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Depuis la Baltique

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Message par Berold Jeu 13 Sep - 16:19

En Mars 1935, avec le rétablissement du service militaire obligatoire en Allemagne, et Hitler qui continue à proclamer sa volonté de paix bien que le départ du Reich de la SDN date d’octobre 1933, les autorités françaises commencent à douter de sa bonne foi. La dénonciation en Mars 1936 du pacte de Locarno ne fait que confirmer les soupçons de sa duperie : en Novembre 1936 le pacte anti-Kominterm entre l’Allemagne, le Japon, l’Italie et l’Espagne, ainsi que la mise en place d’un axe Rome-Berlin pousse la France à renforcer ses défenses : Accords politiques et militaires avec l’Angleterre sont de mise. Dans un même temps la France envoie des troupes à la frontière espagnole. Le gouvernement de Paris ne veut surtout pas d’un débordement du conflit ibérique sur le territoire de l’hexagone.

L’annexion de l’Autriche par le Reich en Mars 1938 et les revendications allemandes sur la Tchécoslovaquie amène à la conférence de Munich le 29 septembre 1938 : les politiques français et britanniques refusent de céder le territoire des Sudètes à Hitler. Celui enrage et ordonne à la Wehrmacht de se préparer en vue du “Plan Vert“ qui verra les divisions allemandes envahir la Bohême-Moravie. Mussolini, bien que jouant au matamore, se fait tout petit. L’italien engagé en Ethiopie sait qu’il n’aura l’aval de son annexion du sol africain que par la volonté des Alliés. Le Duce lâche donc l’allemand dégouté par ce volte-face qui plus que jamais se rapproche de l’Urss pour qu’aboutisse sa politique expansionniste. Le général Canaris de l’Abwehr, allemand mais anti nazi convaincu, avertit les gouvernements Français et Anglais des intensions bellicistes d’Hitler. Déjà en 1934 les militaires anti nazis ont-ils prévenu les Alliés des ambitions de leur Führer. Le colonel Hans Oster est à la tête de la fronde. Via divers diplomates belges et hollandais qui sont ses amis, il entretient les Anglais des projets secrets d’Hitler. Projets pris très au sérieux qui sont transmis à la France.

Le 21 Octobre 1938, Hitler donne l’ordre au général Von Bock de liquider la Tchéquie. La guerre est déclarée et les troupes allemandes foncent en direction de Prague depuis l’Allemagne et l’Autriche. Le 26 Octobre 1938, la mobilisation générale est décrétée dans l’Hexagone et les armées françaises attaquent en Sarre dès le 30 Octobre 1938 avec leurs régiments d’engagés. La Grande-Bretagne et la France déclarent la guerre à L’Allemagne.

Retranchés dans le paysage découpé de la Tchéquie, les Slaves résistent à l’envahisseur jusqu’en Décembre 1938. Hitler avec l’accord d’un Staline pragmatique, car en guerre contre les Japonais en Sibérie, met un protectorat sur la Bohême-Moravie. La Slovénie devient un satellite du Reich. Les Alliés n’auront pu percer le front du Rhin vers la Ruhr et les belligérants s’installent dans une “Drôle de Guerre“ de part et d’autre du fleuve. Des combats aériens ponctuels colorent le ciel et des coups de mains se multiplient sur la ligne de front.

A l’Est, Hitler veut en finir avec la Pologne qui lui refuse le couloir de Danzig, et l’esprit de revanche du führer face à ceux qu’il considère avec mépris n’a plus de borne. Les Russes se tiennent prêts à envahir les territoires que leur accorde le Reich : Finlande, Pologne Orientale et Roumanie. Les Alliés ne peuvent porter secours à Varsovie par voie terrestre, mais déjà ils envisagent une intervention par mer. Plusieurs navires de transport anglais ravitaillent les Slaves par Gdynia. Mais rien n’y fait. Suite à l’écrasement rapide de l’Armée Polonaise en Septembre 1939, les forces allemandes se repositionnent et le 10 mai 1940, les forces du Reich entrent en Belgique et en Hollande. Les généraux français qui prévoient une reprise du plan Schlieffen font que la 7ème armée pousse très vite son avance jusqu’à Anvers.
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Message par Berold Jeu 13 Sep - 16:19

Par la “Percée des Ardennes“ les allemands espèrent couper en deux les troupes du général Weygand et le général allemand Guderian poussent ses chars sur Dinant et Sedan le 13 mai 1940. La ville de Sedan devient le nouveau Verdun de l’Armée de la République.
Le général Corap voit arriver toutes les troupes de réserve sur ses positions défensives : Infanterie, Chars, Artillerie et Aviation convergent sur la “Forteresse des Ardennes“. D’acharnés combats se déroulent de part et d’autre de la ville le long de la Meuse que les allemands tentent de franchir.
Le 17 mai 1940, Bruxelles tombe aux mains des allemands, mais une puissante contre-offensive franco-anglaise partie de Lille repousse les envahisseurs au-delà de l’agglomération belge. Une terrible bataille aérienne oppose alors les deux parties dans le ciel du Benelux. Le 19 mai 1940, la 6ème armée française prend position sur la Meuse dans le Massif Ardennais et bloque l’avance allemande. Seule une attaque allemande conduite par le général Rommel arrive à percer en direction de Chauny, mais le Colonel De Gaulle à la tête de sa division blindée la stoppe à Montcornet. Depuis Valenciennes, en suivant la Sambre, les troupes françaises établissent une ligne de front qui va de Sedan-Dinant-Namur-Bruxelles-Anvers. Plusieurs offensives sont lancées par les anglais en direction de Lièges. La 7ème Armée avance sur Rotterdam entre les 23 et 25 mai 1940 et soutient les Hollandais dans leur lutte. Le Front Terrestre se stabilise en une multitude de tranchées. Les soldats de toutes parts sont de retour 22 ans plutôt. Le Führer l’avait prédit….

Les Russes au sortir de leur victoire contre Japonais en Mongolie ont envahi la Finlande au mois de Novembre 1939. Les Alliés qui ont mobilisé leurs flottes pour sécuriser les convois se rendant en Pologne décident de soutenir les Scandinaves. Par leurs navires qui sillonnent la Mer du Nord les Britanniques ont empêché le Reich d’envahir la Norvège. Seule le Danemark s’est vu mis sous tutelle allemande.

Les Français menés par le Strasbourg, l’Algérie et le Provence, et une tripoté de destroyers, débouchent dans le Golf de Norvège pour entrer en Mer Baltique. Les Anglais les bordent et les Rodney, Nelson et autres Royal Oak et Hood fendent les flots nordiques pour s’ouvrir un passage jusqu’à Helsinki. Les Franco-anglais pensent assurer leur couverture aérienne avec les Porte-avions Ark Royal et Béarn. Mais rien n’est moins sur….
Déjà les Allemands ont-ils mobilisé leurs U-Boats et leurs Cuirassiers et Croiseurs foncent à la rencontre des Alliés.

Les Russes stationnés à Oranienburg sont dans l’expectative.
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Message par Berold Jeu 13 Sep - 16:20

Campagne Maritime de la Mer Baltique, Décembre 1940.

1er décembre, la journée :

- La Flotte Alliées fonce en Mer du Nord pour forcer le passage des détroits Danois. La Flotte Anglaise est commandée par l’Amiral Andrew Cunningham et la Flotte Française par l’Amiral Georges d’Argenlieu.
- Les Lutflottes : 5 stationnée au Danemark, 2 en Allemagne du Nord et 1 en Pologne, font décoller leurs appareils pour surprendre les Franco-anglais.
- La flotte de guerre allemande en maraude dans la Baltique depuis la Campagne de Pologne vogue vers ses ennemis et passe entre les îles danoises. L’Amiral Erich Raeder supervise les opérations, Erich Bey commande à la mer et Eberhard Godt s’occupe des sous-marins.
- L’Ark Royal et le Béarn propulsent leurs Ms 406, Vindicator et Swordfish Mk I et II afin de couvrir leur progression.
2 décembre au matin :

- Un Loire-Nieuport 10 repère les navires de la Kriegmarine au large d’Arendal dans les eaux de Norvège. D’Argenlieu en fait part aux Anglais qui prennent leurs dispositions.
- La flotte alliée se met en ordre de bataille : les Anglais le long des côtes norvégiennes, les Français prennent la direction de Göteborg en Suède en pleine mer pour servir d’appât. Tel un entonnoir les navires Alliés se déploient pour recevoir les allemands.
- Les allemands n’ont toujours pas repérer la flotte Franco-anglaise. Des hydravions décollent du Danemark pour emplir cette mission. L’Amiral Raeder enrage de rester aveugle aux mouvements de ses adversaires.
- Les sous-marins allemands se projettent en avant de la flotte du Reich pour conduire des reconnaissances qui jusqu’à présent ne donnent rien, et des Schnell-Boots fendent les flots pour entraver la route des Alliés une fois ceux-ci découverts.
- Les Alliés stoppent la progression de leurs cuirassiers et croiseurs dont les tubes s’orientent vers leurs adversaires encore hors de portée, mais qui progressent au centre de leur dispositif.
- Les destroyers Alliés partent en chasse contre les sous-marins allemands qu’ils supposent en maraude.
- Les avions de la Lutflotte 5 découvrent la ligne de bataille anglaise.
- Les appareils Alliés volent vers les bateaux de guerre allemands.

2 décembre, milieu de journée :

- Les avions allemands : Ju 87 Stuka, fondent sur les destroyers Alliés avancés.
- Les avions Alliés décollés de l’Ark Royal prennent pour cibles les sous-marins du Reich.
- Un Destroyers Polonais de Classe Grom est bombardé et envoyé par le fond par une escadrille de Stukas.
- Grenadé, un sous-marin allemand de type VII B coule avec son équipage.
- Le navire auxiliaire Anglais Halcyon est torpillé par un SM et explose dans une grande gerbe de flammes. Il ne reste rien de lui.
- Deux sous-marins Polonais de Classe Orzel sont grenadés par des destroyers allemands. Ils sombrent dans les eaux froides de la Mer du Nord.
- Combats aériens entre les Chasses adverses qui tournent à l’avantage des Alliés.
- Pris à parti par deux escadrilles de Swordfish, le Köln croulant sous les bombes alliées explose et disparaît à jamais.
- Une escadrille de Stukas repère le Strasbourg et le bombarde. Le navire Français est touché. Rien de grave, mais la méfiance est de mise.
- Deux sous-marins de classe VII C sont détruits par des Destroyers Anglais de Classe Tribal.


2 décembre, après-midi :

- Deux escadrilles de Ju 87 aperçoivent un navire Britannique. Ordre leurs est donné de le couler. Dont acte : Elles piquent, bombardent et envoient ad patres l’Exeter.
- Les sous-marins Anglais Triton et Upholder patrouillent ensembles depuis le début de la Campagne. Ils repèrent un navire non identifié qu’ils jugent comme ennemi, le torpillent et coulent le Karlsruhe.
- La flotte Anglaise est à portée de tir des Allemands qui foncent à sa rencontre.
- Le sous-marin Français Surcouf coule à la torpille un Destroyer Allemand.
- Le Kent, Le Rodney, le Nelson et le Hood tirent et écrasent sous leurs obus le Blücher qui coule à pic.
- Le Prinz Eugen et le Scharnhorst détruisent conjointement le Destroyer Anglais Cossack de Classe Tribal.
- Quatre Destroyers Allemands de Type 1936 ont pris en chasse les sous-marins Anglais Triton et Upholder. Ces derniers sont grenadés et coulent corps et biens.

2 décembre, fin d’après-midi :

- La Flotte Française entre dans la danse : L’Algérie et le Provence aidés par le sous-marin Surcouf s’éprennent au Prinz Eugen. Ciblé par ses adversaires et bombardé par des Vindicator l’Allemand craque de partout, explose…. et s’enfonce avalé par les flots.
- Les Gneisenau, Goeben et Amiral Graf Spee coulent les Destroyers Tatar et Zulu.
- Les S-Boots lancent leurs torpilles sur le Sheffield…. Et le ratent.
- L’Amiral Scheer, l’Amiral Hipper et le Nürnberg ciblent et font tirer leurs tubes sur une flottille de destroyers Français. Résultats : 3 Destroyers de Classe Aigle et 2 Destroyers de Classe Le Fantasque sombrent dans les eaux de la Mer du Nord.
- Un Sunderland MK I en reconnaissance suit le sillage du Schleswig-Holstein. Les coordonnées du navire allemand sont transmises au Royal Oak ainsi qu’au Warspite. Les deux Battleships Britanniques font pivoter leurs canons dans la direction de l’Allemand…. Qui subit plusieurs bordées, et explose ne laissant rien de lui.

2 décembre, début de soirée:

- Deux escadrilles de Swordfishs MK II et une de MK I détruisent les Schnell-Boots qui rôdaient entre les navires Alliés.
- Le Warspite subit les tirs des Gneisenau et Goeben. Il prend feu et rompt le combat.
- Quatre escadrilles de Bf 109 annihilent deux formations de Vindicators.
- Le Strasbourg, l’Algérie et le Provence, épaulés par le Gloire et le Terrible s’en prennent à l’Amiral Hipper. L’allemand tente de manœuvrer. Rien n’y fait. Il prend bordée sur bordée. Sa soute à munition touchée, il explose et coule à pic.

2 décembre, avant minuit :

- Le Belfast, le Repulse, le Hood et le Sheffield, soutenus par des Destroyers coulent l’Amiral Scheer dont le pont est balayé par les obus et la coque trouée par les torpilles.
- Le Scharnhorst et le Gneisenau visent, tirent et envoient par le fond l’Ajax dont le commandant imprudent fonçait vers la flotte allemande.
- Deux escadrilles de Ms 406 détruisent trois formations de Ju 87 B.
- L’Amiral Graf Spee bombarde le Surcouf impétueusement avancé à découvert et sans couverture aérienne. Le Français en flammes sombre dans la Mer du Nord.
- Face aux pertes accumulées, énormes, Raeder décide de faire revenir sa flotte à Kiel, sous la couverture de la Lutflotte 2.


Nuit, pas de combat, les flottes manœuvrent.


3 décembre au matin :

- Un Latécoère 298 en vadrouille donne la position des navires Allemands qui rompent le combat. L’avion allié est abattu par une escadrille de Messerschmitt Bf 109.
- Le Scharnhorst et le Gneisenau tirent et coulent le Ducat Trouin qui crânement les poursuivait.
- Le Goeben et l’Amiral Graf Spee coulent un Destroyer Anglais de Classe J.
- Le Königsberg et le Z2 Georg Thièle coulent un Destroyer Français de Classe Aigle.
- Trois escadrilles de Stukas bombardent et coulent un Destroyer de Classe J.
- Un sous-main de Type VII B coule un Destroyer de Type Aigle.

3 décembre, milieu de journée :

- La Flotte Allemande fonce en direction des détroits Danois.
- D’Argenlieu ordonne à ses navires de la poursuivre.
- Encore à portée de tir, le Strasbourg, l’Algérie et le Provence arrosent la Scharnhorst. L’allemand subit coup au but sur coup au but. En flammes, il sombre corps et biens.
- Deux escadrilles de Swordfishs s’en prennent au Gneisenau. Le combat est mortel pour les deux parties. Avions et navire finissent au fond de l’eau.
- Poursuivit par l’ensemble de la Flotte Anglaise le Goeben est “fusillé“ par ses adversaires. Le navire amiral de Bey criblé d’obus et de torpilles plonge dans les abysses à jamais.

3 décembre, après-midi et début de soirée:

- Bombardés et mitraillés par la Chasse et les Bombardiers Anglais, l’Amiral Graf Spee et quatre destroyers allemands sont détruits dans la Passe d’Helsingborg.
- Une escadrille de Swordfishs est mise en déroute par les Me Bf 109 de la Lutflotte 5.
- Le Königsberg et le Nürnberg, à la hauteur de Malmö, coulent un destroyer J et un destroyer Aigle qui les poursuivaient.

La Nuit, pas de combat, les flottes manœuvrent.

4 décembre – 1er janvier 1941 :

- Le Königsberg, le Z 2 Georg Thièle et le Nürnberg se mettent à l’abri dans le port de Kiel. L’imposante couverture aérienne de la Lutflotte 2 empêche toute attaque à leur encontre.
- Hitler est entré dans une colère homérique : Raeder est un âne. Ce sont tous des ânes. Il se lance alors dans l’une de ses dissertations philosophique et survoltée où il suppose que tout le monde veut le trahir, veut nuire à ses projets, est jaloux de sa réussite. Les Junkers surtout : La Noblesse Prussienne.
- Seuls 3 flottilles d’U-Boots de Godt patrouillent encore en Mer Baltique.
- La Flotte Alliée entre en Mer Baltique.
- L’Amiral Raeder est remplacé par Donitz.
- Les gouvernements Français et Anglais décident de la suite de la Campagne.
- La France envoie ses troupes vers les Pays Baltes pour détourner des soldats russes du Front Scandinave.
- Les Russes gardent leurs navires de guerre sous la protection du port d’Oranienburg.
- Stalin esseulé se met lui aussi à “psychoter“. C’est sûr : Il n’a pas assez purgé son armée. Des traitres rôdent autour de lui.
- L’Angleterre envoie ses troupes en Finlande, directement sur Vyborg.
- Les Français débarquent à Riga. Légionnaires et Chasseurs Alpins investissent la ville qui devient avec l’aide de la population Lettone une base alliée. Elle servira de dépôt pour la Campagne de Russie.
- Les Anglais débarquent à Vyborg et entrent en contact avec les Finlandais du maréchal Mannerheim.
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Message par Berold Jeu 13 Sep - 16:20

Campagne Terrestre, Décembre 1940, Front Occidental :

Le 05 décembre 1940, Hitler est furieux de l’arrêt de ses armées et vient inspecter le Front Belge. Il prend place dans un petit avion de liaison qui doit le conduire auprès de ses généraux. C’est sûr : Plusieurs de ses incompétents vont être démis de leurs fonctions.
Au-dessus de Liège a lieu l’explosion de l’avion du Führer. L’attentat est perpétré par l’opposition militaire antinazie. Une bombe a été placée sous son siège et n’a laissé aucune chance de survie au Führer dont le corps s’éparpille dans le ciel de la Belgique.

Une junte de militaires prend alors le contrôle de l’Allemagne. Elle est dirigée par le colonel Hans Oster, secondé par les généraux : Ludwig Beck qui devient chef des armées, Werner Von Fritsch et Erwin Witzleben sont respectivement nommés aux ministères de l’intérieur et à la justice. Wilhelm Canaris, supérieur d’Oster, reste attaché à l’Abwehr. Les cadres du régime nazi et de la ss sont arrêtés, jugés et pour la plupart condamnés pour détournement de fonds et de biens publics. Himmler est fusillé pour les meurtres des chefs de la sa, et Hess n’a plus droit d’exercer quelque pouvoir qu’il soit. Göring est assigné à résidence en Prusse-Orientale. Il sera retrouvé mort dans sa propriété après une overdose de morphine. Les autres nazis encartés sont arrêtés et démis de leurs fonctions. Jugés au cas par cas la plupart d’entre eux, arrivistes avant toute chose, rentrent rapidement dans le rang de la démocratie.
Le Front est alors figé. Bien que vigilants, les soldats restent l’arme aux pieds.

Le 10 février 1940, des négociations de paix sont entamées par les nouvelles autorités du Reich du colonel Oster, via un attaché militaire allemand en Hollande : Bert Sas. Le front est stabilisé et les combats cessent définitivement. Le 22 avril, l’armistice est signé à Compiègne. Les troupes allemandes évacuent la Hollande et la Belgique. Les allemands payeront des dommages de guerre aux pays sinistrés. La Wehrmacht se retire de sa zone d’occupation polonaise, mais l’union de Dantzig et de la Haute-Silésie avec l’Allemagne est confirmée.
La Tchécoslovaquie retrouve son indépendance, mais est séparée en deux pays distincts : la Bohême-Moravie, et l’état de Slovaquie dont la nouvelle république allemande garantit la souveraineté.

Mai 1941, en Allemagne, l’humaniste et écrivain Dietrich Bonhoeffer devint chancelier de la et le Comte Hans-Jürgen Von Blumenthal président de la République Fédérale d’Allemagne, RFA. Le gouvernement est composé de civils, mais les junkers gardent la main mise sur l’armée et les relations extérieures avec Oster aux affaires étrangères.
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Message par Berold Jeu 13 Sep - 16:21

Campagne de Russie, 1940-1941 :

Le 6 décembre 1940 les Pays Baltes sont sous la neige. T- 35 c°. Le général Béthouart lance ses bataillons de Chasseurs-Alpins en direction de la ville de Valmiera. Ils sont appuyés par 30 Chars légers R35 et 15 AMD Panhard. Les automitrailleuses ouvrent la route, et les quelques accrochages avec les frontiks n’arrêtent pas l’avancée des français qui entrent dans la ville lettone dès le 7 décembre. Une escadrille mixte de Ms 406 et de Potez 630 assure la couverture aérienne. Mis à part quelques Yaks qui viennent surveiller la progression des français, il n’y a pas d’engagement.

Du 6 au 10 décembre 1940, le Corps Expéditionnaire Anglais débarque à Helsinki. 15 000 hommes, 20 Light Tank MKIIB et 30 Vickers MKVIB serviront d’appui aux opérations britanniques. Dès le 7 décembre, les tommies prennent la route de Vyborg pour épauler les troupes finlandaises opposées aux soviets du général Gherassimov. 6 divisons finnoises sont stationnées en Carélie et 3 couvrent Vyborg.

Du 7 au 11 décembre, la 13ème demi-brigade de la Légion Etrangère soutenue par 20 chars H35, et la brigade polonaise qui y est attachée, sécurisent les villes de Courlande de Jūrmala, Jelgava, Saldus, Liepaja et Ventspils. Les Chasseurs-Alpins progressent au Nord jusqu’à Valka sans combattre. Les soviets ont évacué la région. D’ailleurs, les frontiks russes se sont retirés de Lettonie et se regroupent pour contre-attaquer depuis Pskov.

Partie depuis Marseille et Toulon durant la Campagne de la Baltique, “l’Armée des Alpes“ Française sous les ordres du général Weygand et ses 6 divisions débarque à Constanta en Roumanie le 10 décembre. Le gouvernement français assuré du soutien du Roi Michel a décidé de porter la guerre en Ukraine pour y attirer le maximum de soldats soviétiques et soulager l’action entreprise dans les Pays Baltes. Les Roumains spoliés de la Moldavie entendent reprendre les terres concédées aux Russes en 1939 et entrent en guerre contre les soviets. Les Hongrois restent neutres et préfèrent ne pas entrer dans le conflit faute de moyens logistiques.

Pour acheminer les brigades blindées qui doivent soutenir l’action des troupes d’infanterie, les Français demandent la permission aux Italiens d’empreinter leur réseau ferré. Ceci afin de traverser la Yougoslavie amie et de pénétrer dans une Roumanie impatiente d’en découdre avec les soviétiques. Mussolini qui cherche à briller en société rebondit sur l’occasion pour engager son armée aux côté des Alliés. Après la laborieuse Campagne d’Ethiopie, le Duce a besoin de redorer son blason terni. Mussolini voulait envahir les Balkans. Sans son allié Allemand l’Italie en manque de moyens matériels est depuis l’arme aux Pieds. Il est décidé que les Transalpins vont porter leur action en Crimée. Le général Graziani est promu chef des opérations. Il est secondé par le général Messe. Du 16 au 20 décembre de durs combats opposent le BEF à la 18ème armée du général Korolenko qui contournant le lac Ladoga tente de s’emparer de la ville de Joensuu. Les Finlandais se jettent dans la bataille. La région des lacs est propice à toutes sortes de “coups de mains“. Autour de Vyborg, les rapides BT-5 et 7, et T-34 pulvérisent les légers blindés anglais. La Flotte Britannique est amenée à appuyer de son feu les tommies pris dans la tourmente. La Flotte Russe de la Baltique de l’amiral Tributs sort de Kronstadt. 3 navires de ligne, 9 croiseurs, 50 destroyers et 30 sous-marins soviétiques sont coulés par les Anglais lors des combats. Les navires de sa “Gracieuse Majesté“ eux-mêmes subissent assez de dégâts pour se retirer du Golfe de Finlande, mais l’attaque Russe est endiguée. Les adversaires campent sur leurs positions.
Le 17 décembre 1940, les Français du général Juin associés aux Roumains du général Constantinescu attaquent la ville d’Ackermann qui est dépassée et ils foncent sur Odessa.
20 décembre 1940, la réplique Russe est sans appel : Une violente contre-attaque engage les Français dans plusieurs batailles courant sur une ligne de front de 200 Km. BT-7 et Somua S35 se livrent à de terribles duels : vitesse contre blindage. Le 22 décembre, la 3ème armée Roumaine du général Dimitrescu s’empare de Tchernovtsy.

Du 19 au 30 décembre 1940, Bataille de Sébastopol. L’armée Italienne débarque en Crimée et dans un irrésistible assaut attaque la forteresse côtière. La couverture aérienne est assurée par des Dewoitine D.520 et l’aviation Française arrose de ses bombes la cité avec ses Léo 451, Bloch 210 et Farman F222. Dans le même laps de temps, la Flotte Italienne envoie par le fond celle de l’amiral Oktybrsky qui commande à la Mer Noire. Le général soviétique Kirponos lance contre-attaque sur contre-attaque contre les Bersaglieri de Graziani. Mais les Transalpins redoublent d’âpreté et enfoncent la défense des Russes. Ces derniers font intervenir des Tupolev TB-3 et SB-2 pour soulager leurs troupes au sol, mais les Reggiane Re.2000 et 2001, et les Macchi Mc.202 leurs mènent la vie dure.

31 décembre : Les Italiens conquièrent Sébastopol. L’élan des Transalpins est irrésistible. Le Duce est sur un nuage. Gonflé à bloc, il engage Graziani à poursuivre son action vers le Nord de la péninsule pour s’ouvrir la porte de l’Ukraine. Le général Messe et 400 cavaliers Italiens foncent à brides abattues sur la passe marécageuse. Les Italiens montés bousculent les troupes de Koniev tenues en réserve et prises au dépourvu, et prennent la route de Kiev. Mais les plaines sont vastes, et la ville Ukrainienne transformée en camp retranché est encore lointaine. L’artillerie Russes se positionne en vu de l’affrontement.

2 Janvier 1941, la 1ère armée Anglaise débarque à Tallinn en Estonie. Elle progresse vers Narva dont elle ne peut percer le front tenu par les Frontiks du général Vlassov.

2 janvier-18 janvier 1941, les Russes lancent toutes leurs forces : Frontiks, T-34, T-60 et T-70 dans une puissante contre-attaque qui converge depuis Kirovohrad vers la Moldavie et fait craquer la progression des Français qui se replient sur Iasi et Galati pour éviter un désastre. L’ombre de 1812 plane sur les champs de batailles. C’est l’affolement général dans l’état-major Français. Seule l’arrivée de la 10ème armée commandée par le général Huntziger sauve la situation et rétablit un front digne de ce nom. Les Roumains de la 4ème Armée du général Constantinescu font intervenir leurs blindés R-35 pour appuyer l’Armée d’Orient, et leur cavalerie contourne intelligemment les soviets. Dans le même laps de temps, les Polonais de la 2ème Armée lancent une furieuse attaque en direction de Tarnopol pour libérer leurs territoires de l’Est. Débordés les Russes n’ont d’autres choix que de battre en retraite car déjà les Français qui se sont ressaisis regagnent le terrain perdu.

10 janvier 1941, le général Weygand qui commande les opérations fait jeter dans la bataille les troupes coloniales fraichement débarquées à Constanta : Tabors, Spahis, Zouaves, Tirailleurs et Chasseurs d’Afrique répliquent avec acharnement à la vindicte soviétique. L’armée métropolitaine ne reste pas sans réaction : La ville d’Odessa est conquise le 14 janvier 1941 par les hommes et les blindés du 3ème régiment de Hussards. Les pertes étant conséquentes, les Français arrêtent là leur avancée en terre russe.

2 janvier-24 février 1941, Bataille de Pologne. La 1ère Armée Polonaise attaque en direction de Minsk, puis converge au Nord sur Kaunas où elle tente de faire la jonction avec les Français venus de Riga.
La 2ème Armée Polonaise continue à progresser vers Tarnopol vers laquelle les Roumains de la 3ème Armée avancent en repoussant les Russes du général Boudiény. Les Soviets se retranchent et opposent une forte résistance à leurs adversaires. Les commissaires politiques abattent tous les officiers qui font reculer leurs troupes. Fort de la certitude que les Japonais n’attaqueront pas en Sibérie, Staline fait intervenir toutes les troupes stationnées à la frontière Mongole pour stopper les Polonais et les Roumains.

4 janvier-17 mars 1941, Bataille des Pays Baltes. Les troupes Légionnaires Françaises libèrent Dvinsk et les Chasseurs Alpins prennent la ville de Kaunas. Les Britanniques consolident leurs positions entre Tartou et Valga. Une brigade Belge les rejoint pour les soutenir et prend position devant Narva.

31 janvier-9 avril 1941, Bataille d’Ukraine. Les 1ère, 62, 63 et 64èmes divisions Italiennes écrasent les troupes de Koniev dans la plaine de Kherson pour rallier, en suivant la côte de la Mer Noire, les Français d’Odessa. Le général Yérémenko alerte Staline de la situation.

Mai 1941, les Alliés stoppent leurs mouvements. Les pertes se sont accumulées. Néanmoins, Français comme Anglais enrégimentent à tour de bras les populations Baltes et Slaves refusant le Régime Communisme. Ces “Levées en Masse“ viennent grossir les effectifs des Occidentaux accueillis comme des libérateurs.

Bien que neutre dans les faits, l’Allemagne fournit les armes qui équipent les armées Lettones, Estoniennes et Lituaniennes. Des instructeurs de la RFA épaulent les états majors Baltes dans leurs actions.

De par l’Europe, une Brigade de Russes Blancs est formée et expédiée sur Odessa. Elle épaule les Français durant la Bataille de Galati. A Paris, la Légion de Volontaires combattant pour la France contre le Bolchevisme (LVF) est créée sous la forme d’une association de type loi 1901 pour embrigader les étrangers prêts à aller se battre contre les Soviets sans que pour autant leur pays soit concerné par la guerre. Espagnols, Danois, des Hongrois, Norvégiens, des Slovaques et des Suédois fournissent des soldats qui regroupés en brigades d’assaut commandées par des officiers Français, tel le lieutenant Frédéric Pompidou, appuient les Polonais dans leur reprise de Brest-Litovsk. Des Allemands, beaucoup d’anciens SS démobilisés et écartés de l’armée régulière allemande, désireux de se battre contre les Russes sont enrégimentés dans une unité spéciale : le Bataillon d’Orient aussi appelé Bataillon des Réprouvés, sous les ordres du command Lacroix et du nouvellement promu lieutenant Darnand. Ils seront engagés au cours de combats qui aboutissent à la prise de Vilnius.

En définitive, les objectifs Alliés sont plus qu’atteints : La Finlande n’est plus menacée. Les Pays Baltes sont libérés. La Pologne rétablie dans ses frontières. Staline veut arrêter là les frais. Il n’est pas sûr de ses généraux et les pertes soviétiques sont importantes. La poursuite du combat est pour lui une aventure improbable.

Juin 1941, les Alliés à bout de souffle sautent sur l’occasion pour mettre fin à leur intervention. Ils sont victorieux, de justesse, et ne veulent pas pousser plus avant leur engagement qui devient hasardeux. Les troupes Sibériennes du général Joukov, dont Staline suspicieux se méfie, et les KV-1 impressionnent les Alliés qui proposent l’armistice aux Soviétiques. Dont acte.
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Message par Berold Jeu 13 Sep - 16:22

Après rectification des frontières, les Russes dépourvus de leur allié nazi et de soutien extérieur sont obligés d’évacuer leurs dernières places fortes en Pologne sous peine d’un blocus économique et d’une action militaire conjointe des Anglais depuis la Norvège, de la France depuis la Syrie et des Italiens qui occupent la Crimée. La Turquie encore neutre pourrait céder aux Alliés un droit de passage qui la ferait basculer de fait dans le conflit. Staline ne peut alors risquer l’Urss dans un conflit dont il ne maitrise pas toutes les données. Il lui faut reprendre la main, et il tourne déjà son regard vers la Manchourie dans l’attente d’un conflit opposant le Japon aux Etats-Unis.

Septembre 1941, la Paix est signée entre les états belligérants :

- L’Italie évacue la Crimée et le Sud de l’Ukraine. Le Duce est auréolé des Lauriers de la Victoire. Tel un matamore, il parade de Londres à Paris professant son savoir de la guerre. L’Empire Italien : Lybie et Corne Africaine, ainsi que l’île de Rhodes, s’ajoute à son panache. A Sébastopol, les Transalpins négocient la possibilité de pouvoir venir y mouiller leurs navires de pèche. Staline abonde pour peu que 30% de la pèche soit reversée à l’Union Soviétique. Une aubaine pour le régime marxiste.
- L’Estonie est attachée à la Finlande, selon la volonté des deux pays. L’entité est protégée par l’Empire Britannique. Par cette “porte orientale“, l’Angleterre se met à commercer avec les Soviets. Staline n’en attendait pas tant. Cela a pour effet de normaliser les relations Est-Ouest. Il n’y a pas de petit profit pour l’Angleterre qui la première s’ouvre le marcher Russe et celui des Pays Scandinaves.
- La Pologne retrouve ses frontières de 1939. Elle-même, la Lettonie et la Lituanie indépendantes sont placées sous la protection de la France. Les industriels Français développent plusieurs usines dans ces pays et en profitent pour faire venir dans l’hexagone une main d’œuvre moins onéreuse et docile.
- La Moldavie est annexée à la Roumanie qui retrouve sa frontière de 1939.
- Odessa et Ackermann sont rendues à la Russie. La France y conserve néanmoins des antennes commerciales afin d’exporter des produits manufacturés en Russie. Staline y trouve son compte en taxant les importations, et la France développe ici aussi tout son potentiel industriel et artistique en y créant une école française des sciences et de l’industrie ouverte à tous.
- Le Sud de la Moldavie, correspondant au Sud-ouest de l’Ukraine, est créé en état indépendant : Tartarie ou Ukraine Blanche, avec la ville d’Artrsyz comme capitale. Protégé par la France et l’Italie, ce pays accueille les Russes Blancs désireux de s’implanter en Orient. Pour les Soviets cet état est une verrue qui entame les relations avec l’Hexagone. L’Ukraine Blanche devient le refuge des contestataires slaves face au communisme.

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Message par Berold Jeu 13 Sep - 16:22

Campagne du Pacifique, 1941-1943.

Le 7 Décembre 1941, les Japonais attaquent les Américains au large d’Hawaï. Les Nippons pensaient surprendre la flotte Us à Pearl Harbor, il n’en est rien. Effectivement, le gouvernement du président américain John Nuance Garner, dit “Cactus Jack“ du Texas, a anticipé l’infâme attaque des Asiatiques. Garner est devenu président à la suite de la défection de Roosevelt atteint d’une maladie incurable. “Cactus Jack“ ne s’en est pas laissé compter sur le soit disant isolement de son Pays. Pour lui, depuis longtemps, les Japonais sont une plaie et une entrave dans le développement de l’influence américaine dans le Pacifique. Il est temps d’en finir. Mais les Américains ne seront pas les agresseurs.

Face à l’engagement des Nippons contre les Chinois clients des Usa, le président Garner fait bloquer les importations de pétrole et de matières premières pour l’Empire du Soleil Levant. Dans une attaque fulgurante, les Asiatiques pensent surprendre les Américains, couler leur Flotte Pacifique et les amener à négocier un traité commercial à leur avantage. Mais loin de rester dans une léthargie soporifique, les services de renseignement américains espionnent les armées Japonaises et les mouvements de leurs flottes. Déjà depuis 1925, les stratèges de Washington ont-ils mis sur pieds des plans de combats contre les Nippons. Sur l’archipel d’Hawaï, toute personne ne montrant pas patte blanche est militairement expulsée et emprisonnée sur la Côte Californienne. Oahu est bouclée et le couvre feu y est instauré.

Découverts, plusieurs espions Japonais sont sommairement et discrètement abattus sur place. L’amiral Yamamoto est aveugle sur les mouvements de la Flotte Pacific Us. Il n’en maintient pas moins l’attaque. Dès que la 1ère Flotte Japonaise commandée par l’amiral Nagumo prend la mer fin novembre 1941, la Flotte Pacific Us part à sa recherche au Nord de l’Archipel d’Hawaï. Elle ne comprend que des Battleships (BB). La 2ème Task Force Us comprenant l’Entreprise (CV) et le Hornet (CV) se déplace vers le Sud d’Honolulu. La 3ème Task Force Us comprenant le Saratoga (CV) se dirige plein Sud vers l’Archipel de Truck pour faire barrage à une éventuelle attaque venant de cette direction.

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Message par Berold Jeu 13 Sep - 16:23

Depuis leur Flotte d’attaque N°1 qui comprend l’ensemble des grands porte-avions Japonais, les nippons lancent 18 escadrilles de chasseurs-bombardiers sur la Task Force N°2 américaine. Les Asiatiques sur la route d’Hawaï ont repéré “une flotte ennemie“. Ils se pensent découverts et avoir face à eux la principale Flotte américaine. Ils se trompent. La 2ème flotte américaine en patrouille, faisant de larges cercles depuis le Sud de l’archipel, est remontée un peu trop au Nord. Les avions de reconnaissance de l’amiral Nagumo l’aperçoivent et en déduisent que les américains sont sortis de Pearl Harbor pour venir à leur rencontre. L’amiral Nippon lance ses buntaï sur les navires Anglo-saxons.

- 4 escadrilles de bombardiers japonais s’en prennent au Pensacola (CA) qui croulant sous les bombes coule corps et biens. Le destroyer Benson (DD) le suit dans la foulée.
- L’amiral Kimmel, de retour à son bureau après une partie de golf, donne l’ordre depuis Pearl Harbor de contre-attaquer. Les chasseurs de l’Entreprise décollent aussitôt se mêlent à ceux d’Oahu qui foncent en direction des bombardiers et torpilleurs adverses.
- Les aviateurs japonais découvrent l’Entreprise. Nagumo et ses officiers exultent : « C’est la Flotte Américaine ! » « Combien de Porte-avions ? » « Deux. » « Combien de BB ? » « Heu… Deux et des destroyers. » « « Deux Battleships ? » « Oui. » « Par l’Empereur, où sont les Battleships américains ? ».
- L’Entreprise est attaqué par les bombardiers nippons. Le porte-avions américain est gravement touché, son pont est endommagé, il prend feu mais reste à flots. »
- La Task Force N°1 Us avertie de la présence des Japonais fait route plein Sud. A plein vitesse les Battleships américains foncent à la rencontre des japonais.
- Les chasseurs américains de l’Entreprise s’en prennent aux bombardiers japonais. L’équivalent de 4 escadrilles est détruit. Nagumo retient son souffle mais poursuit son attaque : il veut couler les Porte-avions ennemis.
- Les chasseurs et les bombardiers Us du Hornet gardés en réserve décollent. Ils poursuivent les avions japonais qui après leur attaque retournent sur l’Akagi, l’Hiryu, le Kaga, le Soryu, le Shokaku et le Zuikaku.
- Les aviateurs américains découvrent la 1ère Flotte nippone. Leur attaque est aussi fulgurante qu’imparable : Un Kagero (DD), le Tone (CA), les Hiei et Kirishima (BB) sont envoyés par le fond. L’équivalent de 11 escadrilles japonaises est détruit à l’appontage et sur les bateaux.
- Les avions de reconnaissance nippons repèrent la 1ère Flotte américaine. Nagumo après un long moment de réflexion décide d’envoyer ce qui lui reste d’appareils bombardiers et torpilleurs pour couler les gros navires de guerre américains.
- A Pearl Harbor, l’amiral Kimmel ordonne de poursuivre l’attaque sur les navires de Nagumo. Les Task Force N°2 et 3 Us doivent se concentrer sur les japonais et prendre la route de leur adversaire.
- Nouvelles attaque japonaise. Cette fois sur la 1ère Flotte Pacific Us : Malgré une défense anti aérienne acharnée les Battleships Oklahoma, California et West-Virginia sans couverture aérienne sont coulés par bombes et les torpilles des avions asiatiques.
- Les bombardiers du Saratoga (CV) découvrent les Kaga, Soryu et Shokaku (CV). Pris à parti, les porte-avions japonais encaissent bombes et torpilles dans une ronde de feu frénétique. Les bateaux japonais criblés explosent en de gigantesques embrasements. Nagumo meure sur son navire-amiral. Il n’a pas eu le temps d’évacuer.
- Les avions torpilleurs japonais encore en vol coulent le Pennsylvania (BB).
- Les chasseurs américains étrillent les restes des escadrilles nippones. Il ne reste rien du Fer de Lance japonais. Les meilleurs pilotes japonais sont ad patres.
- Les bombardiers du Hornet reviennent à l’attaque. L’Akagi et l’Hiryu sont coulés. L’Ise les suit dans les profondeurs de l’océan. C’est un désastre pour l’Empire du Soleil Levant. Yamamoto fait revenir sa 3ème Flotte partie vers l’Inde où elle a coulé le Kent, l’Exeter et le Mixed pour couvrir l’Archipel-mère. La 2ème Flotte a coulé un destroyer Pauldind (DD). Elle revient aussi vers Honshu. Elle est rejointe par la 4ème flotte japonaise qui voguait vers l’Australie et qui fait demi-tour pour la renforcer. L’attaque nippone sur le Pacifique Sud est annulée. La Mer de Corail reste vide.
- Dans la poursuite de leurs adversaires les américains détruisent l’Aoba, le K-Maru, un destroyer Kagero et le Furutaka. Plus qu’un désastre, c’est une catastrophe. Seuls subsistent des Porte-avions légers, des cuirassés épars pour projeter quelques escadrilles à la rencontre des avions américains qui pulvérisent leurs adversaires.
- 8-20 décembre. Bien qu’ayant subi la perte de grands bâtiments de combats, les américains lancent plusieurs attaques sur l’archipel principal nippon. L’audacieux bombardement des avions du colonel Doolittle sur Tokyo termine de casser le moral des militaires japonais. L’Empereur doute du bien fondé de la politique expansionniste et belligérante de son gouvernement qui ruine tous les projets de développement de l’archipel. De plus en Chine aucun débouché positif ne se profile. Les fronts sont bloqués. Nationalistes et communistes se serrent les coudes contre les japonais.


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Message par Berold Jeu 13 Sep - 16:23

Suite du conflit :

- 21 décembre 1941-10 janvier 1943. Le président Garner pousse ses amiraux à “punir“ les japonais : Via les porte-avions Us, Tokyo, Osaka, Yokohama et Kyoto sont transformées en brasiers par les bombes incendiaires des appareils américains. Les 2ème et 3ème flottes japonaises et leurs maigres effectifs ne peuvent s’opposer aux trois Task Forces Us. Les avions suicides asiatiques n’entravent en rien l’élan victorieux des américains. Les pilotes américains étrillent les novices japonais. Yamamoto et le gouvernement militaires sont désavoués par l’Empereur, qui même s’il n’a qu’un pouvoir consultatif, pèse de tout son poids pour l’arrêt de la guerre. S’en est fini des ambitions nippones dans le Pacifique. En Chine, la situation militaire stagne et les troupes de Mao et de Chang Kai Chek ne lâchent pas un seul pouce de terrain. A la frontière de la Manchourie, les soviétiques sont de retour.
- Staline masse ses divisions blindées et ses troupes sibériennes prennent à déferler sur Harbin, et plein Sud sur Port Arthur. Vladivostok accueille plusieurs Tupolev Tu-2 et Yak qui ne demandent qu’à prendre l’air pour bombarder le Nord du Japon.
- Le 14 janvier 1943, le Japon renonce à la guerre. Le sol national n’a pas été envahi et la population encore soumise aux militaires n’éprouve aucun sentiment de révolte. Amiraux et généraux sauvent leurs têtes. Quelques uns, boucs émissaires de la défaite,  se suicident pour sauver l’honneur de leurs familles. Yamamoto est mort dans l’explosion de son avion de liaison pris en chasse par deux escadrilles américaines. Il est tenu pour responsable du désastre et de la belligérance de l’Empire. Sa disparition arrange tout le monde. Le va-en-guerre est mort. Un doute subsiste tout de même : Le fait que l’amiral se déplace sans escorte et que l’itinéraire de son vol n’ait pas été codé, a fait que les américains ont eu tout le loisir de l’intercepter. Etait-ce voulu ? Par l’Empereur ? Les autres militaires ? Ces derniers déchargés de toute responsabilité liée à la guerre prennent une pseudo-retraite laissant le gouvernement à une junte de notables contrainte et affable à leurs prérogatives.
- la paix est signée entre les Usa et ses alliés avec le Japon dans la Baie de Tokyo à bord du porte-avion Entreprise.


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Message par Berold Jeu 13 Sep - 16:24

L’après-guerre :

- Les Etats-Unis renforcent leur présence aux Philippines et dans leurs îles du Pacifique.
- Les japonais n’ont ni envahi les Philippines, la Birmanie, l’Indochine, l’Indonésie, etc…. Et n’ont pas commis d’exactions envers les populations locales. Hormis sur les Chinois. Pour l’opinion internationale le Japon n’est pas un état tortionnaire, mais doit se plier aux exigences de son vainqueur. Cela rassure tous les partenaires des Etats-Unis, dont la Grande Bretagne qui garde la main mise sur l’Océan Indien.
- Les troupes nippones éprouvées sont de retour dans leur Archipel-Mère. L’Empereur nomme finalement un gouvernement pro-américain pour collaborer à une politique d’apaisement qui voit l’hégémonie des Etats-Unis sur l’ensemble du Pacifique. Les européens n’ont pas leur mot à dire devant un fait accompli.
- Le Japon est autorisé à garder une armée d’auto-défense stationnée en Corée et dans le Sud de l’île Sakhaline. Une marine nippone composée de porte-avions légers et de destroyers sillonne la Mer de Chine et sécurise l’archipel face à Vladivostok. Pour les américains le nouvel adversaire c’est la Russie. La peur du communisme renforce l’engagement Us en Asie. Des bases américaines sont implantées en Chine. La CIA déjoue dans l’archipel japonais plusieurs attentats de communistes qui voulaient s’en prendre à l’Empereur. Celui-ci en sort renforcé dans son rôle de fédérateur.
- Pour contrer les soviétiques qui aident les communistes chinois à prendre le pouvoir en Manchourie, les américains encouragent les japonais à garder un protectorat sur la Corée qui reste dans l’Empire. Les Usa y implantent une base aéronavale tout comme une autre base américaine est installée sur l’île d’Okinawa.
- Chang Kai Chek devint le maitre d’une Chine Méridionale libérale cliente des Etats-Unis. Mao protégé par les russes crée une République Soviétique en Manchourie.
- Entre 1946 et 1954, l’Indochine s’embrase. Les vietnamiens aidés par les russes pour les communistes et les américains pour les libéraux chassent les français du Sud-est asiatique. Le Tonkin devient marxiste. La Cochinchine, le royaume d’Annam et le Cambodge deviennent des états vassaux des Etats-Unis tout comme l’Indonésie, la Thaïlande et la majeure partie des états du Pacifique. Seule la Malaisie et Singapour restent attachés à l’Angleterre. S’en est fini du colonialisme européen en Asie.
- Les russes favorisent la révolution indienne. Le Pakistan, la Birmanie et l’Afghanistan deviennent pro soviétique. L’Inde devient cliente de l’Amérique.
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Message par Berold Jeu 13 Sep - 16:31

J'ai eu à m'entretenir avec un ancien combattant français en poste en Tunisie en 1943. Il a combattu les Italiens. De sacrés bons combattants. Ceux de la division Ariète. Tous des gaillards d'1,80m.

Liddell-Hart, le fameux historien anglais, a tendance à minimiser, voir dépressier, les combattants latins au profit des Germains et autres Anglo-saxon.

Ainsi, lors de la prise d'un col tunisien par 3000 GIs, il mentionne qu'en face se trouve 300 soldats allemands qui résistent aux Américains. Magnificence, glorification du Germain. Liddell-Hart oublie juste de dire que 4000 soldats transalpins se trouvent aux côté des Hommes de Von Armin à qui il décerne toute la gloire.

Désinformation de l'Histoire. Comme quoi, il faut toujours s'informer par soit-même.
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Message par Thomas Ven 14 Sep - 15:39

Le gros problème des italiens c'est le manque d'équipement moderne et un logistique médiocre.
OTL, ils ont été incapable de s’assurer le contrôle réel de l’Éthiopie.

Yamamoto est mort dans l’explosion de son avion de liaison pris en chasse par deux escadrilles américaines. Il est tenu pour responsable du désastre et de la belligérance de l’Empire.
Le gage étant qu'en réalité Yamamoto était opposé à cette entrée en guerre car il savait qu'en l'état si le Japon n’écrasait pas l'US Navy d'entrée, le Japon courait au désastre.

Le Japon est autorisé à garder une armée d’auto-défense stationnée en Corée et dans le Sud de l’île Sakhaline. Une marine nippone composée de porte-avions légers et de destroyers sillonne la Mer de Chine et sécurise l’archipel face à Vladivostok. Pour les américains le nouvel adversaire c’est la Russie. La peur du communisme renforce l’engagement Us en Asie. Des bases américaines sont implantées en Chine. La CIA déjoue dans l’archipel japonais plusieurs attentats de communistes qui voulaient s’en prendre à l’Empereur.
Sans subir une défaite intégrale, humiliante et l'occupation qui va avec peu de chance que le Japon se dote de forces d'autodéfenses ou accepte que la CIA ou d'autres officines US opèrent sur le sol national.

En tout cas, récit globalement très divertissant qui pourrait servir de base à quelques choses de plus fourni.

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