut l'unification italienne, en effet l'Angleterre avait obtenu par l'intermédiaire de l'amant de la reine la main mise sur le royaume de Naples, ceci constitua alors une menace majeure pour les routes maritimes militaires de la France en guerre. La conduite scandaleuse du couple régnant à Naples finit en déposition suite à l'expédition du Roi de Sardaigne qui agît avec la triple bénédiction de la France de l'Autriche et de l'Espagne au grand "damned" ! des Anglais, mais les ambitions du Savoyard le lancèrent dans la conquêtes du nord de l' Italie, Génes et Venise comprises, seul demeuré indépendant l’État pontifical fut victime de la conjuration des soutiens du piémontais, mis à part l'Espagne qui confisquèrent l'ensemble des biens du clergé, l'ensemble des principautés ecclésiastiques passèrent entre les mains des Roi de France, Empereur d’Allemagne, et néo-promu Roi d’Italie, en même temps fut imposé le concordat qui s'applique encore aujourd'hui, l'unité Italienne fut ainsi l'occasion de l'extension de la France qui prit possession des évêchés à l'ouest du Rhin, mais aussi de la Savoie et du comté de Nice, tandis que les principautés ecclésiastique à l'Est du Rhin revenait à l'Autriche. Les opérations militaires proprement dites furent quasi symboliques et toute l'Italie était enthousiaste et fière d'elle même.
2 événements précipitèrent la fin du conflit et son issue inattendue, le premier fut le massacre de la famille régnante de Prusse par le Duc de Bavière qui les fit prisonniers et qui les ayant invités à sa table fut victime d'affronts protocolaires qui le mirent dans une telle rage qu'il tua lui même le roi et fit exécuter l'ensemble de la famille Ce crime horrible conduit à la destitution du duc de Bavière, mais aussi à la prise de possession par Frédéric-Auguste l’électeur de saxe de l'ensemble des possessions prussienne à l'Est du Rhin, celle de l'ouest dont Neuchâtel revenant à la France, l'autre événement fût la capture du Sultan par les Russes et la prise d’Istanbul, les troupes ottomanes se regroupèrent dans le sud ouest de l’Anatolie, les français arrivèrent tout juste au contact des russes quand la Russie perdit son allié Prussien tandis que l'empire ottoman n'avait plus d'autorité centrale et que dans les terres que n'occupaient ni les russes ni les français ni les autrichiens soit une partie de l’Anatolie, la Mésopotamie, la péninsule arabique, l'anarchie était totale, la Russie demanda une trêve et l'ouverture de négociations ce qui fût accordée avec soulagement.
Un congrès fut organisé à Vienne à l'été 1795 au-delà d'être une fête éblouissante ce fut l'occasion de jeter les bases d'une paix durable en Europe, la carte fut profondément remanié en Allemagne, l'ouest du Rhin était acquis au Royaume de France, la vallée du Main et les terres du sud de l’Allemagne, compte tenu de la destitution du duc de Bavière revinrent à l'Autriche, le nord de l’Allemagne,( hormis les terres du Hanovre), et de la Pologne furent unifiés sous l'égide de l'électeur de Saxe promu Roi de la Ligue Baltique, le Saint Empire Romain Germanique fut dissous, les Habsbourg furent donc depuis Empereur du Danube, régnant, outre le sud de l’Allemagne et l'Autriche sur le sud de la Pologne depuis l'ouest des marais du Pripet jusque le long du Dniestr et toute la péninsule des Balkans de l’adriatique à l’Égée et la mer noire, il fallut céder les pays bas autrichien qui devinrent les provinces belges du royaume de France, La France recevait du nouveau Royaume d'Italie la Savoie et le comté de Nice, Genève du choisir entre la Suisse et la France, le vote fut pour la France à une voix près. L'empire ottoman disparut on se posa la question turque, la Russie conserva ses conquêtes, le Roi de France vit sa légitimité reconnue sur « le pachalik » que lui avait accordé à titre transitoire le déchu sultan, le sud ouest anatolien fut remis au protectorat de l'Autriche.
On en était là à l'automne quand les événements se précipitèrent en Orient, le jeune et tout nouveau général Bonaparte vit se regrouper autour de lui à Manzikert les plus courageux de l'armée ottomane, y compris les troupes nord-africaines, outre 12 000 français il avait par le fait des choses à sa disposition une armée de 200 000 hommes qui attendaient de lui, vivres et couverts en espérant la gloire, il s'était en effet répandu le bruit que le Général préparait la contre-attaque pour prendre les russes à revers par l'Arménie, dans le désordre ambiant Bonaparte parvint à organiser et mettre sur pieds de guerre sa troupe avec des armes françaises. Il fit une longue harangue devant les troupes turques en turc, devant les arabes en arabe, devant tout les autres en français, le contenu était globalement le même il reconnaissait le roi de France comme Pacha mais il acceptait à la demande de tous d'agir en dehors de son autorité ( il avait un vague encouragement secret du roi) pour aider à la reconstruction d'un refuge pour les turcs qui refuseraient la souveraineté Russe ou autres et il promettait que l'honneur serait retrouvé, puis il partit pour sa campagne éclair qui lui fit restaurer l'ordre en Irak et en Anatolie orientale, suite au refus du roi de France il fit alliance avec le nouveau shah de Perse et emmena pour son compte une partie importante de son armée pour « fédérer » les tribus turques d’Asie centrale ce fut ainsi qu'au congrès de Vienne on en vint à reconnaître la souveraineté « turquo-perse » sur la partie orientale de l'ancien empire ottoman ainsi que sur l’Asie centrale jusqu'à la frontière avec l'empire russe qui fut définie par la sir-daria jusqu'au Kirghizistan qui fut perse et par une ligne droite entre la mer d'Aral et la Caspienne. (Dès 1797, Bonaparte fit à nouveau parler de lui en entamant la conquête de la vallée de l'Indus au prétexte du droit des musulmans à avoir un État fort indépendant des Européens , un refuge sur pour les turcs, les indo-musulmans et autres, qui se reconnaissaient dans le concept d'entente islamique, ce qui conduit sous l'égide du shah Perse et le vizirat de Bonaparte à l'établissement du Pakistan de l’Irak et l’Arabie comprise à la vallée de l’Indus et la mer d’Aral, ce qui fit les affaires de la France en limitant les potentiels progrès russes en Asie centrale, ou anglais aux indes.).
A la fin du congrès à l'été 1796, l'Europe était conçue sur le double fondement de l'équilibre Européen et du concept de frontière naturelle, les « petits états » avaient quasiment disparu. Y compris les Pays-Bas et la Suisse, 10 états formaient l'Europe, la Scandinavie unie sous le sceptre suédois, l'empire russe, l'empire du Danube, la ligue baltique, l'Italie, L’Espagne, la France et enfin le Royaume-uni, y compris les terres du Hanovre.
Encore une fois la France sorti grandie, rassurée sur le continent, entourée d'alliés, crainte par les anglais, avec sa frontière sur le Rhin, son Empire en expansion en méditerranée et en pleine croissance économique et démographique sur 3 continents elle était La grande Puissance d'autant plus incontesté qu'elle avait permis la croissance de la puissance des familles régnantes des nouveaux états, la sainte alliance fondée au congrès de Vienne ressemblant à s'y méprendre à un pacte de la famille des « Bourbon-Habsbourg-Saxe-Savoie » qui voyait dans la francophilie le gage de leur sécurité.
Les Russes furent tout particulièrement reconnaissant car bien que n'étant pas les vainqueurs il leurs était reconnu bien plus de conquêtes qu'ils ne pouvaient espérer, et la souveraineté sur Constantinople semblait le couronnement de la gloire de l'empire.
Outre l'église catholique, les divers dépossédés ne furent pas maltraités, il reçurent les plus haut grade de noblesse accessible quand on est exclu du trône, restèrent d'immenses propriétaires terriens, furent dotés de domaines dans les colonies Françaises, reçurent des compensations en or qui permirent à plusieurs de fonder des banques prospères, leur puissance politique fut anéantie leur puissance économique se vit globalement renforcée, la haute aristocratie devint ainsi avant tout capitaliste...
En 1798 après les traités russo-pakistanais et anglo-pakistanais une ère de paix s'annonce et un miracle se produit, en effet après la mise en exploitation de l'or californien en 1784, le Roi de France fut de nouveau l'heureux bénéficiaire de la découverte des gisements d'or du haut plateau sud-africain, qui dans le cadre de la législation française était propriété de l’État c'est à dire à la disposition du Roi.
La refondation royale :
A l'intérieur des frontières du Royaume métropolitain, la logique de la réforme judiciaire et son succès encouragèrent la rationalisation des institutions . C'est de 1791 que date la Charte qui valide l'organisation en communes, cantons, arrondissements, départements et provinces, qui fixe les règles de la succession au trône, les règles de la représentation populaire (les communes élisent pour 10 ans des notabilités, en proportion de leurs populations, l'assemblée départementale des notables élit, dans une liste établie par le Roi, les sénateurs (un par département) quand une place est vacante, par décès, démission, ou révocation royale. Le sénat est une chambre dont la compétence recouvre celle des états généraux, c'est à dire qu'il débattent et votent les lois y compris de finance que propose le Roi. Les états généraux sont formés de 3 assemblées, la chambre des pairs, élus à vie par les nobles parmi la noblesse, le conseil des évêques, et la chambre des prud'hommes élus pour 10 ans au suffrage universel majoritaire à deux tours parmi les notabilités de l'élection précédente, l'arrondissement étant la circonscription électorale).
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Chapitre 2 l'empire français 1780 - 1848
La France La métropole
Le Brésil
La Louisiane
Le Pachalik
L'afrique
l'australie
Les alliés la Danubie
en Europe
en Afrique
la Ligue baltique
en Europe
en Afrique
L'Espagne
en Europe
en Amériques
dans le Pacifique
L'Italie
en Europe
en Afrique
Les agréés Les USA
Le Dekkan
L'Ethiopie
Le Pakistan
Le Siam
Les neutres Les Pays Bas en Europe
en Afrique
en Asie Ceylan
Insulinde
en Amériques
La Suisse
Les "résistants"
Le Royaume uni
Grande Bretagne
Irlande
Canada
Antilles
En Afrique
En Asie
La Russie
En Europe
En Asie
occidentale
centrale
orientale
La Scandinavie
Les "hors jeu"
La Chine
Le Japon
L'Indochine
Chapitre 3 La Révolution et La guerre 1848 - 1864
Le Printemps des peuples
La tentation des nations
L'embrasement des passions
Les restaurations
Chapitre 4 La belle époque 1865 - 1914
Le triomphe du capitalisme libéral
L'interventionnisme étatique
La montée des antagonismes
Chapitre 5 Les années folles 1914 - 1945
Les extrèmismes
le terrrorisme nationaliste
le terrorisme idéologique
Le mouvement social
le syndicalisme
le régionalisme humaniste
Le mouvement réactionnaire
l'ultra-royalisme
les fondamentalismes religieux
Le mouvement humaniste
l'individualisme des droits de l'homme
le socialisme démocrate
l’humanitarisme non-violent
Les affrontements
la poudrière méditerranéenne
les incendiaires : La Russie et Le Royaume uni
le chaos danubien 1914 -1945
les "événements" du Pachalik 1915 - 1929 / 1939 - 1942
les incendiaires incendiés
la révolution russe 1917
la terreur blanche en extrême orient russe1918 - 1939
la guerilla irlandaise 1921 - 1945
l'indépendantisme gangien 1915 - 1945
la terreur anarchiste en Angleterre 1916 - 1936
les révoltes québecoise et ontarienne 1923 - 1937
la guerre d'indépendance du Maroc 1922 - 1945
les guerres tribales au Nigéria 1926 - 1943
la réaction en chaîne
du mouvement des droits civiques aux USA à la guerre avec la France 1917 - 1945 / 1939 - 1945
la guérilla des libres créoles, mouvements mystiques et contre-révolution en Amérique espagnole 1922 - 1939
la guerre civile en Espagne 1936 - 1939
jacqueries, grèves générales, mouvements anarchistes et mystiques, terrorisme anti-colonial en Afrique sub-saharienne 1916 - 1945
la "chienlit" royaliste / démocrate / communard en France métropolitaine 1934 - 1936
mouvement des sans-terre dans le nordeste brésilien 1932 - 1936
la "chienlit" royaliste / indépendantiste / communard dans le sud-est brésilien 1934 - 1944
la terreur hindouiste dans le Deccan 1917 - 1937
la révolution chinoise seigneurs de guerre /républicains/communistes 1921-1945
la dictature militaire au japon et intervention en Chine 1933 - 1945
grèves générales, mouvements anarchistes et mystiques, terrorisme anti-colonial en Asie du sud-est 1936 - 1944
putch et fascisme en Italie
etc.
de 1914 à 1939 les conflits ont une nature apparente de guerres civiles, 1939 - 1945 conflit mondial international, l'entente cordiale, RU / USA /Russie / Japon ( dont la Russie en guerre civile et les US en trouble social) pense pouvoir faire s'effondrer les empires de la sainte alliance ( France, Danubie, Italie, Espagne, ligue baltique) et de chine tous en difficultés, guerres civiles en Danubie, en Espagne, en chine, troubles importants presque partout ailleurs. Mais depuis les événements de 1914 en danubie et les troubles un peu partout en 1916, hormis celles de danubie les armées et marines de la sainte alliance se préparent à un conflit majeur sans subir trop de conséquences des troubles internes et contre une agression "anglo-yankee-russo-japonaise" (le camp raciste, comme on dit à l'époque) le réflexe est de cesser les querelles, de faire l'union patriotique, des gouvernements d'union se forment partout, les réac acceptent des réformes, les révolutionnaires s'en contentent, les manipulations "idéologiques" de la CIA et du MI5 deviennent inefficaces, les troubles cessent totalement dans les empires français et espagnol, et s'amenuisent beaucoup en Afrique occidentale, après les promesses françaises du plan Maréchal, au contraire dans les colonies britanniques la propagande antiraciste et démocratique des empires latins et la contrebande française relancent les conflits entre les indigènes et les dominateurs. en mai 1940 l'alliance est en ordre de bataille et à part en chine il n'y a pas eu gains significatifs des agresseurs. l’extrême orient russe tenu par des tsaristes se désolidarise et les japonnais n'obtiendront aucun soutien de la part de leurs alliés. L'armée russe à l'offensive ne progresse pas face à la ligue baltique et la guerre de position s'installe à l'intérieur des frontières russes, au prix de lourdes pertes de part et d'autres, la progression en Danubie est plus forte mais les slaves de l'Ouest obtiennent de Vienne l'autonomie interne et entre en résistance contre l'envahisseur qui ne parvient pas à franchir la ligne des Carpates, les roumains obtiennent les mêmes concessions institutionnelles et tiennent bon la ligne de crête, la contre offensive des danubiens par le sud et de la ligue par le nord fait évacuer les russes de Galicie, les renforts italiens, notamment le pittoresque colonel Mussolini, connu sur le surnom de général matamore depuis qu'il avait conduit un bataillon italien, plus ou moins mercenaire, durant la guerre civile espagnole, qui ne se conduisit pas si mal que ça, ménageant sa vie et celle des hommes il fut un praticien consulté de la guerre de positions mécanisée, inspiré de la tactique des légions romaines, dites : "pylum, bouclier, glaive" permettent de stabiliser le front le long de la frontière de Moldavie, la guerre de positions sur le front russe durera 4 ans et sera très mortifère dans les 2 camps. les fondamentalistes orthodoxes yougoslaves, serbes et bulgares, n’espérant plus de secours du grand frère russe entrent en pourparlers avec Vienne et cessent les combats y compris contre les forces communistes yougoslaves qui rallient l'alliance des conservateurs et des sociaux-démocrates qui constitue le pouvoir "légitime" de la Danubie. Sur le front anatolien l'offensive russe ne rencontre le succès escompté ni dans la partie danubienne renforcé par les troupes coloniales françaises ni dans la partie française, Constantinople est assiégé par les nationalistes grecs qui refont allégeances aux Habsbourg, dans sa retraite, jusqu'au Caucase l'armée russe est contrainte à une guérilla qui reste pénible pour les alliés jusqu'à la fin de 1941. Les "événements" du Maroc mobilisent un important corps expéditionnaire britannique qui ne menace que sporadiquement l'Algérie française, la France soutient matériellement la rébellion marocaine et n'engage pas de fort contingent, l'usure progressive des anglais est favorisé par le blocus Hispano-français qui amoindrit les approvisionnements anglo-yankee. les forces coloniales danubiennes de guinée et du mali ainsi que celles de la ligue en Equator et au tchad restent sur leurs positions, tandis qu'à part dans la zone côtière le Nigeria sombre dans l'anarchie. En Asie centrale les pakistanais lancent des raids jusqu'à la taïga et se retirent aussi vite, quand ils sont accrochés par des forces russes ils tachent de les entraîner à les poursuivre dans des zones désertiques où ils ont dissimulé des réserves qui leurs permettent de tailler en pièces les colonnes russes épuisées, le jeu du chat et de la souris nuit aux russes sans obérer les forces pakistanaises qui sont approvisionnés régulièrement par les français du pachalik et de l'océan indien... que l'armée russe ne se soit pas effondrée avant 1945 en dit long sur la combativité de ce peuple tout en restant un vrai prodige. La vallée de l’Indus servant de base arrière aux indépendantistes gangiens, l'armée anglaise tente d'en prendre le contrôle mais la résistance pakistanaise est rude au nord et le terrain très défavorable au sud, harcelés par les indépendantistes sur leurs arrières, gênés par la tactique de fuite et contre-attaque des pakistanais très mobiles, ils progressent lentement sans prendre d'avantage décisif et sans atteindre l’Indus lui-même.
Victoire générale des légitimistes modérés alliés aux sociaux-démocrates... consolidation des empires et décentralisation
Le bilan : 150 000 000 de morts !
Plus jamais ça : Le Tribunal Pénal International (le T PI)
chapitre 6 La sociale-démocratie 1945 - 1991
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Chapitre 7 La mondialisation capitaliste 1992 - ...
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En 1990 la population de l'empire se répartit comme suit le royaume de France compte un peu moins de 100 millions d'habitants, on compte environ 200 dans le pachalik de Méditerranée, le vice-royaume d'Afrique lui atteint 250 millions d'habitants, le vice-royaume du Brésil environ 200, l'Australie avec ses annexes près de 50 et enfin l'américanie une centaine de millions d'habitants, soit pour l'empire : 900 millions d'habitants.
La répartition de cette population en fonction de ses origines peut encore s'apercevoir aujourd'hui à travers l'adhésion aux religions, le métissage aussi apparaît nettement dans cette répartition.
Les catholiques 433 millions sont majoritaires et représentent 54 % de la population de l'empire mais ils sont 85 % au Brésil, 83 % en France, le pachalik de Méditerranée ne comptent que 10 % de catholique , l'Australie atteint les 75 % et près de la moitié les franco-africains pratiquent cette religion, l'américanie voit les deux tiers sa population pratiquer le catholicisme.
La seconde religion est l'islam pratiqué au total 185 millions de sujets du roi, ils sont majoritaires dans le Pachalik ou ils représentent 60 % de la population ce qui constitue l'immense majorité de ses effectifs avec 120 millions de musulmans, les franco-africains sont près de 40 millions pratiquer l'islam ce qui représente 16 % de sa population, à égalité royaume de France et l'Americanie abritent chacune 8 millions de musulmans représentants également 8 % de la population il y a également au Brésil 8 millions de musulmans mais ils ne représentent que 4 % de la population avec avec 1,5 millions soient 3 % de la population c'est en Australie que l'on trouve la plus petite communauté.
empereur des Français et roi de France
Chapitre 1 : 1774 - 1798 : les fondations
En 1774 le nouveau roi d'à peine 20 ans, avait jusque-là montré une personnalité plutôt faible. Mais arrivé à la magistrature suprême il fit preuve d'une grande autonomie de pensée, admirateur secret des philosophes des lumières ils savaient l'importance du caractère mystique de l'origine de son pouvoir, il savait aussi la puissance des forces réactionnaires de la noblesse, il constatait de plus les ambitions de bourgeois financiers et armateurs commerçants et industriels de tout poils.
Le risque réactionnaire lui parut le plus dangereux en effet amateur d'histoire il avait compris le sens de la politique de Louis XIV et ne voulait pas déjuger ses deux prédécesseurs sur le trône. Le premier étonnement de son règne fut qu'il ne changea pas de ministère et qu'il resta ferme sur l'application des réformes notamment judiciaires que son grand-père avait initiées. Il fut environné par les courtisans qui voulurent tant qu'il change sa politique qu'il fit arrêter un soir les plus turbulents, en tout bien une cinquantaine répartis dans les différentes coteries. Ainsi effrayées la noblesse resta tranquille pour quelques années et ne put pas s'appuyer sur les parlements et la noblesse de robe.
Dans le même temps il fit venir à Versailles le très controversé, dans les hautes sphères, François Arouet dit Voltaire, et en fit son confident pour les quatre années qu'il lui restait à vivre. Renforcer dans sa détermination par l'admiration que Voltaire portait à Louis XIV il ne voulait pas être en reste et se confirma dans la volonté de travailler à la grandeur de la France, parmi les grands ministres il mettait au premier rang Sully, Richelieu et Colbert.
Il insista pour porter à son terme la réforme judiciaire de son grand-père mais il voulut aussi prendre en compte les forces vives du royaume et les aspirations légitimes de ses sujets c'est pourquoi il entama des études sur la réforme institutionnelle sans vouloir mettre en cause le droit divin qui faisait de lui, obéissant serviteur de la France, un être consacré.
Porté par son attrait pour les technologies il travailla au développement des sciences et de l'ingénierie il fonda rapidement une école polytechnique qui eut son siège à Versailles ce qui lui permit de s'entourer d'esprits à la fois grands et pratiques ainsi la France rattrapa puis dépassa les avancées du Royaume-Uni en la matière.
Peu porté aux fastes par sa nature simple et pragmatique encouragée par l'apathie de la noblesse qu'il avait su mettre au pas il exigea une gestion rigoureuse et parcimonieuse en ce qui concerne les frais de cours et les pensions on ne pus jamais lui reprocher l'aspect dispendieux de son train de vie.
Concernant la politique extérieure il resta fidèle au renversement des alliances et poursuivi le développement de la Marine royale. S'il proclama la volonté d'un règne pacifique il ne négligea pas pour autant son armée en s'appuyant sur les règles féodales incontestables pour la noblesse il put mobiliser celle-ci au maximum de ses capacités bénéficiant donc d'un encadrement moyen et supérieur ayant le sens du service et du dévouement. Les monastères et les abbayes quasi désertes durent s'organiser pour se transformer en pensionnat-école respectivement pour les pages, les écuyers, les bacheliers. les ordres féminins reçurent les mêmes consignes sur le modèle de la maison royale de Saint Louis rénové. En plus des écoles d'officiers militaires de terre et de mer, il développa la filière de formation des officiers civils, toutes accessible aux nobles bachelier et au roturier sur concours, toutes ces études furent payantes et obligatoires, le budget du roi s'en trouva amputé des bourses qu'il dû acquitter pour les familles nobles mais néanmoins nécessiteuses qui s'en trouvèrent d'autant plus attachées au roi qui offrait au cadet de famille de nouvelles perspectives, participer au service civil en tant qu'officier du roi, avec le titre de commissaire, n'est pas déroger, c'est la continuation permanente par d'autres moyens de la guerre contre les ennemis du roi, donc de La France, ennemis humains (malfaiteurs de tout ordre) et non-humain (misères et cataclysmes de toutes natures). Pour permettre à la bourgeoisie de satisfaire ses ambitions il favorisa aussi les roturiers désireux d'accéder au grade d'officier, civil ou militaire, par le mérite, mais surtout par les concours. Les officiers civils seront pour les édiles de toutes les collectivités, pour une part des maîtres d’œuvres, pour l'autre des inspecteurs, ils devront tous veiller au respect de la "politique royale"...
De 1774 à 1778 ce ne fut que diplomatie mais dès 1776 il assura un contact étroit avec les insurgés américains après la victoire de Saratoga en 1778 son soutien à la cause américaine fut total. Il a l'occasion de rabattre les ambitions dangereuses du Royaume-Uni et c'est à titre de défenseur de la paix et de protecteur de la justice qu'il déclare la guerre au roi d’Angleterre.
Les stratégies d'alliance européenne lui permirent d'éviter que le conflit ne s'étende à l'Europe continentale et la marine bien préparée, la confiance dont il fit montre envers les plus ambitieux de ses amiraux, la liberté qu'il donna aux plus aventureux de ces capitaines lui permirent de réaliser un coup de maître en effet au nom de l'alliance perpétuelle entre le Portugal et l'Angleterre au nom de la revendication de la couronne d'Espagne sur le Portugal qu'il n'hésita pas à réactiver il fit main basse sur l'ensemble de l'empire portugais pendant que son cousin s'attribuait la partie hispanique du royaume il fallut deux grandes victoires navales l'une au large de Trafalgar puis l'autre devant Rio de Janeiro pour que le transfert de souveraineté fut irrémédiable.
En Amérique du Nord le soutien apporté tant sur terre que sur mer permit la victoire des Américains.
Dans les indes les activités anglaises furent d'autant mieux contrecarrées par le Bailli de Suffren que celui-ci disposait non seulement des escales françaises et hollandaises mais aussi de Goa et de ses dépendances.
Le traité de Paris en 1782 confirma la création de la confédération des 13 états sous l'appellation des États-Unis d’Amérique. la disparition du Portugal en tant qu'État indépendant et en tant qu'empire dut être reconnue par le Royaume-Uni.
En vertu d'accords secrets datant de la guerre de 7 ans et en récompense de l'action ayant permis à l'Espagne d'incorporer le Portugal, toutes les régions d'Amérique à l'ouest du Mississippi et au nord du Rio Grande furent remis à l'administration du roi de France. Il est vrai qu'il avait avec les Américains un accord tacite voire plus ou moins formel de ne rien revendiquer en termes de territoire en Amérique du Nord, il déjoua cette obligation en présentant comme une simple restitution et un don la mise sous son autorité par l'Espagne de l'Ouest du continent nord-américain ( ce fut ensuite le principe de base de sa diplomatie, le Roi de France ne revendique rien, il se pose en arbitre et il peut accepter les dons) limité au sud, par le Rio Grande jusqu'au 31e parallèle, de celui-ci au Pacifique; au nord le Royaume-Uni et la France s'entendirent pour établir la frontière de leur territoire du lac supérieur auprès des Rocheuses sur le 49e parallèle à partir de la crête des Rocheuses la frontière à cette époque hypothétique fut définie comme la limite des bassins versants du Pacifique et de l'océan Arctique toute la côte pacifique de l'Amérique du Nord échu ainsi à la France.
On profita de ce traité pour définir frontière de l'empire espagnol et du Brésil. Échanges réalisés entre l'Espagne qui donna Ceuta et obtint Gibraltar de l'Angleterre concernant les Indes il fut convenu que la France conserve les comptoirs qui étaient les siens et les comptoirs portugais, la zone d'influence anglaise fut confirmée dans le nord de l'Inde au-dessus du décan qu'on comprit comme zone d'influence de Saïd pacha sultan de Bangalore dont l'alliance avec la France fut formalisée.
L'une des conséquences connexes à ce grand mouvement d'expansion maritime de la France fut la prise de possession de l'Australie, dès 1779 quatre expéditions établirent des colonies à l'ouest au sud à 'Est et au nord du continent.
Le Royaume-Uni pouvait paraître comme le grand perdant de cette guerre cependant ses forces ne furent pas si diminuées que ça. Ses appuis du Canada et des Indes furent plutôt consolidées de plus avec la cession de Ceuta l'Angleterre avait un pied en Afrique du Nord. Compte tenu de l'alerte qui avait été chaude, les dirigeants du Royaume-Uni furent plutôt heureux de s'en tirer à si bon compte.
Les Pays-Bas profitèrent du traité de Paris pour faire reconnaître par les puissances européennes et les américains sa neutralité tant sur le continent que sur les océans en contrepartie ils reconnaissaient à tous la liberté d'escale et de commerce dans ses colonies tant au Cap qu'à Ceylan ainsi qu'en Indonésie, ce qui garantissait au Royaume-Uni la sécurité des routes commerciales vers l'Asie.
La France eu beau jeu de se faire passer pour le champion de la paix alors qu'elle fut attributaire de plus de 25 millions de kilomètres carrés tant en Amérique du Nord qu'en Amérique du Sud et en Australie de plus les droits sur les comptoirs portugais d'Afrique lui offraient de belles perspectives sur ce continent.
Cependant durant ces quatre années l'Europe connue aussi les conflits. La Russie est en guerre contre l'empire ottoman et failli l'être avec l'empire autrichien, les difficultés d'une campagne française contre la Russie et le fait que celle-ci soit engagée dans de nombreuses opérations outre-mer ne permirent pas à la France de soutenir son vieil allié l'empire ottoman d'autant plus que celui-ci ne bénéficie d'aucune sympathie du côté de son nouvel allié l'Autriche. Les quelques conseillers militaires que le roi de France envoya au sultan ne permirent pas de faire la différence et la Russie triompha dans ce conflit en 1782 sa souveraineté sur la Crimée et sur une partie du Caucase fut reconnu. Encouragée par ce succès la grande Catherine accentua encore sa pression sur le trop faible royaume de Pologne. Les tensions persistèrent durant la décade suivante pourtant ce fut aussi une grande période de commerce et d'expansion économique en Europe, en 1793 un nouveaux conflits éclata nous y reviendrons.
Pendant ce temps le roi de France et ses conseillers tirèrent les conséquences de la nouvelle situation impériale de la France il fut décidé de consolider les colonies en suivant l'exemple des Anglais c'est-à-dire en assurant le peuplement européen du maximum de terre. Le constat qu'en France de nombreux miséreux parcourait le pays en tous sens à la recherche de quelque emploi donnait du sens à une politique d'émigration qui fut donc fortement favorisée ; la conscience morale du roi lui fit interdire la traite négrière mais il s'engagea auprès des armateurs concernés à favoriser leur reconversion dans l'accompagnement de l'émigration européenne surtout française au départ, pour les chiffres dont on dispose ce mouvement concernant en France près de 2 millions d'individus presque autant sur l'ensemble du continent européen ceci entre 1779 et 1808. Non seulement les colonies bénéficièrent d'une population qui pouvait assurer leurs défenses mais en France même la diminution de la pression sur le marché du travail permis d'entretenir la hausse des salaires. Le fondement de la politique royale qui la rendit vite si attractive fut d'attribuer à chaque migrant une terre suffisamment vaste et l'équipement de base permettant de démarrer une ferme dans les meilleures conditions. Pour financer cette dispendieuse migration une formidable chance que soit découvert dès 1784 les ressources aurifères de la Californie, riche de ce pactole le Roi put ne pas accroître la pression fiscale au-delà du raisonnable, on peut dire que cette époque fut pour le peuple de France un moment d'euphorie nul ne songe à se rebeller contre un prince victorieux chanceux et riche qui menait par ailleurs une politique dont chacun avait l'impression d'être le premier bénéficiaire. Pourtant il y eut dans les années 80 de mauvaises récoltes qui n'entraînèrent pas de famine car le roi se portait acquéreur des blés disponibles sur le marché international et la France commença de recevoir de Louisiane les excédents de blé et de maïs.
Ce fut le Brésil de la Guyane au rio de la Plata qui reçut les effectifs les plus importants soient près de 2 millions dans la période il en ressortit que le portugais devint minoritaire dans cette colonie. En Amérique du Nord la Louisiane et la grande Californie reçurent environ un demi-million d'immigrants la population de ce territoire fut aussi accrue par l'invitation que le roi fit à l'ensemble des peuples natifs Amérique du Nord de rejoindre les terres à l'est du Mississippi où il garantissait Paix et sécurité tandis que les Yankees continuaient d'avoir une politique très anti indienne. Il n'y eut guère plus de 200 à 300 000 personnes pour se rendre en Australie cela suffit pour décourager les autres puissances européennes de s'y implanter. Concernant l'Afrique ce fut par le sud que l'immigration commença, les Français s'appuyant sur les droits de l'empire portugais purent négocier avec des Pays-Bas les frontières de la colonie du Cap aux environs du 17e parallèle jusqu'au-delà de Moselbaii près du 23e° méridien laissant ainsi la France le champ libres sur le plateau d'Afrique du Sud. Nous reviendrons sur l'Afrique mais nous pouvons dire que dès 1792 les établissements français d'Amérique et d'Australie étaient suffisamment solidement implantés pour ne pas devoir être gravement menacé par le Royaume-Uni dont la capacité de projection outre-mer ne pouvait pas permettre autre chose que des conquêtes faciles.
Les tensions autour du cas polonais allaient en s'accroissant notamment du fait des manœuvres conjointes des armées de la Prusse et de la Russie. Les opérations de guerre commencèrent lorsque la Russie envoie des troupes sur le territoire polonais soi-disant pour soutenir en réalité conquérir. La Prusse se mit en mouvement, les Habsbourg protestèrent, l'armée ottomane fit mouvement vers la Russie. Qu'allait donc faire La France? En 1793 elle ne paraissait pas menacée sur le front maritime ni dans son nouvel empire pourtant elle voulut être le médiateur de la paix mais ses ambassadeurs furent très fraîchement reçue tant à Saint-Pétersbourg qu'à Berlin.
Le roi fit engager les préparatifs d'une expédition de soutien pour la Pologne d'une part pour l'empire ottoman d'autre part. Les alliances entretenues en Allemagne permirent une rapide progression des troupes françaises vers l'Elbe. Les Saxons mais aussi les bavarois ainsi que d'autres princes se joignirent à l'armée française, engagée en Pologne l'armée prussienne ne put opposer de résistance suffisante pour empêcher l'occupation de ses domaines à l'ouest de l'Elbe.
À l'est la guerre se déroulait tout à fait autrement au détriment de la Pologne et de l'empire ottoman, l'Autriche balancée entre son alliance avec la France et son animosité atavique contre l'empire ottoman ne prit pas immédiatement position cependant elle ne pouvait accepter l'effondrement de la Pologne sans avoir sa part ni accepter la présence de l'empire russe en lieu et place de l'empire ottoman ce fut donc pour contrer la Prusse et la Russie sans déclaration d'intention de conquête que l'Autriche finit par intervenir avec l'accord des Français et de l'empire ottoman. Il suffit à Austerlitz le 2 décembre 93 que se produise la bataille décisive entre d'une part les armées du Saint empire romain germanique et française et d'autre part les armées russes et prussiennes pour sonner la retraite Russo-prussienne bien qu'elle fut l'une des plus belles campagnes défensives que l'on n'ai jamais vue et les combats durèrent entre l'Elbe et la frontière russe jusqu'en novembre 94.
Sur le front des Balkans les Russes furent stoppés sur la frontière de Roumanie notamment le Dniestr encore plus à l'est les Russes furent plus chanceux et franchirent le Caucase puis avancèrent le long de la mer Noire ainsi que sur le plateau d'Anatolie.
Les armées ottomanes furent défaites une première fois au début du conflit sur les terres polonaises elles le furent encore en Géorgie et une nouvelle fois en Roumanie le blocus maritime d'Istanbul établie du côté de la mer Noire par la Russie fut plus symbolique qu'efficace néanmoins devant l'effondrement de son armée les demandes du sultan envers la France se firent plus pressantes, il fut convenu que les Autrichiens assureraient la sécurité dans les Balkans jusqu'à la fin de la guerre et que l'Anatolie serait secourue par l'armée française et l'ensemble des forces de secours que pourrait réunir le sultan. dans le cadre de cet accord la mobilisation des forces présentes de l'Afrique du Nord à la Syrie par l'empire ottoman est accompagné d'un pachalik provisoire au profit du roi de France sur les terres méditerranéennes sus-dites de l'empire ottoman.
Cependant que l'armée française prenait la mer à Toulon les troupes ottomanes se regroupaient en Syrie et libérées de la pression sur le continent européen, par l'intervention habsbourgeoise, l'empire engagea ses troupes dans une résistance acharnée contre l'avancée russe en Anatolie .
Comme convenu l'expédition française déposa à Alger, à Tunis, en Cyrénaïque, à Alexandrie, à Jaffa, des corps expéditionnaires destinés à assurer la sécurité des arrières de l'empire ottoman le gros des troupes débarquées à Adana, avec les renforts ottomans embarqués à chaque étape, assura une première ligne de défense sur la chaîne du Taurus et remonta vers l'est en direction du Tigre puis de l'Arménie cependant que le principal des troupes russes se trouvait au niveau d'Ankara le reste détenait fermement la rive nord du kizil irmat et dans le prolongement le nord de l'Euphrate. La campagne d'Arménie fut l'occasion pour un officier, Napoléon Bonaparte, de montrer sa valeur et de faire preuve de son efficacité. Tandis que les Français s'avançaient tardivement à la rencontre des Russes sur un terrain difficile et malgré la guérilla qui sévissait en Anatolie l'armée russe progressait encore vers le Bosphore sans rencontrer véritablement de résistance majeure ; au nord malgré la demande des Autrichiens le roi de France refusa que les alliés entrassent en Russie il disait qu'il faisait la guerre pour la paix et non pour la conquête de la Russie qui reviendrait plus-tard dans le concert des nations pacifiques.
Bien que sa neutralité fut plus que bienveillante envers les russes et les prussiens, l’Angleterre ne fut pas actrice dans le conflit, les terre du Hanovre ne furent pas attaquées, aucun prétexte ne fut offert ni par l'anglais ni par le français… une guerre froide en quelques sortes.
Une conséquence inattendue de cette rivalité fut l'unification italienne, en effet l'Angleterre avait obtenu par l'intermédiaire de l'amant de la reine la main mise sur le royaume de Naples, ceci constitua alors une menace majeure pour les routes maritimes militaires de la France en guerre. La conduite scandaleuse du couple régnant à Naples finit en déposition suite à l'expédition du Roi de Sardaigne qui agît avec la triple bénédiction de la France de l'Autriche et de l'Espagne au grand "damned" ! des Anglais, mais les ambitions du Savoyard le lancèrent dans la conquêtes du nord de l' Italie, Génes et Venise comprises, seul demeuré indépendant l’État pontifical fut victime de la conjuration des soutiens du piémontais, mis à part l'Espagne qui confisquèrent l'ensemble des biens du clergé, l'ensemble des principautés ecclésiastiques passèrent entre les mains des Roi de France, Empereur d’Allemagne, et néo-promu Roi d’Italie, en même temps fut imposé le concordat qui s'applique encore aujourd'hui, l'unité Italienne fut ainsi l'occasion de l'extension de la France qui prit possession des évêchés à l'ouest du Rhin, mais aussi de la Savoie et du comté de Nice, tandis que les principautés ecclésiastique à l'Est du Rhin revenait à l'Autriche. Les opérations militaires proprement dites furent quasi symboliques et toute l'Italie était enthousiaste et fière d'elle même.
2 événements précipitèrent la fin du conflit et son issue inattendue, le premier fut le massacre de la famille régnante de Prusse par le Duc de Bavière qui les fit prisonniers et qui les ayant invités à sa table fut victime d'affronts protocolaires qui le mirent dans une telle rage qu'il tua lui même le roi et fit exécuter l'ensemble de la famille Ce crime horrible conduit à la destitution du duc de Bavière, mais aussi à la prise de possession par Frédéric-Auguste l’électeur de saxe de l'ensemble des possessions prussienne à l'Est du Rhin, celle de l'ouest dont Neuchâtel revenant à la France, l'autre événement fût la capture du Sultan par les Russes et la prise d’Istanbul, les troupes ottomanes se regroupèrent dans le sud ouest de l’Anatolie, les français arrivèrent tout juste au contact des russes quand la Russie perdit son allié Prussien tandis que l'empire ottoman n'avait plus d'autorité centrale et que dans les terres que n'occupaient ni les russes ni les français ni les autrichiens soit une partie de l’Anatolie, la Mésopotamie, la péninsule arabique, l'anarchie était totale, la Russie demanda une trêve et l'ouverture de négociations ce qui fût accordée avec soulagement.
Un congrès fut organisé à Vienne à l'été 1795 au-delà d'être une fête éblouissante ce fut l'occasion de jeter les bases d'une paix durable en Europe, la carte fut profondément remanié en Allemagne, l'ouest du Rhin était acquis au Royaume de France, la vallée du Main et les terres du sud de l’Allemagne, compte tenu de la destitution du duc de Bavière revinrent à l'Autriche, le nord de l’Allemagne,( hormis les terres du Hanovre), et de la Pologne furent unifiés sous l'égide de l'électeur de Saxe promu Roi de la Ligue Baltique, le Saint Empire Romain Germanique fut dissous, les Habsbourg furent donc depuis Empereur du Danube, régnant, outre le sud de l’Allemagne et l'Autriche sur le sud de la Pologne depuis l'ouest des marais du Pripet jusque le long du Dniestr et toute la péninsule des Balkans de l’adriatique à l’Égée et la mer noire, il fallut céder les pays bas autrichien qui devinrent les provinces belges du royaume de France, La France recevait du nouveau Royaume d'Italie la Savoie et le comté de Nice, Genève du choisir entre la Suisse et la France, le vote fut pour la France à une voix près. L'empire ottoman disparut on se posa la question turque, la Russie conserva ses conquêtes, le Roi de France vit sa légitimité reconnue sur « le pachalik » que lui avait accordé à titre transitoire le déchu sultan, le sud ouest anatolien fut remis au protectorat de l'Autriche.
On en était là à l'automne quand les événements se précipitèrent en Orient, le jeune et tout nouveau général Bonaparte vit se regrouper autour de lui à Manzikert les plus courageux de l'armée ottomane, y compris les troupes nord-africaines, outre 12 000 français il avait par le fait des choses à sa disposition une armée de 200 000 hommes qui attendaient de lui, vivres et couverts en espérant la gloire, il s'était en effet répandu le bruit que le Général préparait la contre-attaque pour prendre les russes à revers par l'Arménie, dans le désordre ambiant Bonaparte parvint à organiser et mettre sur pieds de guerre sa troupe avec des armes françaises. Il fit une longue harangue devant les troupes turques en turc, devant les arabes en arabe, devant tout les autres en français, le contenu était globalement le même il reconnaissait le roi de France comme Pacha mais il acceptait à la demande de tous d'agir en dehors de son autorité ( il avait un vague encouragement secret du roi) pour aider à la reconstruction d'un refuge pour les turcs qui refuseraient la souveraineté Russe ou autres et il promettait que l'honneur serait retrouvé, puis il partit pour sa campagne éclair qui lui fit restaurer l'ordre en Irak et en Anatolie orientale, suite au refus du roi de France il fit alliance avec le nouveau shah de Perse et emmena pour son compte une partie importante de son armée pour « fédérer » les tribus turques d’Asie centrale ce fut ainsi qu'au congrès de Vienne on en vint à reconnaître la souveraineté « turquo-perse » sur la partie orientale de l'ancien empire ottoman ainsi que sur l’Asie centrale jusqu'à la frontière avec l'empire russe qui fut définie par la sir-daria jusqu'au Kirghizistan qui fut perse et par une ligne droite entre la mer d'Aral et la Caspienne. (Dès 1797, Bonaparte fit à nouveau parler de lui en entamant la conquête de la vallée de l'Indus au prétexte du droit des musulmans à avoir un État fort indépendant des Européens , un refuge sur pour les turcs, les indo-musulmans et autres, qui se reconnaissaient dans le concept d'entente islamique, ce qui conduit sous l'égide du shah Perse et le vizirat de Bonaparte à l'établissement du Pakistan de l’Irak et l’Arabie comprise à la vallée de l’Indus et la mer d’Aral, ce qui fit les affaires de la France en limitant les potentiels progrès russes en Asie centrale, ou anglais aux indes.).
A la fin du congrès à l'été 1796, l'Europe était conçue sur le double fondement de l'équilibre Européen et du concept de frontière naturelle, les « petits états » avaient quasiment disparu. Y compris les Pays-Bas et la Suisse, 10 états formaient l'Europe, la Scandinavie unie sous le sceptre suédois, l'empire russe, l'empire du Danube, la ligue baltique, l'Italie, L’Espagne, la France et enfin le Royaume-uni, y compris les terres du Hanovre.
Encore une fois la France sorti grandie, rassurée sur le continent, entourée d'alliés, crainte par les anglais, avec sa frontière sur le Rhin, son Empire en expansion en méditerranée et en pleine croissance économique et démographique sur 3 continents elle était La grande Puissance d'autant plus incontesté qu'elle avait permis la croissance de la puissance des familles régnantes des nouveaux états, la sainte alliance fondée au congrès de Vienne ressemblant à s'y méprendre à un pacte de la famille des « Bourbon-Habsbourg-Saxe-Savoie » qui voyait dans la francophilie le gage de leur sécurité.
Les Russes furent tout particulièrement reconnaissant car bien que n'étant pas les vainqueurs il leurs était reconnu bien plus de conquêtes qu'ils ne pouvaient espérer, et la souveraineté sur Constantinople semblait le couronnement de la gloire de l'empire.
Outre l'église catholique, les divers dépossédés ne furent pas maltraités, il reçurent les plus haut grade de noblesse accessible quand on est exclu du trône, restèrent d'immenses propriétaires terriens, furent dotés de domaines dans les colonies Françaises, reçurent des compensations en or qui permirent à plusieurs de fonder des banques prospères, leur puissance politique fut anéantie leur puissance économique se vit globalement renforcée, la haute aristocratie devint ainsi avant tout capitaliste...
En 1798 après les traités russo-pakistanais et anglo-pakistanais une ère de paix s'annonce et un miracle se produit, en effet après la mise en exploitation de l'or californien en 1784, le Roi de France fut de nouveau l'heureux bénéficiaire de la découverte des gisements d'or du haut plateau sud-africain, qui dans le cadre de la législation française était propriété de l’État c'est à dire à la disposition du Roi.
La refondation royale :
A l'intérieur des frontières du Royaume métropolitain, la logique de la réforme judiciaire et son succès encouragèrent la rationalisation des institutions . C'est de 1791 que date la Charte qui valide l'organisation en communes, cantons, arrondissements, départements et provinces, qui fixe les règles de la succession au trône, les règles de la représentation populaire (les communes élisent pour 10 ans des notabilités, en proportion de leurs populations, l'assemblée départementale des notables élit, dans une liste établie par le Roi, les sénateurs (un par département) quand une place est vacante, par décès, démission, ou révocation royale. Le sénat est une chambre dont la compétence recouvre celle des états généraux, c'est à dire qu'il débattent et votent les lois y compris de finance que propose le Roi. Les états généraux sont formés de 3 assemblées, la chambre des pairs, élus à vie par les nobles parmi la noblesse, le conseil des évêques, et la chambre des prud'hommes élus pour 10 ans au suffrage universel majoritaire à deux tours parmi les notabilités de l'élection précédente, l'arrondissement étant la circonscription électorale).
...
Chapitre 2 l'empire français 1780 - 1848
La France La métropole
Le Brésil
La Louisiane
Le Pachalik
L'afrique
l'australie
Les alliés la Danubie
en Europe
en Afrique
la Ligue baltique
en Europe
en Afrique
L'Espagne
en Europe
en Amériques
dans le Pacifique
L'Italie
en Europe
en Afrique
Les agréés Les USA
Le Dekkan
L'Ethiopie
Le Pakistan
Le Siam
Les neutres Les Pays Bas en Europe
en Afrique
en Asie Ceylan
Insulinde
en Amériques
La Suisse
Les "résistants"
Le Royaume uni
Grande Bretagne
Irlande
Canada
Antilles
En Afrique
En Asie
La Russie
En Europe
En Asie
occidentale
centrale
orientale
La Scandinavie
Les "hors jeu"
La Chine
Le Japon
L'Indochine
Chapitre 3 La Révolution et La guerre 1848 - 1864
Le Printemps des peuples
La tentation des nations
L'embrasement des passions
Les restaurations
Chapitre 4 La belle époque 1865 - 1914
Le triomphe du capitalisme libéral
L'interventionnisme étatique
La montée des antagonismes
Chapitre 5 Les années folles 1914 - 1945
Les extrèmismes
le terrrorisme nationaliste
le terrorisme idéologique
Le mouvement social
le syndicalisme
le régionalisme humaniste
Le mouvement réactionnaire
l'ultra-royalisme
les fondamentalismes religieux
Le mouvement humaniste
l'individualisme des droits de l'homme
le socialisme démocrate
l’humanitarisme non-violent
Les affrontements
la poudrière méditerranéenne
les incendiaires : La Russie et Le Royaume uni
le chaos danubien 1914 -1945
les "événements" du Pachalik 1915 - 1929 / 1939 - 1942
les incendiaires incendiés
la révolution russe 1917
la terreur blanche en extrême orient russe1918 - 1939
la guerilla irlandaise 1921 - 1945
l'indépendantisme gangien 1915 - 1945
la terreur anarchiste en Angleterre 1916 - 1936
les révoltes québecoise et ontarienne 1923 - 1937
la guerre d'indépendance du Maroc 1922 - 1945
les guerres tribales au Nigéria 1926 - 1943
la réaction en chaîne
du mouvement des droits civiques aux USA à la guerre avec la France 1917 - 1945 / 1939 - 1945
la guérilla des libres créoles, mouvements mystiques et contre-révolution en Amérique espagnole 1922 - 1939
la guerre civile en Espagne 1936 - 1939
jacqueries, grèves générales, mouvements anarchistes et mystiques, terrorisme anti-colonial en Afrique sub-saharienne 1916 - 1945
la "chienlit" royaliste / démocrate / communard en France métropolitaine 1934 - 1936
mouvement des sans-terre dans le nordeste brésilien 1932 - 1936
la "chienlit" royaliste / indépendantiste / communard dans le sud-est brésilien 1934 - 1944
la terreur hindouiste dans le Deccan 1917 - 1937
la révolution chinoise seigneurs de guerre /républicains/communistes 1921-1945
la dictature militaire au japon et intervention en Chine 1933 - 1945
grèves générales, mouvements anarchistes et mystiques, terrorisme anti-colonial en Asie du sud-est 1936 - 1944
putch et fascisme en Italie
etc.
de 1914 à 1939 les conflits ont une nature apparente de guerres civiles, 1939 - 1945 conflit mondial international, l'entente cordiale, RU / USA /Russie / Japon ( dont la Russie en guerre civile et les US en trouble social) pense pouvoir faire s'effondrer les empires de la sainte alliance ( France, Danubie, Italie, Espagne, ligue baltique) et de chine tous en difficultés, guerres civiles en Danubie, en Espagne, en chine, troubles importants presque partout ailleurs. Mais depuis les événements de 1914 en danubie et les troubles un peu partout en 1916, hormis celles de danubie les armées et marines de la sainte alliance se préparent à un conflit majeur sans subir trop de conséquences des troubles internes et contre une agression "anglo-yankee-russo-japonaise" (le camp raciste, comme on dit à l'époque) le réflexe est de cesser les querelles, de faire l'union patriotique, des gouvernements d'union se forment partout, les réac acceptent des réformes, les révolutionnaires s'en contentent, les manipulations "idéologiques" de la CIA et du MI5 deviennent inefficaces, les troubles cessent totalement dans les empires français et espagnol, et s'amenuisent beaucoup en Afrique occidentale, après les promesses françaises du plan Maréchal, au contraire dans les colonies britanniques la propagande antiraciste et démocratique des empires latins et la contrebande française relancent les conflits entre les indigènes et les dominateurs. en mai 1940 l'alliance est en ordre de bataille et à part en chine il n'y a pas eu gains significatifs des agresseurs. l’extrême orient russe tenu par des tsaristes se désolidarise et les japonnais n'obtiendront aucun soutien de la part de leurs alliés. L'armée russe à l'offensive ne progresse pas face à la ligue baltique et la guerre de position s'installe à l'intérieur des frontières russes, au prix de lourdes pertes de part et d'autres, la progression en Danubie est plus forte mais les slaves de l'Ouest obtiennent de Vienne l'autonomie interne et entre en résistance contre l'envahisseur qui ne parvient pas à franchir la ligne des Carpates, les roumains obtiennent les mêmes concessions institutionnelles et tiennent bon la ligne de crête, la contre offensive des danubiens par le sud et de la ligue par le nord fait évacuer les russes de Galicie, les renforts italiens, notamment le pittoresque colonel Mussolini, connu sur le surnom de général matamore depuis qu'il avait conduit un bataillon italien, plus ou moins mercenaire, durant la guerre civile espagnole, qui ne se conduisit pas si mal que ça, ménageant sa vie et celle des hommes il fut un praticien consulté de la guerre de positions mécanisée, inspiré de la tactique des légions romaines, dites : "pylum, bouclier, glaive" permettent de stabiliser le front le long de la frontière de Moldavie, la guerre de positions sur le front russe durera 4 ans et sera très mortifère dans les 2 camps. les fondamentalistes orthodoxes yougoslaves, serbes et bulgares, n’espérant plus de secours du grand frère russe entrent en pourparlers avec Vienne et cessent les combats y compris contre les forces communistes yougoslaves qui rallient l'alliance des conservateurs et des sociaux-démocrates qui constitue le pouvoir "légitime" de la Danubie. Sur le front anatolien l'offensive russe ne rencontre le succès escompté ni dans la partie danubienne renforcé par les troupes coloniales françaises ni dans la partie française, Constantinople est assiégé par les nationalistes grecs qui refont allégeances aux Habsbourg, dans sa retraite, jusqu'au Caucase l'armée russe est contrainte à une guérilla qui reste pénible pour les alliés jusqu'à la fin de 1941. Les "événements" du Maroc mobilisent un important corps expéditionnaire britannique qui ne menace que sporadiquement l'Algérie française, la France soutient matériellement la rébellion marocaine et n'engage pas de fort contingent, l'usure progressive des anglais est favorisé par le blocus Hispano-français qui amoindrit les approvisionnements anglo-yankee. les forces coloniales danubiennes de guinée et du mali ainsi que celles de la ligue en Equator et au tchad restent sur leurs positions, tandis qu'à part dans la zone côtière le Nigeria sombre dans l'anarchie. En Asie centrale les pakistanais lancent des raids jusqu'à la taïga et se retirent aussi vite, quand ils sont accrochés par des forces russes ils tachent de les entraîner à les poursuivre dans des zones désertiques où ils ont dissimulé des réserves qui leurs permettent de tailler en pièces les colonnes russes épuisées, le jeu du chat et de la souris nuit aux russes sans obérer les forces pakistanaises qui sont approvisionnés régulièrement par les français du pachalik et de l'océan indien... que l'armée russe ne se soit pas effondrée avant 1945 en dit long sur la combativité de ce peuple tout en restant un vrai prodige. La vallée de l’Indus servant de base arrière aux indépendantistes gangiens, l'armée anglaise tente d'en prendre le contrôle mais la résistance pakistanaise est rude au nord et le terrain très défavorable au sud, harcelés par les indépendantistes sur leurs arrières, gênés par la tactique de fuite et contre-attaque des pakistanais très mobiles, ils progressent lentement sans prendre d'avantage décisif et sans atteindre l’Indus lui-même.
Victoire générale des légitimistes modérés alliés aux sociaux-démocrates... consolidation des empires et décentralisation
Le bilan : 150 000 000 de morts !
Plus jamais ça : Le Tribunal Pénal International (le T PI)
chapitre 6 La sociale-démocratie 1945 - 1991
.
Chapitre 7 La mondialisation capitaliste 1992 - ...
..
En 1990 la population de l'empire se répartit comme suit le royaume de France compte un peu moins de 100 millions d'habitants, on compte environ 200 dans le pachalik de Méditerranée, le vice-royaume d'Afrique lui atteint 250 millions d'habitants, le vice-royaume du Brésil environ 200, l'Australie avec ses annexes près de 50 et enfin l'américanie une centaine de millions d'habitants, soit pour l'empire : 900 millions d'habitants.
La répartition de cette population en fonction de ses origines peut encore s'apercevoir aujourd'hui à travers l'adhésion aux religions, le métissage aussi apparaît nettement dans cette répartition.
Les catholiques 433 millions sont majoritaires et représentent 54 % de la population de l'empire mais ils sont 85 % au Brésil, 83 % en France, le pachalik de Méditerranée ne comptent que 10 % de catholique , l'Australie atteint les 75 % et près de la moitié les franco-africains pratiquent cette religion, l'américanie voit les deux tiers sa population pratiquer le catholicisme.
La seconde religion est l'islam pratiqué au total 185 millions de sujets du roi, ils sont majoritaires dans le Pachalik ou ils représentent 60 % de la population ce qui constitue l'immense majorité de ses effectifs avec 120 millions de musulmans, les franco-africains sont près de 40 millions pratiquer l'islam ce qui représente 16 % de sa population, à égalité royaume de France et l'Americanie abritent chacune 8 millions de musulmans représentants également 8 % de la population il y a également au Brésil 8 millions de musulmans mais ils ne représentent que 4 % de la population avec avec 1,5 millions soient 3 % de la population c'est en Australie que l'on trouve la plus petite communauté.
f.fourcade- Messages : 5
Date d'inscription : 29/08/2018
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Re: Louis XVI le taciturne
Bonjour, premier message? Et bien, bienvenu. Mais pour que les gens puissent vous connaître, je vous engage à vous rendre à la rubrique présentation ici -> https://forumuchronies.frenchboard.com/f11-presentation-des-membres
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Le champ de bataille ne fait que révéler à l'homme sa folie et son désespoir, et la victoire n'est jamais que l'illusion des philosophes et des sots. William Faulkner
Anaxagore- Messages : 2236
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Re: Louis XVI le taciturne
Oui, je confirme.Anaxagore a écrit:Bonjour, premier message? Et bien, bienvenu. Mais pour que les gens puissent vous connaître, je vous engage à vous rendre à la rubrique présentation ici -> https://forumuchronies.frenchboard.com/f11-presentation-des-membres
La coutume veux qu'on prenne le temps de se présenter comme la signale mon camarade Anaxagore.
En tant qu'administrateur se forum, je ne peux que plussoyer.
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Re: Louis XVI le taciturne
Le présupposé c'est de considérer que les rapports de force liée à la géographie et à la démographie vont jouer pour la France dans cette réalité comme elles ont joué pour la France révolutionnaire puis impériale sauf qu'ici le pouvoir établi et considéré par tous comme légitime. Les personnages qui font ici l'histoire ne sont pas si différents et l'on y retrouve l'incontournable Talleyrand. Je le vois bien se prendre pour le Richelieu du temps. Les nuances dans le caractère du roi Louis XVI font de lui un timide il ne prend pas l'initiative mais il sait aller au bout des choses et préfère les solutions les plus pacifiques et les plus pérennes. Il sait que pour "avoir la paix" il doit rester plus puissant que Le Royaume uni sur les océans
f.fourcade- Messages : 5
Date d'inscription : 29/08/2018
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Re: Louis XVI le taciturne
Au niveau clin d'oeil, un Bonaparte affrontant les Zoulous en Afrique du Sud pour défendre la colonie française ?
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Re: Louis XVI le taciturne
oui pourquoi pas mais j'ai déjà mis ça : " le jeune et tout nouveau général Bonaparte vit se regrouper autour de lui à Manzikert les plus courageux de l'armée ottomane, y compris les troupes nord-africaines, outre 12 000 français il avait par le fait des choses à sa disposition une armée de 200 000 hommes qui attendaient de lui, vivres et couverts en espérant la gloire, il s'était en effet répandu le bruit que le Général préparait la contre-attaque pour prendre les russes à revers par l'Arménie, dans le désordre ambiant Bonaparte parvint à organiser et mettre sur pieds de guerre sa troupe avec des armes françaises. Il fit une longue harangue devant les troupes turques en turc, devant les arabes en arabe, devant tout les autres en français, le contenu était globalement le même il reconnaissait le roi de France comme Pacha mais il acceptait à la demande de tous d'agir en dehors de son autorité ( il avait un vague encouragement secret du roi) pour aider à la reconstruction d'un refuge pour les turcs qui refuseraient la souveraineté Russe ou autres et il promettait que l'honneur serait retrouvé, puis il partit pour sa campagne éclair qui lui fit restaurer l'ordre en Irak et en Anatolie orientale, suite au refus du roi de France il fit alliance avec le nouveau shah de Perse et emmena pour son compte une partie importante de son armée pour « fédérer » les tribus turques d’Asie centrale ce fut ainsi qu'au congrès de Vienne on en vint à reconnaître la souveraineté « turquo-perse » sur la partie orientale de l'ancien empire ottoman ainsi que sur l’Asie centrale jusqu'à la frontière avec l'empire russe qui fut définie par la sir-daria jusqu'au Kirghizistan qui fut perse et par une ligne droite entre la mer d'Aral et la Caspienne. (Dès 1797, Bonaparte fit à nouveau parler de lui en entamant la conquête de la vallée de l'Indus au prétexte du droit des musulmans à avoir un État fort indépendant des Européens , un refuge sur pour les turcs, les indo-musulmans et autres, qui se reconnaissaient dans le concept d'entente islamique, ce qui conduit sous l'égide du shah Perse et le vizirat de Bonaparte à l'établissement du Pakistan de l’Irak et l’Arabie comprise à la vallée de l’Indus et la mer d’Aral, ce qui fit les affaires de la France en limitant les potentiels progrès russes en Asie centrale, ou anglais aux indes.)."
f.fourcade- Messages : 5
Date d'inscription : 29/08/2018
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Re: Louis XVI le taciturne
Je pensais à Louis Napoléon mort sous l'uniforme britannique. On peut imaginer un lointain cousin corse qui dans les années 1880 voulais aussi la gloire des armes.
Sinon, concernant votre guerre mondiale 39-45, 150 millions de morts, cela me semble vraiment beaucoup. Génocide en Chine de la part du Japon pour atteindre un tel massacre ?
Sinon, concernant votre guerre mondiale 39-45, 150 millions de morts, cela me semble vraiment beaucoup. Génocide en Chine de la part du Japon pour atteindre un tel massacre ?
Re: Louis XVI le taciturne
150 millions sur toute la planète, pour la période 1914 /1945, tout type de conflits et de massacres confondus…
Pourquoi pas directement une aventure coloniale pour Louis Napoléon .
Pourquoi pas directement une aventure coloniale pour Louis Napoléon .
f.fourcade- Messages : 5
Date d'inscription : 29/08/2018
Collectionneur aime ce message
Re: Louis XVI le taciturne
En cette fin d'année 2023, dommage que l'on plus eu de ces nouvelles uchroniques
Rayan du Griffoul aime ce message
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