[CTC42] Les grandes impostures - la vérité révélée sur mai 68
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[CTC42] Les grandes impostures - la vérité révélée sur mai 68
. A l’occasion de la sortie de son nouvel essai, « la grande imposture de mai 68 - sous les pavés, le dérapage », le célèbre écrivain Sau Grenü a bien voulu accorder à notre journaliste, Casper Tinent, une interview exclusive.
. Q : Cher Monsieur Grenü ; merci de me recevoir. Je rappelle à nos lecteurs quelques échantillons de votre, impressionnante, production : « Napoléon VI, l’empereur méconnu », ou encore « octobre 17, la vraie fausse Révolution russe ». Aujourd’hui, vous vous attaquez à un autre » totem », celui de mai 68. En un mot comme en cent, pourquoi ?
. R : L’année 68 reste, globalement, une charnière de l’histoire politique contemporaine : les assassinats de RFK ou de Martin Luther King, l’invasion de la Tchécoslovaquie par l’armée rouge ; le tournage de « il était une fois dans l’ouest »….
. Q : Pardon ? le tournage de………………
. R : Absolument, revendiquant volontiers d’être, moi-même, un peu « à l’ouest », il s’agit de mon film fétiche. Mais, revenons-en à mai 68.
. Q : Quelle est donc votre thèse centrale sur mai 68 ?
. R : Comprenons-nous ; par « mai 68 », j’entends les seuls évènements « made in France », ceux ayant failli conduire au départ du Général de Gaulle. J’entends démontrer qu’il s’agit là d’un produit combiné, et concerté, de l’action de la CIA et du KGB. En effet, les deux avaient intérêt à déstabiliser le pouvoir politique « gaullien ».
. Q : Ciel ! comme vous y allez ! avez-vous des preuves ?
. R : Précisément, m’en tiendrais-je à une démarche d’historien, je ne trouverais rien. Et mon approche n’est pas, non plus, celle de quelque uchronaute, naviguant sur une réalité alternative, et pas plus celle d’un « complotiste » ; honorable fumiste. Mais je revendique, bien volontiers, celle d’un « Krifistorien » du grec « kryfi istoria », ou « histoire cachée ».
. Grâce à de savants algorithmes, je mets l’histoire en équations. Et, au bout du bout, je découvre la vérité cachée.
. Q : Quel intérêt aurait eu le CIA, et le KGB, d’amener la France à une quasi-guerre civile ?
. R : A ce moment, le « pouvoir gaulliste » cherchait à faire de la France une sorte de « chef de file » entre les deux blocs ; dans le registre « ni Moscou, ni Washington ». Ce qui déplaisait, « souverainement », aux capitales des deux « super puissances ». Il s’agit là d’un phénomène marketing bien connu. Sur un marché donné, les « duopoles » n’aiment pas partager le gâteau en trois.
. Q : Et comment s‘y seraient-ils pris ?
. R : La CIA a agité les mouvements étudiants, relayée par le KGB, pour les grèves ouvrières. Ce dernier y disposait, à l’époque, de forts relais. En fait, ils ont été dépassés par leur succès.
. Q : Comment CIA et KGB auraient-ils pu « anticiper » cette flambée quasi-révolutionnaire ?
. R : Il existait de nombreux signes « avant-coureurs ». En 1967, les « ordonnances Jeanneney », portant sur une réforme de la sécurité sociale, avaient suscité une première flambée de contestation. Et la majorité parlementaire issue des législatives de 1967 ne tenait qu’à quelques voix. « L’air du temps » était « révolutionnaire ». Le film « la chinoise », de Jean-Luc Godard en est, avec raison, perçu comme le reflet. Il surfait sur son époque.
. Sur le front social, le pouvoir gaulliste gagnait des batailles. Mais il était en train de perdre la guerre. Cette réalité n’avait pas échappé aux services de renseignement russkoffs et ricains. C’est à ce moment qu’ils ont déclenché l’opération « Sainte Hélène » ; pittoresque comme nom de code.
. Q : Comment savez-vous que le nom de code ce cette opération fut « Sainte Hélène » ?
. R : Là, il s’agit de mon petit secret. Et je rappelle qu’un vrai « krifistorien » ne révèle jamais ses sources. Comme pour un journaliste, elles doivent rester cachées.
. Q : Mais comment diable s’y seraient-ils pris, pour manipuler à la fois des « extrêmes gauchistes » genre Daniel Cohn-Bendit ou Alain Geismar, et des organisations syndicales type Cfdt ou Cgt ?
. R : Précisément, toute la subtilité est là. Une fois de plus, Cia et Kgb se sont partagés les tâches. La CIA a généré de « l’agit prop » sur les campus, et relayée par le KGB dans les usines.
Ceux qui, en arrière-plan, agissaient, restaient insoupçonnables.
. Q : Soyez plus précis, selon vous, quelque « James Bond » « made in Washington » se serait déguisé en maoïste, pour influencer les groupuscules d’ultra-gauche, pullulant à l’époque, et des « Ivan Ivanovitch Ivanoff », venus du froid, auraient infiltré les syndicats ouvriers ? Tout cela sans se faire repérer ?
. R : Il est très vraisemblable que les « services secrets français » avaient de sérieux doutes. Cia et Kgb avaient, d’ailleurs, tout intérêt à ce que « tout cela se sache entre services secrets » « sans pouvoir être formellement prouvé ». C’était la meilleure façon d’amener le « pouvoir gaulliste » à de meilleurs sentiments.
Quant au « modus operandi », trouver quelques « têtes bien faites » et autres « langues bien pendues » pour faire « chauffer la colle », était « l’enfance de l’art », pour des services secrets « surdimensionnés ».
Mais, une fois de plus, Kgb et Cia se virent dépassés par les résultats. Ils pensaient créer un orage. Ils ont eu un ouragan ; le « syndrome de Frankenstein », une fois de plus. Ou encore « Qui sème le vent récolte la tempête ».
. Q : Tout cela ressemble plus à des hypothèses, voire de simples soupçons, qu’à des faits avérés. Disposez-vous d’autres éléments probants ?
. R : Sur le front du renseignement, les « bisbilles » franco-américaines étaient nombreuses dans les années soixante. Rappelons « l’affaire Martel », ou la défection, aux Etats-Unis, du diplomate De Vosjoli. Ayons également à l’esprit que la Cia avait été fortement soupçonnée d’avoir financé l’Oas. S’agissant du pouvoir soviétique, ses relais, de l’époque, sur le sol français sont de notoriété commune.
. Q : Admettons. Cia et Kgb ont-ils atteint leurs objectifs ?
. R : Evidemment oui ; et même au-delà. Le « pouvoir » gaulliste s’est trouvé durablement affaibli ; et donc moins allant sur le terrain international. Ses successeurs ont, progressivement, appliqué une politique internationale plus « classique ». En tous cas, la, très hypothétique, « troisième voie » ne fut plus d’actualité.
. Q : Donc, qu’en concluez-vous ?
. R : « Mai 68 » « à la française » est une des plus grandes impostures de l’Histoire. Présenté comme révolutionnaire et anti-impérialiste, il s’agit, en fait, de la quintessence de l’interventionnisme des « hyper puissances ».
. Q : Préparez-vous d’autres ouvrages ?
. R : Oui, « Cénotaphe Bozozo – le grand imposteur africain ». L’ultima recital de « l’histoire cachée », j’vous dis pas.
. Q : Cher Monsieur Grenü ; merci de me recevoir. Je rappelle à nos lecteurs quelques échantillons de votre, impressionnante, production : « Napoléon VI, l’empereur méconnu », ou encore « octobre 17, la vraie fausse Révolution russe ». Aujourd’hui, vous vous attaquez à un autre » totem », celui de mai 68. En un mot comme en cent, pourquoi ?
. R : L’année 68 reste, globalement, une charnière de l’histoire politique contemporaine : les assassinats de RFK ou de Martin Luther King, l’invasion de la Tchécoslovaquie par l’armée rouge ; le tournage de « il était une fois dans l’ouest »….
. Q : Pardon ? le tournage de………………
. R : Absolument, revendiquant volontiers d’être, moi-même, un peu « à l’ouest », il s’agit de mon film fétiche. Mais, revenons-en à mai 68.
. Q : Quelle est donc votre thèse centrale sur mai 68 ?
. R : Comprenons-nous ; par « mai 68 », j’entends les seuls évènements « made in France », ceux ayant failli conduire au départ du Général de Gaulle. J’entends démontrer qu’il s’agit là d’un produit combiné, et concerté, de l’action de la CIA et du KGB. En effet, les deux avaient intérêt à déstabiliser le pouvoir politique « gaullien ».
. Q : Ciel ! comme vous y allez ! avez-vous des preuves ?
. R : Précisément, m’en tiendrais-je à une démarche d’historien, je ne trouverais rien. Et mon approche n’est pas, non plus, celle de quelque uchronaute, naviguant sur une réalité alternative, et pas plus celle d’un « complotiste » ; honorable fumiste. Mais je revendique, bien volontiers, celle d’un « Krifistorien » du grec « kryfi istoria », ou « histoire cachée ».
. Grâce à de savants algorithmes, je mets l’histoire en équations. Et, au bout du bout, je découvre la vérité cachée.
. Q : Quel intérêt aurait eu le CIA, et le KGB, d’amener la France à une quasi-guerre civile ?
. R : A ce moment, le « pouvoir gaulliste » cherchait à faire de la France une sorte de « chef de file » entre les deux blocs ; dans le registre « ni Moscou, ni Washington ». Ce qui déplaisait, « souverainement », aux capitales des deux « super puissances ». Il s’agit là d’un phénomène marketing bien connu. Sur un marché donné, les « duopoles » n’aiment pas partager le gâteau en trois.
. Q : Et comment s‘y seraient-ils pris ?
. R : La CIA a agité les mouvements étudiants, relayée par le KGB, pour les grèves ouvrières. Ce dernier y disposait, à l’époque, de forts relais. En fait, ils ont été dépassés par leur succès.
. Q : Comment CIA et KGB auraient-ils pu « anticiper » cette flambée quasi-révolutionnaire ?
. R : Il existait de nombreux signes « avant-coureurs ». En 1967, les « ordonnances Jeanneney », portant sur une réforme de la sécurité sociale, avaient suscité une première flambée de contestation. Et la majorité parlementaire issue des législatives de 1967 ne tenait qu’à quelques voix. « L’air du temps » était « révolutionnaire ». Le film « la chinoise », de Jean-Luc Godard en est, avec raison, perçu comme le reflet. Il surfait sur son époque.
. Sur le front social, le pouvoir gaulliste gagnait des batailles. Mais il était en train de perdre la guerre. Cette réalité n’avait pas échappé aux services de renseignement russkoffs et ricains. C’est à ce moment qu’ils ont déclenché l’opération « Sainte Hélène » ; pittoresque comme nom de code.
. Q : Comment savez-vous que le nom de code ce cette opération fut « Sainte Hélène » ?
. R : Là, il s’agit de mon petit secret. Et je rappelle qu’un vrai « krifistorien » ne révèle jamais ses sources. Comme pour un journaliste, elles doivent rester cachées.
. Q : Mais comment diable s’y seraient-ils pris, pour manipuler à la fois des « extrêmes gauchistes » genre Daniel Cohn-Bendit ou Alain Geismar, et des organisations syndicales type Cfdt ou Cgt ?
. R : Précisément, toute la subtilité est là. Une fois de plus, Cia et Kgb se sont partagés les tâches. La CIA a généré de « l’agit prop » sur les campus, et relayée par le KGB dans les usines.
Ceux qui, en arrière-plan, agissaient, restaient insoupçonnables.
. Q : Soyez plus précis, selon vous, quelque « James Bond » « made in Washington » se serait déguisé en maoïste, pour influencer les groupuscules d’ultra-gauche, pullulant à l’époque, et des « Ivan Ivanovitch Ivanoff », venus du froid, auraient infiltré les syndicats ouvriers ? Tout cela sans se faire repérer ?
. R : Il est très vraisemblable que les « services secrets français » avaient de sérieux doutes. Cia et Kgb avaient, d’ailleurs, tout intérêt à ce que « tout cela se sache entre services secrets » « sans pouvoir être formellement prouvé ». C’était la meilleure façon d’amener le « pouvoir gaulliste » à de meilleurs sentiments.
Quant au « modus operandi », trouver quelques « têtes bien faites » et autres « langues bien pendues » pour faire « chauffer la colle », était « l’enfance de l’art », pour des services secrets « surdimensionnés ».
Mais, une fois de plus, Kgb et Cia se virent dépassés par les résultats. Ils pensaient créer un orage. Ils ont eu un ouragan ; le « syndrome de Frankenstein », une fois de plus. Ou encore « Qui sème le vent récolte la tempête ».
. Q : Tout cela ressemble plus à des hypothèses, voire de simples soupçons, qu’à des faits avérés. Disposez-vous d’autres éléments probants ?
. R : Sur le front du renseignement, les « bisbilles » franco-américaines étaient nombreuses dans les années soixante. Rappelons « l’affaire Martel », ou la défection, aux Etats-Unis, du diplomate De Vosjoli. Ayons également à l’esprit que la Cia avait été fortement soupçonnée d’avoir financé l’Oas. S’agissant du pouvoir soviétique, ses relais, de l’époque, sur le sol français sont de notoriété commune.
. Q : Admettons. Cia et Kgb ont-ils atteint leurs objectifs ?
. R : Evidemment oui ; et même au-delà. Le « pouvoir » gaulliste s’est trouvé durablement affaibli ; et donc moins allant sur le terrain international. Ses successeurs ont, progressivement, appliqué une politique internationale plus « classique ». En tous cas, la, très hypothétique, « troisième voie » ne fut plus d’actualité.
. Q : Donc, qu’en concluez-vous ?
. R : « Mai 68 » « à la française » est une des plus grandes impostures de l’Histoire. Présenté comme révolutionnaire et anti-impérialiste, il s’agit, en fait, de la quintessence de l’interventionnisme des « hyper puissances ».
. Q : Préparez-vous d’autres ouvrages ?
. R : Oui, « Cénotaphe Bozozo – le grand imposteur africain ». L’ultima recital de « l’histoire cachée », j’vous dis pas.
vigilae- Messages : 157
Date d'inscription : 24/04/2023
Age : 66
Localisation : PAYS DE FRANCE
Thomas, Collectionneur, Uranium Colonel et ezaski aiment ce message
Re: [CTC42] Les grandes impostures - la vérité révélée sur mai 68
"Mais je revendique, bien volontiers, celle d’un « Krifistorien » du grec « kryfi istoria », ou « histoire cachée ».
. Grâce à de savants algorithmes, je mets l’histoire en équations. Et, au bout du bout, je découvre la vérité cachée."
Une référence à Asimov et à la "psychohistoire"?
. Grâce à de savants algorithmes, je mets l’histoire en équations. Et, au bout du bout, je découvre la vérité cachée."
Une référence à Asimov et à la "psychohistoire"?
Uranium Colonel- Messages : 1879
Date d'inscription : 31/07/2019
Age : 25
Localisation : République Démocratique de l'Icaunais
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ctc 42 : 2 & 2 font 22
. Non point ; j'avais plutôt à l'esprit le "scottish book", ou livre des problèmes mathématiques, de "l'école de Lvov".
. Singulière coïncidence, cet ouvrage est évoqué dans l'édition du "Monde" datée de ce jour.
. Singulière coïncidence, cet ouvrage est évoqué dans l'édition du "Monde" datée de ce jour.
vigilae- Messages : 157
Date d'inscription : 24/04/2023
Age : 66
Localisation : PAYS DE FRANCE
Collectionneur et Uranium Colonel aiment ce message
Re: [CTC42] Les grandes impostures - la vérité révélée sur mai 68
Intéressant en tout cas.
Uranium Colonel- Messages : 1879
Date d'inscription : 31/07/2019
Age : 25
Localisation : République Démocratique de l'Icaunais
vigilae aime ce message
Re: [CTC42] Les grandes impostures - la vérité révélée sur mai 68
Ce n'est pas une uchronie ici Mais une théorie soutenu dans plusieurs articles.
ctc42 - on ne vit que deux fois
. ah bon ? l'opération « Sainte Hélène »; la « kryfi istoria », ou « histoire cachée »; et "Cénotaphe Bozozo" - ayant, au passage, failli s'appeler "Cénotaphe Bozizi" -, ont des prédécesseurs ?
. bah, comme l'écrivait Ian Fleming "on ne vit que deux fois".
. bah, comme l'écrivait Ian Fleming "on ne vit que deux fois".
vigilae- Messages : 157
Date d'inscription : 24/04/2023
Age : 66
Localisation : PAYS DE FRANCE
Re: [CTC42] Les grandes impostures - la vérité révélée sur mai 68
Pour les noms de code, non. Mais plusieurs articles écrits par des gaullistes accusé les anglo-saxons d'avoir aggravé la situation
CTC42 - le masque de Zorro
. Intéressant, car cela pose un problème de fond; ou, en tous cas, de terminologie.
. L'uchronie est elle une "histoire alternative", ou un simple décalage par rapport à "l'histoire officielle" ?
. Je reconnais que, dans le second cas, "flirt" il y a avec les "théories du complot" appliquées à l'Histoire.
. Dans ce cas précis, je rappelle cependant la thématique du CTC42 "les grandes impostures".
. Donc, pour faire concret, on est bien obligé de mettre une sorte de "masque de Zorro" à des acteurs, ou moments forts, de l'histoire.
. Un peu ce qu'a fait Voltaire avec son "Masque de fer".
. L'uchronie est elle une "histoire alternative", ou un simple décalage par rapport à "l'histoire officielle" ?
. Je reconnais que, dans le second cas, "flirt" il y a avec les "théories du complot" appliquées à l'Histoire.
. Dans ce cas précis, je rappelle cependant la thématique du CTC42 "les grandes impostures".
. Donc, pour faire concret, on est bien obligé de mettre une sorte de "masque de Zorro" à des acteurs, ou moments forts, de l'histoire.
. Un peu ce qu'a fait Voltaire avec son "Masque de fer".
vigilae- Messages : 157
Date d'inscription : 24/04/2023
Age : 66
Localisation : PAYS DE FRANCE
Collectionneur aime ce message
Re: [CTC42] Les grandes impostures - la vérité révélée sur mai 68
Mais une collaboration active CIA et KGB pour Mai 68 est une première pour moi
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